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 AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.)

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Siobhàn Innocent
Siobhàn Innocent
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messages : 115 pseudo : cupcake. <3 avatar + © : lua perez + arcadie
AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.) Tumblr_n2abjlYgIt1tqauaio1_500

âge : 23 ans. j'ai quatre ans pour devenir une star du rock. la mort par overdose elle, elle est déjà prévue
statut civil : il est mort et hélène, hélène et la mort m'ouvrent grand leur bras, et je m'y jette avec dévotion
adresse : à l'hôpital, dans le coma après une overdose
job/études : plus grand chose
AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.) _
MessageSujet: AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.)   AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.) EmptyLun 27 Juin - 20:40

• j'expire la fumée âcre évitant de brûler un gosse qui court comme un dératé avec la cendre de ma cigarette. foutu môme. il peut pas faire attention, hein ? je tire sur la clope, tout en réfléchissant. je fais le service de ce que j'appelle l'après-midi, soit, je commence à 16h. il y a rarement du monde à cette heure-là. ça bouge plus à midi, parce que les gens n'ont souvent le temps que de venir boire une bière et retournent bosser, leur sandwich jambon-beurre entre les dents. sauf que ce service, je le prends avec azel, et on sera deux pour gérer la salle, jusqu'à vingt heures, ou une fille nous rejoindra. ce qui veut aussi dire que je vais devoir m'expliquer avec lui. parce que même s'il m'a foutu la paix sur le moment -faut dire que j'étais en train d'avoir mon flash et qu'il aurait pas eu droit à grand chose en guise de réponse- ça m'étonnerait qu'il laisse les choses tomber. je l'aimez bien ce gars, j'ai beaucoup d'affection pour lui. et puis, on peut gérer une salle quasi pleine à deux, juste par un regard, ou un geste. il m'a formée, il m'a appris ses méthodes, et je les applique toujours. je n'ai même plus besoin de réfléchir. ses techniques sont devenues les miennes, sans même que je m'en rende compte. il est aussi attaché à moi, alors il ne me laissera pas m'en tirer sans des questions inquiètes, et sans me proposer de faire une cure. je le connais, quand même. je les connais tous. je sais tous comment ils sont. quand quelqu'un a un souci, comme celui-ci, ils font tout pour l'aider à arrêter, sans comprendre que c'était la solution toute faite à un autre souci.
• j'éteins ma clope sous le talon de ma chaussure et je rentre dans le bar. il n'y a personne. comme j'l'avais prédit. y a jamais personne à cette heure, ils sont tous à bosser. j'enlève ma veste, et je la balance dans la réserve, pour poser mon sac dessus. lui, je fais plus attention, parce que si la seringue se casse, je suis pas dans la merde. il est vrai que je ne respecte plus vraiment toutes les règles d'hygiène, mais je n'accepte pas le matos d'inconnus. le sida, c'est pas u truc que j'ai vachement envie de me choper, si vous voyez ce que je veux dire. m'enfin. si je suis vraiment pas bien, et que j'ai pas de seringue, j'ai quand même de la poudre, je me taperai une trace, et puis voilà. ou bien je taxerai du speed à un gars que je connais plutôt bien. le genre de gars qui essaie tout ce qui peut exister, mais qui sait conseiller. je passe derrière le comptoir, et je fais la bise à azel. ce mec est beaucoup trop grand pour moi. surtout que j'ai pas de grands talons. les échasses c'est bien pour se promener ou faire le trottoir, mais pas pour servir un vendredi soir. « tu vas bien ? » que je demande, plus pour la forme qu'autre chose, au final. j'essaie de retarder au maximum cette conversation horrible, qui risque même de nous brouiller. il a compris que ce n'est pas récréatif, comme usage. je suis pas folle, je suis toujours ponctuelle, je suis une bonne serveuse, il sait que je me serais pas shootée pour le fun en plein service. et puis, mes pupilles rétractées parlent pour moi.
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Azel Mordoh
Azel Mordoh
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messages : 898 pseudo : Apy avatar + © : Stefanos Milatos + © moi
AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.) XzceLXY


âge : 26 ans
statut civil : tu lui a écrit une chanson.
adresse : 194, un loft à braou. seul avec ton chien. t'es bien comme ça.
job/études : un album en cours de production, mais toujours barman.
AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.) _
MessageSujet: Re: AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.)   AZEL + (de la drogue ? non non, c'tait juste du sucre glace. en intraveineuse, oui, absolument.) EmptyLun 4 Juil - 23:25

t'es au 100 marches depuis un bon bail, maintenant. enfin, trois ans, t’appelles ça un bail, ouais. t'es arrivé avant ton album, et t'es encore là après. t'es encore là deux ans après cet album sans suite. mais entre temps, y'a eu quelqu'un, y'a eu sio et sa crinière de feu qui sont arrivées et qu'ont pris une place importante dans ton travail. tu te souviens quand elle a débarquée, y'a un an. tu te souviens quand elle est arrivée, un peu perdue, qui savait jamais où aller, qu'avait aucun repère, aucuns mémos. alors comme toi t'avais pris tes marques, et qu'elle semblait nouvelle dans le métier, tu l'a prise sous ton aile. tu lui a montré tes techniques, pour te souvenir des nombreuses commandes qu'elle devait prendre entre les tables, avant de revenir au bar pour te les dire, pour gagner du temps, pour ne pas passer devant une table qui attendrait quelque chose sans leur adresser un regard. tu lui a montré comment marcher en tenant le plateau droit, sans rien renverser. elle apprenait vite, et vous vous entendiez bien. vous vous entendez toujours, bien. là, tu l'attends, t'es déjà derrière le bar, à essuyer les verres, à les préparer pour les clients à entrer. tu prépares les bouteilles des cocktails les plus commandés, tu remets des bières au frigo. tu prends de l'avance, tout simplement. parce que c'est comme ça que tu fonctionnes. tu prévois d'avance ce que les clients voudront pour ne pas être pris au dépourvu. tu sais que siobhàn n'est jamais en retard. que quand elle l'est, c'est parce qu'elle fume sa clope. et tu sais que là, elle doit la fumer, sa clope. vous vous en fumez une ensembles, de temps en temps. mais depuis la dernière fois, tu restes sur ta réserve. t'es plus inquiet, quand tu sais qu'elle fume. tu te demande si elle fume pas autre chose qu'une clope. et pourtant, tu sais qu'elle viendrait pas au boulot complètement stone. tu la connais assez, en un an, pour savoir qu'elle est sérieuse, qu'elle a pas envie de le perdre ce boulot, que c'est suffisamment difficile comme ça de vivre seule avec un simple boulot de serveuse pour payer le logement, la bouffe et maintenant, tu te rend compte qu'elle paye aussi d'autres trucs, moins conventionnels, et que le perdre arrangerait pas les choses, côté économie. tu lèves la tête quelques instants pour la voir entrer dans le bar, observer un peu la salle. nan, pas de monde, vous serez tranquilles pour cette fin d'après-midi. enfin, pour le début, du moins. mais elle est un peu lente, elle met du temps à arriver derrière le bar pour déposer ses affaires, toujours avec une rapidité moindre. tu l'observes du coin de l'oeil, les sourcils mi-froncés mi-normaux. t'as jamais été très expressif, niveau face. t'observes toujours, mais tu réagis pas toujours quand il se passe des choses, extérieurement du moins. comme si rien ne t'atteins, et pourtant, beaucoup de choses t'atteignent, quand même. comme la santé d'une amie. elle vient vers toi, elle se hisse sur ses pieds pour t'embrasser sur la joue, tu te baisse un peu, parce que t'es grand, t'es plus grand qu'elle, beaucoup plus grand, et t'imagines que ça doit être chiant, surtout qu'elle porte pas des chaussures bien hautes, ce soir. « tu vas bien ? » t'arques un sourcil, tu poses le verre que t'essuyais, doucement, t'observes la salle, tous les clients sont déjà servis, vous pouvez parler tranquillement. tu te tourne vers elle, mais tu croises ses yeux et tu vois ses pupilles. mauvais signe. tu t'humecte les lèvres, tu poses le torchon et t'acquiesces avant de la prendre par les épaules pour la conduire devant la porte des vestiaires, le plus loin du bar, et des oreilles indiscrètes. « et toi tu vas pas bien. » coup de tête dans sa direction, haussement bref des sourcils, tu montres que t'as compris. « sio, tu sais que si quelqu'un l'apprend, t'es finie, pour ce boulot ? » toi tu diras rien. toi tu diras jamais rien. tu garderas son secret. mais tu veux pas que ça soit une raison pour elle de continuer à s'injecter tu ne sais pas quoi. parce que tu sais quels effets la drogue ont sur les personnes. tu sais qu'on voit dans les yeux, ce que ça fait. et t'as suffisamment vu, au lycée, ou en soirée ces réactions physiques, pour comprendre qu'elle s'était piquée.
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Siobhàn Innocent
Siobhàn Innocent
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âge : 23 ans. j'ai quatre ans pour devenir une star du rock. la mort par overdose elle, elle est déjà prévue
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• il acquiesce mais j'ai l'impression que ce n'est pas une vraie réponse. comme si il avait mieux à faire que de me répondre. je le vois regarder la salle, pour vérifier que tout le mode aie sa commande. un client qui attend, c'est un client qui ne laisse pas de pourboire. et qui en plus est malpoli et tout sauf agréable à servir. et il m'attrape doucement -quoique fermement- par les épaules, pour me traîner un pe à l'écart, devant la porte du vestiaire. de là, les gens nous entendent très peu, et en plus, on peut continuer de surveiller la salle ainsi que les allées et venues des nouveaux clients. et je sais ce dont il va me parler. et j'ai pas franchement envie d'avoir cette discussion. je sais que c'est mal, je sais que je suis en train de me ruiner la santé -et de me ruiner tout court-, je le sais tout ça. et c'est mon choix si je veux continuer ou non. je ne veux pas aller en désintox', je ne veux pas arrêter, je ne veux pas me ranger et reprendre mes études. parce que je serais de nouveau sans repères, et je ne sais même pas si j'aurais la foui de faire enfin les études qui me plaisent. c'est trop tard maintenant. j'ai perdu cinq ans de ma vie, je vais ressortir à pas d'âge. et puis, personne ne voudra jamais d'un prof ou d'une instit ancienne droguée. non. je finirais par crever d'une overdose, ou d'une merde que je me serais chopée à cause des seringues, et c'est ainsi. je le savais quand j'ai commencé, et je n'ai pas envie de revoir entièrement le plan de mon existence, encore une fois.
• mais plutôt que de s'inquiéter pour ma santé physique, on dirait plutôt qu'il s'inquiète pour mon moral. et pour le fait que je puisse ou non garder ce boulot. parce qu'il me connaît, parce qu'il est attaché à moi, comme je suis attachée à lui. mais j ne peux pas m'en empêcher. je me braque. je croise mes bras et mon regard se fait dur. je ne peux pas le laisser croire qu'il y a un moyen de me « raisonner ». je veux me débrouiller seule. et je sais que je ne suis pas capable d'endurer le manque et le sevrage, et cette envie débordante de reprendre tout ça, et d'envoyer se faire foutre des mois d'abstinence. « je sais. je le sais tout ça. j'ai pas besoin que tu me le dises. mais pour le moment, personne ne le sait. » je n'ai pas besoin de lui demander de ne rien dire, je sais qu'il ne le fera que si je le lui demande explicitement. et je ne veux pas. c'est mon secret, et j'ai besoin de ce boulot, pour me payer mes doses. je ne veux pas arrêter. peut-être aussi parce que c'est mon seul moyen d'être proche de l'autre. c'est ridicule, mais c'est possible. ça doit faire partie des raisons pour lesquelles je ne peux pas arrêter. « et je vais bien. ok, je suis shootée, mais ça me rend normale. c'est pas nouveau. je le suis depuis que je suis arrivée ici. c'est pour ça que j'ai pris ce boulot. soit je me fais un fix avant le service, soit tu me retrouves en manque, incapable de rien, tremblante et sur le point de gerber. » je suis froide, et sèche, dans ma voix et dans mes mots. parce que je veux lui faire comprendre que justement, c'est parce que j'en ai pas rien à foutre de ce job que je me drogue avant d'y aller -et parfois pendant, entre deux commandes.
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