réunion (GANG)

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t'attends sagement dans ton coin, t'as accoudé contre un mur et tu joues avec ton arme à feu, tu la fais tourner encore et encore entre tes doigts, tu ne peux pas t'arrêter de la faire tourner encore et encore, comme si tu en avais besoin. t'as demander à tout le gang une réunion expresse du côté d'Iraty. ils sont fortement conviés et tu sais qu'ils viendront, tu sais qu'il vaut mieux qu'ils viennent. pourquoi une réunion, parce que t'as un projet en tête, un gros projet et t'as besoin de tout le monde, des compétence de tout le monde. alors tu leur as demandé de passer sur les coups de dix-huit heure. c'est une heure qui convient à tout le monde. les plus jeunes n'ont pas de soucis, les plus vieux aussi, et ceux qui bossent de nuit non plus. c'est un peu l'horaire qui convient à tout le monde, l'horaire fétiche. tu vas fermer la porte finalement, comme ça, ils penseront à la fermer derrière eux et tu observes la pièce. c'est votre coin, dans une usine désinfectée, c'est là que t'as élu domicile pour ton gang. une table, tes lumières, quelques bricoles, rien qui pourrait remonter à vous si jamais il y a une descende de flics. protéger ton gang, c'est ton but ultime, ils sont ta famille, alors tu les protèges, comme tu peux. tu déplies la cartes que tu as entre les mains, tu la lisses sur la table et tu l'observes. c'est le plan d'une banque, le plan du bâtiment, c'est ce que tu veux faire sauter, c'est à que tu veux aller récupérer du fric. tu poses ton arme dans un coin du papier, pour le tenir. tu peux la poser, t'en as toujours deux sur toi dans ce genre de cas. t'espères juste qu'ils ne vont pas être en retard.

@Nino Malverti @Vénus Ethet @Echo Stanford @Aaron Dumas

• t'avais reçu le message de bendo. tu savais même plus si il avait précisé où vous deviez vous rejoindre, mais ça t'apparaissait comme une évidence. tu regardes tes frères, tous à la maison. tu vas certainement devoir enchaîner la réunion puis ta nuit, alors tu planques discrètement tes fringues dans ton sac. tu te changeras là-bas, ce n'est pas un souci. tu ne te posais même pas la question de ce qu'il pouvait bien vouloir. tu n'avais pas à le faire, tu lui faisais confiance. il y avait deux possibilités. soit il préparait un gros coup, soit y avait des chances pour que des flics soient remontés jusqu'à vous. et t'espérais fortement que ce soit la première option. quoiqu'il ne vous aurait pas envoyé un message dans le cas contraire. tu embrasses les trois autres ethet, en les prévenant que tu vas chez une amie, et que vous sortez ce soir. tu adresses un clin d'oeil à mercure, qui comprend très bien ce que tu entends par sortir. les aînés savent rien et c'est mieux comme ça. tu prends ta moto, bien moins angoissant pour toi à conduire, et tu vas jusqu'à ce qui vous sert de qg. t'es la première arrivée, après bendo. tu prends ton sac à main, et tu marches jusqu'à l'intérieur. tes hanches se balancent sans même que tu y fasses attention. c'est devenu un réflexe, une sorte de déformation professionnelle. il y a une carte étalée sur la table, et le gun de votre chef à un coin. tu fermes la porte derrière toi et tu vas vers lui. tu jettes un rapide coup d'oeil à la carte, et tu reconnais de suite l'emplacement d'une banque. c'est pas la tienne, mais ça n'empêche que tu sais ce que c'est. « hey. bon, bonne nouvelle, c'est parce que t'as un plan que tu nous as conviés. j'ai pensé que c'était parce que les flics soupçonnaient quoi que ce soit, ou avaient fait une descente chez toi. »

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Il s'est endormi comme un con, la tête dans son bouquin, le stylo encore dans la main. C'est le DING de son portable, posé juste à côté de sa tête, qui le réveille. Il ouvre les yeux et se redresse, passe une main sur sa bouche pour essuyer le filet de bave, et attrape le portable. C'est Bendo, rendez-vous à 18 heures. Echo s'active lentement, il a le temps alors il ne se presse pas, il termine ce qu'il était en train de faire avant de se mettre à pioncer, lit encore deux pages et note dans la marge au stylo noir, sans vraiment s'appliquer, quelques trucs que lui seul arrivera à comprendre. Juste à quelques endroits, là où il pense qu'il aura peut-être des difficultés. Puis arrive l'heure de partir. Il préfère prendre un peu d'avance parce qu'il est du genre à marcher lentement sans s'en rendre compte, et il a la fâcheuse habitude de toujours être deux minutes en retard. Toujours, dans tout ce qu'il fait, deux pauvres minutes. Alors il enfile un jean et un t-shirt, puis glisse ses pieds dans ses baskets. Echo attrape son sac à dos et vérifie rapidement qu'il a ce qu'il lui faut, puis il sort. Au final, il regarde rapidement l'heure sur son téléphone lorsqu'il arrive près de l'endroit où a lieu la réunion. Ca va, c'est bon, il lui reste cinq minutes. Il entre et ferme la porte derrière lui, puis il avance vers là où se trouvent déjà Bendo et Vénus. Il y a une table avec une carte, et les yeux d'Echo s'y posent immédiatement. « salut » il dit simplement, parce qu'il n'a jamais été du genre à parler beaucoup. Mais il est du genre curieux, un peu trop même, alors il laisse son regard traîner sur la carte, celle d'une banque.

tu la reçus, le message de bendo. tu l'as reçu et t'es douté qu'il préparait quelque chose de gros. tu sais pas pourquoi, mais t'étais certain de pas être le seul convié à cette petite réunion. alors t'en a conclu que c'était important. t'as pas pensé tout de suite à mal, parce que tu sais qu'importe les emmerdes que vous pouvez avoir bendo a toujours été là pour les couvrir et que, si c'était le cas, il n'avait pas besoin de vous le faire savoir. alors tu n'avais pas hésité une seule seconde avant de bloquer ta soirée pour te rendre dans cette usine désaffectée que tu connais si bien. t'as passé ta journée à faire ce que tu sais faire le mieux après glander dans ta piaule, comptez les billets. t'es allé voir chacun de tes sous-fifres pour récupérer leurs recettes, leur mettre la pression et les laisser se casser avec la boule au ventre. t'aimes bien ce pouvoir que tu peux avoir sur eux, c'est pas souvent alors t'en profites. puis t'aimes la sensation des billets qui frottent contre tes doigts, contre la paume de ta main. t'as la sensation d'être blindé alors que ta part n'est finalement qu'un dixième de ce que t'as étalé en face de toi sur la table. ton portable sonne, c'est un mémo - parce que tu te connais, t'es du genre à pas te rendre compte du temps qui passe. c'est l'heure de partir alors tu planques tout l'oseille au même emplacement que d'habitude, et tu files hors de chez toi. t'es à pied et tu marches à bon rythme. t'es pas pressé non plus, bien que tu te demandes ce qu'il peut vous réserver, à toi et aux autres, le bendo. tu l'imagines capable de tout et surtout du pire, alors tu laisses vaguer ton imagination, ça sera toujours moins que ce qu'il vous annoncera tout à l'heure, c'est certain. t'arrives pas loin de l'usine, tu te fais discret. alors tu termines ta clope de l'autre côté du grillage et l'écrase vivement de la pointe du pied avant de pénétrer dans l'enceinte. t'ouvres la porte, la referme direct derrière toi. tu vois que deux d'entres vous sont déjà arrivés. venus qui se souvient de toi, sans vraiment s'en souvenir et echo que tu connais pas des masses. tu restes planté là, tu prends pas la peine de parler. alors tu les regardes, simplement.

Il y a des jours, comme ça, où on regrette très fort de s'être levé. Mais alors, très très fort. C'était le cas, aujourd'hui, pour Aaron. Tout d'abord, il avait raté -encore- son réveil. Puis, il avait renversé son café et en avait foutu partout. En suite, sa voiture chérie, sa Titine d'amour, était tombée en panne. Il s'était installé au volant, décidant pour une fois d'aller à la fac, et avait voulu la faire démarrer. Dommage pour lui, elle avait décidé que non. Il était donc privé de sa machine adorée. Enfin, pour être honnête, la voiture en elle-même il n'en avait rien à foutre, mais la perspective de devoir se déplacer à pied jusqu'à ce qu'elle soit réparée l'emmerdait. À cause de la panne, il n'avait pas pu rendre un papier important à la fac à l'heure -parce qu'il s'y était pris au dernier moment, certes- et allait probablement se faire engueuler comme un enfant de six ans. Et en plus Bendo avait fixé un rendez-vous à 18h à l'endroit habituel, ce qui pouvait parfaitement bien signifier qu'ils allaient tous avoir des emmerdes -cela pouvait aussi être autre chose, mais Aaron avait eu le temps de penser à la loi de Murphy depuis ce matin, et il envisageait donc le pire d'une façon quasi-résignée-.

Il marchait donc allègrement vers le QG -comprenez : il marmonnait en faisant la gueule et en shootant dans des cailloux- en regardant l'heure de temps à autre pour être sûr de ne pas être en retard. Enfin, pas trop en retard. La porte était fermée quand il arriva, ce qui voulait soit dire que ça avait commencé et que leur leader bien-aimé allait lui arracher les yeux, soit qu'il fallait fermer la porte en rentrant. Aaron ouvrit la porte et la referma. Ok, pour l'instant personne ne le regardait d'un air méchant -même si il était le dernier-, il n'avait donc probablement rien raté. Il leva le bras pour saluer l'assemblée -assemblée de quatre personnes, certes-.

"Pitié, dites-moi que c'est des bonnes nouvelles."

Il ne rajouta pas "sinon je retourne me coucher" mais il le pensait quand même. Très fort.

• deux des gars arrivent, et tu les connais, ils sont à peu près aussi loquaces que bendo, alors tu t'étonnes pas en les voyant rester à regarder le plan, avec juste un salut ou un signe de tête en guise de bonjour. pas que tu te sois déjà offusquée de ça. chacun est comme il est, et tu n'as rien à redire dessus. le chef n'a toujours pas décroché un mot, il attend votre retardataire préféré, aaron. et toi, tu es adossée au mur, et tu réfléchis à quelle tâche il va bien pouvoir te demander. draguer le patron de la banque, le mettre dans ton lit et lui demander quels systèmes de sécurité il utilise ? faire la jeune femme ingénue et canon, qui vient ouvrir un compte en banque, et qui filme discrètement les installations ? tu ne penses pas à quoique ce soit d'autres. quand vous êtes sur des gros coups, c'est généralement ça, ton rôle. et puis aussi quand il est question d'agilité. parce que tu es une danseuse, tu sais te faire légère et te glisser souplement dans certains endroits. il te suffit d'avoir de la musique dans les oreilles. casse noisettes, de tchaïkovsky peut faire l'affaire. et sinon, tu joues la mélodie dans ta tête. le fan d'explosifs arrive, et à sa tête, tu ne peux pas t'empêcher d'afficher un petit sourire. sourire qui s'agrandit quand il demande, d'un air dépité, si ce sont des bonnes nouvelles. e ton regard illustre clairement ton hésitation. est-ce que tu le fais tourner en bourrique, en prenant un air grave, ou bien est-ce que tu laisses bendo lui expliquer ? oh, un petit mélange des deux. tu reprends ton air sérieux et tu te redresses. « tu n'as qu'à venir voir d'un peu plus près, tu jugeras si c'est une bonne nouvelle par toi-même. » le ton de ta phrase est presque grave, tu as un visage strict, chose assez rare chez toi. tu es plutôt détendue pendant ce genre de réunions.

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Vénus en première, tu lui offres un léger sourire, à peine visible. Echo ne met pas beaucoup de temps à arriver ensuite, puis vient le tour du fantôme Nino et finalement Aaron. Bon au moins, ils sont tous là, tu les laisses faire la conversation, lentement, tu les laisses poser les questions et pourquoi pas y répondre ne même temps sans les interrompre. « bon, maintenant que vous tout l'monde est là, je vais prendre la parole d'accord. » que tu les informes en sortant doucement de l'ombre. tu poses tes mains sur la table en signe de domination, de possessivité, tu prends ton rôle à coeur, eux, c'est ton gang, ta famille, en quelques sortes. « c'est, c'est le plan de la banque qui est située sur la rue de la république, au début de la rue. c'est la plus grosse banque du coin et on va la braquer. » tu aimes faire ça, laisse planer un semblant de suspense simplement. « Vénus, tu seras la cliente, tu seras l'appât en quelques sortes. je t'ai ouvert un compte là-bas, au nom de madame Davis. » tu l'informes en l'observant. « Aaron, j'vais avoir besoin d'explosif, du gros, du lourd au cas où on arriverait pas à avoir accès au coffre, il faudra le forcer de cette manière. » tu lui expliques calmement. « j'en veux aussi pour détourner l'attention. Echo, il va falloir que tu récupères tous les noms et numéro de comptes des gros poissons qui sont là bas, on ne doit pas perdre de temps. Et Nino, tu seras avec moi, en braqueur. » tu conclues pour leur laisser le temps de poser leur question.

• il vous explique le plan, il précise les rôles de chacun. et tu te sens fière d'avoir plus ou moins deviné vos places. pas que ça change beaucoup de d'habitude, non. mais c'est le genre de trucs, comme ça, qui ramènent toujours un peu de fierté. comme si, le temps d'un instant, tu avais réussi à voir dans le futur. néanmoins, c'est pas ce que ta tête montre. t'as les bras croisés et une moue un peu boudeuse aux lèvres, mécontent. tu regardes bendo, et tu hausses un sourcil. « attends...madame davis ? j'ai une tête de femme mariée, tu trouves ? et puis, comment tu veux que je branche le conseiller si je me fais passer pour une femme mariée, hein. » tu ne te marieras pas, c'est bien une chose dont tu es certaine. tu vois le mariage comme une prison. alors même pour une mission, si tu peux éviter de te faire passer pour une femme mariée, ça t'arrange. mais il faut que tu te concentres. tu ne sais pas quand il est prévu qu'ils fassent ce braquage, alors il n'y a certainement pas le temps pour chipoter sur de pareils détails. tu décroises tes bras et tu te penches sur le plan. « je suppose qu'on fait la même chose que d'habitude ? je fais ma bimbo un peu intelligente, qui le met dans son lit et qui commence à lui parler des systèmes de sécurité à la dernière mode ? pour qu'il me balance ceux qui sont dans la banque ? enfin, ceux qui ne sont pas répertoriés sur le plan ? » tu as l'habitude de faire ça. quelques recherches, et le tour est joué. tu n'as plus qu'à le laisser parler. et s'il ne veut pas, eh bien... tu trouveras un autre moyen. tu ne considères pas le fait d'appeler les gars comme une défaite. tu ne demandes pas comment bendo a pu se procurer le plan, ça ne te regarde pas. ça ne regarde personne en fait. le plus important c'est que vous l'ayez et que vous puissiez vous en servir.

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Tout le monde est là, et Bendo commence. Il explique son plan, la raison de la présence de cette carte sur la table. Il veut braquer la banque, et Echo ne se pose même pas de question. En fait, il n'est pas là pour poser des questions. Il se fiche un peu de ce qu'ils font tant que ça le tire de son ennui et de sa vie peu excitante. C'est pour ça qu'il est là. Il n'est pas amoureux de l'argent au point où d'autres le sont, ce qu'il vole en général, lui, ce sont des informations. C'est bien plus intéressant que l'argent, et la plupart du temps, ça a plus de pouvoir. Echo écoute attentivement. Il n'est pas du genre imprudent ou irrespectueux. Il sait que pour que les choses fonctionnent, il doit écouter chaque mot qui sort de la bouche du chef. Quand vient son tour de se voir attribuer une tâche, il fait encore plus attention, pour être sûr de ne rien rater. Il hoche la tête au fur et à mesure. « ok pas de problème » il répond doucement, mais immédiatement, la main déjà plongée dans son sac pour sortir le petit ordinateur qui s'y trouve. Il n'aime pas traîner, il préfère faire les choses rapidement, dès qu'on lui donne son boulot. Ca ne sera pas trop compliqué, de récupérer ce dont a besoin Bendo, de faire une liste, de lui servir ces infos sur un plateau. Puis il est comme ça Echo, il aime bien qu'on soit satisfait de son travail. Il entend Vénus s'adresser à leur chef, mais il se pose dans un coin, un peu plus loin, l'ordinateur dans les mains, les yeux scotchés à l'écran. Il fait le vide, s'isole pour être plus productif. Avec un peu de chance, ça sera rapide. Il se lance dans sa recherche, entre facilement sur le site de la banque, parvient à isoler leurs cibles potentielles grâce à une base de données qui rassemble les meilleurs clients. Il sourit un peu et continue son taf. Il enregistre dans un coin de sa tête les noms qu'il reconnaît, ceux qui intéresseront Bendo.

En temps normal, il se méfie de Vénus. Parce que c'est une sale fourbe et qu'elle adore se foutre de sa gueule, autant que lui adore se foutre de la sienne. Pourtant, là, avec sa journée pourrie, il ne se méfie pas. Il tombe directement dans le panneau, quand elle lui répond, de son air mortellement sérieux :

"Tu n'as qu'à venir voir d'un peu plus près, tu jugeras si c'est une bonne nouvelle par toi-même."

Il retient de justesse un gémissement de désespoir et s'avance vers la table. En traînant des pieds. Lorsqu'il voit que c'est le plan d'une banque, il grince des dents et braque un regard mi-furieux mi-vexé sur la métisse.

"Oh toi, tu perds rien pour attendre."

Le plan d'une banque. Qui implique donc qu'ils vont la braquer. Parfait. Très parfait même. Une vague de soulagement le submerge. Pour un peu, il se serait converti et aurait allumé un cierge. Bendo explique le plan, et son rôle à lui ne change pas tellement de d'habitude. Des explosifs. Et du lourd. Son regard se met presque à pétiller, comme celui d'un gamin à qui on annonce une bonne nouvelle. Il adore faire ça. Surtout quand c'est, je cite "du gros, du lourd". Parce qu'au fond, l'argent que ça peut rapporter, il s'en fout. Du moment qu'il a l'opportunité de fabriquer ses gros pétards à lui, il est toujours ravi.

Vénus pose ses questions, il attend un peu. Il sait que son rôle à lui est moins délicat que celui de la jeune femme. Non franchement, lui n'aimerait pas trop servir d'appât.

"Il te faut ça pour quand ?", qu'il finit par demander.

Il n'a pas tellement besoin de plus de détails. Il sait quel genre de porte blindée on utilise dans une banque, il sait quelle quantité il devra produire et de quelle manière. Savoir si ça urge ou non, par contre, est une information qu'il ne peut pas deviner.

braquer. tu comprends désormais à quoi faisait référence cette carte dont tu n'avais pas eut la curiosité de regarder en détails. t'es intrigué, mais pas forcément aussi chaud que les autres semblent être. alors tu croises les bras autour de ta poitrine et le laisse parler. t'apprends que, comme d'habitude, chacun a sa place, sa mission. la tienne c'est d'être au coeur de l'action avec Bendo. la réaction de vénus t'amuse comme toujours et un léger sourire se dessine au coin de tes lèvres. tu laisses tout le monde parler et tu remarques que personne ne pense au fait que ça ne soit pas l'idée du siècle. t'as du mal à faire confiance à ces gars que tu connais pas si bien finalement et à l'évidence t'as pas vraiment chercher à les connaître en fait. t'as confiance qu'en Bendo et tu te dis que s'il a réalisé ce plan c'est qu'il doit savoir ce qu'il fait. tu restes toujours silencieux et les observe. tu te dis que ton sort repose entre les mains de ce petit brun intello et du tatoué parce que finalement vous ne serez pas tous sur place pour vous faire prendre le jour J. d'ailleurs tu remarques qu'il n'a pas précisé de date bien que les autres ait demandé les délais de leur, disons, livraison. et ce sera quand ? c'est la seule chose que tu prononces depuis tout à l'heure. après ça tu restes toujours aussi silencieux, les bras contre ta poitrine. t'as envie de sortir une clope pour t'occuper les mains, et l'esprit, mais tu ne le fais pas. tu les regardes s'activer, mais tu restes un peu en retrait comme toujours. t'as pas tout le temps été là, auprès d'eux. t'es parti, revenenu, reparti et d'un côté tu te dis que c'est sans doute une façon de te rattraper que de participer à ce braquage. mais est-ce que t'en as vraiment envie ? c'est pas certain ...

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elle ne semble pas pour le côté mariage, et franchement là, maintenant, tu t'en fiches complètement de ses états d'âmes. mais tu te retiens de lui dire, tu la laisses parler alors qu'elle demande si c'est comme d'habitude. «si tu peux le faire sans coucher, ça serait parfait, mais sinon, oui, j'veux tout savoir sur ce système, je veux connaître ses failles, absolument tout. » en moins de temps qu'il n'en faut, Echo s'en va déjà avec son ordinateur dans un coin de la pièce, et toi, t'as ce sourire en coin sur les lèvres. tu l'aimes bien ce petit, il est présent, toujours là, et il bosse bien, t'en demandes pas plus, alors forcément, t'es content de lui. C'est aaron qui suit, qui demande pour quand il te faut tous ces explosifs, tu te penches au dessus de la carte, tu regardes, tu observes simplement, avant de finalement reprendre ton arme qui servait à tenir le plan en place. il vient sagement se rouler sur lui même pendant que tu remontes ton regard sur aaron. « le plus tôt possible. » et Nino prend le relais finalement, en demande pour quand est-ce que ça sera. « j'aimerai qu'on soit tous prêt pour dans un mois. un mois et on passe à l'action, un mois et j'ai toutes les informations. » tu regardes Echo en plein boulot, tu zieutes ensuite vénus avant de terminer sur Aaron. « et tout le matériel aussi. dans trois semaines le matos. on se fera une seconde réunion dans deux semaines pour savoir où vous en êtes. Nino, j'veux que tu fasses de la surveillance de cette banque, j'veux que tu connaisses les allers retours des gardes par coeur. »

• il ne relève pas ta remarque sur le fait que tu doives te faire passer pour une femme mariée. au final, c'est pas tant ça le souci, tu disais ça pour alléger l'atmosphère. c'est surtout qu'il va falloir que tu portes une alliance la première fois que tu vas rencontrer le conseiller, et que tu la retires ensuite, pour lui faire comprendre que si tu es mariée, ton mariage n'a pas réellement de valeur à tes yeux et que tu peux facilement t'occuper de quelqu'un d'autre que ton mari. il te dit aussi qu'il préférerait que tu ne couches pas avec lui. là c'est plus embêtant. les missions de séduction sont toujours plus délicates. « j'espère que tu dis ça parce que tu n'as pas envie qu'on puisse remonter jusqu'à moi, bendo. tu sais bien que, moi, coucher avec des inconnus, je vais pas faire ma chieuse. si je dois le faire, je le ferais. » tu ne veux pas donner l'impression qu'il te protège. coucher avec des inconnus, c'est ton métier, c'est pas toi qui va les faire chier à ce propos. il précise qu'il lui faut tout. toutes les infos. « je suis pas très douée en informatique -pas comme echo ou quoi- et j'ai pas une mémoire de fou. mais je pense que je peux trouver les fichiers de tout ce qui est caméra de sécurité. » il te suffirait de manipuler un peu le directeur de la banque, après avoir fait ton numéro de charme, pour lui donner envie d'un café. il t'en proposera certainement un, et tu auras tout juste le temps de copier les fichiers sur une clé usb. tu sais faire, tu l'as déjà fait dans d'autres circonstances. manipuler les gens, tu sais faire aussi. tu devrais y arriver sans coucher avec lui normalement. et au pire, si ça ne fonctionne pas, les confidences sur l'oreiller, ça marche toujours. il a aussi demandé à nino de faire la surveillance de la banque et des allées et venues. tu vas devoir lui faire confiance, parce que tu ne peux pas te permettre de semer le doute au sein du gang. mais s'il n'y avait que toi, tu garderais quand même un œil, en venant tapiner dans le secteur. tu ne lui fais pas confiance à ce gars, c'est plus fort que toi.

tu l'écoutes parler, dicter ses ordres à chacun. tu regardes les principaux concernés à chaque fois qu'il mentionne une partie du plan. tu les observes avec attention en essayant de décrypter si oui ou non tu peux leur faire confiance. parce que tu le sens pas ce coup, t'as l'impression que c'est celui de trop et t'as pas envie que ton sort soit entre les mains de types que tu connais mal. puis viens ton tour. Bendo te demande de faire de la surveillance. ton rôle durant ces trois semaines sera de noter les allers et venus de chacun des gardes, de parvenir à faire une sorte d'organigramme de leurs rondes. t'acquiesces simplement d'un signe de tête. tu peux le faire ça, c'est dans tes cordes. tu sais être assez discret pour pas qu'on remarque t'as présence récurrente à la banque ou dans les environs. tu commences d'ailleurs même à réfléchir à comment tu vas t'y prendre. je m'en charge, que tu sors finalement comme si t'en avais le choix. puis viens le moment où Venus fait du Venus, à dire qu'elle peut coucher avec le type si ça arrange, parce que ça la dérange pas. tu lèves les yeux au ciel, gardant tes remarques pour toi même. tu sens qu'elle te regarde quand Bendo te demande de surveiller les gardes. tu le lui rends avec un sourire narquois sur les yeux, l'air de lui demander ce qu'elle veut. tu sais bien qu'ici t'es pas forcément le plus aimer, en même temps tu peux comprendre qu'ils puissent ne pas te faire confiance ... t'es aussi instable qu'un noyaux d'uranium. mais toi aussi tu leur fais pas confiance et ce, même si Bendo a l'air de le leur faire.

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Il se pose dans son coin et commence son boulot, parce qu'Echo, il aime pas faire traîner, surtout quand il s'agit de trucs qui l'intéressent. Bendo lui a donné un taf et il compte bien s'y mettre, histoire d'avoir fini rapidement et de pouvoir passer à autre chose. De toute façon, il se dit que même s'il ne sera pas de ceux qui entreront dans la banque ce jour-là, sans son boulot à lui, les choses seraient mille fois plus compliquées. Il faut ces noms, ces numéros de comptes, sans ça, ils n'iront pas loin, et ça le rassure de savoir qu'il est utile, indispensable ou presque. Alors il commence, s'exclut un peu parce que s'il a besoin d'une chose, c'est pouvoir se concentrer. Il garde une oreille pour eux, suit leur conversation, ça lui fait une petite musique de fond, ça le fait sourire parfois. En se baladant sur le serveur de la banque, il se dit vaguement que niveau sécurité, ils pourraient faire mieux, ça aussi ça le fait sourire. Il se retrouve avec une liste de noms, treize personnes qu'il connait de nom, des "célébrités" du coin, des riches, en gros. Treize personnes qui ont non seulement un compte dans la banque, mais surtout des coffres dans lesquels il doit y avoir de quoi se faire plaisir. Ca, ça intéressera Bendo, du moins, il espère. Contrairement aux comptes eux-mêmes qui ne sont pas très fournis en liquide, dans les coffres ils risquent de trouver leur bonheur. Il galère un peu à aller plus loin, à obtenir les numéros des coffres, mais il y arrive au final. Le plus compliqué, ce sera d'obtenir les codes qui les ouvrent, et pour ça il lui faudra du temps. Alors pour l'instant, il se lève lentement, hésite un peu. Il est du genre discret, il ne veut pas les interrompre au milieu de leur conversation, il n'aime pas déranger. Quand il est sûr que c'est le bon moment, il va vers Bendo, lui montre l'écran de l'ordinateur. « regarde » il lui dit. « j'ai trouvé ça, ça t'intéresse ? y'a surement un paquet de billets, des objets de valeur... » Echo est plutôt fier de ce qu'il a réussi à accomplir jusque là, alors il fait de son mieux pour cacher la petite lueur d'espoir dans son regard quand il présente son travail à Bendo. Il ne veut pas trop avoir l'air d'un gamin à la recherche d'approbation, même si c'est ce qu'il est un peu, dans le fond.

» Réunion de famille imprévue [Ada & Élie]