(Loreleï) C'est pas le bon jour

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En ce moment, je ne suis pas bien du tout. Je bosse encore plus en ce moment, j'ai besoin de penser a autre chose. Lorelei, je l'aime cette fille, j'en suis dingue de cette fille, je ne peux pas passer une journée sans la voir. Je sais très bien que si ces sentiments étaient réciproques, elle aurait laissé paraître les choses ils y des a années. J'avais caché tout ça du mieux possible, mais sauf que maintenant, on commence a coucher ensemble. C'est une simple torture, je suis tellement bien les moments où on couche ensemble, c'est vraiment super bien et j'ai l'impression de voler, c'est impressionnant. Je suis de plus en plus d'amoureux d'elle, j'ai l'impression d'étouffer la journée quand je ne peux pas la toucher pas l'embrassé. Je veux juste la prendre dans mes bras ma petite boudeuse, ma Lo... Sauf qu'il faut que je tienne loin d'elle, j'ai l'impression d'être fou, c'est pour ça que je veux bosser, pour me vide la tête.

Aujourd'hui en plus ça tombe mal, c'est le jour de l'anniversaire du décès de ma jumelle... Pour moi, c'est loin d'être un anniversaire, ce jour, c'est comme le jour de mon anniversaire, c'est un jour que je ne voudrais jamais fêter, j'aimerais voir ma jumelle, a mes côtés. J'ai toujours un manque au fond de moi depuis toutes ses années. Je fais tout pour pas l'oublier. Mon père refusait de mon parler, c'est pour ça que j'ai coupé les ponts avec lui des que j'ai pu. Je ne supporte pas qu'il a brûlé toutes les photos de ma sœur. Ça fait 14 ans que ma Jumelle, c'est noyer dans la mer. C'est une torture sans nom de perdre ça jumelle, une partie de son être au plus profond de sois.

À la fin de ma journée, il doit être presque 20 heures, j'avais acheté une fleur de lotus, c'est ses fleurs préférées, elle les adorait, a chaque fois, je m'assois sur la plage et j'envoie la fleur sur l'eau, je reste là à la voir partir. Zita est là, elle reste coucher sur moi la tête sur mes jambes. Je reste bien une bonne demi-heure sur la plage. Je joue nerveusement avec mon bracelet... Je sors enfin de la plage, je tombe sur Lo. Je prends une grande inspiration pour essayer de ne pas laisser paraître mon mal l'aise.

"Tu m'attends Lo' ?"

elle était crevée lo. elle voulait rentrer chez elle, ou aller chez aaron, ou... ou aller chez luca. ouais, chez luca. c'était une bonne idée, ça ? non-non. ou peut-être que si.. ? elle hésitait. hésitait vraiment. parce qu'elle voulaient pas qu'ils finissent la soirée au lit. elle voulait juste se poser sur le canapé, regarder un bon film qu'elle commenterait, rabaisserait, mais au plus profond d'elle même, adorerait. elle était comme ça, à se plaindre pour rien, à gueuler pour rien, alors que derrière, ça la gêne pas plus que ça. c'est son caractère, elle fait sa chieuse, elle aime emmerder les autres, lui donner envie de lui arracher la tête. elle aime les engueulades, aussi. enfin, ça dépens lesquelles. quand elle est en faute ? elle aime pas. quand c'est quelque chose de vraiment grave ? elle aime pas. quand c'est elle qui les engrange, c'est comme si c'était un jeu. ouais. comme un jeu. comme si elle, ses jeux stupides, c'était de créer des emmerdes. alors elle part de l'université, là où elle faisait ses études de droit, ses études en alternances. elle cherchait un stage, en ce moment. un cabinet, un endroit où elle pourrait apprendre réellement sur le terrain. parce qu'elle voulait réussir. c'était ça, son but. c'était pas de renouer avec son frère, c'était pas de renouer avec ses parents. c'était d'être avocate. une grande avocate. et elle doutait pas une seule seconde de ses compétences. elle a prit les transports en commun. elle aime pas ça, mais elle est obligée. elle a ni son permis, ni une bagnole. en fait, elle s'en fout un peu : elle reste à biarritz, elle sort jamais, et au pire, l'avion et le train, ça existe. alors s'encombrer d'une caisse, payer l'essence, les réparations... non. c'était pas pour lo', ça. puis elle arrive à la plage. elle aime pas cet endroit, enfin, c'est ce qu'elle dit. au fond, elle aime bien. elle est exposée au soleil, il y fait chaud, elle peut se rincer l’œil... mais comme dans tout, elle se plaint, elle fait croire qu'elle déteste. elle à jamais dû se baigner ici. les seules fois où elle allait dans l'eau ? c'était à la piscine, à l'école, pour apprendre à nager et avoir son brevet. elle faisait la gueule, là aussi. elle faisait tout pour sortir de l'eau, elle boudait, et elle enlevait son bonnet de bain. « c'est moche, ça gratte et ça colle. » qu'elle disait tout le temps. alors elle l'a eu, son brevet. de justesse, parce qu'elle supportait pas les yeux du professeur de natation sur elle pendant qu'elle faisait ce qu'il fallait. elle disait que c'était un vieux pervers. elle a jamais comprit qu'il pouvait pas l'évaluer, s'il la regardait pas. m'enfin. elle marche pas dans le sable, elle attend, sur la terrasse du bar qui est sur le bord et elle le cherche. elle venait pas souvent le chercher ici, mais elle savait qu'il finissait, ou voulait finir tard, ces derniers temps. alors elle venait, malgré tout. des fois elle était avec les gars. en fait, les autres jours, elle était avec les gars. c'était le premier soir où elle était venue seule. elle savait pas ce qu'ils foutaient, d'ailleurs, et elle s'en tapait. timéo l'agaçait en ce moment. ce qu'il se passait avec ariel, elle le sentait pas. mais pas du tout. elle a crisé, d'ailleurs. m'enfin, passons, elle avait pas vraiment envie d'y repenser. ce soir, sur la plage, y'avait pas grand monde. alors elle remarque assez vite son dos musclé et surtout son gros clebs noir. un... terre nouveau, c'est ça ? ouais, bon, elle est pas sûre, et elle s'en fiche. les chiens, elle aime pas ça non plus. même si bon, certes, elle apprécie quand même un minimum zita, la chienne de luca. mais luca le sait pas, ou du moins, elle espère. sinon, c'est sûr qu'elle assumera pas. en tout cas, il est là, face à la mer, et en plissant un peu les yeux derrière ses grosses lunettes de soleil, elle voit comme des fleurs, devant eux, dans la mer. elle fronce les sourcils, mais elle dit rien. elle mettra pas les pieds sur le sable, de toutes manières. parce que, pas question qu'elle enlève ses talons et retrousse son pantalon. alors elle attend, elle se pose au bar, elle commande une boisson. un petit rhum arrangé, qu'ils vendent et font très bien, ici. pas beaucoup, juste le temps de patienter, parce que luca avait pas l'air d'être prêt à partir, et plutôt plongé dans ses pensées. alors elle le regarde du coin de l’œil, quand même, observe ses gestes, ou du moins, le peu qu'il fait. il continue de lancer de temps en temps une fleur. c'est toujours la même, d'ailleurs. et lo elle comprend pas trop. c'était la première fois qu'elle le voyait comme ça, enfin, le voir... quand il se lève enfin, elle paye vite fait le serveur et se lève, faisant claquer ses talons sur le bois de la terrasse, sans vraiment faire exprès, et elle l'attend, adossée prêt de la cabane du bar. il la voit pas tout de suite, et elle lui montre pas vraiment qu'elle est là en l'interpellant. « tu m'attends lo' ?» il demande. mais elle, elle voit bien que sa voix est pas normale, un peu chevrotante, un peu blasée. elle le connaît depuis longtemps, presque dix ans. elle a étudié la façon qu'ils ont de mentir, tous autant qu'ils sont. alors luca n'est pas une exception. alors elle s'avance et elle lui tend la main pour qu'ils fassent leur tchèck habituel. celui avec la bande. elle voulait pas qu'ils le fassent entre eux et l'excluent en lui faisant la bise, alors elle s'y est faite. « j't'attendais yep, t'as été long espèce de...» mais elle finit pas sa phrase et pousse un cri en voyant débarquer vers elle la grosse chienne noire de luca. « dégages la chose, j'veux pas te toucher, j'veux pas que tu me touches. » elle maugrée entre ses dents. mais la chienne continue de remuer la queue, et lo soupire en levant les yeux au ciel. « quand est-ce que t'apprendra à ton clebs qu'il doit pas venir me voir quand je suis là ? j'croyais qu'il était obéissant ! » et pour que la chienne la laisse enfin tranquille, lo lui frotte vivement la tête de sa main. très vivement. et elle s'essuie, presque aussitôt la main après.

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Je ne suis pas vraiment bien aujourd'hui, j'avais juste envie de rentrer seul. Je voulais broyer du noir seul comme a chaque fois à cette date. Ma jumelle me manque, je ne passe pas un seul jour à m'en vouloir, on s'était disputé à cause d'une chose complètement banale, je jouais a la console et je voulais absolument terminer mon niveau avant d'aller me baigner avec elle, mais elle avait refusé de m'attendre. Mon père travaillait et ma mère était dans le salon. Quand j'avais enfin fini mon niveau, je la rejoignais sur la plage. Sauf qu'au lieu de la trouver dans l'eau, elle savait nager, mais je l'avais retrouvé son corps inconscient flottant sur l'eau. J'avais surtout hurlé à ma mère de venir, elle avait couru à toute vitesse en appelant les secours, mais rien n'a été, ma sœur était morte sur cette plage. Je n'avais pas versé une larme, la dernière chose qu'on s'était dite, c'est qu'on se détestait et que je n'étais pas gentil de pas la suivre. Je sais bien que c'était une dispute de gamin, mais le souci, c'est que c'est les derniers mots qu'on c'est dit. J'avais posé la fameuse fleur comme chaque année sur l'Océan et j'étais resté un long moment sur ma serviette avec Zita sur mes jambes.

J'avais enfin quitté la plage avec mes affaires que je tombais sur Lo". J'avais pas une grosse envie de la croisé, sur j'ai des sentiments pour , mais c'est tellement compliqué que j'avais juste envie de ma solitude se soir. Je sais aussi bien qu'elle va voir que ça ne va pas, ça fait 10 ans qu'on se connaît après tout. Je n'ai pas envie de me prendre la tête alors je ne cache pas vraiment que ça ne va pas. Elle me tchècke comme a notre habitude, c'est un geste habituel que je me rend a peine compte de le faire au final. Quand ma Lo' ouvre la bouche, je l'entends déjà râler, au fond ça me fait sourire de la voir comme ça, elle n'est pas prête de changer et je n'ai tellement pas envie qu'elle change, j'adore son coté râleuse. D'ailleurs, Zita était contente de la voir et elle venait lui dire bonjour.
"Zita au pied, madame ne veut pas que tu l'approche voit, tu le sais bien, elle te fait des caresses que quand je ne suis pas là !" Je le sais bien, vu que ma chienne ne s'approche pas des gens qu'elle ne connaît pas. En plus, elle grogne parce qu'elle me dit que ma chienne doit être dressée.
"Non mais en même temps, elle t'aime bien, j'y peux rien moi !" Au final, je crois qu'être avec Lo me ferait du bien, c'est stupide, c'est ça l'amour a ce qui parait.

il rappelle son géant de chien, et loreleï elle regarde la chienne d'un mauvais oeil. oui, elle l'aime bien, mais avec modération. le problème avec les clébards, c'est que c'est eux qui décident quand venir vous faire des câlins, et lo, elle avait envie que ce soit elle-même qui décide de quand elle ferait des câlins aux animaux. c'est pour ça qu'elle aime ni les chats ni les chiens. les serpents et les rats, au moins, ça demande pas de câlins, et elle quand elle a envie d'en faire, et bah elle les sort simplement de leur cage. choux-fleur est pas dangereux, c'est un serpent domestique. « tu le sais bien, elle te fait des caresses que quand je ne suis pas là !» la brune se crispe. ah bah oui, elle avait été cramée la miss. c'est con, hein ? elle ignore, elle hausse les épaules, elle regarde ailleurs, elle fait pas l’intéressée, elle fait pas la nana concernée. mais au fond, ça la fait sourire, que luca ait remarqué qu'elle mentait un peu -oui, juste un peu- quand elle disait ne pas aimer zita. elle sait pas pourquoi, alors elle le vire vite fait bien fait, ce sourire gamine qui s'est dessiné sans son autorisation écrite et verbale sur son visage, pour de nouveau avoir cette mine de la nana blasée, et ces yeux qui lancent des éclairs menaçants au chien, si jamais elle revenait vers elle. « non mais en même temps, elle t'aime bien, j'y peux rien moi ! » il dit, nonchalant, ce petit sourire, ce petit air, et lo' elle lève les yeux au ciel. « bah moi non plus j'y peux rien, j'ai pas demandé à ce qu'elle m'aime, la chieuse. » elle se demande si ce qu'elle vient de dire ne vaux pas pour elle, aussi. au final, lo, c'est une vrai chieuse. mais les gens, ils l'apprécient. aaron, lisa, les gars de la bande, luca... non. luca, il l'aime comme les gars de la bande. elle le sait bien. et elle aussi, d'ailleurs, elle l'aime comme un ami. oui, un simple ami. « bon allez, on bouge ? enfin, si zita daigne ne pas se secouer le poil sur moi, j'ai pas envie de sentir le chien mouillé. » elle grogne encore. elle en a pas marre la lo de se plaindre sans arrêts ? faut qu'elle arrête, un peu ! puis elle voit la mine de luca, puis les yeux de chien, pauvre chien. « autrement dit, le chien mouillé !» elle grince entre ses dents, en se penchant vers la chienne, qui a pas l'air de comprendre et qui secoue la queue, la langue pendante. loreleï réprime une grimace et se redresse pour faire demi-tour, direction la voiture de luca. elle la connait bien sa voiture. elle est suffisamment grosse pour pouvoir les accueillir tous quand ils partent en soirée en ville, et pour transporter le chien, avec ses allez-retours de chez lui à la plage. elle arrive une dizaine de secondes avant luca, et on voit bien à la tête de lo', qu'elle en a marre d'attendre. et elle se plaint, encore, acerbe. « bon dépêche toi lu', il est tard quand même, t'as pris suffisamment de temps comme ça à lancer tes fleurs à l'océan, ça va un moment. »

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Il parait que quand quelqu'un nous manque tout es dépeuplé. Je ne peux que confirmé même si ça fait des années que j'ai perdu ma sœur, c'est ma mère aussi qui me manque d'une certaine façon, parce que je la déteste, mais je ne l'ai pas vue depuis mes dix ans, mes parents ne sont pas resté unis dans cette histoire et mon père a pris soin de demander ma garde en accusant ma mère de négligence. Je crois qu'il m'a aussi aidé à me montrer contre elle. Je l'ai plus jamais revue depuis ce jour mon père à couper les ponts totalement, et même aux moments où j'ai eu l'âge de pouvoir décidé qui choisir, je n'ai jamais trouvé sa trace. C'est ce qui me fait la haire encore plus.
Je n'étais pas du tout d'humeur à voir quelqu'un. Sauf que cette fois la personne qui tenait face a moi, c'était ma Lo, a chaque fois que je la vois mon cœur loupe un battement. Quand elle commence a râlé, elle me fait sourire. Elle rendrait tout le monde dingue d'être aussi râleuse, mais moi, c'était dans le bon sens. Zita lui avait sauté dessus ce qui l'avait fait râler.
"Bah, c'est bien qu'elle t'aime bien, elle est aussi chieuse que toi, je te ferais dire !" Oh oui la demoiselle est bien plus chieuse que ma chienne. Elle voulait bouger avant que Zita la fasse sentir le chien mouillé.
"T'es bien pressé ce soir" Moi qui me disait que j'aurais le plaisir qu'elle me remonte la morale ce soir en partageant mon lit, j'aime tellement quand on passe la nuit ensemble. Elle fonçait vers ma voiture, qui est aussi une méga voiture quand on sort tous ensemble, c'est aussi souvent moi qui joue les Sam alors forcément, j'ai la voiture qu'il faut.
Quand elle commençait à me parler du faites que je lançais de fleur dans l'océan, je me contractais un peu. Il fallait que je me détende, je ne voulais pas lui parlé de cette partie de ma vie. Je mettais Zita dans le coffre comme d'habitude. Je venais m'installer au volant, je conduisais la voiture sans dire un mot. Je suis un peu ailleurs.

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