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 (Maona) Une impression de déjà-vu

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(Maona) Une impression de déjà-vu _
MessageSujet: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyJeu 26 Mai - 22:28

Un mois. C’est le temps qu’il s’est déroulé depuis le départ de Maona, depuis leur séparation officialisée à travers de la paperasse et Eneko peine toujours à se dire qu’il doit avancer, ne pas regarder derrière lui. Et la seule chose qu’il ait trouvé pour relever la tête, pour ne plus penser à sa vie personnelle, c’est son travail. Se remettre dedans, toujours plus, se déplacer aussi souvent que les clients le veulent. C’est simple, il passe ses journées devant des maquettes, des croquis, de six heures du matin, à vingt-deux heures le soir. C’est un rythme éreintant, mais il s’y est fait. Et ça lui fait du bien, finalement, de se retrouver à ce niveau, lui qui avait l’impression de ne pas être à la hauteur ces derniers mois tant il y avait des choses qui le tracassaient, mais ce n’est pas un plaisir pour tout le monde. Le voir dans les locaux est une crainte pour certains qu’ils croisent dans les couloirs, qui se contentent de lui dire bonjour et partir aussitôt. C’est une appréhension pour ceux qui le voient plus régulièrement que ces dernières semaines en réunion. Le fait est que Gaël l’a beaucoup remplacé le mois dernier et que c’était sans doute un rythme plus reposant. Lui est plus exigeant. Il ne laisse rien passer. Et cette maquette, qu’il regarde sous toutes les coutures ne lui plait pas. Il y a quelque chose qui cloche. « Dites. » commence-t-il, en posant son index sous son menton, comme s’il réfléchissait. Comment tourner ça sans l’humilier ? La jeune femme jette un œil à son collègue, en déglutissant, puis repose son attention sur Eneko qui plante ses yeux dans les siens. « Vous savez pourquoi on nous a engagé ? Ou bien ça vous a échappé ? » Elle entrouvre la bouche, la referme, puis bégaye : « Eh bien… Pour… Pour la construction d’une maison. » « Hm hm. » Gaël baisse les yeux sur la maquette, se mord la lèvre inférieure. Il sait ce qui ne va pas, lui aussi, mais il aurait pris des gants pour le faire savoir. Eneko est devenu encore plus sec qu’autrefois, cassant. « Savez-vous que le temps c’est de l’argent et ce que vous nous avez fait est à refaire, dans sa totalité ? Aucune pièce n’est accessible pour les personnes à mobilité réduite. Sa femme est en fauteuil roulant. Si on lui présente ça, il va nous l’envoyer à travers la figure ! » Il désigne les escaliers à l’entrée, sans aucune rampe, les pièces bien trop étroites. « Vous étiez aux réunions, je ne comprends pas comment cet élément qui est le plus important, qui a été répété maintes fois a pu vous échapper. Corrigez-moi ça. » dit-il, en lâchant un soupir. Elle acquiesce, les yeux humides, s’empresse de rejoindre son bureau tandis qu’Eneko récupère ses dossiers et sort de la pièce, suivi de près de Gaël. « Tu y as été un peu fort. » Un peu beaucoup. Eneko hausse les épaules. « Je sais remercier ceux qui travaillent bien, je sais les encourager, mais cette fille me tape sur le système. Ca fait trois fois, bordel, trois fois sur trois projets à suivre que je suis obligé de la reprendre sur des choses qui devraient lui avoir sauté aux yeux. » Les détails, quand il faut en changer, ça ne lui fait rien. Il est là pour superviser, pour leur faire part de revoir certains points, ou pour les féliciter lorsqu’il trouve que le travail est parfaitement réalisé. « Elle est là depuis quelques mois Eneko, laisse-lui le temps. » « Non. Pas quand elle travaille des semaines sur une maquette pour m’en présenter une hors sujet. » Il va finir par lui coller quelqu’un de plus compétent pour la suivre, peut-être bien lui, il y pense, pour l’accompagner un peu, plutôt que de la licencier à la fin de son essai, mais il est déçu, c’est certain. Elle qui semblait avoir un bon bagage sur son CV, qui avait de très bonnes références… « Au fait. Tu as lu mon mail d’hier ? » Eneko a les yeux rivés sur son dossier, alors qu’ils se sont engagés dans un long couloir. La veille, il n’était pas à l’entreprise et il n’a pas vérifié ses mails en rentrant, ni-même ce matin. Il aurait dû ? « Non, pas encore, de quoi s’agissait-il ? » demande-t-il, doucement. « Eh bien… De… Eneko, Maona est là. » D’un coup, il relève son regard sur Gaël, puis pose son attention sur le couloir où il aperçoit une petite blonde. La sienne. Son cœur rate un battement, avant de repartir rapidement. Ca fait un mois… Et il n’a toujours pas oublié son regard, sa silhouette, sa façon de sourire, leur séparation, ce qu’ils se sont dit. C’est douloureux. « J’ai essayé de t’en parler hier, mais tu manquais de disponibilité et… Enfin, elle a eu un sacré choc. Je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne l’ai pas interrogée, mais elle s’est pointée au bureau hier, comme si rien ne s’était passé, comme si elle n’avait plus aucune notion du temps, comme si elle n’avait jamais fait un stage chez nous, comme si… » Ils s’arrêtent, se font face. Gaël parle vite, parce qu’il voit bien que le couloir n’est finalement pas si long que ça, que la blondinette se rapproche. « J’en sais rien. C’est tellement étrange, son comportement et je n’ai pas su quoi lui dire quand elle s’est retrouvée face à moi, hier, pour commencer sa période de stage. Tu rentrais aujourd’hui, je me suis dit que tu étais le mieux placé pour gérer ça. » Il se gratte la nuque, alors qu’Eneko ne sait pas comment réagir, quoi dire. Il a les sourcils froncés, ne comprend pas très bien. « Visiblement, elle a oublié certaines choses. Elle ne savait même plus qui j’étais vraiment… » C’est un choc. Eneko ne réalise pas vraiment. « Essaie de… ne pas la brusquer. Tu sais, je ne suis même pas sûr qu’elle sache qui tu es. » Et c’est d’autant plus douloureux. Il entrouvre la bouche, accuse le coup. Non, impossible qu’elle l’ait oublié, lui. « C’est une blague, Gaël ? » Il secoue la tête, reprend à marcher, incitant Eneko à le suivre et tout sourire, Gaël intercepte Maona. « Bonjour Maona. » Il tourne la tête vers Eneko, les présente, ne sachant pas sur quel pied danser. « C’est Maona Chatelain, notre nouvelle stagiaire. Elle est arrivée hier. » Le cœur battant, Eneko plante ses yeux dans les siens, avec ce regard intense. « Maona. » Où en est-elle vraiment ? « Est-ce que tu peux demander à Rakel de reporter mon rendez-vous qui suit s’il te plaît ? » Gaël acquiesce d’un signe de tête, salue Maona et poursuit son chemin, non sans un dernier regard vers Eneko. Eneko qui pose sa main sur le bras de Mao. « Comment tu… Comment allez-vous ? » Il ne sait pas comment lui parler, ce qu’il doit dire, ce qu’il ne doit pas dire. « Je vous offre un café. » Alors il essaie d’agir au mieux. Et il a comme une impression de déjà-vu, lorsqu’il lui propose de lui offrir ce café. Il fait glisser sa main dans le bas de son dos, puis l’attire dans le couloir, pour se rendre dans cette salle de détente.
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(Maona) Une impression de déjà-vu _
MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyJeu 26 Mai - 22:58

Il est étrange cet homme. Gaël. hier, il t'a regardé si ... bizarrement, comme si tu avais quelque chose d'étrange sur le visage, pire, comme s'il avait vu un fantôme. pourtant, tu ne connais pas cet homme, il ne te dit rien puis comme tu n'es pas du genre à sortir tous les soirs ... non, tu le connaissais pas alors que lui semblait te connaître parfaitement. déjà le tutoiement était étrange mais il a su se reprendre assez rapidement. c'était un homme étrange, mais il t'a demandé de revenir aujourd'hui, il a accepté que tu aies ce stage et tu ne peux que l'en remercier. tu espères simplement que ce sont pour les bonnes raisons. tu as besoin d'argent, tu as besoin de travailler pour te payer ce nouvel appartement .. tu n'as aucune idée de ce qu'il est devenu l'ancien, tu ne comprends pas, tu sais .. que tu as oublié des choses, c'est ce que le médecin t'a dit, alors tu avances. tu nages, dans cette eau trouble, tu essaies de sortir la tête de l'eau avant de te noyer. ce n'est pas si grave, tu te sens bien, tu n'as pas pu oublier des choses très importantes n'est-ce pas ? apparemment, tu as un trou de mémoire de plus de 4 mois, quelque chose comme ça. 4 mois de ta vie qui sont partis en fumée. évaporée comme la fumée d'une cigarette éteinte. tu marches alors dans les couloirs de cette entreprise que tu ne connais pas; c'est grand, c'est imposant, c'est difficile, de t'y repérer mais tu essaies. tu ne peux décemment pas demander ton chemin, il faut que tu te débrouilles. « Bonjour Maona. » que tu entends finalement. tu relèves la tête, tu vois cet homme d'hier Gaël et tu vois le second homme. ton coeur s'arrête, ta respiration cesse, tu as même la tête qui tourne. c'est lui; c'est lui, cet homme qui occupe chacune de tes pensées, c'est lui, l'homme qui t'habite depuis ce cinéma. c'est lui, ton obsession. tu n'as aucun mot, tu n'as rien, tu ne sais pas quoi dire. tu restes sans voix, là, à la regarder. il est si .. beau. « C’est Maona Chatelain, notre nouvelle stagiaire. Elle est arrivée hier. » qu'il parle, tu n'y fais pas attention, tu n'oses même pas lâcher un petit bonjour, non, tu ne peux pas, tu es rivée dans ses yeux, dans son regard. tu es happée par toute cette intensité qu'il dégage. c'est fort, c'est intense. c'est ça, la passion ? es-tu en train de rêver ? « Maona. » qu'il prononce, tu entre-ouvres tes lèvres. aucun son.  qui est-il ? qu'est-ce qu'il fait ici ? qu'est-ce que tu fais ici maintenant ? « Est-ce que tu peux demander à Rakel de reporter mon rendez-vous qui suit s’il te plaît ? » qu'il demande finalement. il donne les ordres, bon sang, il donne les ordres. serait-ce le patron ? où viens-tu de mettre les pieds. il va penser que tu es ici exprès, pour le revoir alors que lui .. lui est parti au petit matin sans te dire la moindre chose, sans même laisser un petit mot. tu es ridicule. « Comment tu… Comment allez-vous ? » tu l'observes, tu baisses doucement les yeux. vous. le vouvoiement, c'est signe de distance, de respect, d'autorité, de quelque chose d'autre. il n'y a plus de tutoiement entre vous, il n'y a peut-être même plus de vous d'ailleurs, il t'aurait rappelé dans le cas contraire. tu trembles lorsqu'il pose cette main dans ton dos. « Je vous offre un café. » tu le suis sagement toujours sans un mot, toujours sans un son, jusqu'à ce que vous arriviez dans une salle de détente remplie de machine à cafés. tu t'arrêtes et tu observes la pièce. il n'y a personne. pas u chat. « je ... bon sang ... je suis désolée, pardonnez-moi Eneko .. je ne savais pas, que vous travailliez ici.  » que tu souffles finalement. « je .. j'aurai du me renseigner avant de foncer comme ça, je suis navrée. je peux partir, je comprendrai, que vous vouliez que je parte. » tu ne peux pas t'imposer, tu ne peux pas le brusquer, tu ne peux pas faire ça. tu passes pour qui maintenant ? « je .. je ne veux pas vous mettre mal à l'aise. » ni lui, ni toi, ni personne. tu es une idiote. tu n'as pas su te renseigner avant de venir. tu es idiote. vraiment. tu oses finalement lever ton regard vers lui, et tu te perds dans ses deux iris qui t'attrapent immédiatement. il est impressionnant, il t'intimide. de trop. tu es immédiatement tétanisée.
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(Maona) Une impression de déjà-vu _
MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyJeu 26 Mai - 23:48

Maona prononce son prénom. Elle se souvient de lui. Elle ne se rappelle cependant pas de l’après. Elle s’est seulement arrêtée à leur toute première rencontre, à ce qui s’est passé dans cette salle de cinéma, la soirée qui a suivi, la nuit qu’ils ont passé ensemble. Il ne s’est pas envolé de sa mémoire… Pourtant, ça le déroute tout ça. Il ne s’attendait pas à la revoir, pas comme ça, pas dans de telles circonstances. Il s’approche vers la machine à café, met de la monnaie dans la machine, un peu nerveux intérieurement, mais il ne laisse rien paraître extérieurement. Il entend encore Gaël lui dire de ne pas la brusquer… Mais là… Là, il ne peut pas faire autrement. Il ne supporte pas l’idée qu’elle ait oublié les choses fortes qu’ils ont vécu ensemble. Lyon. Ce week-end qui a été important. Et puis, il n’aime pas l’idée qu’elle ne se souvienne pas qu’il l’aime à n’en plus finir. Depuis leur séparation, il ne passe pas à autre chose, ne souhaite pas s’attarder sur une autre femme. Il ne les désire pas. Il la désire, elle… C’est tellement difficile d’être à ses côtés, de ne plus pouvoir la toucher, parce qu’ils ne sont plus ensemble. D’un point de vue officiel, mais dans la tête de Maona, il semble en être autrement. Il récupère le café, s’approche de Maona qui s’est engagée dans un monologue et lui tend le gobelet chaud. Elle ne le met pas mal à l’aise, mais la situation entière oui. C’est tellement complexe. « Non, vous pouvez rester. » Et elle le doit. Il peut avoir l’œil sur elle, comme ça, peut gérer la situation… Il pense en être capable. Il pense être bien placé pour ça, peut-être même qu’il est la personne de la situation. C’est juste difficile de passer sur toutes ces choses qu’ils se sont dites pour faire comme si rien ne s’était passé, afin de ne pas la brusquer, de ne pas lui en mettre plein la tête. Les souvenirs peuvent revenir d’eux-mêmes. Et en même temps, est-ce qu’il en a vraiment envie ? Ces derniers mois ont été difficile. Son addiction pour l’alcool leur a pourri la vie. Aujourd’hui, a-t-elle encore ce manque ? Il ne sait pas du tout. Peut-être devrait-il se renseigner auprès de Solange, elle a sûrement des réponses à lui donner. En attendant… Il est bloqué, figé face à ce visage qui lui manque, face à ce corps qui appelle le sien, qui ne lui demande que de le toucher, d’en prendre soin. Dans un élan incontrôlé, il récupère le gobelet, le pose sur le mange-debout et pose ses mains sur la taille de Maona, la pousse contre le mur. Il faut qu’elle se rappelle de comment c’était fort entre eux, de ce qu’elle ressentait lorsqu’il était là, si près d’elle. Il ne faut pas qu’elle oublie cette sensation, alors il entrelace ses doigts avec les siens, relève ses bras au-dessus de sa tête, presse son corps contre le sien, capture ses lèvres avec cette passion qu’il n’avait pas goûté depuis longtemps. Est-ce qu’elle se souvient à quel point il avait envie de l’embrasser, à chaque fois qu’elle était dans la même pièce que lui ? Qu’il la dévisageait, qu’il imaginait des choses qui dépassaient la raison. « Etudiante en architecture ? » Il le sait, il a déjà la réponse, mais elle, elle ignore qu'il la connait déjà sur le bout des doigts, alors il essaie de se prêter au jeu, de ne pas faire de gaffes. « Vous y pensez, à ce cinéma ? » Lui, il y pense tout le temps. C’était une rencontre atypique et il a commencé à tomber sous son charme là-bas, alors qu’il n’était pas encore divorcé, alors qu’il pensait ne pas se remettre de son divorce. Et puis elle est arrivée, comme une fleur, sans qu’il ne soit préparé, avec son petit air innocent. Eneko ne devrait pas, mais il voit en cette opportunité une occasion d’en profiter, de la retrouver, de replonger tête baissée dans une histoire qui l’a bouleversé. C’est une occasion de la retrouver, elle. Maona lui manque, tout le temps. Il l’a dans la peau et ce n’est pas seulement une expression. Ce tatouage, cette lune qu’il a à l’intérieur du poignet le prouve.
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(Maona) Une impression de déjà-vu _
MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyVen 27 Mai - 0:12

« Non, vous pouvez rester. » t'as ton coeur qui bat, qui revient à lui, t'as ton coeur qui augmente le rythme de ses battements sans même te prévenir. tu ne sais pas ce que tu dois répondre, tu ne sais pas ce que tu peux dire alors qu'il t'indique que tu peux rester. ça ne va pas le gêner ? ça ne va pas le déranger ? t'en sais trop rien, est-ce qu'il t'aurait pas dit oui parce qu'il se sent mal de ne pas t'avoir rappeler ? t'en sais rien, rien du tout, tu es là, perdue, paumée devant cet homme qui te passionne, qui t'inspire. alors tu es là, avec ton gobelet entre les mains. tu ne le portes pas à tes lèvres, non, tu le gardes dans tes mains, qui se resserrent doucement autour de ce dernier. il permet de t'occuper les mains pour t'éviter de te laisser aller à tes soudaines pulsions qui t'accaparent littéralement. il faut pourtant que tu cesses de penser à lui de cette manière, ce n'est pas quelque chose qui se fait, définitivement pas; il est ton patron, ton supérieur mais il est aussi cet homme qui s'est perdu dans tes draps, cet homme qui t'a pris dans ses bras et t'as fait te sentir unique le temps d'une nuit. si courte mais si intense. en moins de temps qu'il n'en faut, il récupère ton gobelet. qu'as-tu fais ? qu'est-ce qui ne va pas. sauf que déjà, ses mains se plaquent sur tes hanches et tu ne peux déjà plus bouger, tu es tétanisée. poupée de chiffon se laissant faire entre ses mains expertes. tu le veux, tu en veux, tu veux qu'il continue. absolument. ton dos se bloque contre le mur alors que ton regard ne peut dévier du sien. tu ne t'entends plus penser, tu n'entends plus rien mise à part ton coeur qui bat la chamade, qui rate quelques battements dans cette course effrénée. ses doigts s'entrelacent aux tiens et tu ne te sens déjà plus, tu es partie, dans un autre monde, son corps contre le tien te fait oublier où tu es, ce que tu devrais faire, comment tu devrais te comporter. tu te fiches de tout ça, tu veux qu'il continue. c'est tout ce que tu veux. il finit par approcher son visage et tes lèvres touchent les siennes. c'est fort, c'est intense, c'est passionné et tu ne voudrais jamais te décoller de lui. jamais. tu réponds, avec toute l'intensité que tu possèdes en sa présence. le baiser finit par se terminer, et tu ne cesses de le regarder. tu mords doucement ta lèvre inférieur te rappelant du goût de ses lèvres. c'est délicat, et fort en même temps. son odeur t'enivre déjà et tu ne peux plus réfléchir. « Etudiante en architecture ? » qu'il te questionne. tu hoches la tête. « ou..oui. oui. » que tu réponds, le plus simplement possible. il te possède, il possède autant ton corps que ton esprit en cet instant. toutes ces choses que tu ressens, c'est encore plus fort que la première fois, comme si ça ne pouvait jamais s'éteindre. « Vous y pensez, à ce cinéma ? » qu'il murmure. vos souffles se mélangent alors que tu le fixes toujours, ta lèvre inférieure coincée entre tes dents. « chaque heure de chaque jour. » que tu réponds. tu n'as pas honte de ce que tu ressens, tu devrais peut-être te contenir, mais c'est impossible, oui, impossible de lui mentir alors qu'il te regarde de cette manière. tu ne peux rien faire. « et vous ? » que tu oses finalement demander en baissant la tête, comme si tu avais peur de sa réponse, comme si tu avais peur qu'il te repousse maintenant. tu ne le connais pas, tu ne sais pas comment il est ? peut-être que ce soit là, il voulait simplement passer du bon temps, peut-être que dès le lendemain, c'était une autre qui partageait ses draps. tu ne sais pas, tu ne veux pas savoir, non, tu ne veux pas sentir ton coeur se comprimer. « vous.. vous êtes parti » que tu commentes. que tu affirmes, il n'était plus là, le lendemain, il n'était plus là, tu t'es réveillée seule dans ce lit, mais tu ne lui en veux pas, tu ne peux pas lui en vouloir alors qu'il est là, son corps contre le tien. ton corps qui appelle le sien, irrémédiablement.
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(Maona) Une impression de déjà-vu _
MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyVen 27 Mai - 1:13

Ce baiser. Eneko n’est pas sevré. Il n’y pensait pas, mais il le sait, là, lorsque le baiser s’arrête, lorsqu’il la voit se mordre sa lèvre qu’il aimerait capturer de nouveau. Il l’aime, cette femme. Il n’arrive pas à l’oublier, à tourner la page. Même l’histoire avec Nino ne lui suffit pas à tirer définitivement un trait sur eux. D’ailleurs, il n’y pense plus, il est focalisé sur la réponse qu’elle lui apporte, qui ne fait qu’amplifier tout le désir qu’il ressent pour elle. Maona a oublié des choses, mais elle n’a pas oublié l’obsession qu’elle a pour lui, ce sentiment qui est partagé. « Très souvent. » Pour ne pas dire tout le temps. Ca lui a tellement apporté, ce moment… Et il n’a plus rien qui le retient, aujourd’hui. Anna et lui sont divorcés. Il n’a plus à se sentir coupable de ce qu’il pouvait bien faire tant qu’elle n’avait pas signé les papiers du divorce. Les choses sont claires de son côté ; la seule alliance qu’il habille son annulaire est celle de Maona, lorsqu’ils étaient encore liés, bijou qu’il n’a pas réussi à retirer. Il a bien essayé une fois, mais le vide était trop immense pour qu’il le supporte, alors il a oublié l’idée de s’en séparer pour le moment. Si sur le papier, ils ne sont plus mariés, dans sa tête, dans son cœur, c’est tout comme. « Oui. » Il s’en rappelle. A l’époque, il ne pouvait pas rester. Sa situation était bien trop complexe pour qu’il s’engage dans quelque chose qu’il ne comprenait pas. Il n’avait pas connaissance des sentiments qui naissaient dès qu’il posait son regard sur elle. Un coup de cœur, voilà ce que ça a été et il ne s’est toujours pas éteint. « Ca vous a peiné ? » Il ne l’a jamais interrogée à ce sujet. Eneko ignore comment elle a vécu son réveil, mais il se souvient être resté plusieurs minutes à l’observer dormir avant de s’éclipser pour de bon, sans prendre son numéro de téléphone, sans lui laisser quelques mots sur un morceau de papier, mais c’est certainement le départ le moins difficile qu’ils ont dû vivre ensemble. Il s’est perdu en cours de route, n’arrivait plus à s’entendre penser, avait constamment l’impression de mal faire. Eneko ne se reconnaissait plus et était incapable de prendre soin de Maona comme il aurait aimé le faire, mais aujourd’hui, elle n’a aucun souvenir de comment il a sombré, de son changement. Elle se rappelle seulement de l’homme avec qui elle a partagé ses draps et a cette image d’homme imposant et autoritaire qu’il peut montrer là. C’est comme si on lui donnait la chance de réparer certaines choses, de se rattraper, d’oublier. Et il la prend sans aucune hésitation. Il approche son visage du sien et à quelques centimètres de ses lèvres, murmure : « Je vous veux. » Oh ça oui. Bien plus qu’hier, toujours moins que demain. « Je vous veux, rien que pour moi. » Il est possessif. Il ne veut pas la partager, plus jamais. Plus personne entre eux. Et puis les choses peuvent être simplifiées, aussi. Solange peut lui annoncer les choses, avant que Maona ne devine qu’il est de sa même famille, avant de péter un plomb, de se noyer dans l’alcool, d’aller voir un autre. Ils peuvent… recommencer. C’est se mettre des œillères, peut-être bien, mais il en profite un peu. « Vous avez quelqu’un dans votre vie ? » demande-t-il, en tirant sur sa lèvre inférieure avec son pouce. Ca lui fait de l’œil et l’envie est tellement là… Si bien qu’il la coince entre ses dents, la tire doucement vers lui. Il n’arrive définitivement pas à se passer d’elle, de son odeur qui est légèrement différente. Elle n’est pas mélangée à son gel douche. Elle sent Maona, simplement.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyVen 27 Mai - 1:33

« Très souvent. » s'il n'était pas là, contre toi, tu serais tombée, oui tes jambes t'auraient littéralement lâchée. tu n'aurais pas pu tenir sur tes jambes s'il n'avait pas été là, contre toi. il dit exactement ce que tu veux entendre. il prononce ces mots comme si c'était évident, comme s'il n'y avait aucun doute. très souvent. ça revient, ça remonte, ça ne disparaît, ça reste bloqué dans ton esprit. très souvent. tu n'arrives pas à te rendre compte qu'un homme comme lui ait pu penser à toi très souvent. tu ne comprends pas comment c'est possible. tu oses finalement parler de son départ, tu ne sais pas pourquoi tu remets ça sur le tapis. « Oui. Ca vous a peiné ? » qu'il enchaîne finalement. tu remontes ton regard vers le sien, tu le fixes, intensément. oui, énormément. sentir cette place vide, froide, après ce que vous aviez vécu, traversé, ressenti, tu avais été déçu, triste et désemparée. t'étais-tu fais un film ? avais-tu rêvé toute la scène ? tu n'avais pas su remettre tes idées en place, correctement. il t'avait marqué d'une manière indélébile. « je.. je ne comprenais pas .. j'ai été .. désemparée. » simplement, tu es honnête, tu ne peux pas lui cacher, tu ne peux pas alors qu'il te regarde alors tu lui dévoiles ce que tu as ressenti. perdue et désemparée de ne pas le voir au petit matin. peut-être parce que tu avais mal agi, peut-être parce qu'il avait pensé que tu n'étais qu'une femme d'un soir, le genre qui saute sur tout ce qui bouge. ce n'était pourtant pas toi, tu n'étais pas comme ça, jusqu'à ce que l'exception vienne frapper à ta porte, jusqu'à ce qu'elle débarque et te laisse sans moyen de te défendre. tu t'es laissée emportée dans ce tourbillon d'émotions. son visage se rapproche du tien, tu essaies de maintenir son regard. tu le dévores littéralement. il t'impression et te donne envie en même temps. tu es troublée. émue également. ses lèvres à quelques centimètres des tiennes t'empêchent de réfléchir correctement. « Je vous veux. Je vous veux, rien que pour moi. » qu'il t'annonce, comme ça. ton coeur s'arrête, tu sens même une de tes jambes qui flanche alors qu'il t'annonce ça le plus sereinement possible; tu pourrais t'offusquer, lui dire que c'est mal, lui dire qu'il n'avait qu'à rester ce jour là. oui, tu pourrais, mais tu n'en as tellement pas envie. non, tout ce que tu veux c'est te jeter sur lui. lui accorder, lui donner plein pouvoir. tu te fiches des mœurs. « Vous avez quelqu’un dans votre vie ? » qu'il enchaîne avec cette voix qui t'intercepte. tu pourrais te laisser bercer par ses mots. c'est beau. c'est intense. quand il te pose cette question, tu essaies de réfléchir, tu essaies de penser. tu veux être honnête, ne  pas faire de bourde, tu ne veux pas te tromper, mais tu ne t'en souviens plus. « ma tête ... mon coeur me crie que non. » que tu lui réponds finalement. peut-être que ta tête n'est pas opérationnelle, peut-être qu'elle ne peut pas répondre mais ton coeur lui, il sait, il sent que tu n'as personne, alors tu lui confies. il s'empare doucement de ta lèvre inférieure, la libère de ta propre emprise pour finalement tirer dessus. tu laisses un léger gémissement t'échapper sous la surprise. la surprise te fait aussi coller ton corps contre le sien. « personne. » que tu rajoutes finalement, contre ses lèvres. tu en as envie, tu as envie de l'embrasser, une nouvelle fois, goûter ses lèvres, après ce qu'il vient de te dire, tu pourrais presque te laisser tenter. il te veut; toi. cette petite blonde étudiante, il te veut, lui, le charismatique patron, cet homme qui en impose, qui impose le respect. tu ne comprends pas comment il peut s'intéresser à toi. « rien que pour vous .. » que tu murmures alors, tes iris se plantant dans les siennes. rien que pour lui, tu répètes ses mots tout en lui annonçant qu'il t'a quelque part. es-tu prête à te jeter corps et âme là-dedans .. mais dans quoi au juste ? il te happe, t'accapare tellement que tu ne peux pas penser correctement. tout ce que tu entends c'est ton coeur qui s'affole, tes muscles qui se tendent, ton corps qui le réclame. tu ne lui retournes pas la question, tu ne sais pourquoi, peut-être parce que tu es prête à tout accepter à ce stade.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyVen 27 Mai - 13:49

Il ne voulait tellement pas la blesser. Dans tout ce qu’il a fait, tous ses actes, ça n’a jamais été pour lui faire le moindre mal. Il tient bien trop à elle pour que ce soit volontaire, mais il sait qu’il l’a fait souffrir, qu’elle en a bavé avec lui et ce n’est peut-être pas pour rien qu’elle a oublié plusieurs mois de sa vie, tout ce qu’ils ont vécu. C’était fort, intense, mais ils ont vécu des choses qui les ont éloignés, qui les ont poussés à se séparer. Elle n’avait sans doute pas envie de s’en rappeler et quelque part, ça le touche. Elle n’a pas tirer un trait sur lui et il n’arrive pas à tourner la page. Maona a trop d’importance dans sa vie. « C’était fort. » Il s’est passé quelque chose d’exceptionnel ce soir-là. Je n’ai jamais été de ce style, à foncer sur une inconnue, mais je n’ai jamais regretté de l’avoir rencontrée, d’avoir pris l’initiative de lui prendre la main, d’engager un contact qui a mené à leur histoire. « Ca a compté. » Bien plus qu’elle ne l’imagine. Et ça compte toujours. Ca a été l’un des plus beaux souvenirs, avec leur week-end à Lyon. Ils peuvent se vanter d’avoir eu une rencontre atypique et naturelle, loin de tous les réseaux sociaux, les sites de rencontres actuels et qui gâchent tout. Elle n’a personne et ça lui convient parfaitement, alors qu’une petite voix lui souffle qu’elle a peut-être quelqu’un dans le présent, mais ça lui est égal. Eneko n’a pas envie de la partager, de la laisser à un autre homme. Il n’a pas envie qu’elle lui échappe. Pendant un mois, il a essayé de se dire que ça passera, qu’il lui faudra certainement beaucoup de temps, mais son cœur le pousse à nouveau dans ses bras. Son addiction, à lui, ce n’est pas la bière d’un alcoolique, ni la cocaïne d’un drogué. C’est Maona. Il est Maonien, habitant de la planète Maonie. Ce gémissement qu’il entend, son corps qu’elle colle contre le sien… Eneko sent sa tête tourner. Il pose sa main sur le bas de son dos, l’oblige à rester contre lui. De là, il est presque sûr qu’elle peut sentir les battements de son cœur qui se sont accélérés, qui ne se calment pas. Il goûte de nouveau à ses lèvres lorsqu’elle les presse contre les siennes, les dévore, en manque, comme si c’était la dernière fois, comme si demain, elle se rappellerait de tout. « Considérez que vous n’êtes plus disponible. Je suis très possessif, Maona et je ne partage pas. Ne l'oubliez jamais. » Surtout lorsque ça la concerne. Il est jaloux, bien qu’il ne se savait pas autant avant de la connaître. « Les aventures, les hommes, vous pouvez tiré un trait là-dessus. » Il l’emprisonne, comme la première fois. Il ne souhaite pas qu’elle flirte, ou qu’elle prenne de la distance inutile. « Vous m’appartenez. » Comme il lui appartient. C’est mal, ce qu’il fait, mais la tentation est trop forte. Elle est si belle, là… Il agrippe sa cuisse, la soulève, la tient prisonnière entre ses doigts qui remontent doucement. « Que faites-vous ce soir ? » Il ne peut pas la laisser comme ça, la voir partir. Impossible. Eneko a envie de bien faire. Il a envie qu’elle se souvienne de cette fois, qu’elle redevienne dépendante de lui, qu’elle ne puisse plus se passer de lui, comme lui ne peut se passer d’elle.


Dernière édition par Eneko Deribay le Ven 27 Mai - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyVen 27 Mai - 20:48

« C’était fort. Ca a compté. » qu'il t'avoue et tu fonds littéralement, tu fonds sous ses mots, ses révélations. ton coeur s'arrête, repart au plus vite, ne suit plus aucun rythme régulier. tu te perds une nouvelle fois dans ses yeux, son regard de braise qui te transporte. quand il attrape ta lèvre, tu te laisses tomber littéralement sur lui, tu captures même ses lèvres sous l'effet. tu te laisses totalement faire, tu te laisses guider parce qu'il le fait avec perfection. tu es conquises, plus, tu es fascinée, passionnée. il plaque sa main dans ton dos, t'empêchant de reculer. tu ne veux pas reculer, de toute manière, tu veux rester là, contre lui, pour toujours. c'est là que te semble être ta place, finalement, comme ce soir là. ses lèvres sur les tiennes te font totalement oublier où tu te trouves. tu ne te rends pas compte que tu es au travail, tu es là, dans cette salle où n'importe qui peut entrer. tu t'en fiches, tu oublies complètement, tu oublies quand tu te retrouves dans ses bras, contre lui, contre son corps, ses mains sur ton propre corps.  « Considérez que vous n’êtes plus disponible. Je suis très possessif, Maona et je ne partage pas. Ne l'oubliez jamais. » ton coeur chavire. tu ne te sens pas offusquée, ni même prise au piège parce que tu en as envie de ce piège, tu veux t'y jeter, corps et âme. c'est tout ce que tu désires. « Les aventures, les hommes, vous pouvez tirer un trait là-dessus. Vous m’appartenez. »   qu'il termine et tu restes là, sans un mot. tu acceptes tout, sans réfléchir, tu l'acceptes lui et ses mots. tu te fiches bien des autres en ce moment, tu n'y penses absolument pas. puis, il n'y a que lui qui t'habite depuis ce cinéma. enfin, oui .. non .. tu as perdu quatre mois de mémoire, qu'est-ce qu'il c'est passé pendant cette période ? t'en sais rien. tu ne veux pas savoir, non, tu ne veux pas, tu es si bien là. « Que faites-vous ce soir ? » qu'il enchaîne. tu ne réfléchis pas, tu sors la première chose qui te passe par la tête. « ce que vous voulez .. » que tu murmures en laissant une de tes mains se perdre vers son visage, sa joue, que tu frôles du bout des doigts. « je .. je dois me rendre à mon travail .. mon ancien, pour déposer ma lettre de démission comme .. comme j'ai été acceptée et .. il faut que j'aille chez mon médecin mais ensuite je suis entièrement libre. » que tu te reprends finalement. tu es honnête, tu lui dis tout ce que tu as de prévu, sans rien lui cacher. tu ne lui caches pas ton médecin, tu sais qu'il faut que tu lui en parles parce que du coup .. ce doit faire cinq mois ? cinq mois que tu l'as rencontré dans ce cinéma, pourtant, tu as tellement l'impression que c'était hier. « entièrement à vous. » que tu rajoutes, comme pour lui donner envie de plus, comme pour qu'il ne te lâche plus, plus jamais. comme pour l'inciter à te capturer.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptySam 28 Mai - 0:50

Ce qu’il veut ? Cette réponse lui plaît, mais il ne souhaite pas que ses parents s’inquiètent, si jamais elle vit chez eux en ce moment. Il ne sait pas très bien ce qu’elle a fait depuis leur séparation, n’a pas osé la recontacter. Ca a été suffisamment douloureux pour eux deux pour qu’il prenne ses distances. Et là, il est en train de faire tout le contraire de ce qu’il essaie de faire depuis un bon mois. Il l’écoute attentivement, acquiesce d’un signe de tête et tique lorsqu’elle cite son médecin. Evidemment qu’il est curieux, qu’il se demande ce qu’elle va bien pouvoir faire là-bas. C’est certainement dû à son état, mais qu’est-ce qu’il compte lui dire ? Exercer sa mémoire ? Lui rappeler certaines choses, petit à petit ? « Votre médecin ? Tout va bien ? » Non, tout ne va pas bien. Elle est dans une situation délicate, lui le sait très bien et il s’inquiète pour elle, pour son état de santé. Eneko caresse sa joue avec tendresse. Il n’aime pas la voir aussi mal, ça le blesse, mais il s’arrange pour la réparer encore un peu en déposant ses lèvres sur les siennes, sans pouvoir se retenir. Son contact entier lui manque. Il entrouvre la bouche, s’arrête au moment de lui dire des mots qu’elle ne pourrait comprendre. Il aimerait lui dire qu’il est là pour elle, toujours, qu’elle lui manque, que ce qui a pu se passer, ce qui a pu le blesser avec cet autre homme n’efface en rien tout l’amour qu’il lui porte, que c’est trop dur de ne plus l’apercevoir, mais il n’en fait rien. « Bien. » Il se contente de se comporter comme l’homme qu’elle connait là. Son patron. « Très bien. Alors… » Est-ce qu’il lui avait donné son numéro de téléphone, il y a cinq mois ? Non. Il s’est levé au petit matin et s’est éclipsé, sans lui laisser de quoi le contacter. Il était convaincu qu’il n’allait pas la revoir, que c’était mieux ainsi. Il sait cependant qu’elle a son numéro dans son portable, que ça pourrait lui paraître étrange si elle le découvrait. Et ça ne sert à rien de récupérer son appareil dans sa poche, il a un code qu’il n’est pas supposé connaître. Elle le verra de ses propres yeux, lorsqu’elle s’y attardera, de quoi s’interroger. « Dites-moi l’adresse de votre médecin et je viendrai vous récupérer. On ira où je voudrai, dans ce cas. » Un endroit qui lui rappellera eux ? Ou quelque chose de totalement différent ? Eneko opte pour cette dernière option. Tout ce qu’il a envie, c’est d’être à ses côtés. Auprès de cette femme qui lui a tapé dans l’œil, qui est tellement plus… heureuse que la Maona qu’il a connu dans leur dernier instant. Ca lui fait du bien de la voir dans cet état. « Ne mangez pas. Je vous nourrirai… » Et alors qu’il souffle ça, son cœur rate un battement, parce qu’il n’y a pas que la nourriture qui compte. « De bien des manières. » Eneko repose sa jambe au sol, puis dépose un baiser au creux de son cou et un autre sur son épaule. « Tu vas passer une très bonne soirée. » Le tutoiement, il l’utilise en se souvenant qu’elle n’avait pas aimé le vous. Lui, ça lui avait plu, parce qu’il se sentait bien, avec cet air autoritaire et le vouvoiement l’aidait à aller dans ce sens, mais il a envie de la satisfaire, de lui prouver qu’il l’a écoutée, que ce n’est pas passé à la trappe, même si elle n’en a pas conscience.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptySam 28 Mai - 1:17

« Votre médecin ? Tout va bien ? » est-ce qu'il s'inquiète ? quelque chose comme ça ? tu te demandes pourquoi il .. il te demande. tu as ton petit coeur qui s'agite à cette pensée. l'inquiétude, on ressent de l'inquiétude quand on tient à une personne n'est-ce pas ? c'est ce que tu veux te convaincre et c'est en même temps ce que tu veux oublier. tu ne peux décemment pas faire de plan sur la comète. « oui.. oui enfin je .. j'ai eu un accident il y a quelques jours et j'ai perdu .. j'ai perdu une partie de ma mémoire. » tu es, une fois de plus, totalement honnête devant cet homme que tu ne connais pas. non, tu ne le connais pas et pourtant tu lui dévoiles ta vie sans ménagement, tu ne fais pas attention, parce que quelque part, tu pourrais lui confier ta vie. il t'inspire énormément de confiance, c'est quelque chose d'indéniable. « mais ça va, c'est juste un contrôle. » que tu tentes de le rassurer. tu ne sais pas pourquoi, mais tu as besoin de le rassurer, qu'il ne s'inquiète p as, pas plus que toi en tout cas. parce que tu n'es pas si inquiète, tu as oublié oui, et bien tant pis, tu as oublié, tu ne peux rien y faire. il caresse doucement ta joue, approche ses lèvres et t'embrasse une nouvelle fois. tu te laisses faire, tu prends même part au baiser y mettant ta petite touche.  « Dites-moi l’adresse de votre médecin et je viendrai vous récupérer. On ira où je voudrai, dans ce cas. » qu'il te demande, t'indique et t'ordonne en même temps. tu acceptes, volontiers, et tu es déjà prête à sortir un bout de papier pour lui écrire l'adresse, sauf que tes mains sont bien trop occupées contre lui, de même que ton corps qui ne peut se décoller du sien. « Ne mangez pas. Je vous nourrirai…  De bien des manières. » qu'il te souffle finalement et tu te sens défaillir. tu t'accroches sans ménagement à sa chemise et tu plantes ton regard dans le sien. bon sang, tu es en train de devenir complètement folle, folle lui. ça te semble si facile de dire oui, de lui dire oui, de tout accepter, ça te semble si normal. « Tu vas passer une très bonne soirée. » qu'il finit par dire. « Tu .. » que tu répètes en baissant doucement les yeux. il te tutoie et quelque part tu te sens encore plus proche de cet homme, comme si c'était possible de te sentir encore plus proche. tu remontes ton regard, tu le plantes dans ses iris. tu les captures, à moins que ce ne soit lui qui te capture, tu n'en sais trop rien. « je ne mangerai pas .. » que tu rajoutes, pour lui assurer que tu feras ce qu'il attend. « j'ai hâte .. hâte d'être à ce soir, d'être avec vous .. toi, avec toi. » que tu te reprends doucement. « vous .. tu .. tu ne penses pas enfin .. tu es mon patron .. est-ce que les employés te tutoient ? je .. je ne voudrai pas me faire remarquer. » non, tu ne veux pas être privilégiée, ça te gênerait, énormément, tu ne veux pas t'attirer d'ennuis. « j'ai rendez-vous à 18h15 .. avec le retard, je dirai que vers 19h maximum je devrai être sortie .. » que tu annonces doucement. comme si c'était important, même très important, tu lui donnes les cartes, pour qu'il ne t'oublie pas, oh non, il ne peut pas t'oublier n'est-ce pas ? tu as des tonnes de questions qui sont là, au bord de tes lèvres, des tonnes qui veulent sortir mais rien ne vient parce que tu es submergée par son charisme, sa beauté. « j'ai envie de toi. » que tu murmures à haute voix, sans réellement t'en rendre compte, tu le laisses sortir sans faire attention, tu sens déjà le rouge te monter aux joues, tu baisses immédiatement le regard, gênée.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptySam 28 Mai - 2:14

« Comment ? » Gaël lui a expliqué les grandes lignes, mais il n’en sait pas plus. Il voit bien que les choses sont différentes, qu’elle n’est plus si elle-même que ça, mais il ne comprend pas comment ça a pu arriver. C’est tellement grave. A moins que toutes ces choses qu’elle a oublié sont dans un coin de sa tête et qu’elle ne souhaite pas les ressortir, de peur du résultat final, de réaliser ce qu’est devenue sa vie, avec son vice. Sans compter leur divorce. A son âge… Elle est jeune et elle a déjà vécu tant de choses. « Et… Ca ne vous trouble pas ? Vous ne vous posez aucune question ? » Sur ce qui a pu se passer, sur les éléments qui lui échappent. Il aimerait son avis. Il aimerait qu’elle puisse l’aiguiller de la sorte, parce qu’il est un peu paumé. Il sait ce qu’il veut lui, mais ce n’est pas le plus important. Comment elle le vit, elle ? Est-ce qu’elle est partie à la recherche de ses souvenirs en interrogeant ses proches ? A la voir là, avec son regard de braise qui se pose sur lui, il pense que non, ou alors qu’ils n’ont pas dû lui rapporter certains détails pourtant importants et ça l’arrange. C’est à lui de le faire, après tout. « Moi aussi j’ai hâte, terriblement hâte. » dit-il, le cœur battant. Il secoue la tête, affiche un sourire amusé. Si elle savait qu’ils ont l’habitude de ça, qu’ils savent tous que les privilèges, elle les a déjà et pour des raisons justifiées. Ils ne diront rien. « Certains me tutoient, en effet. Ceux qui me connaissent bien, ceux avec qui je travaille régulièrement. » Ceux en qui il a confiance, ceux qui ont su faire ses preuves, se faire respecter rapidement. Eneko n’est pas contre, tant que le travail est bien réalisé, tant qu’ils ne se reposent pas sur leurs lauriers. « Tu n’as aucun souci à te faire. » Il pose son index sous son menton, son pouce dessus, relève son visage pour qu’elle le regarde de nouveau. Il aime tellement l’entendre dire qu’elle a envie de lui. Ca lui fait toujours le même effet, peut-être même deux fois plus. Lui aussi, il a envie d’elle, mais ici, dans cette pièce… « Tu es très expressive… Et j’aime t’entendre prononcer mon prénom. » Il se sent unique quand elle fait ça. Il sait qu’elle n’a personne d’autre dans la tête et puis il aime sentir qu’il lui fait du bien. « Suis-moi. » Mais il ne peut pas attendre plus longtemps. Il délaisse le café, ouvre la porte et pose sa main sur le bas de son dos pour l’attirer hors de la salle de détente. Il y a justement deux personnes qui s’apprêtent à y entrer. Il se dirige vers son bureau qu’il referme derrière eux à clé, pour ne pas que quelqu’un entre et soulève Maona qu’il pose sur son bureau. Ca lui rappelle cette fois où il lui a fait plaisir, où elle a été frustrée… Il est tenté de faire la même chose, mais son désir pour elle est bien trop fort, alors il capture le bas de son haut et le retire d’un coup. « J’ai très envie de toi, moi aussi. » Il frôle sa peau du bout des doigts, observe sa poitrine renfermée dans un soutien-gorge. Maona est tellement belle… « Il va falloir être discrète. Mon assistante est dans le bureau d’à côté. » explique-t-il, en défaisant sa cravate. « Tes mains, derrière ton dos. » Il ne veut pas lui faire mal, il souhaite juste l’avoir à sa merci.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptySam 28 Mai - 2:35

« Comment ? » qu'il te questionne. « je..  » tu te creuses la tête parce que finalement, toi, tu n'en sais rien du tout, tu n'as eu que les échos de ceux qui étaient présents. « on m'a dit que j'ai été retrouvée dans des escaliers. j'aurai trébuché ou quelque chose comme ça. je me suis cognée la tête et .. et voilà. » tu ne te souviens pas de ta chute, tu ne te souviens pas de tout ça. ton dernier souvenir .. tu n'arrives même pas à savoir quand est-ce que c'était. non, mais tu te souviens de cette jeune femme qui t'a retrouvée dans les escaliers et qui t'a amené à l'hôpital. « Et… Ca ne vous trouble pas ? Vous ne vous posez aucune question ? » qu'il enchaîne. « c'est compliqué .. mon médecin, il m'a dit que plus j'essayais moins j'y arriverai. il m'a dit que ça pouvait revenir demain, comme dans trois ans, comme jamais .. je .. je n'ai pas pour habitude de me prendre la tête. je sens bien, qu'il y a un manque là, dans ma tête mais je ne peux pas le combattre. je n'ai pas de questions, pas précises, je ne me souviens pas, je ne saurai quoi demander. je me suis réveillée là .. je n'avais plus le même appartement, plus de voiture et j'ai cru comprendre que mes études étaient en train de me lâcher. Ce stage c'est ... c'est la chance de ma vie. » que tu souffles finalement. tu as trop parlé, beaucoup trop, ça ne te ressemble pas. « Moi aussi j’ai hâte, terriblement hâte. Certains me tutoient, en effet. Ceux qui me connaissent bien, ceux avec qui je travaille régulièrement. » donc tu pourras le tutoyer l'avenir ? c'est ce que tu tentes de comprendre, percevoir, même si tu n'es qu'une toute petite stagiaire. « Tu n’as aucun souci à te faire. » ça te fait du bien, d'entendre ça. tu n'as qu'à suivre, ne pas faire attention, ne pas te poser trop de questions, c'est ce que tu comprends dans ses mots. finalement, tu lui dis que tu as envie de lui, tu ne sais pourquoi .. peut-être parce que ça t'obsède. « Tu es très expressive… Et j’aime t’entendre prononcer mon prénom. » il est vrai que tu n'es pas la femme la plus discrète, tu ne te gênes pas vraiment pour exprimer ton plaisir, comme ce soir là, après le cinéma. la confidence qu'il te souffle accélère ton rythme cardiaque, tu mets cette information dans ton cerveau. précieusement. « Suis-moi. » qu'il te demande finalement et tu ne te fais pas prier, il te conduit jusque devant une grande porte. immense, certainement son bureau. tu entres, tu poses tes yeux sur la décoration, sur tout ce qui compose cette pièce. c'est beau, c'est exigeant avec une touche de perfection. c'est Eneko. tu te retournes à peine que tu sens ses deux mains sur ta taille. il te soulève avec facilité et te dépose sur son bureau. sans même te prévenir, il attrape ton haut qui glisse, remonte le long de ton corps et fini quelque par dans la pièce. tu n'as pas honte de ta nudité, tu n'es pas non plus très extravertie, mais là, en cet instant, pour lui, tu ne ressens aucune gêne, au contraire. « J’ai très envie de toi, moi aussi. Il va falloir être discrète. Mon assistante est dans le bureau d’à côté. » comment peux-tu te contenir alors qu'il te souffle de tels mots ? de telles paroles ? tu ne peux pas. « Tes mains, derrière ton dos. » qu'il t'ordonne finalement. tu ne te fais pas prier, tes mains s'entremêlent déjà dans ton dos et tu affiches un léger sourire, un sourire mi innocent, mi charmeur. « m'attacher ne me fera pas moins crier .. ça aura peut-être même l'effet inverse. » que tu souffles finalement. c'est sensuel, c'est exquis, c'est intense et passionné alors que tu sens déjà sa cravate reliée tes mains. tu ne bouges pas, tu ne baisses pas ton regard cette fois, il reste bloqué dans le sien. « si .. si je ne suis pas discrète, il se passe quoi ? » que tu murmures sur ce même ton sulfureux. « qu'est-ce qu'il se passera ... Eneko ?» tu appuies son prénom, qui claque sur ta langue alors que tu te tiens là, assise sur son bureau, en soutien-gorge et jupe. ta respiration est déjà saccadée tandis que ton excitation est sa son comble. « touche-moi .. » que tu le supplies presque, tu ne supportes pas de ne pas sentir ses mains sur toi, ton corps. tu te fiches d'avoir mal au crâne, tu ne sais pas ce que te veux cette douleur mais elle s'en va assez rapidement, en même temps que ton envie monte encore et encore, comme si elle n'avait aucune limite.

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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptySam 28 Mai - 3:32

Ce qu’il retient, c’est que ça aurait pu être bien plus grave que quelques mois effacés. Elle aurait pu se blesser bien plus et ça lui fait froid dans le dos rien que d’y penser. Sans savoir vraiment pourquoi, il repense au chalet dans lequel il n’a jamais mis les pieds à la suite de la fin des travaux. Il s’est juste contenté de payer les gens qui ont travaillé longuement dessus, rien d’autre. Là-bas, il y a des escaliers pour accéder aux chambres et une trappe pour accéder au grenier, mais il y a une rampe pour tout sécuriser. Enfin, même dans un environnement comme celui-ci, Maona aurait pu se faire mal là-bas aussi, loin de lui. Il culpabilise à chaque fois qu’il lui arrive le moindre problème en se disant qu’il aurait pu faire quelque chose, mais il est impuissant. Il l’écoute, sans broncher, se disant que toutes les questions qu’elle se pose, Eneko peut les lui apporter. L’appartement, c’était pour être avec lui. Elle ne supportait plus les souvenirs qu’elle avait. Il y en a eu des bons, mais aussi des mauvais. Quant à la voiture… Cameron. Ce sont des choses qu’elle n’a pas besoin de se souvenir pour être bien. Dans sa tête, Eneko se répète qu’il sera toujours là pour Maona, que si elle avait besoin de lui dans n’importe quel domaine, il serait apte à lui tendre la main. Elle attend tellement de ce stage… De ce travail dans cette boîte pour avancer dans ses projets. Si demain elle avait besoin, la porte lui serait toujours ouverte pour mettre officiellement un pied dans le monde du travail. Elle est tellement douée que ça ne le dérangerait pas de la voir constamment dans les locaux. Ca ne plairait pas à tout le monde, forcément, mais ça lui est égal, tant qu’on lui réserve un bon accueil et qu’on ne lui donne pas dessus comme Line et Jeremy, mais en cet instant, dans son bureau, il s’en fiche royalement. Tout ce qu’il voit, c’est ce corps, face à lui. Cette façon qu’elle a de s’exécuter sous ses ordres, ce qui le fait sourire. Elle est si… docile. Elle l’a toujours été. Quand il y pense, Maona savait comment le prendre, comment le gérer. Elle savait aussi lui faire plaisir comme là, à cet instant lorsqu’elle lui donne l’occasion d’attacher ses mains. « Je me doute bien… Mais c’est tellement tentant de te priver du toucher. » dit-il, en resserrant sa cravate autour de ses mains. « Il se passera que certaines personnes sauront que ce bureau a servi pour tout autre chose que travailler sur des croquis. » Son air amusé refait surface. « Tu es toujours aussi exigeante, à ce que je vois… » Ce n’est pas une chose qui a changé. Quand elle veut quelque chose, Maona sait parfois le dire, pas tout le temps. Ses mains glissent de son visage à ses épaules, puis sur ses bras, ses cuisses qu’il caresse, puis remonte sur son bas-ventre, par-dessus cette jupe qu’il fait finalement glisser le long de ses jambes pour s’en débarrasser enfin. Il agrippe sa petite culotte, la fait céder sous ses doigts de manière volontaire et se baisse assez pour déposer un baiser juste , sur son bas-ventre, profitant de ce goût qui lui a manqué, ajoutant sa langue aux baisers, pour y donner plus d’intensité. Il a envie de la sentir gigoter, il a envie de l’entendre, aussi.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptySam 28 Mai - 16:39

tu ne le perds pas du regard. pas une seule seconde sans le dévier. tu es happer par ce qu'il représente, tu ne peux que le regarder lui. tu sens doucement la cravate se resserrer sur tes mains. tu as très chaud d'un seul coup, vraiment très chaud. ça t'excite d'une manière inconcevable. peut-être parce que personne n'avait jamais encore osé t'attacher de la sorte ? tu n'en sais trop rien mais ça te fait quelque chose, tu ressens quelque chose de fort. très fort. « Je me doute bien… Mais c’est tellement tentant de te priver du toucher. » qu'il te répond simplement, bien sûr que ça ne te rendra pas plus discrète. tu seras peut-être même beaucoup plus expressive. de toute manière, tu es concentrée sur lui, sur ce qu'il fait, la manière qu'il a de te regarder. tu te sens tellement unique en ce moment.  « Il se passera que certaines personnes sauront que ce bureau a servi pour tout autre chose que travailler sur des croquis. » qu'il te répond. tu vois ce petit sourire, cet air amusé et toi, tu reproduis exactement le même sourire, à l'identique. tu l'admires alors que tu lui demandes de te toucher. tu as envie de sentir ses mains sur ta peau. tu as envie de frissonner, de ressentir toutes choses là. tu as envie de retourner cette nuit là où il t'a fait l'amour comme si tu étais la plus belle chose au monde.  « Tu es toujours aussi exigeante, à ce que je vois… » toujours ? exigeante ? tu es exigeante ? tu ne comprends pas mais de toute manière, tu n'as pas le temps de t'y attarder, de poser des questions que tu sens déjà ses mains sur ton corps. elles descendent, de ton visage vers tes cuisses. tu fermes les yeux sous le contact. il croise ta jupe, la fait glisser et tu te retrouves là, sur ce bureau, à moitié nue, les mains attachées. ton souffle s'accélère, se saccade, tu n'arrives plus à le contrôler et encore moins lorsque ta culotte disparaît. ses lèvres ne tardent pas à la remplacer. ta tête se jette immédiatement en arrière, dans un geste brusque alors que tu retiens un gémissement de plaisir, de surprise, d'envie aussi. chacun de tes muscles se tendent, veulent bouger et c'est tout ton corps qui frémit. tu bouges, tu trembles alors qu'il t'inflige ce plaisir ardent. tu ne ressens aucune gêne, non, il n'y a pas de place pour la gêne en cet instant, seulement le plaisir. tu te laisses totalement faire, tu essaies de te contrôler pourtant. contrôler ton corps qui bouge, contrôler tes gémissements. il y en a certains que tu n'arrives pourtant pas à retenir. ils s'échappent d'entre tes lèvres. « Eneko ..  » que tu souffles entre tes dents, que tu laisses passer sans réfléchir ou peut-être est-ce ton inconscient qui se souvent qu'il t'a parlé de son prénom qui traverse tes lèvres ? tu ne sais pas réellement mais tu le lui souffles. tes mains forcent sur sa cravate qui t'empêche de faire tout mouvement. tu aimerais tellement perdre tes mains dans ses cheveux, son visage, ses épaules mais tu ne peux rien faire. ton souffle se perd, tes gémissements 'accentuent toujours un peu plus, tu as toujours un peu plus de mal à les retenir et finalement l'extase te prend. ta tête se jette tellement en arrière que ton corps faiblit. ton dos cogne contre le bureau, tes mains se retrouvent écrasées entre ce bureau et ton dos. ta tête s'écrase également contre le bureau. tu la tapes légèrement, rien de dangereux. « Bon sang ..  » que ut laisses échapper alors que tu as énormément de mal à t'en remettre. ton corps bouge, gigote, se cambre alors que l'extase se dissipe petit à petit. tu sais qu'il te  fait encore quelques secondes pour t'en remettre; tes yeux s'ouvrent de nouveau et tu tombes nez à nez avec Eneko.
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MessageSujet: Re: (Maona) Une impression de déjà-vu   (Maona) Une impression de déjà-vu EmptyDim 29 Mai - 20:33

Ce prénom qu’elle souffle, le sien… Ca fait tellement longtemps qu’il ne l’a pas entendu. Tellement longtemps qu’elle ne l’a pas dit de cette manière, dans un gémissement et bon sang que ça lui fait un bien fou. Ca le rend dingue. C’est excitant. Ses lèvres embrassent l’intérieur de ses cuisses, sa langue s’y mêlent pour lui donner plus de plaisir encore et son index vient la rejoindre, ses mains gardent ses jambes loin, pour ne pas qu’elle soit tentée de l’arrêter. Il a envie de sentir ses tremblements, l’entendre encore gémir, comme elle le fait là et au final, il se fiche bien, à cet instant précis, de qui pourrait entendre tant il est concentré sur ce qu’ils sont en train de partager. Elle bouge, se cambre, puis s’écrase sur le bureau. Eneko continue quelques secondes, puis remonte sur son nombril où il dépose un baiser et fait le chemin jusqu’à sa poitrine qu’il embrasse, son cou, son menton, ses lèvres qu’il atteint. Il l’observe quelques instants, arbore un sourire lorsque ses yeux se rouvrent et se plantent dans les siens. Elle est toujours aussi belle, elle lui plait toujours autant. Il la désire. Et elle lui manque, terriblement. Toute la distance qu’il a pris il y a peu avec Maona, avant leur séparation, il n’a plus envie qu’elle existe. Il souhaite juste la retrouver. « Tu as été très très très expressive. » Ce n’est pas un reproche, c’est un constat et ça l’amuse, à en voir son sourire qu’il s’efforce de faire disparaître pour se donner un air sérieux. Ca doit moins amuser Rakel qui a dû mettre de la musique à côté et qu’il entend de son bureau. Il espère tout de même qu’il n’y a pas tant eu de monde que ça qui soit passé dans le couloir. Rakel le lui dira de toute façon. « C’était tellement bon de t’entendre, de te voir gigoter sous mes caresses… » Tellement bon d’être le responsable de ça. Il capture quelques mèches de cheveux qu’il replace derrière son oreille, l’aide doucement à se redresser et la libère de sa cravate. « Comment vont tes poignets ? Et ta tête ? » Elle s’est cognée et ça s’est fait entendre, alors il s’inquiète forcément. Eneko prend ses poignets entre ses mains et les masse avec douceur. Ils sont endoloris, sans doute parce qu’elle a essayé de se libérer plus d’une fois. Eneko récupère les vêtements de Maona et les pose sur le bureau, non loin d’elle. « Est-ce que tu es assez rassasiée en attendant ce soir ? » Il tire sur sa lèvre inférieure et tout contre ses lèvres, murmure : « Je peux t’emmener chez moi, pour que tu prennes une douche et te ramener ici, ni vu ni connu… » Elle connait très bien son chez lui, puisque ça a été son chez elle et il y a quelques vêtements qu’elle a oubliés, qu’il ne lui a pas rendus. Les deux premières semaines, il dormait avec l’un de ses t-shirt. Et puis, il y a quelques affaires, aussi, dans la salle de bain, qui n’ont pas bougé. Il réfléchit encore, refait l’appartement dans sa tête. Il ne pense pas avoir oublié un cadre photo. Le seul traître serait son ordinateur portable où il y a encore Maona et lui en fond d’écran, mais elle n’a aucune raison d’y aller. Si elle accepte, tout ce qu’elle fera, c’est prendre une douche. Il n’y a aucune raison que ça ne se passe pas bien. Et puis il n’a pas envie de retourner directement à ce qu’il faisait.
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