Dans l'genre, on fait des conneries. + Mino le petit minou

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Mino & Gaby

Se faire larguer comme une bonne à rien devant l'autel, c'est pas mal! Vraiment pas mal, mais qu'est-ce que ça fait mal! Je préfère me faire tatouer par deux personnes en même temps que de me faire larguer comme cette pauvre Gaby... Elle se tourna vers son meilleur ami, Mino, qui était aussi son témoin ce jour-là. Elle devenait livide, elle ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Elle tombe de haut, comme une chute de trente étages sans parachute, je vous garantis quel atterrissage fait mal! Elle lâcha son bouquet au sol et les larmes montèrent en elle. Mince, quelle connerie avait elle fait pour se faire quitter de cette façon? Elle ne savait pas elle-même. Ça c'était hier!

Elle n'avait pas quitté sa robe de mariée ni le sol de sa chambre depuis que Mino l'avait déposé. Elle regardait sa bague, sans bouger, sans un mot. Elle avait demandé la tranquillité, elle voulait sa tranquillité. Pour une fois, la solitude ne lui faisait pas peur. Son téléphone vibra contre le parquet de la chambre, elle l'attrapa tant bien que mal. Mino s'affichait sur l'écran avec sa face de rat. Elle soupira et appuya sur le bouton vert. " Qu'est-ce que tu me veux ?" Il voulait venir avec un pack de bières, elle haussa les épaules. Pourquoi pas ... "Ramènes ton cul dans 30 minutes, le temps d'une douche." Elle se décida tout de même à prendre une douche, ça ne lui ferait pas de mal. Elle s'extirpait tant bien que mal de sa robe, mais elle avait l'intention de la remettre. Bah quoi ? Elle a coûté la peau du cul alors autant la rentabiliser ! Elle aurait bien voulu que le temps s'arrête pour qu'elle puisse profiter de l'eau chaude sur son corps. Mais elle se décida de sortir quand même, il le fallait bien, Mino allait arriver! Dix minutes, dix minutes pour remettre cette satané robe, quel merdier! Un léger maquillage pour ne pas passer pour un zombie tout droit sortis de the walking dead. Un coup de brosse pour ramener sa mèche en arrière. Elle avait tondue la moitié de son crâne, mais pouvait rabattre la moitié de ses cheveux pour cacher si nécessaire. La sonnerie de la porte retentit dans l'appartement. Pile dans les temps, il tenait parole, elle ne pouvait pas lui reprocher cela. Elle se dirige donc vers la porte et l'ouvrit. "Te fous pas de moi, mec!" Elle avança dans la petite entrée jusqu'au salon pour enfin se laisser tomber dans le canapé comme une grosse loutre. " Quoi de neuf ?" Elle avait les traits tirés par la fatigue et la tristesse, mais elle faisait comme ci qu'il n'y avait rien. Elle attrapa une clope de son paquet et l'alluma pour intoxiquer un peu plus ses poumons.

« Qu'est-ce que tu me veux ? » Putain, même dans les pires moments ta meilleure amie te tape vraiment sur le système. Parfois, tu te demandes pourquoi tu es resté à attendre dans ce salon de tatouage où tu l’as connue. Parfois, tu te dis que tu as été con ! Mais Gaby, c’est un peu la pièce manquante de ton puzzle en train mauvais été. Aujourd’hui, tu peux comprendre qu’elle soit plus incendiaire que les autres jours. Tu tolèrerais presque qu’elle t’insulte de tous les noms possible et imaginable. Gaby s’est fait largué la veille. Vous vous dites que c’est une situation des plus banales. Sauf qu’elle s’est faite largué le jour de son mariage. Parfois, tu ne comprenais pas comment Edouard avait pu la demander en mariage. Il faut avoir le paquet sacrement bien accroché pour se la supporter h24 ! Enfin peut-être qu’elle est comme ça qu’avec toi. Enfin, ton pote Simon est logé à la même enseigne. Pour en revenir à ce qui s’était passé la veille, tu avais assisté impuissant à la chute de Gaby ! Elle t’avait bassiné pendant des jours pour que tu sois son témoin. Pendant des jours, tu lui avais répondu non, alors que tu étais heureux de sa demande. Ça te fessait plaisir qu’elle te demande ça à toi. De la voir là, devant l’autel de l’église, seule dans sa belle robe de mariée aussi belle et se faire larguer, ça t’avais fait du mal. Tu n’avais jamais eu aussi mal de toute ta vie. Tu avais été le seul à s’approcher d’elle et de l’avoir fait quitter ce beau merdier. Personne ne bougeait. Tu avais même entendu sa mère la réprimander sur son choix d’homme. Tu avais voulu l’étrangler sur le moment, mais tu préférais t’occuper de ta meilleure amie. Elle avait refusé que tu passes la nuit avec elle. Elle avait besoin de solitude. Tu comprenais son choix. Seulement, aujourd’hui, tu devais être présent pour elle. Tu avais eu peur qu’elle fasse une connerie.
« Te fous pas de moi, mec! » Elle t’ouvre la porte de son appartement, en te lançant cette phrase. Te foutre d’elle ? Pas ce soir, pas dans les semaines qui vient. Tu sais que Gaby est forte, mais tu sais quelle doit très mal vivre cette putain de situation. Tu le vois bien à son regard. Tu la connais trop bien cette fille. Sept années de fidélité vous lies. C’est l’une de seule relation féminine que tu as réussis à avoir. Gaby s’est ta plus longue relation avec une femme. Un soir alors que vous étiez totalement bourrée, vous en aviez conclu que si à cinquante ans, vous étiez encore célibataire, vous vous mettrez ensemble, pour finir votre vie de merde ensemble. Autant s’emmerder à deux ! « Quoi de neuf ? » tu te faufiles dans l’appartement de la blonde. Tu connais aussi bien son appartement que le tien. Tu passes autant de temps chez elle, que elle chez toi. Quoi de neuf, elle te demande. Tu posses les bières sur la table basse et tu viens vers elle. Geste rare de ta part, tu l’as prends dans tes bras. « j’viens juste voir une vieille amie. Gaby comment vas-tu ? ne me réponds pas bien, j’te croirais pas »

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Mino & Gaby

Mino pouvait être un gars en or tout comme un gars emmerdant. D'ailleurs, Edouard avait souvent fait des crises de jalousies par rapport à leur amitié, mais elle ne pouvait pas faire un très sur ce gars. Sept années d'amitié, cela ne s'efface pas comme ça. Il était elle en mec et lui en fille, ils avaient tout deux un caractère bien spécifique. Ouais ok, Gaby lui parlait souvent comme un chien, mais c'était sa façon d'être, sa façon de lui montrer son amitié. Elle ne pouvait pas se comporter comme une de ces nénettes qu'il met dans son lit. Elle était elle et ne pouvait en aucun jouer un jeu. A force, il pouvait lire en elle comme dans un livre. C'était assez bizarre par moment, mais elle le supportait! Elle le laissait faire, elle le laissait lire dans ses pensées sans qu'elle n'ait besoin de dire un mot. Fin, d'un côté, elle y arrivait aussi, par moment... Surtout lors des soirées de beuveries. Il lui arrivait parfois de lui trouver une nana pour Mino. C'était aussi fréquent qu'elle le retrouve le dimanche matin, au pieux avec une gonzesse, cette vue ne la gênait pas, elle ne le voyait pas comme une chose sexuelle qu'elle pouvait foutre dans son lit... Après tout, Mino l'avait quasiment connue qu'avec Edouard, Edouard qui était l'homme de vie et qui - comme un lâche - s'est barré.

« j’viens juste voir une vieille amie. Gaby comment vas-tu ? ne me réponds pas bien, j’te croirais pas » Elle était choquée par le geste qu'il venait de faire. La prendre dans ses bras, quoi ? Mais c'était jamais, enfin presque jamais, arrivé. Un contact de lui était assez bizarre à ce moment. " Ma mère n’arrête pas de téléphoner.. Si elle pouvait balancer son téléphone par la fenêtre, elle l'aurait fait! Elle se dégagea de son étreinte et prit une bière dans le pack. "J'espère qu'elles sont fraîches!" Oui, elle était assez chiante, mais elle l'assumait entièrement. Elle se posa à nouveau dans le canapé tout en décapsulant son précieux remède pour aujourd'hui." Plus sérieusement... Je vais comme une gonzesse qui vient de se planter devant l'autel. J'ai adoré!" Elle soupira... La gorgée de bière lui picota la gorge, mais elle appréciait tellement cette sensation. " J'ai payé cette robe une fortune..." Elle disait cela en scrutant chaque détail de la robe. Une super robe assez moulante et qui mettait sa poitrine en valeur. Elle avait flashé sur cette robe, car elle laissait apparaître chaque tatouage qu'elle avait sur les bras ainsi que la pièce qu'elle avait dans le dos. C'était le contour d'un tableau ancien avec des ornements. Cinq minutes, cinq minutes fut la durée de cette précieuse bière qu'elle venait de boire. " J'ai besoin de me bourrer la tronche." Un petit appel au secours alors qu'elle était une femme forte, pourtant, par moment, elle a ses coups de mou. " J'ai posé ma journée demain, tu peux rester... Si tu veux!" Elle s'allongea dans le canapé, prenant toute la place. Mais Mino avait pour habitude de se mettre dans le fauteuil en face. "Franchement... J'aurais dû me foutre avec toi! Tu aurais pu tirer celle que tu voulais.. Enfin voilà quoi!" Elle attrapa une seconde bière.

« Ma mère n’arrête pas de téléphoner. » La mère de Gaby – et par conséquence, celle de Cara - tu n’as jamais pu la sentir. Cette femme tu ne l’apprécier pas. Une fois, tu avais dû aller chez eux avec Gaby pour qu’elle prenne un truc méga important avait dit la blonde. Sa mère t’avait foudroyé du regard et juger par la même façon. Oui, tu le sais, t’es pas un homme bien. Tu n’avais pas besoin de madame pour t’en rendre compte. Elle avait inspecté avec insistance tes tatouages. Tu te souvenais d’une conversation que tu avais eue avec la jeune Flores, elle s’était fait tatouer pour se rebeller de ses parents. Par association de ça, sa mère n’avait pas une bonne opinion de toi. Seulement, tu t’en tapes de sa mère. Tu ne fréquentes pas sa mère, tu fréquentes Gaby. Tu l’as fréquentes pour ce qu’’elle est. Tu attrapes le portable ton amie et tu bloques le numéro de sa mère. Au moins, elle ne vous fera pas chier ce soir. « J'espère qu'elles sont fraîches! » Tu secoues la tête. C’est vraiment du Gaby tout craché ça. Tu ramenés un pack et tu te fais agresser comme un pauvre chien. Même à ton chien Simone, tu ne lui parle pas comme ça. « Plus sérieusement... Je vais comme une gonzesse qui vient de se planter devant l'autel. J'ai adoré! » Tu ne rajoute rien. Au moins, pour une fois, elle admet qu’elle ne va pas bien du tout. Gaby s’est le genre de femme qui fait la forte tête, qui a un gueule aussi grande que le monde, mais qui au final à quand même un cœur d’artichaut. Tu es pareil, enfin, quand tu es seul. Tu la regarde s’allonge sur le canapé avec sa robe de marier. Elle est vraiment belle dans cette tenue en fait. Tu l’as toujours vu en tant que tatoueuse, habiller un peu à la garçonne. Tu n’as jamais vu la Gaby féminine. Enfin que très rarement ! Dans ses rares moments, tu réalises que Gaby est une femme. Qu’elle n’est pas qu’une tarée. « J'ai besoin de me bourrer la tronche. J'ai posé ma journée demain, tu peux rester... Si tu veux! » Le si tu veux a plus l’air d’un ordre, que d’une simple question. Tu sais qu’elle veut que tu restes. Seulement Gaby ne te le demandera jamais. Tu t’installes à ta place. « Si tu veux de moi, je reste… » Le fauteuil à même la forme de ton cul incrusté dans le tissu dans l’assise. Tu passes les doigts sur un micro trou, une marque de ta part. Un bout de mégot avait échappé de ta cigarette et tu avais passé un sale quart-heure. Vestige d’une soirée de beuverie où de tes nombreux passages ici. « Franchement... J'aurais dû me foutre avec toi! Tu aurais pu tirer celle que tu voulais... Enfin voilà quoi » Ce foutre avec toi ? Elle déconne complètement là ! Merde, toi et Gaby ! Tu n’as jamais considère Gaby comme une fille avec laquelle tu pourrais être. Gaby est l’une des rares femmes sur laquelle tu n’as jamais posés tes lèvres, ni tes mains. « Gaby, sérieux, toi et moi ? Ça serait bizarre. Je t’ai jamais vu comme une … » Tu réfléchis au mot que tu dois employer « … une femme. » Puis tu sais que tu vas te faire engueuler alors tu ajoutes « Dans les rares moments où tu es féminine, je réalise qu’il y a une très belle femme sous toute cette attitude de Pitbull. Tu es une très belle femme Gabriela, mais je n’ai jamais pensé à toi autrement qu’une amie. Je t’ai toujours connu avec Edouard, je n’avais pas à penser à toi comme une femme que je peux mettre dans mon pieu. Tu vois ce que je veux dire ? »

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Mino & Gaby

Mino bloqua le numéro de sa mère sans gêne, il était comme ça. Il n'aimait pas sa mère, elle le savait! Il ne faisait pas partie de la catégorie des gendres idéals, enfin sa mère n'avait trouvé un seul gendre idéal pour Gaby. Il fallait se la farcir la petite Gaby! Elle avait plus de cacahuètes que certains bonhommes et cela effrayait plus d'un. Edouard, lui, était passé au-dessus, c'était comme ci qu'il avait réussi à la dresser comme un chaton rebelle. Je ne sais pas trop s'il faut accepter la personne comme elle ou alors la faire changer, je ne sais pas trop qu'elle est la vraie définition de l'amour. Enfin, l'amour, est une belle connerie qu'on a existé pour faire rêver les plus poétiques. C'est vraiment bizarre qu'elle soit tombée dans ce piège, elle était bien aveugle la gamine. Tout ça pour revenir au fait... Que personne n'aimait sa mère, même elle, sa propre mère! Ce n'est pas qu'elle ne l'aime pas, mais elle ne la supporte pas! Elle a toujours espéré trop de la part de Gaby. Gaby était elle! Cara était parfaite, elle! On pouvait en faire ce qu'on voulait, mais pas Gaby! « Si tu veux de moi, je reste… » Elle acquiesce tout simplement de la tête, bien sûr qu'elle veut que Mino reste. Mais elle est trop têtue et trop fière pour l'affirmer clairement. C'est son pote, son double, son frère de beuverie... Elle avait donc besoin de lui à ce moment. Elle décapsule sa nouvelle bière pour en prendre une gorgée, une nouvelle clope sort de son paquet de clope et décide de se redresser un peu dans le canapé. Elle ne voulait pas paraître comme un cadavre. Enfin, Mino l'avait déjà vu dans des états pitoyables! Je crois même qu'il l'a déjà vu prendre un bain de minuit, complètement à poil avec vingt personnes autour d'elle. L'alcool fait de sacrés dégâts, mais ça, elle s'en foutait! Elle vivait sa vie comme elle le voulait. « Gaby, sérieux, toi et moi ? Ça serait bizarre. Je t’ai jamais vu comme une … » Fait gaffe à ce que tu vas dire, mec! Si tu ne veux pas perdre ton paquet avant de dire une connerie. « … une femme. » Des gros yeux, oui, elle commençait à avoir son regard revolver envers son ami. " Non, mais mec! Je suis une vraie gonzesse quoi! Tu m'as pris pour un trans' ou quoi ?" Dans ce genre de situation, elle parlait avec les mains, comme un mafieux. Elle tire une latte sur sa clope en écoutant la suite de son récit. "T'as pas compris ce que je voulais dire! On serait ensemble, mais on ne se toucherait pas! Tu coucherais avec qui tu veux et moi... Avec qui je veux! Une sorte de collocation avec des améliorations. Genre, si on arrive pas à trouver quelqu'un, bah on se fait plaisir ensemble au lieu de se servir de ses mains." Elle pouffa de rire à ce qu'elle venait de dire. Elle avait l'habitude de picoler, mais la bière lui montait facilement au cerveau, surtout quand elle les buvait cul sec. C'est ce qu'elle venait à nouveau de faire avec la seconde. La clope entre les lèvres, elle commença à enlever sa robe. Une simplement fermeture et hop, le tour était joué. Elle se mit debout sur le canapé pour la faire tomber sur les chevilles. " Alors mec, tu vois, là! Je suis une vraie gonzesse et je sais pas pourquoi Edouard a laissé tomber ce corps parfait!" Elle leva les yeux vers le ciel avec un air loufoque. Elle pointa son corps à moitié nu, un simple corset blanc sans bretelle et un string blanc, cachant simplement le V du bonheur. "Edouard peut se le foutre dans le cul celui là!" Elle leva son majeur, mais descendit vite de son nuage. Le prénom sonnait amère dans sa bouche. Elle écrasa sa clope pour s'enfuir dans la chambre en petite tenue, trop de souvenirs remontèrent à la surface. Il était l'homme de sa vie... Elle claqua la porte derrière elle, elle se retrouva dans sa chambre en pétant un câble. Tournant en rond sur elle-même, la tête entre les mains. Elle retenait une boule dans la gorge, vous savez cette sensation que vous avez quand vous retenez les sanglots. Elle sert les dents comme pour retenir quelque chose qui voulait sortir d'elle. Une crise de panique s'annonce, elle n'en avait jamais fait de sa vie et ne savait pas la sensation que cela apportait.

ps: j'ai un peu changé l'idée de base, ça m'est venu comme ça ...

Tu vois bien que ce que tu viens de dire ne plais pas à Gaby. Tu aurais dû réfléchir aux bons mots à utiliser avec elle. Gaby a parfois deux personnes en elle. La Gaby déconneuse, grande gueule, garçon maqué. Puis il y a la Gaby plus fragile, plus fille, plus émotive. Cette Gaby n’est pas souvent présente. Tu n’as presque jamais eu affaire à elle. Les rares fois où elle a été là, tu as été chamboulé. Chambouler de découvrir cette fille différente des autres. Différentes de celle qu’elle prétend être. « Non, mais mec! Je suis une vraie gonzesse quoi! Tu m'as pris pour un trans' ou quoi ? T'as pas compris ce que je voulais dire! On serait ensemble, mais on ne se toucherait pas! Tu coucherais avec qui tu veux et moi... Avec qui je veux! Une sorte de collocation avec des améliorations. Genre, si on arrive pas à trouver quelqu'un, bah on se fait plaisir ensemble au lieu de se servir de ses mains » Tu la regarde te répondre, enfin presque t’engueuler. Vous n’avez pas du vous comprendre tous les deux. C’est une évidence. Tu l’observe, tu n’oses rien dire. Quand Gaby est comme ça, c’est comme si vous fonciez dans un mur la tête baisser. Vous n’alliez pas en ressortir indemne. Puis toi, tu tiens trop à ta vie alors tu la laisse parler. Tu la laisse s’expliquer. C’est vrai que tu n’avais pas compris ce qu’elle voulait dire. Tu n’avais pas compris qu’elle parlait de se mettre ensemble pour être un couple sans engagement. Un couple libertin si on peut dire ça comme ça. Puis là, t’es choqué. Ta meilleure amie se fout littéralement à poile devant toi. Tu as déjà eu l’occasion de voir Gaby à moitié nue, mais là, vous n’êtes pas complètement bourrés. Enfin toi, tu es totalement sobre. Alors qu’elle, c’est une autre histoire. Gaby et les bières ça fait deux. Si elle veut vraiment s’assommer et tomber rapidement, elle descend une bière comme elle vient de le faire devant toi. « Alors mec, tu vois, là! Je suis une vraie gonzesse et je sais pas pourquoi Edouard a laissé tomber ce corps parfait Edouard peut se le foutre dans le cul celui là! » Tu la détailles vêtue d’un simple corset et de ce qui semble être un string. Tu vas quand même ne pas faire le tour de la jeune blonde pour voir ce qu’elle porte. Ça ferait vraiment pervers. Puis une fois de plus, Gaby te montre cette part de féminité qu’il y a en elle. Tu es bien un des rares à l’avoir vu ainsi. A part Edouard, il la connait un peu plus intimement. Toi tu n’as jamais été aussi loin. Pour toi, Gaby, c’est un peu ta frangine, ou plutôt, ton frangin. Parfois, tu te demandes si le créateur n’a pas confondu le sexe de la demoiselle. Puis sans crier gare, Gaby part vers sa chambre. Tu te redresse, tu vas pour l’arrêter mais tu sais qu’elle a besoin d’être seule. Tu la laisses tranquille, tu attrapes une bière que tu décapsule. Tu laisses entre le liquide fraie dans ta bouche, tu le laisse s’écoulé dans ton estomac. Puis c’est comme si cela avait allumé la lumière que tu avais à la place du cerveau. Gaby. Seule. Solitude. Gaby. Une fois, Gaby t’avait dit que ça plus grande phobie était de se retrouver seule. Puis là, c’est ce que tu lui fais. Tu la laisse seule alors qu’elle a besoin de toi, crétin. Tu poses la bouteille sur la table et tu avances rapidement vers la chambre. Tu toques. Aucune réponse. Tu n’entends rien de l’autre côté de la porte. Tu toques une nouvelle fois. Zéro réponse. Tu baisse la poignée de la porte. Ouf, elle n’a pas fermée derrière elle. « Gaby ? » Tu t’engouffre dans la chambre. Tu l’observes là, dans le rayon de soleil qui commence à s’affaiblir pour laisser place à la noirceur de la nuit. « Gaby regarde-moi. » Aucune réaction « Gaby tu n’as pas compris ce que je voulais dire » aucun geste de sa part « Gaby, je n’ai pas non plus comprit ce que tu voulais dire. » Puis tu marmonnes dans ta barbe « T’es qu’un sale con Edouard… » Tu baisses les armes et tu vas te mettre devant la jeune femme à moitié nu. Tu attrapes un plaide qu’elle a sur son lit. Tu lui mets sur les épaules. Tu l’attrapes pas les avants bras et tu la force à te regarde. « Gaby, Edouard est un imbécile. Tu es une femme de caractère, ça c’est sûr. Tu es splendide, je m’en rends compte que maintenant. Avant, je ne te voyais en temps qu’amie, voir sœurs, depuis hier, quand je t’ai vu dans la même robe que tu viens de balancer là-bas, j’ai compris que tu n’étais pas qu’une femme de caractère, tu es une femme sublime. Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais pensé qu’à toi en tant qu’ami, puis tu as toujours été avec l’autre. Donc je ne t’ai jamais vu comme une potentielle fille que je mets dans mon lit, que je peux toucher pour faire hurler de plaisir. Tu comprends, si ça aurait été le cas, je pense que ses années d’amitié aurait été différente entre nous. Je sais que je dois dire de conneries. Que tu vas m’hurlé dessus une fois de plus, mais tu sais que j’ai du mal avec les émotions que j’éprouve… »

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Mino & Gaby

"Gaby?" Oh non, elle ne veut pas! Elle ne veut pas se montrer dans cet état. Elle se cache le visage dans les mains, serre encore plus les dents pour ne pas laisser échapper encore plus ses sanglots. Ouais, elle avait beau faire la fille forte, mais elle n'a pas tous les jours la force à supporter cela. Elle voulait parler, elle voulait lui demander la tranquillité, mais elle n'arriva pas à sortir un seul mot. Elle se sentait faible, elle voulait crever dans son coin sans qu'on l'emmerde. « Gaby, je n'ai pas non plus comprit ce que tu voulais dire. » Elle ose enfin porter son regard sur lui tout en laissant ses mains autour de son visage, elle desserra un peu la mâchoire pour essayer de lui dire quelque chose. Elle ne parlait pas fort, sa voix était tremblante, la bière lui montait encore au crâne. " J'voulais faire de l'humour, mec!" Oui, c'est vrai! Elle ne se voit pas en couple avec lui que ce soit officiellement ou alors juste pour le fun. Ils sont bien trop amis pour cela, elle ne le considérait pas comme une histoire de cul. C'est son pote! De plus, elle ne supporterait pas le voir aller de fille en fille, la fidélité est bien trop forte pour elle! Elle ne tolérerait pas d'être plus ou moi cocue malgré qu'elle soit consentante. "J'ai besoin d'une clope et d'une bière..." Son regard était un peu apeuré, elle ne savait pas vraiment où irait sa vie à présent... Elle avait toujours vécu avec Edouard qui était là pour la soutenir, pour contrôler ses envies folles, diminuer ses soirées folles. Il va falloir qu'elle soit encore plus forte, elle se mettra certainement encore plus dans le boulot ainsi que dans les fêtes. Elle ne se prendra plus la tête et ira sans doute à droite à gauche, mais ce n'est pas dans sa façon de fonctionner. Elle ne peut pas jongler de mec en mec, ce n'est pas sa philosophie. Elle baisse à nouveau la tête en essayer de cacher son visage, son état d'âme, sa fragilité. Mais il n'en était pas question pour Mino qui lui pose un plaid sur le dos et l'oblige à le regarder. « Gaby, Edouard est un imbécile. Tu es une femme de caractère, ça c’est sûr. Tu es splendide, je m’en rends compte que maintenant. Avant, je ne te voyais en temps qu’amie, voir sœurs, depuis hier, quand je t’ai vu dans la même robe que tu viens de balancer là-bas, j’ai compris que tu n’étais pas qu’une femme de caractère, tu es une femme sublime. Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais pensé qu’à toi en tant qu’ami, puis tu as toujours été avec l’autre. Donc je ne t’ai jamais vu comme une potentielle fille que je mets dans mon lit, que je peux toucher pour faire hurler de plaisir. Tu comprends, si ça aurait été le cas, je pense que ses années d’amitié aurait été différente entre nous. Je sais que je dois dire de conneries. Que tu vas m’hurlé dessus une fois de plus, mais tu sais que j’ai du mal avec les émotions que j’éprouve… » Sur le cul, oui, elle est sur le cul en essayant son regard plongé dans celui de Mino, en l'écoutant dire ces paroles. Elle secoua la tête négativement, elle ne le reconnaissait pas! Il n'avait jamais été comme cela avec elle. Elle hausse les sourcils, entrouvre la bouche pour parler à son tour, mais non. Elle se mit à réfléchir à la bonne réponse. " Tu es normalement que mon pote, mon meilleur ami... Rien d'autre! J'ne nous vois pas ensemble!" Non, cela ne pouvait pas coller entre eux, ils ne s'accordaient que pour l'amitié pas pour le cul ni l'amour. " J't'aime, mais comme un pote! J'te vois plus avec des gonzesses comme ma soeur!" A cœur ouvert, la conversation partait à coeur ouvert. Il avait tout de même le don de calmer ses nerfs, ses crises de paniques. Sa présence était primordiale pour Gaby. Puis merde, elle se laissait aller. "J'devrais ... Un coup de folie se balança dans ses entrailles, elle approcha son visage en se mettant sur la pointe des pieds. Oui, Mino était un tantinet plus grand qu'elle. Ses lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres. Ses entrailles la brûlaient, son bas ventre s'agitait, une sensation d'envie. Elle embrassa Mino, oui elle l'embrasse! Ses lèvres étaient étrangement douces. Ce baiser ne dura qu'une nanoseconde, mais assez pour se rendre compte qu'elle venait de faire une connerie. " Merde... Désolé... Je ne voulais pas!" Elle se dégagea de l'emprise de Mino pour s'enfuit de la chambre le plaid sur le dos. Elle attrapa une bière pour en boire la moitié, une clope et se mit devant la fenêtre du salon. Elle venait de faire une connerie ! Tout en fumant sa clope, elle passa la paume de sa main sur le front tout en soupirant. Ne reviens pas dans le salon suppliait elle au fond elle. Elle se demandait pourquoi elle venait de faire ça!

« Tu es normalement que mon pote, mon meilleur ami... Rien d'autre! J'ne nous vois pas ensemble! J't'aime, mais comme un pote! J'te vois plus avec des gonzesses comme ma sœur! » C’est ça que tu voulais lui faire comprendre. Que pour toi, elle n’est qu’une ami… une sœur, mais pas plus. Une fois de plus tu n’as pas su trouver les mots justes. Tu lui as fait croire que maintenant, tu pensais différemment. Enfaite, non, tu as juste remarqué qu’elle pouvait être une magnifique femme. Pas que tu l’as souhaité obligatoirement dans ton lit. Tu n’avais jamais pensé à elle de la sorte. « Attend une seconde Gaby. C’est pour ça que tu m’as demandé, il y a deux semaines, que j’héberge ta sœur. Tu me dis de ne pas la toucher et au final, tu me balance que tu me vois mieux avec une fille comme ta sœur. Je ne te comprends plus vraiment là Gaby. Tu essayes de me mettre avec une nana comme ta sœur, pour que j’arrête mes coucheries d’un soir. Si je fais ça, c’est pour pas avoir mal, tu sais très bien pourquoi je fais ça. Tu es la seule au courant de pourquoi je m’attache pas à une femme et tu veux m’en coller une dans les pattes, ça va vraiment pas chez toi… » Le sang commence à bouillonner dans tes veines. Tu en veux à ce moment-là à ta meilleure amie. Aurait-elle fait emménager sa sœur chez toi pour que tu te calme enfin. Que vu que tu n’as pas le droit de la toucher, ça te fera changer. Seulement, ce n’est pas ça qui te feras changer. Gaby sait très bien qu’à cause de Eve – ton premier et seul amour – tu ne prendras plus les femmes au sérieux. Eve t’avais fait du mal, tu avais espères, tu étais tombé amoureux d’elle et elle était parti sans rien te dire. Depuis, tu ne voulais plus souffrir. Gaby était parfaitement au courant de la situation. Tu lui en voyer de te faire ça, tu ne lui avais jamais imposé des choses. «… tu n’as pas à décider de ce que je dois faire ou avec qui me mettre. Je suis assez grand pour faire mes choix, merde ! » tu t’énerves. Tu sers tes poings. Tes phalanges blanchissent. Si Gaby avait été un mec qui te cherche des noises, tu l’aurais envoyé sur le tapis. Sauf que là, tu as une femme devant toi, tu as ta meilleure amie. Tu ne peux pas faire ça. « J'devrais ... » Tu es choqué par ce qui se passe. T’as presque les yeux qui sortiraient de leurs orbites tellement tu es surprit. Gaby t’embrasse. C’est quoi ce putain de délire. Elle vient de te dire qu’elle ne vous voit pas ensemble et là, elle t’embrasse de son plein gré. Sans alcool. Sans défi. Elle t’embrasse parce qu’elle doit en avoir envie. Son corps se presse un peu au tien. Un frison te parcours. Puis elle s’écarte. Baisse la tête et s’excuse «Merde... Désolé... Je ne voulais pas!. » Elle s’enfuie, une nouvelle fois. A croire que tu as la peste. Tu poses ta main sur tes lèvres. Ta meilleure amie vient de t’embrasser volontairement. Il y a déjà eu des smacks entre vous pour faire les cons. Seulement là, ce n’est pas pareil. Vous ne vous êtes pas soûlé la gueule au point d’être à vous faire des smacks pour rigoler « Tu fais quoi là. Gaby, j’veux bien concevoir que tu n’ailles pas bien. Mais, m’embrasser, c’est quoi ce délire. Tu n’es vraiment pas compréhensible comme femme. Tu me fais un discours, comme quoi, je ne suis que ton meilleur ami, que tu m’as jamais vu autrement et là, tu m’embrasse. Je ne suis pas ton lot de consolation. » Tu lui balances ça, Gaby ne peut pas tout se permettre. Tu sais qu’elle est malheureuse, mais tu ne veux pas qu’elle regrette ce qu’elle vient de faire. Tu ne veux pas perdre ton amitié avec elle à cause d’un baiser. Tu ne veux pas qu’elle fasse ça parce qu’elle n’est pas bien. Tu veux bien lui prêter ton épaule, mais tu ne veux et pas aller plus loin. Seulement toi, tu ne te serais jamais permis ça. Tu attrapes toi aussi une cigarette de ton paquet et tu l’allumes. T’es vraiment à cran là. T’attends une réaction de la part de la blonde.

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Mino & Gaby

Ils n'arrivaient jamais à se comprendre, toujours à vouloir dire quelque chose, mais pas de la bonne façon. Elle ne supporte pas quand il comprend de travers et quand il ose hausser le ton envers elle, non mais quoi? Il se prend pour qui ? Elle ne lui a jamais dit quoi faire de sa vie. " T'as très mal compris! Je ne te vois pas avec une nana comme moi? Aussi folle, aussi instable! Toi, ce que tu aimes, c'est les demoiselles qui lèvent le petit doigt en buvant leur verre de vin. Qui glousse comme des pintades et qui font les pleurnichardes, car elles ont cassé un ongle." Elle marqua une pause, une micro pause avant de reprendre son récit. Les nerfs lui montent alors qu'elle est face à la fenêtre, oui, elle n'avait pas répondu depuis le début, car l'envie soudaine de l'embrasser l'a prise. Elle se retourne légèrement, recrachant le surplus de fumée. " Tu crois que je suis aveugle? Je suis ta meilleure amie! Je connais chaque gonzesse, enfin j'ai déjà croisé pas mal des gonzesses que tu t'es fait. C'est le même petit lot que ma sœur. Pas une seule fois, tu as osé te taper une gonzesse comme-moi! Pourquoi ?Tu as peur qu'elle te coupe le paquet? " Elle explosa de rire nerveusement, elle parlait énormément avec les mains. Son côté espagnol ressort. " Tu te tapes ma soeur, une seule fois, je te dis bien une seule fois, je te refais le portrait! Meilleur ami ou pas, je m'en branle! On ne touche pas à la famille!" Toute la tension qu'elle accumulait depuis hier sortait malheureusement envers Mino. Elle s'était d'ailleurs approché de lui avec un air menaçante. La tension était forte entre eux, elle se baissa finalement pour reprendre sa bière et la finir. Une autre en plein vol, la capsule qui saute. Une bouffé de cigarette avant de l'écraser. Il n'était pas rare qu'ils s'engueulent, mais pas de cette force. "T'es assez grand pour faire tes choix, alors, si tu veux en faire un, barre-toi de chez-moi!" Ce n'était pas des paroles qu'elle pensait, mais elle ne supportait pas se prendre la tête avec . Elle ne voulait pas qu'il parte, elle voulait qu'il reste. Oublier ce baiser, c'était un moment de folie. Rien du tout! " Ça ne représente rien ce baiser! Pisses un coup, ça ira mieux!" Elle retourna face à sa fenêtre pour regarder les lumières qui apparaissaient dehors. " Tu ferais un piètre lot de consolation! Passer après autant de nanas, c'est pas mon tripe!" Elle appuya un peu sur des réflexions qui faisaient mal! " Mais j'oubliais, Mino, le fabuleux Mino n'a jamais un pétage de plomb. Il ne fait jamais quelque chose sans réfléchir. Non, c'est vrai, tu es parfait!" Elle engloutit sa bière à une vitesse, un vrai mec! Il doit y avoir un défaut de fabrication à la naissance. " Et arrêtes de jouer le bonhomme avec moi, tu sais très bien que cela ne marche pas!" Elle se retourna en croisant les bras. " De plus, si j'ai envie de t'embrasser, je le ferais! Si j'ai envie de te gifler, je le ferais!" Elle était un point provocatrice! Comme toujours! Elle fit craquer son coup nerveusement. Elle allait un peu loin dans ses paroles, assez souvent, mais elle ne pouvait pas faire autrement. " Est-ce que tu sais ce que ça fait de se faire planter devant l'autel? Devant cent invités, d'être là, plantée comme une loque. Se faire humilier devant tant de monde, ne pas pouvoir se cacher! Se dire qu'au fond, on a bien mérité cela! Que c'était bien fait pour nous!" Elle soupira, elle ne s'était pas rendu compte que les larmes montèrent, que ses yeux devenaient brillants.

« Arrête de faire comme si tu me connais aussi parfaitement. Arrête Gaby, tu dépasses les bornes là. » Elle croit te connaitre, elle ne sait pas qui tu es réellement au fond. Elle connait des brides de ton histoire, mais pas tous les détails. Tu lui as laissé entendre ce que tu voulais bien lui dire. A cet instant-là, tu le regrattes amèrement « Oh et c’est bon avec tes reproches. Si j’veux des reproches et des réprimandes, j’vais voir ma mère. Je n’ai pas besoin que tu m’en fasses aussi. » Puis là, elle te parle de ses filles faciles que tu ramènes chez toi et qui le lendemain repartent bien sagement chez elle. Du fait que tu ne t’aie jamais taper des femmes comme elle. « Pose-toi les bonnes questions Gaby ? À ton avis, pourquoi je ne me suis jamais taper une femme comme toi. Complètement barré ? » Tu t’approches d’elle et tu pontes ton doigts sur elle. Tu poses ton doigt un peu plus haut que sa poitrine. Tu ne te permettrais pas de lui toucher les seins alors que vous êtes en train de vous engueuler. Engueulade qui se veut bien plus forte que les autres fois. Tu dis des mots que tu ne penses pas. Enfin, tu les penses, tu les dis, mais habituellement, tu te retiens, mais là, c’est trop. Le baiser. Les reproches. Tu voulais bien faire en lui proposant de venir la réconforté et là, elle te crache son venin sur toi. Tu n’es pas ce putain d’Edouard. Tu n’as pas son putain de caractère calme et qui sait l’apaisait. Toi, t’es une boules de nerf, t’es sanguin quand tu t’y mets. Tu évites de t’égueuler avec les gens que tu portes dans ton cœur. Tu sais comment t’es mais là, elle va trop loin. Puis tu lui crache au visage ses mots « Pourquoi je me suis jamais taper une femme comme toi, parce que tout simplement, la seule femme que j’aurais pu me taper qui aurait été comme toi, c’est TOI. Voilà, t’es heureuse Gaby. C’est ce que tu voulais entendre. Que je me facilite la vie avec de nénettes que je peux avoir d’un simplement de doigts. Oui, j’avoue c’est la facilité. J’aurais couché avec une personne comme toi. J’me serais tirer et elle aurait trouvé le moyen de me le faire payer. Parce que les nanas comme toi, elles attendent de mecs comme moi, qu’on reste. Oui, j’me fais pas de femme comme toi… parce que je sais très bien comment elles réagissent. Elles me feraient la même scène que tu es en train de me faire. Merde ! Tu me gonfles. » Tu attrapes la bière que tu avais entamé et tu l’as boit d’un seul coup. Elle t’avait dit que comme tu étais assez grand pour prendre des décisions, tu pouvais te casser. Tu écrases ta clope à moitié entame et tu fais un pas en arrière. T’es toujours en colère contre elle. T’en as plus qu’assez qu’elle est toujours des trucs à te reprocher. A croire que si Edouard l’a quitté c’est ta faute. Comme si tout ce qui t’arrives c’est de ta putain de faute. « Ah oui, j’suis assez grand pour faire mes choix. Seulement, sache que si je passe cette porte, ça sera là dernière fois qu’on se voit. J’en ai plus que marre que tu me traite comme un foutu chien. J’ai laissé couler pendant autant de temps, mais là, c’est trop. » Pour appuyer tes dire, tu te retournes et tu commences à avancer vers la porte. Tu n’étais pas venu ici pour t’engueuler aussi durement avec elle. Tu n’étais pas venu pour ça.

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Mino & Gaby

Elle ne pourrait pas mettre un terme à cette amitié qui dure depuis si longtemps. Elle n'admet pas que perdre Mino serait encore plus dur que perdre Edouard. Elle ne veut pas le perdre, mais la dispute va trop loin. Bien trop loin, elle ne contrôle plus ses paroles et lui non plus. Oui ok, elle ne connaissait pas entièrement. " Ouais, je ne connais pas ton histoire entièrement. T'as jamais voulu t'ouvrir entièrement à moi. Pourquoi ? Tu as peur de te montrer faible envers moi? Tu veux te montrer comme un bonhomme qui pète plus hauts que tout, mais merde! Tu as un coeur, parles alors!" Elle adoucit un peu sa voix, mais elle était toujours sur la défensive, elle voulait le dernier mot. Il le voulait aussi, donc ce ne serait pas fini de sitôt. "Faut qu'on s'engueule pour avoir enfin des choses ou quoi ?" Ce qu'il venait de dire sur elle ne passait pas par l'oreille d'un sourd. Il lui faisait une sorte de déclaration. " Tu veux que je réagisse comment à ça ? Ouais, je suis barrée, ouais je veux des mecs comme toi. Des mecs qui ont des cacahuètes d'affronter une gonzesse comme moi? Qui saurait lui dire merde quand il faut. Ouais, la première fois que je t'ai vu, je t'ai trouvé si con que tu m'as plu! Un mec qui refusait de se faire tatouer par une gonzesse. Il y avait de quoi rire, mais c'était culotté. Jamais, jamais j'aurais essayé quelque chose vers toi. Pourquoi? Parce que tu étais un client avant tout, pas un ami. Tu es devenu mon meilleur pote après, ma copine de beuverie. Il y avait trop d'amitié pour qu'on baise ensemble!" Elle aussi elle voulait jouer carte sur table, elle avait besoin de s'ouvrir malgré que ce ne soit pas la bonne manière ni le bon moment pour le faire. Elle a besoin de se faire bouffer par quelque chose pour dire quelque chose, ouvrir son coeur. " Tu fais parti de ma vie, Mino!" Elle se calme un peu, essaye de le retenir comme elle peut. Elle reste planter là, face à lui, s'ouvrant aussi. Elle voulait s'excuser de s'emporter, mais ce n'est pas son tempérament. Elle est bien trop fière pour cela! Lui aussi, d'ailleurs. C'était mal parti pour que l'un ou l'autre fasse le premier pas. "J'te fais une scène parce que tu es mon pote! Que j'en ai marre de te voir papillonner de fille en fille, de leur péter le coeur en mille morceaux. Merde, elles sont fragiles! Elles ne sont pas forte comme moi, regardes! On m'a jeté hier et je suis là, je me bats, enfin j'essaye!" Elle soupire un peu, elle ne sait pas vraiment pourquoi elle vient de dire cela. Elle a été un peu bête, c'était comme ci qu'elle se vendait pour qu'il couche avec elle... Mais pas du tout! Elle le regarde s'éloignant, partir vers la porte. Elle sera les poings, soupira, pris son courage à deux mains. Elle lui attrapa le bras, laissant tomber son plaid au sol. Elle n'est pas pudique pour un sous, donc cela ne la dérange pas. Elle frissonne au contact de son bras. "Mino..." Elle soupire, marque une pause. " On a pas fini le pack!" Elle échappe un petit rire nerveux. " Je rigole, mais non, pars pas!" Elle se mit face à lui pour le bloquer, l'empêcher de l'enfuir. Dans un élan d'excuse, sans prononcer ce mot. Elle se jette dans ses bras, elle le retient comme elle peut. "Je suis ta tatoueuse, tu ne peux pas partir." Un second rire nerveux. " S'il te plaît!" Elle murmure en posant sa tête contre le torse.

« J’y crois plus Gaby. Tu ne me fais une scène juste parce que t’en a marre de me voir papillonner. Je ne leurs brise pas le cœur, je les avertis que ce ne sera que pour une nuit, pas plus. Que je ne m’engage pas. J’suis peut-être un beau salop, un connard, un crevard, tout ce que tu veux mais, je n’ai pas dans le but de les faire souffrir. Tu essayes te faire quoi là en disant qu’elles ne sont pas comme toi. » Tu la questionne alors. Tu es complètement paumé. « Tu veux quoi à la fin merde. Je ne comprends plus. Tu me dis qu’on est pote, qu’il n’y aura pas plus. Tu m’embrasses. Tu me dis que je dois ne pas jouer avec les filles et là, tu me dis qu’il me faut une femme comme Toi. J’dois comprendre quoi là ? Que s’il n’y avait pas eu Edouard, ton couple, ton mariage, notre amitié, tu te serais foutu avec moi ? » Tu ne l’observe plus « De toute façon j’ai rien de bon à t’apporter. Je te ferais plus de mal qu’autre chose. » Tu continues à te diriger vers la porte. Seulement cette fois-ci elle s’interpose entre toi et la porte. Porte qui n’est plus qu’à un corps de Gaby de toi. Elle t’attrape le bras, tu as un putain de courant électrique qui vient s’exploser dans les muscles. Tu l’observe. Elle essaye de te retenir. D’abord en te parlant des bières. Tu t’en tapes des bières, tu en as autant chez toi. Puis elle te ferait presque tu chantage, en te disant qu’elle est TA tatoueuse, que tu ne peux pas partir. Parce que si tu pars, que tu ne l’a revois pas, ton corps ne sera plus remplis des futurs tatouages que vous avez prévu. Elle met le doigt où ça fait mal. Elle sait très bien que tu ne confirais pas ta peau à n’importe qui. Elle a fait ton premier tatouage. Elle fera le dernier, c’est une évidence. Puis le coup de massue. Elle te dit un inaudible « S'il te plaît! » Gaby te dit s’il te plait ! il va tomber de l’argent du ciel. En sept ans, tu n’as jamais entendu ses mots sortir de sa putain de bouche. C’est bien la première fois que ça arrive. Il faut que tu le note. Tu l’observes. Elle est fébrile devant toi. Elle a l’air d’une fille malheureuse. Est-ce que tu as pitié ou tu ne te vois pas passer ta vie sans elle ? Tu ne sais pas mais tu lui dis alors. « Je reste, seulement, va falloir que tu te calme. j’suis pas là pour me faire insulté à chaque fois. Je n’étais pas venu pour ça. » Puis dans un coup de folie ou dans le même état qu’a eu Gaby quelques minutes avant. Tu la fait reculé contre la porte de son appartement. Elle ne comprend pas, elle te regarde avec un regard surpris. Tu ne sais pas ce que tu fais, mais tu fais. Tu passes une main sous son fessier et tu l’as soulève sans effort. Elle croise ses jambes autour de ta taille et la tu l’embrasse à ton tour. Pas un petit bisou de rien du tout. Pas le petit bisou qu’elle ta fait. Non, tu forces la barrière de ses lèvres, tu y engouffre ta langue. Tu l’embrasse comme tu n’as encore jamais embrassé une femme. Tu agrippes sa hanche pendant que ton autre main se pose sur la surface de la porte. Tu colles sauvagement ton corps contre le sien, qui vient se plaquer conte cette pauvre porte qui n’a rien demander. Tu l’embrasse sauvagement, brutalement, animalement. Comme si c’était ton dernier baiser. Puis tu laisses Gaby glisser lentement contre la porte. Tu quittes ses lèvres, tu quittes son corps, tu quittes ce bout de femme pour partir te prendre une bière. Tu dis alors. « Maintenant, on est quitte. Tu vois ce que ça fait de se faire embrasse sans t’y attendre. » Oui, tu t’es vengé. Tu l’as eu un peu mauvaise qu’elle te fasse ça sans t’avertir. Maintenant elle sait ce que ça fait. D’avoir cette putain de sensation sur les lèvres et dans le bas ventre.

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Mino & Gaby

" Je ne te fais pas une scène, je te dis juste le fond de ma pensée! Tu sais comment je suis envers les sauteries avec dix mille gonzesses. Tu fais ce que tu veux, tu sais que je ne veux pas en entendre parler... Mais, je te vois faire en soirée! Tu les appates comme des brebis faibles, toi le lion, tu as décidé de les foutre dans ton lit. Elles sont faibles, elles disent oui, car tu leur donnes un peu d'importance. Elles se sentent heureuses qu'un gars comme toi les intéressent. " Elle s'était adoucie, elle ne voulait pas la guerre. Si elle avait un drapeau blanc, elle le brandirait comme une arme de paix. " Je n'attends... Sincèrement, rien de toi! Je sais un minimum de choses sur toi qui me permettent seulement de te garder comme pote! Mais, oui, une part de moi, au fond, il y a quelque année était attiré par toi. Simplement attiré, je n'aurais rien fait pour te foutre dans mon lit. Je ne suis pas une marie couche toi là de soirée. Je n'aime pas être un numéro parmi tant d'autre. Je suis moi, je veux être traitée à ma juste valeur, pour ce que je suis. Pas pour une bête de foire qu'on baise un soir et qu'on jette comme un mouchoir usagé." Qu'est-ce qu'elle pouvait être romantique la petite! Elle ne lui disait jamais s'il te plaît, mais elle avait cédé si elle pouvait le garder auprès de soit! "Edouard était tout pour moi! Tu le sais, il a réussi à me faire mûrir, enfin si on peut dire ça. Je perds tout du jour au lendemain." Elle ne sait pas pourquoi ces mots sont sortis de sa bouche, elle ne voulait pas la pitié de son meilleur ami. Elle ne voulait rien de ce genre de sentiment, elle voulait simplement lui faire comprendre le trou qu'Edouard venait de creuser en elle. Oui, ok, il n'y avait plus trop de sexe entre eux... Soit disant, il était trop fatigué, trop pris par ses activités pour donner un peu de douceur à sa future femme. Oui, cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas embrassé fougueusement comme on pourrait faire à quelqu'un qu'on aime. Mais elle croyait toujours en leur histoire, c'était écris! Elle était amoureuse, à présent, elle devrait l'oublier. Elle va devoir se battre pour zapper cet idiot d'Ed qui s'est barré. " Je me calme alors..." Elle était toujours blottie contre lui, serrant de toutes ses forces pour l'empêcher de bouger. Il aurait pu en faire une bouchée de la petite. Il est bien plus costaud qu'elle, bien plus musclé et sportif! Elle, si maigre, si frêle, on aurait dit un petit papillon qui peut s'envoler à n'importe quel moment en vue de son maigre poids. Qu'est-ce que je venais de vous dire? Il la soulève comme un poids plume pour la plaquer contre la porte. Choquée, sur le cul, je pourrais utiliser tous les termes possibles parce qu'il venait de faire. Elle frémissait à son baiser, son bas ventre hurlé de faire bien plus qu'un baiser. Elle n'avait que très rarement ressenti cette sensation. Elle ne savait pas quoi en définir non plus. Elle ne connaissait pas non plus cette partie de Mino, il pouvait être à la fois si doux et si bestial. Son esprit s'éloignait déjà, elle se surprît à imaginer une nuit torride avec lui, une nuit bestiale, sauvage avec lui. Sa main sur son corps la fait frissonné, elle ne sait plus où se mettre. Elle ne refuse pas ce baiser et se sent glisser contre la porte. Le contact froid du métal la fait revenir sur Terre. Elle reste planté là, à le regarder. La bouche entrouverte par le choque et la sensation du baiser. Aucun mots ne sortent, elle ne sait pas quoi dire. Il la nargue, s'amuse un peu de la situation. Elle secoue légèrement la tête, lève le doigt légèrement vers le ciel. "Très amusant, Favre!" Elle n'utilisait que très rarement le nom de famille, seulement quand elle est surprise ou choquée. " Je vais prendre une douche! Mates la télé, si tu veux !" Elle avait besoin d'air, vite, il fallait qu'elle reprenne ses idées. Elle se dirige d'un pas décidé vers la chambre, la douche était qu'accessible par les deux chambres. Elle ne fermait pas la porte, elle poussa seulement un peu celle de la salle de bain. L'eau de la douche se mit en route, de l'eau froide! Enfin tiède, surtout. Hop le string et le corset enlevé. Elle se glisse sous l'eau, cherchant à se retirer la sensation de ce baiser qui la trouble énormément. Son coeur papillonné dans tous les sens. Mino, tu viens de nous chambouler la petite Gaby. Au fond d'elle, elle murmure: "Ne me rejoins pas, ne viens pas dans la salle de bain." Elle ne saurait quoi faire sinon...

Elle part. Elle t’avertit qu’elle part à la douche. Tu l’observe filler. C’était un peu comme si tu l’observé pour la toute première fois. Gaby et ses formes. Gaby et son corps de femme. Gaby que tu regardes pour la toute première fois comme une vraie femme. Avant ce baiser, enfin ces baisers, votre vie à deux n’était pas aussi compliquer. Vous étiez des amis, tu l’as considérée même comme ta sœur. Seulement, une sœur ça n’embrasse pas son pseudo frère. Une sœur tu ne peux pas éprouver du plaisir en l’embrassant. Ça serait de l’inceste. Seulement Gaby ce n’est plus du tout ta sœur depuis le moment où tu l’as plaqué contre cette porte. Sans vous en rendre compte, ou sans t’en rentre compte, un truc c’est brisé en toi. L’idée que Gaby t’était interdite venait de se briser. Tu ne savais pas quoi faire, tu es totalement perdu. Alors que tu entends l’eau chaude coulée, tu te demandes quoi faire. Partir la rejoindre ou rester. Tu es tirailles entre ses deux choix. Si tu la rejoins, vous passerez un cap de non-retour. Tu ne sais pas si c’est bien. Tu te tortures. Tu tournes en rond dans le salon. Tu fini la bière que tu as à la main. Tu te l’enfiles d’une traite. Tu fumes un clope. Tu ne l’apprécie même pas. Tu tires dessus. Tu es pensif. Tu es perdu dans tes pensées. Tu observes le ciel noir. Il est aussi noir que ton âme, aussi sombre que tes pensées. Tu ne sais plus ce qui est bon pour toi ou pas. Tu bois une nouvelle gorgée de la bière que tu as eu le temps de prendre. L’eau coule encore. Machinalement, tu pars vers sa chambre. Tu passes la porte. Tu observes la pièce, tu n’y a pas souvent mit les pieds ici. Il y a encore pas mal d’affaires à Edouard. Tu te doutes que tu devras revenir quand il viendra prendre ses affaires. Même si Gaby ne te le demande pas tu seras là. Tu n’as pas envie qu’elle retombe aussi facilement dans ses bras. Il la quand même planté devant l’autel de l’église. C’est un con s’il revient comme si rien ne s’était passé. Tu constates que tu es devant la porte de la salle de bain. Tu ne sais pas quoi faire. L’ouvrir ou rester là. La rejoindre ou la laisser seule. Tu es totalement perdu. Tu ne sais plus ce que tu dois faire avec elle. Tu as cette putain d’envie qui commence à grandir dans ton ventre.

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Mino & Gaby

Elle ne voulait pas de lui dans la salle de bain, elle ne voulait pas passer le cap. Elle voulait rester son amie et rien d'autre, mais depuis ce baiser. Cet échange de baisers, ce n'était plus pareil! Il y a un truc qui s'est déclenché, un sentiment, une sensation. Elle voulait pousser un peu plus cette sensation, elle voulait passer outre les interdits. Tout ce qu'elle adore. Elle ne voulait pas faire quoi ce soit avec, elle ne connaissait presque rien au sexe! Enfin, si, mais avec Edouard, c'était toujours la même façon. Toujours les mêmes positions, toujours les mêmes endroits, il n'y avait jamais de piments entre eux. C'était devenu une routine entre eux, le sexe. C'était plus devenu de l'entretiens qu'autre chose. Elle ne sait donc pas ce que c'est un coup d'un soir, faire l'amour sauvagement. Ressentir du plaisir tout simplement ou alors l'orgasme. C'est quoi ça ? Elle n'en a jamais eu, enfin, elle pense n'en avoir jamais eu! Elle n'a jamais ressenti cette puissance en elle explosant sous le plaisir que l'autre lui donne. Elle se frotte le visage sous la douche, essaye de penser à autre chose. La tentation est bien trop forte, elle se sent à nouveau faible, mais dans une autre situation, elle ne contrôle plus ses envies. Rien, elle est esclave à ce moment de ses pulsions. Elle prie pour qu'il ne rentre pas, mais d'un autre, elle prie pour qu'il vienne la prendre dans la douche. Qu'il fasse d'elle une chose qu'on a envie de chérir pendant un coup, qu'on a envie de faire jouir comme on ne fait jamais jouir une femme. L'eau coule sur son visage, mais rien n'y fait. Elle pose ses mains contre le carrelage, soupire. Elle ne veut pas sortir de cette douche, mais elle prend son courage à deux mains. Elle coupe enfin l'eau, sort en attrapant la serviette qui recouvre entièrement son corps et une seconde pour sécher les cheveux. Elle sort de cette salle de bain, se heurte face à Mino. Il est là, face à elle, il aurait voulu la rejoindre, mais n'en a pas eu le courage. "Je..." Elle ne continue pas sa phrase, lâche sa serviette au sol. " On ne devrait pas..." Elle se rapproche de lui, comme deux aimants qui s'attirent. " Tout ne sera plus pareil!" Elle lit dans le regard de Mino, elle le désire, il la désire. Mince, c'est son pote à l'origine, un frère. On ne couche pas avec son frère, mais il n'est pas question de sang envers eux. "J'ai envie..." De courtes phrases, mais elles ont toutes leur sens. Elle se colle à lui, l'humidité de la douche encore sur sa peau. Elle se tortille jusqu'à sa bouche, l'empêchant de refuser son baiser. Elle s'arrête, regard sa réaction en baladant sa main sur le torse de Mino. " Essayons..." Rien qu'une fois, juste un essaie pour voir si, au lit, ils s'entendent. Enfin ce ne serait pas compliqué avec Gaby, elle n'y connaît presque rien.