( NUMA ) - YOUDEAD

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Besoin d'air, besoin de faire un peu la fête . Mino ne voulait pas qu'elle sorte ni qu'elle boit, mais elle en avait besoin. Avec tout le bordel que cela a été remué, la grossesse, ses sentiments pour Mino... C'était un sacré bordel dans sa vie, un gobelet en plastique dans les mains, le bonheur d'une bière et de ses amis autour d'elle. Rien de tel pour l'apaiser, lui faire plaisir. Tout se passer bien, vraiment tout. Sauf qu'une Barbie blonde s'approche d'elle, un visage qu'elle avait déjà vu. Elle l'avait vu dans les bras de Mino, une des dernières avec qui il a couché, une fille qui lui collait au cul, elle n'avait pas supporté que Mino mette un terme à la partie de jambe en l'air, elle était amoureuse de lui bien avant qu'il cède pour une nuit. Gaby sent déjà les ennuis à mille kilomètres, elle soupire avec une clope dans la main.« Hey toi, la pouffe! » Gaby se retourne, surprise de ce qu'elle venait de dire. « Comment? » Elle pose son verre sur la table haute, à l'extérieur du bar. Les nuits étaient encore légèrement fraîches, mais une petite veste sur le dos faisait l'affaire.« Tu as très bien entendu, alors comme ça, on se fait mettre en cloque par Mino ?» Elle se montre agressive, elle veut en découdre avec celle qui lui a volé l'homme de sa vie. « Et alors? En quoi cela te concerne ? » Gaby et la violence, cela faisait deux! Mais quand on touchait à un sujet sensible, elle ne se laissait pas faire. « Tu es pathétique, bouffonne ! Il ne sera jamais à toi. » Gaby laisse tomber sa cigarette au sol, excédé par cette personne qui vient s'initier dans sa vie. Elle lève les yeux au ciel, n'écoute pas vraiment ce que vient de dire cette fille. Elle redescend sur terre quand elle ressent la sensation d'une gifle au visage. « T'as intérêt à le quitter, il est à moi! » Il est bien rare de voir Gaby taper quelqu'un, mais cette nana a été bien trop loin à son goût. Elle réajuste sa casquette, oui en vrai garçon manqué, elle a mis une casquette ce soir. Elle lui assène un coup de poing au visage, oui Gaby pouvait être comme ça des fois. Bordel, elle vient de se faire mal comme une idiote. Elle ne tapait jamais, elle ne savait pas comment faire. La jeune femme était solide, elle répondait au coup de Gaby. Elle la tape sans gêne à répétition dans le ventre et au visage. Gaby prend peur, elle a le souffle coupé, elle a peur pour ce petit être qui vit en elle. Un dernier coup dans le visage l'assomme, un filet de sang coulant, elle sent la sensation chaude sur son visage. Elle souffre, elle se retrouve accroupi au sol, les mains sur son ventre. Un homme arrive à sa hauteur, elle le connaît, il s'accroupit. Elle relève le visage légèrement, un visage tiré par la douleur. « Numa ... » Le frère de Mino, le plus gentil de tous, un vrai amour! « Mon enfant! » Elle se tient le ventre d'une main et l'autre au sol, elle a mal, elle commence à pleurer comme une gamine.

une soirée comme une autre, à première vue. t'es avec tes amis, pour ne pas changer, vous êtes tous là, à l'intérieur du bar. les filles sont parties se trémousser sur la poste de danse avec d'autres pendant que toi, tu bois ta bière, tranquillement. ça te fait un bien fou, de sortir, de prendre l'air, de penser à autre chose qu'à ta putain de jambe. penser à autre chose que cette opération qui te guette, qui va venir t'anéantir. penser à autre chose que lia .. lia qui a une fois de plus pris la fuite, qui t'as brisé une fois de plus. tu veux juste oublier, enfin, ne pas y penser pour le moment. sauf que forcément, au bout d'un moment, t'as besoin d'air, t'as besoin de sortir d'ici, et vite. alors tu files vers l'extérieur quand tu vois cette blonde, tomber au sol et l'autre, part en courant dans la direction opposée du bar. tu pourrais la reconnaître entre mille, la blonde au sol. c'est Gabriela, enfin, Gaby, la meilleure amie de ton grand frère. sans réfléchir plus longtemps tu accoures et vient t'agenouiller à ses côtés. tu soulèves son menton, pose une main par dessus la sienne. « Numa ... Mon enfant! » son ? quoi ? tu n'étais pas au courant, pour sa grossesse, tu ne cherches pas plus longtemps, non, tu ne cherches pas plus loin. « Je suis là, je vais m'occuper de toi, de vous deux. » que tu lui murmures simplement. tes bras passent sous son corps si frêle et tu viens à la porter dans tes bras. tu la soulèves doucement et la colle contre ton torse. sa tête se perdant dans ton corps, tu al serres, fort, contre toi, pour ne pas la lâcher, pour faire fuir la douleur à ta jambe, pour juste la soutenir parce qu'elle en a besoin, parce qu'elle a besoin de toi. maintenant. « je t'emmène à l'hôpital, ne t'inquiète pas. » tu ne sais pas si appeler les secours sera plus rapide ... sachant que ta voiture est juste là, tu en réfléchis pas plus longtemps, tu déverrouilles, la poste à l'intérieur, tu fais bien attention de l'attacher, et tu cours côté conducteur. tu n'as jamais roulé aussi vite dans Biarritz. En moins de temps qu'il n'en faut, tu dérapes devant les urgences sous les cries des infirmières qui t'insultent déjà de ne pas être à la bonne place. tu sais pourtant très bien, que le parking patient n'est pas là. Tu sors en trombes et tu secoues les bras en te dirigeant vers Gaby. « Aidez-là putain, écoutez moi, elle a été agressée, et elle est enceinte bordel ! » tu t'énerves, ce n'est pas dans tes habitudes pourtant, mais c'est plus fort que toi. parfois, tes origines italiennes ressortent rapidement et tu ressembles ainsi à tes frères et soeurs. « ça va aller Gaby. »

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« Ta jambe, fais attention à ta jambe!» Elle était au courant, Mino lui avait tout dit. Elle savait tout de la famille Favre, elle les aimait comme sa propre famille. Elle aime tout de même prendre soin d'eux et elle ne voulait pas qu'il se fasse mal à cause d'elle. Son ventre lui faisait mal, elle tremblait de peur, elle ne voulait pas perdre ce bébé dans ce genre de situation. Elle se retrouve en un rien de temps dans la voiture de Numa, elle est un peu à l'ouest, elle ne sait pas quoi faire pour soulager la douleur. « Je vais la tuer! Je vais tuer ton frangin aussi! » C'était un peu de sa faute si cette situation était arrivée, sa folle lubie d'aller de fille en fille et voilà ce qui arrive quand on ne sait pas se contrôler ou quand on ne choisit pas les meilleures nanas. Il faut toujours se méfier des rencontres dans un bar, il est facile de tomber sur une barge. Elle se retrouve sur un brancard, Numa qui hurle autour d'elle. Elle lui attrape la main en plein vol, elle lui ordonne de rester près d'elle. Elle voulait une présence auprès d'elle. « Votre mari ne peut pas venir avec nous, madame! » Elle se redresse sur le brancard, attrapant l'infirmière par la blouse et lui grogne dessus. « Ce n'est pas mon mari et deuxièmement, il reste avec moi! » Son côté colérique ressort et il ne fallait pas lui chercher la petite bête dans ce genre de moment, elle relâche l'infirmière après la sensation de piqûre sur son bras.« Ne vous inquiétez pas, nous lui avons administré un sédatif pour la calmer. » Elle s'adressait à Numa, il ne fallut pas énormément de temps avant qu'il fasse effet. Elle se sentait toute molle, comme une loque. Sa bouche était engourdie, elle se sentait droguée. Elle tourne la tête vers Numa alors qu'on l'emmène dans une chambre pour l'examiner. Par chance, Numa a pu venir. Un cri strident s'échappe de ses lèvres quand on lui palpe le ventre.« Depuis combien de temps êtes-vous enceinte, Madame ... ? » Elle essaye de se débattre contre cette douleur.« Flores, je suis enceinte depuis presque trois mois. » Répond-t-elle en serrant la mâchoire.« On vous emmène faire l'échographie pour voir si votre bébé n'a rien, ensuite on vous sutura les plaies du visage. En attendant, on estompe le sang. » Elle tourne la tête vers Numa.« Appelles Mino, s'il te plaît... C'est son enfant! » Elle avait besoin de Mino auprès d'elle ou d'entendre sa voix.

le brancard arrive, tu sors Gaby de ta voiture et déjà les infirmières te poussent et te préviennent que tu ne pourras pas venir. « Ce n'est pas mon mari et deuxièmement, il reste avec moi! » qu'elle sort la Gaby en tenant la blouse de l'une d'entre elles. « vous l'avez entendu ? j'bouge pas de là. » tu presses sa main dans la tienne, tu la serres fort, pour qu'elle ne t'échappe pas. tu ne peux pas l'abandonner, tu as l'impression d'être responsable d'elle, tu as besoin de prendre soin d'elle. les infirmières finissent quand même pas lui administrer un sédatif pour la calmer. il vaut mieux, parce que Gaby pourrait très bien être une italienne dans le fond. « Depuis combien de temps êtes-vous enceinte, Madame ... ? » « Flores, je suis enceinte depuis presque trois mois. » trois mois, trois mois et tu n'étais pas au courant ? en même temps, peut-être que ce n'était pas tes affaires, peut-être que Mino ne voulait pas parler de la grossesse de sa meilleure amie. « Appelles Mino, s'il te plaît... C'est son enfant! » tu ouvres la bouche, tu la refermes immédiatement. elle est enceinte de Mino ? Mino va devenir papa ? tu es totalement perdu, tu ne sais absolument pas quoi dire, comment réagir. tu vas devenir tonton, dans ta tête c'est la meilleure nouvelle que tu n'as jamais eu depuis des mois maintenant. « je l'appelle, je l'appelle .... putain, je ... félicitations. » tu caresses doucement son visage d'une main pendant que l'autre compose déjà le numéro de ton frère. une sonnerie. deux sonneries. ça décroche. « Mino ! Débarque à l'hôpital, maintenant. Gaby a été agressée, si tu ne viens pas maintenant, j'te jure que je te botte le cul moi même d'accord ? » il s'empresse, tu l'entends déjà courir dans une direction inconnue. « On en sait rien encore, elle va passer une écho, viens, maintenant. c'est tout, elle a besoin de toi. on s'en branle de ta boxe. » que tu rajoutes simplement, au cas où il commencerait à répondre même si tu sais qu'il ne le fera pas et qu'il va se dépêcher. « Il arrive, il va arriver, je reste là tant qu'il n'est pas là. » que tu rajoutes en voyant déjà l'infirmière venir pour te faire sortir. « occupez-vous d'elle au lieu de me fixer, comment va le bébé ? » que tu t'empresses de demander.

Tu étais dans les locaux de l’association sportive de Biarritz quand tu reçois un appel. Tu avais eu un rendez-vous tardif avec le directeur pour la préparation du match à venir. Tu devais juste signer des papiers et faire une ou deux photos. « Numa qu’est ce qui t’arrives ? » Tu es très surpris de cet appel. Numa n’est pas du tout du genre à t’appeler habituellement. Il te texte pour savoir comment tu vas ou pour te donner rendez-vous, mais vous n’avez pas cette habitude de vous appeler. Enfin, sauf si par texto, il te demande s’il peut t’appeler, pour voir si tu es disponible. Puis surtout qu’on est un jeudi soir et qu’il a surement mieux à faire que d’appeler son vieux frère. Puis là, tu ne comprends plus rien de ce qu’il te dit. « Mino ! Débarque à l'hôpital, maintenant. Gaby a été agressée, si tu ne viens pas maintenant, j'te jure que je te botte le cul moi-même d'accord ? » Gaby ! Hôpital ! Agression ! Tu ne comprends pas directement ce qui se passe. Puis le sang te remonte alors au cerveau. « Quoi qu’est-ce qu’elle a ? Qu’est-ce qui lui ai arrivé ? Le bébé ? Je suis à la boxe, j’arrive. » Tu n’as pas le temps de finir ta phrase que le demi-homme s’excite au bout du fil« On en sait rien encore, elle va passer une écho, viens, maintenant. C’est tout, elle a besoin de toi. On s'en branle de ta boxe. » Tu es paniqué. Tu as peur de les perdre tous les deux. Tu toques à la porte du directeur de l’association et tu passes la tête dans l’encadrement, timidement tu lui dit. « Monsieur, je suis désolé, je ne vais pas pouvoir rester, ma petite-ami s’est faite agressée. Elle est à l’hôpital et elle a peur pour notre bébé » C’est la première fois que tu emploies les thermes ‘petite-amie’ et ‘bébé’ dans la même phrase. Tu es même fière de les utiliser, surtout quand il s’agit de Gaby. Tu regardes l’homme chauve te sourire tendrement « Monsieur Favre, vous pouvez y aller, j’enverrais tout ça à votre entraîneur. Le plus important c’est la santé de votre famille. » Tu te souviens qu’il est père, il t’avait montré fièrement la photo de sa petite fille blonde âgée de cinq ans. Ce mec, sait ce que c’est la famille. Tu pars en quatrième vitesse, tu attrapes le premier taxi quand Gaby t’écrit. Elle te dit qu’elle s’est fait agresser par une de tes ex-conquêtes. Quelques jours plus tôt, Gaby avait eu un avertissement d’une fille que tu avais fréquentée. Elle lui avait dit de faire attention à elle, car un accident était vite arrivé. Tu avais fait des recherches, car son pseudo ne t’était pas totalement inconnu. Un quart d’heure plus tard, tu étais devant cette pétasse. « Tu ne t’approches plus jamais d’elle, sinon je te mettrais dans le même état qu’elle » Tu n’as pas eu grand mal à la retrouver. Cette femme rode autour des bars. Une vraie alcoolique. Cette blonde fade au maquillage provoquant, tu te demandes ce que tu avais pu lui trouver à celle-là. Enfin avec un peu d’alcool dans le sang, les filles sont toujours un peu plus jolies, les défauts sont assez vite masqués par les vapeurs d’alcool. « Mais Mino chérie, c’est pour le bonheur de notre couple que j’ai fait ça » Tu plante alors ton point près du visage de la jeune femme. Elle devient livide. Tu l’as menace une fois de plus. « Putain ferme ta gueule ! Je ne suis pas en couple avec toi. Je me suis vidé les parties rien de plus. Puis ce n’est pas avec une fille qui écarte les cuisses au premier venu que je veux faire ma vie. Cette fille… non cette femme, vaut mieux qu’une gonzesse comme toi. Alors maintenant, tu lui fous la paix. » Puis tu pars quand tu la voit pleurer et dire entre deux sanglots qu’elle ne fera plus jamais ça. Tu ne la crois qu’à moitié, tu vas quand même la surveiller. Tu reprends ta folle course vers l’hôpital. Tu entres par le bâtiment des urgences. Tu vas à la réception pour demander où se trouve ton frère et ta petite amie quand la voix de ton frère se fait entendre. Tu as un léger sourire, enfin il faut sortir l’italien qu’il a en lui. Tu arrives près d’eux. « Gaby, ça va ? Le bébé ?» Puis tu observes ton frère « Merci Numa, merci d’avoir été là pour eux. » C’est la première fois que tu remercies ton frère qui ne doit plus savoir où il est ! Tu captes enfin qu’il sait pour l‘être qui est en Gaby.

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Elle essayait de retarder l'échographie pour que Mino soit présent, c'est pour cela qu'elle parlait avec lui par textos. Elle lui demandait de se dépêcher, elle ne pourrait pas faire patienter autant de temps l'infirmière qui doit l'emmener à l'écho, c'est pourquoi elle a suggéré de se faire rafistoler le visage avant. « Je déteste les aiguilles, je déteste la vue du sang! » L'infirmière sourit. Oui ok , elle est tatouée de la tête au pied et elle a peur de se faire recoudre, mais que voulez-vous... Il y a une différence entre se faire recoudre et tatouer.« Zen, Numa! Ne t'inquiètes pas! » Elle dépose ses mains sur le ventre, caressant timidement la petite forme qu'il commençait à prendre. Elle ne s'y attendait pas, mais elle était, à présent, attachée à ce petit bout qui grandit en elle. « Gaby, ça va ? Le bébé ?» Mino était enfin là, elle allait pouvoir savoir si le bébé allait bien. « Ça va pour le moment, tant qu'elle ne me touche pas avec son aiguille! » Elle montre du doigt la stagiaire, ouais c'était une infirmière en stage qui allait la recoudre.Elle soupire en la voyant mater de la tête aux pieds Mino. Son côté hystérique monte en elle, la petite colérique qu'elle peut devenir revient à la surface malgré le calmant qu'on lui a injecté dans les veines.« Si tu n'arrêtes pas de le mater, c'est toi qui va finir à ma place. OK ?! » L'infirmière redescend enfin sur terre et elle s'excuse en rougissant. L'autre demande à Gaby de se calmer, qu'il n'était pas nécessaire de s'énerver. « Généralement, quand nous recevons des victimes d'agressions... Nous devons appeler la police. Est-ce que vous désirez que je le fasse?» Elle secoue la tête négativement, elle ne veut pas s'embêter avec cela. L'infirmière en chef secoue donc les épaules, c'était son choix après tout. « bon ça va piquer un peu... » Une aiguille se plante dans la plaie qu'elle a au-dessus de l'oeil. Une grimace s'extirpe du visage de Gaby et elle sert un peu plus fort la main de Numa.Elle déteste cela, elle a envie de tout balancer et de crier. « Je vais me la bouffer, cette gonzesse! » Elle lance comme elle peut un regard noir à Mino.

Finalement, Gaby arrive à convaincre les infirmières de s'occuper de son visage avant de s'occuper de son bébé. tu n'es pas réellement d'accord, mais c'est son choix, alors tu le respectes, complètement. En moins de temps qu'il n'en faut, Mino débarque, le coeur battant, la respiration alternée. il a courant le grand frère. tu es rassuré, de le voir là, t'es bien content. « Ça va pour le moment, tant qu'elle ne me touche pas avec son aiguille! Si tu n'arrêtes pas de le mater, c'est toi qui va finir à ma place. OK ?! » tu pouffes de rire, tu ne peux pas t'empêcher sur le coup. De un, parce qu'elle a peur des aiguilles, miss tatouage, et de deux, parce qu'elle gueule sur l'infirmière qui mate ton frère. tu ne peux donc pas t'empêcher de rire, malgré tout. l'aiguille s'approche et la main de Gaby dans la tienne se ressert. tu sens rapidement tes articulations se serrer. elle a mal, et tu un peu son souffre douleur. tu gardes le cap, malgré tout. « Je vais me la bouffer, cette gonzesse! » elle sert encore. « en attendant, c'est ma main que tu bouffes Gaby, détends toi, c'est qu'une aiguille ! » tu te moques d'elle, légèrement, mais tu ressens exactement la même chose, les aiguilles, c'est quelque chose que tu ne peux pas supporter, c'est quelque chose que tu ne peux pas, d'ailleurs ton premier tatouage, tu as mis un an avant de le faire. pour dire. « c'est bon, tout va bien, on va passer à l'échographie maintenant. » tu hoches la tête tu regardes ton frère, tu l'attrapes par le bras et tu le fais venir un peu plus près, tu le mets à ta place et tu mets la main de Gaby dans la sienne. « maintenant que tu es là, je m'éclipse, je vais aller dans la salle d'attente, tenez moi au courant quand vous sortez ok ? » tu te tournes vers Gaby et tu lui offres un magnifique sourire. « ça va aller, j'en suis certain. » tu remets ses cheveux en place, au dessus de son frère. « et j'ai ta casquette dans ma caisse, t'inquiète, j'l'ai pas laissé au bar. »

« Si tu n'arrêtes pas de le mater, c'est toi qui va finir à ma place. OK ?! » Tu te retiens pour ne pas rire. Tu sais que si tu riens, tu en prendras pour ton grade. Alors tu préfères te taire, parce Gabriela est vraiment unique. Même dans un état critique, la blonde tatouée a vraiment un caractère de merde. Cependant, tu observes la jeune infirmière d’un air désolé. La jeune infirmière t’aurait tapé dans l’œil quelques semaines auparavant, tu aurais même essayé de faire sa petite affaire dans l’enceinte de l’hôpital, sauf que maintenant il y a Gaby. Depuis qu’il y a Gaby, tu ne prêtes plus trop attention aux autres. Le plus souvent, tu as vraiment du mal au Caveau, avec toutes ses femmes qui te font un rendre dedans terrible, tu serais tenté, mais tu penses à elle et au bébé. Tu ne veux pas la perdre elle. « Je vais me la bouffer, cette gonzesse! » Elle te regarde mauvais, tu sais que cette pique t’es destiné. Tu sais bien que c’est de ta faute si elle est là aujourd’hui. Tu sais que si tu n’avais pas fait le chien avec toutes ses femmes, elle ne se trouverait pas là. Seulement qu’est-ce que tu en savais toi qu’une folle s’en prendrait à ta copine. Déjà fallait-il savoir qu’un jour, tu allais avoir une copine. « en attendant, c'est ma main que tu bouffes Gaby, détends toi, c'est qu'une aiguille ! » Tu es soulagé de ne pas être à la place de ton frère, tu vois sa main blanchir dans celle de Gaby. Tu es heureux d’être à la bourre, tu sais la force qu’à la jeune femme allongeait sur la civière. Une fois les points poussaient, le demi-homme te fait prendre la main de Gaby pour partir vers l’échographie. «Maintenant que tu es là, je m'éclipse, je vais aller dans la salle d'attente, tenez moi au courant quand vous sortez ok ?» Tu hoches la tête et tu murmures à ton frère « Numa reste dans le parage, je sens que je vais avoir besoin de toi. Ça va être la première fois que tout ça est réel. » Tu regardes ton frère nerveux « S’il te plaît ? » Tu suis Gaby et l’infirmière à la salle où se déroulera l’échographie. Tu n’aimes pas les hôpitaux, mais là, tu fais un énorme effort. Tu rentres dans la pièce, tu es silencieux, livide. L’échographie se passe. Ta main toujours dans celle de Gaby. Tu observes l’écran. Un mini humain apparaît. T’es choqué. Cette échographie te fait revenir à la réalité. Jusqu’à présent pour toi, c’était juste une idée. Là, ça devient réel. Le bout de chaire bouge. Le bout de vous. Votre bébé. Tu restes silencieux, tu observes émerveillé ce qui passe à l’écran. Votre môme. « Si vous le souhaitez nous pouvons vous enregistrez l’échographie » Tu hoches silencieusement la tête « Monsieur, nous allons faire quelques examens approfondis. Je pense que vous souhaitez sortir. » Tu vois très bien de quel genre d’examen, elle parle. Tu as déjà vu des triangles d’amour, mais là, tu ne préfères pas rester. Puis vu la tronche que tire la Gaby, tu préfères te casser vite fait. « Je vais vous laisser. A de suite Gaby » Tu poses rapidement tes lèvres sur celle de Gaby et tu t’enfuis de cette pièce blanche. Je crois que l’une de tes autres de tes peurs est de rester dans un hôpital. Tu détestes ça, tu trouves toujours le moyen de te faire soigner par Matilda ou par son jules. « Bordel Numa, je vais être papa. Tu te rends compte ! Moi, Mino Favre, je vais être père ! » Tu t’installes lourdement près de ton frère. Tu sais qu’il va te poser des dizaines de questions. Ça serait légitime.

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Tout avait l'air bien, le bébé n'avait rien et c'était le principal pour la petite Gaby. Elle s'en foutait si cela n'allait pas pour elle, tant que ce petit être irait bien, elle irait bien. « Tout à l'air d'aller bien, même le bébé» Elle essuie le liquide froid qu'elle a foutu sur le ventre de Gaby, ce qui avait offert une belle grimace à la sensation.« Tout va bien ? » Elle tourne la tête vers l'échographie en regardant le petit être qui se forme. « Oui, très bien! Il se porte comme un charme et dans peu de temps vous pourrez connaître le sexe. » Gaby ne sait pas si elle irait jusqu'à cela, elle n'était pas encore sûre de le voir surtout après cet événement. Elle avait peur pour lui ainsi que pour elle, si elle devait être sans arrêt sur l'alarme, car on risque de l'agresser, car Mino a largué une de ces gonzesses. Elle ne voulait pas offrir cette vie à son enfant ni à elle. Si cela venait à se reproduire, elle serait dans l'obligation de rompre avec Mino. L'examen gynécologique se passe assez bien, malgré qu'elle ne supporte pas cela. Se faire tripoter de l'intérieur par un inconnu n'est pas très agréable,mais elle doit y passer. « Vous n'aurez pas de séquelles, juste de petits bleus et dans quelques jours tout ira mieux. » Elle adresse un sourire à Gaby en enlevant ses gants. Elle indique à Gaby qu'elle peut se rhabiller et rejoindre son mari. Ce qu'elle s'empresse de faire, s'étalant à son tour comme une loutre. Une douleur vive dans la côte lui remonte les tripes. « Tout va bien les gars, j'attends l'ordonnance et on peut y aller. » Une terrible envie de cigarette la prend par les bras, elle a tellement envie. Sauf que depuis qu'elle est enceinte, Mino lui prend toute cigarette qu'elle ose allumer devant lui. Ce qui la fou terriblement en pétard, car cela coûte très cher et elle en est dépendante. « On pourra savoir le sexe du bébé dans quinze à trois semaines, si ça vous intéresse... En attendant, je vais aller fumer! » Elle se lève attendant la réaction de Mino.

« Numa reste dans le parage, je sens que je vais avoir besoin de toi. Ça va être la première fois que tout ça est réel. » Tu regardes ton frère nerveux « S’il te plaît ? » tu hoches la tête pour simple réponse avant de sortir. tu vas t'appuyer contre le mur en face et tu attends sagement. ton frère va devenir père. tu as du mal à t'en rendre compte, vraiment et en même temps tu es heureux. oui, tu es heureux pour lui. Dans toute la famille Favre, ce n'est pas lui que tu aurais vu père en premier vraiment pas. tu aurais plus vu Tilda. c'est fou, tu finis par t'asseoir puisque tu ne peux plus rester debout très longtemps; « Bordel Numa, je vais être papa. Tu te rends compte ! Moi, Mino Favre, je vais être père ! » qu'il te balance en s'asseyant à tes côtés. tu viens poser une main sur son épaule et tu lui balances un beau sourire. « non, j'ai encore du mal à m'en rendre compte c'est ... c'est juste fou, je ne m'y attendais tellement pas. p'tain, j'suis .. limite j'suis trop content pour toi Mino. tu seras un papa parfait, puis si jamais t'assure pas, je serai là pour te botter le cul de toute manière. » et toi, tu vas devenir tonton pour le coup. « Tout va bien les gars, j'attends l'ordonnance et on peut y aller. On pourra savoir le sexe du bébé dans quinze à trois semaines, si ça vous intéresse... En attendant, je vais aller fumer! » elle se lève déjà et tu la rattrapes. « j'veux pas paraître con, mais ... tu m'as demandé de t'aider toute à l'heure, et je ne vais pas arrêter de le faire. donc la clope, t'oublies direct princesse. tu veux pas te retrouver avec un bébé avec 2 têtes et trois jambes, ça suffit de l'oncle futur éclopé quand même. » que tu lui expliques. tu restes pourtant calme, non tu ne lui ordonnes pas, tu lui suggères en quelques sortes, tu ne la laisseras pas fumer. non. « même pour toi, c'est mieux, vas-y, laisse tomber la clope Gaby, pense à ce qu'il vient de passer, tu vas pas perdre le petit à cause de cette merde . » cette fois, tu la murmuré.

« non, j'ai encore du mal à m'en rendre compte c'est ... c'est juste fou, je ne m'y attendais tellement pas. p'tain, j'suis .. limite j'suis trop content pour toi Mino. tu seras un papa parfait, puis si jamais t'assure pas, je serai là pour te botter le cul de toute manière. » tu ris, ton demi-homme te fais doucement rire avec ses menaces. Tu sais qu’il en serait capable. Il doit être suprit de la nouvelle. T’as jamais été en couple, enfin sauf avec Eve, mais il était trop jeune pour s’en souvenir ou tu ne lui avais pas présentée, parce que votre couple à Eve et toi n’était pas très officiel. « mon cul sera déjà botter par Gaby si j’assure pas. » Puis la tornade Gaby arrive quelque instant après. T’informant que vous pourrez partir dès qu’elle aura son ordonnance. « On pourra savoir le sexe du bébé dans quinze à trois semaines, si ça vous intéresse... En attendant, je vais aller fumer! » Dans quinze jours à trois semaines ? Vous n’aurez peut-être pas se plaisir là. Dans moins d’une semaine, elle irait dans ce même hôpital pour un rendez-vous avec un médecin. Elle prendrait peut-être la décision d’avorter ou de garder le bébé. Tu ne pourras pas être près d’elle. Tu seras en train de jouer le combat de boxe, le plus important de ta vie. Putain cette con de clope, elle n’arrêtera jamais. Ce n’est pas bon pour le bébé, ni pour elle. Toi, t’es déjà en train de diminuer, t’es passé à un paquet par jour à un paquet à la semaine. Tu allais pour répondre, mais Numa prend parole. Il affronte pour la première fois. Il la connait lui aussi depuis sept ans et c’est la première fois que tu le vois agir contre Gaby. « j'veux pas paraître con, mais ... tu m'as demandé de t'aider toute à l'heure, et je ne vais pas arrêter de le faire. Donc la clope, t'oublies direct princesse. Tu ne veux pas te retrouver avec un bébé avec 2 têtes et trois jambes, ça suffit de l'oncle futur éclopé quand même. Même pour toi, c'est mieux, vas-y, laisse tomber la clope Gaby, pense à ce qu'il vient de passer, tu ne vas pas perdre le petit à cause de cette merde. » Tu poses un main sur l’épaule de ton frère et tu le suis dans son argumentation. Sauf que tu ne parles pas du bébé, car elle n’a toujours pas prit sa décision « Il a raison Gaby, faut que t’arrête cette merde. Si j’y arrive moi, tu peux toi aussi. Je peux me proposer en punchingball en contrepartie. Enfin le haut de mon corps, hein. »