AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned)

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AxelColombier

We begin by joints or condoms ?

prénom : axel. je n'ai aucune idée d'où ce prénom peut bien venir, et à vrai dire je m'en fous. il est beau, il me plaît. j'ai choisi de le garder. et je ne le regrette absolument pas. nom : colombier, le nom de la famille d'accueil chez qui je suis resté pendant près de trois ans. âge, date de naissance : j'ai vingt-trois ans, et je suis né un 30 janvier lieu de naissance : je ne sais pas exactement en fait. entre la france et l'espagne. j'ai jamais su. peut-être sur la route, poursuivi par les flics. vu mes parents, probable. origines, nationalité : je suis français, mais j'ai toujours grandi en espagne, ce qui m'a permis d'apprendre les deux langues à la fois. même si j'ai toujours mieux maîtrisé le français. mes parents sont nés et ont majoritairement vécu en france, mais pour ce que ça change... orientation sexuelle : euh... bi ? bon, on va pas se mentir, j'ai quelques soucis avec ce point là. j'accepte parfaitement mon attirance vis-à-vis des hommes et coucher avec ne me pose aucun souci. mais je suis dans le déni par rapport à la possibilité d'éprouver des sentiments amoureux pour une personne du même sexe et ainsi ouvrir la porte à un avenir à deux. à côté de ça, je ne ressens pas beaucoup de plaisir à coucher avec une femme, et je ne suis jamais tombé amoureux d'elle ou de leur corps. occupation : je suis pâtissier. c'est une activité dans laquelle je me suis plongé. je me perds dedans, dans mes mesures, mes alliances, et j'en oublie de m'énerver. et c'est l'équilibre parfait. et parfois, je sers de modèle en école d'art, quand j'ai que ça à foutre ou que j'ai besoin d'un peu d'argent. j'accepte aussi d'être un support pour les bodypainters. situation financière : confortable. ni modeste ni aisé, j'ai ce qu'il me faut. je n'ai besoin de rien d'autre, j'aime ma vie comme elle est. statut civil : jusqu'à il y a quelques semaines, j'étais fiancé avec une demoiselle blonde. mais depuis le temps que je la trompais je me suis rendu compte que je n'étais pas fait pour elle. de plus je ressens des choses inappropriées pour un jeune homme et je n'arrive pas à m'en défaire. c'est donc mieux que j'aie rompu avec elle. tant pis pour le mariage de princesse. traits de caractère : colérique + violent + joueur + séducteur + égoïste + lâche + peu jaloux + compréhensif + têtu + franc + honnête + ne pleure pas facilement. célébrité : ash sextymest groupe : il est relou.

Banana Split

ton plat préféré : je suis pas chiant, vraiment. du pain et du nutella, et voilà, vous avez un axel heureux, qui vous saute au cou. bon, bien sûr, des macarons ladurée ou hermé, je dirais pas non, hein, j'sais faire ma fine bouche en ce qui concerne la pâtisserie. mais dans le privé je suis pas aussi casse pieds que ces emplumés qui passent à la télé. ta boisson alcoolisée préférée : un bon mojito, avec beaucoup de menthe et pas trop de citron. si je vulais une limonade je vous l'aurais dit. plutôt chat ou chien : plutôt chien, c'est pas pour rien que j'ai un petit croisé, un mélange de corgi et de husky. qui ressemble donc à un husky nain, et mon bébé est absolument trop cool et trop mignon. ta relation avec tes parents en un mot : avec mon père ? y en a jamais eu et il pourra jamais y en avoir. je lui en veux de nous avoir forcés à avoir cette vie, ma mère et moi. ma mère, je lui reproche certaines choses, mais c'est ma mère et je l'aime. t'es un bon menteur : oui, j'ai appris à mentir très jeune, alors je suis un bon menteur. mais je n'aime pas ça, ça me rappelle trop de mauvais souvenirs. la vérité, c'est toujours le mieux. à part pour mes aventures nocturnes. quelles sont les trois choses que t'apporterais avec toi sur une île déserte : ma cuisine, une piscine, et quelques amis. une de tes peurs : me retrouver de nouveau à devoir vivre clandestinement, me cacher, et devoir regarder ma mère emballer les sachets de « sucre ». ton adolescence en un mot : liberté. et soulagement aussi. le pays que t'aimerais visiter : la france me va vraiment très bien, je n'en veux pas d'un autre. je ne suis pas un voyageur. ton plus grand regret : ne pas avoir su plus tôt ce qu'il se passait et ne pas avoir pu l'aider à avoir une vie normale. ta plus grande fierté : ma boutique de pâtisserie en centre ville. ta chanson du moment : tesselate – alt-j. plus parce que je l'ai souvent en tête que parce qu'elle me parle
toi et la clope, c'est souvent ? 3, c'est de temps en temps, quand on m'en propose une, parce que j'aime bien. mais je ne suis pas accro et je n'ai pas de paquet chez moi. est-ce que tu vas souvent au McDo ? 4, oui, mais en drive. parce que des fois je me mets à bosser comme un dingue sur des nouvelles idées d'entremets et j'en oublie un peu de garder du temps pour manger. quand j'étais fiancé, elle me le rappelait, c'était pratique, mais maintenant, je dois de nouveau me débrouiller tout seul. t'aimes les repas gastronomiques ? 5, évidemment, et quand on en vient aux desserts, là, je peux vous en parler pendant des heures et vous faire une longue, longue critique du tout petit gâteau que j'ai mangé, en vous expliquant pourquoi je l'ai trouvé bon, ou bien ce qui ne m'a pas plu. je suis un peu bavard sur les desserts. en soirée, tu commences d'abord par la bière ? 5, c'est toujours comme ça, commencer doucement, pour finir un peu plus fort. le petit-déjeuner le matin, c'est obligatoire ? 4. j'essaie d'y penser la plupart du temps, mais il m'arrive -environ une fois par semaine- d'oublier de le prendre, de sauter dans mes fringues et de partir au boulot. c'est pas grave, il y a une boulangerie pas loin qui me voit souvent rappliquer vers dix heures, avec ma commande habituelle : un pain aux raisins. les animaux, c'est ton truc ? 5. quand j'étais petit je voulais un animal de compagnie, mais ma mère refusait toujours, parce qu'elle disait que notre maison n'était pas assez grande, et qu'il serait malheureux. pourtant il aurait pu courir sur la plage, je pensais que ça rait. mais elle avait raison, ça aurait trop attiré l'attention sur nous. alors dès que j'ai pu avoir milligramme, mon chien, j'ai été le plus heureux des axel. la plage, t'aimes ça ? 5. la plage c'est génial, vraiment. même quand y a du monde, c'est aussi sympa pour faire des rencontres. et puis y a le surf, qui est quand même vachement bien comme activité. j'ai toujours vécu près de la mer ça doit être aussi pour ça. le bruit des vagues est un bon résumé de mon enfance tu rêves de vivre à la campagne ? 1. pas vraiment j'aime ma vie comme elle est, je n'ai plus envie de la changer. voyager fait partie de tes plans pour l'avenir ? 2. je dis pas non, mais pour une fois j'ai envie de vivre ma vie sans devoir me dire que je vais partir, que je vais bouger. j'aime ma stabilité, elle me paraît encore toute neuve. les enfants, ça te fait peur ? 3. ceux des autres non, tant qu'ils restent à peu près dressés. mais je n'en veux pas, pas pour maintenant, pas tout de suite, on verra quand j'aurais trente ans. biarritz, c'est une ville animée ? 4. j'aime beaucoup. mais il y a aussi quelques passages à vide qui permettent de se recentrer, et de repartir sur de bonnes bases. quand tu sors, tu rentres seul(e) ? 3 ? je sais pas trop. quand je sors je vais chez les autres, ou du moins je le faisais quand j'étais fiancé. et j'étais accompagné de jolis garçons. tu respectes le code de la route ? 2. pas trop et j'ai assez souvent des soucis à cause de ça. mais je n'y peux rien, j'aime trop la vitesse.

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titre du topic

You call It madness, but I call It love

(le son des vagues) je suis né je ne sais où. et quand je suis né, ma mère s'est installée dans une espèce de cabane en tôle ondulée, avec tout juste de l'eau courante que mon père avait détournée du réseau principal. et cette cabane était sur la plage d'une crique entre la france et l'espagne. personne n'y venait jamais et seule la mer tuait le silence de ses battements incessants. crrash. pshiii. comme le son d'une respiration. une deuxième personne qui veillait sur moi. parfois les soirs d'orage, l'eau venait jusque dans la cabane et je devais aider ma mère à éponger et à sauver ce qui devait être sauvé. pour l'électricité c'était pas un souci, y en avait pas. la lumière des lampions à bougie que ma mère allumait donnait une toute autre vie à la pièce principale. la maison était minuscule. elle sentait le sel et les embruns. elle sentait l'odeur épicée des cheveux de ma mère. et en guise de jardin elle avait du sable. mais c'était chez moi. c'était ma maison et si j'avais eu droit d'en parler à quelqu'un, j'en aurais été fier. j'aimais me baigner l'été, j'aimais ramasser des coquillages l'hiver pour décorer le rebord des fenêtres. je m'imaginais pirate, jouant dans les rochers, me noyant dans le son si beau et si doux de la mer. le vent qui ébouriffait mes cheveux comme le ferait un ami de la famille emportait au loin les rappels agacés de ma mère qui ne tenait pas à ce que je m'éloigne. cette vie d'aventure me plaisait. et je me disais que je devais vivre caché pour ne pas que les ennemis de mon père, célèbre espion, ne nous retrouvent.
(le son du sucre) parfois mon père venait nous voir. tous les deux mois à peu près. je lui offrais les dessins au crayon gras que j'avais produit en attendant son retour, ces gribouillages de gamin insensés, sur lesquels il ne faisait même pas semblant de s'extasier. mais il les mettait dans sa poche et je me disais qu'il devait les regarder ensuite dans son autre maison, ou quand il se sentait mal. il venait donner à ma mère de grands sachets d'une poudre blanche, formée de petits cristaux. j'ai longtemps cru qu'il s'agissait de sucre en poudre. ma mère pesait de petits tas et les mettait dans d'autres sachets qui avaient un son de plastique très particulier, très différent de tous les sons que j'entendais sur la plage. parfois j'avais le droit de l'aider. et j'avais l'impression de faire quelque chose de bien. elle se gardait de me dire que ce que j'empaquetais avec soin, la prenant pour modèle, détruisait la vie de nombreuses personnes. ça nous faisait une activité ensemble. on discutait, je lui racontais ma journée. et quand papa venait ensuite chercher ces sachets, et qu'elle lui disait de cet air fier que je lavais aidée et que j'étais très conscientieux, il me souriait. et les sourires de mon père étaient si rares que j'avais l'impression de devenir riche chaque fois qu'il m'en faisait un. et puis j'étais fier qu'elle soit fière de moi.
(le son des livres) le soir, et surtout l'hiver, blottis sur le lit, adossés contre le mur, et emmitoufflé dans une grande couverture, ma mère m'apprenait à lire, patiemment. elle disait que même si je ne pouvais pas aller à l'école je devais le savoir, que ça m'aiderait pour plus tard, parce qu'elle ne cessait de me répéter qu'elle espérait que j'aie une meilleure vie que ça. je ne connaissais rien d'autre alors ça me paraissait être la meilleure des vies, plutôt que de passer mon temps enfermé entre quatre murs, les fesses posées sur une chaise. elle me faisait la lecture, puis m'expliquait comment ça marchait. elle m'a appris à avoir une belle écriture. je crois qu'elle aurait aimé faire institutrice plutôt que de bosser dans le trafic de drogue. mais les rencontres et les choix qu'elle a fait lui ont fait choisir cette vie plutôt qu'une autre. elle m'a donné l'amour des livres. parfois, elle s'absentait et me laissait seul à la maison, le temps d'aller chercher de la nourriture au supermarché de la minuscule ville près de là où on habitait. et parfois, elle me donnait un nouveau livre. je ne le lisais pas d'un coup.je le savourais. je prenais le temps. je me mettais des limites pour pouvoir le lire lentement et tout comprendre. et d'autres fois je lisais une centaine de page en une demi journée. je me perdais dedans. j'en oubliais le reste du monde. seuls restaient présent à mon esprit le bruit des pages qui se tournent et le fracas de la mer en fond sonore.
(le son des cris) j'aimais, non, j'adorais cette vie avec ma mère. ma maman qui était mon tout, mon soleil, ma lune, ma galaxie, mon univers. j'adorais cette vie rythmée par les aventures que je m'imaginais. mais j'étais comme les autres gamins. ou du moins, parfois, je demandais à leur ressembler un peu plus. je voulais me faire des amis. que ma vie ne tourne plus juste autour de ma mère. je voulais apprendre à l'école, je voulais être impatient d'entendre cette sonnerie stridente, que j'apprécierai, au lieu de me boucher les oreilles. et puis je voulais savoir pourquoi je ne pouvais pas aller à l'école, pourquoi je n'avais pas le droit de parler de ma maison, pourquoi je devais me taire et me montrer le moins possible, pourquoi mon père ne venait presque jamais. ma mère refusait de me répondre clairement, me disant que j'étais trop petite pour comprendre. et ça non plus je ne comprenais pas. je refusai de l'entendre. et je piquais des crises monstrueuses, rongé par cette existence à la fois simple et paisible, et à la foi quelque peu malsaine. je hurlais. je sanglottais à m'en déchirer les cordes vocales. et ma mère me braillait de me taire que je ne devais surtout pas faire tant de bruit. mais peu m'importait. plongé dans ma crise je cassais le mobilier, les lampions, les assiettes. et quand je n'avais plus rien à détruire, je me griffais le visage, me tirais les cheveux et m'empêchais volontairement de respirer. je lui faisais peur à ma mère. elle ne savait pas comment m'arrêter et ne pouvait que regarder le spectacle, horrifiée, hurlant encore plus fort pour qu j'arrête.
(le son des larmes) un jour, ma mère est rentrée des courses sans rien avoir acheté. j'avais quatorze ans et je m'étais inquiété. j'avais quatorze ans mais j'étais encore un enfant. je faisais toujours des crises et je n'avais pas tellement changé. je ne connaissais que ma mère et même si ça me pesait plus qu'avant je ne voulais la quitter pour rien au monde. je l'aidais à tenir notre maison, je lui faisais des gâteaux et elle semblait toujours fière de moi, et ses yeux pétillants de joie valaient pour moi tous les smartphones et toutes les consoles dont je n'avais aucune connaissance. alors quand je l'ai vue arriver, essoufflée, paniquée, sans rien dans les mains, et en train de cacher tous les sacs je me suis inquiété. j'ai voulu l'aider mais elle m'en a empêché. elle m'a ordonné de nous barricader et j'ai obéi. je n'ai pas cherché à savoir. je n'aurais pas eu de réponse de toute façon. les barricades que j'avais constitué n'ont pas suffi. et la police est entrée. ils ont arrêté ma mère sous mes yeux, ma mère qui pleurait, qui suppliait, qui demandait à ce qu'in ne soit pas séparés, qu'on ne me fasse pas de mal. que je n'étais qu'un gamin. ma mère qui ne s'est débattue que pour m'embrasser le front et me demander de veiller sur moi et sur mes livres. ma mère était forte. elle ne pleurait pas, jamais. même quand elle se sentait seule et coupée du monde, même quand elle était malheureuse. pour la première fois de ma vie je voyais ma mère pleurer et je ne pouvais absolument rien faire. je l'ai vue à son procès. elle a avoué ce qu'elle avait fait. elle n'a pas cherché à se battre, elle a accepté ses fautes. quant à moi, j'ai été catapulté en france et trimballé de famille d'accueil en famille d'accueil.
(le son de la sonnerie) au bout de deux ans j'ai fini par trouver une famille adoptive. ils étaient gentils quoiqu'un peu nombreux. mais les parents nous appréciaient tous à notre juste valeur. j'ai ainsi appris le collège puis le lycée et cette sonnerie atroce qui était un véritable cataclysme pour mes oreilles, mais qui apportait tant de joie dans mon coeur.j'étais bien le seul à toujours m'extasier de l'entendre retentir, comme si c'étaut la première fois. parce que j'allais enfin à l'école, avec d'autres gens. parce que je me retrouvais enfin collé entre quatre murs, le cul vissé sur une chaise avec interdiction de sortir si on avait pas une excuse valable. les moments de paix et de calme avaient gagbé en valeur à mes yeux. la plage n'était plus le cadre habituel, je profitais enfin de ce qu'elle m'offrait. j'ai appris le surf, j'ai appris les rues de biarritz, j'ai appris des cours casse pieds. j'ai rattrapé mon retard assez conséquent. j'ai appris à vivre. j'ai essayé une seconde générale, mais je me suis rendu compte que ce n'ètait pas ce que je voulais faire. j'étais plutôt bon, ce n'était pas le souci, mais je voulais faire pâtissier. les parents de ma deuxième famille, quand j'en changeais encore assez régulièrement m'avaient donné le goût pour les desserts et m'avaient dit que je pouvais en faire à n'importe quelle heure si ça pouvait m'aider à me vider la tête. alors quand j'ai choisi de redoubler mon année mais dans un lycée professionnel plutôt, je sais que j'ai fait le bon choix.
(le son des baisers) il y avait cette fille, avec qui je n'avais aucun lien de parenté, qui avait été adoptée. une fille blonde au faux air pimbêche. il fallait dépasser cette apparence, ce rôle qu'elle jouait, pour découvrir la vraie jeune fille en dessous. c'était une crème. mais alors une très très jolie crème. elle me trouvait à son goût elle aussi. alors, un jour, dans le fond du jardin, derrière les mûriers -j'aimais les mûres, je les ai aimées dès que je les ai goûtées, dans cette maison là, dans celle de ma famille adoptive- elle m'avait attrapé par le col et avait écrasé ses lèvres contre les miennes. c'était humide et collant et je n'étais pas trop sûr de si c'était bien une langue qui jouait contre la mienne, et pas un tentacule qui essayait de me tuer. on a couché ensemble au final. en cinq minutes, comme pour avoir des pâtes al-dente. et contrairement à ce que je croyais, bercé par mes romans, ma première fois avait été loin d'être parfaite et j'avais été content d'enfin en finir. j'avais détesté chaque partie, le pire étanot ces baisers baveux.

(le son des aiguilles) j'ai voulu me faire un premier tatouage. je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'en ressentais le besoin, maintenant que je commençais à vivre enfin pour moi et à comprendre tout ce que cette nouvelle vie impliquait. et vous savez quoi ? je fais partie de ces gars qui en sont devenu accros. j'aime la sensation douloureuse de l'aiguille. la mélodie de la machine. j'aime mes tatouages. ils n'ont pas tous une signification pour moi, certains sont juste parce que le dessin me plaisait beaucoup. d'autres ont une histoire. je n'en regrette aucun. souvent on me dit que peut-être plus tard, je vais les trouver laids, mais je sais que non. ce n'est pas une histoire de mode, et je n'ai pas fait de tatouages parce qu'un de mes amis en voulait un et que je me suis dit que ce serait nul de ne pas en avoir un aussi. ma mère aimait les oiseaux. c'est pour ça que j'en ai un, que j'aime tout particulièrement. ils sont dispersés, sur mes bras, mes épaules et mon torse, et ça fait fondre les filles, ce que je trouve assez marrant. beaucoup pensent que je suis dealer, ou drogué, à cause de ça. à cause de mes tatouages, de mon regard un peu sombre, et de mon côté un peu efflanqué. mais non, je suis pâtissier et je trouve les enfants adorables. étonnant, hein ?
(le son de la déception) je me suis rendu compte que j'étais attiré par les hommes avec le temps. et qu'au final, je ne trouvais jamais cette même étincelle avec les filles. mais je ne comprends pas qu'il soit possible d'avoir autre chose que des relations à fins rapides avec des personnes du même sexe que moi. je ne sais pas. pour moi, c'est comme si ça rimait forcément avec malheur ou cœur brisé. certainement que je me suis un peu trop mis dans la tête que dans une relation hétéro, c'était l'homme qui avait généralement le pouvoir et que c'était lui qui rompait et qui brisait les cœurs ? peut-être que j'ai peur de me faire briser le mien ? je n'en sais rien. peu importe. j'ai rencontré cette jeune fille, au tout début où j'ai ouvert la pâtisserie. elle est venue, avec son petit minois, ses petits sourires en coin charmeurs, et ses grands yeux bleus, qui détonnaient tellement par rapport à ses cheveux aile-de-corbeau. elle était belle, de façon tout à fait objective et elle m'avait charmé. on a commencé à sortir ensemble, et j'éprouvais un peu plus qu'avec les autres filles. j'ai confondu ça avec de l'amour. je me suis pris à mon propre jeu pendant quelques mois. et puis on s'est installés ensemble, la routine s'est installée. cette étincelle avait complètement disparu. j'ai commencé à la tromper. je n'en suis pas fier du tout et je n'irais pas le crier sur tous les toits. mais j'allais, souvent, voir des gars, coucher avec eux. même si je ne suis pas connu, j'avais peur de fréquenter les boîtes et qu'un de ses amis m'y voie. alors j'ai joué la carte de la sécurité. ça non plus je n'en suis pas fier, mais j'ai fait marcher le milieu de la prostitution. on s'est fiancés, avec lisa. on s'est fiancés et je ne me suis jamais senti plus mal que devant toute sa famille. j'avais l'impression de jouer constamment la comédie de ne plus être à ma place du tout, comme une énième suite à une franchise qui aurait dû être abandonnée il y a longtemps. trois mois de préparation ont suivi, de préparation pour un mariage qui n'arriva jamais -et tant mieux-. je lui ai brisé le cœur. je lui ai dit que ça faisait bien longtemps que je n'avais plus vraiment de sentiments. je lui ai aussi avoué que je l'avais trompée. qu'elle méritait mieux que ça. je me suis excusé auprès d'elle, et j'ai disparu.

(le son de son coeur) et cette décision, de tout arrêter, je ne l'ai pas prise comme ça, un soir où j'en avais marre. c'est qu'il y a ce gars, vous voyez ? il fait le trottoir, c'est comme ça que je l'ai rencontré. il a un visage innocent, une jolie gueule d'ange. je suis un de ses clients réguliers, je l'ai rapidement été. parce qu'il y a quelque chose quand je couche avec lui. quelque chose de différent. ça sonne parfaitement juste. et maintenant, au bout d'un an, je me prête à croire que de temps en temps, ses cris ne sont pas faux. qu'il ne simule pas entièrement. quand j'ai largué lisa, c'est parce que je me suis rendu compte que j'éprouvais à propos de frey, des sentiments qui n'avaient pas lieu d'être. évidemment, on est pas dans un film, et cette découverte ne m'a pas fait fuir et l'éviter plus que de raison. je le cache et j'essaie de me persuader que c'est comme avec elle. que c'est juste une étincelle qui va bientôt s'éteindre. que ça n'a rien de différent de tout ce qu'il s'est passé avec les autres filles. mais j'aime entendre les sons qu'il fait lorsqu'on couche ensemble. j'aime sentir sa peau contre la mienne. j'aime ses baisers fiévreux et pressés. j'aime ses soupirs et ses yeux brumeux. et plus que tout, j'aime poser ma tête sur son torse, profitant de ce shoot d'endorphines, et écoutant tout simplement son cœur battre. j'espère que ce n'est pas de l'amour. parce que je ne suis pas prêt à ça. parce que je sais que ce sera compliqué, trop pour moi. je n'ai jamais frappé lisa, mais j'ai eu plusieurs crises, au début de notre relation surtout. et frey, je ne veux pas le blesser. et puis même si je ne suis ni possessif ni jaloux, les conditions rendraient ce couple impossible. alors j'espère que ça s'efface.

bon courage mags AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2389628975

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Invité

OMG .. OMG OMG, bah, je lirai tout ça demain hein, ne m'en veut pas

vu la gueule de la fiche nan je t'en veux pas AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2928427356

jsuis désolée je suis partie loin dans sa tête AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 116022720

(mais tu commences à avoir l'habitude je crois AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2928427356

)

Invité

ouais, j'ai l'habitude je la lirai en mangeant mes céréales demain matin

je suis au même niveau de priorité que les céréales jsuis trop flattée AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 58257376

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Invité

t'as vu, tu seras la première chose que je ferai demain matin

(On va essayer de faire une avalanche d'amour depuis un téléphone

)

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AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2588985142

Voila, avec tout mon amour AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 1563856275

je remarque notamment un smiley de lit, qui me plaît beaucoup AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2683729542

Invité

elle est parfaite ta fiche, j'ai adoré te lire, comme toujours et il est trop adorable ce p'tit loup

merciiiiiiiii AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 478423410

Axel Colombier a écrit:: je remarque notamment un smiley de lit, qui me plaît beaucoup

t'en remarques qu'un seul ? AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2389628975

parce que moi j'en vois un peu beaucoup plus que un t'vois AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2389628975

y en a cinq AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 2683729542

mais c'est pas beaucoup cinq, par rapport au nombre de fois où ils vont se retrouver dans un plumard AXEL + (i'm not the savior of the broken, the beaten and the damned) 993098006

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