(Matt) maybe

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aujourd'hui, il faut beau, et qui dit soleil dit journée de sport, journée à te balader près du parc des sports et donc journée à ne pas réviser. t'aimes pas réviser, t'en as marre de toujours devoir réviser, d'autant que tu redoubles ... c'est toujours la même chose, c'est même pire que la première fois. ce n'est pas si grave, le redoublement, d'autant que c'est la première fois mais bon, il paraît que c'est pas si formidable. tes running aux pieds, tu te diriges vers le parc de sports .. à pied puisque tu n'as toujours pas ton permis de conduire. c'est as ta faute si l'examinateur n'a jamais voulu être sympa avec toi. il t'aime pas, tu le sais, tu le sens, c'est ce que tu as ressenti la première fois que tu l'as vu. bref. t'arrives au parc des sports, tu vois pas mal de monde, notamment l'équipe de rugby qui s'entraîne ... enfin, qui semble en fin d'entraînement vu comment ils sont au ralentis. tu sais qu'ils ont perdu le dernier match, est-ce que ça serait possible qu'ils aient légèrement perdu le moral ? t'espères pas, parce que tu les aimes bien ceux-là. tu repères Matt dans la foule, c'est obligatoire. tu le vois, au centre de l'attention, pour changer. tu postes tes affaires sur le côté, et tu te mets à courir, autour du terrain. tes yeux ne quittent pas les joueurs, toujours à l'affût de nouvelles stratégies. c'est plus fort que toi, t'as envie de faire progresser ton équipe, quoiqu'il se passe. Le meilleur moyen d'avoir des idées, c'est de les piquer et quoi de mieux que de regarder l'équipe de Biarritz sérieusement ? tu te ne te fais pas prier, au bout de quelques tours, tu t'arrêtes, tu viens te hisser sur une des barrières qui séparent l'herbe du reste et tu observes. ça semble la fin, mais t'oses pas entrer sur le terrain, alors tu te contentes d'un signe vers Matt - ou vers celui qui le voudra bien. t'en connais un bon paquet de l'équipe, c'est plus fort que toi, t'aimes le rugby, t'aimes ce sport. Matt, et bien Matt est un grand joueur, t'es sortie avec lui, plus ou moins. t'es pas une groupie, pas complètement, mais c'est un peu un modèle, un grand nom du rugby. bref, tu l'aimes bien, puis il soutient ton équipe, alors ça fait un très grand plus pour lui.

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Comme la plupart du temps, le Biarritz Olympique s’entraine. En revanche, aujourd’hui, ils ouvrent cet entrainement au public et ça fait du bien à tout le monde de voir les fans les soutenir malgré une saison plutôt difficile. Matt a le sourire aux lèvres, il s’amuse avec Jonny, histoire d’enchanter les supporters, il rit. L’entrainement est light, mais ça fait du bien de passer un peu de temps à relâcher la pression. A la fin de l’entrainement, ils finissent avec un petit match avants contre arrières. Si c’est déséquilibré sur le papier, c’est plutôt drôle car tout est fait dans la bonne humeur. Les chistéras pleuvent. Matt se fend même d’un gros plaquage sur un première ligne qui éclate de rire alors que le gamin de Biarritz ne lui lâche plus les jambes et se fait trainer sur la pelouse. Et puis l’entraineur donne la fin de l’entrainement. Récupérant leurs gourdes, assoiffés et ruisselant de sueur, les joueurs repèrent quelques visages connus, et une demoiselle qui lui fait signe attire le regard de Matthew. Il s’agit de son ex, une étudiante en STAPS, passionnée par le rugby et une sacré joueuse. Leur histoire n’a pas duré bien longtemps, Matt étant constamment plus préoccupé par son rugby que par elle, ils n’en sont pas moins restés en bons termes. S’avançant jusqu’à elle, il lui lance : « Hey Ariane, ça va ? Tu viens t’entrainer ? Je transpire, je te fais pas la bise ! » Il s’essuie sur son t-shirt, mais le contact avec un joueur de rugby après entrainement n’est jamais agréable. Il continue de boire à sa gourde qui est bientôt vide et il s’excuse de ne pas avoir été très présent aux derniers matchs de l’équipe féminine. « Désolé, dernièrement je n’ai pas pu venir vous voir, j’ai été pas mal occupé ! » Entre son transfert à gérer vers l’Angleterre, les défaites consécutives et le temps passé avec Lou, il avait l’impression que l’année avait filée.

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Finalement, c'est bien Matt qui te remarque en premier et qui file vers toi, le sourire aux lèvres, et la gourde entre ses mains. tu lui souris, parce que tu souris tout le temps alors qu'il arrive; « Hey Ariane, ça va ? Tu viens t’entrainer ? Je transpire, je te fais pas la bise ! » « salut coco, ouais, non évite la bise, j'ai pas envie de puer le joueur de rugby tu vois. surtout que pour une fois que ce n'est pas moi. » tu remets une mèche de tes cheveux en place pendant que derrière Matt, ça s'affole, les joueurs partent un peu dans tous les sens. « mais ça va impec', et toi alors ? » que tu finis par lui demander quand il s'excuse pour son absence. « Désolé, dernièrement je n’ai pas pu venir vous voir, j’ai été pas mal occupé ! » tu hausses les épaules, et balais ses paroles d'un geste de main. « t'inquiète, c'est rien, t'as trop de choses à gérer en même temps, avec le transfert et tout je comprends. d'ailleurs, ça se passe bien ce transfert ? » Matt c'est un de tes exs, c'est vrai, mais vous êtes restés en bon terme parce qu'au final, vous étiez sortis ensemble en partageant la même passion, mais pas forcément les mêmes sentiments, mis à part des sentiments purement amicaux. c'était une bonne chose, parce que c'était un type sympa quand même. « d'ailleurs, c'est rare que ce soit ouvert au public, vos entraînements, je veux dire. vous tenez le coup, pour la défaite de la dernière fois ? » c'est jamais sympa, de perdre, tu sais ce que ça fait. « si jamais y'a des joueurs qui ont besoin d'être consolé, bah, tu sais où me trouver hein. » tu ris, doucement, c'était de l'humour, mais pas seulement, parce que tu ne cherches pas forcément à te caser, tu profites, si occasion il y a. sinon, tu laisses couler, simplement. « mais non, aujourd'hui, je ne m'entraîne pas, je suis sortie parce que t'as vu ce beau soleil. c'était obligé, j'ira peut-être courir plus tard, on verra. »

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Ariane s’amuse à lui faire une réflexion sur sa transpiration si bien que Matt soulève légèrement le col de son t-shirt pour faire état de son odeur corporelle et haussant les épaules, il affirme : « Pourtant je ne sens pas mauvais, mais je suis trempé, c’est tout ! » En même temps il fait bien trop chaud pour l’Anglais. Les températures de ce type sont un vrai plaisir pour passer la journée à ne rien faire mais sont vraiment éreintantes dès que l’on fait un effort physique. Jonny lui hurle quelque chose et lui balance un ballon dessus, et le jeune homme ricane en le renvoyant de toutes ses forces en direction de son meilleur ami qui l’évite en gloussant comme un gamin. Matthew ne perd pas son sourire, bien au contraire. Il va bien. Comme jamais. « Tout va très bien ! Si on omet la position du club dans le classement ! » Avoue-t-il en se passant une main dans les cheveux. Le sportif n’est pas au beau fixe, mais la vie du rugbyman elle, est bien radieuse. Il acquiesce à la question de son ex-petite-amie qui lui mentionne son transfert, bien qu’il jette un coup d’œil à droite à gauche, refusant que des journalistes mal intentionnés viennent pourrir son entente avec les dirigeants du club Biarrot. « Oui, j’ai signé pour les Saracens en Angleterre, afin de réaliser mon rêve. J’espère que j’ai fait le bon choix. » Ca n’avait pas été très difficile, mais le fait de s’éloigner de Jonny et craindre de perdre Louise avait semé le doute dans la tête du grand blond. « Justement, je crois qu’on avait besoin de se rapprocher du public pour se remettre en marche. La saison a été compliquée, je serais surement resté si on était remontés en Top 14… » Les entrainements ouverts au public permettent de retrouver un semblant de communion dans la joie et la bonne humeur. Il tira la langue à la remarque de la jeune femme. Ariane était une belle femme, et justement il connaissait un homme en mal d’amour. « Puisque tu le dis… Que dirais-tu d’un rencard avec Jonny ? Je suis sûr qu’il dirait oui ! » En fait, il n’aurait pas le choix. Il fallait qu’il vive un peu. « Toutes les femmes devraient être aussi dévouées pour notre sport que toi ! » Ca permettrait de développer le rugby.

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« Pourtant je ne sens pas mauvais, mais je suis trempé, c’est tout ! tu ris, sans te cacher, devant les mots de l'anglais. Matt, c'est un type sympa, qui a de la conversation et qui ne se prend surtout pas la tête, son plus gros avantage, sa plus belle qualité. tu entends ce type, qui appelle Matt au loin, tu tournes ton regard vers lui, tu l'observes, de haut en bas, tu la déjà vu, de loin, forcément, tu connais presque tous les joueurs du coin, mais tu ne lui as jamais vraiment parlé. il lance un ballon dans votre direction, t'es prête à l'attraper quand Matt l'attrape avant toi, le sourire aux lèvres. lui aussi, il sourit souvent, ton regard se perd quand même sur le joueur au loin alors qu'il reprend la parole. « Tout va très bien ! Si on omet la position du club dans le classement ! » tu te concentres de nouveau, en haussant les épaules. « oui, ça ne doit pas être facile. » t'es bien placée pour le savoir, tu détestes perdre, tu es une énormément mauvaise joueuse. « Oui, j’ai signé pour les Saracens en Angleterre, afin de réaliser mon rêve. J’espère que j’ai fait le bon choix. Justement, je crois qu’on avait besoin de se rapprocher du public pour se remettre en marche. La saison a été compliquée, je serais surement resté si on était remontés en Top 14… » tu hoches la tête en entendant ces mots. c'est dommage, qu'il parte, réellement, parce que c'est un bon joueur, mais aussi parce que tu ne le verras plus, puis il y a Louise aussi, ça veut dire qu'elle va le suivre et que tu vas perdre deux personnes importantes. « et tu penses que c'est vraiment fini, qu'il n'y a pas moyen que vous remontiez ? » tu le sais, au fond, pour t'y être intéressée, c'est perdu d'avance. « Puisque tu le dis… Que dirais-tu d’un rencard avec Jonny ? Je suis sûr qu’il dirait oui ! Toutes les femmes devraient être aussi dévouées pour notre sport que toi ! » tu ris, de plus belle, du Matt tout craché. « j'ouvre un petit peu la porte, et toi tu ne peux pas t'empêcher de la défoncer hein ? rugbyman que tu es ... c'est lui, là-bas, Jonny, celui qui t'a envoyé le ballon ? non, sérieusement, il t'a demandé ? ou bien est-ce une initiative de ta part ? parce que s'il dit non, merci la honte. » et tu lèves ton pouce vers le ciel, comme si tu imitais un "like".

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Matt ne part pas de gaieté de cœur du club qui l’a formé et qui l’a vu grandir. Il aime ce club et les gens qui y travaillent. Mais il ne peut pas rester dans un club qui a des problèmes financiers et qui ne peut plus l’aider à évoluer. Au bout d’un moment, il faut saisir des opportunités. Pour autant, ça l’énerve de savoir que le club peine à se relever. Il aimerait qu’une solution viable soit trouvée mais ça sera sans lui à partir de la saison prochaine. « C’est surtout dégradant pour un club de ce standing… Mais avec le peu de moyen qu’on a à présent c’est compliqué… » Il grimace. Ca lui ferait bizarre de partir, c’est certain, mais dans ce cas, il valait mieux être égoïste n’est-ce pas ? S’ils ont moyen de remonter ? Il n’y croit pas du tout. Leur saison est vraiment loin d’être bonne. Ils n’ont pas su jouer en équipe. « Non. Le BO va peut-être même descendre en Fédérale 1 parce qu’il n’y a plus assez d’argent au club. Et pourtant, nous les joueurs on évite d’être trop gourmands… » Question salaire, il n’y avait pas photo entre ce qu’il allait gagner chez les Sarries et ce qu’il avait toujours gagné ici. Mais il ne courrait pas après l’argent. Pour un joueur espoir, il n’avait pas à se plaindre. Jonny non plus, si on parle rugby. En revanche, si on mentionne sa vie personnelle, le jeune homme aurait peut-être besoin d’une personne pour lui remonter le moral et c’est pour cela que Matt se la joue agence matrimoniale. « Je me suis dit que vous iriez bien ensemble ! De toute façon, Jonny il fait ce que je lui dis de faire, il a pas le droit de se défiler ! Non je déconne ! Mais ça pourrait être une idée non ? Je lui en parlerais si tu veux ! » Il plaisante, il sourit, Matt aime la compagnie d’Ariane, ça n’est pas étonnant qu’ils se soient toujours bien entendus dès leur première rencontre. D’ailleurs sa proposition semble aussi communicative que son rire et Whitford se plait à écouter Ariane émettre des doutes. Ricanant de plus belle, il acquiesce. Le beau jeune homme au fond est bien son meilleur ami. Mais il ne peut s’empêcher de lui casser du sucre sur le dos, comme à son habitude. « Remarque, ça te fera bizarre de passer de Whitford à Halfpenny ! » Il lui fait un clin d’œil, le prétentieux.

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« C’est surtout dégradant pour un club de ce standing… Mais avec le peu de moyen qu’on a à présent c’est compliqué… Non. Le BO va peut-être même descendre en Fédérale 1 parce qu’il n’y a plus assez d’argent au club. Et pourtant, nous les joueurs on évite d’être trop gourmands… » tu hoches la tête, tu sais ça oui. tu sais qu'il n'y a pas vraiment d'argent, t'es là aussi, ton équipe fait partie du club et vous n'avez rien, absolument rien. vous avez même besoin de payer vos propre maillots. vous, vous n'êtes pas payé pour jouer, mais tu t'en fiches. « ouais, je sais, c'est pas facile, pourtant j'comprends pas, ils devraient avoir les moyens, c'est toujours bondé dès que vous jouez. » tu commentes, finalement. « Je me suis dit que vous iriez bien ensemble ! De toute façon, Jonny il fait ce que je lui dis de faire, il a pas le droit de se défiler ! Non je déconne ! Mais ça pourrait être une idée non ? Je lui en parlerais si tu veux ! Remarque, ça te fera bizarre de passer de Whitford à Halfpenny ! » tu souris. oui, t'es en manque, t'es en manque d'affection, t'as besoin qu'on t'en donne, mais de là à te jeter dans les bras du premier venu ? non, tu ne peux pas vraiment faire ça, ça ne se fait pas. « après être passée par Whitford je ne peux pas vraiment comparer, sinon, je resterai seule toute ma vie ! » tu réponds, sur le ton de la plaisanterie, tu flattes son égo, sagement. « non mais, le pauvre, tu ne peux pas me refourguer à ton meilleur pote Matt, j'suis pas un cadeau, surtout que ça fait un moment que ... enfin, bref, tu vois. » t'es gênée, d'un coup, et tu secoues la tête. « bref, bref bref, moment gênant » tu te mets à rire.

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Il sourit à la remarque de la jeune femme. Le stade est toujours rempli. L’engouement qu’il réside autour de cette équipe est sans pareil, mais ça ne suffit pas. La gestion d’un club ce n’est pas que l’affluence d’un match, ça concerne d’autres choses également. « Si ça reposait que sur les billets ! Mais bon, j’espère que ça vous pénalisera pas vous les filles… » Il souhaitait vraiment que la progression des filles continue de se faire, quitte à injecter des fonds pour elles. C’est une idée, après, il devrait se méfier, car à vouloir tout faire, il finira par perdre gros. Il donne déjà de l’argent aux hôpitaux pour enfants, met à l’abri ses parents pour l’année qui suit et débourse pas mal pour son propre train de vie. Mais Matt n’est pas un idiot, il sait ce qu’il fait. Ariane n’est pas le genre de fille qui se lance dans la chasse au premier venu. Elle ne dit pas que Jonny n’est pas son type, juste qu’elle ne peut en définitive pas se jeter dans ses bras parce que Matt lui a fait part de ses qualités. C’est une fille bien l’étudiante. Une fille avec qui, il se demande pourquoi ça n’a pas marché. Elle a tout pour elle, et elle vit dans le même milieu que lui. Mais c’est tout simplement que lorsqu’ils ont commencé à sortir ensemble, Matt n’était pas prêt à se lancer dans une relation comme il a pu le faire avec Louise. Ariane, elle s’occupe de flatter son égo et Matt ne peut s’empêcher de froncer le nez, amusé. « Toi tu as quelque chose à me demander ! » Qu’il ajoute en riant de bon cœur, un fou rire à l’horizon qui ne tarde pas à exploser, fendant l’air. « Un moment que quoi ? Que t’as pas couché avec quelqu’un ?! » S’étonne-t-il. « Je suis le dernier ?! Je te crois pas ! » Quoi que de toute façon, Jonny est dans le même cas. Autrefois, Matt se serait rapproché d’elle pour lui suggérer qu’ils pouvaient y remédier, mais ça c’était avant.

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« Si ça reposait que sur les billets ! Mais bon, j’espère que ça vous pénalisera pas vous les filles… » tu hoches la tête, tu hausses les épaules, parce que bon, c'est pas nouveau, ça va être compliqué pour vous. « tu sais, c'est déjà compliqué pour nous, on n'a même pas l'droit au terrain officiel et tout, mais c'est pas grave, ça forge le caractère puis ... je t'avoue que je ne suis pas sûr que l'équipe tiendra longtemps. le moral est au plus bas, beaucoup de filles hésitent à partir et je sens la retraite anticipée pour la prochaine saison. » t'es triste, forcément, parce que tu perds un peu tout. au fur et à mesure, tout tombe. tes études, c'est la merde, le rugby aussi, et ta vie social ... t'en parles même pas. t'es juste perdue, tu te sens seule. puis, tu as peur pour Mattie aussi, qui est si proche de la fin. tu as peur de tout perdre en même temps, alors tu as aussi peur pour elle. « Toi tu as quelque chose à me demander ! » qu'il se met à rire et son rire est communicatif. tu souris. « Un moment que quoi ? Que t’as pas couché avec quelqu’un ?! Je suis le dernier ?! Je te crois pas ! » qu'il s'esclaffe, à haute voix. tu viens frapper son épaule doucement, le bousculant. « mais ... arrête, sérieux Matt, t'es pas obligé de le crier sur tous les toits, mais mais j'te jure, t'abuse. chuuut » t'essaies de le faire peur, parce que tu ne veux pas que tout le monde le sache, c'est assez honteux comme ça, que tu sois en manque d'une chose pareille. « oui, ça fait un moment que je n'ai pas couché. » que tu lui avoues doucement. « et oui, c'était toi le dernier, que veux-tu c'est compliqué de trouver quelqu'un à ta hauteur mais stop, j'te vois venir ne viens pas me refiler toute ton équipe, j'suis pas encore à ce point en manque hein. » que tu reprends. bon ok, peut-être bien que oui, un peu trop même.

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La situation du club est critique, mais Matt trouve dommage que le Biarritz Olympique s’écroule à tous les niveaux. Il y a encore des solutions pour faire vivre ce club, même à échelle humaine. Pas besoin de grands moyens pour enseigner la passion du jeu. Il tient d’ailleurs à le faire comprendre à Ariane. « Je pense qu’il y a moyen de sauver votre équipe. Essayez de recruter des filles, motivez-les, faites des actions pour récolter des fonds, et s’il faut moi je peux vous aider, même s’il ne me reste pas beaucoup de temps, c’est toujours ça de pris ! » Il pourrait en étant en quelque sorte un invité de marque de chaque événement, prêtant son nom à leur image, afin de récolter un peu plus de fonds, ou même d’inciter les filles à poursuivre dans le rugby. C’est le seul sport où tous les gabarits sont les bienvenus, il ne faut pas l’oublier. « N’abandonne surtout pas, donne du sens à cette équipe ! » Il l’incite en s’exclamant, parce qu’il tient à ce que le rugby garde sa double identité masculine et féminine. Parce qu’il n’est pas de ceux qui considèrent le sport comme exclusivement masculin. Il a parfois plus de plaisir à regarder le sport féminin selon ce qu’il se passe au sein des matchs. La conversation bascule vers quelque chose de plus intime et aussi étrange que cela puisse paraitre, Matt semble d’autant plus à l’aise que sur un sujet sérieux. Il ne possède pas de langue de bois, et son étonnement se traduit par une intonation bien plus aiguë, il n’arrive pas à croire qu’Ariane, qui est une bombe atomique n’ait pas eu d’aventures après lui. « C’est pas vrai ! Mais comment tu fais pour t’en passer ?! » Lui ne peut pas. Il ne parviendrait pas à vivre une relation platonique avec quelqu’un. Le sexe, c’est vital au sein d’un couple. Ariane a honte de sa situation, mais Matt n’est pas moqueur, il est juste sous le choc. Toujours les mêmes compliments qui reviennent et qui flattent l’égo de la superstar du rugby. Ca lui fait toujours le même effet. Il a beau s’être rangé, Matt adore qu’on lui fasse des compliments. Et puis, c’est quand même son ex. Avec Ariane, c’était cool. Si ça n’a pas duré bien longtemps, il se rappelle que c’était plutôt plaisant. Si bien qu’il ne peut s’empêcher de balancer une phrase qu’il pourrait regretter. « Si j’avais pas peur de faire la connerie de ma vie, j’aurais remédié à ça sur le champ. » Et il achève sa phrase presque sérieusement, trop honnête.

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« Je pense qu’il y a moyen de sauver votre équipe. Essayez de recruter des filles, motivez-les, faites des actions pour récolter des fonds, et s’il faut moi je peux vous aider, même s’il ne me reste pas beaucoup de temps, c’est toujours ça de pris ! » tu souris, doucement, parce qu'il est juste adorable. c'est Matt, on dirait pas comme ça, mais malgré sa notoriété, il a toujours le coeur sur la main. tu ne peux pas cracher sur son dos, il a toujours été là pour te soutenir, toi et ton équipe malgré tout. mais tu sens pourtant que la fin est proche, tu sens pourquoi que la motivation n'est plus, que le manque est présent et toi, t'as plus de force pour te battre. c'est triste à dire, mais tu tombes en même temps que l'équipe. « c'est gentil Matt, mais ne perd pas ton temps, tu sais, je sens les choses, ça va faire deux ans qu'on galère, qu'on tente tout et .. » tu hausses les épaules. « N’abandonne surtout pas, donne du sens à cette équipe ! » qu'il t'incite alors et tu souris, parce que toi, tu souris toujours, même quand t'es au plus mal, tu gardes ton sourire sur les lèvres. « je fais vraiment tout ce que je peux. » tu lui avoues, mais bon ... peut-être qu'il est temps de passer l'arme à gauche, peut-être qu'il est temps que tu trouves une autre passion ? puis la conversation change du tout au tout. vous parlez finalement de toi, et de ton activité sexuelle, tu n'es pas mal à l'aise, légèrement gênée sur les bords, mais tu ne t'en formalises pas tant que ça. « C’est pas vrai ! Mais comment tu fais pour t’en passer ?! » qu'il revient et tu souris, un léger sourire en coin. « j'ai ma main. » que tu lui sors alors, le plus naturellement possible en partant dans un rire monumental. « quand j'te dis que ma vie c'est le rugby, que j'ai tout tenté, c'est vrai. j'sors plus, je fais plus rien, alors forcément, ça n'aide pas. j'sais pas comment je fais pour m'en passer, j'ai juste l'impression de faire fuir la moindre personne qui s'approche. genre il doit y avoir marqué en manque sur ma gueule. » tu continues, en souriant. éternel sourire. « Si j’avais pas peur de faire la connerie de ma vie, j’aurais remédié à ça sur le champ. » qu'il te lance alors. tu bouges pas, tu cherches l'humour, il n'y en a pas, et c'est immédiatement tout ton corps qui réagit, qui monte en puissance. tu connais Matt et surtout tu sais ce qu'il vaut. Bon sang, pourquoi est-ce qu'il a dit ça ? « il ne faut pas me dire des choses comme ça Matt, je pourrai te prendre au mot et te sauter dessus tu vois. tu ne sais pas de quoi est capable une femme en manque. » tu lui dis, peut-être sur un ton trop provocateur. tu ne contrôles plus vraiment ce que tu ressens, surtout devant de telles propositions. « je risquerai de te suivre dans les vestiaires, ni vu ni connu .. »

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Ariane n’a pas l’air plus motivée que cela à l’idée de sauver son équipe. On sent un ras le bol chez la jeune femme et il peut le comprendre. Il faut dire que les filles sont bien plus complexes à galvaniser car il y a des paramètres qui ne rentrent pas en compte chez les hommes. Il faut prendre en compte les menstruations, les problèmes liés aux émotions comme l’envie de fonder une famille et ça joue beaucoup dans un intérêt porté au sport. Elle refuse sa proposition et ça attriste le gamin de Biarritz qui trouve dommage de voir le BO sombrer sur tous les fronts. « C’est dommage… Remarque tu peux peut-être trouver un club qui ne compte pas lâcher prise dans les environs. Faut pas que tu t’arrêtes, t’es douée Ariane… » La frustration, il connait, mais Matt n’a jamais pu abandonner le rugby. Sauf qu’évidemment c’est bien plus facile pour un homme. Il y a en revanche des sports féminins qui tiennent bon. Le basket par exemple. Ariane pourrait s’y essayer. « Enfin, j’imagine qu’il n’y a que toi qui puisse prendre cette décision, mais ça serait gâcher un talent ! » Il est sincère l’Anglais parce qu’il sait ce qu’elle vaut. Lui qui s’en va à la fin de la saison, aurait même été jusqu’à parler d’elle outre-manche mais pas sûr qu’elle ait envie de se retrouver sous la grisaille Londonienne. Elle a toujours les répliques qu’il faut la jeune Tellier. Elle fait beaucoup rire le rugbyman qui s’esclaffe sans plus pouvoir s’arrêter. « Et ça te satisfait ? » Lui trouverait le temps long s’il devait se servir de sa main à chaque fois qu’il éprouvait un quelconque désir. Ils se joignent tous les deux dans un grand fou rire. Elle a tellement voulu donner à son sport qu’elle s’est privée à côté et c’est triste dans un sens. Matt aurait presque envie de lui montrer qu’elle ne fait fuir personne, et surtout pas lui. Mais il a une pensée pour Louise, il ne peut pas lui faire ça. Il a pourtant largué une bombe et s’il devrait regretter, la réaction de son ex-petite-amie attise le feu qu’il a commencé à faire braiser. Elle le provoque, et il est plus réceptif que ce qu’il prétend l’être. Au fond, il sait qu’il est sur la corde raide, qu’il ne lui en faut pas plus pour flancher. Il se pince les lèvres, les hormones lui jouent des tours. Le suivre dans les vestiaires. Elle n’oserait pas. Si elle le fait. Il est condamné. Après tout, ils se connaissent par cœur tous les deux. Il se souvient encore de leurs corps entremêlés, leurs souffles mélangés, leurs lèvres s’accordant avec fièvre. Ressaisis-toi Matt ! Mais comme elle le dit… Ils pourraient être discrets. Personne n’en saurait rien. Juste une fois. Il se retourne. Le stade s’est vidé, les joueurs ont quitté les vestiaires et retournent vers leurs voitures. « Je crois que je vais aller me doucher… » Dit-il alors innocemment, et alors qu’il s’approche d’elle, il lui murmure : « Y a de la place pour deux… » C’est clairement une invitation. Matt s’éloigne alors, pour rejoindre les vestiaires où il se maudit, parce qu’il sait qu’il dépasse les bornes et que ses sens sont en émoi alors qu’il ne devrait pas.

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« C’est dommage… Remarque tu peux peut-être trouver un club qui ne compte pas lâcher prise dans les environs. Faut pas que tu t’arrêtes, t’es douée Ariane… » et ça te fait quand même énormément de bien d'entendre de telles choses. qu'il le dise lui, lui et sa carrière, lui et son talent, c'est presque un héros là, maintenant, à tes yeux. tu ne sais pas encore, ce que tu vas faire, t'essaies de peser les pour et les contre. tu ne sais plus vraiment où t'en es actuellement. t'as besoin d'argent aussi, et c'est pas comme ça que t'en gagneras. « Enfin, j’imagine qu’il n’y a que toi qui puisse prendre cette décision, mais ça serait gâcher un talent ! » tu souris doucement, un sourire qui s'agrandit encore et encore. il le pense, il le pense vraiment Matt. « c'est gentil .. j'y réfléchis, depuis quelques semaines, je verrai bien où le vent me portera. » tu lui annonces doucement, sincèrement. t'en sais rien c'est tout. « Et ça te satisfait ? » qu'il ose demander et c'est déjà le fou rire général qui prend place. ok, t'as cherché, mais qu'il demande en plus. bien sûr que non, ça ne te suffit pas, ça ne te suffit plus, mais ça, il doit bien le comprendre au regard que tu lui lances, sans gêne. finalement, c'est lui qui te provoque, lui, qui vient te chercher, qui vient attiser la flamme, et toi, tu te contentes de jeter un peu d'essence pour raviver le brasier. c'est peut-être mal, c'est peut-être pas le bon choix, mais t'en as que faire. t'as pas de compte à rendre, t'as rien, tu fais ce que tu veux, t'es cet oiseau qui vole. « Je crois que je vais aller me doucher… » qu'il t'annonce, alors, de son ton innocent qui pourrait faire craquer n'importe qui, là, maintenant. tu attends, il s'approche, la distance se réduit et il vient murmurer quelques mots. « Y a de la place pour deux… » tes sens s'éveillent s'animent, c'est tout ton bas-ventre qui réagit immédiatement à sa proposition. tu pourrais en gémir, là, maintenant mais tu te retiens, évidemment. tu perds ton oxygène, rapidement. il s'éloigne, tu restes quelques secondes là, avant descendre pour le suivre. t'as évidement attendu qu'il soit entrer dans le complexe avant de le suivre. tu entres à ton tour, discrètement et tu cherches le vestiaires. tu entends une porte, tu la vois, tu y vas, sans gêne. tu pousses la porte, tu la refermes derrière toi en te collant contre ses dernières. tu retrouves les yeux de Matt, tu le retrouves là, et tu as chaud. trop chaud. « j'ai bien envie de savoir qui gagne. toi, ou ma main .. » tu murmures provocantes, tu te détaches de la porte, tu oses fermer à clé. t'as toujours eu ce côté légèrement bestial, légèrement brusque et extravertie. tu avances vers lui d'un pas décidé, tu retires ton haut dans le mouvement que tu jettes quelques part. peut-être sur un banc. t'avance, féline et tu viens placer tes mains sur ton torse. « ne te retiens plus. » que tu lui souffles au creux de l'oreille. non, qu'il ne se retienne plus, tu ne veux pas qu'il se retienne, il a proposé, il est entré, et maintenant, il faut qu'il joue la partie.

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Les vestiaires. Qu’est-il en train de faire Whitford ? C’est mal. Louise ne mérite pas ça. C’est certain. Ca devrait suffire à le dissuader, mais le feu s’est emparé de tout son être. Il désire Ariane avec ardeur, d’une folie peut-être passagère mais qui au fond lui rappelle sa vie d’avant. Celle où il n’avait aucune responsabilité, où il pouvait s’amuser sans penser aux conséquences, et quelque part, même s’il est bien avec Louise, ça lui manque. Cette liberté qu’on souhaite avoir à vingt-et-un ans. Peut-être qu’il est allé trop vite, peut-être qu’il s’est cru l’âme d’un bon garçon alors qu’il n’est qu’un coureur de jupons. Il a essayé. Il essaie encore de ne pas faire de bêtise pour ne pas s’en mordre les doigts, songeant au sourire de la belle Archambault, mais il ne réfléchit plus trop avec sa tête l’Anglais. Il se laisse happer par des sensations grisantes et une envie bien trop prenante pour se résoudre à l’oublier. Il connait Ariane, il connait ses courbes par cœur, il serait capable de les détailler sans trop de mal. Est-ce qu’elle viendra le rejoindre ? Il est à peu près sûr qu’elle ne renoncera pas. Elle avait l’air bien trop en manque pour laisser passer cette occasion, oubliant même les bonnes manières à l’égard de la petite-amie du rugbyman. Ca y est, la porte s’ouvre et face à lui se trouve Ariane, féline, plus déterminée que jamais. Elle verrouille la porte et le sourire de Matt se fait on ne peut plus large. « Moi, sans aucun doute. » Qu’il dit bien confiant et surtout impatient de céder à cette tentation qu’elle incarne à merveille. L’innocence de Whitford s’envole. L’envie elle, ne fait que croitre alors qu’elle retire son haut avec dextérité tout en s’avançant vers lui. Elle lui demande de se laisser aller, d’oublier ses tracas, de s’abandonner à elle, et après un court instant de doute, Matt se penche vers Ariane comblant la distance entre leurs lèvres dans un baiser fiévreux, brûlant comme un feu incendiant une forêt de plusieurs hectares, se saisissant des cuisses de la jeune femme, il la hisse dans ses bras, avançant en direction d’un mur pour l’y coller avec virulence, le souffle saccadé, ses lèvres entreprenant un voyage sur l’arête de sa mâchoire, jusqu’à son cou où il s’enflamme et cède à l’envie d’elle toujours plus fort.

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« Moi, sans aucun doute. » qu’il te répond, fier, sûr et certain de son potentiel. Quelque part, tu es aussi certaine que lui, tu sais parfaitement qu’il raison, qu’il te comblera. Tu ne serais pas là, sinon, tu ne lui aurais pas proposé une telle chose non, tu aurais simplement fait demi-tour et tu serais gentiment rentrée chez toi. Sauf que t’en as marre, t’en as assez de toujours retourner sur tes pas, t’en as assez de ne pas te laisser faire, c’est plus fort que toi. Tu fonces cette fois, tu ne penses à rien d’autre non. La copine de Matt, tu l’as complètement oublié, t’as tout oublié, juste pour te perdre contre son corps, alors oui .. tu es là, avançant vers son corps, tu es là, prête à lui sauter dessus, prête à avoir ce que tu es venue chercher. C’est mal, c’est pas bien non, t’es peut-être même une petite catin, là tout de suite mais alors ? tant pis. Tant pis et tant pis. Tu poses tes mains sur son torse pendant que tu lui demandes de se lâcher. Moment de doute, t’espères qu’il te mettra pas à la porte, et finalement il se penche et attrape tes lèvres. Ton ventre s’emballe, tout ton corps s’emballe, prend feu. Tu passes immédiatement tes mains derrière son cou, tu l’agrippes, fortement, tu réponds, avec passion, acharnement. Ses mains attrapent tes cuisses, ne te laisses pas le temps de penser ou quoique ce soit qu’il et soulève, aisément. Tu te retrouves alors contre lui, très proche de lui, dans ses bras. Tu te fiches d’où il peut t’emmener tant que tu restes là, contre lui. Tu sens chaque muscle saillant, tu sans chaque partie de son anatomie contre ta peau là, tu soupires de bien être oui, mais d’envie. Tu as envie de lui, comme à l’époque, tu as envie de lui. Ton dos trouve une paroi dure, lisse, froide. Tu gémis sous l’effet tandis que les lèvres de ton partenaire descendent dans ton cou. T’essaies de te retenir, t’essaies de ne pas te laisser aller trop vite, mais la passion monde si rapide que c’est presque impossible, presque vain. «j’ai chaud .. » tu souffles entre deux baisers, ou deux soupires, tu ne sais plus trop. « tu me donnes chaud » que tu finis par éclaircir. T’es pressée, trop pressée puisque déjà tu t’aides du mur pour lui retirer son haut. Tu poses tes mains sur son torse, tu embrasses chaque partie de peau qui t’ait accessible, tu ne t’arrêtes pas non, pas à un seul instant. Tu ne peux pas t’arrêter, la fusée Ariane est lancée, et il va en falloir beaucoup pour t’arrêter. Tu finis même pas descendre de son corps pour reposer tes pieds par terre et lui retirer son short de rugby, sans ménagement, non aucun. Tu fais de même de ton jean, pressée de retrouver sa peau. Vos derniers vêtements ne tardent pas à rejoindre les autres, et déjà tu l’emmènes du côtés des douches. Tu actionnes le bouton, comme tu peux, l’eau coule tandis que tes lèvres retrouvent les siennes, une fois de plus.