(mia) je me battrais jusqu'à la fin

Il s'écarte de toi, doucement, alors que tu lui proposes d'aller boire un verre, ou manger quelque chose, tu ne veux pas le laisser, non, tu ne veux pas le laisser alors qu'il est dans cet état, tu t'y refuses, catégoriquement. « non, c’est bon, j’ai assez frapper dans ce sac pour la soirée. Je veux bien aller boire un coup en ville, ou pas enfaite… » qu'il te dit, tu perds espoir, doucement, évidemment, il doit avoir bien des choses à faire, il va juste t'abandonner, là, maintenant, parce qu'il a une vie tandis que toi, tu reviens tout juste et tu ne peux pas revendiquer ta place dans sa vie. « enfin je préférais aller manger plutôt. » qu'il te dit finalement, tu retrouves doucement ton sourire. il ne te lâche pas non, il veut bien rester avec toi, tu es contente, vraiment. « j’ai un petit soucis avec l’alcool en ce moment Mia. je reviens, je vais prendre un douche rapidement » tu n'as pas le temps de réagir qu'il s'écarte et s'en va vers les vestiaires, tu bouges, doucement, tu trembles, et tu finis par trouver une chaise pour t'y asseoir .. un problème ? avec l'alcool ? vraiment ? tu pourrais presque pleurer, mais tu te contiens, tu te retiens comme toujours, tu respires, tu prends le temps de réfléchir, de penser à autre chose. tu veux prendre soin de lui, plus que quiconque. tu patientes, sagement, son regard, tout en te posant un tas de question. Il finit par revenir, les cheveux en bataille, encore humide, tu lui souris doucement. « C’est bon, on peut y aller, si tu es toujours partante. » qu'il te dit, d'abord. « évidemment oui, mais avant .. » tu t'approches de lui, tu passes tes mains dans ses cheveux et tu les remets en place, sagement, te concentrant sur sa tignasse. tu te rends compte après que ton geste n'est pas forcément le bon, tu souris, gênée. « qu'est-ce que tu as envie de manger ? j'imagine que j'ai du louper pas mal de nouveaux coins ici non ? » tu reprends, tu vas lui reparler, de l'alcool, évidemment, mais pas tout de suite, t'as besoin de le mettre en confiance. tu te diriges vers la sortie, tu ouvres le panneau d'électricité et tu éteins toutes les lumières de la salle une à une, te retrouvant quelques secondes dans le noir complet, avec Mino, de nombreuses pensées te passent dans la tête, tu te retiens, tu respires, t'ouvres la porte et la lumière de lune vient vous éclairer. une fois dehors, tu fermes la salle bien à clé et tu ranges tes clés dans ton sac. « quand je serai enfin installée, je te montrerai mon appartement si tu veux. » tu lui dis, tu ne sais pas trop pourquoi.

« évidemment oui, mais avant .. » tu ne bouges pas, tu l’as laisser avancer et mettre sa main dans tes cheveux. Vous aviez cette foutue manie tous les deux, tu viens juste de t’en rappeler. Elle avait toujours une main dans tes cheveux quand vous étiez installés l’un près de l’autre. Toi, pour la faire chier, les ébouriffer à longueurs de journée. Au moins, tu avais une relation spéciale avec ses cheveux. « qu'est-ce que tu as envie de manger ? j'imagine que j'ai du louper pas mal de nouveaux coins ici non ? » tu sais même pas de quoi tu as envie. Tu as faim, mais pas de nourriture. Seulement, tu ne vas pas lui dire que tu as envie de gouter sa peau. Non, elle te prendrait pour un mec en manque, un mec totalement désespéré. Tu lui parle de ton ex qui est partie, tu vas ne pas lui dire que tu as envie d’elle. Pense à autre chose, arrête de la regarder comme ça. Merde Mino, fait pas le con ! Mia est de retour, tu ne vas pas lui sauté dessus et risquer de la perdre une fois de plus. Tu as le temps pour ça, elle est revenue. Puis avant de tenter quelques choses, tu dois te reconstruire, tu peux pas être comme ça, si tu veux tenter un truc avec elle « tu sais, je suis pas plus au courant que toi Mia. Quand j’ai commencé à bosser en tant que barman au Caveau, j’ai arrêté de sortir et d’aller au resto. Ma routine était simple : dormir, si le temps le permettait, aller surfer ou sinon faire mon sport, manger des conserver, trop la flemme de cuisiner, partir à mon ancienne salle de boxe, puis dormir avant de partir bosser. Donc c’est comme si j’étais moi aussi de retour » c’est pas faux au final, tu sortais pas tellement. A part aller manger chez tes parents un dimanche par mois, t’inviter chez ton frère qui est meilleur cuisinier que toi, tu ne sortais pas de masse au resto. Tu n’en avais jamais eu l’occasion ou même manger un bout en ville. Tu étais souvent seul au final, tu l’as toujours était. « puis je me doute bien qu’un Mcdo c’est trop banal pour des retrouvailles. » Tu passes le pas de la porte du club de boxe et tu attends qu’elle ferme. Une fois la chose faite, elle te lances alors « quand je serai enfin installée, je te montrerai mon appartement si tu veux. » tu hoches la tête. oui pourquoi pas, enfin, espérons que tu ne sois pas seul quand elle te le fera visiter. « oui pourquoi pas » puis tu réalises un truc. « merde, je suis pas repasser à mon appartement et j’ai laissé Simone sans bouffe, je crois. » Ton chien risque d’être mort de faim, alors que tu es en train de passer du bon temps avec une amie d’enfance. « ça te dérange pas qu’on passe chez moi ? Enfin si tu veux ou sinon, on se rejoint par là, un peu plus tard, le temps que je donne à manger à mon chien. C’est comme tu veux. »

Il doit bien avoir envie de manger quelque chose non ? t'es certaine que oui, alors tu lui demande. il doit y avoir des coins que tu connais pas maintenant, de nouveaux endroits, ou ce genre de choses. « tu sais, je suis pas plus au courant que toi Mia. Quand j’ai commencé à bosser en tant que barman au Caveau, j’ai arrêté de sortir et d’aller au resto. Ma routine était simple : dormir, si le temps le permettait, aller surfer ou sinon faire mon sport, manger des conserver, trop la flemme de cuisiner, partir à mon ancienne salle de boxe, puis dormir avant de partir bosser. Donc c’est comme si j’étais moi aussi de retour » t'as l'impression, qu'il a mi sa vie entre parenthèses quand t'es partie, tu ne sais pas vraiment quoi penser. tu sais que ce n'est pas à cause de ton départ, que c'est juste la vie, qui a voulu se passer ainsi, tu n'es pas fautive non, mais tu te demandes bien comment ça se fait alors tu le regardes, quelques secondes, le sourire aux lèvres. « c'est pas grave, on est tous les deux de retour, c'est bien aussi ! » tu lui lances, finalement, pour le détendre plus qu'autre chose. « puis je me doute bien qu’un Mcdo c’est trop banal pour des retrouvailles. » tu hausses les épaules alors que vous sortez du club pour vous retrouver dans la rue. « je m'en formalise pas, je m'en fiche ! » tant que tu es avec lui, tant que tu partages ce moment avec lui, tu t'en fiches bien de savoir ce que tu vas manger. c'est grave non ? certainement. possiblement. « oui pourquoi pas . merde, je suis pas repasser à mon appartement et j’ai laissé Simone sans bouffe, je crois. ça te dérange pas qu’on passe chez moi ? Enfin si tu veux ou sinon, on se rejoint par là, un peu plus tard, le temps que je donne à manger à mon chien. C’est comme tu veux. » tu te mets à rire alors. « sérieusement ? Simone ? t'as appelé ton chien Simone ? je ne peux pas rater ça, attends, je veux le rencontrer ! » que tu lui balances, tout sourire. tu te permets de prendre son bras pour avancer, innocemment, évidemment. « je te propose qu'on passe prendre à emporter, peu importe quoi. sauf italien, tu comprendras que vu ce que j'ai mangé sur Naples, j'ai pas envie d'être déçue, peut-être ... indien ? et qu'on aille manger chez toi ? » tu lui proposes finalement, trouvant ce compromis plutôt très plaisant. « parce que j'ai bien compris que tu voulais que je vienne chez toi. » tu lui souffles ces mots, doucement, tu laisses le silence s'interposer, tu ne sais pas quoi dire d'autres, alors tu baisses les yeux et tu regardes les pavés que vous foulez;

« sérieusement ? Simone ? t'as appelé ton chien Simone ? je ne peux pas rater ça, attends, je veux le rencontrer ! » elle prend ton bras entre ses doigts, tu ne mets pas longtemps à le passer sur ses épaules. Comme à l’époque, comme quand vous aviez encore dix-huit ans. A l’époque c’était anodin ou presque, là, c’est plus pareil, elle est encore plus magnifique qu’à l’époque. Tu te demandes comment cela est possible. A moins que ce soit le manque qui te fait la voir encore plus radieuse ? « Bah ouai, enfin techniquement c’est pas moi qui les prénommé comme ça. Mon meilleur ami a jugé utile que je ne l’oublie pas quand il sera reparti pour la Norvège, alors il a voulu me laisser un souvenir, en appelant mon chien Simone.je te prierais de pas te moquer de lui quand tu le rencontrera. » tu souris, Simone n’est pas du genre à comprendre qu’on se moque de lui. Il veut que de l’amour lui. Comme toi. alors tu lui en donne et il te le rend bien en ce moment « je te propose qu'on passe prendre à emporter, peu importe quoi. sauf italien, tu comprendras que vu ce que j'ai mangé sur Naples, j'ai pas envie d'être déçue, peut-être ... indien ? et qu'on aille manger chez toi ? » tu hoches la tête, c’est une bonne alternative, au moins, tu seras dans un lieu familier. « oui pourquoi pas. T’en fais pas, je te comprends. Enfin tu commanderas, je ne connais pas du tout. Ça sera une première. » À défaut d’avoir certaines premiers fois avec elle, tu te contenteras de celle-là. « parce que j'ai bien compris que tu voulais que je vienne chez toi. » « si je te connaissais pas si bien, j’aurais l’impression que tu me lances un message subliminale. » Tu éclates de rire, ça ne peut pas être un message subliminal. Non c’est impossible. Vous vous rendez tous les deux jusqu’au fameux restaurant indien. Comme prévu tu la laisse choisir, parce que pour toi c’est du chinois tout ça. Tu es plus habituer au fast-food classique ou à la nourriture faite maison. Tu prends tout de même soin de porter le sac de nourriture. Ton côté italien revient toujours quand tu es avec Mia. « nous y voilà, je t’avertis c’est un peu bordelière, mais bon, tu es déjà venu ici. » Tu ouvres alors la porte et constate que Tilda a dû passer par là. Ce n’est certainement pas Cara, elle aussi est partie. Enfin à moins que tu es été somnambule et que tu es rangé l’appartement en pleine nuit. Tu as juste le temps de poser les sacs sur la table du salon, quand ton golden âgé de huit mois déboule entre tes jambes. « Oh mon bébé désolé » tu te baisses et tu attrapes le petit chien entre tes bras musclés. Cette boule de poile, c’est ta plus longue relation. Il est pas compliqué comme être, il te pique pas des crises pour rien, à de la tendresse à revendre et ne partira pas du jour au lendemain. « Simone, voici Mia. Mia, Simone. » avant de lui lancer « fait comme chez toi. »

« Bah ouai, enfin techniquement c’est pas moi qui les prénommé comme ça. Mon meilleur ami a jugé utile que je ne l’oublie pas quand il sera reparti pour la Norvège, alors il a voulu me laisser un souvenir, en appelant mon chien Simone.je te prierais de pas te moquer de lui quand tu le rencontrera. » tu comprends un peu mieux le prénom, en effet, ce type tu ne le connais pas et apparemment tu ne le connaîtras pas, d'ailleurs, t'es un peu déçue parce que tu aurais aimé rencontré le meilleure ami de Mino, celui qui connaît ses secrets. « promis, je ne me moquerais pas. » que tu lui réponds alors que vous arrivez vers l'indien. « si je te connaissais pas si bien, j’aurais l’impression que tu me lances un message subliminale. » t'as envie de lui dire que oui, évidemment oui, tu lui envoie des tonnes de messages, des tonnes, depuis que vous vous connaissez mais comme à chaque fois tu te ravises et tu souris, simplement en haussant les épaules. c'est rien, évidemment que ce c'est rien, ou presque rien. une fois la nourriture dans les bras, vous vous dirigez vers son appartement, tranquillement, tu sais où il est, il n'a pas changé d'appartement en 3 ans. combien de fois t'as voulu te pointer et tout lui dire ? combien de fois, tu t'es vu là, sur le seuil de la porte, le regardant avant de te jeter dans ses bras ? de trop nombreuses fois évidemment. « nous y voilà, je t’avertis c’est un peu bordelière, mais bon, tu es déjà venu ici. » qu'il te chante, il ouvre et tu observes. « c'est ça le bordel pour toi ? sérieusement .. c'est plutôt un bordel bien organisé je trouve. » et tu souris alors que tu vois le beau chien arrivé. tout blanc, déjà pas mal grand. adorable. « Simone, voici Mia. Mia, Simone. fait comme chez toi. » tu retires alors déjà tes chaussures, tes talons hauts, perdant alors quelques centimètres. tu t'accroupis pour laisser le temps au chien de te sentir et de faire connaissance, mettant alors en vu ton décolleté, sans le faire exprès, tu lèves ton regard vers Mino. « le seul problème, c'est que chez moi, je me balade nue, alors je vais éviter de faire comme chez moi. » tu souris, doucement, tu regardes autre part, t'as vraiment dit ça Mia ? tu veux le chauffer ou quoi ? stupide, tu pourrais rougir mais heureusement, Simone vient sous ta main alors tu le caresses, sagement. « on se met où pour manger ? » change de conversation, t'as raison.

vous passez la porte quand elle te lance alors « c'est ça le bordel pour toi ? sérieusement .. c'est plutôt un bordel bien organisé je trouve. » c’est vrai qu’à t’entendre vous alliez arrivés dans une déchetterie. Tu revoyais la pile de lingue sale s’agrandir de jours en jours. Les cadavres de bouteilles qui jonchaient le sol de ton appartement. L’état général de ton appartement était à ton image. Alors que là, il était évident qu’une fée du ménage était passée. Une des femmes Favre que tu devras remercier un peu plus tard et pas que mentalement. « je pense plus que ma sœur ou ma pire de cas ma mère est passée par là. Il y avait encore des cadavres de bouteilles. » Tu tiens à préciser, de toute façon, Mia reviendra certainement sur le sujet que tu as abordé plus tôt : ton alcoolisme. Ça fait un mois que tu bois comme un trou, donc on peut dire que tu es alcoolique. « je te suspectes d’avoir prévenu ma mère et ma sœur de ton retour et du fait que tu allais me pousser à te ramener chez moi. » Que tu lui dis en lui donnant une petite accolade avant qu’elle ne se baisser pour caresser la golden. Le chanceux, tu n’as jamais eu le droit à autant d’affection. Tu serais presque jaloux de ton chien. « le seul problème, c'est que chez moi, je me balade nue, alors je vais éviter de faire comme chez moi. » cette idée ne te déplairait pas forcement. Peut-être que tu iras la voir à l’improviste pour tomber sur elle dans sa plus belle tenue. Merde Mino ne te perds pas dans des idées comme ça. c’est Mia, c’est ton amie d’enfance, celle que tu apprécies, celle dont tu ne veux pas faire souffrir, alors n’est pas des idée comme ça « C’est pas comme si je t’avais jamais vu nue. Je te rappelle que je te connais depuis qu’on est gosse et il me semble qu’on déjà prit des bains ensembles. Enfin ce n’est pas pareil maintenant, on a pas mal changé à certains endroits. Il y a du monde au balcon maintenant » oui tu as profité qu’elle soit penchée vers le chien pour la reluquer. Bah quoi, ce n’est pas ta faute. C’est la faute de la sicilienne, elle n’avait pas qu’à mettre un décolleté aussi plongeant. Très jolie décolleté d’ailleurs. Puis Dieu t’as donné des yeux, autant que tu profites un peu du spectacle. Au moins, tu ne fais que regarder, c’est pas comme si tu allais lui tripoter la poitrine. « on se met où pour manger ? » tu portes ton regard enfin sur son visage. Qu’est-ce qu’elle t’a dit la madame ? Ou vous allez manger ? « heu je penses que le salon sera plus confortable et plus conviviale. » Tu amènes les paquets sur la table basse, tu mets tout sur la surface vitrée avant de t’installer sur le canapé. Tapotant de la main la place libre à côté de toi. « Raconte-moi comme était Naples, racontes moi tout. »

« je pense plus que ma sœur ou ma pire de cas ma mère est passée par là. Il y avait encore des cadavres de bouteilles. je te suspectes d’avoir prévenu ma mère et ma sœur de ton retour et du fait que tu allais me pousser à te ramener chez moi. » tu souris, doucement, tu ris, même non tu n'as pas fait ça, tu ne pouvais pas faire ça, tu n'avais prévenu personne, mais toi aussi tu soupçonnes une femme Favre être passée dans l'coin pour nettoyer sa maison. c'est beau, cette fraternité. « arrête tu vas découvrir ce que je cache ensuite; » que tu lui lances, en riant de bon coeur cette fois. « C’est pas comme si je t’avais jamais vu nue. Je te rappelle que je te connais depuis qu’on est gosse et il me semble qu’on déjà prit des bains ensembles. Enfin ce n’est pas pareil maintenant, on a pas mal changé à certains endroits. Il y a du monde au balcon maintenant » tu ris doucement, tu ne peux pas t'en empêcher, vraiment pas. « attends, je ne pense pas que t'es beaucoup changé Mino, ne sois pas si prétentieux voyons ! » tu lui balances, en pleine face, sourire victorieux bloqué sur tes lèvres. t'es obligée, c'est plus fort que toi, de le taquiner, de le chercher encore et encore. « heu je penses que le salon sera plus confortable et plus conviviale. Raconte-moi comme était Naples, racontes moi tout. » il est déjà dans le canapé et tapote une place à côté de lui. tu arrives en marchant doucement, tu t'installes, tu te colles à lui, sans faire trop attention. Bon d'accord, tu fais carrément exprès, mais est-ce vraiment si grave que ça ? tu poses ta main sur sa cuisse, innocemment, évidemment. « Naples, c'est grand, c'est beau, puis ça m'a aidé à fortifier mon italien. après, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? j'étais ches mes grands-parents, alors pour sortir c'était vraiment la galère, j'avais l'impression d'être retournée au lycée tellement ils m'étouffaient. puis j'ai rencontré Alfonzo, il avait son propre appartement, alors c'est plus facile, mais on est pas resté ensemble très longtemps. » tu fais exprès, pour voir sa réaction. c'est mal ? peut-être. c'est vrai ? oui, aussi.

« attends, je ne pense pas que t'es beaucoup changé Mino, ne sois pas si prétentieux voyons ! » aïe, aïe, aïe Mia, si tu savais comment j’ai changé, tu ne dirais pas ça avec cette air Mia, ou que non. Tu sais ce que tu as dans le pantalon, tu sais comment t’en servir, tu ne t’en vente pas, mais tu sais comment faire plaisir aux femmes qui partagent ton lit. Tu sais parfaitement qu’elle te lance cette pique pour te faire réagir, pour que ton sang de rital reprenne le dessus. Elle a toujours fais ça Mia, elle t’allume gentiment et toi après t’es comme un con en feu. « Mia ! Mia ! Mia ! Ne parles pas de choses dont tu ne sais pas ou dont tu n’as encore rien vu. Si tu avais été une autre fille, une fille que j’estime moins, je t’aurais montré à quel point j’ai changé à certain endroit » tu lui mets une petite pichenette au bout du nez avec ton index, enfin, tu le caresses plus qu’autre chose. tu approches ta bouche de son oreille avant de lui murmurer « puis je suis loin d’être prétentieux, je sais ce que j’ai et ce que ça vaut » non, tu n’es pas prétention. Elle voulait jouer, tu allais jouer toi aussi. Non, mais oh, on n’allume pas Mino comme ça sans représailles. Méfîtes toi Mia, tu le connais pas ce Mino là. Puis madame en rajoute une couche quand elle s’installe près de toi. Un peu trop près, un poil trop près. Mino pense que c’est comme une sœur pour toi. Pense que tu ne peux pas la toucher, comme tu le ferais avec une autre. Enfin, comme tu aurais fait avant. Depuis plus de deux mois, tu n’as rien fait, depuis deux mois, tu es comme un con avec tes pulsions et parfois ta main. Bah oui, parfois, il faut aller au charbon soit même, tu n’es pas du tout gêner de le dire. Vous croyez qu’ils font comment les astronautes là-haut en orbite. Ils se la touchent eux aussi. Bordel Mia, ne met pas ta mais ici, tu risques très gros là « Naples, c'est grand, c'est beau, puis ça m'a aidé à fortifier mon italien. après, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? j'étais ches mes grands-parents, alors pour sortir c'était vraiment la galère, j'avais l'impression d'être retournée au lycée tellement ils m'étouffaient. puis j'ai rencontré Alfonzo, il avait son propre appartement, alors c'est plus facile, mais on est pas resté ensemble très longtemps. » tu n’es pas prêt à entendre ça. Tu ne veux pas en entendre parler, ni aujourd’hui, ni demain. Tu ne veux pas savoir qu’elle a été dans le lit d’un autre. tu veux pas penser à ça. Mia, elle est à toi, mais ça elle le sait pas et encore moi, ses prétendants. « quand je te disais de tout me raconter, je ne voulais pas que tu me parles de ça. j’ai pas envie t’entendre me parler que tu as batifoler avec un certain Alfonzo ou un autre. Épargne-moi ses détails. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais demandé à tes grands-parents de surveiller un peu plus » comprendra qui voudra !

« Mia ! Mia ! Mia ! Ne parles pas de choses dont tu ne sais pas ou dont tu n’as encore rien vu. Si tu avais été une autre fille, une fille que j’estime moins, je t’aurais montré à quel point j’ai changé à certain endroit. puis je suis loin d’être prétentieux, je sais ce que j’ai et ce que ça vaut » il termine en murmurant ces quelques mots à l'oreille et tu frissonnes, l'effet qu'il te fait est impressionnant, intense, t'as du mal à le contrôler. t'es bien contente, d'être une fille qu'il estime, mais t'aimerais aussi qu'il t'estimes moins pour te prendre là, maintenant, sur le champ. tu te fiches de la surface, des conditions ... tu te perds, tu te perds, tu dois te reprendre tout de suite, immédiatement, ce que tu ne tardes pas à faire en bougeant. bouger pour oublier, bouger pour zapper ce qu'il se passe dans ton corps et ton esprit, c'est exactement cette idée là. « tu es prétentieux Mino. » tu dis, sur le ton de la plaisanterie avant de le rejoindre sur son canapé, tu te colles et tu commences à lui parler de tes aventures, t'as envie de le faire réagir, lui montrer que t'es une femme, une vraie, qu'il peut te toucher, que tu en as même envie, mais non, rien n'y fais. « quand je te disais de tout me raconter, je ne voulais pas que tu me parles de ça. j’ai pas envie t’entendre me parler que tu as batifoler avec un certain Alfonzo ou un autre. Épargne-moi ses détails. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais demandé à tes grands-parents de surveiller un peu plus » tu souris, doucement, un fin sourire, et tu t'écartes doucement pour lui laisser de l'air oui. tu t'écartes, tu prends les plats, que tu commences à ouvrir afin que vous puissiez vous nourrir. « je me doute bien, désolée ! sinon, Naples. c'était trois années fructueuses, tu sais, j'y étais pour travailler, pour mes études, d'ailleurs, j'ai bossé en tant que serveuse aussi là-bas, histoire d'avoir quelques sous. » tu lui expliques, plus calmement, pour ne pas le froisser, surtout pas. tu lui souris, tout en partant. « j'allais au bord de l'eau, souvent, ça me rappelait la plage d'ici, légèrement, les souvenirs, quand on se rendait tous à la plage pour des soirées feu de camp. ça me rappelait toutes ces fois où je faisais le mur pour qu'on se retrouve tous. je suis désolée tu sais .. de ne pas avoir donné de nouvelle. c'était trop dur, vous me manquiez trop. » il te manquait trop, lui, surtout, il te manquait bien trop, mais ça tu ne peux pas le dire non.

« tu es prétentieux Mino. » tu ne dis rien, tu ne relèves pas. Si tu aurais relevé, tu sais que tu serais allé bien pu loin que de lui montrer ton sexe. Oui, tu serais allé bien plus loin, tu lui aurais fait comprendre que tu étais loin d’être prétention. Pourquoi avait-il fallu qu’elle te dise qu’elle se trimballer à poil chez elle. Tu n’avais qu’une envie maintenant c’était de la voir nue, tu la prendre sur la table de la cuisine, sur le canapé ou à même le sol et de la faire tienne. Pense à autre chose. Pense à Simone. Oui pense à ton chien qui est sagement installé près de toi. tu le caresses doucement. Pense à autre chose qu’au corps de Mia – que tu ne connais pas – contre le tien. Ne pense pas au plaisir que tu aimerais lui faire subir là maintenant. N’y pense pas même si elle a sa main sur ta cuisse et qu’elle est en train de provoquer des réactions pas du tout contrôlable. Espérons que ça reste discret. « je me doute bien, désolée ! sinon, Naples. c'était trois années fructueuses, tu sais, j'y étais pour travailler, pour mes études, d'ailleurs, j'ai bossé en tant que serveuse aussi là-bas, histoire d'avoir quelques sous. j'allais au bord de l'eau, souvent, ça me rappelait la plage d'ici, légèrement, les souvenirs, quand on se rendait tous à la plage pour des soirées feu de camp. ça me rappelait toutes ces fois où je faisais le mur pour qu'on se retrouve tous. je suis désolée tu sais .. de ne pas avoir donné de nouvelle. C’était trop dur, vous me manquiez trop. » tu l’écoutes attentivement. Tu lui fais un petit sourire quand elle s’excuse du fait d’avoir parlé de son mec, enfin de son ex à ce qu’elle t’a dit à la salle. Enfin, tu espères que cela soit le même. Tu n’aimerais pas savoir qu’elle a eu plusieurs partenaires. De toute façon, tu ne peux rien lui reprocher, tu ne lui as pas dit de t’attendre. Tu as eu d’autre filles dans ton lit, donc tu serais qui pour lui demander ça. « c’est pas grave pour les nouvelles, peut-être, je n’aurais même pas pu te répondre si tu avais écrit. On ne peut pas changer le passé. C’est fait, c’est fait » tu attrapes toi aussi de quoi manger. Tu regardes ce qu’il y a dans ton assiette. Tu n’es pas trop convaincu. C’est bizarre. C’est nouveau et au final, ce n’est pas mauvais. « Je sais pas pour les autres, mais à moi, tu m’as manqué. » que tu lâches, mais bon c’est vrai. « tu m’as vraiment manqué enfaite et je m’en rends compte-là, alors que tu es près de moi » que tu lui avoues en pressant ta main sur sa cuisse. C’est de bonne guerre

vous vous retrouvez finalement là, côte à côte sur son canapé. tu ne peux t'empêcher de l'épier, de regarder son doux visage alors qu'il ouvre son menu. il n'est pas convaincu, ça se lit dans ses yeux et ça te fait doucement rire. « c’est pas grave pour les nouvelles, peut-être, je n’aurais même pas pu te répondre si tu avais écrit. On ne peut pas changer le passé. C’est fait, c’est fait » pourquoi n'aurait-il pas pu te répondre au juste ? tu te demandes, mais tu n'oses pas demander, toi qui d'habitude ose tout .. « Je sais pas pour les autres, mais à moi, tu m’as manqué. tu m’as vraiment manqué enfaite et je m’en rends compte-là, alors que tu es près de moi » tu souris doucement et t'es électrisée à partir du moment où il pose sa main sur ta cuisse. ton regard dévie sur cette main. tu tentes de la faire remonter par le pouvoir de la penser, tu veux qu'elle remonte plus haut encore, mais rien n'y fais, tu n'es pas télépathe. tu reviens te perdre dans son regard, un petit sourire sur les lèvres. « tu m'as aussi beaucoup manqué Mino. » tu lui dis, tu lui confies avant de poser maintenant ta main par dessus la sienne sur ta cuisse. tu presses tes doigts, tu les entremêlent légèrement aux siens, et tu penches ta tête sur le côté. légèrement. « est-ce que je peux tout te demander ? » tu questionnes alors qu'il semble surpris mais qu'il hoche doucement la tête. « l'alcool .. tu as un problème avec l'alcool Mino ? » t'es inquiète, beaucoup, ça doit d'ailleurs se sentir dans ta voix, ça doit se ressentir dans tes mots. « parce que si tu as un problème, je veux t'aider. je vais t'aider. même si tu ne le veux pas. tu sais, je vais tout faire, quitte à venir emménager ici pour te surveiller. je vais te pister jusqu'à ce que tu en es tellement marre de moi et que tu décides de relever la tête. » t'as envie de lui sortir ces 7 lettres, trois mots, tu te retiens, non tu ne peux pas lui balancer ça comme ça, même si tu le sais depuis bien des années, tu n'oses pas, tu fermes ton clapet, sagement. « je vais prendre soin de toi. » oh oui, tu vas prendre soin de lui pour le sortir de là.

« tu m'as aussi beaucoup manqué Mino. » tu as le cœur qui fait un truc étrange. Tu lui as manqué, beaucoup manqué même. tu dois le prendre comment ? est-ce que tu lui as manqué amicalement parlant ou autrement ? tu as tant de question et le problème avec toi, c’est que tu ne les poses même pas. Tu attends qu’elle les devienne. Tu aimerais qu’elle arrive à lire tes pensées. Ça serait plus simple, tu n’arrives pas à dire ce genre de chose. Non, tu n’es pas expressif dans tes sentiments. Tu ne les montre que physiquement. Tu es du genre animal. Tu ne dis pas les choses, tu les montre de la seule façon que tu connais. La force, la violance et la brutalité. « est-ce que je peux tout te demander ? l'alcool .. tu as un problème avec l'alcool Mino ? parce que si tu as un problème, je veux t'aider. je vais t'aider. même si tu ne le veux pas. tu sais, je vais tout faire, quitte à venir emménager ici pour te surveiller. je vais te pister jusqu'à ce que tu en es tellement marre de moi et que tu décides de relever la tête. je vais prendre soin de toi. » ça te touches ce qu’elle te dit. Seulement, tu ne veux pas lui empoissoner l’existence avec ton état. Elle mérite de vivre une vie joyeuse, pas de s’enfermer avec la loque que tu es devenue. Si seulement, elle était revenue des mois avant, avant que tu ne passes la nuit avec ta meilleure amie. « oui j’ai un problème avec l’alcool. Le comble pour un ancien barman, tu me diras. Depuis qu’elle est partie, depuis que Gaby est partie, je bois à longueur de journée Mia. Pas un seul instant, je suis sobre, sauf ce soir, tu n’aurais pas été là, je me serais jeter sur la bouteille. C’est gentil ce que tu me proposes, mais je suis devenu un zombie. Tu mérites de vivre une vie plus agréable. Je ne mérite pas que tu t’occupes de moi. Pour l’appartement, si tu veux emménager ici, fait toi plaisir, j’ai envie de partir d’ici. Trop de souvenirs. C’est devenu un cercueil cet endroit. Je ne sais pas où partir, mais je dois partir d’ici. Chaque jour, chaque nuit, je pense qu’à elle en étant ici, l’alcool est devenu mon seul moyen d’oublier » tu en viens alors à la conclusion suivante. « Je suis en manque Mia. » tu ne lui dis pas de quoi, mais c’est tellement évident. Tu es en manques de sexe. En manque d’alcool. En manque de compagnie. Est-ce que ce sont ses doigts entre le tiens, les regards que tu crois comprendre, ses lèvres charnues, son décolleté qui t’attire. Tu ne sais pas ce qui te prend, mais tu approches ton visage d’elle. Est-ce une bonne chose ? Tu n’as pas le temps de te poser des questions que tu es déjà couché sur elle. Tu écrases tes lèvres contre le sienne. Ce n’est pas doux, ce n’est pas passionné. C’est brutal, bestial, c’est toi. Mia qui mérite tellement mieux que ce que tu as à lui offrir. « tu vois ça me pousse à faire des choses idiotes » puis tu te redresses. Pourquoi tu as fait ça. pourquoi il a fallu que tu écoutes ton second cerveau au lieu de ton vrai cerveau « excuse-moi, je ne voulais pas. Je sais que je ne suis qu’un ami pour toi. Rien de plus » tu t’éloignes d’elle

« oui j’ai un problème avec l’alcool. Le comble pour un ancien barman, tu me diras. Depuis qu’elle est partie, depuis que Gaby est partie, je bois à longueur de journée Mia. Pas un seul instant, je suis sobre, sauf ce soir, tu n’aurais pas été là, je me serais jeter sur la bouteille. C’est gentil ce que tu me proposes, mais je suis devenu un zombie. Tu mérites de vivre une vie plus agréable. Je ne mérite pas que tu t’occupes de moi. Pour l’appartement, si tu veux emménager ici, fait toi plaisir, j’ai envie de partir d’ici. Trop de souvenirs. C’est devenu un cercueil cet endroit. Je ne sais pas où partir, mais je dois partir d’ici. Chaque jour, chaque nuit, je pense qu’à elle en étant ici, l’alcool est devenu mon seul moyen d’oublier. Je suis en manque Mia. » tu ne comprends pas; et tu comprends en même temps. il va pas bien, il vit très mal cette situation. à contre coeur, t'es obligée de t'avouer qu'il tenait beaucoup à cette Gaby, qu'il y tenait tellement qu'il s'est foutu dans cet état là. tu ne peux pas le nier, il y tenait et y tient encore beaucoup puisqu'il est en manque, en manque d'elle. c'est ce que tu comprends, quand il conclut sur ces mots, il est en manque d'elle. ça te fait mal, ça te déchire le coeur et tu ne sais même plus quoi penser actuellement. tu perds le fil de tes pensées quand il se rue sur toi. tu n'as pas le temps de réagir, de dire quoique ce soit que ses lèvres se plaquent violemment sur les tiennes. tu réponds, irrémédiablement, subjuguée alors qu'il te bloque sur le canapé de part sa carrure impressionnante, il est là au dessus de toi. il vient de se jeter sur toi, et toi, ton coeur vient tout juste de s'arrêter de battre, immédiatement. tu suffoques quand il s'écarte, la mine déconfite. « tu vois ça me pousse à faire des choses idiotes » qu'il te lance, tu peux pas répondre, t'es juste choquée qu'il ait fait ça, t'en veux encore. encore et encore. t'en veux tellement plus. t'as besoin qu'il t'en donne plus maintenant. il a osé, il ne doit pas reculer, plus reculer. tu t'en fiches d'être qu'un pansement pour sa plaie, tu t'en fiches d'être oublié demain, ou après-demain, t'en peux plus de te contenir, tu le veux lui, et pas un autre. tant pis qu'il pense à elle, tant pis. « excuse-moi, je ne voulais pas. Je sais que je ne suis qu’un ami pour toi. Rien de plus » et il s'écarte déjà alors que ta main vient agripper son t-shirt pour qu'il revienne là, au dessus de toi, tu le forces à reprendre sa place au dessus de toi, les yeux dans les yeux, un sourire provocant sur les lèvres. « qui t'as dit ça ? personne. » que tu reprends, mais cette fois, c'est toi qui coupe court à la conversation. tes abdominaux te soulèvent, rapidement et c'est à ton tour de plaquer tes lèvres sur les siennes. c'est pas aussi violent que lui, non mais c'est pressant, c'est envieux, impétueux presque. tant pis, tu fiches peut-être tout en l'air tu ne veux pas penser aux conséquences là, tu veux juste penser à lui, uniquement.

ses lèvres te répondes, son corps réagit, tu sens ton cœur battre dans tes tempes, tu as la respiration qui s’accélère. Tu as l’impression de revivre. Quand tu as tes mains sur son corps, tu ne penses pas à Gaby, tu penses à Mia. Enfin ça toujours été le cas, tu ne ramenais jamais de brunes chez toi, oh ça non. A chaque fois qu’une brune t’approcher et se frotter langoureusement à toi, tu l’as rejeté catégoriquement. Il ne pouvait pas y avoir de brune dans ton lit. Il ne pouvait avoir que cette brune-là. Alors tu attendais désespèrent que cela arrive un jour. Il n’y avait qu’une longue queue de blonde qui attendait sagement qui tu les sautes. Des blondes, des rousses, jamais une seule brune dans tes draps. Tu t’en étais rendu compte quand elle était partie. Tu te redresses, tu fais une erreur monstre. Tu ne peux pas, elle te considère comme un frère, comme son propre frère. C’est mal, mais tu en as envie depuis que tu as ses pulsions dans ton bas-ventres, depuis toujours. Seulement Mia, c’est le fruit interdit. Tu lui fais du mal, il y a les Peretti qui te tombent dessus. Les Favre et les Peretti auront du mal à se réunir si cela se sait. « qui t'as dit ça ? Personne. » oui personne, tu l’as bien vu que tu n’étais qu’un ami. Elle ne répondait jamais à tes regards un peu trop lourds. Quand tu posais tes mains sur elle, parfois un peu trop baladeuse, mais elle réagissait jamais de la façon dont tu aurais voulu. Tu t’étais fait une raison. Tu évites ses regards, ses sourires, ses caresses, tu étais devenu presque froid avec elle. C’était le seul moyen que tu avais trouvé pour ne plus penser à elle. Manque de bol, cela n’a jamais fonctionner. Mia était trop souvent dans ta tête. « Mia, c’est moi qui me suis dit ça, je t’ai envoyer assez de signes bien avant que tu partes, sans jamais de réponses. J’en ai conclu que tu n’étais pas intéresser » tu as justes le temps de finir ta phrase qu’elle agrippe déjà ton t-shirt pour se redresser et plaquer ses lèvres contre les tiens. Putain qu’est-ce qu’elles sont divines. Tu y mords dedans avec retenu. Tu aimerais savoir qu’elle gout elle a ! Tu aimerais être entre ses cuisses et tu aimerais l’entendre hurler ton nom. « c’est pas une bonne idée Mia » tu retires tes lèvres de quelques centimètres d’elle, tu caresses du bout des doigts son visage. Tu la touches réellement pour la première fois, comme un homme. « j’ai pas envie que tu penses que je fais ça à cause d’elle, j’ai pas envie que tu penses que tu es mon lot de consolation » une fois les choses dite, tu vois qu’elle a l’air de comprendre ce que tu dis. Tu embrasses ses lèvres une fois de plus, son cou, sa joue, tu y vas doucement.« putain tu es belle »

« Mia, c’est moi qui me suis dit ça, je t’ai envoyer assez de signes bien avant que tu partes, sans jamais de réponses. J’en ai conclu que tu n’étais pas intéresser » mais tu le fais taire de tes lèvres contre les siennes, tu ne veux pas entendre parler de ça, c'est faux. pour toi, il ne t'a jamais envoyé de signe. tu n'aurais pas pu les louper ... si ? tu te perds contre ses lèvres, tu en oublies jusqu'à ton nom tellement c'est bon de l'embrasser, tellement c'est bon d'être touchée de la sorte par l'être désiré. « c’est pas une bonne idée Mia » qu'il souffle à quelques centimètres de tes lèvres. non, qu'il cesse de parler. qu'il ne dise plus rien, c'est une très bonne idée. tu ne supporteras pas d'être rejetée là, maintenant non, tu ne le supporterais pas. ses doigts se perdent contre ton visage, glissent sur ta peau pendant que tu gardes tes yeux dans les siens. qu'il ne s'arrête pas. qu'il ne s'arrête jamais. « j’ai pas envie que tu penses que je fais ça à cause d’elle, j’ai pas envie que tu penses que tu es mon lot de consolation » tu t'en fiches, complètement, d'être son lot de consolation. t'es résignée, t'es juste résignée, tu le veux, qu'importe de quelle manière, qu'importe que ce soit juste pour cette nuit, qu'importe ... tu le veux. ses lèvres entrent en contact avec les tiennes et tu soupires alors que ses baisers descendent dans ton cou. « putain tu es belle » électrochoc, vile sensation. tu te perds dans ses mots, tu souris, tu relèves le visage, t'attrapes le sien, entre tes douces mains. tu plantes ton regard dans le sien, tu ne le lâches pas et tu souris. « je suis une femme Mino. j'ai trop attendu ce moment. alors, je me fiche d'être qu'un lot de consolation, je prends le rôle. je me fiche d'être qu'un pansement à ta douleur. qu'importe. je suis là, à toi, pour le temps qu'il te conviendra. » oui, tu t'offres à lui, complètement. c'est peut-être pas dans les mœurs. tu devrais te détacher, lui dire que c'est pas bien, qu'il est mal, que tu profiterais de la situation, mais non, tu ne le fais pas; tu te fiches qu'il te compare à elle, là actuellement tu viens de goûter ses lèvres et tu veux en goûter un peu plus. encore et encore. tu as craqué, et tu ne comptes pas t'arrêter.