(margaux) wait what's going on?

il se sent coupable quand meme, de l’avoir tenter, pour la laisser en plan, ça doit pas être simple à gérer pour elle, il imagine, elle doit pas être habitué à ses sensations dans son corps. lui il l’est un peu plus. c’est pas un expert non plus, mais il sait ce que c’est quoi. « je te promets que je me ferais pardonner. » qu’il dit en posant tout doucement ses lèvres sur celle de margaux, doucement parce qu’il ne veut pas rallumer le feu qui lui a parcouru le corps quelques instants plus tôt, il ne se fait que très moyennement confiance. son visage s’assombrit un peu quand il pense au départ de matt pour l’angleterre et son propre départ pour bordeaux même si ils en parlent beaucoup pour le moment ça reste très abstrait, très lointain, mais quand le jour arrivera nul doute que notre Jonny national fera moins le malin. ça l’effraie un peu à vrai dire. mais bon, il reporte son attention sur sa charmante compagnie et arbore un nouveau sourire. « je serais sage comme une image, je veux pas être privé de tout ça » ajoute-t-il en mêlant son rire à celui de la jeune femme. il la regarde enfiler son t-shirt, ça devrait le soulager un peu. lui pense pas à remettre le sien en quittant la piece, qu’il retrouve quelques secondes plus tard comme un con. il la laisse prendre sa main, regardant ses longues jambes dénudées lui montrer le chemin, avant de se raviser. non jonny pas ce soir, souvient toi. il semblerait qu’il ait la mémoire bien courte à sa vue enchanteresse. « merci. » qu’il dit quand elle lui montre le chemin et lui sort des serviettes. « tu sais c’est pas comme si j’allais sortir d’ici pour aller séduire je ne sais qui. la seule que je veux séduire c’est toi et je pense pas que ça te posera un problème si je sens la cerise si? » si jonny, dois-je te rappeler que tu ne dois pas la séduire ce soir, surtout pas! « ou la noix de coco, c’est peut-être plus prudent??? » qu’il rajoute en grimaçant. quel con. il laisse échapper un léger rire en entendant son ventre gargouiller. « oui ça me dit parfaitement, prends ce que tu veux, c’est moi qui paye… fin je suis pas venu avec mon portefeuille non plus mais je te rembourserais, prends ce que tu veux c’est moi qui offre » essaye-t-il par tous les moyens de se faire pardonner son erreur? probablement. elle quitte la pièce et il va prendre sa douche, bien froide, pour bien descendre la température de son corps et bien se sentir coupable de sa connerie. il se sèche, renfile son boxer et entoure sa taille d’une serviette, encore trop humide pour enfiler son jean et sort de la salle de bain.  

tu vois clairement son regard changer quand il a parlé de Matt. Les deux rugbymans partent vers des clubs différents, ça sera la première fois qu’ils ne seront pas collés h24 ensemble. Tu les avais connu en semble et ça te fessait mal pour lui. Matt et Jonny, c’est comme l’amitié que tu as avec Maona, enfin vous n’êtes pas l’une greffée à l’autre. Bordeaux vous as séparés, mais tu comprends le ressenti qu’à Jonny a l’approche de leur séparation. Tu seras là pour lui, tu ne comptes plus le lâcher alors s’il veut de toi à ce moment-là, tu seras toujours là pour lui. Vous voilà tous les deux dans la salle de bain. Tu sors tout ce qu’il lui faut. Enfin ce que tu juges utile de lui sortir. Tu le regarde tendrement quand il te dit que tu es la seule qu’il veut séduire. S’il savait que tu es déjà sous son charme, enfin ça se voit comme le nez au milieu de la figure. « je suis heureuse d’être la seule que tu souhaites séduire. Sinon, j’aurais été dans l’obligation de me greffer à toi. Cerise ou Noix de coco, ça met égal, tu auras juste mon odeur. Sans le vouloir, je suis en train de marquer mon ‘territoire’ comme disait les filles de ma promo en parlant de leur copain. » tu souris quand il te dit qu’il veut payer, mais qu’il a aussi oublier son portefeuille. La prochaine fois Jonny ne l’oublie pas, ça évitera cette situation qu’on est en train de vivre. Peut-être qu’il y avait ce dont vous aviez besoin dans ce dit portefeuille. « Mr Halfpenny aurait-il aussi oublier sa tête ? Pour la pizza, on verra ça si c’est toi qui offre. » que tu lui dis en plaisantant. « File la douche » tu ajoutes à tes mots, une petite tape sur son fessier. Tu essaies de faire la copine autoritaire. Tu reviens alors vers la cuisine. Tu sors ton portable de ton sac à main et pose ton regard sur la grande enveloppe. Tu es tentée de l’ouvrir, mais tu ne sais pas qu’elle réaction tu auras, tu ne veux pas que Jonny te ramasse à la petite cuillère. Tu composes le numéro de la pizzeria du coin. Tu commandes deux pizzas classiques. Tu ne sais pas trop ce que Jonny aime, enfin tu ne sais plus. une dizaine de minutes plus tard, tu entends la porte de la salle de bain s’ouvrir. Tu es sur le canapé en train de caresser ton chat. « Les pizzas sont là dans cinq minutes. » tu l’observes enfin et là, tu te figes. Tu aimerais tellement lui enlever cette serviette. Margaux, calme-toi. Ce n’est pas pour ce soir. « Heu par contre, je crois que c’est une mauvais idée que tu restes comme ça » tu es en train de le designer avec ton index. Oui, une très mauvais idée s’il n’a pas ce qu’il faut. « Je crois que j’ai un short et un t-shirt à Greg» tu fais glisser Mr Celeste sur le canapé. tu retournes dans ta chambre et tu ne mets pas longtemps à trouver ce que tu cherches « j’ai dû oublier de lui rendre la dernière fois. Ça devrait faire l’affaire» tu vois dans son regard que le fait que tu es des affaires d’un autre mec le dérange. Alors tu penses devoir te justifier « pour info, Greg c’est un peu mon grand frère. » tu lui tends les affaires et tu es sauvé par la sonnette de la porte qui retenti dans l’appartement. Enfin, ton ventre commence à faire de plus en plus de bruits. « ça doit être les pizzas » Tu cours presque vers la porte. Tu l’ouvres et tu tombes sur un mec ayant une trentaine d’année, les cheveux complètement dégarnie et un sourire de fumeur. Beurk. « bonsoir mademoiselle. Vos pizzas. Sympa la tenue, vous voulez que je reste avec vous ce soir. » pourquoi il dit ça lui ? puis tu captes enfin ce qu’il dit, tu n’as pas enfiler un short. Merde, pitié que Jonny n’est pas entendu. Tu lui tends alors le billet, qu’il tarde à te répondre. « j’ai fini mon service, tu veux que je reste ma jolie ?» non, non, non, tu veux pas! « heu non c'est bon, j'ai déjà de la compagnie » mais il essai déjà de passer le pas de la porte.

avoir son odeur ne lui pose aucun problème bien au contraire. quoi qu’il risque de s’envouter tout seul comme un con comme ça. est-ce qu’il avait oublier sa tête, il passe ses mains sur celle-ci à tâtons faisant mine de vérifier. «  non c’est bon ça je l’ai pas oublié! » qu’il ajoute fièrement, un grand sourire aux lèvres. elle lui met une main aux fesses pour le faire aller à la douche, il prend une mine outrée « hey fait attention où tu mets les mains miss laurence! » tente pas le diable, le diable n’a pas de préservatifs. il prend tranquillement sa douche, sort tout humide, parfumé à la cerise, un sourire niais aux lèvres. « super, ton gel douche m’a donné faim! » qu’il dit en ricanant en se posant la main sur le torse. « pourq…. oh! » qu’il dit en hochant la tête, ouais la tenue est pas forcément approprié c’est sûr mais il a pas vraiment d’autre alternative, enfin si son t-shirt doit toujours être dans la chambre de margaux, ça serait déjà ça… greg, c’est qui greg et pourquoi il a laissé ses vêtements chez elle. enfin, il a pas de jalousie à exprimer ils étaient plus ensemble mais… elle est vierge pourquoi elle a eu un homme nu chez elle??? elle revient avec les vêtements, il les prend bien décidé à ne pas les mettre. son grand frère. elle a pas de grand frère. c’est des mots tout ça. ça lui convient pas comme excuse tout ça. il les pose sur le premier meuble à coté de lui, croisant les bras sur son torse, il n’a pas le temps de prendre la parole qu’elle est déjà parti vers les pizzas. il entend tout de la scène et tel un preux chevalier ni une ni deux vient se placer devant elle, entre elle et le type pas potable qui s’est cru chez lui, toujours habillé de sa simple serviette par dessus son boxer, ses muscles fort contracté, tel un chat qui fait le dos rond poil hérissé pour impressionner ses adversaires, il la passe une main sur sa taille à elle pour la mettre derrière lui, pour la cacher et l’autre bras pour barrer le chemin au livreur de pizza un peu trop entreprenant. si ses yeux avaient pu changer de couleur, il serait devenu d’un noir abyssale, tandis qu’il fixe le mec qui semble avoir bizarrement perdu beaucoup de sa confiance. « alors déjà le tutoiement, tu le ravales, si tu veux pas perdre ton job et deuxièmement si tu veux pas sentir tes dents une par une passer péniblement au fond de ta gorge, tu dégages gentiment. tu comprendras que le pourboire c’est pas pour ce soir. bonne soirée. » qu’il dit en prenant les pizzas, lui claquant la porte au nez avec force, mieux vaut espérer pour le bougre qu’il n’a pas essayé d’y glisser les doigts pour la retenir. son regard se radoucit en se tournant vers margaux, pas forcement super fier de cet élan qu’il a eu. lui tendant les pizzas. « …. désolé. » qu’il ajoute tout penaud.  

tu regardes la scène un peu sur le cul. Jonny a joué le prince charmant. Tu jubilais de l’intérieur, tu étais heureuse de le voir faire ça pour toi. Tu as l’impression d’être vraiment importante pour lui. Il se pose devant toi et te fais passer délicatement derrière lui. Tu vois le livreur tirer la gueule, tu l’avais pourtant prévenu que tu n’étais pas seule. Les mecs et leurs hormones, ils n’écoutent ou ne comprenant pas les choses simples. Ce n’était pas compliqué à comprendre que tu n’étais pas toute seule. Tu parlais le français pourtant. Tu n'aimes pas le regard qu'il pose sur toi. Tu sens les muscles de Jonny se tendre quand il se met en face du mec, il est presque entrain de montrer les dents, enfin tu crois, tu vois rien. Alors c’est ça d’être défendu par son copain ? Ton amoureux prend alors les pizzas en mains, tu n’as même pas eu le temps de lui donner le billet que tu avais dans les mains. Pizzas gratuites grâce à Jonny ? Oui surement. Il se retourne alors vers toi, tu es hypnotisé par lui. Il est impressionnant et pas que physiquement. Ce n’est pas n’importe quel homme qui aurait fait ça. Il s’excuse pourquoi il s’excuse ? Il n’a rien fait de grave. « non soit pas désolé » puis tu poses délicatement les pizzas qu’il venait de te tendre sur le meuble qui est près de la porte. Tu t’approches dangereusement de lui.« j’ai l’impression d’être la princesse qui vient d’être libère par le prince charmant de l’emprise du méchant dragon. Il va falloir que j’arrête de regarder des dessins animées moi. » tu te mets sur la pointe des pieds et tu déposes un petit bisou sur ses lèvres. En te retirant de lui, tu te rends compte qu’il est toujours en serviette. Il veut ta mort ou quoi ? il veut vraiment tenter le diable ? « hé pourquoi tu es encore en serviette ? Pourquoi tu n’as pas mis les affaires que je t’ai passé ? Elles ne vont pas ou quoi ? » Margaux tu aurais peut-être dû te taire. Douce Margaux ce que tu ne sais pas, c’est qu’il n’a pas l’air d’apprécier que tu es les affaires d’un autre type chez toi. S’il savait simplement que Greg te les avait juste donnés parce que tu t’avais éte sous une grosse averse en allant le voir. Il avait préféré te prêter des fringues que de te voir tomber malade. Peut-être qu’il changerait d’avis s’il savait. Seulement, tu n’as pas eu le temps de lui expliquer avec l’arrivée des pizzas et tu y penses plus vraiment maintenant. « tu veux manger maintenant vu qu’elles sont encore chaud ou tu veux attendre un peu ? Je crois que pour le bien de tout le monde, je vais aller enfiler un pantalon »

il avait agit sans réfléchir, comme sur le terrain, avec son instinct de « grinch » il ne se savait pas si protecteur et jaloux. le livreur était tombé au mauvais moment en plus, jonny restait sur sa faim sur les explications de margaux sur la présence de vêtements d’homme chez elle. il s’excuse parce que normalement le grand méchant jonny ne fait son apparition que sur le terrain, hors de celui-ci il arrive à se contrôler normalement. mais pas là et il ne se l’explique pas. ça lui ressemble pas. il se demande bien ce qui lui a pris, ses muscles restent tendus, le sang bouillant dans ses veines, pourtant son visage est doux comme un agneau quand il repose son regard sur elle. il prend le visage de sa douce entre ses mains en soupirant avant de poser ses lèvres sur son front, sans un mot, puis de l’enlacer quelques instants. pour essayer de s’apaiser probablement. pas trop conscient de son accoutrement. de leurs accoutrements en fait. il s’écarte et la laisse respirer. et. ah oui, il est toujours en serviette et évidemment elle ne manque pas de le remarquer. « oh ça… ouais. je vais attendre de sécher un peu et je mettrais mes vêtements, j’aimerais autant éviter de sentir un autre homme, grand frère ou pas. » serait-ce de la jalousie qui pointe le bout de son nez halfpenny? il veut pas lui faire une crise, il n’en a aucun droit, mais c’est pas pour autant qu’il mettra ses fringues non plus. il aurait du juste dire que c’était pas la bonne taille plutôt que faire son coq mais il a pas pu se retenir. après tout il veut pas savoir, il a l’intuition que quelque soit l’histoire il ne l’appréciera guère. elle repart sur ses pizzas. « ouais euh ouais…enfile un pantalon et on mangera pour le bien de ton estomac… et j’irais mettre mon tee shirt » il regarde les pizza pour éviter de la regarder. il est un peu perdu tout d’un coup.

tu croises tes bras sur ton poitrine et tu fixes ton regard au sien. Attend est-ce qu’il te dit ça parce qu’il n’apprécie pas le fait que tu es des affaires d’un homme chez toi ? Est-ce qu’il est en train de faire une crise parce qu’il pense qu’un homme et déjà venu ici ? « Monsieur Halfpenny serait-ce une pointe de jalousie que j’entends dans ta voix ? est-ce que tu es en train de bouillir parce que j’ai des vêtements d’homme chez moi ?» puis quand il a bien appuyais sur le fait de ne pas vouloir sentir un autre homme. Tu as visé juste pour une fois. « pour information ses vêtements étaient neufs, il n’avait jamais servie et il n’y a que moi qui les aient mit.» tu n’en crois pas tes oreilles. Il n’est pas possible. Vous passiez une bonne soirée jusque-là et maintenant, il est jaloux parce que tu veux qu’ils se couvrent avec les habits d’un autre. Enfin, tu aurais peut-être réagit pareil s’il t’avait proposé les habits de son ex. seulement, toi, t’as jamais eu d’hommes dans ta vie, donc tu comprends pas pourquoi il réagit comme ça, sans que tu puisses te justifier. « la prochaine fois, je resterais sagement sous une pluie battante au bord de la route. J’aurais peut-être une pneumonie, mais je n’aurais pas des vêtements secs et une crise de quoi ? De jalousie ? Vraiment Jonny ? À la limite, j’aurais compris si j’avais eu une centaine d’amants, mais là, tu sais parfaitement que je n’ai jamais eu d’hommes dans mon lit. » tu t’éloignes de lui. tu es pas en pétard, mais tu es déçu que ça en arrive là à cause d’habit. « ouai, je vais me couvrir, ne t’en fais pas pour ça. » tu balances les pauvres pizzas sur la table du salon et tu te rends vers ta chambre. Tu fermes la porte derrière toi. Tu n’es pas énervée contre lui, ni en colère, mais tu ne sais pas, tu n’aimes pas ce sentiment qui est en toi. Il n’a donc pas confiance en toi ou est-ce qui est jaloux qu’il ne soit pas le seul homme dans ta vie ? Pourtant, les autres, tu t’en fiches comme de ta première couche. Il n’y a eu que lui et il n’y aura que lui. À croire, qu’il n’arrive pas à ce mettre ça dans sa petite tête. Tu enfiles un legging sombre sous ton grand t-shirt. Tu attaches tes cheveux en un énorme chignon et tu te regardes dans le miroir. Au moins, il ne t’accusera pas de vouloir le tenter avec cette tenue. Tu es repoussante. Tu soupires un grand coup avant d’ouvrir la porte qui sépare ta chambre de salon où est Jonny. Tu reviens après quelques minutes d’absence. Il est toujours là, maintenant installer sur le canapé. tu vas vers lui et tu t’installes à l’autre bout du canapé. tu prends Mr Celeste dans tes bras pour faire barrage. Tu le caresses doucement et lui fait quelques bisous avant de reprendre parole. « c’est bon c’est passé ?»    

elle lui laisse pas en placer une, comme d’habitude. elle a un flot de parole incroyable. il la regarde faire son monologue les bras croisés sur son torse. la regarde partir dans la chambre comme une furie pour s’habiller. il en profite pour aller dans la salle de bain et enfiler son jean, mettant sa serviette dans le lave linge qui se trouve là puis va s’asseoir sur le canapé en l’attendant. elle revient et en remet une couche, prenant son chat sur elle comme bouclier. « je sais pas, j’ai le droit de parler maintenant ou?? laisse tomber. » il se lève et se dirige vers la chambre il retrouve son t-shirt et l’enfile. il revient dans le salon. « tu sais quoi ouais. ouais je suis jaloux je l’avoue. je suis jaloux, parce que je sais pas ce que tu me trouves. t’es magnifique, tu pourrais avoir n’importe qui en un claquement de doigt. alors ouais je suis jaloux. parce que j’ai peur que tu te réveilles un matin et que tu te dises que j’en valais pas la peine, que ce type qui t’a passé ses vêtements ou un autre ferait mieux l’affaire que moi. sur un terrain de rugby ouais, je suis bien, je vaux le coup, je crois. mais comme homme, je sais pas, je suis pas parfait. je vaux pas le coup qu’on reste, je l’ai appris à mes dépends. j’ai peur du moment où tu t’en rendras compte. » c’est pas les vêtements le problème. c’est sa putain de confiance en lui qui s’est envolé en même temps que may. pourtant ses sentiments à l’égard de la rousse n’égalait en rien ceux pour la jeune kiné et ça lui fout une peur bleue. il a peur de la perdre comme il a perdu may et de pas s’en remettre cette fois-ci. il a peur de cette avenir qui se dessine devant lui, loin de ses racines, de ses proches, sans son pilier de toujours matt. il a l’impression d’être un gamin effrayé et il déteste ça. et il déteste le lui avouer. il renifle en fronçant les sourcils. « je vais y aller. j’étais venu pour mr celeste, et je restais pour te remonter le moral mais de toute évidence, ça marche pas alors je vais y aller. je te rembourserais les pizzas. » il se dirige vers la porte et arrivé au moment de l’ouvrir, posant sa main sur la poignet, il laisse tomber sa tête contre la porte. « je suis qu’un con. » qu’il lâche en soupirant les yeux fermés. « j’suis qu’un con, je te mérites pas. dis moi de rester. ou de partir je sais pas. dis moi ce que je dois faire. je sais pas ce que je dois faire… »

tu le suis du regard quand il repart dans ta chambre, tu restes là sur ton canapé avec Mr Celeste sur les jambes. Tu sens qu’il n’a pas envie que tu le suives. Une fois de plus, tu parles trop et tu fuis. C’est ta seule arme de défense, pour pas que tu sois blessée. Tu as toujours eu cette manie à cause de ton père. Tu dois tenir ça de lui, il parle, il parle, il frappe et il part. Tu l’écoutes, tu ne dis rien, mais tu ne l’interrompras pas alors qu’il est en train de dire des bêtises. Tu ne crois pas ce que tu entends. Jonny n’a plus confiance en lui. Cette fille a vraiment brisé son cœur. Si tu l’as rencontre un jour, tu lui diras ta façon de penser. Matt t’avait prévenu de l’homme qu’était devenu Jonny après sa rupture par sms. Grande classe May, vraiment très civilisé. Tu vois qu’il n’est pas bien, mais tu le laisses parler. Il faut qu’il sorte ce qu’il a sur le cœur. Ça te fais mal de voir que le Jonny courageux que tu as connu n’est plus là. Il part vers la porte, tu as le cœur qui se sert. Il ne peut pas partir. Tu ne veux pas qu’il part, seulement, c’est peut-être la meilleure chose à faire. Tu en souffriras, mais il t’a fait comprendre que tu n’as pas ton mot à dire. Enfin si, il s’arrête devant la porte et dit que tu dois lui dire de rester ou de partir. Tu libères Mr Celeste et tu cours dans sa direction. Tu te colles contre son dos, tu passes des bras autour de son torse. « Reste s’il te plait. Reste avec moi. » tu poses alors ta tête sur son dos et tu grognes alors « Je déteste cette fille qui t’a fait ça. Je ne suis pas elle Jonny. Je ne veux pas te briser le cœur, je veux recoller les morceaux. Tu m’as dit tout à l’heure que j’avais des privilèges, alors laissé moi faire. Je ne veux pas être là que pour les bons moments. Ce n’est pas ça être en couple, enfin je pense. » Tu te recules un peu et tu poses ta main sur son avant-bras et tu le fais se retourner. « Tu te demandes ce que je te trouves ? Je vais encore faire un monologue, mais ça sera la dernière fois que je te le dis. Tu es l’homme qu’il me faut. Je le serais si tu étais l’homme que tu décris, je te connais depuis toujours et je n’ai toujours vu que par toi. Ma maman en avait parfois marre de m’entendre parler de toi. Je n’avais que le mot Jonny à la bouche. Je suis loin d’être parfaite moi aussi. Je suis lunatique, je parle trop et je fuis quand je sens que ça ne va pas. Je suis peut-être magnifique et je peux avoir n’importe qui en un claquement de doigts, seulement le seul que je veux c’est toi. Je suis amoureuse de toi depuis que je suis petite, je ne pense qu’à toi et pas à un autre. ça a toujours été toi la dedans  » tu poses sa main sur ton cœur, tu t’en fous qu’il soit gêné ou pas de toucher ta poitrine, tu veux juste lui faire comprendre « il faut que je te dise quoi ou que je fasses quoi pour te prouver que ce que je dis est vrai. Bordel Jonny, tout le monde le sait, tout le monde le voit que je suis accroc à toi, que je suis amoureuse de toi et que je ne veux que toi dans ma vie, pas un autre. Seulement toi tu n’arrives pas à te mettre ça dans la tête. » puis tu le fixes ton regard persan dans le sien et tu lâches ta bombe. « Je t’aime Jonny Halfpenny » espérons qu’il comprenne maintenant que tu lui ais dit ses mots là. Tu ne lui avais encore jamais dit. Tu voulais attendre un peu, mais là,  il faut qu'il comprenne. sinon, tu sais plus ce qui est bon à dire pour lui faire ouvrir les yeux  

il est là comme un con, la tête posée contre la porte, les yeux fermés, une tempête se déchainant dans sa poitrine, ne sachant pas quoi faire. il se mord l’intérieur de la joue. il a envie de se foutre des baffes de se dire à lui-même de se ressaisir. mais non, il reste là immobile attendant qu’elle lui dise ce qu’il doit faire. réponse qui se fait attendre. il se dit qu’il a merdé qu’elle veut meme plus lui adresser la parole, il a deux doigts d’ouvrir la porte et de partir quand il sent sa frêle étreinte autour de son torse, il baisse les yeux sur ses bras, posant ses mains sur les avant-bras de la jeune femme, comme pour lui dire me lâche pas. un timide sourire se dessine sur ses lèvres quand elle lui dit de rester. il sait qu’elle n’est pas may, il le sait très bien. il sait meme pas pourquoi il pense à elle, il pensait être passé à autre chose. il est avec margaux. il est amoureux d’elle, aussi fort que quand il était gamin, tout était réapparu. seulement. quelque chose en lui s’est cassé quand elle est partie. quelque chose s’est immiscé dans sa tête qui lui dit qu’il est pas assez bien. que tout le monde finit par partir et le laisser. que c’est inévitable. il aura beau tout essayé, elle partira comme may. qu’il le verrait pas venir parce qu’il l’avait pas vu venir la premiere fois. il pensait que tout allait bien et il la traitait comme une princesse et elle était parti quand meme, malgré tous ses efforts. il pose son regard bleu triste sur elle quand elle le fait se retourner. il a honte d’être comme ça, il baisse les yeux vers le sol. il la laisse faire quand elle pose sa main sur sa poitrine à l’endroit de son coeur. il la caresse du pouce, à peine. pas une caresse de « j’ai envie de faire ce qu’on peut pas faire parce que j’ai pas prévu le coup » une caresse de « je veux protéger ce qu’il y a la dessous, je veux pas lui faire de mal. il ne la coupe pas. il repose ses yeux dans les siens et lâches à la fin de tout ça, une phrase qu’il ne pensait pas prononcer de si tôt. « je t’aime aussi. » il remonte sa main vers le cou de la jeune femme et dépose ses lèvres sur les siennes. « je t’aime et je veux pas que tu crois que j’ai pas confiance en toi parce que c’est pas le cas du tout, c’est en moi que j’ai pas confiance. je suis désolée. » il la prend contre lui, comme si a vie en dépendait, puis son regard tombe sur les pizzas et mr celeste qui semble les reluquer par l’odeur alléché. Il se recule un peu. « Les pizzas vont être froides, viens. » Il lui prend la main et va s’asseoir sur le canapé, la prenant sur ses genoux avant de leur couper deux parts de pizza et de lui en tendre une.

Peut-être qu’il prendra la fuite en entend que tu lui dis ses mots-là. C’est trop tôt, enfin votre histoire dure depuis que tu as huit ans. Dans un sens, c’était peut-être une évidence de lui dire maintenant, pour toi, tu avais toujours été son amoureuse. Tu oublierais volontiers les cinq ans de séparation s’il te le demandait.« je t’aime et je veux pas que tu crois que j’ai pas confiance en toi parce que c’est pas le cas du tout, c’est en moi que j’ai pas confiance. je suis désolée. » tu es touchée par ses mots. Tu as le cœur en fête ce soir, il t’aime aussi. Alors que la journée avait très mal commencé, elle se termine dans les bras de celui que tu aimes. Ce soir, ça été un peu les montagnes russes en moins de deux heures. Tu étais en pleure à cause de ton père, tu as été existé comme jamais pas Jonny, tu t’étais sentie prête à passer à l’action, vous aviez une pseudo-première dispute, tu avais compris que tu devais faire moins de monologues et ne plus fuir quand tu sens que la réponse ne te plaira pas. Tu lui avais dit que tu l’aimais et tu avais entendu qu’il t’aimait lui aussi. Au final, tu oublies tous les mauvais côtés de la journée et tu ne gardes que les bons. Une chose est sure, tu vas devoir aider Jonny à reprendre confiance en lui. Tu ne lui veux pas du mal, tu ne veux que son bonheur toi. Tu t’endors alors dans les bras de ton amoureux après avoir mangé ton morceau de pizza. Avec toutes les émotions que tu avais eues dans la journée, tu ne t’étais pas rendu compte à quel point tu étais fatiguée. Tu ne sens pas qu’il te porte comme une princesse jusqu’à ton lit. Tu dors à poings fermés, tu n’avais pas passé une aussi agréable nuit depuis que tu es née. Il faut qu’il y est Jonny près de toi pour que cela arrive. Tu restes blottie contre lui, tu as peur qu’il parte alors, tu t’accroches à lui.

POST FINI