(Vaea) organisation familiale

il te répond, rapidement, comment souvent, parce que Vaea s'il n'est pas en train de faire n'importe quoi, où en train d'être debout sur une planche, bah, il et collé sur son téléphone. tu souris, quand il te dit qu'il est surement gay l'autre joueur. autant ouais, c'est sûrement ça, ou alors il est déjà maqué ... à voir, certainement l'un ou l'autre, parce que sinon, comment pourrait-on être si froid devant ton sourire éblouissant ? t'en sais trop rien, tu passes là dessus, vite fait, parce que tu l'as insulté. dans ta tête, plusieurs fois. en message, à ton vaea, et ça te suffit amplement pour décompresser, puis avec un peu de chance, ce soir, tu iras courir et ça te libérera de cette pression que tu t'es mises. tu vas pas le lâcher de toute manière. tu prends pas la peine de prendre ton maillot, tu comptes pas finir dans l'eau, à moins que ton frère n'en décide autrement. Vaea, oui c'est ton frère. c'est une partie de toi-même, sans lui, t'es rien, parce qu'il te complètement à merveille. il te connaît pas coeur; il sait comment t'énerver, il sait comment te faire rire, il sait même comment te consoler. c'est ton frère, c'est tout. alors tu te dépêches, tu prends pas la peine de te recoiffer, avec le vent qui doit souffler sur la plage, inutilité totale. tu fuis, ton chez toi, directement la plage. tu pédales, rapidement, sur ton deux roues. non, t'as pas de voiture, t'as pas de permis ... passons cette triste histoire, t'es persuadée que c'est qu'une histoire de quota. bref. tu arrives rapidement là-bas, tu accroches ton vélo, sagement et tu finis par retirer tes chaussures avant de courir vers la plage. t'es une pile électrique, t'es une petite pile, tu ne peux pas t'en empêcher. il est d'ailleurs déjà là, tu le vois non loin de votre coin, votre côté de la plage. il est assis sur un rocher, tu files dans sa direction, le sourire aux lèvres, sans cesse. sans jamais cesser de sourire, tu ne peux pas. « Vava ! » que tu cris alors en arrivant. tu cours dans sa directement avant de monter sur le rocher à ton tour et te poser à ses côtés. tu te colles contre lui et tu viens ébouriffer ses cheveux. « alors, je t'ai manqué ? » tu bats des cils, rapidement avant de pouffer de rire.

bof, mais vu que t'es là maintenant j'vais faire avec ... tu hausses les épaules, tes yeux partent vers le ciel un coup instant et tu le pousses, doucement, parce qu'il ne faut pas croire, mais avec le sport que tu pratiques, tu as de la force, tu sais que s'il y a bagarre, tu peux rentrer dedans, d'ailleurs, vu comment tu es casse-cou, tu rentreras très certainement. c'est la vie. tu aimes torp foncer dans le tas dirons nous cordialement. bon parles-moi de ce petit bonhomme qui t'as fait tout bobo dans le coeur. tu portes tes mains à ton visage, et tu fais semblant de pleurer avant de descendre du rocher, parce que rester en place, tu ne peux pas. non, t'as besoin de marcher, de te dandiner, de tourner en rond, c'est trop toi. tu poses ton sac à main dans le sable, tes chaussures à côté et tu commences ton récit. « Il s'appelle Judd. c'est un ancien joueur de rugby pro. c'est Louise qui m'en a parlé, tu sais, ma copine qui est community manager et qui a un mec, oublie de suite. » que tu rajoutes, le sourire aux lèvres, en même temps, tu l'as pratiquement toujours, sauf quand ça ne va vraiment pas. là, ça va forcément, puis que tu es avec Vaea. « bah il travaille dans un bar, du côté du Caveau, dans le centre ville. je suis allée le voir, avec le sourire hein. je lui ai demandé s'il ne voulait pas coaché une formidable équipe de rugby-girls et bah ... il m'en envoyé sur les roses ... il m'a critiqué, et j'ai bien senti que des femmes faisant du rugby, ce n'est pas forcément logique dans sa tête.» tu croises tes bras. « bref, il m'a limite bloqué contre le comptoir du bar et m'a gentiment demandé d'aller me faire voir, de trouver un type qui sera heureux de mater des culs de nanas. en gros. » tu décroises tes bras, tu tournes sur toi-même. « alors, verdict ? il est gay ? ou alors il est déjà maqué à ton avis ? parce que perso, je m'en balance de ce qu'il est, j'veux juste quelqu'un qui s'y connait pour nous aider à nous entraîner. »

Il finit par descendre de son rocher, maintenant qu'il t'a écouté, qu'il t'a vu, déblatérer, raconter la scène et tourner en rond, surtout. tu veux mon avis ? c'est un hétéro. un putain d'hétéro frustré sexuellement. tu ris, oh ça oui, tu ris, en l'imaginant frustré à cause de cette raison là. « si ce n'était que ça, j'aurai pu lui venir en aide t'sais. » tu souris, encore, alors qu'il s'approche de toi. déjà son prénom, Judd, c'est quoi ça ? puis le machisme c'est so 90's. et sincèrement, je crois que c'est parce qu'il vous a pas encore bien vu. je te l'ai dit chez vous y a pas beaucoup de cul de nanas à mater. de un parce que vous êtes pas toutes de vraies gonzesses et de deux les rares qui échappent au numéro un ont pas de cul. désolé. tu éclates de rire alors en te tournant, tu regardes ton fessier, qui n'a rien à envier à personne. « non mais tu abuses, regarde moi ce fessier de rêve que j'ai. sérieusement, tu es jaloux ou quoi ? » tu hausses les sourcils, deux fois avant de venir frapper son popotin à lui et l'éviter de justesse. laisses-le tombe Ari, il en vaut pas la peine ... sérieusement c'est qu'un connard de première t'en trouveras d'autre. tu hoches la tête, avant de reprendre. « tu me connais, abandonner ne fait pas parti de mon vocabulaire donc ... donc, tant qu'il ne sera pas venu voir un match, je vais venir le soûer au bar - remarque le jeu de mot; » t'es fière, il t'en faut peu, très peu, c'est vrai. et ta copine là, celle qui a un mec, mais que j'oublies tout de suite.. elle peut pas t'aider elle ? tu ris, doucement, encore une fois, devant ses belles paroles. « bah justement, ils sont tous occupés. soit ils entraînent déjà une équipe, style les junior & compagnie, soit, ce sont des joueurs qui jouent, comme son mec, qu'il ne vaut mieux pas chercher. Conseil d'amie mon cher. donc non, j'ai personne d'autre et franchement j'en ai marre de passer mon temps à coacher plutôt que jouer. »

tu sais que ça s'appelle de la prostitution ? tu ris, évidemment. « tu crois ? j'aurai dit, du partage, ou quelque chose comme ça. » c'est vrai que tu n'as pas peur, de coucher avec le premier venu, c'est peut-être et surement une erreur, un défaut, tu pourrais presque passer pour une fille facile d'ailleurs, mais c'est surtout que tu profites, que tu fais ce que tu veux. attention, quand tu es en couple, tu es fidèle, ce n'est pas le soucis, mais quand tu es célibataire, c'est un peu la porte ouverte. tu assumes. arrêtes non, ça brûle. je peux pas, je peux pas faire ça. me force pas, s'il te plaaaaait. tu lui fais un doigt, majestueux, à l'aide de ton majeur sans gêne. qu'il est idiot des fois ... bon, d'accord, souvent. je sais, t'as raison, mais fait gaffe quand même. et tu sais le principe d'une blague - ici d'un jeu de mot - est que si ça fonctionne, c'est pas la peine de le faire remarquer. tu lèves les yeux au ciel, pour la fin de sa phrase. « je fais toujours attention, tu l'sais, puis si ça va pas, tu sais que je cours plus vite que mon ombre, je prendrai simplement la fuite. » tu hausses les épaules, en disant ça, parce que t'es une casse-cou, t'as pas peur de grande chose, t'es une petite audacieuse qui se retrouve souvent dans l'embarras d'ailleurs. si tu veux je peux faire le coach. je sais ce que tu vas dire « mais Vava, t'es vraiment trop nul au rugby » mais je sais très bien faire le coach. suffit de beugler, de vous faire bouger le cul et de vous insulter à chaque erreur, ça j'sais faire. tu lèves encore une fois les yeux au ciel. « tu serais capable de gueuler alors qu'on ne fait pas d'erreur, laisses tomber Vava, t'es pas l'homme qu'il me faut pour ce coup là. désolée hein, mais tu vas devoir rester sur le banc de touche. » tu tournes en rond, encore toujours, tu finis par courir vers la plage. « aller viens ! suis-moi ! » tu sais qu'il viendra, parce que tu es un peu comme lui, ou alors c'est lui qui est comme toi. deux gamins. deux petits gamins quand vous êtes ensembles.

Non, il ne perd pas de temps, il te suit, à l'arrachée, te court pendant que toi, tu ris, oh ça oui, tu ris en jouant sur tes jambes pour lui échapper. tu tiens la cadence comme tu peux. vous êtes deux gamins. des vrais, des purs, c'est comme ça, quand vous êtes ensembles, vous ne pouvez pas tenir en place et vous courrez dans tous les sens. tu évites ses bras de justesse quand finalement il arrive à t'attraper et te jette sur son épaule. lumbago ! tu ris fort, sans gêne, aucune gêne alors que ta la tête à l'envers tu vois le monde différemment, le monde est toujours différent quand t'es avec Vaea, parce qu'il est unique comme type. « abuseur ! » que tu lui réponds alors qu'il commence à tapoter ton fessier sans gêne. fesses after fesse, i'm slowly fisting. oh ça oui, tu ris, de bon coeur, tu finis par allonger tes mains et tu viens frapper ses propres fesses à lui, au même rythme qu'il parodie la chanson. tu t'amuses, comme une petite folle jusqu'à ce qu'il arrive proche de l'eau, tu sens la douche arrivée, et c'est pour ça que tu t'agrippes à lui, comme une moule à son rocher. Oui, la comparaison est plutôt sympathique à tes yeux. alors tu t'accroches à lui, comme ça, s'il veut te mettre dans l'eau, il n'aura pas d'autres choix que d'y aller avec toi. « à la vie à la mort vava, si je plonge tu plonges » que tu lui sors, comme si vous aviez passé un genre de pacte secret entre meilleurs amis, entre frère et soeur, entre vous, finalement. votre relation n'est pas définissable parce qu'elle est unique et te convient parfaitement. alors tu l'agrippes et t'attends de voir ce qu'il compte faire puisque de toute manière, toi t'es accrochée à lui.

me sous-estime pas. il retire déjà ses pompes, vide ses poches pendant que tu t'accroches un peu plus contre lui. il te fouille toi maintenant, sort ton téléphone et tu sais déjà que tu peux sonner l'alarme d'urgence, tu sais déjà que tu n'as plus aucune échappatoire, que tu vas terminer à l'eau. oui, tu vas terminer dans cette eau pas si chaude que ça vu la saison, mais tu restes accrochée, ou presque. un dernier mot peut-être mademoiselle Tellier ? tu secoues la tête alors qu'il avance dans l'eau, doucement, tout doucement. « je t'aime vava ? j'ai des nouveaux vêtements ? je ferai ce que tu veux ? » tu tentes, le tout pour le tout, mais tu sens déjà ton corps se soulever, tu sens ton corps se perdre dans les airs avant de finalement entrer en contact avec l'eau. tu retiens ta respiration, tu tentes de garder ton calme, de ne pas avaler de l'eau. tu fermes tes yeux, tu lèves tes bras, déjà prête à remonter à la surface. quand tu remontes, tu jettes ta tête en arrière, tes cheveux venant se perdre dans ton dos, tu ouvres les yeux, recherches le fautif, qui est là, devant toi, un énorme sourire aux lèvres. « VAEA LUCAS CHASTENET, vous n'allez pas vous en sortir aussi facilement ! » sans en dire plus, tu cours, dans sa direction et tu le plaques comme tu sais si bien le faire. tes bras encerclent sa taille et tu le fais tomber dans l'eau, toi venant te perdre par dessus lui. tu ris en même temps que vous chuter, ce qui fait que tu avales la moitié de l'eau. tu tousses bruyamment sous l'effet alors que tu remontes et que tu le trouves. « j'ai bu la tasse quoi » et tu le regardes, trempé jusqu'au os, tu dois être dans le même état d'ailleurs alors tu pars dans un fou rire. vous êtes vraiment deux gamins.