happy birthday (marona)

Elle te manque, ta petite tête, elle te manque Margaux, alors t'as décidé de la voir aujourd'hui, tu sais que c'est son anniversaire alors t'as absolument tout prévu. Tu t'es levée super tôt, t'as pris ton sac, quelques affaires, et tu t'es dirigée à la boulangerie du coin. tu as acheté des croissants et des pains au chocolat avant de marcher jusque chez elle. tu vas aller la réveiller, tu vas aller la sortir de son lit avec des bonnes petites choses parce qu'il faut fêter un jour comme son anniversaire, c'est obligatoire, c'est comme ça. Pour le coup, tu arrives rapidement chez ta petite puce. tu ne frappes pas non, tu ne sais pas encore si elle dort, et tu veux faire une surprise alors tu as le double des clés que tu lui as subtilisé la dernière fois. t'avais déjà prévu, dans ta tête, que tu lui ferais une surprise. maintenant, tu entres dans ton appartement, sans un bruit et tu files dans la cuisine pour lui préparer un petit-déjeuner digne de ce nom. ce que tu as acheté, un verre de jus d'orange, et quelques petits autres trucs et bien évidemment, un cadeau. tu poses le tout sur un plateau et tu te rends ensuite vers sa chambre. tu poses le plateau dans un coin avant de venir te blottir contre elle dans son lit. « Ma p'tite puce, on se réveille, c'est un grand jour aujourd'hui ... Bon anniversaire ! » tu lui souffles alors, le sourire aux lèvres. oui, c'est son anniversaire et t'aurais raté ça pour rien au monde. tu plantes un baiser sur sa joue avant de te relever et de lui apporter le plateau repas en souriant encore. « regarde, petit dej' au lit ! » tu lui chantes en lui posant dessus. le cadeau ? c'est un collier, un pendentif avec un M.

vingt-et-un an. Mademoiselle Laurence vient d’avoir la majorité absolue depuis quelques heures. Elle n’a rien prévu de spécial aujourd’hui. Elle n’a personne avec qui fêter ça. Maona a besoin d’un peu de liberté, elle le comprend, mais la blonde a toujours été présente, c’est la première année ou elle se retrouve seule. Normalement, elle aurait dû fêter ça avec Jonny, mais il a foutu le camp. Il a pris ses clics et ses clacs pour un départ en solitaire. Il reste Greg, mais Greg c’est une autre histoire. La jeune vacancière sent un truc monter sur le lit alors qu’elle a encore les yeux clos, Mr Celeste, son chat est pourtant dans le salon et la porte est fermée. « Ma p'tite puce, on se réveille, c'est un grand jour aujourd'hui ... Bon anniversaire ! » Cette voix, elle la reconnaitrait entre mille. Sa Maona, sa meilleure amie, sa sœur spirituelle, sa sœur tout court, enfin seule Margaux le sait. Avec un sourire que l’autre blonde ne peut pas voir, elle dit boudeuse « non mais Mao, t’as vu l’heure qu’il est !!! j’croyais que pour les anniversaires qui tombaient un samedi on avait le droit de faire grass’ mat’ ! » vieille règle qu’elles avaient établit quand elles étaient encore deux petites filles innocentes, deux gamines qui la vie n’avait pas touchée. » Elle redresse la tête quand son amie plante un baiser sur sa joue. « Regarde, petit dej' au lit ! » effectivement Maona n’a pas menti. Elle a bel et bien apporté le petit déjeune à « bon, bon, tu es excusée. elle aborde un grand et franc sourire « Merci ma belle, tu te rend compte j’ai enfin la majorité. » ouep elle a vingt-et-un an, cet âge qu’elle attendait avec impatience. Seulement, aujourd’hui, elle se retrouve sans rien, Maona ne sait pas tout ça. Elle attrape le cadeau et le défait excite. Elle est en admiration devant le collier « Il est magnifique, tu me le mets ? »

« non mais Mao, t’as vu l’heure qu’il est !!! j’croyais que pour les anniversaires qui tombaient un samedi on avait le droit de faire grass’ mat’ ! » qu'elle te lance et c'est vrai que lorsque vous étiez plus jeunes, vous vous étiez dits que le jour de votre anniversaire, c'était grasse matinée obligatoire, simplement, et tu en ris déjà. « ouais, mais j'avais peur de te louper ou quoique ce soit. » tu te justifie doucement, simplement en lui apportant son plateau du petit-déjeuner au lit, t'as fais les choses bien, pour ta belle princesse. « Merci ma belle, tu te rend compte j’ai enfin la majorité. » tu souris, en hochant la tête. ouais, tu sais ce que c'est puisque toi, t'as eu cette fameuse majorité internationale en janvier dernier, alors tu comprends parfaitement ce qu'elle te dit. « et ouais, bienvenue dans la cour des grands ! On va pouvoir se faire une virée à Las Vegas maintenant ! » tu lui dis simplement, tout sourire, toute fière. elle finit par prendre la cadeau en premier et tu la regardes le déballer, tu souris autant qu'elle. « Il est magnifique, tu me le mets ? » qu'elle te dit et tu hoches la tête avant de te placer vers son dos pour l'aider à le mettre. tu referme le fermoir avant de te reculer et la regarder. « il te va parfaitement bien. puis j'ai pris un M, comme ça j'me suis dis, si t'aimes pas, tant pis, je le récupère tu vois » et tu te mets à rire doucement avant te rasseoir à côté d'elle. « alors, t'as prévu des trucs aujourd'hui ? j'avoue, je suis venue tôt pour être la première avant Jonny . » et toi, tu ne sais pas que tu fais une gaffe monumentale, tu ne sais pas que tu mets les deux pieds dans le plat.

La jeune Laurence sourit quand son amie lui dit qu’un de ses quatre, elles se feraient une virée à Las Vegas. Si elles en avaient les moyens, elles auraient surement sautés dans le premier avion et auraient fait milles et une folie là bas. Puis on sait bien que ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas. « il te va parfaitement bien. puis j'ai pris un M, comme ça j'me suis dis, si t'aimes pas, tant pis, je le récupère tu vois » La jeune femme caresse le petit M du bout des doigts. Elle l'aime beaucoup, si Maona savait que ce M veut dire beaucoup plus qu'un lien entre leurs deux prénoms. C'est encore plus profond, mais elle ne peut lui dire. Son ex Eneko, lui avait dit qu'il devait l'informer de son adoption avant qu'elle se lance. Seulement, il n'y a plus une ombre de cet homme. Elle ne sait plus quoi faire. Margaux éclate de rire, cette Maona alors. « alors, t'as prévu des trucs aujourd'hui ? j'avoue, je suis venue tôt pour être la première avant Jonny . » Le prénom de son ex-petit ami résonne dans la chambre. Mao n’était pas au courant, elle ne lui avait pas dit. L’autre blonde avait eu besoin de temps après sa rupture, elle n’avait pas souhaitée que Margaux vienne l’épauler, elle avait respecté son choix. « Je… heu… non pas vraiment. J’allais le passer seule cette année. Comment dire… je.. enfin… » comment lui dire sans se mettre à pleure comme une madeleine alors que c’est le jour de son anniversaire. « Il n’y a plus de Jonny dans ma vie Mao » elle ne regarde pas sa meilleure amie, elle fixe un point en face d’elle, qui devient de plus en plus floue. Elle va pleurer, elle le sens. « ça va faire bientôt trois semaines qu’il a rompu par sms »

« Je… heu… non pas vraiment. J’allais le passer seule cette année. Comment dire… je.. enfin… » qu'elle commence pendant que tu la fixes sans trop comprendre ce qu'elle te dit. seule ? pourquoi ça ? qu'est-ce qu'elle raconte ? c'est une blague ? « Il n’y a plus de Jonny dans ma vie Mao » qu'elle t'avoue finalement, elle évite ton regard, elle regarde droit devant elle pendant que tu mets ta main sur ta bouche, signe de surprise. plus de jonny ? plus rien ? plus ensemble ? mais comment ? « ça va faire bientôt trois semaines qu’il a rompu par sms » tu vois sa vue qui s'embrouille et qu'est-ce que tu peux la comprendre. perdre un être qu'on aime, c'est dur, c'est même indélébile, tu l'as vécu avec eneko quand il t'a laissé sur cette plage alors que tout semblait aller pour le mieux. « ooh ma puce, je suis désolée, tellement désolée, t'aurais du m'en parler, t'aurais du me dire, je serai venue pour te soutenir. » et tu la prends simplement dans tes bras pour accompagner tes mots, tes paroles, pour l'aider. tu as mal pour elle .. par sms, vaut mieux que tu ne le croises jamais ou alors tu risque de lui faire passer l'envie de recommencer. tu lui en veux à jonny, mais tu restes dans une position délicate parce que c'est également ton ami. sauf que margaux passe avant tout pour le coup alors tu la serres dans tes bras. « si tu as besoin de pleurer, vas-y, je serais là pour te réconforter ma belle. toujours là. »