miss catastrophe {r. sutton}

C'est une nouvelle fois en retard que Sutton avait débutée sa journée de travail aujourd'hui. Et pourtant la demoiselle était très organisée mais vu la malchance de cette dernière son réveil adorait lui jouer de vilain tour, heureusement que la jeune était quelqu'un dont le travail était très apprécié et qu'elle arrivait à rester optimiste malgré toute les galères qui lui pouvait lui arriver. Quoi qu'il en soit, ce fut le seul incident de la journée, tous c'était parfaitement déroulé, que ce soit dans l'accueil des personnes ou dans le déroulement de son organisation journalière. Une journée parfaite comme elle les aimes, du moins, ce fut avant que qu'une dernière visite au cabinet vienne peut-être tous changer.

En effet, le cabinet à deux doigts de fermer, Sutton était la dernière présente et venait de terminer de ranger les dossiers de la journée, de verrouiller à clés tous les casiers - confidentialité oblige - ainsi que les bureaux du cabinet, avait éteins son ordinateur et s’apprêtait à enfiler son manteau au moment même où elle entendit le bruit de la porte s'ouvrir. La jolie blonde lâcha un léger soupire et reposa ses fesses sur sa chaise en attendant sagement que la personne - qui venait la voir à peine une minute avant la fin de la fermeture du cabinet - n'arrive. Et quel ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit ce visage qui ne lui était pas inconnu. Gabin Descartes, le fameux psychologue ou plutôt le fameux tous court... Non pas que Sutton ne l'appréciait guère mais il faut avouer que chacune de leur rencontre s'était terminée d'une façon ou d'une autre par quelque chose de catastrophique. La gorge serrée, Sutton tenta d'afficher un sourire accueillant essayant tant bien que mal de cacher son appréhension, espérant du plus profond de son être qu'il venait pour une simple demande et que rien de mal n'allait se produire. « Mademoiselle Donovann. » la salua t-il poliment , « Monsieur Descartes » répondit-elle en se levant - très doucement - « J'ai simplement quelques papiers à déposer pour mon dossier. » lui dit-il par la suite avant de lui tendre les papiers qu'il apportait. Jusqu'ici tout allait bien. La jeune fille analysa les documents avant de serrer les dents et de prendre une grande respiration, en effet depuis quelques jours et suite à une nouvelle réforme mise en place, tous documents reçu devait être justifier par un document officiel - lui aussi nouveau - ainsi que par la signature du destinataire et devait, cela va de soit,  être sous scellé dans des casiers. Sutton se rassit sur sa chaise avant de lui demander : « Je suppose que si vous m'apportez ces documents aussi tard c'est qu'ils doivent être impérativement dans les mains de votre avocate ? » question idiote, Sutton savait la réponse mais elle espérait au fond d'elle que par miracle il lui dise que cela pouvait attendre, cela l’empêcherait de faire une heure supp' et réduirais les chances de faire de nouvelles boulettes en sa présence.

Comme elle s'en doutait, la réponse du beau brun ne l'étonna guère, enfin presque : « Je préfèrerais que vous fassiez ça maintenant, oui. De peur que mes documents finissent à la déchiqueteuse à papier sans faire exprès. » outch ce petit pique n'était pas volé, elle vit se dessiner un léger sourire taquin sur le visage du trentenaire et baissa le regard telle une enfant elle était ridicule mais il faut avouer qu'elle n'avait pas l'habitude d'autant se ridiculiser devant quelqu'un, à croire qu'il lui portait la poisse c'était incroyable. La jeune fille finis par afficher un léger sourire avant qu'il n'enchaine : « Et comme vous avez sans doute mille fois mieux à faire que de ranger mes papiers, je vous promets de vous apporter une boîte de chocolats lorsque je repasserais. Vous aimez le chocolat ? », elle ouvrit bien rond les yeux, d'un air étonnée, ah oui elle ne s'attendait pas à une telle proposition, décidément il était plutôt compréhensible vu toutes les mésaventures que lui avait faire vivre la jeune fille. « Vous essayez de m'acheter ou quoi ? » lui demanda t-elle d'un ton sérieux avant de lâcher un sourire et d'ajouter « Ce serait plutôt à moi de vous offrir des chocolat et encore le geste serait trop léger comparé à ce que je vous dois réellement... » elle fit une petite grimace et accepta donc de prendre ses fameux papiers.

« Bon allez je vais rentrer tous ça, mais c'est bien parce que c'est vous. » lui dit-elle avant de rallumer son ordinateur - qui mit un temps fou à s'allumer, étonnant n'est-ce pas - . Une fois ce dernier en route, Sutton commença a taper son nom d'utilisateur ainsi que son mot de passe mais ce n'est qu'en relevant la tête qu'elle s'aperçut que rien n'avait été noter sur l'écran, la jeune fille fronça légèrement des sourcils avant de retenter une seconde fois mais en vain, le clavier de son ordinateur avait décidé qu'il avait terminé le travail et qu'après l'heure ce n'était plus l'heure. Décidément, cette histoire commençait bien. « C'est pas possible ! » commença t-elle a marmonner en se levant et en passant sa tête derrière l'ordinateur en trifouillant les fils. Elle commençait réellement à croire que le garçon lui portait malheur, elle n'avait jamais été embêtée de la journée et d'un coup boum ! Elle sentait son regard sur elle, ce qui commençait à de plus en plus la stresser. Quant au bout de plusieurs minutes elle daigna lui demander de l'aide, elle releva la tête, les cheveux pleins la face : « Vous ne vous y connaîtriez pas en ordinateur par hasard ? », elle afficha un large sourire crispé indiquant sa gêne et son embêtement.

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« Achetez-moi plutôt une bonne bouteille de vin, alors. » lui dit le jeune homme, ce qui fit légèrement sourire la demoiselle avant qu'il ne rajoute : « Bien qu'à mon humble avis, vous n'ayez rien à vous reprocher. Alors que moi, je vous fais faire des heures supplémentaires. », pour le coup il n'avait pas tord, après tous ils étaient quitte maintenant, c'était du moins ce que pensait la jolie blonde sans se douter de la suite des évènements. Son ordinateur ne voulant pas fonctionner, Sutton osa lui demander de l'aide, ce qu'il accepta aussitôt. L'homme vint prendre sa place, tenta d'écrire à son tour - il aurait manqué que le clavier fonctionne avec lui mais pas avec elle tiens - mais en vain, puis se tourna vers la tour d'ordinateur et trifouilla un fil qui avait apparemment était débranché. « Quand c'est débranché, ça fonctionne toujours moins bien. » lui lança t-il d'un ton ironique. Sutton ne put se retenir de lâcher un petit rire avant de le remercier : « Super, merci beaucoup ! », elle reprit place et commença à rechercher ce nouveau document obligatoire qui devait absolument être remplit par monsieur si il voulait laisser ses documents ici. Seul bémole, étant nouveau, la jeune fille ne se souvenait plus de l'intitulé de ce fameux document et après avoir ouvert plus d'une dizaine de traitements de textes en tous genre elle laissa échapper un : « Merde ! » juste avant de pincer des lèvres en regardant l'homme d'un air gênée : « Oh je suis désolé c'est sortie tous seul, je suis plutôt professionnelle d'habitude mais il semblerait qu'une fois mes heures de boulot dépassée j'ai atteins mon quota de politesse. » lui dit-elle en affichant un léger sourire crispé. Décidemment ce n'était pas croyable, comment était-ce possible d'être aussi poisseuse à la simple présence d'une personne, la jeune fille commençait à bouillir à l'intérieur et vu son caractère si cela continuait elle allait finir par exploser, car si elle détestait bien quelque chose elle qui est si organisée d'habitude, c'était de ne pas réussir les choses à son travail. Elle finit par prendre un temps sans toucher à l'ordinateur, réfléchis quelques secondes tout en affichant une petite moue et se leva de sa chaise se rendant aux casiers fermés à clés à côté de son bureau. « Je suis désolée mais je suis incapable de trouver le document adéquat, avec cette nouvelle réforme je deviens folle ils nous ont pondu des tonnes de nouveau formulaires comme si nous étions des robots ! » elle sortie ses clés de sa poche : « Je suis certaine d'avoir le document type en question dans un dossier, ça m'aidera à pouvoir le rechercher sur l'ordinateur. » lui dit-elle avant d'enfoncer la clé dans la serrure du casier : « Je suis désolé pour l'att... Pour... l'attent...» c'était une blague ? Sutton était en train de forcer la clé tout en essayant de parler, elle venait de coincer la clé dans la serrure ! Elle forcait forcait forcait pour la sortir mais en était incapable, c'était la première fois de sa vie qu'une telle chose arrivait. La colère commençait à monter en elle, elle tira de toute ses forces sur la clé et en un quart de seconde finit les fesses par terre, la clé en main mais pas entière, elle venait certes de la récupérer mais celle-ci c'était cassée et une partie était restée bloquée dans la serrure des casier - il faut l'avouer la situation devenait hilarante - , Sutton n'avait qu'une envie, de se réveiller et de voir que tous cela n'était qu'un cauchemars.

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