coffee ? (nimao)

Invité

un dernier baiser sur la joue d'Alma, un dernier sourire. tu lui promets de revenir au plus vite, tu lui promets de revenir et la soutenir. elle va mieux, mieux qu'avant, mieux que ce que tu te souviens, c'est certain, elle semble avoir quelque chose en plus, elle semble remonter la pente et y croire de nouveau, pour ça, tu ne peux sourire, tu ne peux qu'être contente pour elle. elle est bienveillante Alma et elle mérite qu'on s'occupe et qu'on se soucie d'elle alors tu es heureuse pour elle. tu fermes la porte derrière toi et tu divagues dans les longs couleurs de cet immeuble blanc. tu n'aimes pas les hôpitaux, vraiment pas, tu as peur, tu te sens enfermée, là et tu as vraiment hâte de sortir d'ici. c'est sûrement pour cette raison que tu presses le pas, que tu te dépêches, une fois à l'extérieur, tu prends une bonne bouffée d'air frai, tu emplis tes poumons, sagement et tu finis par descendre les dernières marches. tu comptes rentrer chez toi, quelque chose comme ça, ou peut-être te caler à la plage et dessiner, oui, ça peut être une bonne idée de faire ça non ? tu finis par apercevoir un visage familier au loin. Nino. tu l'observes un instant alors qu'il semble tourner et virer, sans savoir où aller. est-ce que tu dois aller le voir ou non ? est-ce que tu dois t'approcher ou juste faire demi-tour ? t'es pas du genre à abandonner tes amis, et même si avec Nino, ça c'est mal fini par sa faute, tu ne veux pas l'abandonner. vous n'étiez pas faits pour être ensemble, mais peut-être que vous pourriez rester amis après tout ? alors tu prends ton courage à deux mains et tu t'avances vers lui. « Salut » que tu lui souffles doucement, un léger sourire s'étirant sur tes lèvres. s'il est là, c'est qu'il n'ose pas entrer voir Alma, quelque chose comme ça. tu ne sais pas ce qu'il s'est passé, ce ne sont pas tes affaires après tout. « Elle va bien. » que tu lui avoue finalement, comme pour le contenter, le rassurer, qu'il sache qu'elle va bien, qu'elle tient le coup. tu veux juste le tenir informé.

tu te sens stupide, pire idiot, bête, ridicule. tu fais les cents pas, avances puis recules, encore puis de nouveau. parfois on te regardes, mais tu n'y fais pas gaffe la plupart du temps. tu lances parfois un regard noir pour faire comprendre à ces curieux qu'ils peuvent s'occuper de leurs affaires sans avoir à te juger tout bas. t'observes l'immeuble depuis plus d'une demi-heure en fait, même si le temps a filé à une allure monstrueuse. tu dois en être à ta cinquième cigarettes en si peu de temps. t'es mal coiffé, habillé comme un dimanche post-cuite et tu ferais mieux d'aller te raser. t'as pas belle allure et c'est peut être pour ça qu'on te regarde. tu penses à cet épisode de série où un type complètement taré est entré dans un hôpital pour tuer tout le monde sur son passage et tu te dis qu'ils ont toutes les raisons du monde de penser que t'es ce genre de type. m'enfin, tu laisses courir. t'écrases la cigarette que tu tenais entre tes lèvres. tu ne t'étais même pas rendu compte de l'avoir allumé. tu soupires, t'apprêtes à partir, parce que ça ne servira à rien. c'est pas ta première tentative, tu le sais, tu ne pénétreras pas dans l'enceinte de l'hôpital, autant faire marche arrière maintenant. salut. tu reconnais cette voix, mais tu ne restes figé face à son regard souriant. tu ne t'attendais pas à la voir ici, surtout pas maintenant et comme ça, mais elle est là, toute pimpante. elle va bien. tu fronces les sourcils avant de finir par comprendre de qui elle parle. Alma. pas étonnant qu'elle sache la raison de ta venue, en même temps qui d'autre pourrais-tu vouloir voir par ici ? tu lui rends son sourire tout en la scrutant avec attention. tu la trouves différente, pas qu'elle ait vraiment changé, juste qu'elle a quelque chose de plus vivant, qui ressemble plus aux souvenirs qu'il a d'elle à cette époque où tout allait bien dans sa vie. merci. tu te grattes nerveusement l'arrière du crâne, lui offrant un semblant de sourire. t'es heureux de savoir qu'Alma va bien. t'es bien trop honteux pour aller vérifier ça toi-même parce qu'au final tu t'en veux d'être parti comme ça. et toi ... tu sembles aller bien ? c'est une question bateau, mais au fond ça t'intéresse vraiment. t'as loupé pas mal d'épisode, tu sais pas où elle en est dans sa vie et t'es curieux de l'apprendre.

Invité

[

tu lui souris, doucement alors qu'il est là et qu'il t'observe. il est pas dans son état normal. il est plutôt négligé pour le coup non ? il ne semble pas s'être rasé depuis un moment le Nino et tu te demandes pourquoi. il doit avoir des problèmes, quelque chose comme ça, du Nino tout craché quoi. merci. qu'il te répond finalement. oui, Alma va bien, elle est en forme et il mérite de le savoir. tu ne sais pas pourquoi il ne peut pas entrer là-dedans mais il a le droit d'être au courant de l'état de santé de sa soeur n'est-ce pas ? et toi ... tu sembles aller bien ? qu'il te souffle finalement et tu souris un peu plus. « oui, bien sûr que ça va. » tu vas toujours bien toi, t'as jamais de gros soucis, mise à part cette perte de mémoire soudaine, tu vas bien oui. t'as le sourire, t'es en bonne santé, tu ne te doutes pas un seul instant de ce que tu as traversé. tu vois que lui par contre, il semble avoir traversé des tas de choses. « on va prendre un café ? ça te dit ? » que tu lui demandes finalement, tu regardes autour de toi, il te semble qu'il y a un café dans le coin, pas loin, une petite brasserie sympa, ça te fera du bien, puis il te semble que lui, il en a besoin, oui, il semble avoir besoin de parler, de partager et tu lui offres ton amitié, comme toujours. « juste un café » que tu insistes finalement, tu ne le laisseras pas partir dans cet état, hors de question, tu ne peux pas le laisser partir alors qu'il semble avoir besoin de toi, ça ne serait pas responsable et tu risquerais de t'en vouloir s'il lui arrive quelque chose, alors tu vas prendre le temps, un peu de temps pour lui, il mérite amplement puis de toute manière, tu n'avais rien à faire, tu te demandais ce que tu allais faire, autant prendre le temps de passer un petit moment avec un ami qui t'es cher non ?

t'es sincèrement heureux de savoir qu'Alma va bien. tu te doute bien que ce n'est pas la pleine forme, mais au moins il ne lui est rien arrivé de grave en ton absence. tu t'en veux d'être parti, mais finalement tu te dis que là ou pas là, elle va bien de toute les manières alors tu ne sais plus si c'était une bonne idée de revenir aussi vite. puis ce n'est pas comme si tu étais revenu la voir, elle, alors rien n'a changé depuis ton retour. tu te demandes quelle sera sa réaction lorsqu'elle te reverra, tu te dis qu'elle pourra jamais te faire la tronche, même si au fond t'aimerais bien que ça soit le cas. Alma ne peut pas être aussi adorable tout le temps, ce n'est pas humain. oui, bien sûr que ça va. tu comprends pas cet élan de gaieté qui émane d'elle, cette joie que tu revois dans tes souvenirs. t'as l'impression qu'elle est passée au dessus de tout, que tout va bien dans le plus merveilleux des mondes. t'es un peu perdu face à son sourire éclatant. elle est vraiment belle comme ça et t'as bien l'air d'un souillon à côté d'elle. t'as légèrement l'impression que ta question lui semble idiote. c'est bête, mais c'est comme si elle ne comprenait pas les raisons qui la pousserait à aller mal, alors que toi tu pourrais lui en citer par dizaines. on va prendre un café ? ça te dit ? tu regardes autour de toi, t'hésites un peu. mais un café ne te ferait pas de mal, puis discuter avec maona non plus. ça commence à faire longtemps que vous ne vous êtes pas parlé face à face, depuis que t'avais appris que le bébé était d'eneko en réalité. donc en effet, ça commençait à réellement faire longtemps. juste un café. tu lui souris gentiment et valide d'un hochement de tête. va pour un café. tu te mets en marche et elle te suit. très vite vous vous retrouvez attablé près de la fenêtre à travers laquelle les quelques rayons de soleil viennent briller. tu restes silencieux quelques instants. tu ne sais pas vraiment quoi dire, surtout par quoi commencer. t'as l'impression que tu n'as rien de nouveau à lui raconter sur toi, hormis tes déboires que tu ne veux pas réellement partager. et t'as par contre l'impression d'avoir complètement manquer une partie de sa vie. tu ne sais pas pourquoi tu as cette impression, mais elle te semble bien trop changée pour que rien n'ait évolué de son côté. alors avec eneko, tout roule ? tu tentes une approche, même si tu ne réfléchis pas au fait que ta phrase peut sembler pleine de jalousie - ce qui n'est pas le cas. t'essayes juste t'en savoir plus sans l'agresser.

Invité

va pour un café. qu'il dit finalement, et vous vous retrouvés l'un en face de l'autre. tu le regardes, un léger sourire sur les lèvres. il semble loin, trop loin, quelque part dans un autre monde. tu regardes le soleil qui se perd sur ton bras, sur ta main, et tu finis par remonter ton regard sur nino. alors avec eneko, tout roule ? t'ouvres la bouche, mais rien ne sort. quoi ? que ? comment ? comment est-ce qu'il est au courant pour Eneko , comment est-ce qu'il le connait ? tu ne comprends pas. tu ne lui en as pas parlé, à personne encore. alors, là, t'es juste sans voix et heureusement un serveur vient vous sortir de là. t'arrive à retrouver ta voix, tu demandes un chocolat chaud, simplement, laissant nino commander sa boisson. tu réfléchis à mille à l'heure; « comment est-ce que tu connais mon patron au juste ? » comment il peut connaître ton patron ? t'arrive pas à connaître, même toi, tu l'as vu peu souvent, trop peu souvent à ton goût, alors, comment est-ce qu'il sait une telle chsoe , t'es totalement perdue, oui, t'es paumée. « je t'ai déjà parlé de mon patron ? attends, je comprends, ça ne fait même pas deux semaines que je bosse pour lui. » tu rajoutes en t'appuyant contre le dossier de la chaise, tu passes une main sur ton visage. t'as mal au crane, affreusement, et c'est toujours comme ça ou, c'est toujours ce qui arrive dès que tu forces pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. dès que tu essaies de te souvenir, c'est ce qui t'arrive, tu as mal au crâne. t'as l'impression que tout le monde te connaît plus que toi même.

elle semble surprise et toi tu fronces les sourcils. t'es encore plus étonné qu'elle quand elle te sort qu'eneko est son patron. comment est-ce que tu connais mon patron au juste ? t'as du mal à saisir ce qu'il se passe. tu la regardes pour percevoir la moindres de ses mimiques. tu penses que c'est une farce qu'elle plaisante, mais elle ne démord pas. elle semble encore plus perdue que toi, alors que tu ne comprends rien à rien. ton patron ? tu demandes, parce que t'en revient pas qu'elle parle de lui ainsi, surtout après tout ce qu'il s'est passé entre eux deux et toi au milieu. je t'ai déjà parlé de mon patron ? attends, je comprends, ça ne fait même pas deux semaines que je bosse pour lui. tu te mets à rigoler nerveusement. mais face à son visage fermé, tu comprends que non ce n'est pas une blague ou alors elle joue merveilleusement bien la comédie. un instant tu te demandes où tu as atterris, est-ce que tu rêves, ou alors si en pénétrant dans la vie tu as traversé un nouvel espace temporel. tu te rends compte que t'es à deux doigts de mettre le bordel dans sa vie. alors t'esquives comme tu peux, parce que t'aimes bien la savoir heureuse comme ça, même si c'est pas forcément elle. tu sais plus très bien. laisses tomber ... j'ai du me tromper de personne. tu te frottes nerveusement l'arrière de la tête à la recherche d'un mensonge crédible. ptêtre bien qu'eneko c'était le mec d'une autre pote, désolé. donc c'est ton ... patron ? tes doigts te démangent. t'as envie de prendre ton portable et de trouver un moyen de le contacter. lui que tu ne portes pas spécialement dans ton coeur. mais peut-être bien que lui, il pourrait t'informer sur ce qu'il se passe à moins que tu ne sois réellement tombé dans une terre 2.0. t'as envie de savoir s'il s'est passé quelque chose depuis la dernière fois que vous vous êtes vu et à sa réaction t'as un peu de mal à trouver tes mots, tu laisses courir pour l'instant, mais dès que le moment se présentera tu la poseras ta question.

Invité

t'es un petit peu perdue, même complètement paumée. tu n'arrives pas à comprendre comment il sait tout ça sur toi, comment ça se fait qu'il te parle d'Eneko alors que tu n'en as pas parlé autour de toi, du moins, pas à Nino. alors oui, tu essaies de réfléchir et ça te donne mal à la tête. laisses tomber ... j'ai du me tromper de personne. tu ne penses pas qu'il y ait beaucoup d'Eneko dans l'coin. il ment, il camoufle quelque chose. tu le sens. s'il était au courant pour Eneko, s'il sait pour lui, c'est qu'il s'est bien passé quelque chose. enfin, tu n'avais pas de doute là dedans. tu savais, avec toutes les allusions, tu avais compris, puis Eneko te l'avait avoué aussi alors tu le savais. seulement, pour que Nino soit au courant, c'est que ça devait être quelque chose de grand, de gros, d'impressionnant. quelque chose de fort et d'intense pour que ça vienne jusqu'aux oreilles de Nino. seulement, Eneko ne veut pas que tu t'en souviennes, et toi non plus, tu ne veux pas te souvenir tout de suite, parce que tu as peur de tout gâcher. ptêtre bien qu'eneko c'était le mec d'une autre pote, désolé. donc c'est ton ... patron ? tu hoches la tête, tu bois ton chocolat lentement, doucement, et tu reposes ta tasse. tu laisses tes mains autour du récipient tout en plantant tes yeux dans ceux de Nino. « oui, j'ai été accepté pour un stage dans une entreprise d'architecture et Eneko, c'est mon patron. » est-ce que tu lui dis ou pas ? t'en sais rien, tout le monde te protège, tout le monde sent qu'il te manque beaucoup d'informations. « j'ai perdu la mémoire récemment. j'en ai conscience Nino. mais ne me raconte pas. » tu lui demandes, doucement, tu as un léger sourire, timide, t'as un peu honte, d'avoir tout oublié de cette manière, une stupide chute dans les escaliers. « mais ce n'est rien, ça va, ça va très bien, je t'assure. et toi ? tu m'as l'air ... tu as besoin d'aide Nino ? je peux faire quelque chose pour toi ? » tu t'inquiète pour lui.

j'ai perdu la mémoire récemment. j'en ai conscience Nino. mais ne me raconte pas. tu fronces les sourcils, la regarde intensément avant de voir que non, elle ne plaisante pas. t'as du mal à mettre les idées en ordre, puis tu comprends. une lumière s'éclaire et tu comprends pourquoi tu la trouvais si étrange, si changer ou en réalité si elle-même. t'avais l'impression de te retrouver face à la maona que tu connaissais, celle avant son stage, avant l'alcool, avant toutes ces emmerdes. que ... comment ? comment ça se fait que t'as perdu la mémoire ? tu t'inquiètes. tu te dis que peut-être elle a replongé. qu'elle s'est rendu mal pendant que toi t'étais absent et que c'est l'alcool qui lui a fait perdre la mémoire. tu ne sais pas même si cela est possible, mais t'imagines des histoires toutes un peu plus folles. mais ... donc tu te souviens de rien depuis ? tu te rappelles de quoi en dernier ? tu poses la question parce que tu ne sais pas ce que tu peux ou ne peux pas lui dire. tu te demandes ça parce qu'elle ne semblait pas se souvenir avoir été avec eneko, alors qu'en est-il de toute cette histoire de bébé qu'ils étaient censés avoir ensemble ? t'es complètement paumé, retourné. t'as même du mal à te suivre, à suivre le courant de tes pensées. mais ce n'est rien, ça va, ça va très bien, je t'assure. et toi ? tu m'as l'air ... tu as besoin d'aide Nino ? je peux faire quelque chose pour toi ? elle te sort vaguement de ta bulle où mille et une question se bousculent. hein ? non, non, ça va, t'inquiètes. tu vois dans son regard que tu dois pas avoir bonne mine. t'as pas envie de lui parler de tout ce qui c'est passé depuis. et de toute façon en as-tu le droit ? elle même ne veut pas en entendre parler ... c'est juste la fatigue, puis je sais pas, j'ai pas envie qu'elle m'envoie bouler si je vais la voir. alma, je veux dire. mais bref. t'as envie de déporter la conversation sur autre chose, alors tu lui souris simplement, doucement, espérant qu'elle ne t'en demande pas trop.

Invité

que ... comment ? comment ça se fait que t'as perdu la mémoire ? qu'il finit par se demander, inquiet, tu lui offres un léger sourire. « je suis tombée ... dans des escaliers. je me suis réveillée à l'hôpital après ma chute. » et c'est vrai, tu es simplement tombée dans des escaliers, tu ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite, tu ne sais pas combien de temps t'es restée dans cette age d'escalier, tu sais juste que t'es tombée et que tu as perdu ta mémoire. mais ... donc tu te souviens de rien depuis ? tu te rappelles de quoi en dernier ? qu'il demande finalement, tu bois une petite gorgée de ta boisson, tranquillement. « je ... j'ai oublié ces cinq derniers mois. .. j'ai eu ... enfin, c'est mon patron, mais j'crois qu'il s'est passé plus de choses, j'en suis sûr même. Il m'a ... » tu baisses les yeux, honteuse de t'être faite avoir de la sorte. « il m'a emmené chez lui il y a pas longtemps, je pense que je me suis faites avoir. il n'arrêtait pas de me dire qu'il ne voulait pas que je me souvienne .. qu'il tenait à moi et .. il m'a lâché, il m'a largué. j'ai rien compris. » tu lui expliques doucement, en repensant à ce douloureux moment. « je pense que j'ai du l'faire souffrir dans le passé, mais je ne me souviens pas alors .. alors voilà. j'ai oublié. j'ai oublié trop de choses. on m'a dit que j'avais été adoptée aussi et que ... j'avais eu des problèmes avec l'alcool, tu étais au courant ? » tu lui demandes, finalement, les yeux brillants, est-ce qu'il était là ces cinq derniers moi ? est-ce qu'il a veillé sur toi ? est-ce qu'il t'a aidé ?c'est juste la fatigue, puis je sais pas, j'ai pas envie qu'elle m'envoie bouler si je vais la voir. alma, je veux dire. mais bref. tu souris, tu lui prends la main, doucement en plantant tes yeux dans les siens. « tu sais qu'Alma, elle t'aime, plus que tout au monde. tu n'as pas à t'en faire. et ... si tu as des problèmes Nino, je suis là, tu sais, tu peux me contacter, on est ami ... hein ? on est toujours ami ? » tu demandes, soucieuse de sa réponse.

je suis tombée ... dans des escaliers. je me suis réveillée à l'hôpital après ma chute. tu te dis que sa chute a du être violente pour qu'elle puise en perdre la mémoire et que dans ce cas elle aurait très bien pu finir dans un bien plus mauvais état. t'en avais presque oublié ta boisson et c'est en voyant la porter à ses lèvres que tu l'imites. je ... j'ai oublié ces cinq derniers mois. .. j'ai eu ... enfin, c'est mon patron, mais j'crois qu'il s'est passé plus de choses, j'en suis sûr même. Il m'a .. tu t'attends au pire, parce que cet homme tu l'as jamais vraiment porté dans ton coeur. un temps, t'as fait l'effort de pouvoir le supporter. t'as même commencer à comprendre un peu son point de vu, mais tu ne l'en as pas apprécié pour autant. il m'a emmené chez lui il y a pas longtemps, je pense que je me suis faites avoir. il n'arrêtait pas de me dire qu'il ne voulait pas que je me souvienne .. qu'il tenait à moi et .. il m'a lâché, il m'a largué. j'ai rien compris. tu écarquilles doucement les yeux, un peu surpris par sa réaction. toi non plus tu comprends pas très bien pourquoi il aurait pu faire une chose pareille. t'as bien vu la façon qu'il avait de se battre pour elle, sa façon de te détester pour ton comportement envers elle. alors la prendre pour la jeter ensuite, t'as un peu l'impression que ça ne lui ressemble pas. mais tu te sens pas le droit de l'insulté. parce qu'elle veut pas se souvenir et t'as pas envie de montrer que tu l'as connu et que vous ne vous êtes jamais appréciés. je pense que j'ai du l'faire souffrir dans le passé, mais je ne me souviens pas alors .. alors voilà. j'ai oublié. j'ai oublié trop de choses. on m'a dit que j'avais été adoptée aussi et que ... j'avais eu des problèmes avec l'alcool, tu étais au courant ? tu soupires doucement. oui t'étais au courant et c'était pas la période la plus drôle de votre vie. tu lui fais signe que oui de la tête, tu lui fais comprendre que t'es désolé pour tout ça, même si pour elle tu ne doit rien avoir à faire avec ... je vois le genre de type ... du coup tu bosses toujours pour lui ? et ça va, pas trop bouleversée ...? t'es pas certain de bien jouer la comédie. t'es un bon menteur en général, mais tu te sens trop concerné pour sortir le grand jeu. tu sais qu'Alma, elle t'aime, plus que tout au monde. tu n'as pas à t'en faire. et ... si tu as des problèmes Nino, je suis là, tu sais, tu peux me contacter, on est ami ... hein ? on est toujours ami ? tu te frottes les yeux. c'est vrai que t'es fatigué ces derniers temps. fatigué de courir, de réfléchir, de te prendre la tête pour rien. justement c'est peut-être ça le problème.. qu'elle m'aime tellement qu'elle en pardonne tout et n'importe quoi. parce que t'as vraiment l'impression de pas la mériter, ta soeur. tu te dis qu'elle est vraiment trop bien pour toi, que t'es un petit minable à l'abandonner alors qu'elle en a le plus besoin. maona, elle te demande si vous êtes toujours amis, elle te proposes son aide, mais toi t'en as pas envie, pas besoin. tu veux pas mêler encore quelqu'un d'autre, il manquerait plus qu'elle se prenne une balle elle aussi. oui, oui ... toujours, mais ... tu te souviens vraiment pas alors. des événements des derniers mois ... tu repenses à cette soirée où tu l'as retrouvée ivre et que vous avez remis le couvert. cette soirée où tu t'es senti merveilleusement bien jusqu'à ce que toute cette histoire soit sans dessus dessous.

Invité

je vois le genre de type ... du coup tu bosses toujours pour lui ? et ça va, pas trop bouleversée ...? bien sûr qu'il voit, t'es même persuadée maintenant qu'il l'a connu. alors, ... alors ? et alors ? maintenant ? tu fermes tes yeux, un instant, un léger flash, toi, lui, vous deux. dans ton appartement, celui dont tu te souviens. toi dans ses bras, un baiser et tu ouvres immédiatement tes yeux. qu'as-tu fait Mao ? Pas Nino ... non, tu ne lui as pas fait de mal à ce point ... tu espères, que tu ne lui as pas fait de mal. tu t'en voudrais énormément dans le cas contraire. « non, non, bien sûr que non. il m'a largué, sur une plage, en pleine nuit. j'ai plus de voiture, il n'y avait plus de bus, j'ai juste fui. je .. je suis bouleversée parce que je ne comprends pas, et avec les seules informations que je détiens et bien .. je le déteste, je le hais, il m'a fait mal. j'ai juste eu l'impression d'être une objet. » tu te retiens de rajouter un objet sexuel, parce que tu ne sais pas comment il pourrait le prendre Nino, alors tu te retiens, mais c'est ce que tu penses réellement. « ça fait mal, mais j'imagine que ça passera. on apprend de ses erreurs. » tu conclues finalement en l'observant. oui. justement c'est peut-être ça le problème.. qu'elle m'aime tellement qu'elle en pardonne tout et n'importe quoi. oui, oui ... toujours, mais ... tu te souviens vraiment pas alors. des événements des derniers mois ... tu secoues la tête. « la famille, c'est fait pour se soutenir, pour s'aimer, quoiqu'il se passe. c'est normal, comme toi, tu l'aimeras quoiqu'elle fasse. c'est comme ça. » tu lui expliques doucement, avec une petite voix douce et un fin sourire. « non je .. je ne m'en souviens pas, j'ai des flash, de temps à autre, rien de compréhensible la plupart du temps. quelques images. » tu lui dis. « est-ce que .. est-ce qu'il y a des choses importantes que je dois savoir Nino ? » tu lâches la bombes, parce que finalement, t'as trop besoin de savoir. tu penses à Aurèle, qui voulait y aller doucement, mais toi, t'as besoin de comprendre.

tu la regardes et tu la sens partir l'espace de quelques secondes. elle est là, mais t'as l'impression que son esprit est ailleurs. alors tu la fixes jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole. non, non, bien sûr que non. il m'a largué, sur une plage, en pleine nuit. j'ai plus de voiture, il n'y avait plus de bus, j'ai juste fui. je .. je suis bouleversée parce que je ne comprends pas, et avec les seules informations que je détiens et bien .. je le déteste, je le hais, il m'a fait mal. j'ai juste eu l'impression d'être une objet. ça fait mal, mais j'imagine que ça passera. on apprend de ses erreurs t'as la mâchoire qui se crispe, tes traits qui se serre. tu l'imagines seule dans la rue à s'enfuir. et tu le hais, toi aussi. tu le détestes encore plus qu'autrefois de lui avoir fait subir ça alors qu'elle était déjà dans un mauvais état de par sa perte de mémoire. t'as l'impression qu'il en a joué, qu'il s'est joué d'elle et t'as envie de lui envoyer dans la gueule toutes ces réflexions qu'il a pu te faire. pas pour ton égo, mais parce que tu tiens à maona mine de rien et que tu supportes pas non plus que quelqu'un la fasse souffrir. tu sais pas quoi répondre à tout ça. tu restes un peu figé fasse à ses avoeux. si t'as envie que quelqu'un aille chez lui pour lui le défigurer, tu sais où me joindre. t'ajoutes un clin d'oeil à tes paroles. tu plaisantes bien sûr et tu sais qu'elle n'acceptera pas une telle offre - même si finalement ça pourrait te faire le plus grand bien t'écraser ton poing sur sa gueule d'ange - tu ne le feras pas, par respect pour elle et pour tout ce qu'il s'est passé quelques mois plus tôt. la famille, c'est fait pour se soutenir, pour s'aimer, quoiqu'il se passe. c'est normal, comme toi, tu l'aimeras quoiqu'elle fasse. c'est comme ça. t'y réfléchis et tu sais pas si tu serais capable de tout lui pardonner, toi. peut-être que oui, finalement, mais t'es du genre à faire la tronche pour un rien, à pas comprendre tout de suite et à foncer tête baissée. tu sais pas si t'aurais fait pareil à sa place si les rôles étaient inversés, si tu te serais pris une balle pour elle. si ça, certainement oui, mais t'aurais pas été aussi joyeux après. t'aurais maudit le destin et t'en aurais fait voir de toute les couleurs au monde entier. ouais ... t'as sûrement raison. tu laisses courir, parce qu'elle a peut-être raison. non je .. je ne m'en souviens pas, j'ai des flash, de temps à autre, rien de compréhensible la plupart du temps. quelques images. c'était donc ça, tout à l'heure. l'impression que t'as eu, peut-être que c'était un de ses flashs. est-ce que .. est-ce qu'il y a des choses importantes que je dois savoir Nino ? tu te recules doucement. tu te mords la lèvre parce que tu sais pas ce que tu dois et ne dois pas lui dire. si elle n'est au courant de rien c'est qu'il doit y avoir une raison. toi t'es là depuis vingt minutes et tu pourrais tout foutre en l'air. tu vous revois ensemble, tu la vois bourrée, ses problèmes d'alcool, le bébé, eneko. tu te remémores toutes ces histoires et tu soupires. je sais pas ... rien qu'il ne soit à moi de te dire, je supposes. tu prends pas de risque, t'as même enfiler tes gants. tu peux pas te permettre de lui dire quoi que ce soit qui puisse la perturber et t'as pas envie d'être celui qui lui racontera tous ces mauvais souvenirs dont elle n'a pas l'air de se rappeler. t'as envie qu'elle reste comme elle est à cet instant, souriante.

Invité

si t'as envie que quelqu'un aille chez lui pour lui le défigurer, tu sais où me joindre. il te fait un clin d'oeil et tu ris, doucement, devant sa proposition légèrement trop effrontée. bien sûr que non, tu ne demanderais jamais une telle chose. de un, parce que tu sens bien que dans cette histoire tu es responsable, et de deux, parce que s'il fallait faire une telle chose, tu le ferais toi même n'est-ce pas ? « c'est très aimable comme proposition, je retiens. » tu lui souffles en souriant. ouais ... t'as sûrement raison. il ne veut pas s'attarder sur le sujet et tu ne peux décemment pas l'en obliger, alors tu ne réponds pas, tu ne dis rien et tu laisses couler toi aussi. tu sais qu'Alma tient à lui et que la réciprocité est vrai, comment tu sais tout ça ? parce que tu les connais que trop bien tous les deux, tu sais ce qu'ils valent chacun d'eux. je sais pas ... rien qu'il ne soit à moi de te dire, je supposes. tu hoches la tête, doucement et tu finis ta boisson, rapidement. « oui .. oui, bien sûr je comprends. ne dis rien, c'est pas grave, je ne t'en veux pas. ça me reviendra bien un jour ... puis j'me dis aussi que si j'ai oublié c'est qu'il doit y avoir une raison non ? tu .. tu m'as trouvé différente toute à l'heure, j'ai du dans ton regard qu'il y avait quelque chose de changé. est-ce que ... est-ce que c'est en mieux ou pas ? » tu demandes alors soucieuse de sa réponse. « tu peux au moins me dire ça non ? si je vais mieux, si je suis mieux maintenant, que l'ancienne maona ? » tu continues, un pincement au coeur. « après promis, je te laisse tranquille, puis tu as peut-être des choses à faire; moi aussi, il faudrait que je trouve un boulot .. »

c'est très aimable comme proposition, je retiens. elle ris et tu savoures la sensation que ce son procure à tes oreilles. c'est comme un lointain souvenir qui te revient en mémoire. t'as juste envie de sourire de la voir comme ça. ça te réchauffe le cœur d'entendre ce petite rire cristallin. oui .. oui, bien sûr je comprends. ne dis rien, c'est pas grave, je ne t'en veux pas. ça me reviendra bien un jour ... puis j'me dis aussi que si j'ai oublié c'est qu'il doit y avoir une raison non ? tu .. tu m'as trouvé différente toute à l'heure, j'ai du dans ton regard qu'il y avait quelque chose de changé. est-ce que ... est-ce que c'est en mieux ou pas ? tu fronces les sourcils. t'as envie de cracher le morceau, de lui expliquer toute la chronologie des événements, tout du moins de ceux dont tu as connaissance parce que tu te doutes qu'il te manque au moins la moitié de ses souvenirs oubliés. t'as des questions à lui poser également, concernant le bébé qui était censé arrivé. mais tu te doutes de ce qu'il en est et ça t'attriste de savoir qu'il ne naîtra jamais, finalement. tu peux au moins me dire ça non ? si je vais mieux, si je suis mieux maintenant, que l'ancienne maona ? après promis, je te laisse tranquille, puis tu as peut-être des choses à faire; moi aussi, il faudrait que je trouve un boulot .. tu poses ta main sur la sienne et cherches à fixer son regard. il n'y a toujours eut qu'une seule maona ... tu laisses tes paroles en suspens, ainsi qu'un sourire léger se creuser aux coins de tes lèvres. mais pour répondre à ta question, je dirais que tu sembles plus heureuse, mieux dans ta peau. c'est tout ce qui importe, non ? t'as les yeux qui en brilleraient presque tellement t'es content pour elle. toi ta vie ressemble en rien à ce que t'espérait, mais au moins l'un de vous à trouver un semblant de paix. et je te retiendrais pas si tu veux aller te chercher un boulot ... en ce qui me concerne je pense que je retournerais simplement chez toi. tu prends pas tout de suite conscience que ça peut faire miséreux la façon dont tu prononces ces paroles. mais au fond c'est vrai, t'as pas grand chose à faire de ta vie à part tenter de porter tes couilles et d'aller voir Alma ou bosser pour Bendo, alors les trois quarts du temps tu fous rien.

Invité

il n'y a toujours eut qu'une seule maona ... mais pour répondre à ta question, je dirais que tu sembles plus heureuse, mieux dans ta peau. c'est tout ce qui importe, non ? qu'il te souffle et tu souris, toute heureuse de ses mots. « oui je ... oui, c'est tout ce qui m'importe Nino, merci de me l'avoir confié. » tu lui réponds, aussi simplement. tu sais qu'il te dit vrai, tu sais qu'il ne te mentira pas. tu as confiance en Nino, tu as tellement confiance en lui que tu lui confierais ta vie entre les mains. tu sais que vous avez eu des différents, tu sais que vous n'avez pas forcément eu une belle fin, mais tu sais que tu peux avoir confiance, il ne te mentirait pas. t'as besoin de personnes comme lui autour de toi, t'as besoin de lui dans ta vie, tu l'sais, il est important malgré tout. vous n'étiez pas forcément fait pour être en couple. et je te retiendrais pas si tu veux aller te chercher un boulot ... en ce qui me concerne je pense que je retournerais simplement chez moi. qu'il te souffle et tu hoches la tête. « du coup, oui, je vais aller chercher un peu, poser des cvs, parce que je ne peux pas vivre au crochet de mes parents. je vais te laisser mais on se contacte par message d'accord Nino ? j'vais pas te lâcher. » tu lui souffles, simplement, tu te lèves, tu laisses quelques billets sur la table pour vos consommations puis tu viens déposer un tendre baiser sur sa joue. « je te laisserai pas tomber. » un dernier sourire et tu t'éclipses.