just me (virginie)

en vrai, t'es un vrai fainéant. tu bosses dans un restaurant gastronomique et t'es même pas capable de te préparer à manger parce que t'as pas envie. parce que t'aimes pas cuisiner pour toi, du coup, tu te retrouves comme ça. comment comme ça ? a cette table, devant ton plateau rempli de très mauvaises choses pour ton hygiène de vie mais tu t'en fiches tellement. alors tu manges des frites, des hamburgers. ouais, t'es à MacDo et tu te régales. tu as ton ordinateur, posé à côté, et tu divagues de pages internet en pages internet. c'est d'ailleurs très calme ce soir, il n'y a pratiquement personne. autour de toi, c'est vide, t'es tout seul dans ton carré et tu profites du silence pour ... pour rien faire. tu ne t'ennuies pas, tu ne fais juste rien, ça ne te gênes en rien. tu regardes autour de toi, tu regardes la demoiselle qui s'agite un peu partout. ce doit pas être facile tous les jours pour elle. tu la plains, dans un sens, mais en même temps, c'est comme ça, il faut bien travailler. tu t'amuses à lui imaginer une vie. peut-être qu'elle une petite soeur, peut-être qu'elle vienne d'australie, qu'elle aime nager. peut-être que ce n'est pas du tout ça d'ailleurs. elle vient vers toi d'ailleurs. tu captes son regard, tu tentes de le capter et tu ne le lâches plus. pourquoi t'as envie de la connaître d'un coup ? t'en sais rien, mais tu vas tenter le coup. « excusez-moi ?  » que tu sors, simplement. tu ne veux pas la déranger, elle a peut-être beaucoup de choses à faire. quel âge a-t-elle ? elle ne doit pas être plus âgée que toi. « je ne veux pas vous déranger, mais j'me demandais, juste comme ça, vous venez d'ici ? » tu la dragues ? peut-être bien, t'es juste trop curieux, ça te jouera des tours. autant, elle va juste de rembarrer et te demander de t'occuper de ta vie, t'en sais rien encore, alors tu attends patiemment.

Je pris la paire de pantalon noir qui trainais, à l'envers, sur le dossier de ma chaise d'ordinateur et le fourrais rapidement dans le fond de mon sac. Pantalon check, Chemise check, cravate check j'avais tout j'étais fin prête pour partir au travail. Je devais toujours me vérifier, une ou même deux fois. J'attrapais mes clefs sur le bord du comptoir et descendis rapidement les marches de mon immeuble. Il me restait dix minutes pour me rendre au travail et me changer! Je revenais tout juste de l'écurie et il émanait encore une odeur d'étable de mes cheveux, mais je n'avais aucunement le temps pour une douche alors j'avais appliquée un peu de parfum et m'étais dit que l'odeur de friture couvrirais le reste.

Plus que deux heures, deux heures avant la fin de mon chiffre et il n'y avait pas un chat! À non je me trompais il y avait le jeune homme la bas avec son ordinateur. Je laissais mon regard planer vers le jeune brun, il était vraiment magnifique avec son petit air concentré. Je souris doucement et retournais à mes petites affaires je démarrais du café, avant d'attraper un balais et de passer quelques petits coup pour faire disparaitre les frites qui gisaient sur le sol. J'entrepris alors d'aller vider les poubelles du lobby, n'ayant vraiment rien d'autre à faire. Je me dirigeais donc vers celle la plus proche du jeune homme, qui avait dit que je ne pouvais pas me rincer un peu l'oeil en travaillant! À ma grande surprise sont regard chercha le mien, je me retins de rougir, oui il ne m'en fallait pas beaucoup!   Je fus encore plus surprise lorsqu'il m'interpella. Je me dirigeais alors vers lui, un grand sourire au visage « Oui? »  J'étais quelqu'un de très sympathique, j'adorais discuter et faire de nouvelle rencontre, il ne me dérangeait aucunement. Moi qui n'avais absolument aucun client. « Non pas du tout, je viens du Québec en fait, d'ou mon petit accent » Je lui fis alors un petit sourire gêné, comment ne pas l'être devant son beau visage! Je me laissais atteindre beaucoup trop facilement, aller ressaisis toi pauvre cloche! « et toi? » Ne sachant pas vraiment quoi dire d'autre, je me balançait doucement d'un pied à l'autre un peu gênée.

elle s'approche, puis s'égare jusqu'à toi. t'en profite pour engager la conversation. tu veux pas la déranger dans son travail, peut-être même qu'elle n'a pas le droit de faire la causette, mais tu tentes le coup. tu ne t'ennuies pas, non, il n'est pas réellement question de ça, il est plus question de toi ... toi, numa ce type social qui pourrait parler à n'importe qui, voir à n'importe quoi. combien de fois as-tu parlé à ta planche de surf par exemple ? bien trop de fois. du coup, tu engages les conversations, tu poses des questions et tu donnes des réponses, aussi, de temps en temps. elle finit par te répondre et son accent te fait sourire. décidément, t'es pas un très bon médium, tu t'es totalement trompé sur la personne. elle ne vient pas d'australie elle. tu souris, pendant qu'elle reste plantée là. « tu as un très bel accent  » que tu lui dis simplement. « je viens d'ici moi, je suis né ici.  » tu réponds, simplement, c'est net et efficace puisque c'est la stricte vérité. « tu crois que ça dérangerait ton patron si tu t'assoies quelques minutes avec moi ? » tu ne la dragues pas, enfin ... peut-être un peu si. c'est pas ta faute si t'aime faire de nouvelles rencontres, pas ta faute si elle t'a tapé dans l'oeil comme ça. « pourquoi est-ce que tu es venue ici ? sur bizarritz ?  » les questions s'enchaînent, parfois même avant que tu n'aies obtenu une réponse. t'abuses peut-être un peu, tu devrais t'excuser d'abord. « désolé, la curiosité est un vilain défaut ... je m'appelle numa au fait  » fallait bien que tu te présentes à un moment donné non ? bah voilà, c'était finalement fait. valait mieux tard que jamais.

Je souriais, c'était bien rare que je rencontre des clients aussi sympathique. Souvent ils ne m'adressaient la paroles que pour dire des bêtises ou pour passer une commande, les yeux plantés sur leurs cellulaires J'en était bien contente, d'un naturel social j'adorais rencontrer de nouvelle personne et faire la conversation, surtout avec des beaux français comme celui-là. Je rougis légèrement à son compliments, j'étais habituer de l'entendre maintenant, mais cela faisait toujours plaisir de recevoir des petits compliment comme cela. « Oh, merci! toi aussi ton accent est pas mal! » Je commençais tout juste à me faire à l'idée que ce n'était pas tout le monde qui avait un accent ici mais bien seulement moi. Moi et ma meilleure amie, je ne sais pas ce que je ferais sans elle d'ailleurs. Il t'informe ensuite qu'il vient d'ici, tu aurait pus le parier avec son teint bronzé et son accent, typique de la ville. Je fut bien surprise lorsqu'il m'invita à m'asseoir avec lui, j'en fus heureuse aussi, je ne connaissais pas tellement de monde dans cette nouvelle ville, et ceux que je connaissais ce n'était pas les personnes les plus... intéressantes qui sois. « J'aimerais bien, mais je ne crois pas que mon patron sois bien content de cela! Par contre je fini dans une heure si tu es encore ici je viendrais m'asseoir. » Je ponctuais ma phrase d'un grand sourire. Il ne tarda pas à me questionner de nouveau, moi même je commençais à devenir curieuse envers ce personnage. A peine quelques phrases échangés et je commençais à l'apprécier. Ressaisis toi Virginie! Tu le sais bien que tu t'attache beaucoup trop vite! « Je m'appelle Virginie! Très beau nom au fait. Puis je suis déménagé ici avec ma meilleure amie, principalement car nous avions besoin de changement et je me suis fait offrir un emploie dans une écurie pas loin d'ici!. » J'étais encore sous le choc de comment tout les évènements c'était enchainer, la chance que j'avais eu. Je me rappelais à l'ordre, me dirigeant vers la poubelle près de sa table, j'étais toujours à porter de voix, donc tout en changeant les sacs de la poubelle je le questionnait à mon tour. « Et toi, que viens-tu faire dans un mcdo à cet heure du soir? Tu bosse sur ton ordi? » Il devait surement être l'un de ses étudiant qui venait étudiant tout en ce prenant un mcdouble et en sirotant un bon petit café.

un accent ? tu avais un accent ? tu ne t'en rendais pas tellement compte, peut-être parce que tu vis ici depuis toujours. peut-être parce que les gens autour de toi on le même accent. il y avait plusieurs possibilités. dans tous les cas, tu n'avais pas l'impression d'en avoir un. tes grands-parents, eux, en avaient un. ils avaient encore les racines italiennes dans leurs veines, pas plus par contre. tu lui souris, simplement et tu abdiques. dans une heure ? tu seras certainement dans l'coin, c'est même sûr et certain. « alors, dans une heure, je t'invite à ma chaleureuse table, attention, c'est la table vip ici.  » un peu d'humour n'a jamais fait de mal. tu te concentres sur elle, pendant qu'elle vaque à ses occupations, ou plus particulièrement à son travail. « enchanté virigine. j'espère que tu te plairas dans l'coin, mais il n'y a pas de raison. bizarritz est une ville magnifique avec énormément de choses à faire. en plus, il y a la plage. » ouais, forcément, tu aimais tellement la plage, l'eau, le surf que tu étais obligé d'en parler. comme si c'était une évidence. « donc j'imagine que tu aimes bien les chevaux ? » tu fais mine de réfléchir. tu n'étais jamais monté à cheval. tu n'avais jamais approché ces bêtes là. elle te questionne ensuite sur ta présence. tu souris, étudiant. si seulement ça aurait pu être vrai, seulement, tu n'étais pas fait pour les études. « ça va sûrement te faire rire mais je suis ici parce que j'ai rien d'autre à faire. pire, parce que j'avais la flemme de me préparer quelque chose à manger. » tu aurais pu demander à sacha, ou rory. les obliger à te préparer quelque chose, mais bon, tu n'étais pas dictateur et tu aimais bien trop McDo. ta faiblesse. « le plus marrant ... dans tout ça, c'est que je bosse en cuisine d'un grand resto gastronomique. alors imagine l'ironie. » ouais, tu bosses là dedans, et tu te retrouves là, à manger des trucs pas vraiment mangeable dans un sens. ce n'était pas la meilleure idée. « concernant l'ordi, c'est pour m'occuper plus qu'autre chose. »

J'étais heureuse qu'il ne me rejette pas, il aurait très bien pus décider d'aller faire autre chose que de rester là, une heure, à m'attendre. Bon encore, il serait surement rester de lui-même, mais j'étais tout de même heureuse. Avec les heures de folles que je faisais je n'avais pas vraiment eue le temps de rencontrer beaucoup d'amis, connaissances ou peu importe. Je rigolais un peu à sa remarque. « Oulala je suis privilégiée moi dit donc! » Je me remis au travail tout en discutant avec le jeune homme, il devait avoir seulement quelques années de plus que moi. « Je suis très heureuse de faire ta connaissance aussi Numa, Oui je me plais déjà! Tu va surement être décourager mais je n'ai pas encore eue l'occasion d'aller à la plage! » J'avais eue quelques journées de congés entre le mcdo et l'écurie, mais j'avais souvent simplement envie de relaxer! J'avais essayer une fois d'y aller avec mes deux colocataires et dès que nous avions mis le pied dehors, une averse! J'avais toujours cette chance. Vint ensuite le sujet des chevaux, si je l'ai aimais? Sa oui! J'en étais folle, je ne parlais pas seulement de cela comme certain faisait. L'équitation était ma passion, j'adorais ce que je faisais et c'était ma plus grande fierté d'Avoir réussis à me trouver un emploie dans ce domaine. « Oui, J'adore les chevaux ! Toi tu en a déjà fait? » M'imaginant déjà lui donner des leçons, je calmais mes ardeurs! Je rigolais à ça remarque, oui je suis quelqu'un qui rigole beaucoup, j'adore rire et le souriren me viens très facilement. « Moi aussi, je comprend cela. Moi-même j'ai souvent la flemme de me faire des ''lunch'' alors je mange ici! Quoique j'ai pas du tout les talents en cuisine, moi je fais tout cramer » Je rigolais de nouveau. Un garçon qui sait cuisiner, ça j'adore! Surtout que moi même si j'essaie très fort je suis pourris! Je n'avais pas vraiment le temps de me perfectionner non plus... Je fini de remplir la poubelle de sac neuf et en lui lançant un petit ''je reviens'' j'attrapais le sac remplis d'ordure et me dépêchais d'aller le porter en arrière. J'avais bien envie de reprendre ma conversation avec ce jeune inconnus, très sympathique d'ailleurs. Alors que je me dirigeais vers la table de nouveau, une bouteille de nettoyant et un torchon à la main, un petit son strident retentis dans mon ''headset''. Ce son annonçait l'arrivée d'une voiture au service au volant, appuyant doucement sur le boutons rond au centre de l'oreillette je répondis. « Bonsoir, mon nom est virginie! Est-ce que je peux prendre votre commande? » Je levais les yeux au ciel et allait pianoter sa commande sur l'écran près de la fenêtre derrière le comptoir. Je finis d'assembler la commande rapidement et me dirigeais de nouveau vers le beau Numa, maintenant complètement concentrer sur l'écran de son ordinateur. Un peu gênée, je laissais échapper d'une petite voix : « Ouf, une chance qu'il ne me reste plus que vingt minutes!»  

quand elle t'annonce qu'elle n'a pas encore eu le temps d'aller à la plage, t'as envie de sauter au plafond, t'as envie de crier au scandale. t'es peut-être trop excessif, ou est-ce simplement que tu tiens trop à ta plage, t'en sais trop rien, mais c'est comme ça. la plage c'est et ça sera toute ta vie, quoiqu'il arrive. malgré tout, ça reste là, dans ton coeur. forcément, quand elle t'annonce qu'elle n'est pas encore allée voir ces beaux paysages, t'as envie de l'y emmener, tout de suite. c'est étrange, cette sensation de braver les interdits et l'emmener avec toi.  « tu sais quoi ? il va falloir y remédier ... c'est pas normal d'être ici et de ne pas aller à la plage. t'imagine pas ce que tu loupes. là-bas, c'est juste ... incroyable. je vais me le noter quelque part, mais j'ai le devoir de t'y emmener.  » tu prends tout ça à coeur, peut-être trop, tu t'en fous. c'est comme ça. « c'est maintenant que tu me dis que c'est incroyable les chevaux non ? parce que je ne suis jamais monté à cheval en fait ... » tu hausses les épaules chacun sa passion n'est-ce pas ? elle, les chevaux, toi la plage. peut-être que vous alliez tenter de partager vos passions, entre vous non ? « c'est une passion comme une autre, j'ai appris, il n'y a pas si longtemps tu sais, tu peux toujours apprends, si tu en as envie, ou alors tu peux simplement trouver l'homme qui cuisinera pour toi. » tu ris, c'est vrai que c'est rare de tomber sur un type qui cuisine, c'est ce qui fait que tu es original non ? que t'es pas comme tout le monde. elle finit par s'en aller et travailler, parce qu'il faut bien. tu restes sage, et tu divague sur le net. comme à ton habitude, tu peux passer du tout au tout. tu peux partir d'une vidéo d'un chien à un mec en train de surfer. forcément, c'est obligatoire. elle revient doucement dans ton coin et souffle quelques mots. « je mes le chrono en route, ne me fais pas attendre, j'ai déjà prévu quelque chose pour la fin de ton travail. » tu sais pas trop pourquoi tu fais ça, pourquoi tu dis ça, mais t'as envie. c'est vrai que tu as déjà quelque chose de prévu dans ton esprit.

La passion qu'il à dans les yeux lorsqu'il mentionne la plage me donne le sourire, il me fait penser à moi quand je décide de parle de chevaux. J'avoue adorer la plage moi aussi, surtout le soir quand il n'y a pas beaucoup de vie. Quand on entend les vagues venir mourir contre le sable mouillé, le soleil qui disparait au loin et l'odeur de la mer. Une ambiance calme qui me permet de réfléchir et de me détendre. « Parfait alors, j'ai bien hâte de découvrir cette plage-là! » Encore plus maintenant qu'il m'a offert de me la faire découvrir, j'eue un petit sourire en me disant qu'il devait être plutôt mignon en habit de bain. Je secouais ma tête légèrement, franchement Virginie reprend tes esprits. « Je pourrais très bien commencer à tout te raconter sur ses bêtes MAGNIFIQUES, mais je sais que je m'excite rapidement en ce qui concerne les chevaux et je veux pas t'ennuyer, mais si jamais tu as envie d'essayer un jour tu sais qui venir voir! » Je lui fis un petit clin d'oeil. L'idée d'avoir un copain cuisinier me fais sourire, oui ce ne serait pas mal, pas besoin de ce compliquer la vie, d'essayer de prendre le temps de ce faire des repas, d'un autre côté j'aimerais bien faire à manger pour quelqu'un d'autre que moi. L'idée de faire un bon déjeuner à un garçon me remplissais de joie. Cuisiner ce n'étais pas si mal, cuisiner pour moi-même ça je détestais. J'imagine que je comprenais bien Numa d'être ici présentement. « Oui J'aimerais bien apprendre je crois! Je dois seulement trouver la motivation! Quoique d'avoir un bel homme qui cuisine pour moi ce ne serait pas si mal. » Je rigole avec lui avant de retourner à L'ouvrage. Une fois mes clients servis je reviens vers lui. Vingts minutes, cela va passer plutôt vite, je lui fais part de mes observation et sa réponse me fait sourire. Comme cela monsieur à quelque chose de prévu. Cela me surprend quelque peu, chaque fois que j'avais essayer de faire quelque chose avec un garçon il fallait que je planifie tout de A à Z, c'était plutôt plaisant pour une fois de ne pas savoir ou je m'en allais. « J'ai bien hâte de voir ce que tu as prévu toi! » Je lui fis un franc sourire avant de me remettre au travail, autant bien m'occuper pour que le temps passe plus vite. Je serais bien rester bavarder avec Numa, mais je devais m'occuper de bien gérer la cuisine et je voyais d'ici les jeunes cuisiniers faire un peu n'importe quoi. La fin de mon chiffre arriva bien vite, je me dépêchais de me changer dans les toilettes des employés, j'enfilais mes leggings noir et ma simple camisole noire. Oui, que du noir, je ne portais que rarement des habits de couleurs. En sortant de la salle des employés, mon sac sur l'épaule, je détachais mon chignons et laissais mes long cheveux libre. « Hop, en plein vingt minutes tu ne pourras pas dire que je suis en retard! » Je me laissais tomber sur la chaise devant lui et le regardant droit dans les yeux je lui demandais, sur un air de défis. « Alors, qu'est-ce que monsieur à prévu! »

Elle finit par s'en aller, travailler, et toi tu attends, patiemment. tu te demandes pourquoi tu fais ça ? pourquoi tu attends virginie, pourquoi tu attends cette personne que tu ne connais pas au fond. tu ne la connais pas et tu veux la connaître. c'est ton truc ça. t'aime trop les gens, t'aime trop faire de nouvelles rencontres, t'aime connaître et apprendre. t'es social, c'est pas ta faute n'est-ce pas ? alors tu attends, jusqu'à ce qu'elle débarque. sur le moment, tu ne la reconnais pas forcément. certainement les cheveux, tu te rends compte qu'elle a des cheveux tellement longs. « waw, désolé mais ... t'as les cheveux longs, on aurait pas dit, avec le chignon. » tu t'exprimes, tu l'informes, tu vas pas lui cacher parce que t'es impressionné par sa tignasse si longue. finalement, elle s'assoit en face de toi et tu souris, parce qu'elle ne va pas rester assise très longtemps. tu éteints ton ordinateur, tu commences déjà à le ranger dans sa pochette. « j'ai prévu de t'emmener à la plage, maintenant. comme ça, tu n'as aucune raison de passer à côté cette fois-ci. » c'est simple, crucial et direct. tu ne peux pas ne pas l'emmener là-bas, il est obligatoire qu'elle y passe et qu'elle le découvre. qu'elle tombe amoureuse des vagues, de la légère brise, du son environnant. c'est non négociable. « aller, j'ai ma voiture, on y va maintenant, après j'te ramènerai chez toi, tu dois être fatiguée, après cette journée de travail. mais tu verras, la plage à cette heure est plutôt calme normalement. » tu veux pas qu'elle refuse, elle va peut-être le faire, après tout, elle peut très bien avoir peur de toi. elle ne te connait pas. est-ce qu'elle va quand même tenter la chose ? se lancer dans l'aventure .a voir.