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 (Liam) Bloqués entre quatre murs

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(Liam) Bloqués entre quatre murs _
MessageSujet: (Liam) Bloqués entre quatre murs   (Liam) Bloqués entre quatre murs EmptyDim 17 Avr - 2:55

Trois heures du matin, un vendredi soir. Dorian rentre tout juste de son service, ses yeux manquent de se fermer alors qu’il est sur la route, alors sous la menace, il allume son autoradio. Fun Radio diffuse de l’électro, pour ne pas changer. On ne peut pas dire que c’est ce qu’il préfère, mais ça lui permet de ne pas s’endormir au volant, remplace les allumettes qu’il aurait pu le tenir éveillé de force. Il a juste une envie, c’est de se retrouver dans son lit, dormir au moins une petite heure, même deux ou trois si ses cauchemars lui foutent la paix un petit peu. Garé près de chez lui, Dorian entre dans son immeuble dont l’interphone a été bousillé la nuit dernière, par des petits voyous qui ont souhaité entrer de force pour cambrioler quelques appartements, mais ils n’en ont pas vraiment eu le temps que la petite vieille de l’immeuble, celle qu’il ne peut pas voir en peinture, la commère du coin qui voit tout, qui entend tout, a appelé les flics qui sont venus aussi rapidement. C’était sa bonne action de la semaine et elles se font rares. La plupart du temps, elle balance tout et n’importe quoi sur les voisins. Dorian est, pour elle, un terroriste bon à enfermer. Elle a tellement dit du mal de sa personne que ses voisins passent leur temps à l’ignorer, à faire comme s’il n’existait pas. Parfois, ils l’entendent la nuit, sortir de sa torpeur et ça ne doit pas aider à les mettre en confiance. De toute façon, il est clair et net qu’il n’a pas envie de se lier avec eux. Pour quelle raison il ferait ça ? Pour parler de ce qui lui arrive la nuit et ainsi se justifier auprès d’eux qu’il ne le fait pas exprès ? Très peu pour lui. Dorian paie son loyer, n’est pas là très souvent et il juge qu’il n’a de compte à rendre à personne. Le barman récupère son courrier, dont de la publicité qui va terminer dans la poubelle sans avoir été lu. Il jette un œil sur les différents courriers, les enveloppes sans les ouvrir, tout en appuyant sur le bouton d’appel. La porte de l’immeuble s’ouvre de nouveau, en même temps que celle de l’ascenseur. Il s’engouffre dedans, suivi de près d’un voisin qu’il n’a encore jamais aperçu. Il se fige sur son regard perçant, puis fait quelques pas en arrière, lui laissant toute la place nécessaire. Adossé contre la paroi de la cabine, l’appareil démarre. Seulement deux étages pour lui et il les aurait bien fait à pieds, mais la force lui manque et il ne ressent aucun remord à faire fonctionner cette cabine qui, en quelques secondes, s’arrête d’un coup. Dorian relève les yeux de son courrier qu’il ne peut plus lire, avec la pénombre qui prend soudainement place. « Ah putain. » Forcément, il fallait que ça arrive maintenant, alors que son chez lui l’appelle, alors qu’il est à quelques mètres de là. Il fouille dans la poche de sa veste pour y récupérer son portable qui s’est éteint, par manque de batterie. « Ca fait juste la troisième fois de la semaine. T’as autant de bol que moi ou bien… ? »
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(Liam) Bloqués entre quatre murs _
MessageSujet: Re: (Liam) Bloqués entre quatre murs   (Liam) Bloqués entre quatre murs EmptyDim 17 Avr - 3:26

pour changer t'étais dehors toute la journée aujourd'hui. t'as pas l'habitude, t'aimes pas ça, vraiment, mais aujourd'hui te te sentais d'humeur à faire quelque chose de spécial, alors sans trop de raison, t'es sorti. tu t'es baladé dans les rues, tu regardais les gens, tu critiquais mentalement, tranquillement, les mains dans les poches de ton jean. t'as pensé, toute la journée, tu pensais à ta perfection, à ton diamant, ta perle rare, celle pour qui tu as abandonné ta vie après tes études, mais que tu n'as pas encore trouvé. tu trouves ça drôle, ce concept d'abandonner totalement sa vie et son futur pour chercher une chose dont on n'est même pas sûr de l’existence. c'est vrai, qui sait si cette fameuse perfection ici? t'as tellement de critère, t'es tellement acharné sur les détails que tu trouves tout le monde indigne. c'est problématique. en tous les cas, t'es resté jusqu'à tard dehors. pour une fois, même pour la première fois, t'avais pas envie de rentrer, tu te sentais bien dehors, avec l'air frais de la nuit qui caressait tes cheveux et refroidissait ta peau pâle. elle aurait bien besoin de soleil d'ailleurs. cette journée t'as fait du bien et tu te dis de plus en plus que tu devrais faire ce genre d'escapades plus souvent. tu commences à changer, à te libérer un peu. ta quête ne doit pas entraver ta façon de vivre, tu te dis ça. tu peux pas toujours rester cloîtrer, entre quatre murs, dès fois y a autre chose à voir, un autre paysage, non dès fois y a quelque chose qui change, et tu t'adaptes. t'essaies de plus en plus de retrouver une vie autre que flirtual, mais toujours aucun signe de relation sociale à l'horizon. tu rentres vers l'appartement sur les coups de trois heures peut-être. tu ne savais pas trop, t'avais laissé ton portable à la maison, t'avais besoin d'une journée sans une seule technologie entre tes mains, une journée loin de tout, une journée off. tu interpelles un taxi qui te ramène devant ton immeuble. t'en as plein les pattes, alors t'as qu'une seule envie c'est monter sans encombre. tu te dépêches donc de rentrer dans l'ascenseur avant que les portes ne se ferment sur.. un de ses voisins. t'avais la connaissance du premier récemment, mais jamais de celui-là. de toute façon tu devais pas monter bien haut, t'auras pas à faire la causette. mais tu t'es trompé. bientôt la cabine se stoppe, et tout vire au noir. super. et déjà la conversation démarre. « ouais comme tu dis, putain. » et ton portable qu'étais resté en haut, pas de communication, le bouton d'appel est forcément relié au circuit électrique ou peu importe ce que c'est mais est de toutes façons inutilisable puisque tout courant vient de quitter le petit espace dans lequel vous étiez. bordel. « non, j'prends jamais l'ascenseur, c'est la première fois, ça me servira de leçon, je prendrais les escaliers la prochaine fois. » bientôt, la petite boîte est emplie d'une lumière bleutée qui ressemble à une sorte d'éclairage de secours. une des sources lumineuses éclaire pile le visage de ton voisin. et là tu écartes les yeux. tu l'avais jamais vu d'aussi près, il était beau, il avait un visage comme tu recherchais, un beau corps, un beau tout... serait-ce l'élu? le fameux? enfin? après tout ce temps? ton cerveau est en ébullition et tu sais pas trop quoi faire. tu restes naturel autant que tu peux. « t'es mon voisin non? je me trompes pas? » reste calme, que tu te répètes.
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MessageSujet: Re: (Liam) Bloqués entre quatre murs   (Liam) Bloqués entre quatre murs EmptyDim 17 Avr - 3:56

« C’est sûr que c’est plus prudent. J’ai pas tellement la force de les monter à chaque fois. » Comme cette nuit, alors que ce n’est pas la première fois qu’il bloque. La dernière fois, il s’est retrouvé piégé avec la petite dame âgée qui s’est tenue le plus loin de lui, autant que c’était possible. Heureusement pour lui, ça n’a pas duré plus de dix minutes, mais c’était déjà de trop. Le gars avec qui il se trouve à l’heure actuelle semble déjà bien plus sympathique. Dorian apprécie sa façon de parler, c’est simple, c’est direct. Il sent ses yeux sur lui dont il a vu la couleur précédemment. C’est à son tour de rester figé et ce n’est pas pour le mettre à l’aise. Il n’est pas habitué. Ni à ça, ni à être déstabilisé. « Tu ne te trompes pas. J’suis celui du deuxième, quelque part dans le couloir. » C’est celui qu’on entend, mais qu’on voit à peine. C’est celui qui aimerait être discret, qui aimerait se fondre dans la masse, mais la réputation qu’on lui a fait le tranquillise, quand il y pense. Dorian n’a pas à se soucier de quelque chose, ni même de la farine dont un de ses voisins manque. « Et toi ? Je ne pense pas t’avoir déjà vu dans le coin. » Faut dire aussi que Dorian a des horaires décalées. Il ne travaille pas toujours en journée, très rarement. Il est plutôt du soir, de la nuit, contrairement à la plupart des gens de l’immeuble qui dorment lorsque lui est encore dehors. « De sortie ? » demande-t-il, dans un élan de curiosité. Ils vont certainement être bloqués pendant des dizaines de minutes encore, peut-être des heures, alors il l’interroge et ça ne le regarde pas vraiment, mais c’est tellement banal qu’il ne pense pas que ce sera dérangeant. Dorian se redresse, tend la main vers son interlocuteur. « Dorian. » Il observe la petite lumière, comme si ça pouvait les aider à sortir de là, comme si ça suffisait à remettre en marche l’appareil, à le détendre aussi. Il n’est pas effrayé par les ascenseurs, ni par les endroits clos, bien qu’il préfère avoir de l’espace, mais étrangement, il a comme une sensation d’étouffement. Machinalement, il sort une cigarette, comme il est habitué à le faire et la coince entre ses lèvres. « Ce qui est le plus frustrant, c’est de ne pas pouvoir l’allumer. T’es du coin ? » De Biarritz, il entend. Il s’approche du bouton d’urgence qu’il se décide enfin à appuyer, afin d’annoncer que par ici, ce n’est pas de tout repos et qu’ils feraient mieux de réparer au plus vite cet engin et un peu plus sérieusement que les fois précédentes. Dorian range son paquet et fait rouler la cigarette entre ses lèvres, pour faire passer l’impatience, puis se laisse glisser le long de la paroi. Il étale ses jambes, lève les yeux vers son voisin et lui fait signe de le suivre. « Pas sûr qu’on nous sorte de là dans les minutes à venir. T’es du même palier que la petite vieille, non ? »
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MessageSujet: Re: (Liam) Bloqués entre quatre murs   (Liam) Bloqués entre quatre murs EmptyDim 17 Avr - 16:34

« moi c'est liam. » tu regardes l'autre s’asseoir sur le sol de la cabine. il avait raison, qui sait pour combien de temps ils seraient là. alors tu fais de même, tu te poses sur le sol de métal froid. « j'suis au premier, je sors pas tellement, ça doit être pour ça que tu me croises pas des masses. et ouais c'est l'étage de la vieille, malheureusement. » tu soupires en jouant avec tes doigts, ton regard vient se perdre de temps à autre un peu partout sur le corps de.. dorian? oui, c'est son prénom, c'est comme ça qu'il s'appelle. tu penses pas l'oublier de si-tôt, t'espères pas l'oublier en tous cas. tu te grattes le menton un peu nerveusement. les endroits aussi restreints que cette cabine, c'était pas tellement ton fort, mais tu n'en étais pas particulièrement effrayé non plus. tout de même, il te tardait qu'on vous sorte de là. « oui, je sais pas ce qui m'a pris aujourd'hui mais pour une fois j'avais envie de sortir de ma piaule. » tu sais pas trop dans quel ordre tu réponds à ses questions mais aujourd'hui tu fais rien comme d'habitude, t'es particulier, extraordinaire, tu fais la conversation. tu le regardes avec sa putain de clope au coin du bec. même comme ça il remplit tes critères. tu secoues la tête rapidement et fixe le sol quelques secondes. t'en es vraiment rendu là? tu soupires. « oh tu sais, tu peux l'allumer, je t'en voudrais pas. » tu savais pas vraiment ce qu'il l'empêchait de l'allumer. le potentiel manque d'oxygène? « avec un peu de chance on sortira de là dans pas longtemps, donc on peut gâcher autant d'oxygène qu'on veut. » tu lèves la tête vers les lumières bleutées. tes yeux se sont habitués à cette luminosité précaire et tu commences à voir bien mieux tout autour de toi. toi qui voulait te dépêcher d'aller t'écraser sur ton lit, ça va devoir attendre encore un peu à priori. « j'suis pas né ici, j'suis arrivé y a deux ans, après mes études. j'viens de corse. » tu commences déjà à tomber à court de choses à faire pour t'occuper. t'as cessé de jouer avec tes doigts, tu serres maintenant simplement les poings en soupirant régulièrement, comme un long cri de lassitude. « et toi, t'es de bizarritz? » tu te recales correctement contre les parois de la cage à rats. c'est le seul groupe de mot qui te vient pour la décrire. tu plisses les yeux un peu et te remets à examiner dorian, tu notes mentalement quelques détails important que tu reporteras à l'écrit probablement plus tard. « tu fais quoi dehors à une heure aussi tardive toi? c'est le boulot? des affaires personnelles? » t'as pas l'habitude d'être aussi curieux, mais là ça t'intrigue. tu sais pas pourquoi, t'as envie de savoir plein de trucs sur lui. enfin, si, tu sais pourquoi mais ça tu te l'avoues pas, t'as besoin d'un peu de temps encore pour en être sûr. « tu m'as dit que t'étais au deuxième c'est ça? plus je rencontre des gens de cet immeuble, plus je me dis que je connais personne, c'est hallucinant. » ça fait deux ans que t'habites dans ce bâtiment et t'as dû parler avec trois personnes au grand maximum, c'est vraiment incroyable. enfin, pas pour toi.
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MessageSujet: Re: (Liam) Bloqués entre quatre murs   (Liam) Bloqués entre quatre murs EmptyLun 18 Avr - 22:17

Liam. C’est probablement l’unique voisin avec qui il fait connaissance depuis qu’il vit là, mais ça ne le rassure pas des masses. Si Dorian ne souhaite pas se lier avec son voisinage, c’est principalement parce que lorsqu’il laisse le sommeil venir à lui, même quelques heures, les cauchemars montrent le bout de leur nez. Si en plus il ne bouge pas tant que ça, il a peut-être dû l’entendre. Il doit le prendre pour un cinglé, probablement, à la différence qu’il se montre bien plus diplomate que toutes les personnes qui changeraient presque de trottoir en le croisant. « Malheureusement. » répète-t-il, en arborant un sourire. « C’est exactement ce que je pense d’elle. On ne peut pas faire mieux comme commère du coin. » Il a l’air d’être tout le contraire de lui, un peu renfermé, peut-être même à aimer le confort de son appartement. Lui aussi, parfois, mais il tourne en rond et passe son temps à l’extérieur, à constamment rechercher le contact des gens, des femmes. Etrangement, Liam lui donne envie de lui faire découvrir autre chose que les quatre murs entre lesquels il se sent si bien. « Oh, non. Je préfère que ce soit aéré pour fumer. Dans mon appart’, je fume rarement ailleurs qu’à la fenêtre. J’ai suffisamment de l’odeur sur mes fringues. » C’est un comble pour un fumeur, mais il ne peut supporter de fumer dans des endroits clos, qui n’ont pas énormément d’espace, comme celui-ci. Le besoin est pourtant là, mais il ne l’écoute pas. Dorian roule sa cigarette entre ses doigts, pour les occuper, et finit par la placer derrière son oreille, dans l’espoir de pouvoir la consumer rapidement. « Tu sais à trois heures du mat’… Il y a peu de chance qu’un technicien se déplace dans l’heure qui vienne. » Non, il n’est pas pessimiste, juste… réaliste ? Il appuie sa tête contre la paroi, non sans poser ses yeux sur son voisin éclairé par la lumière bleuté. « Ouais, j’suis d’ici. C’est une chouette ville. Prends le temps de la visiter, il y a vraiment des trucs à voir. » Il l’aime, cette ville, même s’il ne s’y sent plus vraiment à sa place depuis son retour. « Pourquoi Biarritz ? T’as de la famille ? Ou c’est peut-être pour le boulot ? » Peut-être fait-il preuve d’indiscrétion, mais la conversation semble facile et la curiosité de Liam le pousse à en faire de même. « Pour le taf. Je travaille en soirée, de nuit, principalement. J’suis barman. » Rien de très valorisant pour certains, mais pour lui, ça l’est. Il aime son boulot, n’en changerait pour rien au monde, à cause du contact, de l’ambiance, parfois lourde, parfois légère, mais ça n’a rien à voir avec l’armée. Les gens sont si insouciants. Ils se prennent la tête pour des broutilles qui ont de l’importance à leurs yeux, alors qu’aux siens, ce ne sont que des détails, mais ça lui fait du bien d’être plongé dans cet univers. « Tu fais quoi comme taf ? » Il acquiesce d’un signe de tête, pour confirmer qu’il vit bien au deuxième. « Si ça peut te rassurer, je ne connais pas grand monde non plus. Ils ne donnent pas spécialement envie d’apprendre à les connaître. T’es pas habitué à sortir de ta piaule ? » Lui, ça fait que quelques mois qu’il est là. Depuis fin décembre et il ne pense pas rester tant il est dérangé par la petite vieille du premier.
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