Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Partagez
 

 (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyDim 20 Mar - 22:42

Trois jours d’absence, durant lesquels Eneko a profité de Paris, pour le travail, accompagné de sa femme qui a pris quelques jours de congés pour revoir sa famille. Le divorce la pousse à reconsidérer à sa vie à Biarritz, cette ville qu’elle aime énormément, mais aussi cette vie qu’elle ne souhaite pas laisser derrière elle. Cette vie avec lui. Ces trois jours à discuter de différents plans pour un bâtiment public, avec les principaux concernés, ont été longs, à cause de sa vie personnelle. Anna est convaincue qu’ils peuvent rétablir de l’ordre dans leur couple et lui a encore tenu le même discours qui sort au moins une fois par semaine. Qu’ils se sont mariés, qu’ils devraient rester ensemble pour le meilleur et pour le pire. Eneko lui a rappelé qu’elle a juré fidélité, aussi, mais ça, elle a dû l’oublier parce que ça l’arrangeait. Lui aussi n’a pas été très honnête avec elle, mais il se garde bien de lui en parler. Leur mariage était foutu de toute manière. Il lui arrive tout de même de culpabiliser lorsqu’il repense à sa faute. Sa conscience le rappelle à l’ordre lorsqu’il repense à cet échange passionné qu’il ne regrette pas toujours. « C’était comment ? » Gaël, mon bras droit, mon remplaçant lors de mes absences, celui qui fait mon boulot et qui me tient au courant des nouvelles ensuite, se tient dans l’encadrement de la porte. Il lui fait signe d’entrer et de refermer derrière lui, ce qu’il fait. « Ca devrait aller. Ils aiment ce qu’on fait. Tout dépendra des prix que les autres proposeront. » C’est un appel à la concurrence, nous ne sommes pas les seuls sur le marché. « Et ici, les nouvelles ? » Il ferme le dossier, le prend sous le bras, tandis qu’il lui fait part des dernières choses à savoir, de ce qui avance, de ce qui n’avance plus, pour quelques raisons techniques. Dans le couloir, Eneko s'arrête lorsqu'il annonce : « J’ai pris deux stagiaires. » Deux ? « Une parce qu’elle était plutôt canon, j’avoue, l’autre parce qu’elle a besoin de ça pour ses études. Mais elle est canon aussi. » C’est un dragueur, ça l’a toujours été. Eneko affiche un sourire en entendant les raisons, qui ne sont pas les meilleures. « Elles sont étudiantes ? J’espère qu’elles apporteront quelque chose à la boîte et qu’elles ne sont pas là uniquement pour faire tapisserie avec leurs belles gambettes. » Lâche-t-il, d’un ton qui se veut un peu plus dur. Lorsque ça concerne son entreprise, il est exigeant, plus que d’habitude. « Il va falloir que je les voie. » Qu’il juge de lui-même, parce qu’il ne supporte pas d’avoir des inconnus ici. Tous les entretiens d’embauche, il les a passés. Il a aussi vérifié les diplômes de chacun, a recalé ceux qui mentaient juste pour avoir une place, pour avoir un job, sans avoir aucune compétence. Lui, s’il en est là, c’est parce qu’il s’est donné les moyens d’y arriver et il se dit qu’il est justement la preuve vivante que pour avoir quelque chose dans la vie, il faut faire ce qu’il faut. Pourquoi donnerait-il une chance à ceux qui ne fichent rien ? C’est pour ça qu’ils acceptent des stagiaires, sans aucune hésitation. C’est mettre des bâtons dans les roues de ceux qui se battent et ça ne lui ressemble pas. « Elles doivent être en bas, je vais voir si je peux les trouver. » Il l’arrête d’un signe de main en lui demandant de laisser tomber, qu’il préfère pour le moment qu’il l’accompagne à la réunion qui démarre dans quelques minutes. Alors qu’ils continuent de parler, l’homme croise le regard d’une jeune femme qui traverse le couloir, un regard qui le stoppe dans sa conversation, qui le fige sur place. Cette chevelure, il s’en rappelle comme si c’était hier. Il se souvient encore de ses doigts dans ces derniers, de ses lèvres parcourant les siennes, descendant sur son cou, de son souffle, son odeur, de son corps qu’il a quitté au petit matin. Il s’arrête, face à elle. « Maona ? » Avant même que Gaël ait eu le temps de dire quelque chose, Eneko l’arrête en calant son dossier contre sa poitrine, lui demandant s’il ne peut pas se rendre à la réunion à sa place. Sans un mot, il acquiesce, les laissant seuls. « Qu’est-ce que vous… tu… fais ici ? » Il est étonné, surpris, il ne s’attendait visiblement pas à la voir ici.


Dernière édition par Eneko Deribay le Mar 12 Avr - 14:46, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyDim 20 Mar - 23:00

troisième jours de stage et pour le moment, tout se passe bien dans ta nouvelle situation sociale. tu tiens le coup, tu fais en sorte d'être à l'heure, d'être apprêtée et puis tu ne peux pas dire que c'est si horrible que ça. bien au contraire, c'est entièrement et complètement ta passion. tu entrevois ce que tu as toujours voulu voir, tu traverses un monde du travail, tu le touches presque des doigts et tu es bien partie pour l'agripper avant qu'il ne s'échappe. ce rêve ne se transformera pas en poussière, ni même en fumée. tu y arriveras, coûte que coûte. de un, parce que tu as du talent, parce que tu es motivée, et de deux parce que tu n'as que ça dans ta tête. le dessin et seulement le dessin. alors tu es dans ce bureau, que tu partages avec l'autre stagiaire qui a été prise en même temps que toi. c'est ... tu ne te souviens plus de son nom, à ce type qui vous a engagé, il était sympathique, accueillant, mais tu as aussi remarqué qu'il ne faisait que regarder les fesses de l'autre stagiaire. tu imagines très bien qu'il a du faire de même avec les tiennes le bougre. mais tu t'en fiches, pour le moment, tu vas te faire une place pour tes idées et non pour ton physique. tu lances une impression d'un croquis en trois dimensions puis fixes cette barre de chargement qui semble bien lente. une fois arrivée à son terminus, tu te lèves et t'en vas vers l'imprimante pour récupérer ton croquis que tu dois renouveler. tu marches, laissant tes talons claquer sur le sol de l'établissement. tu essaies surtout de mémoriser les couloirs pour éviter de te perdre. c'est bien trop grand pour toi et ça ne fait que deux jours que tu arpentes tous ces couloirs alors il faut que tu retiennes exactement ton trajet pour ne pas paraître ridicule. ton regard s'attarde de temps en temps sur les gens qui passent par là, les autres employés ceux dont tu veux la place finalement. puis il y a ce regard qui retient ton attention, qui te stoppe immédiatement. tu te bloques, et un trop important flot de pensées s'emparent de toi. bon dieu. c'est pas possible. c'est lui. celui qui occupe tes pensées depuis ce jour, depuis cette soirée, depuis qu'il a posé ses mains contre ton corps, depuis que ses lèvres ont embrassé chaque parcelle de ta peau, depuis que tu t'es réveillé seule dans ton lit. « Maona ? » qu'il dit. ton petit coeur rate allègrement un battement et tu n'oses rien dire. tu n'oses pas parler alors que son acolyte reluqueur de fesses est avec lui. d'ailleurs, il se fait vite congédier et c'est à ce moment que tu comprends ce que lui fait là. c'est le patron évidemment ! dans quoi tu t'es encore fourrée mao ? « Qu’est-ce que vous… tu… fais ici ? » tu baisses doucement les yeux, tu ne sais que répondre. tu trembles, trépignes, tu ne sais pas comment réagir devant lui. des souvenirs captivants et bien trop passionnés remontent. « j-je  ... euh, je suis stagiaire je ... désolée, je ne savais pas que tu ... que vous travailliez ici. désolée.  » si tu pouvais disparaître maintenant, tu le ferais, si seulement la magie était possible, était réalisable ... « je peux ... je peux demander de partir, si vous préférez. » tu n'oses plus le regarder, tu le trouves bien plus impressionnant et encore plus charismatique que la fois dernière. tu as encore plus envie de lui sauter au cou. c'est mal mao. arrêtes.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyDim 20 Mar - 23:34

La stagiaire. Gaël vient de lui en parler, il s’apprêtait même à lui dire qui elle était avant qu’il ne lui demande de partir. La réponse semblait pourtant évidente, mais il n’a pas vu la chose venir. Peut-être aurait-il préféré que ce soit pour une autre raison, qu’elle lui souffle, gênée, s’être perdue dans les locaux ou être partie à la recherche d’un photocopieur pour éviter de payer une impression dans une imprimerie du coin. Mais pas avouer faire un stage ici, parce que ça signifie être en contact avec elle tous les jours, croiser son regard alors que sa raison lui ordonne de détourner le sien. Cette femme, ce n’est pas qu’une petite blonde avec de belles jambes, comme pourrait la décrire Gaël, c’est l’interdit, la tentation incarnée, une obsession depuis son départ. Elle n’a pas idée à quel point il n’a pas envie de se comporter comme un patron lorsqu’elle baisse les yeux comme ça. Il ferme les poings, se retenant de faire le moindre geste vers elle, alors qu’il crève d’envie de poser une main sous son visage pour lui ordonner de le regarder, aimant lorsque ses yeux se noient dans les siens. « Vous… » Il s’arrête, ne sachant pas sur quel pied danser. Est-ce qu’ils se vouvoient, pour la forme ? Ou est-ce qu’ils se tutoient, comme ils avaient pu le faire lors de cette fameuse nuit ? Ce serait plus raisonnable d’opter pour la première option, pour mettre une distance entre eux. Et il ne sait même pas comment il arrive à faire ça. « Vous l’auriez su, si vous vous étiez intéressée de près à l’entreprise. » Ca sonne comme un reproche, alors qu’il ne lui en veut pas, finalement. Sa présence le déstabilise. Il fait un pas vers elle, pose une main sur son épaule. Chose qu’il n’aurait pas dû faire vu la sensation que ça lui procure. « Non, ça ira très bien. Le stage est acquis, Gaël a vu ça pour moi. » Même s’il n’était pas au courant, il ne se voit pas lui voler ce stage, pour une raison personnelle. C’est gênant, oui, mais ils sont… adultes ? Ils peuvent gérer ça ? « L’architecture ? Une passion ? » C’est phénoménal. La jeune fille qui le hante nuit et jour s’intéresse au même univers que lui. Il ne pouvait pas rêver mieux, ou pire. Ca ne fait que le rendre plus curieux. Ses doigts se crispent sur son épaule, puis il la libère de son entreprise. « J’ai une heure devant moi. Une heure, une heure trente. » Lui qui souhaitait être absolument présent à cette réunion, lui qui l’avait préparée, qui avait pris son billet de retour en fonction d’elle, la fait passer après et ça lui est égal. « Je vous offre un café. » Un simple café ? Rien que ça. Pourtant, durant l’heure qui va suivre, il se plaît à croire qu’il pourrait lui offrir autre chose qu’une boisson chaude. Son alliance qu’il a encore au doigt le rappelle à l’ordre et il s’en veut presque de ne pas l’avoir retirée pour éviter de culpabiliser. « Suivez-moi. » Là encore, il a le choix entre son bureau, où une cafetière l’attend, ou la machine à café de la salle de pause. Son cœur qui bat à cent à l’heure lui crie de lui montrer son bureau. Sa tête lui ordonne de se contenter de cette salle où, forcément, il y aura du monde. Forcément. Il pousse la porte. Personne. Eneko reste planté devant cette pièce vide durant quelques secondes, avant d’y pénétrer. « Les débuts ici se passent comment ? » Cette question, elle est tellement banale et ce n'est pas ce qu'il a envie de lui demander. Est-ce qu'elle va bien ? Depuis la dernière fois ? Est-ce qu'elle y repense, elle aussi ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyDim 20 Mar - 23:50

tu ne baisses pas les yeux cette fois. tu as envie qu'il te demande de rester, tu as besoin qu'il t'ordonne de ne pas bouger, de ne pas partir, de rester et de travailler ici. pour lui. tu as besoin de toute ça, de son approbation mais tu ne sais pas s'il arrivera à te la donner, s'il le fera, ou s'il viendra arracher ton rêve comme ça, aussi facilement, aussi rapidement. qu'as-tu fait mao ? Il commence, en termine pas tout de suite sa phrase, son regard te donne mal à la tête tellement les mots doux murmurés sur l'oreiller te revienne en pleine face.  « Vous l’auriez su, si vous vous étiez intéressée de près à l’entreprise. » t'as l'impression d'être cette petite fille qu'on sermonne, cette pauvre gamine qui n'a pas fiat son travail. pire, cette stagiaire qui ne mérite pas sa place, qui n'a aucun droit. tu vas devoir partir, tu le sens, tu le sais, c'est obligatoire. il ne veut pas de toi. comme ce matin où il est parti, il ne voulait pas de toi. et pourtant, et pourtant tu ne peux pas t'empêcher de revivre chaque moment. chaque instant, chaque seconde qui se répète. « Non, ça ira très bien. Le stage est acquis, Gaël a vu ça pour moi.» Le soulagement. tu peux rester, mais ce n'est pas forcément parce qu'il en a envie. bien au contraire, c'est parce que ce qui est fait est fait. comme cette nuit alors ? « merci. »  tu as besoin d'oublier, il faut que tu l'oublies, mais travailler pour lui ne semble pas être envisageable. «L’architecture ? Une passion ? » tes yeux remontent vers lui, tes yeux s'illuminent. doucement. « oh oui »  une réelle passion, une passion dévastatrice, comme lui, comme son regard, ses yeux, ses doigts qui se posent sur ton épaule. ses mains qui t'électrise. bon dieu, restes calme mao. « J’ai une heure devant moi. Une heure, une heure trente. Je vous offre un café. » que quoi ? tu n'y crois pas une seconde, peut-être ton esprit qui fait ce qu'il veut, ou quelque chose comme ça. il veut te payer un café ? lui, après être parti comme un voleur ? qu'est-ce qu'il fait ? il tente de te donner de l'espoir ? mais sa main contre ton épaule t'oblige à approuver. tu le veux. « avec plaisir » c'est poli, c'est honnête, tu ne veux pas en faire trop non plus.  « Suivez-moi. » c'est un ordre, c'est simple. tu le suis, tu joues à la petite docile. légèrement en retrait dans la marche, tu ne peux pas t'empêcher de laisser ton regard divaguer sur lui. il te fascine. il pousse une porte de cafétéria il te semble.  « Les débuts ici se passent comment ? » tu lui souris timidement. tu restes pourtant absorbée par ses lèvres. « très bien merci. c'est très intéressant et il y a un talent fou ici. » tu fais mine de réfléchir, pourquoi tas envie de lui montrer ce que tu fais ? pourquoi tu veux l'impressionner ? as-tu besoin d'une nouvelle nuit avec lui ? « j'aurai du me renseigner, je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise après ... vous savez.  » tu cherches à te faire pardonner, à lui faire comprendre que tu ne feras pas de bêtise, que tu ne diras rien. « je suis là pour travailler, pour obtenir mon diplôme d'architecte.  » comme pour le rassurer qu'il n'est pas ton obsession. quoique ....


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 0:49

Maona ne pouvait pas lui faire plus plaisir. Cet endroit, c’est sa fierté, la seule chose qu’il a vraiment réussi dans sa vie et il auprès de lui des gens qu’il a lui-même sélectionné, qui sont là depuis longtemps, qui maintiennent la boîte à flot. Il n’oublie pas que sans eux, rien ne tournerait. Lui seul ne peut pas tout gérer. Et ça lui fait plaisir qu’elle reconnaisse la valeur des gens qui travaillent ici. Eneko arbore un sourire, puis se tourne vers la machine à café en cherchant quelques pièces de monnaie dans sa poche. « Ils travaillent dur. Ce sont des passionnés, comme moi, comme vous. » C’est ce qui se rapproche le plus d’une famille, à ses yeux, même s’il a conscience que certains qu’il ne connaît pas, seraient capable de le poignarder dans le dos pour obtenir sa place. On ne connaît jamais bien les gens que l’on côtoie. Il est convaincu que travailler dans un endroit qui touche de près sa passion lui plaira. Nerveusement, Eneko fait glisser quelques pièces dans la machine, sélectionne le café, sans perdre une seule miette de ce qu’elle dit, plantant ses yeux dans les siens lorsqu’elle termine sa phrase. Après cette nuit passée ensemble. Une petite voix intérieure lui souffle que ce n’était pas une si mauvaise idée, qu’elle ne soit pas renseignée, quand lui tente de l’étouffer. Si elle s’était documentée, il y a fort à parier qu’elle aurait été voir ailleurs. « Maona, il faut que ça reste entre nous. Ce soir-là, ce que nous avons fait. » Si ça venait à faire le tour de l’entreprise, à aller jusqu’aux oreilles d’Anna, il pourrait tout perdre, tout ce qu’il a construit. C’est toute sa vie qu’il y a là, son bébé et il ne s’imagine pas orphelin. « Ces choses que nous avons partagées. » Il s’approche, tend le café qu’il pose entre ses mains, avant de refermer la porte derrière eux, de peur que quelqu’un les entende. S’il n’avait pas été marié, ou s’il avait été assez intelligent pour faire un contrat de mariage, pour se préserver, lui, ses biens, peut-être que les choses auraient été différentes. Bien qu’il tient aussi à son image d’homme marié, fidèle. Chose qu’il a cessé d’être le jour où il a croisé le regard de Maona. « Il faut que vous gardiez ça pour vous. C’est aussi bien si vous souhaitez préserver une bonne ambiance entre vous et vos collègues. » Si ça s’apprenait, il se doute qu’elle serait considérée comme étant la petite jeune qui couche avec le patron et ce n’est pas comme ça qu’il la voie. « Il va falloir me montrer ce que vous faites. J’aimerais vraiment jeter un œil à votre travail. » Ca l’intéresse. Ce qu’elle fait, ce qu’elle dit. « Et il va aussi falloir arrêter de me regarder comme vous le faites. » Ce si peu de distance entre eux. Il a l’impression qu’il va exploser s’il reste comme ça. Doucement, poussé par ce qu’il ressent, par cette forte attirance, il pose son pouce sur ses lèvres et la tire doucement vers le bas. « Quel âge avez-vous ? » Eneko la savait jeune, mais il ne pensait pas que c’était au point qu’elle soit encore étudiante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 17:50

« Ils travaillent dur. Ce sont des passionnés, comme moi, comme vous. » oui, c'est ça, exactement ça, comme toi. tu es aussi une passionnée. une passionnée de dessin, d'architecture, de design, de matériaux. c'est ta vie, ton talent, ta passion et tu n'es pas prête de l'abandonner. faire un stage ici te semblait une bonne idée, semblait être une merveilleuse idée jusqu'à ce que tu tombes sur lui. lui et son regard ravageur, lui et sa barbe enivrante, lui et son odeur irrésistible. tout simplement lui. tu oses finalement le rassurer, lui assurer que tu n'es pas là pour lui, pas pour son entreprise mais plus particulièrement pour ce qu'elle peut t'apporter. tu ne diras rien sur votre aventure. « Maona, il faut que ça reste entre nous. Ce soir-là, ce que nous avons fait.  Ces choses que nous avons partagées. » il s'approche de toi, tu espères à un contact, tu espères quelque chose mais tu comprends bien vite que ce n'est pas ça. il place le gobelet entre tes mains avant de fuir. il ferme la porte. tu attends, tu patientes, tu attends la suite parce que tu n'as rien à répondre. pour qui te prend-t-il au juste ? « Il faut que vous gardiez ça pour vous. C’est aussi bien si vous souhaitez préserver une bonne ambiance entre vous et vos collègues. » tu hoches doucement la tête, qu'est-ce que tu peux ajouter d'autre au juste. il a entièrement raison. il a complètement raison. ça ne doit pas se savoir. pourquoi t'as ce petit coeur qui s'envenime, qui crie à la trahison, pire qui crie au désespoir. t'as cette impression que ça ne se reproduira tout simplement plus et c'est ça qui te fait aussi mal. c'est ça qui te blesse. « je ... je comprends oui. » tu ne peux ajouter de mots, ils seraient tout simplement inutiles. « Il va falloir me montrer ce que vous faites. J’aimerais vraiment jeter un œil à votre travail. » ton regard remonte vers lu, absorbée par ce qu'il peut dire, ce qu'il peut vouloir. tu serais prête à courir vers ton bureau pour aller lui chercher ton carnet à croquis, tu serais même prête à lui prêter une soirée pour qu'il puisse y déposer des annotations. tu serais prête à beaucoup trop de choses pour ses beaux yeux. tu n'as pourtant pas le temps de répondre.   « Et il va aussi falloir arrêter de me regarder comme vous le faites. » tu te bloques, ta bouche s'entrouvre immédiatement, ton souffle s'accélère et tu ne peux plus t'empêcher de le regarder. alors il le voit, il voit tes pupilles dilatées, il voit ton malaise, il voit ton envie de goûter une nouvelle fois à ses lèvres, il voit que tu n'as qu'une envie. qu'il te touche, qu'il te prenne dans ses bras, qu'il attrape tes hanches et ... il faut que tu t'arrêtes. maintenant. seulement, ses doigts effleurent tes lèvres, jouent délicatement avec et tu n'as qu'une envie. oublier les mœurs, oublier ce qui est bien et mal. « Quel âge avez-vous ? » ça a le même goût qu'une gifle, le même relief qu'un mur pris en pleine face, c'est rédhibitoire. tes sensations vont dans tous les sens. s'il n'y avait pas ce contact, tu lui aurais certainement répondu qu'il aurait du regarder ton dossier pour se renseigner sur son entreprise. ils étaient allés jusqu'à demander le nom de ses parents, pour dire. mais tu n'étais tout simplement pas assez effrontée pour répondre de la sorte, pas quand il avait ses mains sur toi. tu ne veux pourtant pas lui répondre, mais mentir ne servirait à rie après tout. pourquoi as-tu si peur de le perdre avec un simple nombre ? « vingt-et-un. » c'est un doux murmure qui s'échappe de tes lèvres alors que tu baisses les yeux. tu ne dois pas le regarder, pas de cette manière, seulement, tu n'es pas capable de faire autrement. tes mains agrippent le gobelet, si fort que tu peux l'entendre se plier. tu omets explicitement de lui annoncer que ça ne fait que quelques mois que tu as cet âge là. « ne me jugez pas sur mon âge. » c'est direct, c'est franc, c'est comme une tentation désespérée de ta part. « jugez moi plutôt sur mon travail ... s'il vous plait. » ton regard se veut maintenant suppliant, tu le reposes enfin dans ses yeux. « et ... et si vous voulez que je cesse de vous regarder de la sorte, il va falloir arrêter d'en faire de même, sinon je n'y arriverai pas. » s'il se fichait de toi, arriverais-tu à reprendre le contrôle de ton esprit ? certainement pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 19:30

Vingt-et-un. Ce tout petit chiffre auquel il ne s’attendait pas, ce chiffre qui sonne une si grande différence entre lui et elle. Lui la trentaine passée, avec une jeunesse perdue qu’il retrouve dans ses yeux. Eneko se demande comment elle a pu faire pour céder à la tentation avec lui, comment elle a pu l’autoriser à la toucher comme il l’a fait. Mais ce souffle qu’il sent au simple contact de son pouce sur sa bouche, c’est pour lui qu’il s’accélère. Et cette façon de baisser les yeux, la tête, ça la rend tellement vulnérable. Il pensait ça impossible, mais il est encore plus attiré par tout ce qu’elle dégage. Un sourire en coin, ses doigts agrippent le rebord du gobelet qui part en charpie et dont quelques gouttes en sort, pour s’écraser sur sa peau. « Vous êtes très jeune. Je vous en avais donné quatre de plus lors de notre rencontre. » Au moins. Il ne voit pas ça comme une critique. C’est même un compliment : Maona fait femme. Les hommes doivent se retourner, la reluquer et ça lui déplaît qu’un autre puisse la dévorer comme il le fait à l’instant. Il n’en a pourtant pas le droit, elle ne lui appartient pas et qui serait-il, lui avec une alliance, pour l’exiger ? Une part de lui voudrait que ce soit le cas. « Sur votre travail. C’est d’accord, je veux bien essayer de faire ça. » Pourtant, c’est plus fort que lui, il faut qu’il y repense, c’est une bonne raison de mettre une distance entre elle et lui. Distance qu’il le ronge de l’intérieur. « Vous allez finir par le renverser. » Il reprend le gobelet, le pose sur le mange debout et la dévisage, silencieux, comme s’il apprenait chaque trait de son visage. Il s’arrête sur ses pommettes, sur son nez, ses lèvres, une nouvelle fois, puis observe la tenue qu’elle porte, vêtements corrects pour l’entreprise, la rendant bien désirable. Il devrait cesser. « Je vous regarde comment ? » Mais au lieu de s’arrêter, il pose sa main sur son bras, geste qui lui rappelle cette fois où il l’a empoigné sous l’effet du désir. En se mordant l’intérieur de la joue, Eneko tente de résister à ses propres envies, mais pris d’une faiblesse, ses doigts remontent sur son cou, son index entoure une mèche de ses cheveux autour, avant de la relâcher et poursuivre son chemin jusqu’à son oreille. Est-ce qu’elle sent la tension qu’il ressent en sa présence ? Il craint qu’elle puisse penser du mal de lui, qu’elle puisse croire qu’il est en train de profiter de son statut pour la séduire, pour l’obtenir. Il a peur qu’elle le laisse faire par crainte de perdre son stage ici. « Je ne profite pas de vous. » Alors il tente de la rassurer, peut-être un peu maladroitement, trop pour que ce qu’il ressent soit clair. Eneko ne sait même pas définir tout ce qui se passe en lui lorsqu’il croise son regard. C’est comme si le temps s’arrêtait, comme si on lui donnait une preuve que son petit cœur pouvait battre de nouveau, avec force, comme si on lui donnait la certitude qu’il pouvait désirer une femme au point où il en crèverait sur place tant c’est immense. « D'une certaine manière, si. Mais jamais sans votre accord. Me croyez-vous ? » Il tient à ce que ce soit clair, qu'elle sache qu'il ne lui veut pas de mal. Ses mains se posent sur sa taille, s’agrippent à elle et il soulève son petit corps, de sorte à ce qu’elle puisse l’encercler de ses jambes. Il est incapable de la regarder autrement, de faire comme s’il se fichait royalement d’elle. Elle n’est pas une femme comme les autres, qui se noient dans la foule et qu’il ne remarque même pas. Elle est un véritable danger. Mais là, sur le moment, il veut bien se brûler encore une fois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 20:01

tu tentes quelques paroles, tu tentes de dévier la conversation, lui faire oublier ton âge pour qu'il n'hésite pas à te toucher une nouvelle fois. tu en as besoin, pour ta survie.« Vous êtes très jeune. Je vous en avais donné quatre de plus lors de notre rencontre. » tu souris timidement, prise dans un tourbillon de questions. qu'est-ce qu'il avait pensé de toi ? de ton corps ? de ta voix ? de tes yeux ? qu'est-ce qu'il pensait maintenant de tout ça. est-ce que ça change quelque chose sans toute la situation qui va avec ? est-ce qu'il regrette ?  « Sur votre travail. C’est d’accord, je veux bien essayer de faire ça. » tu lui souris, docilement, parce que t'as réellement envie de lui faire découvrir tes croquis, ta passion, passion qui vous rapproche et qui te met toute chose d'ailleurs. tu ne sais même plus quoi faire de tes mains, de tes yeux, de tes lèvres. tu aimerais savoir quoi faire, tu aimerais répondre à tes envies, mais tu ne le peux, tu ne peux que rester là, sans bouger. « Vous allez finir par le renverser. » tu ne comprends pas tout de suite, tu ne percutes pas jusqu'à ce qu'il t'enlève ce fameux gobelet des mains. non, non, il n'aurait pas du. tu n'as plus rien pour occuper tes mains, plus rien qui t'empêche maintenant de le toucher. « Je vous regarde comment ? » tes lèvres toujours entre-ouvertes, tu veux répondre, mais les mots ne viennent pas, tu ne peux pas décrire ce regard qui t'observe, ce regard qui devient une obsession depuis que tu l'as croisé. sa main s'écrase contre sur ton bras qui tremble sous le contact. ton coeur s'emballe immédiatement et ne s'arrête pas, bien au contraire. sa main remonte le long de ton bras, s'éparpille sur une mèche de cheveux pendant que tes yeux se referment lentement comme pour apprécier au maximum ce contact qui te rend folle. ses doigts se perdent sur ton cou, ta clavicule et t'as ce besoin qu'il continue, qu'il t'agrippe et te fasse exister. tu veux exister dans ses bras. « Je ne profite pas de vous. » oh non, il ne profite pas, tu te laisses faire, entièrement, totalement car tu ne demandes que ça. tu hoches à moitié la tête, pour lui signifier que non, il ne profite pas. « D'une certaine manière, si. Mais jamais sans votre accord. Me croyez-vous ? » oui, non, peut-être. tes pensées ne sont plus très claires. lorsque ses mains agrippent tes hanches, tu as l'impression de défaillir. lorsqu'il te soulève, t'as l'impression de monter au septième ciel. tes jambes l'encerclent immédiatement, comme pour qu'il ne t'échappe plus. son regard t'obsède, te prend aux tripes, t'impressionne et te domine. « je vous crois. » que tu souffles doucement, sans perdre le contact avec ses yeux. tes mains viennent se frayer un chemin jusqu'à ses cheveux, se perdent inconsciemment pendant que tu es subjuguée par tant de beauté. tu en veux plus, tu en demandes plus, tu le dévores des yeux, et tu as l'impression d'être la seule et unique dans ses yeux. ils en disent tellement long que les mots sont inutiles. « vous avez la totalité de mon accord. » que tu finis par murmurer dans un souffle avant que tes lèvres ne retrouvent le chemin des siennes. elles se pressent contre les siennes, elle s'essoufflent et s'enchaînent dans une danse interminable que tu n'arrêteras pas. tu ne peux pas, tu ne peux pas arrêter, tu ne peux pas tout stopper. une explosion est en cours dans tout ton corps, dans chacun de tes muscles. une multitude de sentiments t'encerclent et t'empêchent de réfléchir correctement. tu as ce que tu veux, et tu ne veux pas le perdre. il a toutes les cartes en main. il peut faire tout ce qu'il veut de toi. Il est celui qui possède ton corps et ton coeur. tu ne désires plus que tout. « eneko ... » que tu susurres entre deux baisers passionnés. et si quelqu'un venait à entrer ? que se passerait-il ? d'ailleurs, n'est-ce pas des voix que tu entends au loin, alors que ta conscience frappe doucement à la porte.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 21:00

Sa confiance est importante, lui est même nécessaire. Elle lui offre bien plus que ça. Son accord. La jolie blonde lui donne le feu vert pour faire ce qu’il a envie d’elle, toutes ces choses qu’il meure d’envie de réaliser. Maintenant. Ses jambes l’encerclant, Eneko la plaque subitement contre le mur derrière elle, oubliant qu’ils soient dans une pièce où n’importe qui peut rentrer pour se focaliser uniquement sur ses lèvres pressées contre les siennes. Le souffle rapide, le cœur battant, il les dévore, tire parfois sa lèvre inférieure vers lui, la mordre, pour l’embrasser de nouveau, se demandant comment il a bien pu faire pour résister aussi longtemps sans la revoir, la toucher, ou même l’entendre. Il s’accroche à elle comme si sa vie en dépendait. Ses doigts se crispent sur sa cuisse, remontent le long de celle-ci, sous sa jupe qu’il aimerait lui retirer, tandis qu’il appuie avec son autre main sur son cou, de peur qu’elle s’éloigne, qu’elle lui échappe. Ce prénom qui sort de sa bouche, le sien, est un supplice. Qu’est-ce qu’elle est en train de faire de lui ?

Les voix dans le couloir le ramènent à la raison. Brusquement, douloureusement. Eneko la libère de son emprise, l’incite à reposer ses jambes au sol, le regard ancré dans le sien, frustré d’avoir finalement choisi ce lieu qui n’a pas été efficace pour l’empêcher de lui sauter dessus, ce lieu qui maintenant l’empêche de prolonger le moment. La porte s’ouvre sur deux personnes qui parlent entre elles d’un sujet personne. Les deux femmes s’arrêtent, les fixent, silencieuses, puis arborent un sourire. « Monsieur Deribay. » Dit l’une, alors que l’autre le salue avec un bonjour, fait de même avec la stagiaire. Lui se contente de répondre d’un geste de la tête, le visage fermé. Elles ne sont pas fautives, mais il leur en veut d’être là, d’exister même. Eneko pose ses doigts sur ses lèvres, discrètement, se souvenant de leur baiser et pour ne pas éveiller les soupçons, aussi pour remettre les pieds sur terre, il attrape le café et en boit une gorgée. C’est pour ce goût amer qu’il n’en prend jamais à la machine à café. « Venez. » C’est dit dans un murmure. « Mesdames. » Il ne veut pas avoir l’impression de partir comme un voleur, pourtant c’est bien le cas. Ca l’a tellement excité que dans ses yeux, il est convaincu qu’on y voie toute la scène. Il s’échappe de la pièce, fait quelques pas dans le couloir, puis brise le silence : « Cette manière que vous avez de souffler mon prénom, Maona… Ca me met dans tous mes états. » Il s’arrête en plein milieu du couloir et après un bref coup d’œil à droite et à gauche, admet : « Vous n’avez pas idée de ce que j’aimerais vous faire là. » Et ça n’a rien à voir avec le travail. Rien que d’y penser, il sent que son corps réagit. Cette femme a un pouvoir sur lui. « Venez avec moi. Je ne peux définitivement pas vous laisser comme ça. » Il pose sa main sur le bas de son dos et la guide vers le bout du couloir. Dans sa poche, il sent son portable vibrer et le sort, par curiosité. C’est Anna. Son épouse. La culpabilité, l’envie. Un regard vers la blonde et son choix est fait. Il plonge son appareil dans sa poche et ouvre la porte de son bureau. Là, il est certain que personne ne les dérangera, ou si un employé se permet de toquer, il n’entrera pas comme ça. Peut-être même pensera-t-il que son patron n’est pas dans son bureau. « J’ai votre accord, n’est-ce pas ? Je peux le considérer comme étant acquis définitivement ? » Parce qu’il n’a pas envie que ça s’arrête, parce qu’il espère, intérieurement, que ce ne sera pas la dernière fois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 21:20

les corps qui s'écarte, ton coeur qui se déchire, qui hurle, qui le supplie de ne pas te lâcher, de garder ses mains contre ta peau, contre ta chair. il ne peut pas, il ne peut pas se défaire de toi. tu es en ébullition, tu n'arrives même pas réfléchir, ta raison n'arrive même pas à prendre le dessus. ta conscience est maintenant perdue dans une clairière paisible et verdoyante pendant que ton corps est parti en voyage au pied de ce volcan en ébullition. finalement, il s'écarte bien de toi, te repose sur tes pieds et t'échappe. Ton coeur cri, pleur, mais rien n'y fait. la porte s'ouvre dans la volée pendant que tu baisses les yeux pour éviter de rougir. tes pensées bien déplacées se fixent dans ton esprit. « Monsieur Deribay. » que dit la première que t'as juste envie de faire disparaître, mais c'est impossible. elle te salue d'un signe de tête et tu tentes un sourire en espérant qu'elles n'ont rien deviné. elles reprennent leur conversation. bon signe non ? « Venez. » qu'il te murmure à peine. l'odeur de café ce mélange à ce doux soupçon d'espoir. « Mesdames. » tu ne sais pas comment il réussi à garder autant la tête froide, autant son sang froid. tu le suis aveuglément, vous sortez de cette pièce et tu réapprends doucement à respirer. « Cette manière que vous avez de souffler mon prénom, Maona… Ca me met dans tous mes états. » et tu le diras, tu le répéteras. tu continueras d'avoir ce pouvoir qu'il te donne, tu continueras pour qu'il puisse rester à tes côtés, qu'il puisse rester avec toi. tu feras tout ce que tu peux. « Vous n’avez pas idée de ce que j’aimerais vous faire là. » si, oh si, parce que tu veux la même chose, parce que tu attends la même chose, que c'est tout ce dont tu as besoin. alors si, tu le sais, tu le veux, tu as bien trop d'idées en tête qui fourmillent et créent un scénario surfait mais tellement beau. tu revois cette nuit, cette soirée, et tu imagines un peu plus ce qu'il est capable de te faire. « Venez avec moi. Je ne peux définitivement pas vous laisser comme ça. » tu ne te fais pas prier, sans sa main contre ton dos, tu l'aurais quand même suivi, jusqu'au bout du monde. tu ne vois pas son téléphone, tu ne vois pas son regard, tu en vois pas tout ça. tu te concentres sur tes pas qui te mènent quelque part, vers une porte qu'il pousse allègrement.  « J’ai votre accord, n’est-ce pas ? Je peux le considérer comme étant acquis définitivement ? »  son bureau que tu entrevois, une pièce immense, limite plus grande que ton propre appartement. tu n'as pourtant pas le temps d'admirer la décoration, ni même les touches artistiques que ses phrases tournent en boucle dans ton esprit. tu lisses doucement ta jupe, comme pour la remettre en place alors que sa seule espérance est dans l'idée qu'elle s'enlève. qu'elle finisse sur le plancher. un choix s'offre à toi. ton coeur veut dire oui, oui et encore oui, pendant que ta conscience te demande de réfléchir quelques instants. tu en l'écoutes pas, tu ne l'écoutes plus quand tu es avec lui. « oui » est le seul mot qui arrive à traverser tes lèvres alors que tu t'avances d'un pas rapide et affirmé vers lui. te mettant doucement sur la pointe des pieds, tu passes tes mains derrière sa nuque et tes lèvres retrouvent le chemin qu'elles espères, qu'elles demandent. le chemin dont elles ont besoin. la tension est à son comble. tu veux qu'il te déshabille, tu veux qu'il fasse ce qu'il veut de toi. c'est dangereux, peut-être même malsain, mais tu t'en fiches éperdument. « je suis définitivement à vous ... eneko » un doux et sombre murmure qui signe peut-être un tout nouveau accord. un accord entre toi, et lui. toi et ton obsession. la chance et le pouvoir de le revoir parce que t'as besoin de ça. tes mains parcours ses cheveux, descendent dans son cou. ton coeur s'emballe de nouveau pendant que ton estomac se noue. comment as-tu pu vivre sans lui ? tes lèvres continuent leur descente, dans son cou, mais tu sais qu'il va prendre les devants et c'est ce que tu aimes chez lui. te plonger et avoir une totale confiance.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 22:08

« Parfait. » C’est ce qu’il voulait entendre. C’est égoïste de l’emprisonner, alors qu’elle pourrait vivre d’autres choses avec un homme disponible, mais c’est bien la première fois depuis longtemps qu’il se sent enfin revivre, qu’il se sent exister d’une manière qu’il ne connaît pas encore. Il n’a jamais été si exigeant avec Anna, il ne lui a pas demandé de lui appartenir, parce qu’il savait qu’elle était déjà à lui, qu’elle ne partirait pas et l’idée d’imaginer qu’elle s’en aille ne lui a jamais fait autant de mal qu’en pensant que Maona pourrait lui échapper en découvrant l’homme qu’il est vraiment. Son alliance, notamment. A-t-elle fait attention à ce bijou ? Cette petite voix qui espère que non, le pousse à profiter de ses bras autour de lui, de la tendresse qu’elle lui offre, pour remédier à ce problème. Il l’encercle à son tour, retire l’alliance qu’il garde dans sa main, posant à plat l’autre contre son dos, la rapprochant au plus près de lui. Ses lèvres pressées contre les siennes sont le remède à la douleur qu’il a éprouvé lorsque leurs lèvres se sont séparées, dans la salle de pause. Et cette promesse qu’elle fait… Ca devrait le rassurer. Il y croit autant qu’il peut, même s’il a conscience qu’elle pourrait disparaître si elle le désire. « Vous m’appartenez. » Il penche la tête sur le côté, lui laissant le loisir d’embrasser sa peau, profitant de l’affection qu’elle veut bien lui donner et qu’il n’a finalement pas l’habitude de recevoir, gratuitement. Son rythme cardiaque augmente, alors qu’il laisse échapper l’alliance par terre, en même temps qu’il pose ses mains sur sa taille pour la soulever. Il se dirige vers le bureau, faisant le ménage dessus avec son bras, pour faire de la place lorsqu’il la pose. Les papiers s’envolent, sont éparpillés un peu partout, les fournitures tombent, mais il n’en a que faire. Lui qui n’aime pourtant pas que ses papiers soient en désordre, ça n’a aucune importance. « Laissez-moi faire. » Eneko se saisit de ses mains qu’il pose sur le bureau. « Ne me touchez pas. » C’est un ordre. Tout son corps ne demande que ça, sentir ses mains sur lui, mais il a envie d’autre chose, de lui faire plaisir, de voir tout son corps s’enflammer sous ses caresses, ses baisers.  Il a aussi envie de la voir le supplier du regard de lui en donner plus. La dernière fois, ça ne s’est pas fait comme ça, c’était un véritable échange, là, il aimerait lui faire comprendre à quel point ça lui a manqué de ne pas pouvoir la toucher ces dernières semaines. Il mord sa lèvre inférieure, si fort qu’il arrive à avoir le goût du sang dans sa bouche. De ses mains, il fait glisser sa veste. Ses doigts glissent sur son haut, un petit chemisier dont le premier bouton finit par voler, puis le deuxième, avec facilité, alors qu’il se penche vers son oreille pour y murmurer : « Prononcez encore mon prénom. » Ses lèvres glissent sur son cou sur lequel il s’attarde, laissant une marque de son passage. Il souffle dessus, satisfait de marquer ainsi son territoire, même si elle est visible sans foulard. Ce n'était pas discret, ça lui est égal. C'est une tentative désespérée de repousser la gent masculine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 22:41

tu n'entends pas, le bruit de l'or qui tombe sur le sol, le bruit d'un bijou caché qui s'efface à ta vue. tu ne vois pas son regard sur ce bijou qui en dit pourtant long. tu laisses tes lèvres faire ce qu'elles veulent, où elles veulent et tu profites simplement. uniquement parce que tu as besoin de ça. « Vous m’appartenez. » les mots tremblent dans ton esprit, raisonnent et tournent en boucle. c'est tout ce dont tu avais besoin d'entendre. lui, ses mains, son regard, ses mots. les mains sur ta taille, il te porte, de soulève avec une telle aisance que tu ne sens absolument rien. rien mise à part ses mains qui te soutiennent. tu te laisses faire, tu es en totale confiance alors que tes fesses se posent quelque part. tu reconnais facilement le bureau, le reconnais à cause des bruits qui ont précédé le tout. « Laissez-moi faire.  Ne me touchez pas. » il saisit tes mains, les pose sur le bureau et te demande explicitement de ne pas le toucher. c'est compliqué, c'est complexe, tu ne sais pas si tu vas réussir à rester sage, à garder tes mains là, sur ce bureau ... mais tu le dois. parce qu'il le demande, parce que ses mots sont imposants et t'impressionnent. tu fermes les yeux, ta tête se penche machinalement sur le côté, comme pour le laisser passer. lui laisser la place de faire ce dont il a envie. ton chemisier s'ouvre, doucement, lentement alors que ta veste jonche déjà sur le sol. « Prononcez encore mon prénom. » qu'il murmure à ton oreille. ses lèvres sur ton cou, tu ne réagis pas tout de suite, seulement lorsqu'il s'attarde et qu'un léger gémissement s'échappe de tes lèvres entrouvertes sans que tu y fasses attention. « Eneko » que tu souffles pour le contenter, pour lui faire plaisir comme il te fait plaisir. tes mains se lèvent, sous l'effet, tentent de le toucher, mais tu te ravises au dernier moment en soufflant de désespoir. tu ne peux pas rester sage, tu as besoin d'être dans l'action mais ce qu'il te fait est encore bien plus intense. ton chemisier se retrouve bien vite sur le sol, te laissant alors seulement vêtue de ta jupe et de ton soutien-gorge. ta poitrine se gonflant au rythme de ta respiration saccadée. tu n'as aucune honte, aucune honte de te trouver dans cet état parce que c'est lui, qui te rend dans cet état, lui et ses mains, lui et ses mots lui et tout simplement lui. « encore ... » c'est un simple et doux murmure où pourtant, il réside une supplication des plus intenses. tu veux et tu as besoin qu'il fasse plus. pourtant, tes yeux dévient sur ce petit bijou qui orne la place que tu occupais il y a encore quelques secondes. une alliance ? quelque chose dans ce genre ? tu n'y crois pas, tu ne veux pas y croire alors tes yeux se ferment, tes paupières tentent d'oublier cette image, oublier qu'il puisse être marié, oublié qu'une femme puisse être à ta place. tout oublier, juste oublier. pourquoi as-tu encore envie qu'il te touche ? pourquoi tu ne penses qu'à ton plaisir et pas ce qu'elle pourrait ressentir. cette femme. sa femme. sans t'en rendre compte, tes jambes s'accrochent et l'encerclent le ramenant un peu plus vers toi. tes mains désobéissent. se lèvent, s'accrochent à ses avants-bras pendant que ton regard se plante dans le sien. tu le veux, plus que tout au monde, mais tu n'es pas cette fille appelé la maîtresse. pourtant, tu lui as donné ton accord, alors, qu'es-tu censée faire maintenant ? l'honnêteté semble la meilleure option, mais possiblement la pire.  « Eneko vous .... vous êtes marié, je ... je n'ai pas l'droit. » pourquoi t'as envie de pleurer, pourquoi t'as envie de fondre en larme. ton coeur n'est plus blessé, il est maintenant meurtri et tu comprends mieux pourquoi il n'était plus là au petit matin. il avait sa femme à rejoindre. à chérir, à gâter. des larmes se forment au coin de tes yeux alors que tu n'as aucune envie, qu'il rejette, qu'il te dise que ce n'est pas le cas. alors tu le fixes, de tes grands yeux, t'es faible, trop sensible et tellement naïve.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 23:31

Ce murmure dans sa bouche, ce prénom qu’il aime l’entendre prononcer, ce gémissement qu’il souhaite réentendre de nouveau, alors il tire doucement sur sa jupe, retirant par la même occasion une première chaussure qui atterrit au sol, la deuxième suit rapidement et tandis que la jupe glisse le long de ses jambes, il se penche dessus pour les effleurer avec ses lèvres, y laisser de multiples baisers et se débarrasse enfin de ce vêtement. Sans la quitter des yeux, à sa supplication, ses doigts descendent sur son nombril avec lequel il joue, puis sur le bas de son ventre, sur la lingerie qui fait barrage. « Encore ? » Questionne-t-il, en dégrafant une première attache de son soutien-gorge, sa bouche s’attardant maintenant sur le dessus de sa poitrine encore enfermée, qu’il s’apprête à libérer lorsqu’elle pose ses mains sur lui. « Vous n’êtes pas très obéissante. » Son corps entier est attiré par le sien, mais il s’en fiche, à présent, qu’elle ne soit pas obéissante. Il se défait lui-même de sa veste. La seule chose qu’il souhaite, là, c’est sentir sa peau contre la sienne, mais est arrêté brusquement dans sa lancée. C’est la surprise. Ses yeux cherchent la bague en or, qu’il a laissé tomber dans la précipitation. Et il la trouve, au beau milieu de la pièce. Il aurait dû faire plus attention, au lieu de seulement espérer qu’elle ait roulée sous le bureau et qu’elle ne soit pas visible. Mais elle est là. Et elle l’a vue. Ca la tue de l’intérieur, il le remarque aux larmes qui bordent ses yeux. Il se sent mal d’être responsable de ça, de ne pouvoir nier le contraire. Il est bien marié avec une femme avec qui les choses sont compliquées et il risque de l’être encore un moment si elle refuse encore de signer les papiers et quand bien même il trouverait une échappatoire, ça ne se fera pas en quelques jours. Donc oui, officiellement, elle n’a pas le droit, lui encore moins. Dans l’histoire, elle n’y est pour rien du tout. « Maona… » Il sent qu’elle est en train de lui échapper, alors il pose sa main sur son visage, caresse sa joue avec son pouce. « Mon mariage… C’est compliqué. » Il ne voulait pas qu’elle l’apprenne, pas comme ça. « Vous avez tous les droits. » Elle est célibataire, de ce qu’il en pense, de ce qu’elle lui a dit. Maona ne trompe personne, elle. « C’est moi qui n’ai pas le droit. Je me le permets quand même. Parce que je le peux, parce que j’en ai envie. Parce que je vous désire. » Plus que tout. Il ne s’est jamais mis autant en danger qu’avec elle et une part de lui adore ça, ce côté interdit. « Parce qu’ensemble, c’était vraiment bon. » Eneko voit bien qu’il est en train de lui faire du mal, mais égoïstement, il n’a pas envie de la laisser partir, de lui proposer de s’en aller. S’il lui laisse cette porte de secours, il craint qu’elle saisisse l’occasion. « Ne changez pas d’avis. Je vous veux, vraiment. Rien qu’à moi. » Il n’est pas dans une position qui lui permette de lui rendre la pareille. Il pose sa main sur le bas de son dos, glissant ses doigts sur le long de sa colonne vertébrale. « Vous savez très bien que vous ne pourrez pas résister non plus. » Sans même savoir pourquoi, il y a quelque chose qui les lie, tous les deux. Cette attirance si forte qu’ils n’arrivent pas à se contrôler. Lui-même a bien tenté de se raisonner, mais c’est peine perdue. Peut-être aura-t-il des remords une fois qu’il se retrouvera sans elle, mais son plus grand regret serait de ne pas la garder près de lui. « Restez avec moi. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyLun 21 Mar - 23:51

tu le perds, il s'échappe et pourtant tu ne veux pas qu'il te laisse en plan. là, à moitié nue devant lui, tu te sens pour la première fois vulnérable, totalement prise au dépourvue. tu ne veux pas être cette femme, cette salope, cette maîtresse qui pique les maris, tu en veux pas avoir cette étiquette sur la peau. ce n'est pas toi, pas ton désir, pas ce que tu représentes. et pourtant, tu as bien l'impression que cette étiquette te scie à merveille. « Maona… » qu'il dit, c'est fin, c'est sucré et ça s'empare de ton coeur. ton prénom entre ses lèvres représentent quelque chose de précieux, quelque chose de secret. « Mon mariage… C’est compliqué. Vous avez tous les droits. » tu réfléchis, ta conscience fulmine en te répétant qu'elle n'avait cessé de te prévenir. non non et non, faux. pourtant sa main contre ta joue te rassure, ses mots te rassurent. pourquoi ça te rassure, que son mariage soit compliqué. ça reste mal ce que tu fais, toujours et uniquement. « C’est moi qui n’ai pas le droit. Je me le permets quand même. Parce que je le peux, parce que j’en ai envie. Parce que je vous désire. » oui, il a tous les droits, il peut faire ce qu'il veut, il vient de marquer ton coeur. il l'a marqué de son charisme, de son regard, de sa douceur. tu as besoin de lui, malgré tout. malgré le bien. malgré le mal. tu veux être égoïste, tu ne veux penser qu'à toi, qu'à tes envies mais tu n'y arrives pas. « Parce qu’ensemble, c’était vraiment bon. » une larme s'échappe doucement, elle roule le long de ta joue et s'écrase finalement sur ta cuisse maintenant dénudée. oui, c'était ... le passé, ce qui s'est passé et qui en doit pas revenir et pourtant ces mots te font du bien, tu en as besoin. « oh ... Eneko ... » tes yeux se ferment, tu en as besoin pour réfléchir, pour trouver une solution convenable. le convenable te dirait de remettre ta jupe, ton chemisier et sortir de ce bureau pour ne plus jamais y revenir. seulement, tu n'en as pas la force ni même l'envie. « Vous savez très bien que vous ne pourrez pas résister non plus. » tu gémis, sans faire exprès, ça sort tout seul. ton cou se penche, comme pour l'autoriser à passer outre, à te toucher, à t'embrasser. à t'embraser. « Restez avec moi. » tes larmes veulent couler, ces larmes de faiblesse, ces larmes qui représentent tout et rien. ses mains dans ton dos te réveillent doucement alors que tu te rapproches un peu plus de lui. « je ... je ne peux pas. je ne peux pas » que tu répètes en secouant la tête. pourtant, tes gestes disent le contraire, tes mains se faufilent une nouvelle fois sur son torse, attrapent le bas de son t-shirt et se permettent de le relever doucement pour s'y engouffrer. le contact t'électrise un peu plus. « je ne peux pas partir. » c'est franc, c'est sincère, c'est direct et c'est vrai. la simple et pure vérité. tu en peux pas partir. « j'ai besoin de ça » que tu commences par dire, en laissant tes doigts frôler ses lèvres. « et ça ... » que tu continues, en touchant ses avants-bras, ses mains, son cou. t'es prise d'un tremblement et pourtant tu n'as pas froid. tu fais peut-être une erreur en restant, mais ton coeur est satisfait. « embrassez-moi. mais embrassez-moi seulement si vous me promettez de ne pas partir. » tu le regardes de tes petits yeux, de ses yeux puissants, perçants, qui le supplient de ne pas te briser le coeur. qui le supplient de ne pas te laisser seule. qui le supplient de ne pas te laisser sur le côté. « s'il vous plait »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) EmptyMar 22 Mar - 0:35

Elle va s’en aller. Dans quelques secondes, elle va se lever, prendre ses affaires, se rhabiller et quitter la pièce en le laissant là, pour une bonne raison. Il n’est pas disponible. Elle est en second plan, alors que ce n’est pas tout à fait ça. Dans sa tête, elle a pris la première place, mais officiellement, il est lié à quelqu’un d’autre qui l’attendra chez eux ce soir, quelqu’un qui lui a envoyé un message il y a peu. Quelqu’un à qui il ne veut pas penser, qui en plus de ne pas lui faciliter la vie en signant la paperasse, va lui faire rater une occasion de se sentir vivant, pleinement. Il craint qu’elle prenne la fuite, qu’elle aille jusqu’à poser sa démission. Et avec cette larme qui roule sur sa joue, par sa faute, elle aurait raison. Et là il voit un espoir, lorsqu’elle relève son tee-shirt. Son cœur rate un battement au contact de sa peau sur lui. Il se tend, la laisse faire, fermant les yeux un court instant, soulagé qu’elle ne parte pas, qu’elle soit toujours sienne. Soulagé qu’elle soit au courant, aussi, parce qu’il n’a pu à faire semblant, qu’il n’a plus à craindre que Gaël lui demande des nouvelles d’Anna lorsqu’elle sera dans la même pièce que lui, même s’il ne pourra s’empêcher de lui adresser un regard pour savoir comment elle réagit, pour tenter de capter ce qu’elle ressent dans ses yeux, même s’il préférerait oublier. Il embrasse son index qui se pose sur ses lèvres, l’écoute, sans broncher, sans la quitter des yeux. Elle a besoin de lui, de son corps, comme il a besoin du sien. C’est comme une drogue, une dépendance à laquelle il pense H 24. « Je vous donnerai tout ça. » Autant qu’elle le lui permettra, mais il ne peut pas lui dire ça, pas avec cette tournure là, trop douce, pas assez exigeante. « Je vous donnerai ça seulement si vous tenez votre parole. Seulement si… » A son tour, il effleure son corps, défait son soutien-gorge et le laisse tomber à côté, sur le bureau. Il observe d’abord sa poitrine, puis dépose un baiser sur son cou. « Si ça. » Il descend sur le dessus de sa poitrine avec ses lèvres et dépose un baiser entre ses deux seins. « Ca. Est à moi. Seulement à moi. Est-ce que je me fais bien comprendre ? » Il n’est pas question qu’un autre puisse toucher ça, ou même le voir. Il ajoute : « Je vous interdis de vous offrir à un autre. Je le prendrai très mal. » Il est rancunier. Surtout si c’est fait devant lui. Il est jaloux, mais n’a jamais été possessif, jusque-là. Jusqu’à ce qu’il fasse sa rencontre. Cette femme a tellement tout pour elle, qu’elle pourrait faire tourner la tête à de nombreux hommes et il déteste ça rien que d’y penser. C’est peut-être dû à la tromperie de sa femme, le fait qu’il n’a pas tant confiance en lui que ce qu’il veut bien montrer. De son index sous son menton, il relève son visage vers lui. « Je pourrais vous satisfaire, apprendre ce qui vous fait réellement plaisir, ce que vous aimez, ce qui vous fait grimacer. Je pourrais apprendre votre corps sur le bout des doigts, bien plus que vous ne le connaissez à l’heure actuelle. » Il s’en fera un plaisir. Tout ce qu’il voit là lui plaît, lui donne envie d’en apprendre davantage. « Et je n’aime pas savoir que la femme que je convoite a d’autres prétendants qui font ce que je peux faire. En moins bien. » Là-dessus, il a confiance en lui. Il se connait bien. Peut-être pas comme ça, mais il est déterminé. Quand il veut quelque chose, Eneko fait tout pour l’obtenir. L’homme pose ses lèvres sur les siennes, puis glisse sa main de son bas ventre à son intimité, juste là, où il tire sur sa lingerie, assez pour laisser faufiler son index, peut-être bien pour la convaincre définitivement de ne pas laisser entrer quelqu’un d’autre dans sa vie. « Je serai le seul ? »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Laughing Out Loud :: La vie en rose :: rps-
Sauter vers: