stop wasting your time (Gabin)

Invité

stop wasting time

Gabin & Rory

Elle marche dans les couloirs, son territoire. Elle s’amusait de la tête des professeurs qui la voyait arriver seule à cette réunion où elle aurait dû être accompagnée de ses parents. Parents inexistants, elle répondait. Elle n’avait pas envie d’entrer dans les détails de sa vie, de s’étaler, faire du foin autour d’elle-même et de ses problèmes. De toute façon personne n’était au courant, ici, de ce qui se passait chez elle. Alors les profs la relâchèrent assez rapidement, la réprimandant, lui demandant davantage d’efforts, de participation, de motivation. C’était pas de sa faute, à Rory, si elle n’arrivait pas à tout gérer dans sa vie : sa réputation au lycée, son apparence, les cours, les parents. Son avenir passait un peu sous la trappe, parce qu’elle avait l’amère impression de ne pas en avoir, de toute façon. Et puis, avant de quitter l’établissement, y’a cet homme qui attira son attention. Plus grand, plus vieux, mais pas aussi vieux que les autres parents, plutôt le nouveau trentenaire, papa jeune et sans doute célibataire. Elle avait le flair, Rory, pour repérer ce genre de père. Ou alors elle laissait simplement son imagination débordante lui jouer des tours. Son petit chemisier blanc à peine transparent, sa petite jupe noire moulante, elle s’était habillée sage pour venir voir ses profs, mais pas trop non plus, histoire d’en amadouer quelques-uns au passage. Lui, seul, attendant sans doute qu’un professeur se libère, elle le regarda quelques secondes, fit les cents pas dans le couloir, faisant claquer ses talons sur le sol et dandinant ses fesses menues, histoire qu’il la remarque – puis elle se dirigea presque aussitôt vers lui, dès qu’elle sentit son regard se poser sur elle. « Si vous attendez la prof de math, elle a toujours deux bonnes heures de retard et croyez-moi, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Et puis .. on peut faire tellement de choses en deux heures, ça serait du gâchis de les perdre ici … » Elle fixe son regard dans le sien, appuyant son corps contre le mur à côté d’elle, un sourire malicieux et séducteur au coin des lèvres. C’était du Rory tout craché, la franchise et le culot à l’état pur. On l’aimait ou on la détestait pour ça mais ce qui était sûr, c’est qu’elle ne laissait personne indifférent …

acidbrain

Invité

Ennui mortel. Voilà ce que ressentait Gabin en cet instant. Une folle envie de tout envoyer en l'air et de se barrer en courant. Il en voulait un peu à tout le monde. A cette prof de maths qui semblait faire traîner les entrevues, à la prof de français qui lui avait clairement fait des avances juste avant, à Louise qui était de garde aujourd'hui et ne pouvait assurer la réunion parents-profs. Surtout, il en voulait à Lena. Affalée sur le canapé avec un paquet de chips devant sa série préférée, elle n'avait pas daigné lever le petit doigt. Gabin avait menacé. Mais sa fille était aussi têtue que lui. Elle n'avait pas cédé. Elle lui avait seulement souhaité bon courage avec un sourire entendu. Tant pis, cette peste n'aura pas le nouveau smartphone dont elle ne cesse de parler. Œil pour œil, dent pour dent. Du coup, voilà Gabin dans les couloirs du lycée qu'il a lui même fréquenté il y a quelques années. Les mêmes couloirs où il avait croisé Louise pour la première fois. Ça lui donnait un sentiment étrange de se retrouver ici. Comme si rien n'avait changé. Comme si le temps n'avait pas filé. Pourtant, tout avait changé dans sa vie et le temps ne s'était pas arrêté. Son regard se posa sur une jeune fille qui passait devant lui. Tenue soit-disant sage, allure provocante. Il espérait que Lena n'agissait pas comme ça dans les couloirs du lycée. Cette idée le terrorisait. Au delà de ça, le spectacle était plutôt joli à admirer. Cette jeune fille avait bon nombre d'atouts, il aurait menti en disant ne pas les avoir remarquer. Elle n'en restait pas moins une lycéenne. Comme si elle avait senti qu'on la détaillait, elle se dirigea vers lui d'une démarche féline, un sourire charmeur aux lèvres. Lena avait peut être bien fait de ne pas venir, finalement. Gabin l'imaginait déjà péter un câble en voyant cette fille faire un numéro de charme à son père. Pendant quelques secondes, Gabin resta silencieux, sans doute un peu étonné par l'aplomb de cette demoiselle. Oh, chérie, n'as-tu pas mieux à faire que de draguer un homme trop âgé pour toi ? Ou bien justement, est-ce cela qui t'attires ? Une sorte de défi sans doute. Un parfum d'adrénaline. Finalement, il se décida à répondre : « Je crois que je vais tenter ma chance et attendre encore un peu. » Un sourire en coin s'installa sur les lèvres de Gabin puis il ajouta : « Et que compte faire une jeune lycéenne comme vous de ces deux heures ? » Intrigué, Gabin attendait de voir jusqu'où était capable d'aller cette demoiselle dans son jeu.

Invité

stop wasting time

Gabin & Rory

Rory la fille facile, on l’appelait au lycée. Rory qu’on pouvait attraper comme on voulait, Rory qui passait son temps à draguer. C’était pas exactement ça. Rory, elle aimait le contact des hommes – même parfois celui des femmes d’ailleurs. Rory, elle aimait se sentir protéger, choyer. Elle aimait surtout se sentir belle, désirable dans les yeux des autres. Les hommes plus âgés, c’était toujours un challenge plus amusant, parce qu’ils avaient de l’expérience, qu’ils avaient déjà eu des tonnes de filles sous le bras et qu’une petite jeunette, ce n’était pas forcément la première chose qu’ils désiraient avoir dans leur lit … Pourtant elle avait déjà tenté, déjà réussi. Les hommes plus âgés lui donnaient cette idée de protection en plus, elle se sentait dans leur bras comme dans un cocon. Elle avait besoin de ça pour rire, sourire, Rory. Personne ne savait ce qu’elle traversait chez elle, personne ne connaissait son père violent. Elle en avait besoin, de tous ses amants, pour se rassurer, se protéger. Pour oublier ce père qui l’a traumatisée. Mais tout ça, jamais elle ne le dirait. Elle préférait qu’on continue de la voir comme la fille facile, tactile. Inaccessible aussi, parfois, quand elle jouait à dire non, qu’elle se faisait désirer. C’était son côté princesse, sa façon de voir si le jeu en valait la chandelle, si la nuit serait assez belle pour elle. « Me dîtes pas que je ne vous plais pas au point de préférer rester ici et attendre une vieille furie qui ne connaitra même pas le nom de votre fille … » Elle se mord les lèvres. C’était presque vrai, ce qu’elle disait, les professeurs parfois ne savaient même pas qui leurs élèves étaient. Si l’enfant de ce jeune papa n’était pas assez brillant, il passerait sans doute dans la catégorie des transparents, de ce qu’on ne connaissait pas, qu’on ne retenait pas. Rory, on retenait son prénom, mais c’était simplement parce qu’elle se faisait toujours remarquer … Souvent en mal, soit dit en passant. « Je dis une fille parce que s’il y avait eu un garçon aussi canon que son père dans ce bahut je l’aurai forcément vu … » Clin d’œil charmeur. Sourire en coin. Elle était convaincue qu’il n’avait pas de fils, à moins qu’il ne lui ressemblait pas du tout. Rory, elle était du genre à connaitre tous les beaux garçons du lycée et n’en aurait pas laissé un comme ça passer. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle couchait avec tous, sinon elle y passerait sa vie … « Je comptais aller tuer le temps chez moi, seule et désespérée … Mais puisqu’on est deux et que vous avez l’air tout aussi seul et désespéré que moi, mes plans pourraient peut-être changer … » Il avait très bien compris, dès la première phrase de Rory mais il voulait sans doute en savoir plus, savoir jusqu’où elle irait. Rory n’était pas du genre à reculer, à avoir peur, fuir et rougir. Elle était plutôt fonceuse, faisait tout sans vraiment réfléchir. Et aujourd’hui justement, elle n’avait rien à faire, rien d’autre que de draguer ce mec bien trop vieux pour elle qui peut être ne voudrait jamais elle. Mais qu’importe, elle aimait le jeu, elle pourrait même bien se contenter d’un café pour ses beaux yeux. Et puis, elle n’abandonnait jamais une partie en cours, il pourrait toujours craquer un jour …

acidbrain

Invité

Tu ne sais pas ce que les femmes te trouvent. Du moins, tu ne sais plus. Il y a quelques années, tu étais sans doute encore consommable. Aujourd'hui, tu n'arrives plus à te regarder dans le miroir sans voir le moindre de tes défauts. La naissance de rides au coin de tes yeux est ton obsession. Tu sais que c'est ridicule. Tu sais que tu en fais trop. Que ton charme ne s'est pas dissipé parce que tu as passé les trente ans. Non, tu n'as pas dépassé la date de péremption, quoi que tu en penses. Tu sais que certaines femmes disent que les hommes sont comme le bon vin. Qu'ils s'améliorent avec l'âge. Toi, tu as plus l'impression d'être un vieux fromage qu'on aurait laissé traîner dans le frigo. Ton célibat récent n'aide pas à améliorer ta vision des choses. Avant, tu avais Louise. Certes, votre relation n'a jamais rien eu de romantique, mais tu sais qu'un jour tu lui as plu. Un jour, tu as été le seul jeune homme qu'elle avait en ligne de mire. Tu sais aussi que si vous êtes restés si longtemps ensemble, c'est parce qu'elle était encore capable de te trouver désirable. Mais aujourd'hui, tes doutes de jeune trentenaire te consument. C'est stupide. Regarde cette fille devant toi, Gabin. Ses lèvres fines ne viennent-elles pas de prononcer quelques mots magiques ? Tu devrais être rassuré. Mais non. D'une façon, tu as perdu tout de ta grandeur. Tu as l'impression de remonter vingt ans en arrière, au début de l'adolescence, quand tu bégayais dès qu'une fille te parlait. Heureusement, tu sais vite mettre tes doutes de côté. Tu es un homme désormais. Plein de failles certes, mais un homme quand même. Et ce n'est certainement pas une adolescente sans doute à peine majeur qui va te faire perdre tes moyens et tes habituelles remarques sarcastiques. « Les vieilles furies, c'est mon style. J'en ai épousé une, d'ailleurs. » Bam. Une petite claque pour ta future ex-femme par la même occasion. Gratuit. Sa deuxième remarque te fait sourire en coin. C'est toujours flatteur. « Ma fille te tuerait sans doute si elle t'entendait parler ainsi à son père. » Sans même t'en rendre compte, tu t'es mis à la tutoyer. Signe que tu t'amuses un peu dans cette situation. Tu as toujours été joueur. Alors oui, tu aimes bien voir cette jeune femme te faire du rentre dedans sans la moindre discrétion. « Et que me proposes-tu, alors ? » demandes-tu, feignant parfaitement l'innocence. Tu sais que tu joues avec le feu et que tu finiras peut-être par te brûler les ailes. Certains parents d'élèves présents dans le couloir commencent à vous regarder d'un drôle d'air. Un pas de plus et tu te fais afficher pédophile. Tu jettes un coup d'oeil discret à ta montre. Cette harpie de prof de maths doit être une sacrée bavarde. T'abandonnes. Tu sais bien que Lena est une quiche de toutes façons. T'as failli te taper la tête contre la table quand elle était convaincu que 4x6 = 32. Donc finalement, tu ferais peut-être mieux de déguerpir. D'ailleurs, c'est ce que tu fais, après un long soupir. Tu commences à avancer dans le couloir. Assez lentement pour que la fille puisse te suivre. T'as quand même envie d'entendre sa réponse à ta question.

Invité

stop wasting time

Gabin & Rory

Qu’est-ce qu’ils lui trouvent, à Rory, les mecs ? Elle en a conscience, elle n’a pas le corps dont la plupart rêve. Mince, peut-être trop, peu de formes même si elle aime les mettre en valeur – trop. Elle n’a pas de problème avec son corps, se trouve plutôt jolie mais elle sait bien, Rory, qu’ils y en a des tonnes des plus canons. Un beau regard, des traits fins, un corps de mannequin, mais pas celui qui fait rêver, baver. Mais elle s’en fiche, au fond, Rory. Elle a jamais eu de problèmes pour draguer, réussir à avoir les mecs qu’elle voulait. A croire que c’était presque trop facile de les faire craquer. A croire qu’ils étaient tous les mêmes, tous des obsédés, comme certaines filles diraient. Elle pense pas ça d’eux Rory. Au-delà des apparences, elle n’aime pas vraiment les connards, ceux qui s’amusent des femmes puis les jettent, se foutent d’elle. Elle, elle s’en fiche, elle ne s’attache pas, reste loin de tout ça. Mais toutes ces filles qui croient au prince charmant, toutes celles qui pensent faire l’amour en aimant en même temps … Elles ont le droit d’être heureuse, pas d’enchainer les histoires douloureuses. Rory elle a vu sa mère souffrir tellement de fois –mentalement, physiquement- qu’elle avait décidé de ne jamais se laisser faire, de ne jamais accepter qu’un homme la traite comme une moins que rien et au mieux la bonne à tout faire. « Marié, j’aurais dû m’en douter. Elle le sait la chance qu’elle a votre furie au moins ? » Elle le regarde de haut en bas, sourire en coin. Évidemment qu’il était marié, évidemment qu’elle était pas la première fille à le trouver sexy et craquer. C’était le genre d’ homme presque inaccessible, en apparence en tout cas et trop souvent trop sage pour tromper leur femme. Les hommes parfaits, de ceux que Rory n’aura jamais. Mais lui, la trentaine à peine passé, la barbe de trois jours bien née, il avait pas l’air si parfait. Presque bad boy, avec un sourire en coin trop malicieux pour être honnête, avec des regards trop appuyés pour être juste innocents. « Et toi, tu trouves pas ça flatteur qu’une fille de mon âge parle de toi comme ça ? Tu serais bien le premier à trouver ça déplaisant .. » Nouveau sourire en coin. Ca ne voulait pas dire qu’elle en draguait des dizaines, des gars de trente ans, c’était même plutôt rare, parce qu’elle en croisait rarement. Souvent, c’était des jeunes de son âge, des mecs avec pas grand-chose dans le cerveau. Mais elle aimait bien s’amuser, Rory, c’était pas ça qui allait l’arrêter. Puis elle le voit avancer et ralentir, comme pour l’inciter à le suivre. « Attends … Qui t’as dit que j’allais te suivre ? » Elle rit, court presque jusque lui, ses talons qui claquent sur le sol, sa jupe droite qui l’empêche d’avancer aussi vite qu’elle le voudrait. Elle rit, inconscience de la jeunesse, folie de l’envie. « Ok t’as gagné, fuis moi je te suis, suis moi je te fuis … Si tu veux tu peux me fuir jusque chez toi, histoire que j’te suive jusque-là bas. » Elle passe une main dans ses cheveux, lui lance un sourire malicieux, tendancieux. Peut-être trop direct, peut-être trop facile. Mais elle pouvait toujours tester, s’amuser, rien ne lui disait qu’il allait accepter mais rien non plus ne semblait dire qu’il allait refuser …

acidbrain

Invité

Ses réflexions t'interrogent, ses compliments te frôlent la peau comme des caresses. Tu es sans doute un peu troublé. Elle est assez intelligente pour le savoir. Assez maligne pour sav oir que si tu ne l'as pas encore rembarrée sèchement c'est qu'elle a peut-être un soupçon de chance d'accomplir la mission qu'elle s'est fixée. En réalité, tu sais que c'est peine perdue. Du moins, tu essayes de t'en convaincre. Tu aimerais être certain de ne pas être capable de céder à ses papillonnements de cils et ses charmes visibles en un seul coup d’œil expert. Lorsqu'elle évoque ta femme, tu jubiles. Si seulement elle savait qu'à part Louise, tu n'as pas connu d'autre amante. Que pendant toutes ces années tu as été fidèle à une femme que tu n'aimais même pas. Pour la simple bonheur de ta fille, la douce et délicate Lena. Mettre ta vie entre parenthèse, tu en étais parfaitement capable. Et tu l'avais prouvé année après année. Alors oui, tu n'étais plus certain d'être capable de ne plus céder aux sirènes. En parlant de sirène, tu en avais un beau spécimen devant les yeux. Tu écoutes ce qu'elle te dit. Dévore chacun de ses mots. Puis tu t'en vas, lui laissant le loisir de te suivre. Ce qu'elle fait bien sûr. Elle rigole. Tu souris. T'es en train de jouer au con, Gabin. Tu joues avec le feu. Tu vas finir par te brûler les ailes et ce sera bien fait. « On va divorcer. » lances-tu simplement, sans trop savoir pourquoi. Sûrement parce qu'elle t'avait demandé si Louise était consciente de la chance qu'elle avait d'être ton épouse. Tu n'étais pas certain que ça intéresse la belle qui suivait tes pas. Elle devait même s'en foutre royalement. Mais ses paroles audacieuses sonnent délicatement à tes oreilles. Un instant, tu te dis que tu aimerais simplement revenir dix-huit ans en arrière. Redevenir l'ado un peu maigrichon et insouciant que tu étais à l'époque. « Tu peux me suivre jusqu'au bar au coin de la rue, si tu veux. Je te paierai un diabolo menthe et on essayera de te trouver un mec de ton âge. » Tu t'arrêtes un instant et la toise du regard tandis que vous arrivez déjà à la porte de sortie du lycée.

Invité

stop wasting time

Gabin & Rory

S’il l’avait repoussée directement, elle n’aurait sans doute pas essayé d’aller plus loin parce qu’elle n’était pas idiote Rory, elle ne s’entêtait pas bêtement. Elle était plutôt du genre à tâter le terrain, voir s’il pouvait y avoir moyen, moyen de gagner à son petit jeu, moyen de s’amuser un peu. Elle aimait pas perdre, Rory, elle n’aimait pas qu’on lui résiste sauf quand c’était un jeu bien engagé des deux côtés. Mais elle savait bien qu’elle ne pouvait pas plaire à tout le monde, elle savait bien que, de toute façon, tout cela n’avait pas vraiment d’importance. Tous ces hommes ne comptaient pas, tous ces hommes n’étaient que des mirages, pas des vrais amours qui pourraient la rendre heureuse, lui faire tourner la douloureuse page que lui avait laissé son père. Si elle faisait tout ça, Rory, c’était à cause de lui. Violent, il lui avait fait du mal et elle, elle n’avait trouvé que les bras des autres hommes comme protection, comme pour combler son besoin d’amour et d’affection. Et Gabin, elle voyait bien dans son regard qu’elle ne le laisser pas indifférent même s’il pouvait bien faire semblant de l’être, même s’il pouvait mentir un certain temps. Elle voyait bien que ses yeux s’étaient déjà posés sur ses formes menues, sur ses atouts et tout le reste. Et elle ne pouvait pas cacher que ses regards lui plaisaient, qu’il était sans doute plus sexy que la plupart des mecs de ce lycée, bien que plus vieux et sans doute moins de son âge. Mais l’attirance, l’amour ça n’avait pas d’âge, n’est-ce pas ? « Divorcé … Ça rime avec seul et désespéré ? J’voudrais pas me réjouir du malheur des autres mais ça serait presque un bon point pour moi tout ça… » Elle lui sourit, un air innocent sur le visage quand elle se mord la lèvre, des yeux presque trop sages qui le regardent en coin. C’est pas que ça l’intéressait vraiment qu’il divorce mais ça voulait simplement dire qu’il était libre et peut être même en manque, mais tout ça n’était que des suppositions, elle avait du mal à croire qu’un homme comme lui puisse attendre une femme, assez craquant pour en trouver une à tous les coins de rues. « Y’a qu’un truc qui me plait dans tout ça : te suivre. » Volage, elle rit légèrement, laisse claquer la porte du lycée derrière eux en avançant vers le bar en question. Elle le connaissait, celui du coin de la rue, c’était souvent un des bars où elle et ses potes se rejoignaient le soir, après les cours, parce qu’il était le plus près du lycée. « Sans rire un diabolo menthe … C’est les filles de quoi, 11 ans qui boivent ça ? » Elle rit légèrement en continuant de marcher et remettant ses cheveux en place, qui volaient au vent. Il est vrai qu’elle avait plutôt l’habitude de boisson un peu plus … alcoolisée. « Mais t’sais quoi t’as raison, il est dix heure du matin , j’vais pas commencer à boire maintenant et puis comme ça .. Je garderai pleine possession de mes moyens pour toi. » Clin d’œil, talons qui continuent de claquer sur le sol, manteau qui s’ouvre et laisse apparaitre son chemisier blanc transparent à cause du vent. « Et l’âge c’est que dans la tête, dis-moi que t’as 18 ans et je ferai semblant de te croire. Quoi que si t’avais cet âge-là et que t’étais encore au lycée j’pense qu’on se serait déjà croisé … et pas que. » Mais y’avait pas de mec assez intéressant, au lycée. Ou ceux qui l’étaient ne la touchaient pas, comme Clément. Clément, comme son frère. Les autres, juste des gamins immatures, incapable de rester fidèle à une femme … Mais comment pouvait-elle les juger, elle qui les enchaînait ?

acidbrain

intervention d'aléas de la vie

je contrôle tout

mais qui est en train de passer ? un professeur évidemment, un professeur de rory et qui entend une partie de la conversation du moins. il passe et foudroie du regard l'homme qui devrait se montrer beaucoup plus responsable que ça. il hausse les épaules et s'échappe ensuite. grillé.