(Lids) escape

il est seize heure, tu as fini à l'heure pour une fois. tu marches jusqu'au bus, qui te laisse non loin de chez Mads. tu marches les derniers mètres qui te séparent de chez lui, sauf qu'à ce moment là, il y a une fourgonnette qui débarque, qui s'arrête, te coupe le passage sur le passage piéton. tu ne paniques pas, pas tout de suite non. du moins, jusqu'à ce que deux types cagoulés sortent. ils t'attrapent pas le bras et te font monter dedans. tu n'as pas le temps de crier, d'appeler à l'aide, ni même de te défendre qu'ils t'attrapent sans réfléchir. tu commences alors à crier, à hurler. non, qu'est-ce qu'il t'arrive ? tu veux sortir d'ici, tu veux partir, tu as besoin de partir. mads, il faut que tu rejoignes Mads, maintenant. seulement, tu as beau crier, ils ne s'arrêtent pas, ils attachent tes mains et crient encore plus fort. finalement, l'un d'entre eux t'assomme. tu tombes net, dans les pommes, tu pars loin.

quand tu te réveilles tu sens que tu ne peux plus bouger, tu sens des liens tenir tes poignets derrière ton dos, tu ne vois rien. tu as les yeux ouverts mais tu ne vois rien. tu te rends comptes, petit à petit que tu as un sac sur la tête.  « il y a quelqu'un ? » que tu finis par demander, d'une petite voix. tu ne te rends pas compte que tu viens d'être enlevée, non, toi, tu penses à Mads qui va s'inquiéter parce que tu n'es pas encore rentrée. ça fait combien de temps, il est quel heure au juste ? le sac est enlevé d'un coup sec et tu cries de surprise. tu vois deux yeux, intenses, t'observer. Frans. pas possible. tu trembles immédiatement alors que ses doigts frôlent ta joue. tu tournes la tête, rageusement. « Lisa ... tu aurais du m'écouter, tu aurais du l'éviter, regarde où tu te retrouves maintenant.  »  qu'il commence. « et si on l'appelait ? ça fait quand même quatre heure que tu dors. » non, pas possible ... tu trembles de rage, de peur aussi. tu ne veux pas qu'il appelle Mads. « qu'est-ce que tu veux ? l'appelle pas, je peux t'offrir ce dont tu as besoin. » il n'a pas à vivre ça; sauf qu'il part déjà le type et il te laisse là. tu remarques finalement où tu es. c'est une salle de théâtre. tu es là, attachée à une chaise au milieu de la scène. tout est noir, sauf  un projecteur qui t'éclaire, tu ne vois rien. tu as peur, réellement peur. tu te sens toute seule, délaissée mais tu as encore plus peur de ce qu'il va se passer; Mads .. il ne faut pas qu'il vienne, il ne faut pas qu'il sache, cet homme .. c'est le diable en personne. qu'est-ce qu'il lui veut ?

tu es comme un lion en gage depuis maintenant cinq jours. A l’hôpital, le médecin qui t’avait occulté t’as formellement interdit de mettre un pied dehors, de rester tranquille et de ne surtout pas faire de sport. Enfin, il a dit cela quand Lisa vous a rejoint en pétard après ses cours. Le lendemain de la bagarre, tu lui as dit d’aller en cours. Elle n’allait pas rater des cours à cause de toi. Toi, t’as déjà un boulot, mais elle, elle est encore étudiante. Enfin, elle est une héritière, elle n’aurait pas besoin de bosser si elle le voulait, mais tu ne veux qu’elle réussisse sa vie par elle-même. C’est ce que tu as fait toi. Seulement, Lisa ne le sait pas ça. Elle ne sait pas que ton beau-père à une société assez importante au Pays-Bas. Elle ne sait pas que t’as un autre compte bien remplie. Tu n’as jamais touché à ce compte-là, toi ta philosophie à toi, c’est que t’es ce que tu es à cause de ce que tu fais, pas à cause de ce que tu as. Tu ne veux pas que l’argent soit la clef de tout. Lisa était déjà partie en colère de chez toi parce que tu lui demander de partir et là, elle l’était encore plus parce que tu avais été à l’hôpital sans elle. Tu avais même vu Nora, une fille avec qui tu avais été il y a deux ans. Elle n’avait pas changé, elle était toujours aussi belle. Vous étiez resté quelques semaines ensembles, vous aviez préféré vous séparés en bon thermes parce que vous étiez les même. Vous n’aviez pas envie de vous attacher à quelqu’un. Seulement il y avait Lisa maintenant dans ta vie, Lisa à qui tu tiens énormément, Lisa qui a eu ton tout premier je t’aime. Alors tu as fait comme si tu ne connaissais pas Nora, parce qu’elle aurait très bien pu te faire une crise aux urgences. Puis tu as vu qu’elles se connaissaient. Nora n’a fait aucunes allusions sur votre passé en commun, tu l’en remercies.
T’es là sur le canapé, il est dix-sept heure trente et toujours pas de Lisa à l’horizon. Elle est ponctuelle ta copine. Tu sais qu’elle prend le bus de seize heure en général. La brune devait être là depuis un petit moment. Elle a peut-être eu un cour supplémentaire ou un imprévu et elle n’a pas pu te prévenir faute de réseau. Une heure passe, en général, tu n’es pas du genre à t’inquiète pour une heure ou deux de retard, mais depuis la bagarre et depuis que Frans est en ville. Tu fais le tour de ton appartement, tu vas chercher dans ses affaires voir si elle ne t’a pas prévenu d’un rendez-vous ou quoi. T’es dans son sac à main, tu te penches dessus près à fouiller. Non Mads, ce n’est pas bien. Tu ne dois pas faire ça. tu attrapes le sac et tu le verse sur le lit « Mon amour, c’est pas ma faute, le sac est tombée sur le lit comme ça » tu dis ça au cas où il y est un micro intégré dans son sac et qu’elle t’engueule quand elle rentrera. Tu regardes trop de série policière. Tu attrapes son agenda. Un agenda avec les armoiries de sa famille, te rappelant que ne t’es pas digne d’elle au final. Tu hoches les épaules, sa famille t’aime un minimum donc … Bref, tu l’ouvres et un petit sachet en tombe. Tu ne fais pas attention. Tu cherches la date du 31 Mai 2016. Dix-sept heures. Rien de marqué. Tu hoches les épaules, elle est peut-être avec sa sœur. Tu envoies un message à Dréa, mais elle n’est pas avec elle. Bizarre. Tu ranges toutes ses affaires. Tu attrapes le petit sachet qui était coincé dans l’agenda. Tu allais le renger comme tout le reste, seulement, tu constates que c’est de la poudre. Tu ne peux pas le croire. Non, pas elle ! Tu ouvres le sachet, tu sens. Putain, non pas elle. Tu prends un peu de poudre sur ton index mouillé et tu l’approche de ta langue. Non, pas Lisa ! Bordel. Ton téléphone vibre. Tu regardes l’écran, appel entrant de Lisa. Tu décroches. « Lisa, t’es où ? je … » « non Mads, ce n’est pas Lisa. Si tu veux la revoir en vie, rejoint nous au théâtre Atabal. Il est en travaux, nous ne serons pas déranger. Sinon, les hommes que j’ai engagés s’en prendront à ta copine si tu n’es pas là avant minuit. » Tu allais lui répondre, mais il a déjà raccroché. Tu ne peux pas y aller comme ça, si tu y vas, tu vas avoir envie de le tuer. Une seule solution, la carte qui se trouve dans ta table de nuit. T’as pas le choix, tu dois appeler ce flic. Le lieutenant qui était de garde quand tu t’es fait tabasser.
« Tu as été bien long gamin, deux heures que je t’attends. Tu ne tiens pas à ta copine » t’es en face d’elle, elle a l’air d’aller bien. T’es furieux contre elle. Tu es furax de ce que tu as trouvé dans ses affaires. Pourtant tu lui as parlé de Meredith de ce qui s’est passé. Alors que tu l’as avertie, tu l’as informé du décès de ta sœur à cause de cette merde qu’elle se met dans le nez. T’es en colère contre elle, tu ne veux pas lui parler pour le moment.   « Grâce à tes gars, j’ai dû prendre un taxi et je mets un certain temps à arriver ici. » tu soupires et tu l’observes. Il faut que tu gardes ton calme, sinon ton plan ne fonctionnera pas. « Qu’est-ce que tu veux Frans ? Qu’est-ce que tu veux à la fin ? » Il s’approche de toi, plante l’arme qu’il a dans la main et te l’as mets sous le menton. « ce que j’aimerais ? J’aimerais te faire souffre. J’aimerais te briser une fois de plus, comme je l’ai fait devant ta mère. Je veux que ta petite copine puisse assister à ce spectacle. » il commence à te toucher. Tu fermes les yeux. Il se met derrière toi, l’arme toujours au point « et après ? Tu nous laisseras tranquille ? si je te laisse faire, tu nous laissera partir » il posse ses lèvres dans ton cou. Tu déglutis. « Peut-être Mads, peut-être. Je veux te gouter une nouvelle fois. Ça me torturer l’esprit depuis que je t’ai vu avec ce mec au bar. Lui aussi, il aussi à eu se privilège de te toucher ? » il doit parler de Luka. Il parle de ce soir-là où tu l’as revu.   « Non, il n’y a eu que… »  tu n’as pas le temps de finir ta phrase, qu’il remonte ton tee-shirt « putain, les cons, je leurs avais dit de ne pas te faire de marques. Ils n’ont rien compris. » aller encore quelques informations Frans. Donne-moi ce que je veux et tout cela sera fini. Tu observes Lisa, elle est mal. Très mal de te voir comme ça, tu voudrais la rassurer, mais ce que t’as gouté dans ce petit sachet te déplais. Elle n’a que ce qu’elle mérite.

tu ne sais plus quoi faire, le temps est long et en même temps, tu aimerais qu'il ne passe pas. tu ne veux pas que Mads vienne, tu ne veux pas qu'il court le risque de faire tout ça. non, tu ne veux pas. tu veux rester là, seule, et attendre. peut-être que quelqu'un finira pas te trouver, peut-être que tu vas finir par t'en sortir. finalement la porte s'ouvre et il est là Mads. non, non, non, il faut qu'il parte, qu'il fasse demi-tour, tu crains rien, on ne t'a rien fait, absolument rien. « Tu as été bien long gamin, deux heures que je t’attends. Tu ne tiens pas à ta copine » qu'il balance finalement, tu regardes Mads mais lui, ne te regardes pas, il a les dents serrées, la mâchoire serrée, il semble énervé, quelque chose comme ça. « Grâce à tes gars, j’ai dû prendre un taxi et je mets un certain temps à arriver ici. » ses gars ? quels gars ? ceux de la plage ? ils étaient dans le coup depuis le début ? tu ne comprends rien. « Qu’est-ce que tu veux Frans ? Qu’est-ce que tu veux à la fin ? » il s'approche et sort une arme, t'as des frissons qui parcourent ton corps, qu'est-ce qu'il fait avec une arme. tu as peur, tellement peur pour Mads. tu ne veux pas qu'il lui arrive quoique ce soit. « ce que j’aimerais ? J’aimerais te faire souffre. J’aimerais te briser une fois de plus, comme je l’ai fait devant ta mère. Je veux que ta petite copine puisse assister à ce spectacle. » tu vois les mains de l'homme sur Mads, ton coeur bat la chamade, tu veux te lever, tu veux l'attraper, tu veux le détruire comme il a détruit Mads. tu es enragée. « et après ? Tu nous laisseras tranquille ? si je te laisse faire, tu nous laissera partir » non, non, il ne doit pas se laisser faire, surtout pas. non. « Peut-être Mads, peut-être. Je veux te gouter une nouvelle fois. Ça me torturer l’esprit depuis que je t’ai vu avec ce mec au bar. Lui aussi, il aussi à eu se privilège de te toucher ? » tu en comprends plus rien, tu as peur, peur pour Mads, pas pour toi. « Non, il n’y a eu que… » i ne termine pas sa phrase. qui ? qui ça ? il relève son t-shirt tu tiques immédiatement, tu forces sur tes liens qui te lacèrent tes poignets, tu t'en fiches, tu dois te détacher, tu dois sortir Mads de là. « putain, les cons, je leurs avais dit de ne pas te faire de marques. Ils n’ont rien compris. » qu'il continue de parler. « ne le touche pas ! » que tu hurles finalement alors que ses mains se retrouvent sur ses blessures. tu ne veux pas qu'il touche Mads, non, surtout pas alors tu hurles. « ta gueule petite » qu'il te lance en pointant maintenant l'arme vers toi. tu n'as pas peur, tu gardes le contact visuel. « t'es qu'une petite merde, t'es qu'un monstre, un putain de monstre. si tu ne me tues pas maintenant, je te jure que je te retrouverai. » que tu lances, sûre de toi, tu as besoin de t'exprimer, de protéger Mads. tu es prête à tout pour lui, même à perdre la vie. « oh et qu'est-ce que tu feras ? tu m'attaqueras à coup de billets de banque ? qu'est-ce que t'as cru ? que je n'étais pas dangereux ? tu vois là, ton petit Mads, tu devrais l'écouter, je suis très dangereux. j'en fais ce que je veux, de ton mec, j'en faisais ce que je voulais quand il avait même pas cinq ans et ça ne changera jamais, il est à moi. » sa main continue de passer sous son t-shirt pendant que toi, tu tires sur tes poignets, ça te fait atrocement mal mais tu t'en fiches complètement. le flingue est toujours pointé sur toi au moment où tu entends des cries. « lâchez votre arme. » que tu entends. tu vois un type, puis un autre et encore d'autres qui arrivent de partout dans toute la salle de spectacle. des flics.

Aller encore quelques mots Frans, tu peux le faire. Je sais que tu es du genre bavard quand tu me touches. Ça me donne envie de vomir, mais je n’ai pas le choix. Ce petit mouchard qui est dans la poche de ma veste et en train d’enregistrer toutes les saletés que tu as fait, que tu es en train de faire et que tu souhaites me faire. « ne le touche pas ! » bordel Lisa !  « ta gueule petite » il tend son arme vers elle, putain, elle va tout faire rater. Tu lui lances un regard noir « t'es qu'une petite merde, t'es qu'un monstre, un putain de monstre. si tu ne me tues pas maintenant, je te jure que je te retrouverai. » putain mais Lisa ferme ta grande bouche. Si tu continues comme ça, tu vas tout faire foiré. Tu as envie de l’avertir, de lui dire d’arrêter, mais tu peux pas, si tu dis un truc de travers Frans sera immédiatement qu’il y a un truc qui cloche « oh et qu'est-ce que tu feras ? tu m'attaqueras à coup de billets de banque ? qu'est-ce que t'as cru ? que je n'étais pas dangereux ? tu vois là, ton petit Mads, tu devrais l'écouter, je suis très dangereux. j'en fais ce que je veux, de ton mec, j'en faisais ce que je voulais quand il avait même pas cinq ans et ça ne changera jamais, il est à moi. » oui voilà ce que tu voulais entendre. Il ne manquait que quelques informations pour que les flics sortent de leurs planques. T’as mis aussi longtemps à cause ça. T’as eu le réflexe d’enregistrer la conversation quand tu as entendu la voix de Frans à l’autre bout du téléphone. T’as eu les couilles de demander de l’aide au flic. La solution n’était pas de le tuer, non il méritait pire que la mort. L’isolement. « lâchez votre arme. » tu sens Frans se pétrifier « putain qu’est-ce que tu as fait gamin, je croyais… je croyais que tu » tu t’écartes de son corps. tu as la grèbe qui remonte « je fais ce que j’aurais dû faire depuis longtemps, te dénoncer et te faire foutre en prison » puis tu balances ton poing dans sa figure. « héhé gamin doucement. » un agent te sépare du Frans et te dis alors « Personne n’a vu ton geste, nous n’en tiendrons pas compte. Il s’est cogné avec une porte. » l’agent voit que tu es stressé, tu redoutes le pire avec Frans. Il pose une main sur ton épaule et te rassure « Avec ce qu’on a enregistré, il en a pour perpète. On s’assurera qu’il soit dans la pire des prisons et qu’il y reste. » puis avec un sourire amical « votre compagne est libre, vous pouvez aller la rejoindre » Tu regardes Lisa à la dérober, elle n’a pas l’air d’aller mal. Tu es soulagé, mais tu ne lui montre pas. Il ne lui a pas fait de mal, c’est déjà ça   « Est-ce que quelqu’un peut nous ramener ? Je ne veux pas rester ici toute la soirée. » il acquisse « Oui bien sûr, je vais vous ramenez personnellement. La nuit a été éprouvant pour vous gamin » oui c’est vrai. Tu as passé la pire des nuits. Même celle où vous vous êtes disputés avec Lisa et les jours d’après non pas étaient aussi stressante. Tu avais peur de la perdre, mais là, t’as eu peur de la perdre définitivement. « Monsieur Mads, il faudra tout de même que vous passiez au commissariat dans les jours à venir. Pour faire une déposition et signer quelques papiers. Votre amie devra venir également » tu hoches la tête. Tu n’en as pas encore fini avec Frans. Encore quelques jours et il sera définitivement rayé de ta vie, de vos vie. Celle de  Lisa, celle de ta mère et de la tienne entre autre. C’est bientôt fini, enfin. Plus de vingt-ans que ce mec de pourris la vie. Tu vas pourvoir passer à autre chose. « On rentre ! » tu n’adresses toujours pas un regard ou un mot à Lisa. Tu es en colère contre elle. Tu ne veux rien dire devant les flics, tu ne veux pas qu’elle est d’ennuie à cause de cette merde. Seulement, une fois chez toi, elle aura un choix à faire. Une demi –heure plus tard, vous êtes devant chez toi. Tu passes la porte, Ness te fait la fête. Tu entends que Lisa ferme la porte derrière toi. Tu l’entends s’approcher vers toi. Tu sais qu’elle va vouloir que tu la prennes dans tes bras. Non, t’as d’abord des explications « Tu n’as pas quelque chose à me dire ? » Tu l’entends se stopper, tu ne lui fait pas front directement. Tu ne veux pas la regarder dans les yeux.

« je fais ce que j’aurais dû faire depuis longtemps, te dénoncer et te faire foutre en prison » tu entends à peine, mais tu vois le coup de poing partir et s'écraser dans la tête de Frans. tu pourrais presque jubiler mais tu ne vois déjà plus la scène, seulement deux flics qui sont là, autour de toi et qui te détachent. ils libèrent tes poignets que tu récupères. tu les masses, un à un, entre tes doigts. ça fait mal, tu as mal d'avoir forcé, d'avoir tenté de te libérer en vain. tu cherche désespérément le regard le regard de Mads, son regard, ses yeux, mais rien n'y fait, il ne te regarde pas, tu pourrais même penser qu'il t'évite. est-ce qu'il t'évite ? mais .. mais tu n'as pas fait exprès de te retrouver là, ce n'était pas voulu, tu as été kidnappée contre ton grès, il ne sen rend pas compte ? « Est-ce que quelqu’un peut nous ramener ? Je ne veux pas rester ici toute la soirée. » « Oui bien sûr, je vais vous ramenez personnellement. La nuit a été éprouvant pour vous gamin » « On rentre ! » qu'il siffle finalement et tu coopère quand il se met en marche. au bout d'une petite demi-heure vous êtes chez Mads et tu te demandes si c'est une bonne idée de rester là. il veut sûrement être seul, vu comment il t'évite, il ne veut certainement pas rester avec toi. il t'en veut, mais tu ne comprends absolument pas pourquoi. il entre mais tu le suis, t'as pas envie de le laisser, t'as pas envie de te retrouver toute seule, la pression et l'adrénaline redescend et te fait du mal. tu le veux lui alors tu le suis, tu fermes la porte, sagement et tu vas vers lui. jusqu'à ce qu'il prenne la parole et te stoppe immédiatement dans ton élan.  « Tu n’as pas quelque chose à me dire ? » qu'il te balance, sereinement. tu ne comprends pas. tu cherches, tu te creuses la tête, mais rien ne vient.  « je .. je comprends pas .. j'ai pas fait exprès Mads ! ils sont arrivés là, dans la rue et je n'ai rien vu venir. j'suis désolée vraiment, j'voulais pas .. j'voulais pas que tu vive ça, je ne voulais pas que tu viennes et que tu l'affrontes. » toi tu fais le tour, tu fais le tour de Mads pour finalement venir lui faire face. tu le regardes, tu cherches son regard maintenant qu'il ne peut plus t'échapper.  « écoute, je rentre chez moi, j'ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec toi. c'est bon. » que tu dis finalement, sûre de toi. tu ne l'es pas mais c'est l'image que tu donnes, que tu reflètes.  « la soirée a été assez longue comme ça .. quand tu auras décidé que je mériterai que tu me regardes, tu m'appelles. » et tu enclenches déjà le pas pour aller vers la sortir, vers la porte d'entrée.

« je .. je comprends pas .. j'ai pas fait exprès Mads ! ils sont arrivés là, dans la rue et je n'ai rien vu venir. j'suis désolée vraiment, j'voulais pas .. j'voulais pas que tu vive ça, je ne voulais pas que tu viennes et que tu l'affrontes. » ça tu sais qu’elle ne l’a pas fait exprès. Tu ne vois pas du tout Lisa attendre gentiment des kidnappeurs au bord de la route. Non tu ne lui demande pas ça. Tu ne sais pas comment formuler ta question sans qu’elle se mette en pétard. Elle passe devant toi, se met juste en face de toi, te regarde dans les yeux. Tu n’as toujours pas décroché un mot, tu as du mal à la regarder dans les yeux. Tu vois la Lisa camé maintenant en face de toi, tu ne vois plus la Lisa dont tu es amoureux. Il va falloir qu’elle fasse un choix et vite. « écoute, je rentre chez moi, j'ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec toi. c'est bon. » elle part, elle en a marre que tu fasses la gueule. Que tu ne lui réponds pas, elle a le droit, mais tu ne veux pas qu’elle parte. T’es égoïste, tu veux la détester ce soir, mais tu veux l’aimer. T’es contradiction quand il s’agit de Lisa. Cette fille te demanderait de décrocher la lune, même si c’est techniquement impossible, tu essaierais quand même. « la soirée a été assez longue comme ça .. Quand tu auras décidé que je mériterai que tu me regardes, tu m'appelles. » tu rattrapes Lisa, tu la force à te faire face.   « Merde Lisa, je ne te parle pas de ça.» tu baisses la tête, tu ne sais pas comment tu dois lui dire et puis merde, tu te lances. « Ce soir, j’ai eu la peur de ma vie. Je m’inquiétais de ne pas te voir arriver. Alors je suis allé voir dans ton agenda si tu avais prévu quelque chose sans que tu m’en parles. Depuis la bagarre, je m’inquiète de te savoir loin de moi. » tu respires. Merde, tu te disperses « Lisa, j’ai fouillé dans ton sac, enfin ton sac est tombé sur le lit et j’ai découvert un truc qui ne me plait pas du tout. » tu sors le petit sachet qui est dans ta poche. Tu lui passes alors sous les yeux « C’est quoi ça Lisa ? me dis pas que c’est du sucre, j’ai couté et je sais très bien ce qu’est cette merde » tu balances alors le sachet sur la table basse. Tu tournes en rond, t’es encore comme un lion en cage. « Lisa à quoi tu joues ? Je comprends que tu n’ailles pas bien depuis le perte du bébé de ta sœur. Seulement de là à tomber dans la drogue, ce n’est pas la bonne solution. Je ne suis pas tes parents pour te faire la leçon, mais tu sais ce qui est arrivée à ma sœur. Tu veux toi aussi finir comme ça ? J’y survivrais pas une seconde fois » tu plantes tes yeux dans les siens, tu mets ton index sur sa poitrine, juste au-dessus de son cœur. « Tu as un choix à faire Elisa » tu l’appelles par son vrai prénom, la situation est grave « tu dois faire un choix entre la drogue ou moi. Je ne veux pas faire partie de ta vie si tu touches encore à cette merde. Je suis prêt à te pardonner beaucoup de chose, mais la drogue, je ne peux pas.» tes mots sont durs peut-être, mais tu peux pas vivre avec cette merde dans votre couple. A la limite qu’elle boit, qu’elle ne fume pas de soucis. Seulement, la drogue, non merci. « soit moi. Soit la drogue Lisa. Le choix est simple. Si tu passes cette porte, tu auras fait ton choix et tu tires un trait sur notre histoire. J’en souffrirais c’est sûre de te perdre, de perdre la femme dont je suis amoureux. Toi aussi peut-être, mais je ne suis pas apte à te garder avec de la drogue.  »

tu vas pour partir, tu vas pour t'enfuir parce que tu ne veux pas lui faire face. il ne te regarde pas, il ne t'a même pas demandé une seule fois si tu allais bien. non, tu ne peux pas faire ça, pas ce soir. tu veux juste rentrer chez toi, tu veux plonger dans ton lit, sous tes couvertures et te cacher en essayant d'oublier cette soirée. tu veux simplement partir. seulement il te rattrape, il t'attrape et te force à le regard, ce que tu fais immédiatement. il est en colère, tu peux le sentir d'ici. « Merde Lisa, je ne te parle pas de ça. Ce soir, j’ai eu la peur de ma vie. Je m’inquiétais de ne pas te voir arriver. Alors je suis allé voir dans ton agenda si tu avais prévu quelque chose sans que tu m’en parles. Depuis la bagarre, je m’inquiète de te savoir loin de moi. Lisa, j’ai fouillé dans ton sac, enfin ton sac est tombé sur le lit et j’ai découvert un truc qui ne me plait pas du tout. » tu ne comprends pas ce qu'il dit, tu ne comprends pas où il veut en venir, qu'est-ce qu'il a bien pu trouver dans ton sac au juste ? « C’est quoi ça Lisa ? me dis pas que c’est du sucre, j’ai goutté et je sais très bien ce qu’est cette merde » il sort un sachet qu'il balance devant tes yeux. tu reconnais la poudre blanche, tu sais ce que c'est. tu ouvres la bouche mais rien ne sort. t'es dans la merde, t'es vraiment dans la merde. il va te détester, il va te mettre à la porte, il va t'engueuler, te crier dessus et le pire dans tout ça, c'est qu'il a entièrement raison de réagir de la sorte n'est-ce pas ? « Lisa à quoi tu joues ? Je comprends que tu n’ailles pas bien depuis le perte du bébé de ta sœur. Seulement de là à tomber dans la drogue, ce n’est pas la bonne solution. Je ne suis pas tes parents pour te faire la leçon, mais tu sais ce qui est arrivée à ma sœur. Tu veux toi aussi finir comme ça ? J’y survivrais pas une seconde fois » tu sais pas à quoi tu joues, tu sais pas ce qu'il te prend, t'en sais rien du tout. « Tu as un choix à faire Elisa. tu dois faire un choix entre la drogue ou moi. Je ne veux pas faire partie de ta vie si tu touches encore à cette merde. Je suis prêt à te pardonner beaucoup de chose, mais la drogue, je ne peux pas. ton prénom complet sonne comme une insulte. il te donne un ultimatum, un choix qu'il t'impose là sans prévenir. « soit moi. Soit la drogue Lisa. Le choix est simple. Si tu passes cette porte, tu auras fait ton choix et tu tires un trait sur notre histoire. J’en souffrirais c’est sûre de te perdre, de perdre la femme dont je suis amoureux. Toi aussi peut-être, mais je ne suis pas apte à te garder avec de la drogue. » et il te fixe, le choix est entre tes mains. tu retiens comme tu peux tes larmes, t'es faible, là devant Mads devant tes erreurs, devant ce sachet, t'es putain de faible et tu détestes être comme ça, tu détestes ton état alors tu t'énerves intérieurement alors que tu es juste désespérée. triste. paumée. t'es perdue. « je .. Mads .. » tu t'embrouilles, tu ne sais pas par quoi commencer, tu ne sais pas ce que tu dois dire, ce que tu peux dire. tu as peur, oui, tu as peur de le perdre. « je l'avais oublié ... j'avais oublié que j'avais ça dans mon sac .. je .. je sais que .. » mais tu perds le fil de ta pensée doucement mais sûrement. « je ne veux pas te perdre. » que tu souffles finalement, non tu ne peux pas le perdre, pas lui, tu l'aimes Mads, tu l'aimes, sans lui t'es plus rien, tu serais perdue là, divaguant, te noyant peut-être. « j'y ai pas touché, depuis .. depuis la plage, j'ai rien pris depuis ce jour, j'te jure Mads ... j'ai arrêté. » c'est vrai, tu as arrêté, tu n'y touches plus, tu évites complètement parce que tu as peur de devenir accro. tu sais que tu peux remercier Loreleï mais également Elijah qui t'ont sorti de là. leurs mots ont suffit à te remettre dans le droit chemin. « ne me laisses pas, ne .. ne me demande pas de partir, s'il te plait. il n'y a pas de choix à faire, il n'y pas de deux, y'a pas d'option possible, il n'y a que toi, uniquement toi.» que tu souffles finalement. tu passes ta main sur ton visage, t'as les nerfs qui flanchent, complètement, t'es presque en train de le supplier.

« je .. Mads .. je l'avais oublié ... j'avais oublié que j'avais ça dans mon sac .. je .. je sais que .. » tu veux la croire. Tu veux croire qu’elle n’y touche plus. tu vois dans son regard, qu’elle ne s’attendait à ce que tu trouves ce sachet. Tu l’observes, tu attends son choix. Tu veux aussi des explications. Tu veux pleins de choses, seulement, c’est le mauvais soir. Ce soir rien ne va. Le 31 Mai 2016, ne sera définitivement ton jour préféré de l’année. « je ne veux pas te perdre. j'y ai pas touché, depuis .. depuis la plage, j'ai rien pris depuis ce jour, j'te jure Mads ... j'ai arrêté. » tu vois dans son regard qu’elle ne ment pas. Lisa a des défauts, mais pas celui de mentir. Vous avez toujours été honnêtes l’un en vers l’autre. Tu ne lui a jamais rien caché. Enfin si, enfin non, ce n’est pas caché, tu ne lui as pas dit toute ton histoire. Tu ne lui a jamais parlé de Frans, ni de ce qu’il t’avait fait. Tu ne lui avais pas parlé de Meredith jusqu’à ce que tu penses la perde. Aujourd’hui, elle sait tout. Enfin presque tout, elle ne sait pas ce que tu complotes avec sa grande sœur. Si elle savait que tu envoies des sms en douce à sa sœur quand elle a le dos tournée, elle voudrait surement des explications. Non, tu ne veux pas qu’elle sache, sinon la surprise serait gâchée. Dréa est au courant de tout, elle approuve même tes choix, c’est pour dire. Tu espères qu’elle ne se rendra compte de rien « ne me laisses pas, ne .. ne me demande pas de partir, s'il te plait. Il n'y a pas de choix à faire, il n'y pas de deux, y'a pas d'option possible, il n'y a que toi, uniquement toi.» t’es soulagé de son choix. Si elle était partie, tu l’aurais mal vécu. Tu n’aurais pas pu rester à Biarritz. Tu aurais trop peur de la croiser, de la voir heureuse avec un autre. Non, elle te veut toi. Égoïstement, tu voulais qu’elle te choisisse toi, pas cette merde. « Viens par-là, mon amour »elle n’a pas le temps d’avancer, que tu la force à venir dans tes bras. « je te crois, promet moi, que tu n’y touchera plus » tu lui embrasses tendrement le cou, avant de lover ta tête contre ce creux que tu aimes temps. T’es fait pour être emboiter dans cette femme. T’es bien dans ses bras ou elle est bien contre toi. tu ne sais plus qui est dans qui. « j’étais en pétard, excuse-moi. Comment vas-tu ? il ne t’a pas fait de mal ? » Bravo Mads, tu t’inquiètes que maintenant. « il n’aura plus l’occasion de nous faire nous en faire. il va en prison à perpette. j'ai fais le bon choix ce soir »    

tu as peur, oui, tellement d'avoir trop merdé, d'avoir tout foutu en l'air. tu ne veux pas le perdre, tu ne peux pas perdre Mads. tu le sens que c'est ton âme soeur, que tu ne peux pas vivre sans lui. impossible; alors oui, tu as peur de te retrouver seule.  « Viens par-là, mon amour » qu'il annonce finalement et tu n'as pas le temps de t'en rendre compte non. tu n'as pas le temps de respirer, d'avancer qu'il t'attrape et te colle contre son torse. tu te retrouves dans l'étau sécurisant de tes bras. c'est ta place préférée, sur cette terre il n'y a pas meilleur endroit. tu te sens bien, là, dans ses bras. tes doigts s'agrippent à son haut comme si ta vie en dépendait. « je te crois, promet moi, que tu n’y touchera plus » il te croit et tu te sens tellement plus légère dans seul cou. tu écartes doucement son visage pour planter tes yeux dans les siens. tu captes toute l'intensité de son regard. « je te le promets. » que tu souffles finalement, le coeur léger. jamais, non plus, jamais tu n'y toucheras plus. tu avais certainement besoin d'un électrochoc et il a su être cette alarme, cette alerte, il vient de te réveiller. « j’étais en pétard, excuse-moi. Comment vas-tu ? il ne t’a pas fait de mal ? il n’aura plus l’occasion de nous en faire. il va en prison à perpette. j'ai fais le bon choix ce soir » qu'il souffle finalement. tu laisses tes lèvres se perdre dans son cou, délicatement, sensuellement.  « tout va bien, je vais bien. »  tu as mal au crâne, certainement la fatigue où se coup que tu t'es pris quand ils t'ont assommé dans la voiture. t'en sais rien, tu t'en fiches. « tu as agis comme il fallait, tu ... tu as été impressionnant. tu as fais ce qu'il fallait et je suis tellement fière de toi Mads. » que tu reprends finalement en le fixant, quelques secondes. tu t'écartes doucement, tu prends sa main et tu l'emmènes vers la chambre, là, tu le laisses tomber sur le lit et tu viens t'asseoir par dessus lui. « je t'aime Mads, je t'aime comme jamais je n'ai aimé. retiens bien ces mots, je ne les dirai pas deux fois, maintenant .. maintenant, il faut qu'on se repose. » que tu souffles finalement en te blottissant dans ses bras. «est-ce que ... est-ce que ça va toi ? comment tu te sens ? je peux faire quelque chose pour toi ? »

« je te le promets. » t’es soulagé, elle te promet qu’elle touchera plus à cette merde. Tu sais ce que la drogue peut faire, peut faire dire et où elle peut conduire. Meth est l’exemple parfait. Elle est morte à cause de ça, elle est devenue une junkie et t’as dit qu’elle te détester. Ce sont ses derniers mots, tu sais qu’elle ne les penser pas, mais la drogue fait devenir mauvais.  « tout va bien, je vais bien. » ouff, elle n'a rien. enfin tu vois les traces rouges sur ses poignets, c'est quand elle a dû se débattre pour d'aider. « il va falloir prendre un abonnement à l’hôpital à la fin» tu fais un peu d’humour à ta façon, de quoi détendre un peu l’atmosphère. Tu dis des trucs vraiment cons aux mauvais moments. Mais bon, c’est du Mads tout craché « tu as agis comme il fallait, tu ... tu as été impressionnant. tu as fais ce qu'il fallait et je suis tellement fière de toi Mads. » tu es touché des mots qu’elle emploie. Elle est fiere de toi Lisa. « je t'aime Mads, je t'aime comme jamais je n'ai aimé. retiens bien ces mots, je ne les dirai pas deux fois, maintenant .. maintenant, il faut qu'on se repose. » oui elle a raison, tu sens la fatigue commencer à tomber. Déjà que t’as pas pris des calmants avant de partir, tu sens la douleur qui s’installes. Tu te retires un peu d’elle, à contre cœur. Tu vas vers la cuisine, tu t’attrapes un verre et tu le remplis d’eau. Tu prends un calmant que Nora t’as prescrit lors de ton passage à l’hôpital. « tu veux quelque chose ? » que tu lui souffles. «est-ce que ... est-ce que ça va toi ? Comment tu te sens ? je peux faire quelque chose pour toi ? » elle te pose la question, comme si c’est toi qui venait de te faire kidnapper alors  que c’est elle qui a vécu la pire des soirées. Elle te demande ça pour voir comment tu vas psychologiquement. Tu as eu la peur de ta vie ce soir, tu as eu peur de la perdre définitivement. Quand il a pointé son arme sur elle, tu as cru qu’il allait la descendre. « oui moi ça va, j’ai pris la meilleure des solutions. C’est fini maintenant, je peux passer à autre chose. J’ai plus besoin de ma carapace  » tu reviens alors vers elle. ce qu’elle peut faire pour toi, être la toute sa vie avec toi, mais tu n’oses pas dire c’est moi. Tu n’es pas prêt à faire ce genre de demande. Bientôt peut-être, mais pas ce soir. Il y a eu trop d’émotion d’un coup. « on peut aller au lit ? j’ai besoin de t’avoir dans mes bras. J’ai besoin que de ça ce soir » tu lui tends la main. Tu veux aller te coucher dans ton lit. T’endormir pour ne plus penser à ce qui vient de se passer. Peut-être que tu arrêteras de faire des cauchemars maintenant.

« oui moi ça va, j’ai pris la meilleure des solutions. C’est fini maintenant, je peux passer à autre chose. J’ai plus besoin de ma carapace » tu hoches la tête doucement, c'est certain, il a pris la meilleure des décisions, tu es fière de lui parce qu'il a su se contenir, chose que tu n'aurais jamais pu faire toi. tu es bien trop instable. « on peut aller au lit ? j’ai besoin de t’avoir dans mes bras. J’ai besoin que de ça ce soir » il tend sa main vers toi et tu l'agrippes. tu l'emmène jusqu'à la chambre et tu te mets au lit avec lui. tu viens te lover, là, dans l'étau de ses bras. tu te siens bien. « tout ce que tu veux. » que tu lui réponds aussi simplement. tu restes là, dans ses bras, tu l'embrasses de temps en temps, de doux baisers, simples, presque trop prudes pour toi mais tu fais attention. il veut se reposer et tu ne veux pas l'en empêcher. alors tu restes sagement dans ses bras puis tu sens que Morphée arrive doucement. « je n'irai pas en cours demain, avec ce qu'il vient de se passer, j'ai le droit à un jour de repos. je resterai avec toi. » que tu souffles doucement. non, tu ne veux pas le quitter. tu veux rester là, dans ses bras, pour l'éternité. tu l'aimes Mads, c'est certain. et c'est sur cette pensée que tu fermes tes petits yeux, oui c'est sûr cette pensée que tu t'endors doucement, que tu te laisses bercer par la vie finalement. tu ne veux penser à rien d'autre que son souffle qui s'écrase dans ton cou, que son coeur qui bat régulièrement, c'est tout ce que tu souhaites, tout ce que tu veux.