(margaux) wait what's going on?

✯ ❋ ✯
lights will guide you home
and ignite your bones
and i will try to fix you
melwirharose/ instagram ❅ coldplay.

bon qu'allait lui réserver mr celeste cette fois-ci. elle avait pas menti margaux, il est pas habitué au présence masculine mr celeste, autre que lui, il l'aime pas beaucoup, il le fixe, en miaulant de façon peu accueillante. si c'était pas pour margaux il aurait déjà laissé tombé l'affaire et aurait laissé le chat se débrouiller tout seul pour se trouver à manger. il ouvre la porte de l'appartement et bizarrement le chat et a la porte, se frotte à ses jambes pour l'accueillir. qu'est-ce qu'il se passe mr celeste. pourquoi cet élan d'amour d'un coup? puis soudain il tend un peu plus l'oreille tandis qu'il avance dans l'appartement. il entend des bruits venant de la chambre. enfin il sait pas que c'est la chambre lui, il n'y est jamais rentré. il n'arrive pas à identifier ses bruits et se saisit d'un balais qui trainait là, près à palier à toute éventualité. il s'avance doucement de la porte et l'ouvre tout doucement, suivis par mr celeste qui grimpe sur le lit pour lécher le visage de margaux. une margaux en pleurs. une vue qu'il ne connaissait que trop mais à laquelle, il n'était plus habitué. il laisse tomber le balais, son arme de fortune. et se dirige vers elle, s'accroupie devant le lit, se joignant au chat, posant ses lèvres sur son front essayant d'essuyer ses joues avec son pouce. il scrute son visage, il ne sait pas si elle veut en parler ou pas, si elle veut qu'il parte ou pas après tout elle ne lui a pas dit qu'elle était rentrée peut-être qu'elle n'avait pas envie de le voir. le chat ronronne et lèche le bras du rugbyman qui s'affaire à caresser sa joue, ses cheveux, à essuyer ses larmes pour essayer de l'apaiser. il attend qu'elle prenne la parole qu'elle lui dise quoi faire pour l'aider. quoi qu'elle lui demande il le ferait.  

Deux jours. Deux longs jours depuis que tu es partie Biarritz précipitamment. Tu n'as pas eu le temps de prévenir Jonny, tu lui as laissé à envoyer un simple sms. Tu ne fuis pas, non loin de là, seulement tu as eu une mauvaise nouvelle. Le compagnon de ton père venait de t'appeler pour te dire que ton père venait de rentrer à l'hôpital, car il avait un cancer. Ils n'avaient pas voulu te prévenir avant, vu que tu n'avais plus de nouvelle de ton géniteur depuis que tu as onze ans. Tu as des nouvelles de lui de temps à autres par ta tante. Elle ne t'avait jamais dit qu'il était gravement malade. Était-elle seulement au courant ? Ton père n'était même pas au courant de ton arrivée, il avait fait la gueule et avait fait la seule chose qu'il savait faire : te hurler dessus. Tu n'avais rien dit, tu avais fait comme si de rien était. Seulement, il avait dit qu'il regrettait ta naissance et celle de ta sœur. Donc l'enfant illégitime qu'il avait été une fille. Tu avais une sœur. Tu avais baissé les bras au bout de deux jours. Tu étais partis en pleurant de l'hôpital de Bordeaux, tu n'avais pas besoin d'être plus humilié par cet homme. « Margaux attendez, c'est pour vous. C'est de votre père, je l'ai trouvé il y a peu et vous avez le droit de savoir. » L'homme qui avait brisé votre famille te tender une épaisse lettre. Tu lui avais arrachée des mains, fourrée dans ton sac et tu avais pris le premier train à destination de Biarritz. Tu avais pleuré tous les longs du trajet, une petite mamie s'était installée près de toi et t'avait prise dans ses bras. Les gens peuvent être sympa parfois.
Tu passes le pas de la porte de ton appartement de fortune, Mr Celeste t'accueille chaleureusement. Jonny a dû passer un peu plus tôt, enfin tu connais ton chat, s'il a faim, il est du genre à être rancunier et à ne pas faire de câlins. « non Mr Celeste pas ce soir » tu fermes la porte de ta chambre en laissant ton chat dans le salon. Tu sais qu'il sera tout plein d'affections, qu'il viendra te réconforter, mais ce soir, tu as besoin d'une autre présence. Tu as besoin de ton amoureux. Tu lui envoies un sms, seulement pour arranger les choses, le réseau merde et ça te met ‘échec d'envoi'. Définitivement ce n'est pas ta journée. Tu retires tes habits, tu enfiles un tee-shirt trop grand par-dessus tes sous-vêtements – de toute façon tu n'auras pas de la visite ce soir - et tu te mets directement au lit. Tu laisses les larmes coulaient, tu laisses ton chagrin sortir, tu ne te contrôles plus. Tu t'étais retenu jusqu'à présent. Tu pleures, tu n'entends pas la porte de ta chambre s'ouvrir. Ni les pas qui s'approchent rapidement de toi. Tu ne réagis que quand tu sens ses lèvres sur ton front. Tu n'as pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qui sait. Il a dû s'envoyer finalement ton sms. Ou c'est encore un tour du destin ? tu sens sa main te caressait doucement le visage. Tu as besoin de lui ce soir. Peut-être qu'il ne voudra pas entendre ce que tu as endurée ses deux jours, mais tu as besoin de sa présence « est-ce que tu peux rester avec moi ce soir ? » entre deux sanglots, tu ajoutes. Peut-être qu'il a quelque chose de prévu ce soir. Tu sais que parfois il voit Matt, ils profitent tous les deux du temps qu'ils leur restent. Tu peux le comprendre, les amis c'est important. « enfin si tu n’as rien de prévu » tu attrapes sa main sur ton visage et tu poses un baiser humide sur sa paume. « enfin j’aimerais que tu restes avec moi, s’il te plaît » tu te recules un peu vers le milieu du lit pour lui laisser de la place s’il souhaite rester.    

il n’aime pas la voir comme ça, il l’a trop souvent vu comme ça, en pleurs, vulnérable, brisée. il a jamais su la rafistoler, malgré tous ses efforts, il était pas assez fort. malgré sa carrure beaucoup plus imposante, il n’en est pas plus apte cette fois-ci non plus. comme un chat ferait des léchouilles pour apaiser son maître blessé, jonny dépose des petits baisers sur son front ses joues, caresse son visage, ses cheveux, impuissant. d’ailleurs dès qu’elle prend la parole, le chat quitte la pièce, comme si il avait fait ce qu’il avait à faire c’est à dire amené jonny dans la chambre pour qu’il s’occupe d’elle. brave bête. « eh… eh… t’en fais pas pour ça j’ai rien de prévu et même si c’était le cas j’aurais annulé, t’es plus importante. je suis là, je vais nul part, ça va aller. » qu’il lui dit avec toute la tendresse du monde. il va prendre soin d’elle. matt est avec louise, profitant de leur retrouvailles après leur escapade entre potes à la barbade. il ne la quitte pas du regard, il essaye de savoir ce dont elle a besoin. il lui sourit timidement quand elle embrasse sa paume. elle se recule pour lui faire de la place, il se redresse, enlève ses chaussures pour ne pas salir son lit et s’installe sans la lâcher, une fois installé il la ramène contre lui, pose sa tête sur son torse, passant une main sur son dos et l’autre sur son avant bras lui aussi calé sur son torse qu’il caresse du bout du pouce. « ça va aller… » qu’il répète. qui essaye-t-il de convaincre, elle ou lui, qui se trouve bien inutile. il espère que ça va aller. il sait pas ce qu’il s’est passé. il ne sait pas si elle veut en parler tout ce qu’il sait c’est qu’elle semble avoir besoin de lui, alors il va être là.    

ton père tu ne l'as jamais aimé. Il ne t'a jamais aimé non plus. De nombreuses fois, tu avais été vers lui quand tu avais besoin d'un peu de tendresse masculine, de la tendresse paternelle. De cette tendresse paternelle qu'avait eu Maona ou comme avait eu Jonny. Tu étais jalouse qu'ils aient un père présent. Tu n'avais rien dit, mais tu le pensais trop. Ils avaient de la chance. Le tien était souvent absent, les rares moments où il était présent, tu te fessais disputée. Quand tu avais eu ce texto de la part de son conjoint, tu avais dit que peut-être qu'il avait changé. S'il souhaite que tu sois près de lui c'était qu'il voulait s'excuser. Seulement Margaux les beaux rêves que tu as en tête, ne se réalisent que très rarement. Jonny s'installe près de toi, il te ramène ferment contre lui. C'est tout ce dont tu as besoin ce soir. « je ne sais même pas pourquoi j'ai été le voir. » depuis que tu as pris le train, tu te demandes pourquoi t'es partie à toute vitesse. Pourquoi tu n'es pas aller passer la soirée avec Jonny ou Maona ou simplement avec ton chat. Pourquoi t'es partie là-bas « la seule chose qu'il a été capable de faire c'est de me hurler dessus, de me dire que je ne valais rien, que je ne méritais pas le bonheur, que j'étais tous ce qu'il détestait le plus » tu as besoin de lui dire, tu as besoin de tout lui dire, il a ce truc qui fait que tu lui dis toujours tout. Jonny a dû voir deux trois fois ton père et celui-ci était toujours en colère, qu'il y ait du monde à la maison ou pas. Il t'avait tenu la main et tu t'étais senti en sécurité. Comme là à cet instant « je ne l'avais pas vu depuis que j'ai déménagée, je ne savais même pas qu'il vivait à Bordeaux, si près de nous. Après dix ans sans nouvelle, j'ai droit à des insultes alors qu'il est mourant. il ne changera jamais. »tu passes ta main sous son tee-shirt et tu caresses doucement sa peau. Il t'apaise en ne disant rien. Faut que tu te sortes ton père de la tête « est-ce que je peux t'embrasser ? » que tu lui demandes en le fixant dans les yeux.

évidemment c’était encore une fois son père qui l’avait mis dans un tel état. si jonny n’était pas si bien élevé, et si le dit paternel n’était pas mourant, il irait lui toucher deux mots, lui ferait comprendre à quel point sa fille est devenue une femme extraordinaire et qu’il devrait s’estimer heureux de l’avoir, qu’il devrait la traiter avec beaucoup plus de respect et qu’il devrait profiter du temps qu’il lui reste pour apprendre à la connaitre, l’aimer. mais ça serait inutile de toute façon. si le cancer ne l’avait pas fait changer, ce n’est pas le petit rugbyman qui le ferait. il était bien plus utile à lui servir de grand doudou à chaleur humaine de toute façon. il la laisse se vider le coeur en jouant avec ses longs cheveux, tendrement. il ne veut pas la couper ou dire le mot de travers. il n’a rien à rajouter de toute façon. elle n’attend pas de réponse à ça, elle a juste besoin de le sortir et il le sait très bien. elle passe sa main sous son t-shirt, il frisonne légèrement, ne la quittant pas du regard. sa question le fait sourire, il pose une de ses mains sur sa joue. « tu sais qu’être mon amoureuse, te donne le privilège de pouvoir faire ça, quand tu veux sans avoir besoin de demander la permission. » dit-il en souriant chaleureusement. utilisant le mot amoureuse parce qu’il sait qu’elle préfère ce terme là. plus enfantin mais plus représentatif de leur relation. parce qu’ils étaient enfants quand ça a commencé. finalement c’est lui qui vient poser ses lèvres délicatement sur celle de margaux. « il sait pas de quoi il parle tu sais. il te dit des horreurs mais il ne te connait pas au final. c’est lui qui te mérite pas. » ajoute-t-il en lui caressant doucement la joue.    

tu es heureuse quand il emploie le mot amoureuse, tu lui avais déjà confiée quelques jours plus tôt, que pour toi c’était plus mignon de dire mon amoureuse que ma petite-amie. Tu étais encore resté une enfant, pour toi ça voulait dire tellement plus. Puis Jonny était ton premier amoureux, il était encore même si tu n’avais pas dit les trois mots. Parce que même si ça fait dix-ans que tu sais que tu l’aimes, lui dire là maintenant, c’est différent. Il dépose alors ses lèvres sur les tiennes, ce simple contacte t’avais manqué. « je sais très bien que j’ai ce privilège » que tu lui dis avant de reprendre possession de ses lèvres. Tu as besoin de ça pour penser à autre chose, pour oublier ton père. Une fois que tu es dans ses bras, tu oublies que tu vas mal. Tu as besoin de sa chaleur autour de toi. « mais tu sais je, suis Madame Question. Je ne sais pas, je préfère demander pour être sûr que de faire et de me faire engueuler. Ça encore c’est la faute de mon père. »oui, depuis que tu es en âge de parler, tu poses toujours des questions à ton père pour voir si tu avais le droit de lui faire un bisou, un câlin, s’il t’aimais. Si tu fessais un geste sans l’avertir, tu recevais une fessée sur tes petites fesses. À croire, qu’il n’avait jamais eu d’affection, pourtant tu connais très bien sa sœur et elle n’est pas pareil. Tu sens alors sa peau frissonnait sous tes doigts. Tu relèves alors la tête et tu lui demandes timidement « t’as froid ? Tu veux venir sous la couette ? » oui tu es timide, parce que c’est la première fois qu’un garçon est dans le même lit que toi. Enfin Jonny a déjà été dans ton lit, mais vous êtes plus jeunes, vous ne saviez même pas ce que fessaient les grands dans les lits. Vous étiez encore innocents, avec vos âmes enfantines. Là ce, n’est pas pareil, puis tu sais qu’il a déjà été dans le lit d’une autre fille et tu sais ce que ça implique. Enfin, tu ne peux pas le savoir parce que tu n’as jamais franchi se pas là.

il sait très bien qu’elle aime le terme amoureuse pour la designer, et il veut tout faire pour lui faire plaisir, lui rendre le sourire que son père lui avait encore une fois arraché. « privilège que tu peux utiliser autant que tu veux, y a pas de date d’expiration, pas de limite horaire, tu peux même m’embrasser quand je dors, tu fais ce que tu veux. » qu’il sent bon de rajouter entre deux baisers. « oublie le, ne serait-ce qu’une minute, il est pas là. il peut rien te faire ici, je te protège. je te gueulerais jamais dessus pour m’avoir embrasser, ou toucher, ou câliner, ou quoi que ce soit. jamais. je suis pas ton père. je sais à quel point tu es merveilleuse et je sais que tu mérites le bonheur et je vais faire tout mon possible pour qu’il vienne à toi, ce bonheur. pour plus que tu pleures. et si tu dois pleurer, parce que ça arrivera surement encore, parce que c’est la vie, t’auras toujours mon épaule pour ça et mes bras pour te tenir aussi longtemps qu’il le faut d’accord? » c’est pas son genre les grands discours comme ça mais il sent qu’elle a besoin d’être rassurée, protégée, et c’est tout ce qu’il veut faire. il veut l’entendre rire, la voir sourire comme à la plage quand ils se sont retrouvés. il veut plus la voir pleurer. « margaux il fait 27 degrés, j’ai pas froid, ça va! » il se demande pourquoi elle lui dit ça, ne s’étant pas rendu compte qu’il avait frissonner. puis il réfléchit à la voir si timide s’il y avait une autre question là dessous. du coup il demande, en la regardant dans les yeux « à moins que tu veuille que je vienne sous la couette? » il a été qu’avec une fille et, cette fille il n’avait pas été son premier, il ne sait pas vraiment comment faire, ou même si c’est ce qu’elle veut, peut-être qu’il a tout bêtement mal interprété sa question après tout…

ses mots te font plaisir. Tu sais qu’il n’est pas du genre à ce faire ce genre de discourt. Le rugbyman est un grand gaillard plein de confiance en lui quand il est sur le terrain – enfin c’est cette image de lui que tu avais eu derrière ton téléviseur en compagnie de ton beau-père – seulement quand il devait dire les choses, il était plus sur la réserve. A croire, qu’il avait peur qu’on lui fasse du mal. Qu’est-ce qu’avait bien pu lui faire cette fille ? Si ça ne tenait qu’à toi, tu serais partis à sa rechercher,  tu lui aurais expliquée ta façon de penser et remit les idées en place. Seulement, tu ne veux pas te faire du mal. Tu ne veux pas être face à cette fille qui t’a pris ton Jonny. Puis c’est la faute à la vie, tu ne serais pas partie, peut-être tu n’aurais plus été son amoureuse et qu’il aurait été quand même avec cette fille. Alors tu oublies. Tu ne penses plus à ça. C’est du passé maintenant, profite du futur avec lui.   « à n’importe quelles heures ? À n’importe quel moment et ce que je veux. Ne me tente pas trop Jonny » tu as un grand sourire aux lèvres. Vraiment tout alors ? Tu hausses plusieurs fois tes sourcils avant de planter tes lèvres sur les siennes. Méfie-toi de ce que tu dis Jonny, c’est bien stocker dans ma tête et je te prendrais aux mots bientôt. « puis je vais te faire une confidence, il n’y a que toi, qui peut me faire penser à autre chose. Merci pour tes mots, ça me réchauffe le cœur  »tu l’embrasses tendrement. Tu ressers un peu ton étreinte. Tu as besoin de l’avoir au plus proche de toi. « hé tu as frissonné quand j’ai passé ma main sous ton tee-shirt. J’ai simplement cru que tu avais froid. » alors tu enlèves ta main à regret et tu remets correctement son tee-shirt en place. « si t’as trop chaud, je vais pas t’obliger à venir sous la couette. » t’es un peu vexée. Toi, tu croyais qu’il avait vraiment froid. Tu n’as pourtant pas rêvé, tu as bien sentis sa peau frissonner sous ta main. « même si j’aimerais bien » que tu chuchotes dans l’épaisseur de la couette, une réplique pour toi-même.  

« sinon quoi? il se passe quoi si je te tente? » qu’il dit un sourire mutin aux lèvres. calme tes hormones halfpenny, elle est vierge ta belle frérot, on va se calmer vite fait. il profite de ses lèvres chaque fois un peu plus quand elle vient les poser sur les siennes, aussi furtivement soit il. comme s’il ne pouvait plus s’en passer. partager entre un doux parfum d’enfance et un certain désir plus qu’adulte. enfin il se retient, pense à sa mamie si besoin est pour éviter de s’enflammer, ça marche à tous les coups, ou presque. ses frissonnements incontrôlés, même mamie halfpenny n’a pas réussi à les freiner, et elle s’en est rendu compte, pas lui. mais elle le lui faire remarquer. « je… j’ai frissonné? » il baisse les yeux vers son torse, confus. ça lui était pas arrivé depuis longtemps. il la voit enlever sa main de sous son tee-shirt, le visage… triste? il fronce les sourcils et enlève le dit t-shirt, avant de prendre sa main et de la remettre là où elle était, se glissant sous la couette. « te faches pas, reste là, t’es bien là… » qu’il ajoute en passant ses bras autour d’elle sous la couette désormais, se rendant compte qu’elle était fort peu habillée. il la regarde avec des yeux de chiens battus, il ne veut pas avoir aggravée sa situation, c’est pas ce qu’il était venu faire à l’origine. il voulait l’apaiser, la faire sourire à nouveau, pas la vexer, la blesser, la faire souffrir. il reprend possession de ses lèvres, la serrant un peu plus contre lui. oui, il a définitivement trop chaud désormais mais c’est probablement pas complètement de la faute des vingt-sept degrés ni de la couette sous laquelle il s’est glissé.  

« si tu me tentes trop, je risques de vouloir faire les choses qui tournant en boucle dans ma tête depuis que je t’ai revu. Des choses auxquels, je ne devrais même pas penser qu’en on connait ma situation » oui ta situation de vierge. Pour toi ce n’est pas un tabou, Maona le sait, Matt le sait et même Jonny sait que tu es vierge, tu lui as dit. tu n’as jamais rien fait avec personne parce que tu en avais pas envie. Enfin, tu en avais envie, mais qu’avec lui, alors tu repoussais la chose. Parfois, tu te moquais de toi. tu finiras ta vie seule, vierge et avec une dizaine de chats. Depuis que tu l’as touché sur la plage, tes nuits sont de plus en plus agités. Tu es assez grande pour savoir ce qui te travaille. Les hormones. Dès que tu le vois, tu aurais envie de lui sauter dessus, mais tu te freine un peu. Il te prendrait pour une folle. Alors tu fais comme quand tu étais gosse, c’est innocent. « je ne suis pas fâcher, mais je t’ai senti frissonner alors j’ai posé la question bêtement, comme tu l’as fait toi à la plage. alors que je n'avais pas vraiment froid. j'appréciais un peu trop ton contact » puis tu as le cœur qui s’arrête quand tu le vois enlever son tee-shirt. Mon dieu, t’as chaud maintenant sous ta couette. Il te rejoint rapidement sous les draps, te reprend dans son étreinte. Tu vas plus pouvoir tenir longtemps. « oui je suis bien » puis vos lèvres se découvrent une fois de plus, seulement, cette fois, tu ne te retiens pas. Tu l’embrasses avec un peu plus d’ardeur, de passion, tu te lâches entre ses bras. Adieu la Margaux timide ! « tu es en train de me tenter Jonny » sans savoir comment, tu te retrouves à califourchon sur lui. te penchant sur lui pour glisser tes mains dans ses cheveux et retrouver ses lèvres qui te sont devenues vitales.    

il ne la quitte pas du regard, il en est incapable. il l’écoute, il sourit. il la serre contre lui, plus ou moins innocemment, il essaye de rester raisonnable. il essaye de moins en moins à mesure que leur lèvres se découvrent, se dévorent avec envie, sa respiration s’accélère, il a bien vite oublier qu’il ne voulait pas profiter de son état de faiblesse. il s’efforce de garder ses mains au niveau de son visage et de sa nuque. elle se met à califourchon sur lui et il passe ses bras dans son dos, une main sur sa taille. entre deux baisers il demande « tu veux que j’arrête de te tenter? » un baiser en guise de réponse de la jeune femme. il descend ses baisers dans son cou, une de ses mains le long de sa cuisse, levant de temps en temps son regard vers elle, comme pour demander, t’es sûre, tu veux que je continues, tu me dis si ça va trop vite. il la débarrasse doucement de son tee-shirt trop grand. quelques secondes hypnotisé par sa silhouette divine, qu’il avait déjà vu en maillot de bain mais qu’il ne s’était pas permis d’envisager en détail, il lâche dans un soupir «  t’es magnifique » avant de reposer ses lèvres sur son cou, son épaule. et… « fuck » c’est sorti en anglais, il a pas pu le contrôler, il s’arrête net en grimaçant. il rouvre les yeux. « je… j’étais pas venu pour ça, j’étais venu pour mr celeste… j’ai pas de…. on peut pas… » qu’il dit essayant de reprendre son souffle et ses esprits, essayant de faire redescendre la température et pas que en pensant à sa grand mère, sans grand succès, enlevant ses mains du corps bouillant de son amoureuse. ses joues rouges comme s’il avait beaucoup, beaucoup trop pris le soleil. son torse continuant de se soulever à un rythme effréné. matt lui avait pourtant toujours dit d’être toujours parait à toute éventualité de ce genre…. pour une fois qu’il disait pas que des conneries, il aurait surement du l’écouter, ça leur aurait éviter ce moment plus que gênant.  

« tu veux que j’arrête de te tenter? » oh non, tout ton corps refuse qu’il arrête de te tenter. Tu veux qu’il continue à parcourir ton corps avec ses grandes mains, tu veux qu’il continue à t’embrasser. Tu veux aller bien plus loin, tu te sens prête à le faire avec lui. Tu l’as toujours su. Tu frisonnes sous ses caresses, il retire ton haut de pyjama. Tu sens son regard s’attardé sur ton corps. À chaque endroit où son regard se pose, c’est comme si tu avais ta peau qui s’enflamme. Il manquerait plus qu’il te touche pour que tu exploses. Tu laisses tes mains découvrir en profondeur le torse, les bras de Jonny, tu ne vas pas plus bas, tu ne sais pas tellement ce qui t’attend au nord. Tu attends son aide pour découvrir le loup ! Ses lèvres parcourent ton cou pour descendre vers ton épaule, tu as ton bas ventre en folie, puis il se stop. Tu le regarde surprise, est-ce qu’il ne veut plus ? « fuck. je… j’étais pas venu pour ça, j’étais venu pour mr celeste… j’ai pas de…. on peut pas… » ah merde, c’est donc ça. Tu es haletante, tu étais prête à passer à l’étape suivante. Tu as le corps et le cœur en feu, là c’est la douche froide. Tu ne peux pas lui en proposer, tu n’en as jamais eu et tu n’as jamais pensé à en acheter. Déjà que tu fuis assez vite ce rayon-là, tu n’es pas prêtes à rester planter devant l’étalage des préservatifs pour choisir ce qu’il faut. Enfin, tu prends la pilule par précaution, mais tu ne veux pas te retrouver enceinte dès ta première fois ou pire. « dommage, je peux pas te passer ce qu’il te faut » annonces-tu timidement. Tu passes du tout au tout avec lui. « je n’ai pas ce genre de chose, chez moi. » tu passes délicatement ta main sur son visage avant de déposer un baiser un peu moins torride sur ses lèvres. « Pas grave. Une prochaine fois alors, j’espère que tu auras ce qu’il faut » que tu lui dis avec un petit sourire explicite. Oui, tu espères remettre ça prochainement avec lui. Tu as gouté à une sensation qui te plait. à regret, tu te reviens t’assoir près de lui. Tu observes son torse reprendre un rythme un peu plus normal. « est-ce que tu veux quand même rester cette nuit avec moi ? Enfin dormir avec moi ? si tu veux pas après ça, je comprendrais. Je peux comprendre. Est-ce que tu veux prendre une douche ? parce qu’il fait très chaud maintenant » Madame question le retour. tu ris un peu, c’est toi qui est à l’origine de son état. Tu le comprends enfin.  

c’était peut-être pas plus mal, il voulait que sa première fois à elle soit spéciale, et pas juste un coup de tête du moment, parce qu’elle a le coeur brisé par son père. sa première fois devrait venir clôturer une journée magique, après un bon repas aux chandelles. c’est peut-être con et niais, mais c’est ce qu’il voulait pour elle. un conte de fée. même si la tout de suite, il a du mal à se dire que son absence de préservatif soit une bonne chose, loin de là. il fourre son visage dans ses mains, puis passe ses mains dans ses propres cheveux en soupirant. «  ouais je me doutes… j’en ai pas eu l’utilité depuis… longtemps maintenant et je pensais que t’étais à bordeaux, enfin je pensais pas que ça se passera là comme ça… je suis désolé, pour une fois j’aurais du écouter les conseils de matt… lui dit pas que j’ai dit ça, il risquerait de me le rappeler jusqu’à la fin de ma vie!! » enfin il dit ça comme si lui et matt serait jamais séparé, mais si, ils allaient l’être dans quelques mois, il serait plus là pour l’emmerder à l’entrainement, pour lui sauter dans les bras quand ils secoueraient, pour le vanner sous la douche, dans les vestiaires. finalement penser à cette séparation marche beaucoup mieux que mamie halfpenny pour calmer ses ardeurs. il repose son regard du margaux en souriant à son sourire explicite avant de répondre en hochant les sourcils « oh t’inquiètes pas la prochaine fois, je serais plus que prêt! » il lui embrasse la main quand celle ci a fini de caresser son visage. il la regarde s’asseoir à coté de lui, reprenant son souffle. il rit légèrement à l’entendre poser toutes ses questions. attendrie. non jonny stop calme, t’as réussi à te calmer, restes-y. « non non, je vais rester avec toi ce soir, j’ai dit que je partais pas je pars pas… juste… ouais une douche je crois que c’est pas une mauvaise idée, et…. tu devrais remettre ça, juste au cas où » dit-il en lui tendant son t-shirt, pour qu’elle se couvre. cachez ses courbes divines que je ne saurais voir très chère. il soulève la couette pour vérifier sa situation personnelle et s’assurer qu’il peut sortir du lit sans les embarrasser tous les deux. il se relève donc et sort de la chambre direction la salle de bain… sauf qu’il sait pas où est la salle de bain, il ne connait que la salon et la cuisine pour le chat. du coup il revient sur ses pas, passe juste sa tête dans l’encadrement de la porte. « en fait, il faut que tu me dises où c’est la douche… » annonce-t-il gêné, les joues rosies, le sourire aux lèvres.  

tu l’observe tendrement, tu vois que lui aussi, aurait peut-être aimé aller plus loin. Seulement par le manque de protection et bien, ça ne se fait pas. Tu ne penses pas que tu aurais regret de lui avoir offert ta virginité. Tu ne l’aurais pas perdu à cause de ton père, de la blessure que tu as au fond du cœur. Non loin de là, pour toi, qu’importe la situation, le lieu, le jour, tant que c’est avec Jonny que tu perds ton innocence et bien le reste n’a pas d’importance. « hé c’est pas grave, c’est que ça devait pas se faire ce soir tout simplement. De toute façon, j’aimerais, enfin, je veux que ça soit toi et pas un autre. Je t’ai attendu toute ma vie, je peux attendre quelques temps de plus. » puis il te parle de Matt. Tu lui souris tendrement, l’amitié entre Matt et Jonny et aussi forte que celle que tu as avec Maona. Tu as appris que les deux amis allaient se quitter prochainement. Matt part pour l’Angleterre – enfin si tu as tout bien comprit – et Jonny lui vient sur Bordeaux. Ils seront loin l’un de l’autre. Tu sais quel genre de sentiment, il peut éprouver. Tu as déjà dû quitter des personnes que tu aimais. Tu sais trop bien ce que ça fait. « je ne dirais rien à Matt, promit.» oh non, tu risques pas de lui dire ça. Enfin pas qu’il aurait dû suivre ses conseils pour le préservatif. Oh non, parce que Matt te chambrerait sur le fait que tu es encore vierge et que son meilleur ami n’a pas du tout assurer. Non, tu préfères éviter. « il y a intérêt oui, sinon priver de tout ça » Le tout ça que tu es en train de lui parler c’est de ton corps et puis, tu gardes pas ton sérieux longtemps, que tu ris immédiatement de bon cœur. « Merci de rester. Ah… heu… oui, je vais le renfiler  » tu attrapes ton t-shirt et tu l’enfiles rapidement. Il ne vaut mieux pas tenter le diable ce soir. Tu le regardes surprise de soulever la couette. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Puis il se lève et se diriges alors vers la porte. Il a déjà dû visiter l’appartement quand tu étais absente. Il aurait bien eu raison, tu n’as rien à cacher. Tu es en train de t’étirer quand tu le vois revenir vers la chambre.« je vais te montrer. Allez vient » tu attrapes sa main au passage, tu profites toujours de la vue qu’offre son torse nu. La salle de bain n’est pas très loin. Tu ouvres une porte qu’il n’a pas dû voir quand il est venu donner à manger à ton chat. Enfin toi, ça fait trois ans que tu loues cette appartement lorsque l’été approche. Tu le connais par cœur, mais il est vrai que tu n’avais pas vu cette porte qui était incorporé à un mur en fausse pierre blanche. Une fantaisie des propriétaires tu avais passé deux jours sans salle de bain. « Voilà pour toi. » tu rentres dans la pièce et tu lui sors deux serviettes au cas où. « Heu par contre mon gel douche sent la noix de coco ou la cerise, ce n’est pas trop fille pour toi ?» avec un petit sourire, tu reviens vers lui et tu poses un baiser sage sur ses lèvres. Ton ventre commence à gargouiller, tu n’as pas mangé depuis hier. « ça te dis si je commende des pizzas ?» une fois sa réponse donnée, tu sors de la salle de bain, en refermant correctement la porte derrière toi.