(ethet) découvertes familiales.

• tu as enfilé un tshirt un peu trop grand qui appartient à un de tes frères. en fait ça fait un moment que tu l'as volé, tu n'avais juste pas encore eu le temps de le mettre. du coup tu ne sais plus très bien à qui il appartient, mais ce n'est pas un drame. celui qui te verra avec et qui va faire la gueule te demandera certainement de le lui rendre une fois que tu auras fini. miss yeux-verts te regarde faire avec ce petit sourire. ça faisait longtemps que tu n'avais pas passé une aussi bonne soirée. comme quoi tu préfères définitivement les filles. même si évidemment, tu ne diras jamais qu'aaron est un mauvais coup. « leilah. si tu avais un doute sur mon prénom. » oh non, tu ne fais pas partie des gens qui oublient les prénoms qu'ils ont crié quelques heures plus tôt. tu l'aides à se lever et tu lui passes un de tes tshirts. bien sûr, elle pourra prendre une douche plus tard. à l'heure qu'il est, mercure dort encore et les deux autres sont sûrement au travail. ou alors ils dorment aussi. elle est gave canon et tu ne regrettes rien. tu l'aides à se lever et la conduit jusque dans la cuisine. tu prépares le café en la regardant du coin de l'oeil, parce que, sérieusement, tu serais presque pas contre pour y retourner.
• « mais je te jure, je connaissais personne capable d'aussi bien jouer avec sa langue et ses doigts, vénus ! » vous rigolez toutes les deux. elle est pas prude, ni trop crue et c'est parfait. oh non ce n'est pas pour autant que tu sortiras avec. la vie de couple, ce n'est pas fait pour toi. ou du moins c'est pas trop compatible avec ton métier et tu en es bien consciente. tu bois ton café en souriant et en continuant la discussion. il y a possibilité que vous deveniez amies, avec un plus si affinités. soudainement elle se coupe dans votre discussion et pose ses yeux sur un point derrière toi. tu entends ton frère se présenter et tu souris. « hey, vénus, t'aurais dû me dire que tu avais un frère aussi canon. je suis pas aussi lesbienne que toi. moi, j'le voudrais bien. » tu lèves les yeux au ciel. si seulement elle savait. tu te retournes et tu gratifies ton petit frère d'un sourire amical. « j'te présente leilah. élue meilleur coup de l'année, par moi. » elle glousse un peu et se lève, certainement pour partir. « j'vous laisse, t'as mon numéro de toute manière. si jamais un jour tu t'ennuies, hein, tu sauras où me trouver. » elle va s'habiller et repart en claquant la porte d'entrée derrière elle. tu es assise à califourchon sur ta chaise, le menton appuyé sur le dossier, face à ton jumeau « on t'a pas réveillé j'espère ? » non, en fait tu espères pas, tu t'en fous complètement. mais tu dis ça pour la forme, t'es pas non plus une connasse.