kovu ne sait plus marcher (Artie)

Elle se décale, recule, prend de la distance avec ton petit corps et toi, tu ne peux que la laisser faire alors qu'elle s'écarte. tu plantes ton regard dans le sien. tu l'as blessé, comme à chaque fois que tu oses parler de sa maladie. Elle te ronge cette merde, d'une manière inconcevable, elle te prends aux tripes et tu es obligée d'y penser dès que tu croises le regard de Mattie. tu es obligée parce que tu ne sais pas comment faire pour l'aider. tu es entièrement désarmée. « Je vois, Tu veux pas de chien parce que tu vas devoir t’en occuper quand j’aurais crever, c’est ça ? quelle corvée ! du coup, Kovu, les pirates et le petit mal, on en fait quoi, on les balance dans la tombe avec moi ? Oh, et tu sais quoi, faudrait peut-être que je me barre tout de suite, parce que tu es tellement occupée que tu ne pourras jamais t’occuper d’un chien, alors de la débile qui veut pas se soigner, et qui va dépérir, dépérir pour finalement clamser dans son coin, t’as pas le temps non plus, c’est ça ? » elle crie, hurle, laisse échapper toute sa colère, tout ce qui l'effraie et tu ne peux rien dire, tu ne peux pas placer le moindre mot alors que tu vois déjà ses yeux s'emplirent de larmes. oui, tu les vois dévier les barrières pour décorer ses joues. elle pleurs. « Va falloir que tu l’acceptes, Ariane, c’est trop tard. C’est trop tard depuis qu’on m’a dit, il y a quatre ans, que c’était pas trop grave. On peut plus rien faire. Je vais mourir, vraiment. Dans six mois, dans un an peut être, mais bientôt, je serais plus là, et c’est pas ce putain de chien qui changera quoi que ce soit ! » tu ne peux pas la laisser là, tu ne peux pas faire ça alors tu t'approches. même si elle tente de te repousser, tu t'accrocheras encore et encore. tu viens la prendre dans tes bras, tu l'encercles dans tes bras et tu la serres fort là, contre toi. « Mattie .. tu sais très bien que ce n'est pas ce que je voulais dire .. Mattie, excuse-moi, je suis désolée ... on va aller à la SPA d'accord ? on va aller sauver un chien. » que tu murmures sur une petite voix douce. oui, sauver un chien, à défaut de pouvoir sauver ta meilleure amie. tu enfouis doucement ta tête dans sa longue crinière brune. tu t'en veux, atrocement.

T’es rarement comme ça, Mattie. La plupart du temps, t’es une fille pleine de vie, qui prend tout à la rigolade, mais cette maladie te bouffe de l’intérieur, comme elle bouffe tes proches d’ailleurs. Tu la hais, et tu te hais d’avoir si peur de l’hôpital. Mais c’est comme ça, tu ne peux pas, tu ne veux pas. Alors tu exploses contre elle, parce qu’elle était là au mauvais endroit, au mauvais moment. Et maintenant, maintenant que t’as finis ton petit monologue, tu t’en veux atrocement. Tu sais que tu l’as blessé, et t’aimerais revenir en arrière, mais c’est impossible. Ce qui est dit, est dit. Pourtant, Ariane, elle réagit de façon tout à fait surprenante. Enfin, pas si surprenante, parce qu’Ariane, c’est une crème, parce qu’Ariane, elle te comprend mieux que personne. Tu pleures à chaude larmes, le visage maintenant enfoui dans sa chevelure blonde. « Je suis désolée » que tu sanglotes doucement. « Tellement désolée ». Vous vous excusez mutuellement, et c’est un peu cocasse, comme situation. Tu hoches la tête et la serre un peu plus contre ton frêle petit corps malade. « Merci Ariane…Je t’aime tellement… » Que tu renifles avant de te reculer légèrement pour plonger tes yeux mouillés dans ce de ta meilleure amie. C’est vraiment la personne qui te comprend le mieux, depuis toujours. Tu es heureuse d’avoir pu la trouver, dans ce monde. Et tu es à présent terrifié à l’idée de partir, en la laissant seule, en l’abandonnant. Tu sais que ça va lui faire du mal. Et ça, ça tu ne le veux vraiment pas. « Je n’aurais pas dû m’énerver contre toi, je suis désolée. » tu es fatiguée, cette crise t’a épuisé. Tout t’épuise, en ce moment.

Elle se blottie doucement contre toi et tu ne peux que l'accueillir. Mattie, c'est ta petite princesse, Mattie, c'est celle qui t'a fait grandir d'un seul coup. à l'annonce de son cancer, tu as pris conscience de beaucoup de choses, notamment que la vie n'est pas si belle que ça, qu'il faut s'accrocher. tu n'en perds pas ton sourire pour autant, tu ne le perds que très rarement, mais tu as appris à profiter. simplement profiter de la vie, peut-être que c'est pour ça que tu as beaucoup de mal à travailler, dans tes études, à prendre le temps d'étudier, mais c'est plus fort que toi, tu te dois de profiter de la vie, tu n'es pas à l'abris de connaître la même chose. « Je suis désolée Tellement désolée  Merci Ariane…Je t’aime tellement… » elle se serre toujours un peu plus contre toi alors que tu viens caresser sa belle crinière brune. « je t'aime aussi Mattie . » que tu lui réponds simplement. tu l'aimes cette nana, elle représente beaucoup pour toi. elle sait tout de toi, comme tu sais tout d'elle. vous ne vous cachez rien. « Je n’aurais pas dû m’énerver contre toi, je suis désolée. » tu relèves doucement son regard pour planter le tien dans le sien. « c'est rien, tu en avais entièrement le droit, tu es toute pardonnée. » tu lui offres ton plus beau sourire avant de venir lui prendre la main pour la conduire jusqu'au canapé. tu la fais s'asseoir, sagement, et tu viens déchirer une de tes feuilles de cours à moitié vierge. tu t'en fiches de tes cours, complètement. tu prends un stylo et tu reviens à côté d'elle. tu prends sa main, doucement et tu la regardes.  « du coup, pour le nom, tu pensais à quoi toi ? d'ailleurs, tu voudrais plutôt un mâle ou une femme  » tu fais mine de réfléchir, qu'est-ce que tu préfères toi ?  « j'avoue avoir une préférence pour les mâles. » pour une fois, tu arrives à décider entre un homme et une femme, peut-être parce que Marek a subitement fait son apparition dans ton esprit ?

T’as toujours été celle qui protège, Mattie, avec Oli notamment, mais avec Ariane aussi. Celle qui se dresse devant l’injustice, dans la cours de récréation, celle qui met un pansement sur une blessure de guerre. Une vraie petite maman, pour les gens que tu aimes. Mais aujourd’hui, tu es celle qui doit être couvé, protéger, celle qui se retrouver, minuscule, dans les bras de ta meilleure amie. Sa te frustre, mais t’es heureuse de savoir que tu peux compter sur elle, que toute ses années ont forgée une amitié éternelle, qui ne s’efface pas devant les première difficultés. C’est dans le malheur qu’on reconnait ses vrais amis, non ? Et bien Ariane en fait définitivement partie. Et sans elle, sans elle tu ne serais rien. Au même titre qu’Oli, elle fait partie des deux personnes les plus importantes dans sa vie, pour qui elle pourrait à la fois tuer et mourir. « Dis pas ça, Ari, je sais que j’ai dépassé les bornes, j’ai dit des choses horribles. Je sais que ça te fait mal, toute cette histoire. Et si je le pouvais, je changerais les choses. Mais…Il faut que tu me comprennes… » Tu la suis jusqu’au sofa pour te laisser tomber sur ce dernier, faisant sursauter Kovu, qui y avait élu domicile. Une main sur le menton, tu réfléchis. « Un mâle donc…Avec le gros tas, les pirates et Mal, on à que des petits mecs, c’est drôle ! Mais ça me va ! Ça évitera les chaleurs ! Alors un nom… Je crois que c’est l’année des M, ce qui me vient en tête, pour un garçon, c’est Marin, Merlin, Mowgli et Mufasa…Mais ça fait vachement de roi lien, avec bébé Kovu ! Et toi, des idées ? Après, on est pas obligé de respecté… »

« Dis pas ça, Ari, je sais que j’ai dépassé les bornes, j’ai dit des choses horribles. Je sais que ça te fait mal, toute cette histoire. Et si je le pouvais, je changerais les choses. Mais…Il faut que tu me comprennes… » la voir dans cet état, ça te donne d'être dans le même, ça te donnerait presque envie de pleurer mais ça fait bien des années qu'aucune larme n'a traversé ton doux visage alors tu te contentes de lui offrir un simple sourire pendant que tu viens t'asseoir à ses côté dans le divan de la colocation. « je sais Mattie .. je sais, ne t'inquiète pas je sais .. » tu connais son choix, sa décision, tu sais tout ça, déjà. tu sais qu'elle ne veut pas et personne ne pourra jamais la forcer, tu le sais tout ça alors tu ne peux qu'accepter, quelque chose dans ce genre là oui. « Un mâle donc…Avec le gros tas, les pirates et Mal, on à que des petits mecs, c’est drôle ! Mais ça me va ! Ça évitera les chaleurs ! Alors un nom… Je crois que c’est l’année des M, ce qui me vient en tête, pour un garçon, c’est Marin, Merlin, Mowgli et Mufasa…Mais ça fait vachement de roi lien, avec bébé Kovu ! Et toi, des idées ? Après, on est pas obligé de respecté… » qu'elle continue et tu préfères nettement la voir de cette manière, elle est si belle quand elle reprend vie. si seulement la vie ne pouvait jamais s'en aller de son petit corps. de son petit être. « pas Merlin, je supporte pas, après Mowgli je trouve ça vraiment pas mal moi ! quoiqu'il faudrait voir le chien et après choisir tu penses pas toi ? parce que sinon .. si ça lui va pas ... enfin, j'dis ça, j'dis rien, t'en penses quoi ? »

On dit toujours que des jumeaux sont liés. C’est vrai. Quand, enfant, Oli se faisait mal, tu ressentais également de la douleur. Quand il pleurait, tu pleurais. Mais ce lien, tu ne le partageais pas qu’avec ton jumeau, ton sang. En effet, le même t’unis à Ariane, ton âme sœur. Et tu sais que ton état lui fait du mal, et l’empêche de vivre pleinement, ça te bouffe, t’as peur qu’elle foute sa vie en l’air à cause de toi. En fait, t’as peur pour elle, car elle a peur pour toi, c’est un putain de cercle vicieux dont vous ne pourrez jamais vous échapper. Et c’est chiant, vraiment. Tu souris, renifles, sèches les derniers larmes roulant sur tes joues et te rapproches d’elle pour poser sa tête sur tes genoux, comme lorsque vous regardez un film ensemble. Quand les autres membres de la colocation sont là, généralement, ils râlent, parce qu’ainsi, vous prenez à vous deux, un canapé entier, laissant au cinq autres le second et le petit fauteuil. Vous répondez généralement à leurs râleries par un éternelle « premier arrivé, premier servie » qui les font râler encore plus. Te remémorer ces souvenirs te fais sourires. Ce genre de soirée, ça va tellement te manquer… « Je pense que tu as raison, Ariane. Ça s’trouve, on craquera sur une femelle, en plus ! Il faut que j’appelle la SPA, pour lui demander quand est-ce qu’on peut passer…D’ailleurs, je pense sérieusement à y faire du bénévolat, j’ai le temps… »

Elle s'approche un peu plus, sèche ses larmes pour ton plus grand plaisir. tu ne supportes pas de la voir pleurer, tu n'aimes pas ça, tu serais capable de tuer ceux qui la font pleurer, comme quand vous étiez enfants et que tu poussez les petits de la cour de récré, ceux qui venaient l'embêter. sauf que cette fois-ci, c'est toi qui l'embête, c'est toi qui la fait pleurer sans le vouloir. ça te fait mal de la faire pleurer parce que tu t'en veux. elle finit par venir poser ta tête sur ses genoux et tu te laisses faire. tu te surprends même à fermer les yeux, lentement, délicatement, sagement, bercée par les mots qu'elle utilise. « Je pense que tu as raison, Ariane. Ça s’trouve, on craquera sur une femelle, en plus ! Il faut que j’appelle la SPA, pour lui demander quand est-ce qu’on peut passer…D’ailleurs, je pense sérieusement à y faire du bénévolat, j’ai le temps… » une femme, peut-être oui, après tout, tu ne fais aucune réelle différence entre les deux.  « t'as raison, pour le bénévolat, mais ... avec la chance que tu as tu vas craqué sur les petites bêtes et tu vas vouloir toutes les ramener ici. » tu t'esclaffes de rire parce que tu sais qu'elle en est entièrement capable, tu sais que c'est tout à fait possible qu'elle fasse ce genre de chose. et puis quoi ensuite ? vous ouvrez un zoo ? il est peu probable que le propriétaire de la maison soit réellement d'accord. « dis .. tu sais Marek. » que tu commences. elle connaît Marek, c'est ton tuteur depuis des années maintenant. pas parce que tes parents ne s'occupent pas de toi, mais parce que tu as besoin de quelqu'un pour te guider, pour te remettre sur le droit chemin. Marek, c'est ton pilier. « bah ... bah je crois que j'ai un léger crush enfin ... quand je vois d'autres nanas le regarder, je supporte pas. tu crois que c'est possible ? » tu te confies, ouvertement.

« Arrêtes de te moquer de moi dont ! » elle te pince le genoux et toi, tu rigoles un peu plus, quelque part, c'est vrai, c'est mère théresa elle, elle va vous ramener toute la spa en même pas trois jours. finalement, quand tu lui parles de Marek, elle se soulève, elle se lève, et tu regardes, avec ses grands yeux là. comme si elle était surprise. « Marek, genre ton Marek ? Genre, toi et Marek, genre dans le même lit, genre, ensemble ? » tu souris, oui, en même temps, il n'y en a pas des masses des Marek dans le coin, et encore moins que tu côtoies alors tu souris quand elle s'exprime de la sorte, quand elle pose un baiser dégueulasse sur ta joue et qu'elle lance presque les paris. ingérable. « Ça m’étonne même pas en fait, obligé que t’allait finir par craquer sur lui. Je te donne 1 mois avant qu’il finisse dans ton lit ! » et tu ris cette fois, tu remets doucement ta tête sur ses genoux, tu lèves un léger regard coquin vers elle. « oh tu sais, il a presque fini dans ma douche alors .. » que tu lui balances, comme ça. t'as pas honte, t'es pas rouge, ni rien. s'il y a bien quelque chose que tu n'es pas, c'est pudique. non, t'es pas pudique, ça te gêne pas de te balader à moitié nue toi, tu t'en fiches, t'assumes trop ton corps, en même temps, vu comment tu en prends soin, il vaut mieux que tu en sois fière n'est-ce pas ? « mais bon, enfin, c'est Marek, si je le mets dans mon lit, comme tu le dis si bien, j'ai peur que ça casse tout, parce que sans lui, je sais pas où je serai moi, après. »

C’est ça, que t’aime chez elle, elle te connait si bien, mieux que toi, parfois. Plus tu y penses, moins tu as envie de partir, de la laisser seule face à ce monde trop sombre pour elle. Ariane, c’est la lumière, elle ne voit que le beau des choses. Elle pourrait se faire bouffer. Rien que d’y penser, ça te rends malade. Malade parce que tu sais que ta maladie se développe plus vite qu’elle ne le pense. Malade parce que tu ne trouves pas le courage de lui dire, alors que tu lui dis toujours tout. Tu te remets bien vite à sourire, parce qu’elle est comme ça, Ariane, elle te fait sourire, tout le temps. « Comment ça, presque ? Tu me déçois, là, Ariane, T’as pas honte ? » Tu soupires, secoues la tête d’un air désolée. « Tu sais ce que tu serais devenu sans lui ? Ben bien plus drôle ! et peux être un peu folle, avec moi seule comme modèle…Quoi qu’il en soit, niveau amour, je suis pas le meilleure exemple, puisque ma plus longue relation c’est finis par une tromperie, mais crois moi je te connais, je connais Marek aussi. Et si entre vous, ça ne marche pas, et ben vous resterez toujours aussi proche, je t’assure. Parce que vous ne pouvez pas vivre l’un sans l’autre. Comme nous ! » Tu souris doucement et la prend dans tes bras, en lui ébouriffant les cheveux.

« Comment ça, presque ? Tu me déçois, là, Ariane, T’as pas honte ? Tu sais ce que tu serais devenu sans lui ? Ben bien plus drôle ! et peux être un peu folle, avec moi seule comme modèle…Quoi qu’il en soit, niveau amour, je suis pas le meilleure exemple, puisque ma plus longue relation c’est finis par une tromperie, mais crois moi je te connais, je connais Marek aussi. Et si entre vous, ça ne marche pas, et ben vous resterez toujours aussi proche, je t’assure. Parce que vous ne pouvez pas vivre l’un sans l’autre. Comme nous ! » tu hoches simplement la tête, t'espères vraiment, que ça ne gâchera pas tout, oui, t'espères que ça ne gâchera pas tout si jamais il se passe quelque chose. « on verra, j'espère ne pas le perdre, il compte beaucoup pour moi. » tu lui confies finalement. « je sais que je ne pourrais pas reculer, je sais que mon petit coeur il s'affole quand une autre l'approche alors je sais que je ne pourrais pas taire ce que je ressens, j'espère juste que je ne gâcherai pas tout. mais bon, voilà, seul l'avenir pourra nous le dire quelque part, faut juste attendre. puis, je suis légèrement en manque maintenant tu vois ...   » et tu éclates de rire, parce que c'est vrai, c'est ça le pire, tu es en manque d'attente, de sexe aussi, t'es en manque de câlins, de bisous, c'est ça de t'occuper de ta vie de sportive plutôt que ta vie sentimentale. maintenant, faut que t'assumes, c'est tout.  

Personne ne peut résister à ta meilleure amie, c’est un véritable rayon de soleil. Et tu le sais, tu en es certaine, même, que Marek ne peut vivre sans elle. Alors si ça ne marche pas, et bien, oui, peut-être que pendant un temps, il y aura un malaise. Mais il finira toujours par revenir vers elle. Ariane, c’est comme un aimant, tu ne peux résister à son attraction bien longtemps. Tu le sais, parce que le nombre de fois où tu as essayé de lui faire la tête, sans grand succès…Tu te mets à glousser quand ta meilleure amie éclate de rire. « Voilà pourquoi tu dois arrêter de t’entrainer touuuuuute la journée ! Allez, ce soir, toi et moi, on sort ! Faut que tu t’amuses un peu ! Bon, tu ne pourras pas sauter sur tout ce qui bouge, puisque tu te réserves pour Marek, mais c’est déjà ça ! » Tu souris doucement ; t’es heureuse pour elle. Ariane, c’est quelqu’un de déterminé, quand elle veut quelque chose, elle fait tout pour l’avoir. Alors ces derniers temps, elle s’est concentrée uniquement sur le sport. Aujourd’hui, elle va pouvoir décompresser un peu, et se concentrer maintenant sur sa vie sentimentale. Elle le mérite ! Tu t’étires et jettes un coup d’œil à l’heure, sur le décodeur de la télévision. « Oh merde, je vais être en retard, j’ai rendez-vous avec Jules en ville ce matin ! Merde, il va me tuer ! »

« Voilà pourquoi tu dois arrêter de t’entrainer touuuuuute la journée ! Allez, ce soir, toi et moi, on sort ! Faut que tu t’amuses un peu ! Bon, tu ne pourras pas sauter sur tout ce qui bouge, puisque tu te réserves pour Marek, mais c’est déjà ça ! » tu souris doucement. « vas-y, si tu veux, ce soir on sort je mettrai un string au cas où, autant y'aura des choses intéressantes puis c'est pas du tout, mais alors pas du tout officiel, il doit même pas s'en rendre compte quelque part alors je pense que je peux faire c'que j'veux. » tu dis, tu réfléchis, tu penses, ouais, si ça se trouve, il ne ressent rien Marek, il n'attend rien de toi, alors ... t'en sais rien, t'es paumée. « Oh merde, je vais être en retard, j’ai rendez-vous avec Jules en ville ce matin ! Merde, il va me tuer ! » tu ris alors qu'elle s'excite immédiatement. Jules, heureusement qu'il est là Jules.  « dépêche toi, vas retrouver ton Jules princesse, je vais retrouver bosser un peu moi, c'est pas que j'ai du boulot ... mais j'ai du boulot moi, alors file file. » tu la pousses doucement et tu t'en vas aussi. Tu la reverras ce soir, de toute manière.

« Ça n’a rien d’officielle pour le moment, Ari, mais je t’assure que si on trouve le moyen de nous rendre dans la même soirée que lui, et que tu mets la petit robe que j’ai acheté il y a deux mois mais que je ne peux malheureusement plus mettre, il va te trouver tellement sexy que, crois en mon expérience, tu vas crier son nom touuuuute la nuit ! » Tu lui fais une œillade appuyé avant d’éclater de rire. Tu vois bien qu’elle est inquiète, ton Ariane, elle se demande surement si ses sentiments sont réciproques, et ça la rends anxieuse. De toute façon, tout la rend anxieuse alors bon…Tu souris et lui tire la langue. « Déjà, ce n’est pas mon Jules, et je ne sais même pas où il veut m’emmener, mais arrête tout de suite avec ton air suspicieux, d’accord ? Jules, il n’y a rien entre nous. Déjà, je ne l’intéresse surement pas, et puis, coucher avec un coloc, c’est une très mauvaise idée ! Imagine le malaise après ! » Tu grimaces. C’est vrai qu’il t’attire, parce qu’il est foutrement bien foutu, et vraiment adorable avec toi. Mais ça s’arrête là. Tu te redresses, embrasses sa joue et te diriges vers ta chambre, parce que tu ne vas surement pas sortir en pyjama. Surtout quand on sait que ton pyjama, c’est en réalité une combinaison en forme de Tigrou. Ouais, on te change pas, après tout. « à ce soir me amoooor ! »