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 don't talk to me ◊ fabrizio

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don't talk to me ◊ fabrizio _
MessageSujet: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyMer 24 Fév - 11:41

Pierrick ne décolorait pas. Il rangeait les maillots de l'équipe - ou plutôt il les jetait - tout en lançant des regards noirs à Fabrizio. Ils étaient seuls à présent. Les vestiaires étaient vides et ils auraient pu se parler, s'expliquer. Pierrick aurait pu expliquer pourquoi il avait balancé à son coach devant tout l'équipe : " Non, je resterais pas ranger le matériel, va te faire mettre." Cependant, l'adolescent n'en avait clairement pas envie. Il préférait marmonner dans sa barbe et insulter son coach intérieurement. Pour lui, il n'avait rien fait mal. Le jeune Imnbault avait l'insulte si facile. Il avait d'autre choses à faire que rester cloitrer avec l'homme marié, il devait trainer avec Abel et lui faire sa fête. C'est qu'ils s'étaient bien tournés autour les deux adolescents aujourd'hui pendant l'entrainement : à se chatouiller, à s’effleurer et à se courrir nu dans les douches pour se fouetter les fesses avec leurs serviettes. Malgré cela, Pierrick ne s'excuserait pas. Fabrizio avait été clair, c'était terminé entre eux alors pourquoi il devrait revenir vers lui pour la énième fois ? Ce n'était qu'une question d'égo ici, car bien-sûr que le grand brun lui manquait. Il aurait pu lui dire, lui écrire, mais il n'était pas fait de ce bois. Il préférait plutôt enfoncé le clou et alors qu'il balançait les maillots sur leurs étagères, il lança un regard narquois vers son ancien amant.  « Tu sais, je vais quand même le taper, le petit Abel. Tu peux me garder là, mais dés que je sors, cela va être chaud. Caliente.  » lança t-il tout en abandonnant son poste. Il marcha vers Fabrizio trop content de faire jaillir son venin. C'est comme cela qu'il communiquait, car au moins maintenant il lui parlait. Pierrick s'arrêta devant le grand brun et baissa son regard jusqu'à son entrejambe.  « Et, je sais pas, si tu l'as vu sous les douches, mais waou, certains devraient prendre de la graine.  Je vais peut-être enfin prendre mon pied ? » cracha t-il comme le petit serpent hargneux qu'il était. Cependant, encore une fois, ce n'était pas ce qu'il voulait lui dire. Pierrick remonta son regard et le planta dans les yeux de son voisin. Il voulait lui dire qu'il était fou de lui. Qu'il se moquait de sa femme, de ses peurs  ou même de ses préjugées. Il n'avait jamais aimé comme ça - oui, d'accord, il n'avait que dix-sept ans. Qu'il avait à présent juste besoin qu'il le prenne dans ses bras, qu'il l'embrasse et qu'il le couche sur les bancs derrière eux, comme ils en avaient l'habitude après chaque entrainement.
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyMer 24 Fév - 15:02

Pourtant, tout avait eu l'air de commencer comme un entraînement normal. Ils étaient tous arrivés, un à un, au compte-goutte, plus ou moins en retard, comme d'habitude. Non, tout était normal. Comme à chaque fois il espérait qu'il ne se montre pas, et à chaque fois il finissait par se montrer. Ils avaient commencés, les exercices d'échauffements habituels, puis de petits matchs. Il les voyait. Il les observait du coin de l'oeil, et il n'allait sûrement pas laisser passer cela. Certes, il avait du stop, il l'avait fait; il devait s'y tenir, il se l'était promis. Mais le voir là, sous ses yeux, agir comme ça, il ne pouvait pas ne pas réagir, et pourtant dieu savait que l'autre le faisait probablement exprès. Il leva la voix. « Pierrick, tu resteras ranger le matériel à la fin, merci. » Il avait été ferme, clair, il s'attendait à ce qu'ils reprennent tranquillement à jouer, mais apparemment celui qu'il avait réprimandé en avait décidé autrement. Lui qui lui répondait avec un minimum de respect avait aujourd'hui sorti la carte des insultes. Très bien. « Et en plus de ça tu viens t'asseoir sur le banc s'il te plait, tu ne joues plus. » Bien qu'il ai des liaisons plus ou moins catholiques avec ce gamin il n'allait pas se laisser marcher sur les pieds. Il aurait pu le frapper, il en avait eu envie, mais devant tout le monde ce n'était pas faire bonne impression - puis les parents derrière, les familles, il n'avait pas envie que ça lui retombe dessus.

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Il était appuyé contre un des poteaux du vestiaire, regardant d'un air distrait le jeune homme lancer les maillots à leur place. Il aurait certainement dû dire quelque chose, lui demander de ranger mieux que ça, mais quand il le faisait lui, il ne rangeait pas particulièrement mieux, alors il se tut. Il y a quelques temps ils auraient utilisé l'excuse des vestiaires pour d'autres choses tellement plus intéressante que ranger le matériel, mais plus maintenant. Il était un peu perdu dans ses pensées déjà lorsque la voix de l'autre le ramena à lui. Il lui parlait d'Abel. Honnêtement il s'en foutait. C'est pas comme si c'était la première fois qu'il lui parlait d'un autre mec, il avait fini par s'habituer. Il vit Pierrick se rapprocher, lentement, puis arriver à quelques mètres de lui. Il était vicieux mais surtout un peu stupide parfois. A la fin de sa phrase, sa claque - bien méritée - partit toute seule, et il n'en regretta pas une miette. « J'ai encore le pouvoir de te virer du club, je serais toi j'y réfléchirais à deux fois. » Il s'avança un peu, réduit la distance entre son visage et celui du jeune homme. « Maintenant ton petit manège, je sais pas dans quel but tu l'exécutes, mais je m'en branle totalement, d'accord? De nous deux, c'est toi qui perd le plus rappelle-toi. » C'était à son tour. Il avait voulu la guerre, les langues de vipères? Il était quasiment sûr d'avoir plus de venin à cracher que son adversaire dans cette bataille. « J'ai encore une femme, belle, qui m'aime alors que toi, sans moi, tu vas redevenir une petite pute qui supplie les garçons de coucher avec lui pour satisfaire son petit égo meurtri, c'est triste. » Il lâcha un petit rire moqueur, et un sourire en coin. Il fit, enfin, demi-tour et repartit se poser au même poteau qu'il avait quitter quelques minutes plus tôt. « Finis-moi donc de ranger tout, et correctement. »
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyJeu 25 Fév - 21:50

Pierrick ne s'était jamais attendu à être obligé de rester sur le banc. Il avait fixé son coach avec ses yeux révolvers pendant dans tout le match et jusqu'à la dernière minute où Fabrizio souffla dans son sifflet pour signifier l'heure - bien méritée - de la douche. Il avait ressassé les événements jusqu'à faire surchauffer ses pauvres neurones. Le rubdy s'était toute vie. Il était fier de porter ce maillot, fier de tout donner sur le terrain que cela soit pour une victoire ou même une défaite. Les bleus, les écorchures, les os cassés, il s'en moquait, mais là l'adolescent se sentait humilié et son ancien amant avait compris exactement comment le punir.

Pierrick pensait que sa verve pourrait lui offrir sa vengeance, mais la claque du grand brun l'arrêta en plein élan jubilatoire. Son sourire se fit happer, dévoré par une rage qui fit palpiter ses lèvres. Pierrick était hargneux et posant une main sur sa joue encore endolorie. Il fronça ses sourcils et plongea son regard dans celui de son voisin. « Et, moi je peux te dénoncer. Je peux aller raconter que tu as abusé de moi. Tu crois qu'on te regardera comment après que j'ai raconté tout ce que tu m'as forcé à faire ? Et, si tu penses que j'ai pas de preuve ? J'ai encore des vieux sms de toi, même si tu m'avais demandé de les supprimer.  » Pierrick ne frappa pas avec son poing, même si dans une situation identique, c'est exactement comme cela qu'il aurait répondu à la claque de son ancien amant, mais ici, il préféra frapper avec ses mots. Un sourire  en coin dégueulasse zébra son visage de gamin sans limites. Pierrick bomba le torse et poussa sur ses chevilles pour paraître plus imposant, même si Fabrizio le dépassait de plusieurs têtes.  « Moi qui perd ? Tu rêves. Je suis certain que je peux faire casquer des vieux bien plus bandant que toi pour ça ? » Le joueur posa son index sur ses lèvres sans aucune gêne. Il était hors de question pour l'adolescent de se prostituer, mais qu'est-ce qu'il n'aurait pas dit pour faire réagir le grand brun face à lui - si calme, si énervant.

Pierrick resta soufflé par les mots de son adversaire. Fabrizio savait exactement où appuyer, même s'ils détesteraient le reconnaître. Ils se connaissaient trop. Pierrick sera les poings, le visage aussi rouge que les maillots au sol. Il regarda Fabrizio s'éloigner. Il aurait voulu trouver la pique idéale, la phrase assassine, mais rien ne semblait sortir. Il balbutia, puis se donner de la constance il baissa son short - et peut-être regagner son territoire dans cette bataille engagée -  « Ah, ouais, tu veux que je les range ? Regarde bien comment je les range bien ? » Il prit l'appendice rattaché dans sa main et urina sur les maillots au sol. Il secoua la dernière goutte tout en défiant du regard Fabrizio. Il se pencha ensuite pour ramasser l'un des maillots. Il le roula en boule, s'approcha et lança l'immondice en plein visage de son coach - chéri. « La petite pute, elle te pisse à la raie. Pourtant, tu étais bien content qu'elle soit la petite pute ses derniers mois. J'ai peut-être pas d'égo, mais toi tu n'as pas de couilles. Regarde toi, tu sais pas ce que tu veux. Tu lui as dis à ta femme si belle que tu suces des bites ? Et, si j'allais lui parler ? Cela te plairait ?»
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyJeu 25 Fév - 22:44

Il s'était à peine calé contre son poteau qu'il assistait, non sans afficher une certaine surprise, à l'inondation d'urine des maillots. Il se croyait malin le petit, c'est bien, c'est rigolo. Il se vente, il se pavane, mais il n'est rien, il le regardait avec ses yeux pour le narguer mais tout ce qu'il lui arrachait était un sourire désolé, condescendant, à la limite de la pure et simple pitié. Oui, de la pitié, c'est tout ce que lui éprouvait Pierrick sur l'instant. Il voulut parler mais l'instant d'après il reçut dans le visage l'un des maillots. Dégoûtant, humiliant. Il sentait la colère monter dans son estomac tandis qu'il jetait rageusement le maillot à un autre coin de la pièce, quant au brun, il continuait de parler, il crachait son venin encore, sans s'arrêter. Il s'approcha, calmement, sans un pas plus rapide que l'autre. Il serrait les points, cambrait la mâchoire, il n'était plus qu'à quelques centimètres de son élève. Il le plaqua contre le mur, l'avant bras sous la gorge. Alors, il parla clairement, froidement, sur le même ton monotone. « La petite pute, elle ne me fait rien du tout. Elle reste sagement dans son rôle de petite pute et elle ferme sa grande gueule, capiche? » Il arborait ce regard vide, qui exprimait à lui seul, sans parole, la profonde haine qu'il vouait à son ancien amant, maintenant. Il le poussa encore un peu plus contre la grande surface froide. « Tu m'dis que j'ai pas d'couilles? Que j'étais bien content de t'avoir? Mon pauvre con, t'y a cru dit moi. » Il lui colla un coup de poing dans le ventre, sans remords, aucuns. Il n'avait plus rien à foutre de ce que l'autre ressentait. « Tu peux aller lui dire c'que tu veux à ma femme, tu crois qu'elle va croire un gamin de dix-sept ans? Bien sûr que non, t'es rien p'tite merde, t'es rien. » Son ton se maintenait, toujours, toujours aucune pointe d'énervement, aucun mot crié ou dit plus fort que le précédent. Nouveau coup de poing. Il voulait un petit rappel de qui était le plus fort ici? Il était plus grand, plus musclé, plus intelligent, il avait plus d'expérience dans tout, il croyait qu'il allait se laisser faire par un gamin aussi haut que lui? Il rêvait. « Tu fais l'malin? Tu veux faire le malin? Je dois te rappeler toutes les fois où tu me suppliais, ton visage couvert de MON foutre, de recommencer le lendemain? » Il finit par le lâcher et faire un pas en arrière, satisfait. Il lui lança un regard calme, et y ajouta un sourire. Méprisable, il était méprisable, et il faisait tout pour l'être, pour énerver l'autre, l'autre influençable qui répondait exactement comme il le prédisait. « T'as gagné le grand prix aujourd'hui, au prochain entrainement tu mettras le maillot plein de pisse, évidement le seul que je n'aurais pas nettoyé et aurais gardé juste pour tes beaux yeux. »
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyJeu 25 Fév - 23:36

Pierrick jubila, si heureux d'enfin touché le grand brun collé à son poteau. Il avait peut-être les mains dégueulasses, avec une odeur acre qui lui retourna l'estomac. Non, le petit Imbault n'était pas branché Uro. Il n'attendait que cela que Fabrizio s'approche, le touche et le malmène. Si c'était plus ce qu'ils leurs restaient, il pourrait s'en contenter, car le pire que pouvait lui offrir son ancien amant c'était son ignorance. Cela aurait été l'ultime coup de poignard dans son petit cœur qui proclamait haut et fort qu'il ne s'attachait à personne. Il agita ses doigts le long de ses jambes, ne pouvant dissimuler son impatience. Ses yeux fixèrent la mâchoire du grand brun avec cette impatience d'enfant. Pierrick ne tenta même pas de se débattre. Son dos heurta le mur et il poussa un râle de douleur. Car, il pensa -bêtement - qu'après cet acte de violence, les lèvres de son coach se seraient poser sur les siennes. Il l'imagina tellement fort qu'il resta bien idiot quand il se retrouva face au regard vide du grand brun. C'était vraiment terminé, pensa t-il.  Pierrick se mordit les lèvres avec hargne et cracha au visage de celui qui osait le trainer comme s'il n'avait qu'un vulgaire orifice.  « Je vais te détruire. Tu as baisé le mauvais mec, tu sais pas ce que je suis capable de... » Le coup de poing empêcha Pierrick de terminer sa phrase. Pourtant, il ne baissa pas la tête. Il était trop fier pour ça, avalant cette douleur qui lui cisaillait les côtes quand Fabrizio frappa une deuxième fois. L'envie de hurler pour extérioriser la souffrance mordit ses lèvres, mais il n'en fit rien. Il allait l'écouter, attendre avant de frapper. Il arriva à garder le silence quand son ancien amant lui remémora une image qui s’incrusta entre ses pauvres neurones en surchauffe.  Cette image pour Pierrick n'avait rien d'humiliant, elle était même plutôt excitante. Pierrick tomba un genoux à terre quand son ancien amant le lâcha. Il plaça une main sur son ventre et agita sa tête de droite à gauche tout en levant les yeux au ciel.  « J'étais ta chienne, mais ça, c'était avant, enfoiré. Maintenant, les ordres, tu peux te les foutre au fond de ton derche. »  Comme un sprinteur,  l'adolescent la tête en avant fonça comme une fusée et heurta de plein fouet son coach dans l'abdomen. Il frappa de son poing son genoux pour le faire plier. Il en profita pour lui sauter dessus, comme un fauve affamé de vengeance. Il voulait le faire chuter au sol. Pierrick roua de coups  le visage de son amant, sans retenue. Même si à chaque coups il entendait les os de ses mains crépiter.  « Tu as cru quoi ? Tu es déjà de l'histoire ancienne, enfoiré. Et, c'est toi qui reviendra me supplier pour que je ressaute sur ta queue, comme tu le fais à chaque fois même après t'être vidé deux à trois fois dans mon cul. »
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyVen 26 Fév - 0:04

A peine avait-il finit que l'autre recommençait à parler, lui hurler dessus des propos injurieux, disgracieux, mais qu'en avait-il à foutre? Plus rien, absolument plus rien. Pourtant, il ne l'avait pas vu venir, aussi rapide que toujours et il bascula. Ce fut quelque peu fatal, l'adolescent grimpa sur lui et commença à le couvrir de coups, il se défendait comme il le pouvait, tant bien que mal. Il n'était pas dans une position avantageuse, certes, mais il allait se sortir de là, il y croyait. C'était l'autre qui se faisait le plus mal des deux, il le savait, il entendait ses os craquer quand son poing tombait sur son visage. Il écouta une nouvelle fois son ancien amant lui parler. Puis, il commença à se défendre, se débattre et finalement il se dégagea de l'emprise de l'autre. Il fit quelques mètres pour se poser le long d'un mur. Il devait bien avouer qu'à force des coups, il lui avait fait un peu mal, mais rien de bien grave, fort heureusement. « Dans le fond d'mon derche? Celui où t'adore fourrer ta petite queue? » Il n'allait pas abandonner après quelques coups, bien sûr que non, ça ne serait pas lui s'il le faisait. Non, il allait continuer, remuer le couteau dans la plaie et enfoncer le clou bien profond, encore et encore. Il n'allait pas s'arrêter, il continuerait aussi longtemps qu'il en aurait envie et on pouvait le croire sur parole sur ça. « Mon cochon, de nous deux ici c'est toi qui supplie. Qu'est-ce que tu fous ici si t'en as plus rien à branler d'ma face? Hein? Trouve moi une bonne raison, j't'en prie. » Mais il n'avait aucune bonne raison. C'est ce qu'il se demandait depuis tout à l'heure. Pourquoi l'autre ne s'était pas déjà barré s'il en avait tellement riene à battre? C'était une bonne question, à laquelle il attendait une bonne réponse, qui n'arriverait probablement jamais. « Le problème? T'as pas d'mon raison connard, tu t'es juste attaché à moi. C'est mignon, l'ado merdeux qui s'attache à son coach comme ça. Et son coach qui s'en fout. Si ça s'trouve, j'te l'ai pas dit, mais j'te considérais même uniquement comme un plan cul, qui sait! » Il aimait bien faire ça, il aimait bien passer ses nerfs sur le pauvre petit Pierrick que son amant vient de tristement abandonner. Le petit chiot qui a perdu sa maman. C'est mignon et pitoyable à la fois. Peut-être qu'il devrait arrêter de s'acharner et lui demander de partir, peut-être oui, mais il n'avait pas envie. « Je fais bobo à ton coeur petit Pierrick? Tu vas aller pleurer dans les jupes de ta maman que ton méchant coach il a arrêté de satisfaire ta petite bite qui frétille d'un rien? » Il s'approcha, attrapa l'autre par le col et le lança contre un mur, simplement, il avait eu envie de faire ça, il l'avait fait. « Pauvre petite merde qui à mal à ses sentiments. »
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyVen 26 Fév - 9:17

Pierrick bascula sans difficulté quand son adversaire le repoussa. Il roula sur le côté, le dos courbé, les pupilles dilatées, comme un animal prêt à nouveau à fondre sur sa proie. Les jointures de ses poings en sang, mais - bizarrement - cela ne faisait pas du bien. Il avait aucune satisfaction sous les plis de sa peau arrachés, simplement la douleur. Le jeune Imbault grogna au propos du grand brun - et dans l'élégance qui lui allait si bien - il posa une main sur son entre-jambe et empoigna son paquet. Il l'agita sans prononcer un mot, l'air de signifier à son ancien main : « Ma petite queue t'emmerde profondément ! » Ensuite, Pierrick se releva, car il pensa que Fabrizio allait riposter. Il voulait être prêt. Qu'ils continueraient cette étrange danse qui leurs appartenaient. Cette danse qui se terminait ensanglantée et fourbue, mais toujours sans vêtements. Cependant, son coach frappa où cela faisait le plus mal. Pierrick n'en était pas préparé. Il baissa ses petits poings. Décontenancé. Désarçonné.  Car, tout ce qui sortait de la bouche de Aggery n'était que la stricte vérité. Quand, le grand brun en termina avec lui en le lançant contre le mur. La tête de Pierrick retomba sur le côté.  « C'est pas vrai...Je ne suis pas attaché à toi... » prononça t-il tout en dévorant sa lèvre inférieure. C'est en tout cas ce que l'adolescent essayait de se répéter. Il allait peut-être y croire à force ? Pourquoi il continuait de s'envoyer en l'air dès qu'un mec avait la politesse de lui sourire. Pourquoi il préférait passer pour un mec facile, plutôt de gagner le respect.  « Tu crois quoi ? Que j'étais du genre à être content que tu t'intéresses à moi et pas à un autre ? Que me sentais spécial et important, même si je n'étais qu'un vulgaire vide-couilles ? » Pierrick continua de fixer le sol, sa voix se foulait fielleuse, mais il était comme éreinté, comme un moteur vidait de son essence. Son regard toujours fuyant. Puis, il retrouva cette force - ou quelque chose d'indescrétible - et ce fut à son tour de repousser son assaillant. Il posa ses mains sur son torse et le repoussa en arrière. « Que j'étais du genre à me presser en sortant des cours, car je savais qu'on se verrait après l'entrainement ? Du genre à te piquer ton haut que tu aurais oublié un jour pour pouvoir sentir ton odeur une fois seul chez moi ?  » Il continua ainsi, poussant et poussant le grand brun en arrière. « Que tu aurais été le premier mec que j'aurais kiffé ? Ou une connerie du genre ? » Il l'attrapa par le col et le poussa contre le mur. « Que je penses tout le temps à toi...Bah, non. Ce que je veux juste faire maintenant c'est te pourrir la vie. Tu crois que me frapper suffira ? Mais, si tu crois que je vais te laisser tranquille, c'est que ton cerveau est aussi petit que ta bite. Je vais venir en bas de chez toi. Je vais appeler chez toi à trois heures du mat'. Je vais défoncer ta moto. Je vais vendre ton clep's à un resto chinois. Je vais pisser dans ta boite aux lettres. Putain, je vais trop rire, tu peux pas savoir. »  
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyVen 26 Fév - 18:57

Il l'écouta déblatérer ses propos jusqu'au bout, jusqu'au dernier mot de la dernière phrase, et sourit. Certes, il venait de s'en prendre plein la gueule, mais au moins il savait qu'il mentait. Il l'avait vu, il l'avait décelé, le petit tenait à lui, et il l'avait compris, dommage pour lui. Et maintenant il était là, contre le mur, l'autre face à lui, son air énervé collé sur le visage. C'était un beau spectacle qui se déroulait depuis tout à l'heure, pour si peu dire. Il devait avouer qu'il était quelques peu impressionné par le panache que le petit pouvait avoir quand il s'énervait, il ne se souvenait pas l'avoir vu ainsi auparavant. « C'est drôle. » Simplement, rien avant, rien après, il annonça juste ça, ni plus ni moins, d'un ton neutre, bien que légèrement amusé. Il se dégagea, sans bien grand effort, deux trois coups précis et il s'en sortait. Il marcha un peu, se dégourdit, puis s'assieds sur un des bancs, là, puis il commence. « Tout ce que tu m'dis là. C'est c'que tu ressens pas vrai? Je l'ai vue, ton hésitation de tout à l'heure. Tu t'es attaché, t'as beau essayer de me l'cacher, tu t'es attaché. » Il rigola. Il aimait bien rigoler, avec ce rire tout au moins. Vous savez, ce rire bref, faux, moqueur. Ce rire qui fait mal, ce rire qui reste gravé dans ton esprit quand tu fais quelque chose et que tu te rappelles que « non, les gens se foutent de moi quand je le fais », qu'est-ce qu'il aimait ce rire. « Je pense, oui, que t'étais content que je m'intéresse à toi, que tu te sentais spécial et important. » Il se leva, fit quelque pas et continua en s'approchant de plus en plus près, lentement. « Toujours, je pense que tu te pressais à la sortie des cours, parce que tu savais qu'on allait se voir après l'entrainement, tu aurais pu, tu aurais été capable de me piquer un de mes hauts. »  Il s'approcha, et cette fois ce fut Pierrick qui était contre le mur. « A contrario, je ne pense pas que tu me feras l'une des choses que tu as dites juste il y a quelque instant. Parce t'es toujours attaché à moi, et parce que maintenant, toute suite, tu espères que je vais t'embrasser, et ça depuis le début n'est-ce pas? » Il approcha son visage encore un peu, toujours plus près. « Et encore maintenant, tu l'espères vraiment, tu y crois. Eh bien non, ça n'arrivera pas. » Il s'éloigna une nouvelle fois. Il fit quelques tours, sans but précis, juste vagabondant entre les bancs et les piliers de la pièce, jetant des regards à l'autre par moments. Il se rassoit, à la même place que tout à l'heure, sur le même banc, à l'écart un peu de Pierrick, qu'il regarde du coin de l'oeil. « C'est ce que tu r'sens hein? J'me trompe pas? » Il hocha la tête, une moue prenant place sur son visage à la place de son petit sourire narquois. Il haussa les épaules nonchalamment. Il sentait la situation s'apaiser et l'excentricité des dernières minutes retomber. Il avait bien besoin d'un moment de calme, parce qu'il en avait un peu raz la nouille de se chamailler avec l'autre. « Tu sais c'pas grave, ça va passer. Ton petit coeur va se réparer au fil du temps, pute. »
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptySam 27 Fév - 19:23

Pierrick le regarda tourner dans les vestiaires, suivant chacun de ses pas. Il l'observa comme un spectateur observerait un acteur sur scène, déblatérant avec cet éloquence qui le figea sur place. Tout ce qu'il resta à l'adolescent c'est ses silences. Lui, qui serrait le bas de son maillot de chaque côté de ses hanches, tirant dessus à chaque avancées de son ancien amant. C'était à la fois humiliant et libérateur, car chaque mots visaient juste. Pierrick s'était attaché. Il avait utilisé toute son énergie ces derniers mois pour se convaincre du contraire. De se mentir pour ne pas voir la vérité nue. L'adolescent sentit son petit cœur bondir quand Fabrizio s'approcha. Il poussa même sur ses talons pour s'approcher d'avantage de la bouche de son voisin, mais il ne lui offrit rien à part la triste réalité de leur relation qui était définitivement terminée. Il le regarda enfin se poser sur son banc. La dernière phrase de son coach aurait pu l'apaiser. Il aurait pu trouver un certain réconfort, car oui cela passerait. Lui, qui avait toujours joué avec les sentiments des autres, ce n'était ici que le juste retour de bâton. Cependant, le dernier mot attisa les braises incandescentes sous les pieds du jeune Imbault. La statue de sel qu'il était, reprit vie et consistance dans le monde réel. « Je ne dis pas que tu as raison...Mais, si c'est le cas, au moins moi je me raconte moins de connerie que toi. Car, regarde-toi, sincèrement. Tu es marié et tu baises avec un gamin de dix-sept ans. Et, cela te dérange pas ?  » Pierrick fit un seul pas, pas un de plus. Pourtant, il n'en avait pas terminé avec le grand fun assit face à lui. Il allait marcher jusqu'à lui. Il allait lui dire tout ce qu'il avait sur le cœur, pas les mots venimeux et les insultes faciles, mais tout simplement la même vérité vers laquelle le grand brun l'avait confronté. « Je suis sûr que tu te dis même pas gay. Tu dois penser être le bon hétéro de base, qui un jour sera père. Et, qui sait, ta femme est peut-être enceinte ? Donc, c'est terminé nous deux, donc tu vas te trouver quelqu'un d'autre. Et, après, quand tu t'auras bien amusé avec celui-là, tu passeras au suivant. Je suis peut-être une pute, mais toi tu es un monstre. » Pierrick arriva jusqu'au banc et s'accroupit. Il n'eut aucun acte de violence, ni regard étranglé par la rage. Tout ici, était plus profond cette fois. Tout ici, ferrait plus mal, car ce n'était que la vérité. « Car, qu'est ce que tu as foutu avec moi pendant ses six mois, si j'étais rien ? » Les mains de Pierrick se posèrent sur les genoux de son coach. Elles ne bougèrent pas d'un iota. Elles ne firent pas sensuelles, juste inertes.  « Tu es grave sexy, bien fait, et j'en passe. Tu pourrais avoir tous les mecs que tu veux. Pourquoi moi ? Pourquoi être revenu ? Alors, que tu avais tellement à perdre, ta place ici, ta femme, ta réputation. Pourquoi avoir tout mis en péril pour une simple pute comme moi ? » Pierrick ironisa, sa tête hochant de droite à gauche, mais il n'en avait pas terminé. Il prononça encore une phrase.  « Vas-y, dis moi, je t'écoute, sort moi tes grandes phrases, ton ironie, ta moquerie. »
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyDim 28 Fév - 15:17

C'était l'arroseur arrosé. Oui, il lui avait dit toute la vérité tout à l'heure, et maintenant c'était face à lui qu'on collait ses quatre vérités. Il se mordit l'intérieur de la joue, nerveusement. Il avait raison, il avait tellement raison. Il baissa la tête, posa son regard sur les mains de son ancien amant, posée là sur ses cuisses. Ça devait la première fois d'ailleurs, qu'il faisait ça sans rien ajouter, sans penser à aller plus loin. « Je... » Il ne savait pas quoi dire, il était sans voix. Vraiment. « Je, tu as raison. D'accord. » Il poussa les mains de Pierrick et se leva, un main sur le front, vagabondant dans la pièce, ne sachant pas quoi dire. Il était perdu, triste même. Il ne savait pas, il ne savait plus. Il n'avait jamais été confronté à la réalité ainsi avant et Pierrick lui avait dit exactement ce qu'il redoutait d'entendre un jour. « Je suis un monstre. » Il se retourna brusquement, il avait mal à la tête, mal au ventre. Il était anxieux, inquiet, peureux. Il était devenu l'exact contraire de lui même en quelques instants. Il était faible, faible, mentalement, pas physiquement. Fragile. « J'ai pas de grandes phrases pour ça, j'en ai pas, parce que ce que tu dis est vrai. Pourquoi? Pourquoi j'ai fait tout ça? Je sais pas. Je pensais pas que c'était mal, peut-être, je pensais faire quelque chose de correct mais.. non. » Il s'approcha de Pierrick, puis s'éloigna, revint, tourna, chavira, trébucha. Perdu, perdu, perdu. Il réfléchissait. Pourquoi, pourquoi, il devait avoir d'autres raisons, sûrement, peut-être, éventuellement. Son cerveau était en ébullition. Il prit sa tête entre ses mains et ferma les yeux, secoua la tête. « Peut-être que... peut-être que je me suis attaché aussi. » Cette phrase était tombé comme un marteau sur un clou, dur, fort. Il l'avait reproché à Pierrick, mais.. et si lui aussi? Il avait raison. Pourquoi lui? Pourquoi il était revenu en sachant tout ce qu'il risquait? Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Il s'embrouillait. Il retourna s'asseoir sur le banc, face à Pierrick. Il planta son regard dans le sien. Il se sentait mal, il regrettait ce qu'il avait dit et fait précédemment. Fabrizio, regretter? Quelle blague, quelle ironie. « Je.. suis désolé? » Interrogatif. Il n'était pas sûr, il n'avait pas vraiment l'habitude des excuses, c'est vrai. Il se mordit la lèvre inférieur, attrapa les mains de Pierrick et ancra bien son regard de le sien. Il prit le ton le plus assuré qu'il puisse trouver, et répéta. « Je suis désolé. » Et pour la première fois depuis bien trop longtemps, il eu une larme à essuyer au coin de ses yeux. Il n'avait pas pleuré depuis des lustres, ce n'était pas assez viril de pleurer pour le papa Aggery, alors il ne le faisait plus. Et aujourd'hui, il redécouvrait cette sensation, qu'il trouvait horrible et d'autant plus douloureuse.
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyDim 28 Fév - 19:16

Pierrick ne pensait pas gagner, déjà ici, ce n'était pas une question de victoire. Son regard, lui-même, surpris de voir son grand brun désarçonné. Il le fixa, comme si de le voir sans voix, était un fait mystique et rare. Ses mains n'avaient pas bougés. L'adolescent avait compris et avait assimilé le fait qu'il n'avait plus rien à offrir à son ancien amant. Il recula donc, regardant ses mains repousser par celles de son voisin. Pierrick avait toujours aimé ces mains. Elles avaient quelque chose pour lui de beau. Ce n'était pas son genre de s'arrêter sur une partie non érectile chez un homme, et pourtant, il avait plein de zones chez Fabrizio que l'adolescent affectionnait. Ses yeux par exemple. Le jeune Imbault les scruta, alors, que son coach semblait perdu et cette vision aurait du lui faire plaisir. Il aurait du se gargariser face à ce succès, mais lui aussi il était fatigué de se battre. Ce fut lui qui se posa sur le banc, étrangement attristé, et silencieux. Oui, Pierrick silencieux était une comète, cela n'arrive qu'une fois tous les deux ans. Pierrick continua de garder le silence, même quand son coach lui attrapa les mains. De le voir aussi vulnérable, une partie - sombre - de son être voulait se moquer, pointait cet acte loin d'être virile. Cependant, à la place, Pierrick fit quelque chose qu'il ne se pensait pas capable. Il serra les mains du grand brun et lentement - et avec beaucoup d'hésitation. Il passa ses bras autour de ses bras et prit son ancien amant dans ses bras.  «  Je suis... » Il ne restait plus qu'un mot à prononcer, mais celui-ci écorchait ses jeunes lèvres. Cela serait la première fois qu'il s'excuserait, des excuses sincères et qui viennent du plus profond de son cœur. « désolé aussi... » Pierrick alla enfouir son nez dans le cou de son voisin. « Tu vas tellement me manquer. » abandonna t-il dans un murmure. Il huma son parfum, car c'était peut-être la dernière fois qu'il pourrait le faire. Il versa une larme qui mouilla l'épaule de son coach, mais une larme qu'il essuya presque aussitôt. Il se détacha, détournant la tête pour pas qu'on le voit avoir versé une larme. Il se leva comme si de rien n'était, recula et commença à ramasser les maillots comme si de rien n'était. « Je te range cela et après j'y vais. » Plus concentré et méticuleux que jamais. Il plia les maillots et se retourna une dernière fois vers Fabrizio avec un regard franc et sincère. « Tu n'auras plus aucun problème avec moi. Je te le promets. Je te dois bien ça.  »  
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MessageSujet: Re: don't talk to me ◊ fabrizio   don't talk to me ◊ fabrizio EmptyMar 1 Mar - 18:08

Son regard resta bloqué dans le sien lorsqu'il se tourna une dernière fois vers lui. Ils étaient tous deux en piteux état à présent, ils faisaient moins les malins qu'un peu plus tôt et ce n'était peut-être pas plus mal. A présent, il se rendait compte de ce qu'il avait fait, de ce qu'ils avaient fait. Il avait écouté toutes ses paroles attentivement, il n'avait pas su quoi répondre, pour être honnête. Il se sentait mal, mais à la fois satisfait d'y avoir mis terme, puis encore plus mal quand il y repensait. Il repensa au câlin d'il y a quelques secondes seulement. Il s'était senti bien, une réelle sensation de chaleur, et il avait mis fin à tout ça. « Tu es sûr que tu veux y aller? » Pourquoi le retenait-il? Il devrait le laisser partir, c'était mieux ainsi. Il repensait aussi à ce qu'il lui avait chuchoté, au creux de l'oreille, pendant ce câlin. Ces mots qui se répétaient dans sa tête, comme pour se persuader de les avoir entendus, et pour s'en rappeler. « Tu vas me manquer aussi, tu sais. » Il jeta un oeil aux étagères. Il avait proprement rangé les maillots, presque mieux que lui quand il le faisait, il sourit. Il s'approcha de Pierrick, doucement. Il n'était pas sûr de ce qu'il allait faire, il avançait vraiment petit pas par petit pas. Il se décida. Il se posta devant Pierrick, et ici, il l'embrassa. Pas longtemps, furtivement, rapidement, mais il l'embrassa. Il devait le faire une dernière fois. Il le regarda. « Pars maintenant. » Et avant même qu'il soit parti, il sortit le premier.
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