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 (Tricoloc) I'm more like whiskey neat

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MessageSujet: (Tricoloc) I'm more like whiskey neat   (Tricoloc) I'm more like whiskey neat EmptyMar 5 Avr - 14:27

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La tricoloc (riri, fifi, loulou)

Il sort du commissariat avec les nerfs en pelotte, le sang qui bouillonne et il s’étonne de son propre self-control parce qu’en temps normal, si ça avait été un autre lieu que le post de police, Tullio il aurait déjà poussé une sacrée gueulante. Faut dire que ça l’arrange pas, d’apprendre qu’il va falloir qu’il patiente six mois, qu’il marine dans son jus de sicilien énervé, avant de récupérer son permis. C’est le prix à payer pour sa bêtise, il le sait, mais c’est quand même cher pour la petite infraction, parce qu’il a clairement pas les neurones suffisamment branchés pour comprendre que ça aurait pu être pire. « Cazzo! » Qu’il crache en remontant dans la voiture de son père, qui le dévisage avec cet air mi-furieux mi-moqueur; clairement, il se dit que son fils n’a que ce qu’il mérite et il a pas besoin de le dire à voix haute pour que le jeune homme s’en rende compte. Il a beau le savoir, que c’est de sa faute, ça le fout quand même en boule, parce que pouvoir conduire sa propre bagnole - son pot de yaourt - c’était un grand pas vers la liberté, quand il en était privé après avoir du retourner chez ses parents. C’était peut être le seul truc qui l’empêchait de clairement péter une durite, parce que pouvoir mettre le contact et rouler jusqu’à perpète pour plus entendre la Mama lui demander de séparer ses slips de ses t-shirt noirs, avant une machine, c’était le pied. Et, maintenant qu’il a retrouvé un appartement pour se tirer à nouveau de chez ses parents, voilà qu’il se retrouve comme un con avec aucun moyen d’emmener ses derniers cartons à la coloc, par ses propres moyens. « Tu me prêtes ton portable ? J’ai oublié le mien. » Le chef des Parietti fouille sa poche deux minutes, avant de lui sortir un vieux modèle que Tullio met un temps avant à apprivoiser avant d’appeler le numéro qui lui sera utile. « Ramsay ? C’Tullio. Tu vois le tiroir de droite à mon bureau, dans ma chambre, tu l’ouvres et tu prends la clé avec un porte-clé en forme de tour de Pisa et si tu peux, genre, récupérer ma caisse à l’adresse de mon papà et la ramener à l’appartement.. » Il lui précise pas que ça risque d’être folklo de conduire la petite caisse, avec les quatre cartons qui s’entassent dedans, il veut pas trop gâcher le plaisir de l’entendre râler. Son regard balaie l’heure qu’indique la radio; il ferme sa boutique sous peu, c’est tout bénef pour le sicilien et puis à cette heure-là, il est sûr que même Bastien sera là. Ça ira plus vite de monter ses dernières affaires, s’ils s’y mettent à trois et puis si les colocataires lui servent pas à ça, à quoi d’autres alors ? Portable de son père, toujours en main, Tullio plisse les yeux en revitalisant le numéro de Pratt pour lui envoyer un message; « Bast. C’est Tullio, t’es à l’appart ? Ramsay ramène des cartons à moi, j’ai besoin de toi. Je suis là dans genre dix minutes » .. parce qu’en plus d’avoir oublié son téléphone, cet abruti a aussi oublié ses clefs. Manque plus qu’une troisième chose lui arrive et il aura fait la trilogie des emmerdes, après ça peut être qu’il ira gratter un ticket, histoire que la chance tourne. La seule chose qui semble être dans ses poches, c’est son portefeuille et en le fouillant, Tullio se dit qu’il pourra leur acheter de quoi boire en rentrant, histoire de pas trop passer pour un ingrat. Puis comme s’il avait lu dans ses pensées, le père Parietti s’arrête à un feu, au croisement qui mène à sa rue et qui donne sur un petit casino. Sans se faire prier, Tullio descend pendant que c’est encore rouge et se dépêche pour acheter un pack de bière, une bouteille de tequila, réfléchissant s’il lui reste assez de Limoncello de sa mère dans le congélateur pour finalement quitter le coin avec ses courses, qui font hausser les sourcils de la caissière, afin de rejoindre l’immeuble.

© ACIDBRAIN
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MessageSujet: Re: (Tricoloc) I'm more like whiskey neat   (Tricoloc) I'm more like whiskey neat EmptyMar 5 Avr - 16:29

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Tricoloc

Waaaaaah! Encore une journée plutôt chargée. Ce matin c’était la livraison. Et c’est pas vraiment ce que je préfère, mais bon il faut bien pouvoir fournir mes étagères quand même. Mais quoi qu’il en soit il fallait bien que j’prenne elle temps de me lever tôt pour pouvoir accueillir tous ces cartons. J’aime autant vous dire qu’au bout de trois cartons mon T-shirt Aquaman était de circonstances puisque je suais à grosses gouttes et que le livreur me dit qu’il aurait tout à fait pu m’aider. « Ah ouais! Rappellez moi la prochaine fois de ne plus passer par vous! » Non mais ho! dépenser des fortunes, suer sang et eau et m’entendre dire qu’au final il aurait pu le faire lui même Il se moquait de moi. Je signais le registre, changeais de T-Shirt et priais pour que ni Tullio ni Bast arrive entre temps car ils me vanneraient certainement avec des trucs douteux du genre « concours de T-shirt mouillé » ou autre stupidité venant de leur cerveau malade. Je n’hésitais pas à prendre une pause café croissant (c’est pratique d’avoir un boulangerie en face de son commerce et de lui faire de l’oeil à travers la vitrine dès qu’on peut, surtout que ses viennoiseries sont délicieuses!). Mais déjà c’est l’heure d’ouvrir et j’accueille les premiers clients, les habitués qui savent que leur saint grââl arrivait aujourd’hui même.

Mon téléphone vibre et je réponds. Je ne connais pas le numéro, mais que voulez vous, j’aime vivre dangereusement, au pire c’est une boutique délocalisée en Afrique qui va vouloir savoir ce que je pense de la possibilité d’avoir des produits surgelés chez moi. Je m’en fous clairement. « Ramsay ? C’Tullio. Tu vois le tiroir de droite à mon bureau, dans ma chambre, tu l’ouvres et tu prends la clé avec un porte-clé en forme de tour de Pisa et si tu peux, genre, récupérer ma caisse à l’adresse de mon papà et la ramener à l’appartement.. » J soupire et me gratte doucement le sommet du crâne. J’sais pas vraiment bien c’qui s’passe mais. bon, ça m’fait déjà clairement chier. Je soupire mais j’sens qu’il y a quand même anguille sous roche. Pourquoi il peut pas prendre sa caisse lui même. Encore un de ses pranks foireux! Il sera dans l’habitacle de la voiture à me gueuler « SURPRIIIIIISE » en déversant le panier de linge sale sur le coin de la tronche!? J’arquai un sourcil mais j’acceptais. « Bon d’accord … » dis-je en essayant de paraitre énervé. « Tu fais chier! » je ne l’étais pas beaucoup. Non, j’étais plus méfiant qu’autre chose.

Arrivé chez les Parietti, je me cachais comme je pouvais pour que la Mama de mon pote ne me voie pas. Je sais pas ce qu’elle a avec moi mis dès qu’elle me voit elle parle fort, elle parle une langue que je ne comprend pas du tout et elle me tire la joue. J’ai jamais osé demander à Tullio si c’était positif ou négatif. Les clefs de Tullio en main je contournais donc la maison pour trouver la voiture … enfin si on peut appeler ça une caisse. « Oh le … » je le maudissais déjà en voyant d’une l’état de la voiture et de deux le fait que le salaud semblait y avoir vidé toute sa chambre d’enfant. Aherm, Adolescent. dedans. « Tullio … » dis-je en bouillant. J’ouvrais la voiture avec difficulté. Je pouvais conduire une voiture oui, mais c’était rare, et j’avais mon Vespa, c’était plus simple… nettement plus simple parce que je mis cent ans à réussir à démarrer le tas de ferraille. Oh bordel … J’entends la porte qui s’ouvre et la voix de la Mama Parietti. « Pourvu qu’elle parle pas à moi pourvu qu’elle parle pas à moi … » murmurais-je pour moi même trop idiot pour me rendre compte que … j’étais la seule personne dehors. Le moteur finit par m’obéir. « Victoire! » Je passais la main par la vitre que j’avais baissée et fis de grands coucous à la mère de Tullio alors que je m’éloignais.

« BOB MORAAAANE CONTRE TOUT CHACAAAAAAAAAAAAAL » j’avançais péniblement et j’avais du faire des millions de détours, oui, bon j respecte le code de la route en général, mais il y a des choses que je m’autorise d’habitude que la voiture de Tullio ne pourrait pas supporter. Des escaliers par exemple. Du coup je suis l’abruti qui tourne sans cesse en tapant de la paume de la main sur le volant. « L’aventurieeeer contre tout guerrier ! » et ma tête de se balancer de droite à gauche alors que j’arrivais (ENFIN) dans notre rue. Je pilais juste au bas de l’immeuble et klaxonnais un grand coup pour faire savoir à tout le monde que j’étais là. Enfin si tout le monde pouvait être Tullio et Bast, ça pourrait être bien.
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MessageSujet: Re: (Tricoloc) I'm more like whiskey neat   (Tricoloc) I'm more like whiskey neat EmptyVen 8 Avr - 12:11

Les cours venaient de terminer. Un cours assez intéressant même. L'étude du corps humain. Ils avaient été amenés à se joindre au cours des médecines. Il n'avait rien contre ces personnes, mais en un simple regard, Bastien savait déjà que jamais il ne pourrait devenir ami avec plus de la moitié de l'amphi. Des étudiants qui se pensent meilleurs que tous. Qui ne se privent en rien pour dévisager Bastien et les quelques autres étudiants en sport. Les voir le regarder ainsi le fait bien rire. Ils font tous leurs malins en bande, mais individuellement, ils ne disent plus rien. Comment il le sait ? Certains d'entre eux étaient dans les mêmes établissements scolaires que Bastien. Tout simplement.
Bref. Le cours venait de se terminer et le voilà qui quitte l'amphi pour marcher tranquillement vers son appartement. Enfin, l'appartement qu'il partageait avec deux autres jeunes hommes : Tullio et Ramsay.
Enfin dans l'appartement, il laissa sa veste dans l'entrée avant de filer dans sa chambre pour jeter son sac sur son lit. Et sans plus attendre, il vint s'échouer sur le canapé, allumant la télé pour suivre un quelconque programme sportif. Il n'eut même pas le temps de réellement suivre le programme que son portable vibra, signe qu'il avait un message. Il le prit en main pour lire le message. Un message d'un numéro qu'il ne connaissait pas. Mais en lisant le contenu de ce dernier, il vit qu'il s'agissait de Tullio. Il avait du oublier son portable et prendre celui de quelqu'un d'autre. Cela ne l'étonnerait en rien. « Ouais, je suis à l'appart. Et ok, pas de soucis ! » Il resta alors encore quelques minutes sur le canapé avant d'entendre quelqu'un klaxonner en bas de l'immeuble. Il se leva donc et passa simplement sa tête par la fenêtre, comme le font les mégères pour râler. Il balaya la rue des yeux avant qu'ils ne se posent sur une voiture qu'il ne connaissait que trop bien. C'était celle de Tullio. Alors c'était lui qui venait de klaxonner comme un malade ? Mais en y regardant de plus près, il vit que c'était Ramsay au volant. Il n'y avait plus rien d'étonnant là. C'est alors avec un petit sourire qu'il éteignit la télévision et enfila sa veste avant de descendre au pas de course. Plus vite ils s'y mettraient, plus vite ça serait terminé. Le jeune homme pointa alors le bout de son nez dehors, se rapprochant de la voiture, ou plutôt de l'engin qui appartenait à Tullio. Il n'a jamais eu confiance en ce tas de taule. Il laissa ses yeux se poser sur Ramsay. « T'aurais du klaxonner encore un peu, les voisins d'en haut t'ont sûrement pas entendu. » Et il accompagna ses paroles d'un sourire en coin. Il termina à peine se phrase qu'il entendit des fenêtres se refermer. Il ne semblait pas être le seul a avoir passé sa tête dehors pour observer d'où provenait ce boucan. Il leva finalement la tête pour n'apercevoir qu'une tête. Un petit garçon qui semblait avoir échappé à la surveillance de ses parents. Il les observaient simplement avec un petit sourire. N'importe quel gosse aime jouer avec les voitures. Bastien, lui, quand il était gosse, il se faufilait dans la voiture, s'y enfermait et appuyait sur le klaxonne après avoir simplement mit le contact. Il se retrouvait avec la musique à fond dans les oreilles et quelques bruits de klaxon de temps en temps. Il se faisait à chaque fois engueuler. Mais il recommençait. Et ça amusait tout le quartier. Enfin, uniquement quand il le faisait au beau milieu de l'après-midi. Puisqu'il lui est arrivé de le faire un peu plus tardivement, quand les voisins devaient dormir et que des invités quittaient tout juste le domicile familial.
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MessageSujet: Re: (Tricoloc) I'm more like whiskey neat   (Tricoloc) I'm more like whiskey neat EmptyVen 8 Avr - 18:50

Il a pas besoin d’être là, près de Ramsay, pour savoir qu’il tire déjà un peu la gueule à l’idée de devoir se bouger, même si Tullio ignore si c’est d’avoir à conduire son tas de boue ou de devoir croiser sa mère qui l’énerve le plus. Ça le fait marrer, un peu, parce qu’il comprend vraiment pas pourquoi l’écossais craint autant la sicilienne qui n’a de cesse de tarir d’éloges pour les boucles du jeune homme, chaque fois qu’elle le voit. M’enfin il lui traduira pas, ça serait moins drôle et il risquerait de prendre la grosse tête. Y a que le message de Bastien, qu’il reçoit juste après avoir raccroché avec Ramsay, quasiment à son nez d’ailleurs, qui le fait vraiment sourire parce qu’il sait pas s’il a déjà rencontré un type plus sympa que ce mec. C’est peut être probablement celui avec qui il aurait tendance à s’allier le plus pour emmerder l’aîné de la colocation, quand l’envie lui prend de mettre un peu la pagaille. La conversation avec son père finit par se faire, à quelques minutes de leur séparation, ce qui pousse Tullio à rouler des yeux devant son manque d’expansivité, même s’il a pas grand chose à lui reprocher puisque les Parietti sont presque tous du même acabit. Il parle probablement autant que son vieux, mais ça l’agace moins quand ça vient de lui-même, ce qui lui paraît normal. « Grazie papà. A domani! » Il attend pas forcément la réponse, se dépêche de s’extraire du véhicule qui redémarre alors qu’il a à peine posé les pieds sur le trottoir et le sicilien s’empresse de faire quelques achats, histoire de montrer qu’il sait les récompenser, ses copains, puis aussi parce qu’il a prévu de bouffer pizza ce soir et qu’une pizza sans une bière, c’est un peu triste.
En chemin, le sicilien retire un paquet de cigarettes, neuf, de sa poche pour en place une entre ses lèvres et l’allumer, le temps de rejoindre l’immeuble. Il est seulement en bas de la rue, qu’il voit sa propre voiture lui passer à côté et manque de beugler comme un porc en entendant la musique qui fait vibrer les vitres. L’enfoiré. Sans parler du fait qu’il pile sous ses yeux et ça, vraiment, ça rend Tullio nauséeux; vaut mieux qu’il se contente de son vespa dégueulasse, c’est certain. Accélérant le pas, le sicilien finit par arriver à destination, pour entendre le kalxon - au son duquel il se pince l’arrête du nez, par réflexe - avant d’apercevoir la silhouette de Bastien. Son agacement ne se voit probablement que par l’intensité avec laquelle il tire sur sa clope, la réduisant de moitié, la cendre qui vole dans son dos alors qu’il tend le sachet des courses à Bastien en souriant, avant de s’approcher de la voiture, côté conducteur et de fixer l’écossais d’un air mauvais. « Figlio di.. » Il se retient de finir sa phrase, avant de se pencher par la fenêtre baissée pour couper le contact et récupérer les clés en fixant l’écossais d’un air mauvais. « T’as touché la radio. Je sais que t’as touché la radio. Descends, avant que je me fâche. » Et il replace sa clope entre ses lèvres avant d’ouvrir la portière pour extirper Ramsay du véhicule, grimper dedans et la garer un peu mieux, non sans un regard mauvais sur l’autre dégingandé, touchant la radio pour finalement couper le contact et ressortir. « J’ai pris plein de bières au fait. Différentes marques, j’sais pas lesquelles vous préférez. » Ça s’adresse surtout à Bastien, auquel il fait un clin d’oeil avant de contourner le pot de yaourt visiblement sur le point de tomber en ruine et d’ouvrir la portière arrière pour sortir les cartons un par un. « Si ça vous embête pas de m’aider. Celui-là faut le mettre dans la cuisine, j’ai piqué des plats à la mamma, enfin elle le sait pas encore hein.. Enfin tout ça pour faire des pizze, des vraies. Pas la merde immonde surgelée que j'ai trouvé dans le congélateur l'autre jour. » Et il souffle un peu, ses clés qu’il replace dans sa poche arrière, le tabac qui le fait légèrement tousser. Il râle un peu, mais quelque part ça lui fait plaisir de rentrer « chez lui » avec ce duo de bras cassés.
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MessageSujet: Re: (Tricoloc) I'm more like whiskey neat   (Tricoloc) I'm more like whiskey neat EmptyLun 11 Avr - 0:59

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Oui j’étais un imbécile heureux. Et autant imbécile qu’heureux je vous prie de le croire! Mais c’était pourtant pas ce qui allait m’empêcher de vivre allègrement de ma connerie. Oh oui, j’assume tout à fait mon imbécilité. J’suis le taré et le raté de la famille McKellen. Vous aviez déjà remarqué que les mots « taré » et « raté » sont des anagrammes l’un de l’autre? Une coïncidence? JE NE CROIS PAS. Alors ouais, j’roulais à fond la caisse -enfin … comme on peut rouler à fond la caisse avec la bagnole pourrave de Tullio hein bien sûr- me demandant quel « service » j’étais réellement en train de rendre à mon pote! Parce que ouais, j’étais sûre que c’était un truc du genre. En général moi et les bagnoles on est pas super super à l’aise j’dirais. Puis j’préfère de loin la liberté que je ressent sur mon Vespa. Au moins j’me sens moins oppressé. Alors que là … heureusement que j’étais pas claustre vu le manque de place. Ni agoraphobe d’ailleurs vu le nombre de cartons empilés. Bordel, c’était bien qu’il emménage, mais à ce rythme là Bast’ e toi nous étions devenus des vrais déménageurs quoi!

« T'aurais du klaxonner encore un peu, les voisins d'en haut t'ont sûrement pas entendu. » voilà mon Bastien comme je l’aime. J’haussais les sourcils et pris un air hébété. « Oh bah merde, t’es sûr! J’aurais du continuer! » un grand sourire aux lèvres j’ajoutais. « Ta faute aussi t’es arrivé trop vite mec! » mais j’avais pas le temps de faire ou dire autre chose qu’un italien en colère arrivait près de la voiture, et à voir son regard il semblait énervé « Figlio di.. » moi je gardais ce petit air innocent. Il repris les clefs … « T’as touché la radio. Je sais que t’as touché la radio. Descends, avant que je me fâche. » j’arquais le sourcil. « Nan mais ça va pas mec! Qui a encore une radio de nos jours! » je sortis de ma poche mon baladeur mp3 et mes écouteurs qui pendaient autour de mon cou. Mais je mexécutais et descendais de la voiture et m’étirais. Bordel on est mieux à l’air libre, j’vais en avoir des courbatures demain! Voila qu’il se gare mieux. Je hausse les épaules. Hé j’suis pas un tacot non plus hein. S’il est pas content c’est la même. « J’ai pris plein de bières au fait. Différentes marques, j’sais pas lesquelles vous préférez. » je croisais les bras et le regardais faire sans bouger. « Si ça vous embête pas de m’aider. Celui-là faut le mettre dans la cuisine, j’ai piqué des plats à la mamma, enfin elle le sait pas encore hein.. Enfin tout ça pour faire des pizze, des vraies. Pas la merde immonde surgelée que j'ai trouvé dans le congélateur l'autre jour. » Je le regarde sortir le cartons et soupire lourdement. « J’ai déjà fait le taxi, tu veux EN PLUS que je fasse le gros bras … » dis-je l’air faussement agacé. « Bah prend celui là alors Bast! » dis-je en lui lançant un clin d’oeil et pris un carton où il y avait écrit « édredon » ça va être super lourd ça, je le sens déjà!
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MessageSujet: Re: (Tricoloc) I'm more like whiskey neat   (Tricoloc) I'm more like whiskey neat EmptyMer 13 Avr - 1:49

Bastien était finalement rendu devant la voiture de Tullio, voiture dont Ramsay n'était pas encore sortit d'ailleurs. Le jeune homme ne savait même pas comment Tullio avait réussi à laisser Ramsay la conduire. Le jeune italien tient bien trop à sa voiture, alors il n'a simplement pas du avoir d'autre choix. « Tu peux continuer maintenant, moi ça ne me dérange pas. » Son sourire ne quitte pas ses lèvres. Un sourire qui laisse d'ailleurs finalement place à un rire. Un rire franc. Voilà qu'il lui reproche d'être descendu trop vite. La prochaine fois il le fera poireauter un bon quart d'heure. « Te plains pas. C'est une bonne chose que je sois vite descendu. » Il prononce à peine ces paroles qu'il voit Tullio passer à ses côtés. Il lui rend son sourire en prenant le sac de courses. Il observe ensuite le spectacle en riant. Les voir s'engueuler ainsi est juste hilarant pour le jeune homme qui n'est que simple spectateur. Parce que s'il avait été mêlé à la dispute, il n'aurait pas rit. Du moins pas directement en face des deux autres pour ne pas, possiblement, les faire enrager un peu plus. Bastien ne prend que peu de choses au sérieux, alors cette dispute lui aurait paru être minime, sans réel intérêt même. De toute manière, il n'aurait même pas pu être mêlé à l'histoire puisqu'il n'a même pas le permis. Pour le moment il n'en a pas besoin. Il y a les transports en commun ou des amis ayant le permis, qui peuvent le conduire où il le souhaite. Il n'a pas l'argent pour se payer une voiture pour le moment non plus d'ailleurs. Alors à quoi bon payer son permis, le passer si ce n'est pas pour conduire juste après. Il se retrouverait simplement avec un papier attestant qu'il peut conduire, mais sans avoir l'occasion de le faire.
Bizarrement, Bastien reprit son sérieux quand Tullio parla de bières, mais aussi quand il leur demanda de l'aider à monter les divers cartons. « Moi j'suis pas difficile à ce niveau là. » Et il accompagne ses paroles d'un sourire avant de marcher tranquillement vers l'arrière de la voiture, là où se trouvent les quelques cartons. Le jeune Pratt garda le sac de course dans l'une de ses mains, se servant de l'autre pour venir taper doucement l'arrière du crâne de Ramsay. « Arrête de te plaindre un peu. T'as une occasion de nous montrer tes gros muscles. » C'est ce qu'il disait à des gosses quand ils se plaignaient de porter tel ou tel truc. Et ça suffisait à les faire taire pendant un temps. En faites, ils se taisaient jusqu'à ce qu'ils rappliquent en développant tout un discours sur leurs muscles, pourtant inexistants. Mais ça leur faisait plaisir alors il ne leur disait rien, il les écoutait en hochant passivement la tête. Cependant, Bastien se retrouva à retenir un rire en voyant Ramsay prendre le carton le plus léger qu'il avait du trouver. Quand il se reprit totalement, il s'approcha de Tullio et lui prit le carton des mains. « Le dernier en haut à perdu. » Et Bastien se mit alors à courir vers la porte de l'immeuble, se retrouvant alors bien bête devant la porte close, ses deux mains prises pour porter le carton. « Je retire ce que j'ai dis. »
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