first date (NALO)

Ce soir, tu as rendez-vous avec ta copine. C’est bizarre, de dire ça. C’est pourtant la vérité, tu sors avec Naïs, tu lui as promis une soirée qui que tous les deux, pour la remercier, pour tout. Tu veux l’emmener au parc d’attraction, qui est monté sur la plage, à l’occasion du festival de l’été. Vous allez vous gaver de cochonnerie, tout vomir dans les attractions à sensation et vous perdre dans le labyrinthe. Si elle est sage, tu claqueras 50 euro pour lui acheter une peluche. Bon, si elle ne l’est pas, tu le feras probablement quand même. C’est un vrai rendez-vous, en fait, même si vous n’êtes pas un vrai couple. Tu dois passer la chercher chez elle dans une heure, et tu viens tout juste de rentrer du boulot. Du dois encore te doucher, t’habiller, et discipliner tes cheveux. Un jour, faudrait vraiment que tu penses à les couper. Mais tu n’en as pas vraiment le courage…Tu arrives chez elle avec vingt minutes de retard. T’es jamais à l’heure de toute manière, c’est bien connu. Tu rentres sans frapper, et tu te mets à gueuler dans son appart. « Nanas ? T’es prête ? » La connaissant, elle ne l’est pas, malgré ton retard. T’es contente de sortir avec elle ce soir, ça fait un moment que tu ne l’as pas vu, elle te manque, ta Nanas. Tu la trouves finalement dans la salle de bain, encore en sous-vêtement, et une brosse à cheveux à la main. « Bon. Je vois que je ne suis pas le seul en retard. Sauf que tu l’es plus. Alors, je vais te punir. » Tu la regardes, l’air taquin, et tu t’approches d’elle, par derrière, pour laisser glisses tes doigts fins le long de ses côtes, sourire aux lèvres. « Dépêche, ou je continue… »

tu regardes l'heure, t'es définitivement en retard, tu le sais bien, mais c'est pas pour autant que tu te dépêches non, t'es là, encore en pyjama en train de regarder la télé, un biscuit dans la main. t'es pas possible, vraiment pas. tu te dépêcheras quand tu commenceras à être en retard, tu le sais, tu te connais maintenant. malheureusement. puis, l'heure tourne, encore et là, tu prends un coup de stresse. lilo ne devrait plus tarder maintenant, et toi, t'es pas prête, bordel, t'es vraiment un cas. tu te dépêches, tu te lèves, tu retires tes vêtements en avançant vers la salle de bain, tu files sous la douche, et forcément, t'y restes longtemps, trop longtemps, pour changer. tu restes sous l'eau chaude, puis tu finis par te rappeler que tu es légèrement en retard. tu sors en catastrophe, tu enfiles des sous-vêtements, tu branches le sèche cheveux, et tu commences à laisser la chaleur les sécher, sagement. une fois fait, tu les brosses, pour tenter de les discipliner comme tu peux. « Nanas ? T’es prête ? » que t'entends une fois que la porte d'entrée a été claquée, tu souris comme une idiote, parce que t'es loin, trèèès loin d'être prête. t'oses pas lui dire, il le verra tout seul en te découvrant, alors tu ne réponds rien. tu le vois finalement apparaître dans le miroir, derrière toi. « Bon. Je vois que je ne suis pas le seul en retard. Sauf que tu l’es plus. Alors, je vais te punir. » qu'il t'annonce, tu hausses les sourcils, immédiatement, qu'est-ce qu'il entend par là. il s'approche, par derrière, et ses doigts filent déjà sur tes côtes. « Dépêche, ou je continue… » tu secoues la tête. « nooon, lilo, pas de chatouille, je me dépêche, promis, promis, j'suis à fond là ! » tu lui dis, tu poses la brosse, tu sors un peu de maquillage, et tu t'en mets, vaguement, c'est juste une sortie avec lilo hein ? tu te retournes une fois fait. « regarde, je m'habille et c'est bon, c'est parti, par contre .. jupe ou pas jupe ? t'en penses quoi toi ? »

T’aurais dû fixer le rendez-vous une demi-heure plus tôt, elle serait peut-être prête, quoi que ce n’est pas sûr. Vous êtes vraiment des larves, ce n’est pas possible ! En lendemain de soirée, quand vous êtes de corvées ménages, c’est la cata, y’en a pas un pour rattraper l’autre, vous trainer mille ans à chaque fois. Mais c’est quand même elle la plus longue, parce que malgré ta touffe légendaire, tu mets moins de temps, le matin. Quand t’arrives dans la salle de bain, tu soupires. Elle abuse, elle savait que tu passais, et pourtant…Tu lèves les yeux au ciel avant de t’élancer dans les chatouilles. Elle déteste ça, tu le sais que trop bien, alors ça te fait rire. Tu lui pinces le ventre avant d’arrêter. « Dépêches toi feignasse ! » que tu lui dis en t’adossant au mur. C’est fou ce que les filles font à leur peau. Faut la laisser respirer un peu ! Tu fronces le nez quand elle sort son maquillage et tu secoues la tête. T’aimes pas ça, de base, les cosmétiques, tu préfères les filles naturelles. Et c’est encore plus valable pour elle, qui est cent fois plus jolie au naturel. C’est d’ailleurs ce que tu lui dis en soupirant. Ce n’est pas la première fois que tu lui fais la remarque, mais elle continue malgré tout. « T’es mieux sans, chou… » Tu croises les bras et tu fais la moue. Mais elle ne semble pas s’en accommoder puisqu’elle s’élance dans le dressing. « T’as de jolie jambes, alors montres-les, mais pas jupe, dans les attractions, c’est galère, et j’veux pas que tout le monde puisse voir ton string ! » tu dis en riant doucement.

« Dépêches toi feignasse ! » tu lèves les yeux au ciel pour toute simple réponse. t'es pas une rapide, pour te préparer .. enfin, si t'es plutôt rapide, mais t'es jamais à l'heure, parce que tu t'y prends jamais à l'avance, encore moins à l'heure mais toujours en retard, alors voilà, tu es en retard, pour changer. c'est pas grave, tu t'en sortiras. tu commences à te maquiller sagement quand lilo reprend la parole. « T’es mieux sans, chou… » il t'indique, tu souris mais tu ne réponds pas. possiblement, pour lui, parce que voilà, il ne te voit pas comme les autres, toi, tu trouves qu'il t'en faut, quand même, au moins pour cacher ces cernes là, qui traînent encore et encore, puis un de mascara, pour ouvrir ton regard. c'est toujours ça. tu finis dans le dressing et tu lui demandes son avis. son avis est important pour toi. « T’as de jolie jambes, alors montres-les, mais pas jupe, dans les attractions, c’est galère, et j’veux pas que tout le monde puisse voir ton string ! » tu te retournes doucement, tu regardes tes fesses, tellement peu couvertes avec ton string et tu hausses les épaules. « t'as raison, j'ai pas envie que tout l'monde bave sur ta copine. j'vais mettre un short, ça sera plus pratique. » un clin d'oeil, et tu sors un short en toile, en tissu fin, plutôt sombre, presque noir, et un débardeur, unis, de couleur plutôt crème. t'es bien là, comme ça non ? tu prends une veste également, un simple gilet, fin, tu verras si t'en as besoin et tu reviens vers lilo. tu te mets sur la pointe des pieds, tu embrasses le coin de ses lèvres sans vraiment faire attention et tu passes ta main dans sa tignasse. « voilà, la plus belle est prête, on peut y aller. » tu retournes dans le salon, tu mets des baskets, ça sera bien plus pratique, et tu lui ouvres la porte pour qu'il passe en premier et que tu puisses la refermer à clé.

« J’aurais dit ça à n’importe qui hein, c’est pas très glam, le string qui dépasse, alors la jupe remonté, encore moins ! » tu souris, doucement, il a raison, t'es pas du genre à dévoiler en même temps, t'es pas du genre à montrer ce que tu peux cacher, tu préfères nettement l'effet de surprise, quelque chose dans ce genre là oui. donc non, tu ne montres jamais ce que tu caches, tu fais en sorte d'être toujours parfaite. finalement, vous sortez de l'appartement et tu grimpes dans la caisse de lilo. tu t'attaches, rapidement, parce que tu connais sa conduite, t'as toujours râlé dessus d'ailleurs, surtout pour son bien, parce que t'as peur pour lui oui. tu voudrais pas qu'il se plante le con, tu pourrais pas vivre sans lui. « tout, on est en retard, mais c'est pas grave lilo. j'préfère être en retard mas vivante tu vois; » tu fais de l'humour, oui, mais ce n'est pas complètement faux non plus. finalement, vous arrivez rapidement, il trouve une place, et tu sors. tu remets tes cheveux en place, tu fais le tour du véhicule et tu viens glisser ta main dans la sienne, simplement. tu entremêles tes doigts aux siens, c'est devenu un réflexe depuis que vous jouez au couple. « bon, alors, qu'est-ce que tu m'as prévu ? » tu demandes en levant la tête vers lilo. tu l'observes, en douce, il est mignon lilo, t'es bien là, accrochée à sa main, tu te sens bien. t'as quand même envie de lui poser la question alors tu tentes. « au fait, t'as eu des news de lo' .. elle t'a parlé de nous ou pas du tout ? » parce que tu aimerais que ça fonctionne pour lui quand même. « et j't'arrête, c'est pas parce que ça m'embête de me balader avec toi, j'aime bien avoir le mec le plus beau du parc à mon bras. » tu lui souffles en souriant.

Tu tournes la tête vers elle, une fois arrivé au feu, et tu lui tires puérilement la langue. Merci, tu sais conduire, peut-être un peu trop vite, mais c’est comme ça depuis presque six ans, et c’est pas demain que tu changeras. T’es toujours envie en plus, et tu n’as jamais eu d’accident, sauf un pneu crevé, mais ça ne compte pas vraiment. « C’est mieux que ta conduite de mamie hein ! » tu lui dis avant d’appuyer de nouveau sur l’accélérateur. T’arrives rapidement, et t’as ce qu’on appelle de la putain de chance puisque tu trouves une place juste à l’entrée du parc. Tu sors de la voiture et très vite, tu sens la petite main chaude de naïs, se glisser dans la tienne. Alors tu l’as sers doucement avant de lui sourire. « Je te proposes qu’on commence par les trucs qui retournent l’estomac, avant de manger. Ensuite, en mange, on fait deux trois truc, on dépense notre fric dans les arnaques et on finit par un tour de grande roue, pendant le feu d’artifice ? » Parce que ouais, t’as vraiment tout planifié. Tu fais la moue quand elle te pose la question. « Non, pas encore… » Étrangement, t’as pas envie de parler de Lo, tu veux juste passer du temps avec ta meilleure amie. « Si je suis l’plus canon, on fait la paire alors ! » tu lui dis avant d’embrasser ses cheveux. « Allez, allons rendre ce parc jaloux ! »tu dis en riant.

« C’est mieux que ta conduite de mamie hein ! » tu hausses les épaules, simplement, pas de réponse devant ses mots et son tirage de langue, pourquoi ? parce que c'est vrai, tu conduis doucement, t'es pas forcément la plus fan de la voiture, mais t'as confiance en lilo, 100%, il peut t'amener n'importe où d'ailleurs, tu le suivras toujours. peu importe où. « Je te proposes qu’on commence par les trucs qui retournent l’estomac, avant de manger. Ensuite, en mange, on fait deux trois truc, on dépense notre fric dans les arnaques et on finit par un tour de grande roue, pendant le feu d’artifice ? » il t'informe, simplement, tu hoches la tête, t'as déjà les yeux brillants, parce qu'il a tout prévu, il fait ça bien, il fait tout dans les cordes. « parfait, c'est parfait. t'as tout prévu, tu m'impressionnes. » tu lui avoues, doucement, avant de lui parler de loreleï, légèrement à contre coeur, mais surtout et avant tout pour savoir où il en est, s'il eu des remontées, quoique ce soit. « Non, pas encore… Si je suis l’plus canon, on fait la paire alors ! Allez, allons rendre ce parc jaloux ! » tu hoches la tête et vous vous mettez en route. vous entrez, rapidement, et tu cherches l'attraction avec le plus d'adrénaline. il y a celle là, là-bas, qui envoie en l'air deux personnes. c'est fort. c'est intense, tu souris doucement. « viens, oublie lo', on va aller s'envoyer en l'air tous les deux. » tu souffles, tu oses, puis tu te marres et tu pointes du doigts l'attraction qui te donne envie. tu vas certainement crier, fort, parce que tu vas avoir peur, mais t'as bien envie de tenter.

Elle ne te répond pas, c’est parce que t’as raison, Lilo. Ta Naïs conduit aussi mal que toi, mais juste dans le sens inverses. T’es le lièvre, elle est la tortue. Peut-être qu’à vous deux, vous pourriez conduire normalement ? C’est pas sûr…C’est vrai que tu as tout prévu, tu aimes faire bien les choses, et puis t’es un gentleman, tu veux lui faire plaisir, avant tout, et tu vois que ça marche, parce qu’elle sourit déjà énormément, parce que ses yeux brillent autant que lorsqu’à Noël, tu lui as offert une planche de surf. « J’voulais que ça te plaise » tu lui dis simplement, parce que c’est vrai. Naïs, tu veux toujours qu’elle soit heureuse, et depuis que vous sortez ensemble, même si c’est pour de faux, tu fais de fois plus d’effort. Tu l’as suit, et tu l’as laisses choisir, tu regardes juste la foule, d’une façon global. Et puis, sans que tu t’en rendes compte, elle chuchote à ton oreille, et toi, comme un parfait imbécile, tu te mets à rougir, comme jamais. Et puis finalement, elle se met à rire, et elle te montre l’attraction. Alors tu ris à ton tours, t’es vraiment trop bête, et tu t’élances pour faire la queue. Quand c’est votre tour, tu paies, pour vous deux, et tu l’entraines dans l’immense sphère, qui vous enverra voir les étoiles. T’aimes ce genre de truc, la sensation, c’est ton domaine, et Naïs, depuis toujours, te suit dans tes conneries, comme le jour où tu lui as proposé de nourrir les requins. Une fois installé, tu reprends sa main, et tu la regardes. « Je paris que tu vas hurler comme un bébé ! »

« J’voulais que ça te plaise » qu'il te dit alors, et tu ne peux que sourire un peu plus. «et bien, t'as gagné, le programme est parfait, on va voir ce que ça donne maintenant. » et c'est comme ça que vous vous retrouvez dans le parc, à vous balader, et toi, à lui chuchoter quelques mots pour lui montrer l'attraction. ça va donner, tu sais que tu vas hurler de plaisir. vous arrivez rapidement là, devant la foule, dans la queue, puis c'est à vous et lilo paye, parce qu'il a décidé qu'il payerait tout ce soir. tu te sens un peu mal à l'aise, mais tu n'dis rien, tu commences à avoir l'habitude avec lui, il fait toujours ça. vous vous installez, un type vient mettre les sécurités sur vous quand lilo te prend la main doucement. « Je paris que tu vas hurler comme un bébé ! » qu'il te dit, et tu souris, tu ris, comme une imbécile. « oh oui, j'vais te casser les oreilles jusque sur la lune ! » tu lui dis, tu lâches sa main à contre coeur, pour les placer sur les deux barres qui retiennent ton corps là. tu t'accroches, la tête bien posée dans le fauteuil et c'est parti; dès que vous montez en l'air, tu hurles, déjà, tu cries tout ce que tu ressens, tu cries tout ce que tu as sur le coeur, et tu ne t'arrêtes pas de crier jusqu'à ce que l'attraction soit terminée. oui, tu as crié, comme un bébé, comme il a pu le deviner. tu cries toujours, tu appréhendes, mais tu ne dis jamais non. « han ... la la .. c'était . » tu dis, alors en reposant pied à terre, doucement, en te penchant doucement d'un côté et de l'autre.

Tu ne pourrais pas être plus heureux que maintenant, parce que la voir heureuse, ça fait ton propre bonheur. Alors tu la suis en riant. Tu paies, parce que c’est comme ça, dans un rendez-vous ; Et même avant, c’est toi qui le faisais. Parce que tu as les moyens, parce que tu adores faire plaisir aux autres, à elle encore plus. Tu vois bien qu’elle est gênée, mais tant pis. Une fois attaché, tu t’accroches, toi aussi, et tu fermes les yeux. Tu dois pas être normal, tu dois venir d’une autre planète. Parce que ce genre de truc, ça ne te fait pas peur, parce que ce genre de truc, ça ne te fait pas crier. Tu ne sais pas pourquoi. Bien sûr, y’a ton estomac qui se retourne, mais t’aimes cette sensation. Quand la boules ralentit, tu ouvres les yeux, la vue est magnifique mais très vite, vous redescendre sur terre, et tu te tournes vers Naïs, tout en te détachant. « Jouissif ? » tu réponds, finissant sa phrase, et sa blague de mauvais goût. Tu rigoles ensuite. « J’ai l’impression d’être un pédophile, je m’envoie en l’air avec un gros bébé ! » tu lui dis en tirant la langue, et en la tirant avec toi vers un autre manège, nommé « la toupie ». « Celui-là va vite, mais il ne fait pas trop peur, je crois ! » Tu lui dis. Et pendant l’heure qui suite, vous faite bien 5 ou 6 attractions, qui font, à chaque fois un peu plus, crier ta meilleure amie.

« Jouissif ? » qu'il termine, et tu hausses les épaules en souriant. « ouais, un truc du genre ! » tu réponds, pendant que vous sortez de là, et qu'il te tire la langue. « J’ai l’impression d’être un pédophile, je m’envoie en l’air avec un gros bébé ! » qu'il t'avoue, doucement, et tu es à deux doigts de lui sauter dessus, de lui montrer que t'es pas un bébé qu'il est loin d'être un pédophile, mais tu te retiens, même si vous faites semblant d'être en couple, tu ne peux pas l'embrasser pour lui montrer une telle chose n'est-ce pas. « Celui-là va vite, mais il ne fait pas trop peur, je crois ! » et vous n'arrêtez pas non, vous continuez, d'attractions en attractions, et toi tu cries, toujours un peu plus. finalement, tu attrapes sa main, tu l'emmènes un peu plus à l'écart. « tu sais, j'ai jamais crié autant de ma vie. » tu lui souffles alors, le regard malicieux, tu te hisses de nouveau sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue, juste à côté de ses lèvres. « qu'est-ce que tu penses qu'on aille manger quelque chose, ou au moins boire, parce que mon estomac doit encore se remettre dans le bon sens. » tu lui avoues en souriant, puis tu le traînes rapidement, parce que vous retrouvez tous les deux, aussi proches, aussi longtemps, c'est étrange maintenant, depuis que vous jouez au faux couple, parce que tu ne sais jamais si tu dois jouer ou pas. « on prend à manger et on va sur la plage ? » tu demandes alors. « on reviendra pour le feu d'artifice dans la grande roue, j'veux pas l'manquer. »

Tu ris avec elle, tu la taquines, elle te taquine, c’est presque comme avant, mais pas tout à fait, parce qu’il y a encore un peu de gêne entre vous, et c’est dommage, tu n’aimes pas ça. Naïs, c’est ta meilleure amie avant tout, tu ne veux pas marcher sur des œufs avec elle. Peut-être que, finalement, ce n’était pas une si bonne idée que ça, cette histoire de couple. Tu n’as pas envie d’y penser maintenant, ce n’est pas le moment. Alors vous vous dirigez vers l’une des buvettes, et vous commandez de quoi vous restaurer. Tu paies, encore une fois avant de prendre le sac que la dame vous tend. Tu prends ensuite la main de Naïs, pour descendre sur la plage. Il n’y a pas grand monde, et vous trouvez rapidement un coin rapide. Il fait beau, c’est chouette. Tu gringottes quelques frites en parlant de tout et de rien avec elle, comme au bon vieux temps, mais tu te rends compte très vite que tu as oublié quelques choses, alors tu te lèves. « Tu m’attends ici, je reviens, je vais aux toilettes ! » tu lui souris, c’est vrai, c’est un mensonge, mais tant pis, tu veux lui faire une surprise. Alors tu te rediriges vers la fête foraine. Tu t’es promis de lui offrir une peluche, parce que dans tous les films où il y a un rendez-vous dans ce genre d’endroit, il y a une peluche à la fin. Tu cherches la plus grosses possible, et tu trouves finalement celle qui ira parfaitement. Tu claques pas mal au jeu de la carabine mais repart, quinze minutes après, avec un énorme stritch en peluche, que tu tiens avec peine. Tu te diriges vers la plage, heureux, t’espères que ça va lui plaire. Tu perds ton sourire quand tu vois qu’elle n’est plus seule. Y’a un type, avec elle. Tu ne le connais pas, ils sont de dos, et trop loin pour que tu entendes leur conversation, mais la position du type, collé à Naïs, montre bien ce qu’il veut. Tu grinces des dents. T’es jaloux.

rapidement, vous allez vous commander de quoi manger, des frites, des sandwichs et vous allez sur la plage. c'est facile de trouver ne plage, il n'y a pas trop de monde, alors tu viens t'asseoir à même le sable et t'es bien là, avec lilo. vous parlez doucement, de tout et de rien quand il s'exclame. « Tu m’attends ici, je reviens, je vais aux toilettes ! » qu'il t'indique, tu souris, simplement, et il s'en va. tu restes là, seule, à manger tes frites, sagement quand un type s'approche. il ne demande pas il s'installe là, à tes côtés. « toi et moi, on était destiné à se rencontrer. » qu'il te dit, tu hausses les sourcils en te remettant un peu mieux en place. « euh .. possible, mais là, c'est vraiment pas le moment en fait. » tu souffles, simplement. tu vois qu'il s'accroche, qu'il s'approche, et finalement il te parle, de lui, de lui et de lui, et toi, tu ne sais pas comment le virer. lilo va revenir il risque de ne pas vraiment apprécier. il n'aime pas tellement d'ailleurs, quand tu te fais draguer. « par contre, tu vois, là, j'ai deux parts, j'ai deux sandwich parce que je suis là avec mon copain, et j'suis pas sûre qu'il kiffe que tu prennes sa place et que tu dragues sa copine. » tu l'informes, il ne semble pas avoir peur, il ne bouge pas, il hausse les épaules, et toi tu ne dis rien d'autre, tant pis pour lui. d'ailleurs ce con, il prend ton téléphone sans ta permission. tu te lèves rapidement alors qu'il touche à ton téléphone. tu vois lilo, pas loin, et une immense peluche. tu souris sans sourire. tu souris, pour lui, mais tu perds patience pour le type qui semble entrer son numéro dans ton téléphone. tu mimes des mots, vers lilo, pour qu'il intervienne, un "aide-moi" que tu tentes de lui faire comprendre.

Ce n’est pas nouveau, tu as toujours détesté ça, qu’on drague Naïs. Depuis toujours, ces petits copains subissent un lourd interrogatoire, et t’en as fait fuir plus d’un. Tu ne sais pas pourquoi, c’est peut-être parce que tu tiens vraiment à elle, ou il y a autre chose, tu ne cherches pas vraiment. Mais voir ce type s’approcher tant d’elle, ça t’énerve. Tu vois bien qu’elle n’est pas à l’aise, rien qu’à sa posture, tu l’as connait trop bien. Le type, il n’a pas l’air de vouloir partir, même quand elle se lève. Et là, tu vois qu’il tient son téléphone, à Naïs. Et tu vois son regard. Ça t’énerve encore plus. Alors tu poses la peluche, et tu t’approches. T’es musclé, et malgré ta tête de bébé, quand tu es énervé, tu fais vraiment flipper. Tu attrapes le téléphone, que tu jettes sur le sable, avant d’attraper le type par le col. Tu lui souris méchamment. « Bon, il semblerait que tu ne comprennes pas la manière douce. Ma copine t’a demandé de la laisser tranquille. Premièrement parce que c’est ma copine, mais également parce qu’elle est bien trop infligent pour s’intéresser à un gros naze comme toi. Alors tu prends ton putain d’ego, et tu te barres d’ici très vite, avant que je m’énerve vraiment. Et crois-moi, tu n’as pas envie de voir ça. » Tu le lâches, maintenant, mais tes yeux le fixent toujours. « Et si j’apprends que tu croises ne serait-ce son regard une fois, tu n’aurais plus le loisir de la regarder. Du tout. » Tu grognes avant de t’approches de Naïs, de la prendre par la taille et de l’embrasser fougueusement. Tu veux montrer au type qu’il n’a pas sa chance, mais t’es énervé aussi, et inquiet, alors tu l’embrasses comme tu ne l’as jamais embrassé, Naïs.