gouverneur des flots (hilaria)

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tu t'es levé tôt ce matin. il fallait bien, tu t'es levé et t'es allé préparé le bateau pour partir en excursion du côté des côtes espagnoles. t'y vas pas tout seul, tu pourrais après tout, ça ne te dérange pas de te retrouver tout seul sur l'océan et divaguer de la sorte. t'as pas peur de la solitude, non, ce n'est pas quelque chose qui t'effraie, mais là, aujourd'hui tu vas simplement naviguer avec Hilaria qui ne devrait pas tarder maintenant. t'es pas encore réveillé, pourtant ça fait bien deux heures que t'es là sur le port. t'as eu le temps de faire le marché pour acheter de la bouffe, t'as même eu le temps d'acheter une ou deux bouteilles. pas plus. pourquoi ? parce que c'est largement moins cher en Espagne voyons, tu vas pas dépenser ton fric pour rien? bon, ok, c'est pas comme si t'étais riche à n'en plus finir, mais c'est pas une raison. t'as tout préparé, tout installé et t'es prêt à l'accueillir la brune. vous vous êtes rencontrés dans de mauvaises conditions. t'étais allé à un gala à la con, t'avais pas voulu y aller, forcé par ton daron, t'y étais allé et tu ne te souviens plus vraiment de tout ce que tu as fais. sauf de cette brune qui t'a viré de là. un sacré caractère, comme tu les aimes. t'as voulu la choper, évidemment, c'est tout ce que tu veux, mais finalement tu n'as rien fait, non, tu as parlé et tu l'as apprécié alors c'est comme une amie, une amie qui garde ton secret. tu la vois d'ailleurs arriver et tu viens l'accueillir sur le quai. Mademoiselle Maleo, si vous voulez bien vous donner la peine de monter dans votre carrosse. tu souffles doucement, le sourire aux lèvres avant de venir la prendre par les épaules et monter avec elle. ce n'est pas la première fois que tu l'emmènes sur ton bateau, tu kiffes faire du bateau. il est assez grand pour accueillir une dizaine de personne, avec deux cabines pour dormir en bas. Bon, fais comme chez toi, je vais aller le détacher moi.

Gouverneur des flots

Ion & Hilaria

Samedi matin, des documents dans une main, une cuillère remplit de céréale dans l'autre, Hilaria relit attentivement le compte rendu de la dernière réunion qu'elle a faite. Le bilan de la société est tout à fait acceptable, ils avaient même dû faire plus de profit que l'année passée. Son père allait être fier de sa fille. Son père et sa mère sont partis maintenant depuis quelques mois aux États-Unis, Hilaria était seule chez elle. Généralement, elle passait le plus souvent de son temps libre chez son frère, mais en ce moment, avec la découverte qu'elle avait fait, elle ne pouvait s'empêcher de l'éviter. Alors, quand Ion, lui a proposé une sortie en bateau, elle n'a pas hésité une seconde. Ion, ce beau jeune homme qu'elle avait rencontré à un gala avec du beau monde. Perturbant la soirée, elle avait dû le faire sortir de la soirée de manière un peu musclé. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle s'était occupée de le faire sortir, mais elle n'avait pas vraiment envie de le voir, se faire, raccompagner par les vigiles de la soirée et jeter devant tout le monde à la porte. Son comportement l'avait certes agacée, mais il s'était maintenant excusé et lui avait offert des moments privilégiés où elle peut penser à autre chose qu'à son quotidien à son bureau. Elle finit son bol de céréale et envoya les dernières recommandations à son assistant personnel depuis son portable. Elle se prépara en vitesse, n'oubliant pas ses affaires de plage. Affublée d'un short et d'un simple débardeur, elle arriva pile à l'heure au port ou l'attendait le blond. Mademoiselle Maleo, si vous voulez bien vous donner la peine de monter dans votre carrosse. Elle lui rendit son sourire et monta dans le bateau, un grand bateau qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir. La famille Maleo, avait, elle aussi, un bateau, un grand voilier, ses parents avaient navigués de nombreuses fois dessus. Hilaria a donc toujours eut le pied marin, bien qu'elle n'ait jamais passé le permis bateau. La brune n'eut jamais le temps pour ça. Et puis, ce n'est pas mieux de se laisser porter sans rien faire ? Bon, fais comme chez toi, je vais aller le détacher moi. Aussi vite dit, aussi vite exécuté. La jeune Maleo avait posé ses affaires et trouvé une petite place sur une banquette. « Dis-moi, tu leur dis quoi aux filles que t'emmènent sur ton bateau ? Que tu l'as volé ? » Parfois, ça lui plairait bien de voir ses techniques de dragues avec les autres filles, seulement pour voir et peut-être rire un peu. Hilaria savait qu'Ion venait d'un milieu riche, oui, il est blindé comme elle, mais elle lui avait promis de ne jamais révéler son secret. La brune mit ses lunettes de soleil et attendit que son ami revienne. S'il avait prévu cette petite sortie, c'est qu'il devait avoir quelque chose à lui dire non ? « Comment va ton boulot ? » L'air de rien, il faut bien commencer par un sujet. Elle devait absolument aussi lui demander ce qu'il ferait dans sa situation. Même si elle-même, elle savait déjà ce qu'elle devait faire.

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« Dis-moi, tu leur dis quoi aux filles que t'emmènent sur ton bateau ? Que tu l'as volé ? » t'es obligé de rire devant sa question. Rares sont celles qui ont le droit de venir sur mon bateau, attends, je les emmène dans ma caisse pourrie et ça leur suffit amplement. je prends pas des princesses. que tu lui lances, serein. non tu regardes pas leur compte en banque, t'attends pas qu'elle t'offre du lux et elles attendent pas ça de toi non plus. tu veux juste qu'elles soient belles, bon ok, bonnes aussi, mais après tu t'en fiches; elles peuvent avoir le QI d'une huître que ça te dérange pas au fond. tu détaches finalement le bateau, on t'aide à le faire sortir du port et tu reviens vers la jeune Maleo. « Comment va ton boulot ? » tu hausses les épaules en te mettant derrière le gouvernail pour sortir d'ici. bah tu sais, moi en tant que plagiste en soit, c'est plutôt pas mal. je vois des nanas à moitié à poil à longueur de temps. tu lui lances, en riant, c'est sûr que t'as aucune responsabilité, puisque tu fuis toutes les responsabilité que tu peux avoir, t'en veux pas et t'en voudra jamais non plus. donc ouais, ça va. puis, si jamais mon père venait à mourir, si je devais reprendre l'entreprise, je serai seulement le type qui signe parce qu'il est bien conseiller. c'est pas mon domaine, vraiment pas donc je le vis bien mon boulot. tu souris, tu finis par sortir du port et vous êtes partis pour l'aventure. ça va être sympa, tu le sais, sous ses airs Hilaria, de femme d'affaire, responsable, elle cache un petit démon qui suffit d'apprivoiser. bon, et toi ? la pression ? ça va ? non, parce que je te préviens, tu vas décompresser ce week-end.

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Ion & Hilaria

Hilaria hausse les sourcils à la réponse de Ion. Rares sont celles qui ont le droit de venir sur mon bateau, attends, je les emmène dans ma caisse pourrie et ça leur suffit amplement. je prends pas des princesses. La brune lâcha un petit rire. Si Ion, l'aurait emmené dans sa caisse pourrie, elle n'aurait sans doute rien dit non plus. Bien qu'elle soit habituée à son petit confort évidemment, elle avait toujours vécu en ayant de l'argent. Parfois, elle aime les plaisirs simples. Mais son statut de dirigeante d'une société la rend très fière d'elle. Elle n'a pas bossé toute sa vie pour n'être personne. Ion, c'était un peu son opposé au final, il lui rappelait un peu son frère, un tombeur qui veut suivre sa passion. Le bateau quitta alors le quai, la brune sentie l'air dans ses cheveux et poussa un soupir de bonheur, elle allait pouvoir oublier toute la frustration de son travail. bah tu sais, moi en tant que plagiste en soit, c'est plutôt pas mal. je vois des nanas à moitié à poil à longueur de temps. Ça fit sourire la jeune Maleo, plagiste, le métier rêvé par tous les tombeurs de Biarritz. donc ouais, ça va. puis, si jamais mon père venait à mourir, si je devais reprendre l'entreprise, je serai seulement le type qui signe parce qu'il est bien conseiller. c'est pas mon domaine, vraiment pas donc je le vis bien mon boulot. Elle l'écoute attentivement, non, ils n'étaient vraiment pas sur la même longueur d'onde. Si, elle devait se contenter de signer les papiers, elle trouverait cela très dégradant pour elle. Mais elle savait que le jeune homme n'était pas du genre très sérieux, peut-être qu'un jour, il trouverait sa voie. « Tu pourras toujours me demander des conseils, je te donnerais des cours. » Lui lança-t-elle avec un petit sourire malicieux. Ça serait sûrement tordant de voir la jeune femme lui donner des cours de gestion d'une entreprise qui vaut plusieurs millions. Mais, son père n'était pas encore mort pour le moment, il devait encore avoir beaucoup d'années à vivre non ? Comme le père d'Hilaria. bon, et toi ? la pression ? ça va ? non, parce que je te préviens, tu vas décompresser ce week-end. La pression ? Elle l'avait de moins en moins, au fil des années, elle avait pris de l'assurance, même si la société familiale lui prenait beaucoup de son temps, elle arrivait toujours à se trouver des moments pour prendre le large. La boxe, Echo. « J'ai donné, les pleins pouvoirs à mon secrétaire tout devrait bien se passer. Et j'ai toujours mon téléphone s'il y a un accident majeur. » Elle tapota son sac, avec son portable à l'intérieur, fière d'elle. Parce que oui, elle a un secrétaire personnel, elle peut l'appeler à n'importe quelle heure et d'ailleurs la déjà fait en pleine nuit, plusieurs fois. Il devait vraiment la détester. « J'ai hâte de voir comment tu vas faire pour me faire décompresser ! » La brune lui fit un petit sourire de défis. Elle le savait largement capable de ça, mais elle aimait bien le taquiner. « Je pense, que de ne pas voir mon frère, ce week-end me fera du bien, je n'ai pas vraiment envie de le voir en ce moment. » Son regard changea, elle ne pouvait plus le cacher, cette information l'empêcher même de dormir. Alors, ne pas voir Sebastian retardait un peu plus l'inévitable et elle avait une bonne raison de l'éviter. Une véritable raison. Elle n'aimait pas ne pas pouvoir lui avouer et surtout de lui mentir.

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« Tu pourras toujours me demander des conseils, je te donnerais des cours. » qu'elle te sort finalement et tu souris, tu ris même, tu laisses échapper un petit rire tout en menant le bateau vers l'océan, tu le conduis, aisément, t'en as l'habitude maintenant. fais gaffe, je pourrai te prendre au mot tu sais ça ? après, je viendrai camper dans ton bureau dès que j'aurai une question et tu seras obligée de me virer ... enfin, t'en as l'habitude de ça. tu lui offres un léger clin d'oeil, sans gêne, en repensant à cette soirée où elle t'avait mis dehors. tu avais bien trop bu. « J'ai donné, les pleins pouvoirs à mon secrétaire tout devrait bien se passer. Et j'ai toujours mon téléphone s'il y a un accident majeur. J'ai hâte de voir comment tu vas faire pour me faire décompresser ! Je pense, que de ne pas voir mon frère, ce week-end me fera du bien, je n'ai pas vraiment envie de le voir en ce moment. » tu l'observes, un instant, tu n'oses rien dire, pas tout de suite. c'est étrange, qu'elle ne souhaite pas voir son frère n'est-ce pas ? t'en sais trop rien, tu ne sais pas si tu dois en parler, si tu dois faire comme si tu n'avais pas entendu mais tu ne peux pas faire ça, t'es curieux, de un, et de deux, tu t'intéresses à la petite princesse. alors si tu penses que ça peut te faire du bien, je ne suis que ravi pour toi ! si tu veux en parler, hésites pas hein. si tu veux, je te confierai ce qu'il m'est arrivé la dernières fois ... ouais, non, j'vais te le dire, parce que ça te fera rire un peu. tu marques une légère pause avant de reprendre. t'sais avec ma bande de potes, on a pour habitude de lancer des paris, des défis, et particulièrement de séduire telle ou telle nana tu vois. bah la dernière fois, je suis tombée sur une ... elle était .. elle était belle, faut l'avouer, elle était magninfique et je l'ai séduis, tu connais mon potentiel enfin bon. je l'ai emmené dans ma causse, on change pas les habitudes sauf que cette conne, elle m'a attaché au volant de ma voiture. elle m'a laissé là, à moitié nu, dans ma caisse. tu éclates de rire. j'crois que je suis tombé sur plus fort que moi.

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Ion & Hilaria

fais gaffe, je pourrai te prendre au mot tu sais ça ? après, je viendrai camper dans ton bureau dès que j'aurai une question et tu seras obligée de me virer ... enfin, t'en as l'habitude de ça. Sa remarque la fit rire. Elle le vit très bien squatter son bureau, mais plus pour jouer avec les objets qui s'y trouve que de poser de véritable questions sur comment tenir une entreprise. C'est vrai qu'elle avait l'habitude de le virer, elle l'avait déjà fait, d'une soirée et elle ne l'avait pas vraiment ménagé. Elle pourrait très bien recommencer, si l'occasion se présenter. Elle lui fit un sourire taquin. « Oh oui, mais maintenant, j'ai un service de sécurité. » Au moins, il était prévenu. Plus besoin de se salir les mains, elle payait des armoires à glaces pour se débarrasser de personnes non-désirables de l'immeuble où se trouve son entreprise. Puis, elle lui parle, du fait qu'elle ne veut pas voir son frère et que ce petit week-end en bateau lui ferait du bien. En tout cas, cela rend bavard le jeune homme.
alors si tu penses que ça peut te faire du bien, je ne suis que ravi pour toi ! si tu veux en parler, hésites pas hein. si tu veux, je te confierai ce qu'il m'est arrivé la dernières fois ... ouais, non, j'vais te le dire, parce que ça te fera rire un peu. Cela aiguise la curiosité d'Hilaria. De plus si ça peut la faire rire. Elle ne dit pas non. t'sais avec ma bande de potes, on a pour habitude de lancer des paris, des défis, et particulièrement de séduire telle ou telle nana tu vois. bah la dernière fois, je suis tombée sur une ... elle était .. elle était belle, faut l'avouer, elle était magnifique et je l'ai séduis, tu connais mon potentiel enfin bon. je l'ai emmené dans ma causse, on change pas les habitudes sauf que cette conne, elle m'a attaché au volant de ma voiture. elle m'a laissé là, à moitié nu, dans ma caisse. j'crois que je suis tombé sur plus fort que moi. La brune éclate de rire elle aussi, c'est tellement improbable. « Si je la rencontre, je pense que je la féliciterais ! » A force de draguer tout ce qui bouge, il allait bien tomber sur plus fort que lui. « Tu sais pourquoi elle t'a fait ça au moins ? Histoire de ne pas recommencer ? » Parce que oui, une femme s'est peut-être compliquée, mais elle devait avoir ses raisons pour le laisser tout nu dans sa voiture. La brune lui fit un petit air réprobateur, c'est une femme et elle comprend tout à fait qu'avec cet acte, il a dû lui faire du mal. C'était sûrement une histoire de jalousie, elle devait l'avoir vu draguer d'autres filles, alors qui lui avait sûrement dit que c'était la seule et l'unique. Certaines sont assez naïves. Hilaria se méfie en général des beaux parleurs, mais Ion n'a jamais rien essayé avec elle. C'était un peu comme une chance, au moins elle pouvait voir autre chose que le dragueur professionnel qu'il est. « Tu promets de ne rien répéter si je te dis un secret ? » Elle avait dit cela sur un ton léger, mais, elle poussa un long soupir pour enfin le dire à haute de voix. « Mon frère, j'ai découvert, qu'il avait une fille. » Elle pouvait avoir confiance en Ion, il ne l'avait jamais trahie. « Elle doit avoir dix, onze ans. » Elle baisse la tête, met ses mains dans ses cheveux en se disant que toute cette histoire ne peu être réelle, elle n'en avait parlé pour le moment qu'à sa psychiatre, mais le dire au blond rendait toute cette situation bien réelle.

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« Oh oui, mais maintenant, j'ai un service de sécurité. » ça t'étonne pas, et en même temps, tu sais que c'est que c'est bien mieux. ça te rassure, même quelque part, de savoir qu'elle a un service de sécurité, parce que tu t'y à Hilaria, même si tu ne le diras pas, même si tu ne le monteras pas, tu tiens à la miss et t'es bien content qu'elle soit bien entourée. c'est plus fort que toi, c'est ton côté protecteur. tu lui parles alors de ta mésaventure, avec cette jeune femme, blonde, séduisante, une petite déesse sortie tout droit du pays des rêves. « Si je la rencontre, je pense que je la féliciterais ! Tu sais pourquoi elle t'a fait ça au moins ? Histoire de ne pas recommencer ? » tu souris, en levant les yeux au ciel avant de coincer le gouvernail. vous n'allez pas vite, quelques noeuds, pas plus alors tu peux laisser le bateau divaguer sans soucis. ouais ouais, félicite là, c'est ça, moque toi petite. n'empêche non, j'ai aucune idée du pourquoi du comment. je sais juste que c'était la première fois que je la draguais, donc pas de soucis de jalousie ou quoique ce soit .. sérieux, je ne sais pas. tu lui dis, puis tu vois dans ce regard qu'elle prend son air sérieux, et tu attends, doucement. « Tu promets de ne rien répéter si je te dis un secret ? Mon frère, j'ai découvert, qu'il avait une fille. Elle doit avoir dix, onze ans. » tu la regardes, quelques secondes, tu la regardes, tu ne sais pas ce que tu dois dire, là, maintenant. comment tu l'as appris, tu sais très bien que je ne dira rien, jamais, j'suis une tombe, même sous la torture alors, t'inquiète pas ton secret est bien gardé avec moi. tu lui réponds, doucement avant de reprendre. tu comptes lui dire ? après tout, tu te demandes oui, s'il va lui dire.

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Ion & Hilaria

ouais ouais, félicite là, c'est ça, moque toi petite. n'empêche non, j'ai aucune idée du pourquoi du comment. je sais juste que c'était la première fois que je la draguais, donc pas de soucis de jalousie ou quoique ce soit .. sérieux, je ne sais pas. La brune fronça les sourcils, c'était étrange. Une femme se venge toujours pour une raison non ? À moins qu'elle eût elle aussi fait un pari. C'était sûrement ça. Il était tombé sur plus fort que lui. « La prochaine fois, tu feras attention. Accroche là en premier. » Hilaria lui sourit, taquine, bien qu'elle s'inquiète un peu, si les femmes l'attachent, elles feront quoi après ?
comment tu l'as appris, tu sais très bien que je ne dira rien, jamais, j'suis une tombe, même sous la torture, alors, t'inquiète pas ton secret est bien gardé avec moi. tu comptes lui dire ? Elle le regarde et sourit légèrement en l'entendant parlé de torture. Cela faisait toujours plaisir de savoir que quelqu'un pourrait souffrir pour garder votre secret. Mais maintenant qu'il savait, il fallait répondre à ses questions. Hilaria passa une main dans ses longs cheveux bruns, repoussant quelques mèches derrière son oreille. « J'ai vu qu'il y avait des anomalies dans les comptes de la société. » Elle réfléchit un instant, devait-elle vraiment tout détailler avant d'en avoir parlé avec son père ? Parce qu'elle n'était pas sûre pour cette partie. Mais qui d'autre ? Elle poussa un petit soupir et se lança. « Mon père a payé l'ex femme de mon frère qui était alors enceinte pour qu'elle disparaisse. Ce n'était pas vraiment caché, j'ai trouvé assez facilement son adresse et j'y suis allé. » C'était dit. Maintenant, il l'aurait fallu qu'elle lui dise, à Sebastian, elle ne sait pas vraiment comment il le prendra. Mal, sûrement. « Je ne peux pas lui dire. » Elle se lève de son siège confortable pour se tourner vers la mer. Ils étaient maintenant loin des côtes, loin de tout. Ion avait laissé le bateau dérivé et Hilaria regarda le mouvement de l'eau. « Tu le prendrais comment toi si t'apprenais que t'avais un enfant depuis tout ce temps ? » Elle ne le regarda pas, mais imagina très bien sa réaction. « Je ne peux pas lui dire, vraiment. » Il va me détester, c'était la première chose qu'elle pensait. Dire qu'elle n'avait pas peur d'être franche d'habitude, la peur de perdre la relation avec son frère était plus forte. Car oui, on déteste la personne qui dit la vérité non ? Elle se retourne le fixant dans les yeux. « Tu ferais quoi toi ? » Ion n'était peut-être pas le meilleur exemple à suivre, mais elle avait vraiment besoin de son avis.

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« La prochaine fois, tu feras attention. Accroche là en premier. » et tu souris, doucement. c'est certain que la prochaine fois, tu ne te feras pas avoir non. t'inquiète, c'est prévu, la prochaine fois, je l'attaque avant qu'elle ne m'attaque la petite blonde. finalement, elle se confie à toi, alors tu te l'écoutes, sagement, tu reprends ton sérieux pour tenter de trouver les bons mots, pour tenter de l'aider. J'ai vu qu'il y avait des anomalies dans les comptes de la société. Mon père a payé l'ex femme de mon frère qui était alors enceinte pour qu'elle disparaisse. Ce n'était pas vraiment caché, j'ai trouvé assez facilement son adresse et j'y suis allé. » est-ce que vous n'auriez pas le même père par hasard ? parce que t'es certain que ton géniteur serait capable d'une telle chose, t'es certain qu'il serait capable de payer pour cacher des choses. « Je ne peux pas lui dire. Tu le prendrais comment toi si t'apprenais que t'avais un enfant depuis tout ce temps ? Je ne peux pas lui dire, vraiment. Tu ferais quoi toi ? » tu réfléchis quelques secondes puis tu viens à côté d'elle, tu passes ton bras par dessus ses épaules et tu la rapproches de toi. c'est pas de la drague, c'est pas de la provocation, c'est juste du réconfort. si j'apprenais que j'avais un gosse, j'pense que je chercherai à le rencontrer, je chercherai à comprendre comment je ne l'ai pas su avant. après .. je ne connais pas ta relation avec ton frère. tu commences en prenant ton temps. ce que je sais, c'est que s'il apprend que tu savais mais que tu ne lui as rien dit ... il risque de beaucoup t'en vouloir. lui dire n'est pas forcément facile, mais peut-être que ... tu marques une pause. peut-être que tu pourrais lui écrire une lettre pour lui expliquer ? pour lui avouer, si tu as peur de ses réactions.

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