(OLI) C'est l'histoire d'un bout de moquette.

Je laissais échapper un grand soupir, passais ma main dans mes long cheveux complètement emmêler. Un mal de tête sidérant, la gorge sèche et l'estomac bien fragile, ce n'était pas bien difficile de savoir ce qui c'était passer avec moi la veille. Le mélange d'arômes qui m'entourais aussi rendait cette quête facile. Le mélange de bière, que je me renversais toujours dessus à un moment de la soirée, de cigarette et de pot était toujours signe d'une grosse soirée. Je détestais me réveiller avec cette odeur, principalement car je détestais la cigarette et que je n'étais pas celle qui ce tuais les poumons. Je me levais péniblement du divan, Oh je n'avais surement pas réussis à me rendre jusqu'a ma chambre la veille. À peine débout j'entendis un cliquetis résonner sur le plancher, j'eu à peine le temps de me retourner que la langue humide de ''clutch'' entrepris de me démontrer tout l'amour que mon gros chien avait pour moi. Je rigolais un peu, ce qui me rendis encore plus nauséeuse. « Viens, aller clutch. » J'ouvris la porte d'entré pour mon chien et par la suite, je trainais ma carcasse vers la cuisine. J'avais besoin d'un bon jus d'orange et de quelque chose a grignoter! Je marchais vers le réfrigérateur lorsque mon pied entra en contact avec une substance froide et mouillé. J'eu à peine le temps de comprendre ce qui se passait avant de tomber de tout mon long sur le plancher froid. CLUTCH!!! Ce foutue chien avait encore fait pipi sur le plancher. Je restais écraser la par terre dans le pipi de chien pendant quelques bonnes minutes, le vacarmes que ça avait du faire! Et maintenant en plus de sentir le fond de barils je rajoutais une belle odeur de pisse.

Ce matin c'est dur. Les paupières lourdes de sommeil, le cerveau engourdit et Morphée qui qui te tire par les jambes. Tu colles sérieusement à l'oreiller. C'est souvent comme ça avec toi, il suffit que tu sois trop plongé dans un livre pour en oublier totalement l'heure qu'il est. Du coup il est facilement trois-quatre heures du matin quand tu réalises qu'il est temps de dormir. Ce genre de soirée bouquin te change radicalement de tes soirées d'il y a encore peu de temps. Il fut un temps peut-être que tu serais sorti en soirée avec ta colocataire. Colocataire qui semble par ailleurs c'être bien amusé cette nuit au vu du bruit et de l'état dans lequel elle est rentrée cette nuit. Mais tu ne peux pas lui en vouloir, tu te rappelles d'avoir été en tout cas tout aussi bruyant quand tu étais dans ta mauvaise période. C'est une période que tu n'aimes pas te rappeler, mais ce n'est pas comme si tu pouvais passer à coter non plus... Perdre ta soeur, se faire rejeter après ton coming out, sombrer dans la prostitution, la drogue et l'alcool... Ce n'est pas quelque chose qu'on efface en un claquement de doigts.

Quelque temps plus tard tu te rends d'un pas trainant jusqu'à la cuisine. Encore dans les vapes tu as sérieusement besoin d'un café pour te réveiller. Tu ne fais pas tout de suite attention à ta colocataire allongé parterre au milieu de la pièce. Il te faut quelque temps à ton cerveau pour réaliser la situation. Virginie étalée dans ce qu'il semble être, à l'odeur, de la pisse de chien, accompagné de son stupide chien visiblement fier de sa connerie. Le tableau est parfait, tu ne peux pas t'empêcher de rire légèrement de la situation malgré ton cerveau endormit. « T'es trop occupé à faire un dépistage dans la pisse de ton chien ou j'te fais un café ? » dis-tu le sourire en lèvre, te préparant déjà un café pour toi. « À la vue de ta tête, ça semblait être encore une bonne soirée ! »