Hello, kitty ๑ Mattie

Hello, kitty

« Brave, casse-toi … » grommelle le jeune homme en poussant son chat d'une main encore endormie. Mais le fauve ne compte pas en rester là avec son maître et revient à la charge, s'allongeant sur le torse de ce dernier en lui chatouillant le nez du bout de la queue. « C'est à croire que tu fais exprès, hein. Saleté va. » grogne-t-il en ouvrant un œil. Son chat le regarde, les yeux mis-clos, avec ce qui pourrait s'apparenter à un sourire félin face à l'agacement de Soëlio. Ne pouvant pas se rendormir après ce réveil poilu, il sort du lit en attrapant son compagnon de tous les jours pour le mettre sur ses épaules. « Moi aussi je peux t'embêter, tu vois. » rit-il en bougeant dans tous les sens jusqu'à ce que le tigre miniature saute au sol pour se réinstaller, seul, au milieu des oreillers moelleux éparpillés sur le matelas. Le regard tendre pour sa bête, il s'approche pour lui caresser la tête avant de le laisser tranquille pour prendre une douche et s'habiller.

Son sourire de politesse accroché aux lèvres, il salut la vendeuse de la boulangerie et lui demande trois chocolatines et trois croissants ainsi qu'une baguette. Elle le sert immédiatement, essayant de lui faire la conversation pour le retenir et, qui sait, obtenir son numéro. Mais Monsieur n'a pas le temps. Il n'est pas entendu, mais les viennoiseries sont destinées et devraient être servies tant qu'elles sont chaudes. Sans s'attarder plus longtemps dans la meilleure boulangerie de Biarritz, le bel espagnol la salut et sort pour reprendre son chemin. Traverser la ville à pied prend du temps, surtout quand des imprévus viennent nous barrer la route.
Huit heures et quart. Soël frappe à la porte, Brave allongé sur ses épaules tel un boa et ses petits achats partagés entre chaque main. Avec un peu de chance, la colocation serait levée et au complet pour prendre le petit déjeuner.

Invité

Tu dors très mal, en ce moment, Mattie. Tu es de plus en plus fatiguée et la nuit, impossible de fermer l’œil. Les douleurs sont plus vivent la nuit, elle te dérange trop, ton cerveau ne peut jamais pleinement se reposer, et c’est compliqué. Alors tu te tournes, te retournes dans ton lit. Dors une heure, deux heures tout au plus puis te réveille en sursaut, prise de haut le cœur. T’as l’impression d’être une putain de femme enceinte, c’est insupportable. Mais quand ton réveille sonne, tu te lèves, fraiche comme une fleur. Il ne faut pas inquiétée les autres, non, jamais. Tu détestes ça, parlé de tes problèmes. Tu gardes tout pour toi. Sauf qu’un jour, Matilda, tu imploseras, sauf qu’un jour, Matilda, tu disparaîtras. Le problème, c’est que ce matin, t’es pas en forme. Ton horloge indique huit heure quinze, et tu n’as pas bougé. T’aimerais rester figée, dans tes draps, pour la fin de tes jours. Mais ça frappe, à la porte, et t’es certainement la seule capable de l’entendre, ayant une chambre au rez-de-chaussée. Tu te lèves donc avec difficulté pour te trainer jusqu’à la porte. Tu l’ouvres et fait à présent face au jeune homme. T’es encore en pyjama, chemise de nuit en soie pourpre. Tes cheveux encadre sauvagement ton visage et tu pourrais être jolie, désirable même si tes yeux n’étaient pas cernés par la fatigue. « Oh, soël ! Salut ! » Tu souris doucement, t’aimes bien quand il passe à l’improviste, comme ça. Et puis ton regard s’illumine quand elle aperçoit la petite boule de poile chaud, enroulée autour de son cou. « Brave ! » Tu tends les bras pour délicatement attraper le chaton, et le serrer contre toi, en te décalant, laissant ainsi le maitre entré dans la coloc. « Mais t’as encore grandi dit donc ! »

Hello, kitty

Assis face à la porte de la boulangerie et tel un petit chier, Brave attend fidèlement le retour de son maître. Une véritable surprise pour Soëlio qui finit par éclater de rire après être resté ébahit devant le jeune félin. « T'es incroyable toi. Allez, monte. » dit-il, penché vers lui pour le caresser sur le dessus de la tête avant de se tapoter l'épaule pour l’inciter à grimper. Le chat tigré n'hésite pas un instant et saute sur son dos, s'installant autour de son cou. Cette écharpe ainsi mise, le grand brun se redresse et avance dans la ville en profitant du calme de cette matinée.

Son poing cogne trois coup avant de reprendre place le long de son corps, attendant patiemment devant la porte. Quelques secondes après, Mattie vient ouvrir la porte. Elle est encore en pyjama mais ne semble pas venir de se réveiller à cause de lui pour autant. « Oh, Soël ! Salut ! » lui dit-elle en souriant. Mais ses lèvres s'étirent d'avantage en découvrant Brave. Elle tend les mains vers lui pour l'attraper, l'appelant avec douceur et enthousiasme avec sa voix de petite fille tout en se décalant pour laisser entrer le jeune homme. « Mais t’as encore grandi dis donc ! » gagatte-t-elle en câlinant le petit chat. « Si j'avais su qu'il suffisait de l'emmener, je n'aurais pas été chercher de quoi prendre le petit déjeuner. » plaisante-t-il en allant poser les viennoiseries dans la cuisine. « Les autres ne sont pas levés ? » demande-t-il en s'asseyant à la table, face à la jeune fille.

Invité

Tu lui as toujours dis, à Soëlio, que son chat est complètement taré. Il se prend pour un chien, c’est incroyable. Mais tu l’aimes bien, la petite peluche, parce qu’il est complétement différent de ton gros tas de Kovu, et complément unique. Tu souris à Soëlio en gratouillant le bidon rond du petit animal, maintenant lové contre toi. Tu dois être une sorte de sorcière, attirant les animaux, un truc dans le genre. Même le tigre du zoo, Tougra, semble s’être pris d’affection pour toi, puisqu’il te suit à travers son enclos, quand tu lui rends visite. « Le p’tit dej’, c’est le bonus ! En plus, t’as de la chance, les croissants ne me donnent pas la nausée, en ce moment. T’aurais vu la tête d’Orane, hier soir, quand je suis allé vomir ce qu’elle avait préparé à manger ! Je crois que je l’ai vexé, d’ailleurs… » Ouais, t’es comme ça, Mattie, tu parles de ton vomis avec les gens. Mais bon, Soë, c’est pas n’importe qui non plus ! Tu poses le chaton sur le plan de travail de la cuisine après une dernière caresse, et tu hausses les épaules. « Je ne sais pas, les filles, je crois, sauf Ariane qui est partit courir. Aramis sors plus de sa chambre, Jules est chez son père et Lys, j’en ai absolument aucune idée ! » Tu ris doucement, parce que tu te dis que vraiment, tu devrais être plus informé ! Tu mets la cafetière en marche avant de te tourner vers lui. « Tu bois quoi ? » que tu demandes en remettant un peu d’ordre dans tes cheveux. Pendant ce temps, le prédateur rode, il suit des yeux le petit brave qui, après être descendu du plan, s’aventure dans la maison. Il le suit et Bam ! Le coince derrière le canapé avant de grogner furieusement.

» (Mattie) Une soirée pour se donner des nouvelles