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 (Anam) Une semaine dans le silence et après ?

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(Anam) Une semaine dans le silence et après ? _
MessageSujet: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 0:34

La porte du bureau se referme. Arnaiz se tourne vers moi, m’interroge du regard et s’approche, en rangeant une main dans la poche de sa veste. « Lezcano ? » « Arnaiz ? » que je réponds sur un ton plus sec, en l’appelant par ce nom de famille, celui que j’utilise le plus. C’est lui qui a fait ce qu’il fallait pour Anam, lui qui a contacté ceux avec qui j’ai de très bonnes relations pour faire ce que je lui demandais de faire. Il se balance d’un pied sur l’autre, hésite et je m’impatiente. « Tu vas me la sortir ta bombe ? » demandé-je, sur un ton glacial, alors qu’il se lance enfin, encouragé par mon agacement. « Je croyais que le contrat était signé ? » « Il l’est. » dis-je, en me levant de mon fauteuil. « J’ai toujours ce que je désire et ce n’est pas une signature qui pourrait devenir l’exception à la règle. » Sauf qu’il y a quelque chose qui se cache derrière tout ça. Si j’ai demandé il y a quelques minutes à mon père de patienter encore un peu, en justifiant avec mon déplacement en Australie, ce n’était pas pour rien. « Il y a un problème ? » « Aucun. » Je défais rageusement mon col, les premiers boutons de ma chemise. Il y en a un, en effet. Il s’est passé une semaine après la soirée passée avec la patronne de cette agence, une soirée agréable, pendant laquelle nous avons beaucoup partagé, échangé et depuis, c’est le silence radio. Pas un seul appel, ni message. Aucune réponse aux miens. Ils n’ont pas été nombreux, par fierté sans doute, mais j’ai dû lui en envoyer au moins un tous les deux jours… Et ça me paraît déjà énorme. Ca l’est. Je ne comprends tout simplement pas ce qui a bien pu se passer pour qu’elle m’évite à ce point. A-t-elle pris conscience que tout ce qui se passait entre nous la dépassait au point de vouloir me fuir ? C’est la conclusion à laquelle je suis arrivé. « Maintenant, si tu veux bien, avec les huit heures de décalage, j’aimerais bien terminer ce que je suis en train de faire et rentrer me reposer. » Il acquiesce, n’insiste pas, voit bien que je ne suis pas d’humeur à parlementer pendant des heures et disparaît. Je range mes dossiers et ne perds finalement pas plus de temps, sors du bâtiment sans adresser un seul regard à mon assistante qui m’interpelle. Un rendez-vous ? Un appel ? Ce sera pour plus tard. Je prends la route, me gare en face de cette agence dans laquelle j’ai mis les pieds une seule fois et sors de mon véhicule, m’appuyant contre celui-ci en croisant les bras, l’air fermé, attendant qu’elle sorte. A cette heure-là, elle est encore au bureau, mais qu’importe le temps qu’il faut attendre, je n’attendrai pas un jour de plus, je ne lui enverrai pas non plus un message qui restera lui aussi sans réponse. La porte s’ouvre à plusieurs reprises, mais ce n’est jamais elle que je vois sortir. Jusqu’à ce que la chance tourne, que je la voie enfin dans mon champ de vision. « Bonsoir. » dis-je, simplement, sans changer de position. « Avez-vous au moins conscience que ce n’est pas en m’ignorant que vous allez me faire fuir, si c’est ce que vous cherchez à faire ? » Je me fiche bien des gens qui passent entre nous, de ceux qui peuvent entendre notre conversation. Je me redresse, fais un pas vers elle. « Au lieu de m’éviter, pourquoi ne pas tout simplement me dire les choses comme elles sont ? Je ne supporte pas votre silence. Je n’apprécie vraiment pas, surtout sans savoir exactement ce qui se passe. » avoué-je, un peu trop sèchement. J’ai trop connu ça pour que ça ne m’atteigne pas.
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(Anam) Une semaine dans le silence et après ? _
MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 0:49

« oui, oui, bien sûr, c'est parfait comme ça. » tu zieutes une nouvelle fois l'interface, ça te convient, pour la future version à venir, c'est ce que tu veux, c'est exactement ça. seulement, t'as pas trop la tête à regarder des interfaces de sites de rencontres, de ton site de rencontre. t'es pas d'humeur non, parce que deux yeux bleus accaparent ton esprit depuis le début de la semaine. il t'en envoyé deux messages, au total, quelque chose comme ça oui mais tu n'as pas répondu, non, tu n'as pas pu puisque tu as vu cette photo dans le journal que tu lisais. lui, avec une femme resplendissante, lui avec sa compagne, lui qui est en couple. tu lui en veux, oui, mais tu t'en veux surtout à toi-même, parce que tu es stupide. complètement stupide. tu n'as rien demandé, après tout, tu ne lui as pas demandé alors tu ne peux que t'en vouloir. « allez-y, c'est vendredi, vous avez certainement des tas de choses à faire, on verra tout ça lundi. » tu souris, tu sors du bureau pour rejoindre le tien. tes employés s'en vont un à un et tu finis par ranger tes affaires à ton tour. ton sac à main sur l'épaule, tu fermes ton bureau et tu sors de l'agence finalement. « Bonsoir.  Avez-vous au moins conscience que ce n’est pas en m’ignorant que vous allez me faire fuir, si c’est ce que vous cherchez à faire ? » tu te retournes et tu te bloques là, il est là. oui, il est là, Demetrio Lezcano. Il est appuyé contre sa voiture et il te regarde, ne se gêne pas pour te parler à quelques mètres de là. tu reprends ton air assuré alors qu'il avance. ne pas craquer, non surtout pas, malgré tes battements de coeur qui accélère. il n'est pas pour toi Anam, non, il a déjà quelqu'un, tu vas juste rester seule. tu étais bien seule n'est-ce pas ? « Au lieu de m’éviter, pourquoi ne pas tout simplement me dire les choses comme elles sont ? Je ne supporte pas votre silence. Je n’apprécie vraiment pas, surtout sans savoir exactement ce qui se passe. » tu t'avances à ton tour vers lui, d'un pas assuré, tu fais claquer tes talons sur le trottoir et tu lui fais face. « je pense que je vais vous montrer, ça devrait être plus équivoque monsieur Lezcano. » tu appuies bien son nom de famille, montrant la distance que tu veux mettre entre vous malgré le fait que tu t'approches de lui. tu te mets à fouiller dans ton sac et tu sors un magazine d'affaire. tu cherches la bonne page, tu le plies en deux et tu lui donnes, tu lui tends. « j'ai pensé que faire silence radio était préférable sachant votre condition. je ne vous en veux pas, après tout, je n'air rien demandé, mais vous comprendrez pourquoi je n'ai pas donné suite. » tu lui expliques calmement maintenant que tu es en face de lui. « vous faites ce que vous voulez, c'est juste que je pense être plutôt exclusive qu'autre chose, alors il est préférable qu'on en reste là.  » ça te fait mal, tellement mal de dire ça, tu ne devrais pas ressentir autant de peine.
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(Anam) Une semaine dans le silence et après ? _
MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 1:13

C’est Monsieur Lezcano maintenant ? Plus Demetrio ? Je lâche un soupir, agacé par ce changement de situation, par le fait d’être dans l’incompréhension totale et attends, patiemment, impatiemment, qu’elle me montre. C’est un journal avec qui elle se bat pour trouver la bonne page qu’elle me tend. Je le prends, tombe nez à nez avec un article et une photo, moi, accompagné avec une légende décrivant cette femme comme étant ma compagne et c’est justifié, puisque c’est moi-même qui la présente comme telle, à chaque fois que je la sollicite. Sans un mot, je la laisse continuer, me faire part de son envie malgré tout, celle de l’exclusivité. « Evidemment que je ne comprenais pas où était le problème. » A ce niveau, vis-à-vis d’elle, de notre relation, la seule chose que je peux me reprocher est de lui cacher mon tout premier objectif qui n’est plus vraiment d’actualité. « Si vous m’en aviez parlé, je vous aurais fait savoir que cette femme à mon bras n’est autre qu’une escort girl engagée uniquement pour faire taire les langues de vipère. Une escort girl qui partage ma vie seulement lors des évènements importants, qui ne partage en aucun cas mon lit, qui ne l’a jamais partagé et qui n’en verra même pas la couleur. » C’est sec, j’ai encore cette semaine de silence qui passe très mal. Je me suis senti, comment dire… Floué ? Probablement que mon ressenti était partagé après qu’elle ait découvert cette arnaque sur un journal. « Mais tout ça, vous l’auriez su, si vous m’en aviez touché deux mots, Mademoiselle Khiel. » A mon tour, j’insiste sur son nom de famille, jouant dans sa même cour, bien que ça me semble bien étrange de prononcer son nom, plutôt que son prénom. Cette distance entre nous qui n’a finalement pas lieu d’être me donne la rage. « Que croyez-vous ? Que je vous envoie des messages, que je me déplace jusqu’en bas de votre agence, que je flirte ouvertement avec vous dans le seul plaisir de vous manipuler ? Pour vous attirer dans mes filets et vous tourner le dos une fois que j’aurais eu ce que je voulais ? » Est-ce l’image que je lui renvoie ? Est-ce cet homme qu’elle image que je suis ? « Je sais que vous ne me faites pas confiance, mais apprenez à communiquer avec moi, nom de Dieu. Je ne vais pas vous manger, enfin. » Enfin, oui. Peut-être bien que oui. Je lâche un soupir, sans détourner mes yeux des siens, ne pas lui donner l’occasion de penser que je ne suis pas sincère. Ce que je dis, je le dis avec conviction. « Ca vous a arrangé de le penser, ou je me trompe ? » De me croire en couple, j’entends. C’était une bonne manière de ne pas s’attacher, de prendre la fuite avec une bonne raison de le faire.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 1:26

« Evidemment que je ne comprenais pas où était le problème.  Si vous m’en aviez parlé, je vous aurais fait savoir que cette femme à mon bras n’est autre qu’une escort girl engagée uniquement pour faire taire les langues de vipère. Une escort girl qui partage ma vie seulement lors des évènements importants, qui ne partage en aucun cas mon lit, qui ne l’a jamais partagé et qui n’en verra même pas la couleur. » tu ne montres rien non, mais qu'est-ce que tu es rassurée, qu'est-ce que tu es ravies, contente d'entendre ça. tu sais pas pourquoi, tu ne devrais pas, pas à ce point. « je..  » mais tu ne continues pas, qu'est-ce que tu pourrais dire. « Mais tout ça, vous l’auriez su, si vous m’en aviez touché deux mots, Mademoiselle Khiel. Que croyez-vous ? Que je vous envoie des messages, que je me déplace jusqu’en bas de votre agence, que je flirte ouvertement avec vous dans le seul plaisir de vous manipuler ? Pour vous attirer dans mes filets et vous tourner le dos une fois que j’aurais eu ce que je voulais ? » ton nom, il sonne pas, ça te fait mal, de l'entendre de sa bouche, mais tu as fais la même chose alors tu ne peux pas t'en plaindre maintenant. tu te contentes de l'écouter alors qu'il te parle sèchement ? qu'est-ce que tu pensais ? oui, qu'il allait te manipuler, qu'il avait vu un toi un défi, un si grand défi à ajouter à sa liste, c'est tout ce qui t'a traversé l'esprit. à tort ? peut-être bien. tu l'as simplement vu comme les autres, quelque part. « Je sais que vous ne me faites pas confiance, mais apprenez à communiquer avec moi, nom de Dieu. Je ne vais pas vous manger, enfin.  Ca vous a arrangé de le penser, ou je me trompe ? » et sa dernière question te laisse sur les fesses pour le coup. « je vous avez prévenu, cette nuit là, il y a des choses qui vous déplairont, comme ceci je .. peut-être faudrait-il que je vous explique une partie de ma vie. peut-être bien, mais ce n'est pas une raison pour ... je ne sais pas, vous auriez du m'en parler avant je pense. » que tu finis par lui répondre. « ça ne m'a pas arrangé, loin de là, vous vous trompez complètement. vous faites fausse route. j'étais énormément déçue.. j'aurai du vous en parlez mais j'ai préféré abandonner. Regardez-vous et regardez-moi. » tu lui murmures finalement, pour lui faire comprendre que tu es toute petite comparée à lui. « je ne voulais simplement pas vous déranger avec mes états d'âmes, je pensais que vous aviez bien mieux à faire que vous occuper d'une personne comme moi. je suis désolée, sincèrement.  » tu es sûre de toi, c'est vrai, mais t'excuser, tu sais faire. ce n'est pas quelque chose qui te pose problème. « je ne voulais pas vous énerver, je voulais simplement pour laisser tranquille.  » que tu rajoutes, comme si c'était important de lui signifier. et maintenant ? est-ce que tu dois lui ouvrir de nouveau cette porte ? est-ce que tu en as envie ? oh ça oui, tu en as envie.  « est-ce que vous me permettez de vous inviter à dîner ? » tu demandes finalement. « chez moi.  » tu rajoutes, qu'il ne soit pas question d'addition à payer. tu vas simplement cuisiner.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 2:07

Je me radoucis, je me souviens. Il y aura forcément des choses qui me déplairont, mais à elle aussi et ça a été le cas en me découvrant sur ce journal que je jette par l’ouverture, entre la vitre à moitié baissée de mon Audi. « Ne vous sentez pas obligée de me confier une part de votre passé maintenant. Je suis très patient, en temps normal. » Je ne l’ai pas été pour l’attente de ses réponses. Je ne l’ai pas été à mon retour. J’aurais pu prendre le temps de me poser, lui envoyer un dernier message en lui annonçant mon retour à Biarritz, mais je ne l’ai pas fait, ayant besoin d’une explication, de remettre les choses au clair. « Je n’en voyais pas l’intérêt, sur le moment. Comprenez que ce n’est pas un sujet sur lequel je pense à m’attarder. Cette femme ne compte absolument pas, elle n’a aucune place dans mon esprit et c’est la raison pour laquelle je ne vous en ai pas parlé. J’aurais dû, je suis navré. » dis-je, sincèrement. J’aurais dû y penser, lorsque j’ai posé avec cette femme qui ne représente absolument rien à mes yeux, mais aux yeux des autres, elle est celle avec qui j’entretiens une relation sérieuse, la seule qu’ils connaissent vraiment, eux qui s’étaient habitués à mon célibat et à se poser des questions sur tout et rien. « Je vous regarde. » Elle a un gros manque de confiance en elle, c’est certain, alors que pourtant, c’est une femme qui gagne à être connue, elle, ses valeurs. « Vous savez… Je ne viens pas de ce milieu. J’ai appris à le connaître, parce que j’y étais plongé, constamment, mais je viens d’une classe plutôt moyenne. Et ce n’est pas avec tout ce que j’entreprends que je suis quelqu’un de meilleur. Meilleur que vous. » Toute la colère ressentie ces derniers jours retombent d’un coup au fil de ses dires, de sa proposition aussi. Une proposition surprenante. Il n’y a même pas quelques minutes, elle s’arrangeait pour mettre de la distance entre nous. « Cette situation m’était très inconfortable. » J’ai laissé l’énervement prendre le dessus sur le bon sens, sur les suppositions que je me faisais, qui n’étaient pas réelle, bien éloignées de la réalité, mais qui auraient pu me calmer un peu. « C’est juste que… Vous prenez la fuite et je n’aime pas l’abandon. Forcément, ça provoque des étincelles… Et ça me met hors de moi, oui. » Je préfère que nous en parlions, qu’elle me parle franchement, avec des mots blessants si elle le souhaite, des mots qu’elle pense sur le moment, mais m’ignorer, ça, je ne supporte pas, c’est au-dessus de mes forces. Pourtant, c’est sa façon de régler les problèmes. Prendre la fuite. Et une petite voix me souffle que ce ne sera pas la dernière fois que j’aurais affaire à ça. Si elle est habituée, il lui sera difficile de réagir autrement. « Ce serait avec plaisir. » Je m’approche, pose une main sur sa taille. « Pardonnez-moi mon ton sec et cassant. » Ce n’est pas avec une telle façon de parler que je souhaitais la retrouver. « Montrez-moi votre monde. » Son chez elle.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 2:22

« Ne vous sentez pas obligée de me confier une part de votre passé maintenant. Je suis très patient, en temps normal. Je n’en voyais pas l’intérêt, sur le moment. Comprenez que ce n’est pas un sujet sur lequel je pense à m’attarder. Cette femme ne compte absolument pas, elle n’a aucune place dans mon esprit et c’est la raison pour laquelle je ne vous en ai pas parlé. J’aurais dû, je suis navré. » tu hoches la tête simplement, peut-être qu'il devrait quand même savoir, pour ne pas réagir aussi ... durement ? aussi rapidement, sur la défensive, il faut qu'il comprenne que tu n'as pas l'habitude et que tu préfères nettement être seule que mal accompagnée. « Je vous regarde. Vous savez… Je ne viens pas de ce milieu. J’ai appris à le connaître, parce que j’y étais plongé, constamment, mais je viens d’une classe plutôt moyenne. Et ce n’est pas avec tout ce que j’entreprends que je suis quelqu’un de meilleur. Meilleur que vous. » tu souris doucement, reprenant doucement confiance. « je n'ai pas dis que vous étiez meilleur que moi, j'ai juste supposé qu'on en attendait beaucoup plus de votre part que de la mienne. il est évident que vous n'êtes pas meilleur. » tu lui dis, avec ton petit air amusé pour le coup, histoire de l'embêter, le détendre aussi. « Cette situation m’était très inconfortable. C’est juste que… Vous prenez la fuite et je n’aime pas l’abandon. Forcément, ça provoque des étincelles… Et ça me met hors de moi, oui. » tu hoches la tête doucement, tu comprends oui, il a du vivre des choses lui aussi, et tu peu comprendre que ton comportement n'est pas forcément apprécié. « j'essaierai de faire des efforts. j'essaierai de communiquer à l'avenir. » tu argumentes, tu tentes de le rassurer pour finalement l'inviter chez toi. « Ce serait avec plaisir. Pardonnez-moi mon ton sec et cassant. Montrez-moi votre monde. » il pose une main sur ta taille et toi, pour guise de réponse, tu te hisses un peu plus sur tes talons, tu t'approches et tu lui voles un simple baiser. qu'est-ce que c'est bon, qu'est-ce que ça te fait du bien. « vous êtes pardonné Demetrio. » tu murmures simplement, finalement. « je vais aller chercher ma voiture, qui est garée à deux pas d'ici et vous n'aurez qu'à me suivre jusque chez moi. je reviens immédiatement, je ne vais pas prendre la fuite. » tu te permets un clin d'oeil et tu files dans la rue d'à côté où se trouve un parking. tu trouves ta voiture rapidement, c'est une berline, pas aussi chère que la sienne, mais plutôt pas mal. ce n'est pas une audi mais une opel. tu montes, démarres, et tu conduis jusqu'à l'audi, tu te permets de klaxonner afin qu'il te voit et finalement tu le conduis jusqu'à ton chez toi, pas très loin d'ici, du côté de Milady. tu te gares sur un parking alors que l'audi te suit et se gare à son tour, tu l'attends, là, u léger sourire aux lèvres. il sort de sa voiture. « suivez-moi, mais je vous préviens, ça n'a rien à voir avec votre villa. » tu avoues doucement, tu n'en as pas honte, c'est ton chez-toi et pour toi, c'est déjà beaucoup. vous arrivez devant l'immeuble, tu habites au dernier étage alors vous prenez l'ascenseur. tu ne dis pas un mot alors que vous êtes dans cet espace réduis, tu te retiens. tu ouvres la porte de chez toi, et tu le laisses finalement entrer. c'est pas aussi grand que chez lui, mais c'est correct. un salon avec une cuisine ouverte. deux chambres. rien de sensationnel. tu n'as pas de photo non plus, sauf une de toi, avec pauline, ta meilleure amie. « faites comme chez vous, vous ... voulez boire quelque chose, j'ai du thé. » que tu ajoutes, finalement. oui, tu en as. « je vais cuisiner, vous avez des préférences ? des allergies ? » tu ne veux pas le rendre malade non plus, tu t'avances dans ton salon, vers ta cuisine et tu te stoppes, tu le regardes, vaguement un sourire sur les lèvres. t'aimerais beaucoup te rapprocher de lui, c'est étrange de le voir là, chez toi.
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(Anam) Une semaine dans le silence et après ? _
MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 2:59

C’est ce qui s’appelle une belle répartie, prononcée sur le ton de l’humour et si l’objectif était de me faire sourire, c’est réussi. « Vous avez du culot. » Qui oserait me dire ça, franchement ? « Je vous remercie. J’essaierai d’être moins dur si vous prenez une nouvelle fois la fuite. » Tant qu’elle ne prend pas l’avion et qu’elle ne s’envole pas dans un autre pays… Je pense être encore apte à pouvoir lui courir après si jamais ce genre de situation venait à arriver une nouvelle fois. C’est peut-être de ça qu’elle a besoin. Qu’on ne lâche rien, qu’on lui montre que ça en vaut la peine et ce n’est pas chose évidente pour un homme comme moi, qui n’est pas habitué à être confronté à tant de difficultés avec une femme et c’est aussi ce qui me plait. Je ne crois pas aux contes de fée, aux belles histoires entre deux personnes qui ne se disputent jamais et s’aiment réellement en même temps. Je n’y crois pas : nous sommes tous différents, avec des envies qui ne sont pas toutes les mêmes. Et la mienne, à l’instant, c’est de prolonger ces retrouvailles qui n’ont pas très bien commencé, mais c’est très vite rattrapé par ses lèvres sur les miennes. C’est court, mais ça fait un bien fou. « C’est de nouveau Demetrio. » dis-je, dans un sourire, en la laissant finalement s’éloigner. Je m’engouffre à l’intérieur de ma voiture, attends patiemment et visualise sa Berline lorsqu’elle klaxonne. Je la suis jusqu’au bâtiment et la première chose que je remarque à l’intérieur, c’est cette petite cabine, cet ascenseur. Ca fait des années que je n’ai pas mis les pieds dans une si petite cabine. C’est étroit, mais je m’y engouffre, sans broncher, passant mes doigts sur mon cou pour me le dégager, alors qu’il l’est déjà. Le dernier étage arrive, heureusement et c’est en essayant de dissimuler mon malaise que j’en sors. Au retour, je prendrai l’escalier. Un fin sourire au coin des lèvres, j’entre dans cet appartement, le sien, observant autour de moi. Les murs, la couleur, les objets posés sur certains meubles, dont un cadre qui est à proximité. « C’est très intimiste. » Ca lui ressemble. Je défais ma veste, la pose sur le dossier d’une chaise et m’approche de la cuisine où j’appuie mes bras sur le comptoir, face à elle. « Du thé, je n’en prends pas avant les repas. De l’eau, ça ira, je vous remercie. Et non, je n’ai aucune allergie. Faites comme vous le sentez, vraiment. » Je fais finalement le tour du comptoir, la rejoins et me positionne derrière son dos avec mes mains que je pose d’abord sur ses hanches. « Vous aimez cuisiner ? » demandé-je, en posant mes lèvres sur sa nuque, en relevant ses cheveux que je place sur un côté, afin d’avoir accès plus aisément à sa peau, à son cou que j’embrasse. « Je peux peut-être vous être utile. » dis-je, dans un murmure, en l’encerclant de mes bras, appuyant mon torse contre son dos, réduisant ainsi toute la distance entre nous. Ca fait une semaine. C’est bien long.
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(Anam) Une semaine dans le silence et après ? _
MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 3:12

oui, bien sûr que tu as du culot, tu n'as pas peur de lui, tu n'as plus peur de lui peut-être. tu ne te gênes pas pour lui délivrer quelques petites phrases de ce genre, histoire de garder ton assurance. finalement, vous entrez chez toi, tu le laisses se mettre à l'aise avant d'atterrir dans la cuisine, tu t'arrêtes d'un côté du comptoir, côté cuisine et tu l'observes alors qu'il avance qui se déplace toujours avec autant d'aisance. c'est comme s'il était à l'aise de partout. « C’est très intimiste.  Du thé, je n’en prends pas avant les repas. De l’eau, ça ira, je vous remercie. Et non, je n’ai aucune allergie. Faites comme vous le sentez, vraiment. » qu'il te demande finalement en posant ses mains sur le comptoir, tu hoches la tête, simplement, tu sors deux verres tu les remplis pour revenir à ta position initiale, c'est à dire en face de lui. ce n'était pas prévu, que tu cuisines, tu vas devoir réfléchir à quoi préparer maintenant. il finit par faire le tour du comptoir pour venir se positionner derrière toi. cette position accélère les battements de ton coeur, d'un seul coup. « Vous aimez cuisiner ? » qu'il souffle, là, contre ta nuque. il déplace ta chevelure brune d'un côté, s'attarde sur ta peau, ta nuque et toi, tu fermes les yeux simplement en baissant ta tête d'un côté pour lui laisser encore plus d'espace. tu te sens bien mieux, tellement mieux. « Je peux peut-être vous être utile. » cette fois c'est un murmure alors que tu te retrouves dans l'étau de ses bras. tu respires, doucement, tu penses à respirer alors que ton dos est collé à son torse. « j'aime surtout bien manger. » tu as appris à cuisiner avec Louis, ce vieil homme qui t'a aidé à t'élever dans ce monde, qui t'a offert la possibilité d'évoluer. « mais j'aime également cuisiner oui, par contre. je vais être honnête avec vous. » tu marques une légèrement pause. « si vous restez là, derrière moi, je n'arriverai jamais à me concentrer. » tu souris mais il ne peut pas le voir, tu ne bouges pas de ta position, tout en baissant un peu plus la tête. « vous risquez de me perturber. je ne dis pas que je n'ai pas envie que vous restiez, bien entendu non, j'aime votre présence là, juste là mais .. » tu prends le temps de respirer, de trouver les bons mots. « j'aurai bien trop peur de me couper tellement le manque de concentration est présent lorsque vous êtes en contact avec moi. » tu avoues finalement, sans aucune honte. il te fait de l'effet, c'est certain, beaucoup d'effet. tu as l'impression d'être une gamine, d'être cette ado qui vit son premier amour, qui vit quelque chose qu'elle ne connaît pas mais qui fonce tête baissée, c'est ce que tu fais. tu avais décidé d'arrêter avec ces photos et finalement, non, finalement, tu es là, avec lui, chez toi, et tu vas devoir cuisiner. tu vas certainement faire simple. Une tarte, pourquoi pas oui, une tarte aux légumes, c'est bien ça non ? tu essaies de te changer les idées, du mieux que tu peux.« quelle heure est-il ? peut-être que la cuisine peut attendre encore un peu .. non ?  » tu tentes, tu oses, sans trop savoir d'où tu sors cette assurance.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 3:53

« Ca nous fait un point commun. » Cuisiner, je ne prends plus le temps de le faire. Ca fait bien longtemps que je ne me suis pas retrouvé à utiliser une casserole pour faire un plat de pâtes, mon grand ami lorsque je n’étais encore qu’un étudiant. Ca ne coûtait pas cher et ça pouvait s’accompagner de tout et rien. Facile. Mais maintenant que je le peux, je m’offre le luxe de la bonne nourriture, faite par des personnes qui aiment cuisiner. Je suis un fin gourmet, tout comme elle, j’aime bien manger. Mes lèvres continuent leur ascension sur sa peau, alors que je pourrais répondre à sa requête, m’éloigner pour la laisser faire, mais là, maintenant, c’est plutôt de sa chair, que j’ai envie de goûter. Ca m’a manqué, je dois l’admettre et elle n’est pas là pour m’encourager à me stopper en m’avouant manquer de concentration à mon contact. « Je suis encore à l’heure australienne. Là-bas, il est à peu près deux heures du matin. Alors oui, ça peut attendre. » C’est plus pour elle que c’est embêtant. J’ai mangé il y a quelques heures déjà, dans l’avion. Ce n’était pas vraiment à la hauteur et ce sera certainement moins bon que ce qu’elle pourra préparer, mais ça peut attendre. « Je vais finir par croire que je vous fait perdre l’appétit. » A chaque fois que nous nous retrouvons ensemble, la faim lui manque. Je l’incite à se tourner face à moi, appuie mes mains sur ses hanches, la soulève et la pose sur le comptoir, en me frayant un chemin entre ses jambes. « A me parler comme ça, il est fort possible que je ne sois pas raisonnable. » Et j’aimerais l’être, pour ne pas la brusquer, même si mes gestes disent autre chose. Je remonte mes mains le long de ses jambes, embrasse le creux de son cou, puis son menton. « D’autant plus que sept jours sans vous parler, vous toucher, c’est long. » Je capture sa lèvre inférieure entre mes dents, la tire en douceur et la relâche « Et si vous ne me retenez pas, je ne serai pas apte à faire moi-même preuve de retenue. » En prononçant ses mots, je me montre tout à fait crédible en redoublant d’efforts pour ne pas être tenté : en emprisonnant son oreille entre mes dents et en murmurant au creux de celle-ci : « Qu’avez-vous fait cette semaine ? » Les paroles, les gestes, c’est tellement différent. J’essaie, vraiment, de m’en empêcher, mais face à elle, je ne suis qu’un faible homme. Un homme qui a conscience qu’il ne faut pas y aller rapidement, alors je me stoppe, souffle un coup et appuie mes mains sur son fessier, la ramène contre moi, plaquant mon front contre son bras. « Je pensais que vous pourriez me tutoyer lorsque vous me ferez confiance. » Il faut que je me calme, alors je balance des choses, comme ça me vient, des choses qui n’ont pas forcément d’intérêt sur le moment, mais qui peuvent en avoir pour plus tard. Pour le moment, la confiance ne m’est pas accordée, mais ce changement de pronom personnel pourrait être un signe, un départ.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 12:57

« Ca nous fait un point commun. » et maintenant, t'es persuadée que tu pourrais en trouver bien d'autres, des points communs. « Je suis encore à l’heure australienne. Là-bas, il est à peu près deux heures du matin. Alors oui, ça peut attendre. Je vais finir par croire que je vous fait perdre l’appétit. » il te retourne, aisément, comme une poupée de chiffon. ses mains s'attardent sur tes hanches pour finalement te relever. tu te laisses entièrement faire alors que tu te retrouves le fessier sur ton comptoir et là, là, entre tes jambes. tu ne peux t'empêcher de sourire. « vous ne me faites pas perdre l'appétit, vous me faites seulement ressentir des choses plus fortes que la faim. » tu lui réponds, le plus simplement possible alors que tes mots sont pourtant bien expressifs, peut-être même trop alors que vous êtes si proches.« A me parler comme ça, il est fort possible que je ne sois pas raisonnable. D’autant plus que sept jours sans vous parler, vous toucher, c’est long. » ses mains remontent sur tes jambes, tu regrettes d'avoir mis un jean aujourd'hui. avec une robe, ou une jupe, tu aurais senti ses mains à même ta peau. tu ne peux rien répondre alors que ses lèvres trouvent ton cou, ton menton, s'attardent sur ta lèvre inférieure, tire dessus et tu fermes les yeux sous l'effet. tu laisses échapper un léger bruit à peine audible, mais qu'il a du entendre vu votre proximité. « Et si vous ne me retenez pas, je ne serai pas apte à faire moi-même preuve de retenue. » tu n'arrives même plus à réfléchir convenablement. est-ce que toi, tu es aptes à le retenir alors qu'il s'attarde là, contre ta peau. « Qu’avez-vous fait cette semaine ? » qu'il demande finalement, il te rapproche un peu plus, pose sa tête contre ton bras, lentement. « Je pensais que vous pourriez me tutoyer lorsque vous me ferez confiance. » tu souris, mais il ne peut pas le voir. tu laisses une de tes mains remonter lentement le long de son bras, se perdre dans son cou pour finalement venir s’emmêler dans sa chevelure. tu baisses ta tête, tes lèvres venant embrasser son crâne, déviant légèrement contre son cou. « soyez encore patient. » que tu murmures finalement, là, au creux de son oreille. tu relèves délicatement sa tête pour le regarder, tu te perds dans ses yeux. « vous avez des yeux exceptionnels. » tu ne rougis pas quand tu lui dis, tu n'as pas de raison, c'est vrai. « vous me faites perdre le fil de ma pensée. alors, qu'est-ce que j'ai fais cette semaine ... j'ai travaillé sur la future version du site internet. les changements à prévoir, les accords de couleurs, les nouvelles fonctionnalités. » tu souffles finalement, tu lui réponds, comme tu peux alors que vous êtes si proches. « au fait, merci de m'avoir envoyé quelqu'un d'autre. » tu finis par dire alors que ta main frôle sa joue du bout des doigts. il a remplacé l'autre type qui ne supportait pas de te croiser tellement tu étais différente. quelque chose dans ce genre là oui. « et vous ? l'Australie ? Tout c'est bien passé ? »
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 14:27

« Et j’aimerais que ça continue sur cette voie. » Mais avant, j’ai besoin de souffler. Ces sensations sont partagées, elles sont intenses, me donnent envie de recommencer, mais si je ne m’arrête pas à temps, il se pourrait que je me montre un peu trop entreprenant et ce n’est pas ce que je souhaite pour le moment. Ses caresses me contentent, ses baisers me détendent, m’attisent en même temps. « Ne vous en faites pas. Lorsque je vous ai dit qu’on irait à votre rythme, je le pensais sincèrement. » C’est dur de ressentir tout ce désir pour cette femme et devoir me retenir, mais je le fais, notamment parce qu’il n’est pas prévu dans mon programme de lui sauter dessus les premiers jours, premières semaines. Vœu d’abstinence, quelque chose comme ça, pour un petit moment. Je prends son compliment comme il vient, arbore un sourire, flatté. Ils me sont plus que nécessaires ces derniers jours. Je ne pense pas les avoir contenté à ce point depuis bien longtemps, mes yeux. Je pourrais l’observer pendant des heures sans me lasser. « Je vous en prie. » dis-je, en déposant un baiser sur cette main qui frôle ma joue. Le remplacer a été l’une des premières choses avant mon départ. L’entrevue avec Lowell n’a pas été simple, puisqu’il n’est définitivement pas du genre à se laisser faire face à une femme étrangère qu’il considère comme un élément perturbateur en France. C’était la première fois que je l’entendais prononcer des absurdités, à tel point que je l’ai coupé dans sa lancée. La confrontation a été expéditive, ne s’est pas terminée en de bon terme. J’ai espoir qu’avec cette nouvelle personne, elle soit bien plus à l’aise. « Et alors, qu’est-ce que ça donne ? Vous souhaitez la mettre en ligne dans les semaines à venir ? » Je défais ses chaussures, les fais tomber sur le sol de la cuisine et la soulève dans mes bras, la portant jusqu’au canapé où je m’installe, avec elle sur moi. « Tout s’est très bien passé. Nous sommes en pleine promotion du nouveau Smartphone qui sort en avant première là-bas. Le siège de l’entreprise étant en Australie, ils ont le droit à certains avantages. » Ils nous ont bien accueilli, aussi. Ca a été un détail qui m’a sauté aux yeux lorsque nous avons démarré notre projet, il y a quelques années. « Mais je ne parle pas seulement travail. Il vous arrive de sortir ? De faire certaines choses qui vous tiennent à cœur ? » Peut-être a-t-elle des activités, des passions qui l’occupent le reste du temps.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 14:55

« Et j’aimerais que ça continue sur cette voie. Ne vous en faites pas. Lorsque je vous ai dit qu’on irait à votre rythme, je le pensais sincèrement. » tu souris doucement, tu sais que c'est vrai, tu sais qu'il fera les choses bien, tu le sens. « Je vous en prie. Et alors, qu’est-ce que ça donne ? Vous souhaitez la mettre en ligne dans les semaines à venir ? » La nouvelle personne est un homme - à croire qu'il ne bosse normalement qu'avec des hommes - mais il est bien plus professionnel, tu n'as pas eu le droit à la moindre réflexion de toute la semaine. tu penses que ça devrais bien se passer. pendant qu'il retire aisément tes talons, tu lui réponds. « c'est plutôt pas mal, ça fait un petit mois qu'on travaille dessus et je pense que d'ici un ou deux mois on devrait être au point pour la lancer.  » oui, ça prend du temps, parce qu'il faut être sûr et certain, parce qu'il faut faire attention à absolument tout, d'autant qu'il y a des nouveautés à intégrer alors ça prend du temps, forcément. il te soulève finalement une fois tes chaussures retirées et il t'emmène avec lui, sur le canapé. tu te retrouves assise sur lui, le sourire aux lèvres. « Tout s’est très bien passé. Nous sommes en pleine promotion du nouveau Smartphone qui sort en avant première là-bas. Le siège de l’entreprise étant en Australie, ils ont le droit à certains avantages. » tu l'écoutes, attentivement. il doit en connaître des choses, en voir des projets. il doit être tellement cultivé. « Mais je ne parle pas seulement travail. Il vous arrive de sortir ? De faire certaines choses qui vous tiennent à cœur ? » tu plantes ton regard dans le sien, tu viens poser tes mains sur ses avants-bras et tu remontes, lentement, jusqu'à ses épaules. « non, non, je n'ai pas pour habitude de sortir. je ne sors pas, je suis bien chez moi finalement. » tu dis doucement. « ce n'est pas que j'aime la solitude, c'est simplement que je n'ai pas l'intérêt de sortir. je suis peut-être légèrement cinéphile sur les bords, je préfères rester chez moi et regarder un bon film que sortir et aller boire un ignoble whisky vous voyez. » tu lui souris finalement. tu n'es pas une fêtarde, tu n'aimes pas ça sortir. « je suis simplement bien chez moi, ou alors en terrain connu. je me sens beaucoup plus à l'aise. » t'as envie de l'embrasser mais tu te retiens, parce que tu sais que sinon il aura du mal à respecter ce que tu lui as demandé. « et vous alors ? vous avez des passions ? » que tu lui demandes, t'as envie de savoir, qu'est-ce qu'il l'intéresse lui, qu'est-ce qu'il aime faire de son temps libre.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyDim 12 Juin - 23:12

« Bien. C’est une bonne nouvelle. Votre site est conçu pour les Smartphones, aussi ? Il a son application ? » Les jeunes, de nos jours, ils naviguent énormément sur les tablettes, les téléphones. C’est à portée de main. Ces petites choses les accompagnent à longueur de journée. Pendant une pause, ils peuvent en profiter pleinement, répondre aux messages qu’ils reçoivent, en envoyer à ceux qui les intéresse. Je n’ai jamais fréquenté ces sites, mais j’ai déjà aperçu quelques applications bien connus sur mon appareil et l’idée est intelligente. « Alors vous êtes casanière… » Je vois tout à fait et ce n’est pas pour me repousser. Je sors énormément, pour le travail, j’aime aussi me perdre dans les rues, mais je ne suis absolument pas quelqu’un de… fêtard. Lorsque je vois mes amis prolonger les soirées auxquelles je participe pour se rendre dans des discothèques, je dis non, toujours. Je n’y vois aucun intérêt. Je sais danser, mais je n’aime pas ça. Surtout dans ces endroits où, à une époque, il y avait des personnes qui bougeaient les bras étrangement. On aurait dit qu’ils faisaient des crises d’épilepsie. « Oui, je vois très bien. Ce bar que vous avez choisi n’était pas l’un des meilleurs. Vous devriez rester sur celui que je vous ai fait découvrir. Il est à la hauteur de ce que je commande pour mon plaisir personnel. » Et pour cause, les fonds que je donne leur permet d’y mettre le prix, ce qui explique les prix un peu plus excessif, mais c’est bien meilleur et la clientèle, fidèle, le sait. Ils ne se fichent pas des clients. « Quel genre de films aimez-vous regarder ? Je serai très surpris d’apprendre que vous passez votre temps devant des films à l’eau de rose. » Surpris. Et d’un autre côté… Est-ce que ce ne serait pas une manière de vivre les choses par l’intermédiaire de quelques acteurs ? « Les avions. Les maquettes. Je suis un ingénieur passionné par la conception des avions. Avant de me lancer à mon propre compte, j’ai postulé dans différentes entreprises, pour me proposer en tant que tel. Je souhaitais faire de ma passion, ma profession. » expliqué-je, en ne résistant par à m’approcher de sa joue pour y déposer un baiser. « Le piano et le saxophone. J’aime énormément la musique. Le Jazz principalement, mais j’écoute des choses diverses et variées. Des choses très actuelles, mais ne me parlez pas de rap. Vous aimez ? » Il y a tant de choses que je pourrais lui citer, puisque je les ai découvertes au fil du temps, mais je me contente des points importants.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyLun 13 Juin - 0:35

« Bien. C’est une bonne nouvelle. Votre site est conçu pour les Smartphones, aussi ? Il a son application ? » tu hoches la tête doucement. « nous en avons une, mais elle n'est pas ... pas très utilisée, nous sommes d'ailleurs en train de la revoir pour la future version, nous verrons alors ce qu'elle donnera à ce moment là.  » tu souris, doucement, contente qu'il s'intéresse à tes affaires. « Alors vous êtes casanière… Oui, je vois très bien. Ce bar que vous avez choisi n’était pas l’un des meilleurs. Vous devriez rester sur celui que je vous ai fait découvrir. Il est à la hauteur de ce que je commande pour mon plaisir personnel. Quel genre de films aimez-vous regarder ? Je serai très surpris d’apprendre que vous passez votre temps devant des films à l’eau de rose. » tu souris doucement alors que tu passes finalement tes mains derrière sa nuque, que tu entremêles tes doigts, là, derrière sa nuque. « j'y penserai, la prochaine fois que j'aurai besoin de boire, vous saurez où me trouver ainsi. » tu lui offre un clin d'oeil, finalement avant de reprendre. « non en effet, ce ne sont pas mes films de prédilections, mais je regardes absolument de tous .. enfin non, pas les films d'horreur, ce n'est pas quelque chose que j'apprécie. je raffole particulièrement des films historiques parce que je .. » tu réfléchis avant d'avouer. « je ne suis pas allée à l'école. » tu avoues, finalement, tu baisses pas les yeux, tu les gardes planté dans les siens. « Les avions. Les maquettes. Je suis un ingénieur passionné par la conception des avions. Avant de me lancer à mon propre compte, j’ai postulé dans différentes entreprises, pour me proposer en tant que tel. Je souhaitais faire de ma passion, ma profession. Le piano et le saxophone. J’aime énormément la musique. Le Jazz principalement, mais j’écoute des choses diverses et variées. Des choses très actuelles, mais ne me parlez pas de rap. Vous aimez ? » tu souris encore alors qu'il embrasse ta joue. « vous avez de belles passions Demetrio. du coup j'imagine que vous conduisez les avions n'est-ce pas ? » tu en déduis. « et j'écoute du rap, de temps en temps, mais pas du rap ... rap. c'est compliqué, je dirai peut-être plutôt du slam ? ceux avec du texte, clair, avec du sens. » tu n'en as pas honte, parfois, ils ont de belles choses à dire. « je sens que vous avez des questions, sur ma scolarité. allez-y, demandez. » tu le pousses à le faire, parce que tu ne peux pas lui dire que tu n'es pas allée à l'école et passer à autre chose. tu le sais, il doit en avoir des questions.
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MessageSujet: Re: (Anam) Une semaine dans le silence et après ?   (Anam) Une semaine dans le silence et après ? EmptyLun 13 Juin - 1:14

« Dès que la nouvelle version sera en ligne, voyez avec l’homme qui travaille avec vous de travailler sur la promotion de votre site. Je lui en parlerai. » Il ne faut pas qu’ils lésinent sur les moyens. Il n’y a pas de secret, plus le site sera fréquenté, plus ça rapportera. Les chiffres augmenteront en flèche et son rang de première place sera accessible, bien plus rapidement. Les sites de rencontre ne se gênent pas pour faire de même, autant jouer dans la même cour. J’acquiesce d’un signe de tête, un brin amusé, en l’enlaçant de mes bras, m’obligeant à rester dans une position fixe, mais ce n’est pas l’envie qui me manque de laisser mes mains se balader sur son corps qui m’attire tant. « Si jamais vous prenez la fuite, ne vous en faites pas, je camperai aux trois endroits à la fois. » Je m’arrangerai pour être en bas de chez elle et je n’hésiterai pas à envoyer mes agents de sécurité dans les deux autres, afin qu’ils me disent exactement où je peux la trouver. Un peu extrême, mais si elle ne me laisse pas le choix, je n’agirai pas autrement. Je n’ai pas la moindre envie qu’elle m’échappe des mains. Lui laisser du temps, c’est une chose, lui laisser un peu trop d’espace en la laissant m’ignorer, se plonger dans ses incertitudes, c’en est une autre et je ne peux me la permettre. C’est la surprise lorsqu’elle me dévoile sa préférence en matière de films. Les films historiques ? Et le pourquoi tombe. Et la conversation, alors que je garde cette information dans un coin de ma tête, sur laquelle j’aimerais rebondir. « Je conduis les avions, en effet. J’en avais les moyens, pourquoi se restreindre ? » Je vis avec ce que j’ai et pour un passionné, avoir le permis avion est plus que nécessaire. C’est une sensation particulière, étrange. Ca fait un bien fou. « Je vois. Je ne suis pas un grand connaisseur, mais je vois. Ca se rapproche de la poésie. » Il y a bien un artiste que je connaisse, mais le nom m’échappe. Il doit y avoir Corps, quelque chose dans ce goût là. Je ne gagnerai pas un championnat si l’on me questionnait là-dessus. « Je ne suis pas contre découvrir certains morceaux. » Je suis bon spectateur. Assez fermé et ouvert à la fois, c’est assez paradoxal. « Beaucoup de questions, bien sûr… Je crains que ce soit des interrogations auxquelles vous ne souhaiteriez pas répondre. » Je me lance tout de même. Les questions non résolues seront pour une autre fois. « Pourquoi ne vous a-t-on jamais inscrite à l’école ? » commencé-je, en m’attaquant directement au cœur du « problème ». Etait-ce par manque de moyen ? C’est bien plus profond que ça. « Vous avez vécu des choses difficiles. » J’ignore ce par quoi elle est passée, mais je le sens, que ça n’a pas été simple. « Voulez-vous m’en parler ? » Elle n’y est pas obligée, mais elle peut le faire, si elle en a envie.
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