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 (Izy) C'est bon de te revoir...

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(Izy) C'est bon de te revoir... _
MessageSujet: (Izy) C'est bon de te revoir...   (Izy) C'est bon de te revoir... EmptyMar 21 Juin - 23:31

L’épaule appuyée contre la porte de la chambre de cette inconnue au regard triste, qui témoigne de sa détresse, Fabrizio reste là, perdu dans ses pensées, à se demander comment ils vont pouvoir faire pour obtenir quelques indications sur ce qui a pu se passer cette nuit où elle a réussi à s’évader suite à un moment d’inattention d’un type qu’ils recherchent depuis quatre ans maintenant. La victime a trop de similitudes avec les anciennes, celles qui n’ont pu s’en sortir, celles qui ont souffert avant de fermer les yeux définitivement. Cette histoire l’a bouffé, à tel point qu’il a laissé sa vie entière de côté. Et ça le tue à petit feu. Il y a trois mois, il savait qu’en rentrant chez eux, il trouverait sa petite femme, ses bras qu’elle entourerait autour de ses épaules, qu’il pourrait déposer un baiser sur sa peau. Maintenant, à cause d’une décision qu’il a lui-même prise, une décision difficile, qu’il essaie de ne pas regretter, en pensant au bien de sa femme. Avec la perte récente de leur enfant, la deuxième, avec toute cette histoire au travail, sa façon de s’assombrir au contact des corps sans vie, il se convainc que c’est mieux ainsi, qu’elle mérite un homme qui pourra lui donner un enfant, sans qu’elle ne le perde. Pourtant, il l’aime sa Izy. C’est la femme de sa vie, l’unique. Il n’y en a jamais eu deux comme elle, il n’y en aura jamais. S’il en est tombé fou amoureux, s’il l’a épousée, ce n’est pas pour rien. Il était sûr de son choix à l’époque, il l’est toujours aujourd’hui. C’est la plus belle personne qu’il ait rencontré dans sa vie, la femme pour qui il a le plus d’estime. Il n’a jamais pensé mal à son sujet, il ne s’en est jamais lassé. « Rentre chez toi, je prends la relève. » Fabrizio acquiesce d’un signe de la tête, docile, fatigué. Il passe sa main sur son visage et ajoute : « S’il y a du nouveau, préviens-moi. » Et ça l’arrange bien de partir. Ce soir, des amis organisent une soirée, l’ont convié. Des amis d’Izy et lui et quelque part, il a espoir de croiser son regard, de voir que tout va bien, qu’elle se porte au mieux. Lui qui se fait violence pour ne pas la harceler de messages quand il a besoin d’avoir de ses nouvelles, ce qui arrive tous les jours, il ne peut passer à côté d’une pareille occasion. Il rentre dans cette maison plein pied qui est vide sans elle, cette maison qui lui rappelle à travers chaque pan de mur, chaque objet, Isabella. Il a besoin de ça, de sentir sa présence, alors il n’a rien touché depuis son départ. Chaque chose est à sa place. La chambre du bébé est verrouillée, l’une des seules pièces dans laquelle il n’arrive pas à entrer. Après une douche, il s’habille simplement d’un jeans noir, d’un top blanc, dont les manches courtes collent bien à la peau et en récupérant une veste, il prend ses clés et se dirige vers un bar qui a été réservé pour la soirée organisée, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi d’ailleurs. L’objet ne lui a pas été indiqué. Il y va, pousse la porte du bar et tombe nez à nez avec un petit groupe déjà arrivé. L’organisatrice, Candice, lui adresse un large sourire et l’étreint légèrement. « Hey ! Izy n’est pas avec toi ? » Son cœur se resserre à cette question. C’est vrai que leur séparation n’a pas été officielle, qu’il n’en a pas parlé, pas à beaucoup de personne. C’est dur de rendre ça réel, d’autant plus que ce n’est pas par manque d’amour, c’est parce qu’il en ressent énormément. Il ne répond pas, sauvé par un autre pote qui vient à sa rescousse, sans même le savoir, en lui serrant la main et lui demandant des nouvelles de sa petite sœur qui vient de revenir au pays, chose qu’il sait, puisqu’il lui a fait savoir la veille qu’il n’était pas disponible pour une soirée bière – sport, devant aidé sa frangine. Le groupe s’agrandit et au bout de dix minutes, il commence à se dire qu’elle ne viendra pas, jusqu’à ce que son regard se pose sur elle lorsque la porte s’ouvre. Fab entrouvre la bouche au spectacle qu’elle offre. Ses cheveux bouclés tombent en cascade sur ses épaules, ce rouge à lèvres lui va à merveille, s’accorde avec sa robe de la même couleur et lui qui ne prend plaisir qu’en observant les formes de sa propre femme, la passe en revue, la détaille, de haut en bas, s’attarde sur ces jambes qui lui appartenaient, qui ont plus de hauteur avec les chaussures à talons. Izy est belle, magnifique. C’est la plus belle de toutes et alors qu’il s’apprête à faire un pas vers elle, la cuillère que l’ami de Candice, Leandro, fait résonner sur son verre résonne dans la pièce. « S’il vous plait, s’il vous plait. Déjà, merci d’être venu. Candice craignait que vous ne l’aimiez pas assez pour vous déplacer un soir de semaine, à vingt heures. » dit-il, sur le ton de l’humour. Des rires se font entendre. Fabrizio sourit, lui, même s’il n’a qu’une envie, c’est de rejoindre Izy. « Ensuite, nous n’avons pas voulu vous donner plus de détails, mais nous avons une nouvelle à vous annoncer. » Fabrizio attrape un verre mis à disposition. « Candice m’a avoué, au bout du troisième verre d’alcool qu’elle a refusé, ce qu’elle ne refuse jamais, vous le savez tous. » Il la sent, la nouvelle. Il la sent arriver et ça le réjouit, oui, pour eux, mais ça le ramène à leur couple, à Izy qui, il craint, n’est peut-être pas prête à entendre ça, alors il s’en approche, se place doucement à ses côtés. « Candice m’a avoué que durant les huit mois qui vont venir, elle commencera à ressembler à une baleine. » Alors que les rires reprennent, que Candice donne un coup de coude à son homme, Fabrizio glisse sa main le long du bras d’Izy, effleure du bout des doigts sa peau, pour au final prendre sa main dans la sienne, entrelacer ses doigts entre les siens. Il ne sait pas si elle va le repousser, elle pourrait, elle en aurait le droit, mais il a besoin de lui montrer qu’il est là, toujours.
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(Izy) C'est bon de te revoir... _
MessageSujet: Re: (Izy) C'est bon de te revoir...   (Izy) C'est bon de te revoir... EmptyMer 22 Juin - 1:25

Elle arrive un peu en retard. Elle avait pas prévu de venir à vrai dire. La vue du monsieur et madame Peretti sur l’invitation prouvé bien à quel point elle n’était pas si proche que ça de l’organisatrice. Elle était rentré du boulot un peu tôt, elle avait sa soirée de libre. Quiconque aurait été ravi de ne pas bosser. Elle. Elle préférait être au boulot, quand elle rentre chez son amie, absence pour quelques mois, elle a pas l’impression de rentrer chez elle. C’et pas chez elle. C’est temporaire. Qu’est ce qu’elle attend, ça fait trois mois qu’elle y est, qu’est ce qu’elle attend pour trouver son propre appartement. Elle rentre, prend une douche pour se débarrasser de l’odeur de nourriture qui la parfume. Elle va pour se faire à manger, elle cherche dans ses placards une idée de quoi cuisiné. À la vue de diverses épices, connement, elle fond en larmes. Se souvenant d’un soir, elle était enceinte de leur premier enfant, elle cuisinait du moins elle expérimentait, elle lui fait gouté une sauce, beaucoup, beaucoup trop épicée, il avait grimacé « non oublie le petit être là dedans va pas supporter ton dosage, ça va le tuer le pauvre bébé » ils avaient rit ce jour-là, ils étaient innocents ce jour-là, heureux. Reprend toi Izy. Elle passe sa main sur ses joues, essuyant ses larmes. Tant pis pour la nourriture. Il faut qu’elle sorte, qu’elle se change les idées. Elle irait à cette soirée. Qui sait ça lui redonnera sûrement le sourire de revoir sa vieille amie Candice non? Elle se motive comme elle peut. S’apprête, maquillage naturel, rouge à lèvres rouge, elle boucle ses cheveux noirs naturellement raides, enfile une robe rouge, moulante, qui met en valeur ses formes. Elle est splendide, elle en ferait tourné des têtes si seulement la sienne n’était pas accroché à son mari. Parce que oui, c’est toujours son mari. Ils ne semblent pas capable de divorcer, malgré tout. Alors elle arrive un peu en retard. « Izy, ma chérie, ça me fait plaisir de te voir, ton homme est déjà arrivé, il est quelque part dans le coin. » Quelque part, elle avait espérer qu’il soit trop occupé, comme il l’était toujours quand ils étaient ensemble. Elle était pas sûre d’avoir la force de l’affronter. Elle est même sûre de ne pas en avoir la force quand Candice prononce ces mots qu’elle sent son coeur se serrait dans sa poitrine. Elle n’en montre rien et se contente de sourire. Si c’était Fabrizio en face d’elle, il saurait très bien lire dans son jeu, il saurait voir au delà de ce sourire que ses yeux sont loin d’être aussi radieux. Mais il est pas là, il est plus là. Candice la laisse seule pour rejoindre son compagnon qui commence à faire teinter son verre pour attirer l’attention. Ils avaient une annonce à faire visiblement. Elle ne savait pas que c’était ce genre de soirée. Avait-elle loupé quelque chose sur l’invitation? Elle sourit poliment à l’humour de copain de son amie. Elle a pas vraiment envie de rire. En fait elle a pas vraiment envie d’être là. Mais elle fait comme ci, qui sait peut-être qu’elle arriverait à se convaincre elle-même qu’elle passait un bon moment si elle faisait assez semblant. Ils ont une annonce à faire. Elle ne boit pas d’alcool. Evidemment, l’unique soirée où elle décide d’aller il faut que ce soit pour annoncer une grossesse. Elle sent les larmes lui montait. Fais pas ça Izy, fais pas ça, soit contente pour elle, pour eux, ils sont gentils, c’est bien pour eux, viens pas gâcher la fête avec tes pleurs, sois pas égoïste. Elle baisse la tête fronce les sourcils, reprends-toi. Une main passe le long de son bras pour venir prendre entrelacer leurs doigts, elle n’a pas besoin de tourner la tête vers lui pour savoir qui c’est. Inconsciemment, elle pose sa main libre sur son ventre quelques instants. Y a rien la dessous. Elle sert un peu la main de son époux, parce que ça devient dur, de résister de pas pleurer, elle se reprend tout en pleine figure, elle a l’impression d’étouffer. « Levons nos verres à Candice et notre enfant! » qu’il ajoute en levant sa flute de champagne. Elle prend un verre et lève son verre, de sa main libre. Qu’elle repose presque instantanément après, elle boit plus d’alcool depuis avant sa première grossesse. « hey les amoureux, enfin je vous attrape tous les deux.» Candice fait son retour. «  Izy, j’ai pas pu m’empêcher de remarquer que tu te touchais le ventre pendant l’annonce et que t’as bu une seule goute non plus alors… félicitations, la troisième c’est la bonne! » C’est pire que tout. Elle sait pas ce qui lui fait plus mal, qu’on la croit enceinte, ou cette espèce de condescendance. La troisième c’est la bonne, comme si c’était rien, comme si c’était qu’un examen raté, qu’il suffisait de repasser une troisième fois pour le réussir, comme si elle avait pas perdu deux enfants. Elle sourit. « Non, non c’est juste une vieille habitude, je suis pas enceinte t’en fais pas je te vole pas la vedette. D’ailleurs, je passais qu’en coup de vent, j’ai une mâtinée chargée demain alors, je vais y aller mais, félicitations, pleins de bonheur! » Elle se sent en train de s’effondrer il faut qu’elle sorte, elle enlève sa main de celle de Fabrizio et leur fausse compagnie, elle court presque vers la sortie. Elle a besoin d’air, elle étouffe, le gouffre dans sa poitrine s’élargit. Elle s’écroule le long du mur à l’extérieur du bar. En pleurs. Brisée.
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(Izy) C'est bon de te revoir... _
MessageSujet: Re: (Izy) C'est bon de te revoir...   (Izy) C'est bon de te revoir... EmptyMer 22 Juin - 2:08

La fin du discours sonne et c’est un soulagement, bien que les minutes qui suivent soient difficiles aussi. Tout le monde s’extasie devant la nouvelle, félicite le couple, tandis que lui reste là, à garder cette main fragile dans la sienne, à la resserrer avec tendresse. Il tourne la tête vers Izy, entrouvre la bouche pour parler, mais est interrompu par Candice qui lui adresse la parole, qui fait fausse route. Elle souhaitait être agréable avec eux, mais ce qu’elle dit est maladroit, presque choquant, même. C’est trop léger pour une situation aussi grave que les deux fausses couches et ça la blesse, Izy, autant que ça lui fait mal à lui. Il le sait, le sent, dans sa façon de parler, de se dérober. Elle n’aurait jamais fait tous ces efforts de présentation si c’était pour rester quelques minutes seulement, mais c’est trop dur. Izy prend la fuite, sous ses yeux, si précipitamment qu’il se contente de dire à Candice qui se pince les lèvres, semblant avoir compris qu’elle avait fait une bourde : « Félicitations. Vraiment. Tu m’excuses. » qu’il dit et sans attendre, il s’éclipse à son tour, en reposant sa coupe sur le buffet. Fabrizio tourne la tête à droite, cherchant Izy du regard, à gauche et alors qu’il pense la voir au loin, il la retrouve, juste là, assise contre le mur, en larmes. Il ne fait qu’un avec elle, alors quand son épouse souffre, il souffre avec elle. Fabrizio n’hésite pas, s’accroupit et pose ses mains sur ses épaules. Il n’a plus le droit de faire ça après leur séparation, mais il se montre présent. Impossible de prendre plus de distance que ces trois derniers mois et avec la scène qui se joue sous ses yeux, il ne peut pas faire semblant de ne rien voir, n’en a pas la moindre envie. « Viens par là. » souffle-t-il, alors qu’il s’assoit à ses côtés, en l’attirant vers lui. Il la prend dans ses bras, caresse son dos avec tendresse, remonte sa main jusqu’à sa chevelure, cale son menton qu’il appuie contre sa tête. De là, il peut respirer son odeur qui lui a manqué. Il avait bien parfumé l’un de ses hauts, mais ce n’était pas la même chose et le vide dans le lit, la nuit, formait un gouffre encore plus grand, un gouffre qui se remplit en sa présence. Il se retrouve. Elle lui est tellement complémentaire. Ca lui fait tellement de bien de la sentir si proche de lui, ça le détend, en même temps que ça le détruit de la voir dans cet état. « J’ai ma voiture garée pas loin. Tu aimerais qu’on aille faire un tour ? On pourrait se rendre sur la plage. » Il sait qu’elle aime cet endroit, que ça la calme, alors c’est tout naturellement qu’il lui propose de faire un détour par là-bas. Fabrizio ne peut définitivement pas la laisser, même si ce n’est peut-être pas de lui dont elle a besoin pour la réconforter, puisqu’il est aussi l’objet de sa douleur au cœur, mais il n’a aucune fierté lorsqu’il s’agit d’Izy et jusqu’à preuve du contraire, sur le papier, il est encore son mari, ce qui ne devrait plus être le cas depuis quelques mois. Il aurait dû lui envoyer la paperasse qu’elle n’a pas encore reçu, qui traîne sur la table basse, avec d’autres papiers, sous quelques magazines, sans doute parce qu’il n’a pas envie de les voir. Lui laisser sa liberté, c’est difficile, faire un trait sur leur histoire qu’ils ont construit ensemble, qui était si forte, c’est pire que tout. « Tu n’es pas fautive pour eux, tu n’y es pour rien. Tu as été parfaite, jusqu’au bout. » qu’il ajoute, finalement, ayant besoin de lui faire savoir le fond de sa pensée, par rapport aux bébés. Il ne lui tiendra jamais rigueur de la perte de leurs enfants. Les jours où c'est arrivé, elle aussi a perdu quelque chose. Et il est convaincu que son stress, à lui, y a été pour quelque chose, que ça faisait effet de boule de neige.
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(Izy) C'est bon de te revoir... _
MessageSujet: Re: (Izy) C'est bon de te revoir...   (Izy) C'est bon de te revoir... EmptyJeu 23 Juin - 1:31

Elle est là recroquevillée contre le mur du bar, incapable de bouger, de marcher jusqu’à sa voiture qu’elle a du garer loin parce qu’elle est arrivé en retard. incapable de bouger. les bras autour de ses jambes. spectacle pas beau à voir. quoi que des mecs en manque qui passerait par là pourrait apprécier la vue sur ses jambes découvertes. elle s’en fiche pas mal. elle se fiche pas mal de ce qu’on pourrait lui faire à vrai au point où elle en est peu de chose lui importe. La preuve elle qui adorait manger et faire à manger, elle ne mange plus que très peu, quand elle y pense. Si on était dans un film, il se mettrait à pleuvoir sur elle pour accentuer son désespoir ou le lampadaire qui éclaire la rue devant le bar s’éteindrait pour la laisser dans le noir le plus complet. Au lieu de ça, elle sent deux mains se posait sur ses épaules, elle relève la tête, posant ses grands yeux noirs sur lui sans un mot, elle sait très bien qu’elle n’a rien besoin de dire, qu’il la comprend sans qu’elle est besoin de mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Il reste sa moitié, pour le meilleur et pour le pire. Malgré tout. Elle devrait probablement lui hurler dessus qu’il a pas le droit de la prendre dans ses bras comme ça, qu’il a perdu ce droit quand il lui a dit de partir de refaire sa vie. Elle devrait lui mettre une gifle en pleine figure. Elle devrait le repousser lui dire qu’elle a pas besoin de lui qu’elle s’en sort très bien sans lui. Au lieu de ça, elle se blottit dans ses bras qu’elle connait si bien. S’imprègne de son odeur tandis qu’elle inonde son t-shirt de larmes encore plus virulentes qu’avant. Comme si elle lâchait tout ce qu’elle retenait tant bien que mal avant, parce qu’elle peut le faire, parce qu’elle sait qu’elle est en sécurité là, contre lui. La plage oui, c’est une bonne idée. Surtout ne pas rester ici, ne pas rester à la vue de tous, ne pas rester et risquer de se faire voir par les invités de la fête. Elle veut pas qu’on s’apitoie sur son sort. Elle veut pas gâcher la fête. Elle veut arrêter de pleurer mais elle y arrive pas. Ce putain de gouffre dans sa poitrine il veut pas se refermer, il lui arrache le coeur, lui poignarde les entrailles. Elle arrive pas à le faire taire, à le contenir. Elle relève la tête pour acquiescer à sa proposition de faire un tour, s’éloigner, en la hochant. Ce qu’il lui dit ensuite ne fait qu’accentuer ses pleurs tandis que sa main vient se crisper sur sa robe au dessus de son ventre. Elle fronce les sourcils. « Alors pourquoi j’ai ce sentiment de culpabilité qui fait si mal? » Elle marque une pause, baissant son regard sur son ventre, sa main toujours crisper au dessus de celui-ci. « Ils étaient juste là et j’ai pas sû les protéger. J’ai pas pu les protéger. Ils étaient juste là, en moi… Pourquoi?» Sa voix se brise sur ce dernier mot, chargé de tout le désespoir, toute la rage, toute la culpabilité qu’elle peut ressentir. Elle ne parle pas fort pourtant. Elle est à peine audible. Comme si elle se parlait à elle-même.
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