I’m here and I want to be with you honey, chtt it’s a secret. | Allysio

Je sais que j’aurais dû faire tout ce qu’il faut afin qu’il reste, qu’il soit miens, sauf que c’était difficile, ses parents me détestaient, et ils étaient certains que j’étais une fréquentation très néfaste envers leur tendre fils qu’ils aimaient tant et qu’ils essayaient d’emmener droit à la réussite. C’était à juste titre sauf que c’était malgré tout difficile d’accepter ça. Malgré ça, nous sommes restés amis, c’est mon meilleur ami depuis notre séparation, et des fois, c’est délicat d’être qu’une amie, qu’une femme qui observe l’homme qu’elle a toujours aimé aux côtés de quelqu’un d’autre, de cette garce de Kayla - soyons clairs je déteste cette femme, d’où ce terme - qui est sans cesse à briser son cœur comme-ci c’était un fait tout à fait normal. C’est au-dessus de mes forces, malgré que je sois sa meilleure amie et que je sois censée me réjouir de son bonheur, je suis sans cesse crispée du fait qu’il essaie d’être à ses côtés, cette femme qui a tant jouée auprès de ce dernier, de mon meilleur ami, de mon ex-copain et de mon seul amour.

C’est étrange, nous sommes d’accords, de dire que c’est mon seul amour étant donné que ces temps-ci, je suis moi-même très attachée à un homme que je connais et qui est mon partenaire depuis quelques temps. C’est un ami et collègue, et des fois j’aimerais qu’il soit davantage, ça me permettrait d’effacer Allysio de ma mémoire et sans doute de mon cœur, mais malheureusement c’est difficile d’être amenée à effacer quelqu’un, même doté d’une grande volonté, ça reste toujours quelque chose de difficile. Soit, c’est aujourd’hui que j’ai décidé d’aller chercher Allysio à son travail, nos gardes étant terminées, et nous avons prévus d’être ensemble durant toute la soirée. Nous avons déjà couchés ensemble, que ce soit clair, mais j’hésite à dire à ce dernier que tout est terminé, sauf que si je dis ça, il songera au fait que j’ai quelqu’un dans ma vie, et même si je m’attache à mon collègue, je sais que c’est afin d’oublier mon seul et véritable amour. Je suis masochiste, n’est-ce pas ?

Je descends de ma voiture, je suis habillée d’une manière civile et dès que j’aperçois Allysio, un sourire s’étire, sauf qu’à côté, sa garce de collègue et son coup de cœur et seul amour sans doute. Je sais que je suis uniquement sa meilleure amie, mais des fois j’aimerais être davantage, j’aimerais qu’il soit amoureux de moi, qu’il m’aime autant que je l’aime. Je dois m’en désintoxiqué sans aucun doute. Je me crispe quand elle salue Allysio d’une marque d’affection sur sa joue, et je m’approche alors, de ce dernier, d’une manière totalement enjouée et enthousiaste.

« Me voilà ! » informais-je comme-ci c’était un scoop. « Comment s’est passé ta journée mon cher ? » interrogeais-je dans un grand sourire, saisissant ce dernier dans mes bras.

Ce contact, c’était notre relation, notre lien. Nous étions liés, trop des fois. Je m’égarais dans ce que nous étions et je me demandais la manière dont nous étions censés nous définir.

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©LULEABY

Ce n’est pas facile d’être une amie de cet homme dont je suis amoureuse et je dois dire que je sais exactement ce que c’est comme sensation, c’est comme être frustrée de manière constante, c’est comme d’aimer quelqu’un de toutes ses forces et d’être obligé de faire abstraction de ça. Ce serait une grande souffrance s’il faisait tout afin d’ignorer que j’existe et que je suis un fragment de ce qu’il est depuis qu’on se connait, ignorer mes gestes d’affection, mes mots doux qui des fois m’échappent alors que je suis censée être sa meilleure amie, heureusement, nous sommes à un stade de notre amitié où, tout comptes, et je sais que ma relation auprès d’Allysio est indescriptible et essentielle dans mon existence, sauf que je sais aussi qu’il est amoureux de sa collègue et que je suis une femme qui appartient à une autre époque.

Il sait exactement ce que j’éprouve à l’égard de cette femme qui est censée être une de ses collègues, elle a tant de choses à se reprocher qu’expliquer tout serait trop long mais, elle a déjà fait assez de dégâts sans ajouter à ça qu’elle brise une fois supplémentaire le cœur d’Allysio. C’est si difficile d’agir en tant qu’amie quand les sentiments sont là, et il sait ce que c’est, lui aussi étant jaloux des hommes qui m’approchent, qui me sont chers. Mon collègue - ironie du sort - est quelqu’un de gentil, sauf que nos étreintes sont sans suite, il me prend dans ses bras et essuie mes larmes dès qu’elles sont susceptible de couler mais, c’est mon meilleur ami qui… pour lequel j’existe. Sinon, je serais sans doute au fond d’un ravin ou sur un trottoir. J’exagère sans doute, mais qu’importe, le principe et l’image sont les mêmes. Il me salue, dépose un baiser tendre sur ma joue tandis que je ferme les yeux, puis je souris comme d’habitude à Allysio et le prend par le bras demandant comment était sa journée.

« Ça semble être… génial tes journées de travail, elles semblent être d’un ennui ! » indiquais-je dans un léger rire. « Ma journée était passionnante, j’ai eu le droit à un massage et gratuit qui plus est ! » indiquais-je alors dans un sourire. « J’ai gagné un pari avec mon collègue et le prix était un massage. » précisais-je dans un grand sourire alors que je me dirige vers ma voiture. « Hum, tu veux conduire ? » interrogeais-je d’un air de défi.

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Aimer quelqu'un et être obligé d'être sa meilleure amie, c'est si difficile et malgré tout c'est quelque chose que je dois accepter, cependant j'ai des difficultés à accepter qu'être sa meilleure amie implique également d'être heureuse quand il indique qu'il aime une femme que je déteste. Soyons honnêtes, je déteste cette femme et c'est normal, elle m'a volé cet homme que j'aime et ajoutant à ça qu'elle s'est autorisée à déchirer son cœur comme une simple feuille de papier. Une garce, c'est ce qu'elle est et malgré tout je dois être heureuse et joyeuse à cette idée ; qu'il soit présent dans cet endroit afin d'être à ses côtés. Cette femme est sans doute ma pire ennemie.

Il a quitté son existence afin d'être à ses côtés, c'est qu'il doit être amoureux, et j'ai quitté l'ensemble de mon existence, et tout cela étant donné que moi-même je suis amoureuse. C'est une histoire si envisageable, digne d'une série télévisée et je suis certaine que je dois faire ce qu'il faut afin d'être au moins une amie, sinon, je risque de le perdre à tout jamais, et ça, c'est sans doute ce qui me détruirait davantage qu'actuellement, faire semblant d'être qu'une meilleure amie et qu'il n'est que mon meilleur ami. Soit, aujourd'hui je suis allée le chercher, comme d'habitude, sa sangsue de collègue était collée à celui-ci - j'exagère - et il a constaté que j'ai détourné mes yeux quand elle a embrassé sa joue, chose logique, être sa meilleure amie d'accord, cependant il faut pas exagérer.

« Oui, heureusement, sinon change de métier, moi je te le dis ! » indiquais-je dans un rire.

Alors, j'indique ma journée, banale malgré qu'elle fut amusante malgré tout. Comparé à celle d'Allysio, elle était agréable et surtout drôle.

« Si tu veux, je t'en réserve un et c'est moi qui te masse ? » indiquais-je dans un grand sourire innocent. Innocent et coupable, admettons-le. « Non, je viens de quitter le travail tu n'as qu'à vérifier si tu veux, je te suggérais seulement de... » il m'annonce que de toute façon, il est hors de question que ce soit une femme qui le conduise. Quel macho. Un rire s'échappe malgré tout. « Comme-ci ça te dérangeais ! » affirmais-je dans un grand sourire, lançant mes clés. « On se fait une virée d'abord ? J'ai envie qu'on se fasse une virée, tous les deux. » interrogeais-je alors. « Comment va ta collègue ? » ce n'était pas sincère, mais comme je dois m'intéresser à ses histoires et être une amie, alors ainsi soit-il.

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Je sais que je suis censée être normale, et ce que j’estime être normale c’est cette jalousie qui m’envahie à chaque fois que je suis à ses côtés et qu’il évoque même involontairement, sa douce et tendre collègue. Je sais que nous serions amies, si elle n’était pas disposée à me voler cet homme que j’ai toujours aimé. Sauf que c’est ce qu’elle souhaite, elle essaie de me voler Allysio et c’est simplement inacceptable. Il y a quelque chose à l’intérieur de moi qui se brise à chaque fois que je suis à ses côtés et que je sais que ses pensées à lui, sont dirigées envers cette femme qui m’est insupportable et qui non seulement lui a fait du mal, mais en plus, l’a abandonné. « Je ne peux évidemment pas dire le contraire. Ceci dit, plus tu vieillis et plus tes rides te rendront moins sexy, quoi que même avec un âge avancé, tu seras toujours pareil. » me résignais-je alors que je me voyais vieillir à ses côtés. Je ne devais sans doute pas rêver, mais des fois, ça fait du bien. « N’importe quoi ! » indiquais-je alors faussement vexée. Nous arrivons jusqu’à ma voiture et je donne mes clés à ce dernier. Ma voiture, je l’adore, mais ce n’est pas non plus vital. Quitte à choisir entre ma voiture et Al, c’est évidemment lui que je choisis. Si je dois vendre jusqu’à mes sous-vêtements, alors je vendrais tout si cela me permettrait d’être à ses côtés. Mais je rêve éveillée. C’est une évidence. « N’importe, mais pas ici, sur les falaises, pourquoi pas. » demandais-je dans un sourire alors que nous étions installés dans l’habitacle de la voiture. Il marque un point, savoir comment sa collègue va, m’est complètement égal. Sauf que voilà, lui, ça lui est important, alors je me dois d’être un minimum intéressée. Je montre mon plus beau sourire, et indique dans un haussement d’épaule innocent. « Ce n’est pas comme-ci je ne l’aimais pas, alors, ça m’intéresse. » dis-je dans un premier mensonge. « Je suis ta meilleure amie, pas vrai ? Ca doit m’intéresser, ce genre de chose. » indiquais-je dans une grimace.

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C’est à ça que servent des ami(e)s, ils disent ce qu’ils pensent, et c’est exactement ce qu’elle pense, qu’il sera toujours sexy même lorsqu’il aura acquis quelques années supplémentaires. Il essaie de se conduire comme un meilleur ami, autant que moi, même si ça semble être moins difficile pour lui étant donné qu’il est amoureux d’une femme qui est une garce, et c’est je suppose quelque chose qu’il a compris, que je déteste ce qu’elle est, c’est au-dessus de mes forces, je suis incapable de faire semblant à ses côtés, je dois être froide et distante, et cela sera toujours ainsi. Quant à moi, je suis sa meilleure amie, celle qu’il a autrefois aimée et qui désormais, est comme un membre de sa famille. Il ignore sans doute que je suis amoureuse, moi aussi, et malgré que je dise que je fréquente des hommes, ce sont des hommes qui n’ont aucune importance, et ils sont rares, c’est tout.

« Oh ça je suis convaincue qu’elles seront toutes à tes pieds, et surtout je sais que je serais toujours à tes côtés, quoi qu’il arrive. » assurais-je à Allysio. « On sait tous les deux que tu seras incapable de me faire la tête longtemps, alors arrête. » m’exclamais-je dans un rire.

Il demande si je vais lui demander quelque chose en échange. Je soupire, non ce n’est pas mon intention de lui demander quoi que ce soit, malgré que je serais tentée d’en jouer, je sais que je dois faire tout ce qu’il faut afin de me comporter comme une amie, jalouse, ceci dit, une amie malgré tout. Il manque de piler quand je demande comment va sa garce de collègue. Ce n’est pas comme-ci ça m’intéressait en fait, mais je dois essayer.

« Non, je mens jamais. Sans doute ais-je été celle que tu as aimée, mais c’est insuffisant. » affirmais-je d’un sourire triste.

Il y a quelque chose entre nous, quelque chose d’inexplicable.

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Je ne sais pas comment tout évoluera. Je sais que je suis quelqu’un de jaloux et qu’apprendre qu’elle est ici est un véritable calvaire au quotidien, surtout qu’elle travaille à ses côtés tandis que je suis sans arrêt éloignée de ce qu’il est. Alors c’est sûr, nous faisons des sorties ensemble, nous sommes souvent ensemble et nous essayons de nous voir sauf que c’est difficile de se dire qu’eux, ils sont toujours ensemble. Ils travaillent ensemble, de ce fait c’est normal. Il y a des fois où cela est agréable entre nous, tout simplement, nous évitons de nous disputer, tandis que je sais qu’on discute de tout et de pas grand-chose. Cela n’est pas important. Sa collègue, c’est une femme qui me tape sur les nerfs, elle a tant fait souffrir Allysio que j’ai des difficultés à pardonner, sans compter que j’ai toujours des sentiments envers Allysio, de ce fait, je sais que jamais j’aurais de l’affection à son égard. C’est une garce qui essaie de me prendre mon meilleur ami, et l’amour de ma vie. C’est tout.

Je fais comprendre à Allysio que je serais toujours à ses côtés quoi qu’il arrive, sans être sûre de tenir ma promesse si un jour il devait être aux côtés de sa collègue. Je dois faire avec, je dois accepter qu’il ait des sentiments envers elle, c’est quelque chose d’incontrôlable après tout. Souvent, je songeais à nous, dans un avenir plutôt proche, où je serais sa petite-amie et dans lequel nous aurions des enfants. Nous passerions notre temps à nous disputer afin de mettre du piment entre nous, et je l’aimerais de manière inconditionnelle, comme c’était le cas actuellement, malgré qu’il s’en moque. « Je suis sûre que tu serais incapable de me bouder longtemps. » dis-je alors dans un sourire. Je le savais, il serait incapable de m’en vouloir pendant longtemps. Je demandais alors à Allysio, comment allait justement cette fameuse collègue qu’il aimait tant. Je regarde alors Allysio et sourit tout simplement. « Oui. » indiquais-je dans une moue tout juste convaincue. « C’est toujours le cas ? » demandais-je sans m’en rendre compte. « Oublie cette question, je veux dire, ce n’est probablement plus le cas de toute façon. » indiquais-je grimaçant simplement.