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 (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)

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(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 0:55

« Je vous donnerai tout ça.  Je vous donnerai ça seulement si vous tenez votre parole. Seulement si… » tu reste muette, tu attends la suite des événements, tu attends ses conditions, même si elles ne t'effraient pas pour un sous, même si tu as du mal à les voir comme des conditions, comme des contraintes parce que tu serais prête à lui décrocher la lune en cet instant. ton soutien-gorge retrouve le reste de tes vêtements, sagement, pendant que ses lèvres descendent lentement le long de ta poitrine qui se moue en fonction de ta respiration. il l'embrasse, ici et là et tu n'entends pas tous ses mots.  « Ca. Est à moi. Seulement à moi. Est-ce que je me fais bien comprendre ? » est-ce tout ce qu'il attend de toi ? que tu te réserves pour lui ? ça te semblait si facile, si limpide, si réalisable qu'un petit sourire venait doucement s'afficher au coin de tes lèvres. il avait le don de te faire passer par un tas de sentiments contradictoires. « oui, seulement à vous. » que tu répètes sagement en plongeant tes iris dans les siennes. « Je vous interdis de vous offrir à un autre. Je le prendrai très mal. » pourquoi ça t'inquiète, ça te donne froid dans le dos .tu ne veux pas, qu'il le prenne mal, pire qu'il s'énerve contre toi. tu en peux décemment pas l'imaginer et encore moins le vivre. tu hoches la tête, simplement, pour guise de réponse. est-ce que tu aurais envie d'aller voir ailleurs ? est-ce que tu aurais envie de te laisser toucher par un autre homme ? non, bien sûr que non, tu ne voulais que lui. Lui et seulement lui te procurait autant de sensation, de tension, de réaction et d'émotion. ses doigts remontent sous ton visage, le remonte de manière à ce que tu sois obligée de le regarder. tu l'observes, le fixes, sagement. « Je pourrais vous satisfaire, apprendre ce qui vous fait réellement plaisir, ce que vous aimez, ce qui vous fait grimacer. Je pourrais apprendre votre corps sur le bout des doigts, bien plus que vous ne le connaissez à l’heure actuelle. Et je n’aime pas savoir que la femme que je convoite a d’autres prétendants qui font ce que je peux faire. En moins bien. » tu rougis, certainement, tes muscles se tendent sous l'effet de la chaleur de ton corps qui grimpe bien trop rapidement, bien trop vite en l'imaginant sur toi, apprenant chacune de tes facettes. ses lèvres reviennent sur les tiennes, t'engouffrent dans un paradis incertain et tellement brûlant. tu veux te brûler, tu retiens un gémissement contre ses lèvres lorsqu'il s'attaque à ton bas-ventre. « Je serai le seul ? » qu'il demande, rompant le baiser. tes mains toujours contre son torse prennent les devants et retirent son haut. « le seul, oui, le seul ... vous serez le seul Eneko. » comment pouvais-tu vouloir un autre homme alors que tu l'avais lui. a moins que tu ne puisses pas réellement le considérer comme tien. il appartenait à une autre, une autre femme dont tu ne souhaitais absolument pas faire la connaissance. tu ne pourrais le supporter. alors tu fermes les yeux lorsque ses doigts divergent et te font gémir de plaisir. tu essaies de retenir au maximum, tu ne dois pas faire trop de bruit. vous n'êtes pas chez toi, vous n'êtes pas seuls. « il n'y a que vous, je ne veux que vous » c'était sincère, purement sincère. tu ne pouvais mentir, tu ne savais pas mentir, de toute manière, alors tu te contentais de dire la vérité. tu lui offrais les clés de ton coeur, et tu espérais sincèrement qu'il ne le brise pas. seulement, il te demande d'être sage, d'être seule à lui, mais toi, tu n'oses pas lui imposer quoique ce soit, parce que tu as trop besoin de lui pour lui poser des contraintes. tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas lui demander une telle chose car il ne t'appartient pas et ne t'appartiendra certainement jamais, alors que toi ... Toi, tu n'es que cette petite chose. ses doigts caressent, les tiens font de même par intermittence, tu n'arrives plus à réfléchir correctement dès que ses mains son sur ton corps, dès qu'il se trouve dans la même pièce que toi finalement. puis sa frappe à la porte, mais tu ne t'en soucis pas. ta main file de son torse vers tes lèvres pour bloquer tout son qui pourrait te trahir, vous trahir. l'interdit à quelque chose d'encore plus excitant. bien plus excitant que la première fois.

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(Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 1:44

Les conditions sont posées, sont même acceptées et tous ses doutes se retirent d’un coup, sa crainte qu’elle se retrouve dans les bras d’un autre. Il comprend, à son comportement, à sa manière de l’observer, qu’il peut lui faire confiance, qu’il peut être serein et il est satisfait à l’idée qu’aucun ne réussira à l’approcher sans qu’elle ne le repousse. Parce qu’il se fait un nid, son territoire qui prend de l’ampleur au fil de ce qu’ils se disent. Ses joues rouges lui provoquent un sourire qui ne disparaît qu’une fois qu’elle lui a confirmé ce qu’il souhaitait entendre. « Alors je vous promets de ne pas partir. » C’est ce qu’elle attendait, qu’il lui fasse une promesse. Il n’a tellement pas envie de s’en aller qu’il sent qu’il peut la tenir. Toutes les autres, à côté de ce qu’elle représente, ce n’est rien, c’est ridicule. Les petites brunes, les rousses, les autres blondes, elles ne lui arrivent pas à la cheville. Là où elles l’ont laissé indifférent, Maona a réussi, en un seul geste, à attirer son attention, à s’immiscer dans son esprit pour ne plus jamais en ressortir. Il lève ses bras pour l’aider à se défaire de son haut et revient poser ses doigts sur son bas-ventre. Il a tellement envie de l’entendre, pour lui, même si l’endroit n’est pas le meilleur pour ça… Eneko se risque tout de même, caressant d’abord son intimité du bout du doigt, puis l’engouffrant doucement à l’intérieur d’elle, alors qu’il tire sur son lobe pour y souffler : « J’aime tellement vous entendre, vous voir réagir sous mes caresses, vous voir vous tendre, comme ça… » Lui-même réagi. Il a envie de plus, d’être en elle, de ne faire qu’un, encore une fois, mais il prend son mal en patience, se contente de sa main sur son torse. Et puis, un bruit, un petit coup à la porte. Un froncement de sourcils et Neko détourne son regard vers le côté, attendant une seconde pour voir si quelqu’un va de nouveau frapper, vérifie si la poignée ne tourne pas, bien qu’il soit pratiquement certain que personne n’osera faire ça. A part Gaël. Eneko n’aime pas qu’on rentre ici, même pour déposer un dossier. Pour ça, il y a son assistante, dans un bureau à quelques mètres, à qui il n’a même pas fait attention en entrant ici. Il s’inquiète qu’on puisse entrer dans la pièce et la voir dans cette tenue, parce que lui seul en a le droit… Mais de la voir, avec sa main contre ses lèvres le fait sourire. Et il réalise finalement qu’il peut en jouer. Il pose un doigt sur ses lèvres, pour lui signifier de garder le silence, alors qu’il ressort son index d’elle, pour le rentrer de nouveau. « Encore ? » Qu’il demande, dans un murmure, en refaisant une deuxième fois la même chose. Ca frappe une deuxième fois, mais il ne s’arrête pas là, ajoute même un autre doigt, en plus de son pouce qui lui donne quelques caresses, alors que ses lèvres se pressent contre les siennes, afin d’étouffer ses gémissements qu’il aimerait pourtant entendre. De sa main libre, il attrape la sienne et la repose sur son torse, afin qu’elle reprenne ses caresses. « Il va falloir… être discrète. » Qu’il souffle, en posant ses mains sur ses cuisses qu’il écarte un peu plus. Il avait déjà de la place d’être entre elles, mais ce n’est pas suffisant. « Je compte vous explorer un peu plus que la dernière fois. » Il en avait rêvé. Il avait même regretté de ne pas l’avoir fait, mais il ne risque pas faire la même erreur deux fois, surtout en sachant qu’il n’a pas les moyens de faire tout ce qu’il voudrait : si lors de leur rencontre, il a pu s’arranger pour avoir une précaution, on ne peut pas dire qu’il ait tout ce qu’il faut, là. « Voyons voir quel goût vous avez… » Après un baiser déposé sur ses lèvres, il place les siennes sur son bas-ventre, en douceur, sans cesser ses va-et-vient, puis sa langue vient s’ajouter, ses yeux restant plongés dans les siens, pour la voir, elle, ses expressions.
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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 12:27

tu es toute à lui, rien qu'à lui. « Alors je vous promets de ne pas partir. » une promesse qui te réchauffe le coeur, qui embellit et te donnes envie de le croire. tu veux espérer qu'il puisse dire vrai, qu'il puisse être sincère. ses mains contre ta peau, tu ne peux pas le dénigrer. tu ne peux pas ne pas le croire. cette promesse s'ancre doucement dans ton esprit, dans ton coeur, dans ton âme et tu n'es pas prête de l'oublier. loin de là.  « J’aime tellement vous entendre, vous voir réagir sous mes caresses, vous voir vous tendre, comme ça… » ses doigts experts t'encerclent, te caressent et s'engouffrent en toi avec perfection. lorsque l'on frappe, tu retiens tous tes ressentiments, tu tentes de rester calme et discrète. ta main se planquant contre tes lèvres dans le but de t'empêcher d dire la moindre chose.  il te fait signe d'être discrète, de ne pas faire de bruit, mais c'est bien trop dur, bien trop compliquer de rester aussi sage et silencieuse alors que ses doigts accompagnés de ses lèvres font ce qu'ils veulent de toi. « Encore ? » qu'il te demande, tu hoches immédiatement la tête de haut en bas pour approuver alors qu'il n'attend pas la suite. qu'il n'attend aucun mot et s'empresse de reprendre, ses lèvres venant frôler les tiennes, les pressant de telle sorte à ce qu'aucun bruit en sorte et ne s'échappe pour révéler ce que vous êtes en train de faire.  ta main retrouve son torse, ton autre main aussi. « Il va falloir… être discrète. » tu souffles, une légère brise d'impatience, d'attente et d'envie alors qu'il écarte tes jambes sans démesure. tu veux qu'il entre en toi, tu veux plus, toujours plus lorsque tu es en face de lui comme si tu n'avais besoin que de ça, comme s'il n'y avait que ça qui comotait dans ta vie.  « Je compte vous explorer un peu plus que la dernière fois. » tu as envie de lui répondre qu'il peut faire ce qu'il veut de toi. « Voyons voir quel goût vous avez… » tes yeux ne le quittent pas des yeux, tu ne peux pas quitter son regard de braise alors qu'il descend le long de ton corps. c'est sensuel, c'est excitant c'est bien au-dessus de tout ce que tu as pu imaginer. les sensations ne tardent pas à arriver et tu sens ton bas-ventre mis à mal. tu veux crier, ton souffle devient saccadé, tes muscles se tendent, c'est viral. tes doigts se perdent dans ses cheveux, descendant dans sa nuque alors qu'il te possède de cette manière. « ... Eneko ...  » tu trembles, tu n'arrives même pas à enchaîner une phrase complètement alors que ton esprit se trouve ailleurs. tes mains agrippent ses cheveux, comme si tu avais peur qu'il ne t'échappe. ta poitrine se soulève à la volée alors que tu te laisses aller. ton corps se tend tout entier pendant que ton dos vient se plaquer contre le bureau de ton patron, de ton obsession. tu perds le contact avec lui, tes yeux se fixant sur le plafond pendant que tes mains s'échappent de sa chevelure pour se perdre sur ton propre ventre, le griffant par inadvertance. tu as besoin de crier et retenir le tout t'est insupportable.  « je ... je, je vais ... vais ... crier  » ta voix devient de plus en plus aiguë au fil des caresses, au fil des sensations. tu sens déjà tes cuisses se resserrer autour de lui. tu ne tiendras plus très longtemps, ce n'est qu'une question de quelques secondes maintenant avant que tu ne jouisses. c'est l'extase que tu veux, non, c'est qu'il te procure cet extase, que ce soit lui, l'auteur de tout ça. Lui et seulement lui. qu'es-tu devenue mao ? une femme éprise et fascinée par un homme qui ne sera jamais tien.
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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 20:00

Sa langue s’attarde sur elle, profite de son odeur, du goût qu’elle a et qu’il aime avoir entre ses lèvres. Lorsqu’elle prononce son prénom, qu’il sent ses doigts trembler sur sa nuque, il continue, caressant ses cuisses, son ventre de sa main libre, jusqu’à rejoindre sa poitrine qu’il tient dans sa main. Son souffle saccadé se perd sur son bas-ventre et toute l’excitation qu’il ressent l’incite à y aller plus fort, plus vite, pour qu’elle aille jusqu’au bout, qu’elle crie, comme elle le dit. Il aimerait l’autoriser à se laisser aller, il en meurt d’envie, de voir son corps retomber sur son bureau, de la voir jouir pour lui. Mais il a aussi envie de la rendre dépendante, qu’elle ne se lasse pas, qu’elle lui en redemande toujours plus, alors il accroche ses deux mains sur ses cuisses et ses lèvres quittent son bas-ventre pour rejoindre son nombril, ses seins, son cou et ses lèvres qu’il capture. « Encore ? » Qu’il demande, en ajoutant au creux de son oreille : « J’aimerais vous entendre crier. » C’est fou. Et pourtant, ses gestes parlent autrement que ses envies. L’homme laisse retomber la pression, un peu, avant d’engouffrer deux de ses doigts en elle, puis les retirer aussitôt. La frustrer est encore plus excitant comme option. Il embrasse le coin de ses lèvres, comme pour se faire pardonner d’avance de ce qu’il va lui faire là. « Vous êtes belle dans cet état. » Du bout des doigts, il effleure son visage et éloigne sa main de son bas-ventre, se demandant comment il arrive à faire ça, alors qu’il brûle d’envie de la toucher de nouveau. Il est en train de se punir lui-même, mais l’idée qu’elle puisse ne pas avoir eu ce qu’elle souhaite, qu’elle y pense toute la journée, ça lui plaît. « La prochaine fois, je vous donnerai peut-être plus. » Eneko insiste bien sur le peut-être. Tout dépendra des circonstances, de son humeur du jour. L’homme dépose un baiser sur son bras qui tremble encore. « Pouvez-vous être disponible quand je le souhaite ? » Quelque part, c’est une sécurité. C’est une manière de faire durer son plaisir et de s’assurer qu’elle reviendra vers lui, que les autres hommes ne seront rien comparés à ce qu’il est, à ses yeux, que ce qu’ils ont à lui offrir n’arrive pas à la cheville de ce qu’il lui donne. Il espère avoir raison et par curiosité, il aimerait en savoir plus sur ses relations passées. « Un homme vous a déjà fait des choses comme celles-ci ? » Intérieurement, il jalouse son premier petit ami, celui à qui elle a donné un joli cadeau : sa virginité. Il regrette aussi de ne pas l’avoir connu avant pour lui avoir volé cette chose qu’il ne pense pourtant pas mériter, mais c’est plus fort que lui, il a juste envie de la posséder, entièrement. Eneko dépose un baiser sur son cou, enivré, effleurant son épaule de ses doigts, ayant besoin d’un contact. Lui-même est dépendant, sans en avoir conscience. Il est prisonnier de cette jeunesse qu’elle dégage, de cette voix qui résonne dans ses oreilles, de son souffle qui caresse son visage. Elle le rend tellement fou. « Il va falloir… que j’aille reprendre mon travail. » Qu’il a délaissé pour elle et qu’il aimerait délaisser encore. C’est frustrant d’imaginer qu’il va devoir s’éloigner de ce corps qui est sien. « Que faites-vous ce soir ? Vous sortez ? »
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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 20:27

Il stoppe sa langue, ses mains remontent, ses lèvres aussi, et tu es à deux doigts de repousser sa tête entre ton intimité tellement ce feu ardent t'habite. « Encore ? J’aimerais vous entendre crier. » tu souffles, ce souffle rauque, incertain, t'es à deux doigts t'atteindre l'extase alors qu'il cesse brusquement de te toucher de la manière qu'il le faisait. tu le supplies du regard. « s'il vous plait ... » c'est un murmure, tu ne sais même pas s'il l'a entendu, s'il a eu écho de tes supplications. « Vous êtes belle dans cet état. » les compliments n'y font rien, tu as besoin qu'il continue, tu as envie qu'il continue, qu'il s'accorde avec le feu, qu'il l'éteint ce feu qu'il a créé de toutes pièces. « La prochaine fois, je vous donnerai peut-être plus. » non, tu as envie de crier, tu as envie qu'il te fasse crier, que ses mains retrouvent ton corps, que ses lèvres ruissellent sur chaque parcelle de peau qui te recouvre. il ne peut pas, il n'a pas le droit, pourtant tu sens bien la fin arriver. tu sens que c'est la fin, qu'il ne continuera pas. quoique tu pourrais l'exciter à ton tour, mais tu n'oses pas défaire à son autorité. presque au dessus de toi, il vient déposer un baiser sur ton bras que tu ne sens même pas. tu tentes de contrôler ta respiration, de l'adoucir. c'est peine perdue. « Pouvez-vous être disponible quand je le souhaite ? » tes jambes se replient sur elles-même, comme pour te protéger de cette intense frustration qui t'habite depuis qu'il a décidé de tout arrêter. tu soulèves tes bras, regardes tes mains qui tremblent t'impatience avant de te retourner légèrement vers lui et croiser son regard de feu. cet homme est empli de contradictions qui t'attirent de trop. « tout dépendra de mon patron et ses dispositions. » que tu murmures. c'est une réponse simple et pourtant si efficace et révélatrice. Il sera le seul à décider de quand est-ce qu'il te verra. tu joues avec les mots comme il joue avec ton corps. « Un homme vous a déjà fait des choses comme celles-ci ? » la question te déstabilise et tu n'as pas envie de penser aux autres hommes qui ont partagé tes draps, tu ne veux pas y penser parce qu'il n'y a que lui qui obsède ton esprit en cet instant. pourtant, il te force à y penser. tu ne veux pas lui répondre, tu ne veux pas le vexer ou l'offusquer. « c'est possible quoique généralement, à la fin je criais ... » que tu te permets de prononcer alors que tu laisses un gémissement terminer ta phrase pendant que ses lèvres trouvent le chemin de ton cou. il faut qu'il cesse, qu'il te laisse te calmer s'il ne souhaite pas continuer. pourtant, tu ne peux pas l'arrêter. « Il va falloir… que j’aille reprendre mon travail. Que faites-vous ce soir ? Vous sortez ? » non, ne me laisse pas, que tu as envie de lui répondre, mais tu restes digne malgré cette frustration qui t'habite. tu as envie d'être son travail, qu'il te reprenne toi, mais c'est peine perdue. ce soir, tu devais voir des amis. « je ... oui, avec des amis normalement. » que tu oses prononcer alors que tu n'as qu'une seule envie, le voir lui. le toucher, l'embrasser. tu veux le voir ce soir. pourquoi son visage se tend ? tu essaies de ne pas y faire attention. « une histoire de quelques heures dans un bar, rien de bien dramatique. et vous ? que faites-vous ce soir ? » tu tente de le rassurer, comme s'il en avait besoin. quelques gouttes d'alcool ne te feraient d'ailleurs pas de mal en ce moment, histoire de passer outre cette intense frustration. tu finis par te lever du bureau, tes pieds, nus, retrouvant le sol. ton dos te fait grimacer de douleur alors que tu prends conscience que tu es complètement nue dans le bureau de ton patron. sauf qu'à tes yeux, ce n'est pas seulement ton patron. c'est tellement plus que ça. emportée par une vague de pureté, tu entreprends de te rhabiller. enfilant d'abord tes sous-vêtements ainsi que ta jupe. tu as peur qu'il te réponde qu'il sera avec elle ... sa femme, celle qui a tous les droits sur lui. droits que tu n'as pas. « je ...  » tu ne sais pas quoi dire, tu es bien trop frustrée pour de telles choses.


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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 21:13

Ca l’intéresse. Ca veut dire qu’il peut interrompre l’une de ses soirées, lui demander de s’éclipser en inventant n’importe quelle excuse pour le rejoindre, lorsqu’il en aura envie, lorsqu’il pourra, ou voudra la voir ? Si c’est bien ce qu’il comprend, alors il s’en voit ravi. C’est ce qu’il souhaite, qu’elle ne lui résiste pas, qu’elle ne dise pas non à ses demandes, même s’il ne lui rend pas la pareille. « Vraiment ? » Il souhaite avoir confirmation, même s’il la trouve dans son regard qui le transperce. Le sien devient soudainement plus sombre. Il a posé la question, se doutait que la réponse ne lui plairait pas, mais c’est pire que ça. « Il y en a eu combien ? » Combien sont passés par là, combien l’ont fait crier, comme elle le dit si bien ? Et finalement, lui qui culpabilisait un tout petit peu de la délaisser, ne culpabilise plus du tout. C’est comme s’il la punissait d’avoir eu une vie avant lui, alors qu’elle n’y est pour rien, mais ses mots prononcés, il les prend pour de la provocation pour se venger de la frustration qu’elle ressent et qu’il accentue en s’éloignant définitivement de son corps dénudé que ses yeux ne cessent d’admirer. « Des amis ? » Des hommes ? Doit-il se sentir en danger ? Sa jalousie le pousse à croire que oui, mais sa confiance en elle et tout ce qu’ils ont échangé jusque-là, l’incite à croire que non. Elle lui a assuré qu’elle était sienne, qu’elle ne voulait que lui et il pourrait l’avoir ce soir, s’il le décide, Eneko le sait. Il suffit pour ça qu’il lui fasse une douce proposition. Elle le rassure cependant. Eneko acquiesce d’un signe de tête et se détend aussitôt, les mains appuyées sur le bureau en l’observant marcher nue dans la pièce, puis se rhabiller. Il s’avance vers elle, pose ses deux mains sur sa taille et la ramène contre lui, son dos se retrouvant contre son torse. « Je dois voir ma filleule. Elle reste chez moi ce soir, je ne pourrais pas me libérer. » Oihana a besoin de lui, surtout en ce mois de mars, difficile pour elle. Et il doit aussi tenter de convaincre Anna de signer les papiers de ce divorce qui commence à se faire pressant. « J’ai un nouveau déplacement de prévu à la fin de la semaine, qui durera le week-end. C’est pour le travail. » Ca devrait être exclusivement pour ça, normalement. Il caresse son ventre qu’il a hâte de redécouvrir. « Joignez-vous à moi. » Eneko ne la laissera pas de côté. Cet univers, le dessin, l’architecture, elle est en plein dedans. Elle veut apprendre, en voir plus et il le lui permet. Il n’aurait jamais fait ça avec une autre stagiaire. Il ne prend que très rarement des gens avec lui, d’ailleurs, même Gaël ne se déplace pas. Lui se contente de le remplacer lors de ses absences et de tout lui dire ensuite. Il ne saura pas avec qui il y a été, encore moins ce qu’ils y feront. « Je prends les choses à ma charge, ce n’est pas un problème. Et nous serons ensemble, deux jours. Vous serez pleinement à ma merci… Et je pourrais certainement terminer ce que j’ai entrepris là. » Il se penche vers son tee-shirt qu’il remet sur lui et remplace sa proposition par quelque chose qui sonne comme un ordre : « Annulez vos rendez-vous du week-end, prévenez vos amis que vous ne serez finalement disponible. Je vous amène avec moi. » L’idée lui plaît et il est convaincu que ça lui plaira, à elle aussi. « Je vous promets que vous ne le regretterez pas. J’ai des idées plein la tête… Et votre tenue, là, m’y aide beaucoup. » A nouveau, il se penche pour récupérer son chemisier cette fois-ci, qu’il place sur les épaules de la jeune femme. « Vous prenez la pilule ? » Il n’est pas fan des protections, n’a pas aimé sentir cette chose entre eux, la dernière fois, mais il sait qu’il ne va pas avoir le choix, pour les premières fois.
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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 21:58

devant sa nouvelle interrogation, tu te contentes de souffler un doux "oui", qui sonne comme une pure vérité. ça l'était, uniquement, seulement. il se tend quand tu parles de tes aventures. tu ne voulais pas lui en parler toi, c'est lui, qui t'a forcé, qui t'a demandé. tu n'oserais pas lui demander toi, tu n'oserais vraiment pas. « Il y en a eu combien ? » il est de plus en plus indiscret, peut-être parce qu'il s'intéresse à toi, peut-être parce qu'il veut savoir plus de choses sur toi. mais ... sur tes copains, réellement ? « deux » que tu souffles en baissant ton regard pour ne pas le regarder. tu n'en as pas eu beaucoup, bien trop peu comparé aux jeunes filles de ton âge mais tu n'avais jamais trouvé intéressant de te lancer à coeur perdu dans une aventure d'un soir. sauf la fois dernière, avec lui, où tu avais totalement échoué dans tes revendications, tu l'avais même emmené chez toi ... chez toi ? dans ton si petit studio. maintenant que t'y repensais, il avait du trouver ça ... si petit comparé à la vie qu'il doit mener. il est certain que vous ne venez pas du même milieu social.   « Des amis ? » tu remontes finalement ton regard vers lui. était-il déjà inquiet que tu fréquentes d'autres personnes ? tu te devais de la rassurer, pour qu'il respire un bon coup. « oui, de la fac, comme souvent, on se retrouve pour décompresser des cours ou pour critiquer nos vilains patrons de stage. » tu termines sur une petite touche d'humour pour qu'il soit rassurer sur ton programme. tu ne pourrais aller voir ailleurs. tu finis par te rhabiller alors qu'il vient se placer juste derrière toi, ses mains frôlant et parcourant ton ventre. tu en veux plus, encore une fois, tu dois te calmer. « Je dois voir ma filleule. Elle reste chez moi ce soir, je ne pourrais pas me libérer. » tu baisses le regard, mais il ne peut le voir, il ne peut pas voir la tristesse qui traverse tes yeux, l'espoir qui se perd dans les tréfonds de ton âme. puis l'information vient jusqu'à toi. il avait donc une filleule, une famille ... une famille que tu ne connaîtras jamais, une famille qui ne sera jamais la tienne. il avait sa vie, sa vie sans toi. « J’ai un nouveau déplacement de prévu à la fin de la semaine, qui durera le week-end. C’est pour le travail.  Joignez-vous à moi. » les caresses t'empêchent de répondre tout de suite, d'assimiler la demande. elle en vient pas encore jusqu'à ton esprit. réellement ? toi ? avec lui ? pour le travail ? tu as du mal à y croire. passer un week-end ressemble à un rêve des plus excitants, mais si en plus tu y loges ta passion pour l'architecture. tu as l'impression d'être tombée dans un rêve. mais, tu ne peux pas accepter. justement parce qu'il a sa vie, mais aussi parce que tu n'as pas les moyens. « Je prends les choses à ma charge, ce n’est pas un problème. Et nous serons ensemble, deux jours. Vous serez pleinement à ma merci… Et je pourrais certainement terminer ce que j’ai entrepris là. Annulez vos rendez-vous du week-end, prévenez vos amis que vous ne serez finalement disponible. Je vous amène avec moi. » la première partie semblait être une promesse, la seconde ressemble plus à un ordre dont tu n'as pas réellement le choix. ça te plait, de ne pas avoir le choix. « Je vous promets que vous ne le regretterez pas. J’ai des idées plein la tête… Et votre tenue, là, m’y aide beaucoup. » il s'empare à ce moment de ton chemisier qu'il ramène sur tes épaules pendant que tu te retournes pour lui faire face. tes mains s'activent à reboutonner le tout sans pour autant le quitter du regard.  « Vous prenez la pilule ? » la question te sort de tes pensées, de ramène à la réalité et laisse ce week-end de côté. « je ... oui, je la prends ... tous les jours. » tu finis sur un léger sourire en coin pour dénoter l'humour de ta phrase et tu te penches doucement vers lui de manière à ce que ton corps soit habilement posé contre le sien. il te domine d'une tête facile alors que tes yeux sont relevés pour observer les siens. « puisque monsieur ordonne, j'annulerai tous mes plans de ce week-end qui se résumait à peu de chose mais ... vous devriez peut-être voir mon travail avant ... »  que tu te permets d'ajouter. « pour que vous ayez une réelle raison de m'amener, qu'elle ne soit pas que ... physique.  » c'est un fin murmure à son oreille alors que tu n'as aucune résistance à devenir une femme objet. tu chasses ses pensées infâmes du mieux que tu peux. « je viendrai, ce week-end ... j'aurai certainement besoin de plus qu'aujourd'hui. » que tu continues sur le même ton sensuel. « car il se trouve que je suis très frustrée en ce moment même.  » tu t'arrêtes là et te sépares de son emprise pour te pencher et récupérer tes chaussures et les remettre. tes mains s'affairent maintenant à remettre tes cheveux en place. « de quoi j'ai l'air ? ou plutôt, est-ce que j'ai l'air d'une personne ayant pratiquement atteint l'extase ? je ne voudrai pas troubler votre personnels.  »

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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 22:50

Deux. Ca lui semble peu et beaucoup à la fois. Surtout peu. Il croyait qu’ils seraient plus nombreux en liste. A son âge, elle aurait dû en connaître davantage, convaincu qu’il y avait et qu’il existe toujours de la concurrence. Gaël lui-même l’a remarquée et il a bon goût. Il se retourne exclusivement sur les blondes, aux jambes fines, avec de belles formes, dont fait partie Maona. « Deux ? Seulement deux ? » S’étonne-t-il, ne comprenant pas. A défaut de l’avoir eu en premier, il est satisfait de ce pauvre chiffre, mais ça le surprend. Est-ce qu’elle n’était tout simplement pas intéressée par eux ? Ou trop plongée dans ses études pour remarquer ses prétendants ? Ou avait-elle envie d’être inaccessible, de plaire et de les laisser mariner sans leur donner ce qu’ils souhaitaient ? Ou encore, voulait-elle prendre son temps à découvrir qui elle avait en face d’elle ? Toutes les possibilités sont envisageables. « Je ne comprends pas. Vous êtes magnifique, vous êtes… douce. Et semble-t-il, créative et intelligente. Comment ça se fait ? » A l’époque, lui avait bien profité, mais il s’était comporté comme le pire des abrutis. Noyé dans l’obscurité, il avait préféré séduire les femmes et les jeter ensuite, plutôt que d’apprendre à les connaître. En y pensant, deux, ce n’est peut-être pas plus mal. Ca l’a évité de connaître des hommes comme lui, autrefois, qui auraient fini par faire disparaître cette naïveté, cette innocence qui le charme tant. Le voilà rassuré, même s’il n’aime toujours pas la savoir avec d’autres hommes. Il prend sur lui, ne voulant pas la couper de son monde, considérant qu’il l’emprisonne déjà beaucoup et qu’elle accepte énormément de sa part. « Vos vilains patrons, hm ? Ce statut me va plutôt bien. Même très bien. » Il ne peut nier, ce n’est pas un sain. Habituellement, il l’est. Professionnel avec les demoiselles ou les jeunes hommes qui entrent dans sa boîte pour découvrir le métier, se faire une idée ou se perfectionner durant quelques semaines, mais pas avec elle. Encore moins après ce qu’elle vient d’annoncer. La pilule tous les jours… C’est comme une demande subtile. Celle de ne former plus qu’un, chaque jour de la semaine, d’échanger un moment passionnel. « Vous êtes insatiable, Mao. » Ce petit surnom qu’il s’autorise à prononcer, ça lui plaît, ça les rend encore plus intimes, proches, même si ce n’est qu’un détail. « Ca me plaît. Je vais essayer de remédier à ça. » Finalement, peut-être que les préservatifs, qu’il déteste tant, ne seront pas obligatoires. « Je vous pose la question, comme ça, même si je me doute de la réponse. Vous avez fait le test de dépistage ou je dois vous accompagner pour le faire ? » Ce sont des questions qui ne font pas toujours plaisir, qui embarrassent parfois, mais il préfère que les choses soient mises au clair. « Vous n’avez rien à craindre avec moi. » Il préfère le préciser. Ca fait un moment qu’il n’a pas touché son épouse et il se sait en bonne santé. La seule personne avec qui il a eu un rapport ces derniers temps, c’est Maona. Maona qui fait tout ce qu’il ordonne, pour son plus grand plaisir. « Vous allez me montrer tout ça. Je vais prendre le temps de regarder votre travail dans les moindres détails, soyez-en sûre. » Son regard se perd dans le sien, puis descend sur sa silhouette, sur ce corps collé contre le sien. Cette femme le met dans un état tel qu’il se demande s’il va vraiment réussi à sortir de ce bureau intact. « Je vous prendrai, Maona. Je vous prendrai, dans toutes les pièces de notre chambre d’hôtel. Je commencerai par vous déshabiller dans l’ascenseur. Je vous ferai gémir jusqu’à n’en plus pouvoir et ce, à plusieurs reprises. Rassurez-vous, ce week-end, vous allez vous en souvenir à un point où vous exigerez de recommencer, encore et encore. » Ca l’excite, de parler de ça, de ce programme qu’il ne détaille pas totalement. Il aimerait s’y attarder, parce qu’il aime en parler, y penser, mais il a besoin de temps pour souffler et se calmer, lui aussi. Amusé par sa question, l’homme pose ses doigts sur ses lèvres maquillées et tente d’effacer les traces de son passage, quelques morsures qui seront encore là dans quelques minutes, ainsi que cette marque rouge dans son cou, qui vire vers le bleu. « Vous avez l’air d’une femme qui a presque pris son pied. Honnêtement. » Il effleure de ses doigts la marque sur son cou. « Vous avez un foulard ? Quelque chose pour cacher ça ? Je crains que ce soit très voyant. » Mais ça lui fait plaisir, en fin de compte. « Laissez comme ça, c’est très bien. » Tout le monde comprendra qu’elle n’est pas libre.
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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMar 22 Mar - 23:19

« Deux ? Seulement deux ? » qu'il s'étonne, nous tu n'avais pas profité comme les autres, tu n'étais pas un marie couche toi là, tu n'étais pas de ces filles faciles qui n'attendent que ça. tu n'attendais que ça maintenant, c'est vrai, mais uniquement de la part d'eneko. il n'y avait plus que lui qui occupait tes pensées dorénavant. « Je ne comprends pas. Vous êtes magnifique, vous êtes… douce. Et semble-t-il, créative et intelligente. Comment ça se fait ? » tu secoues docilement la tête devant tant de compliments qui te vont droit au coeur. t'as envie de lui sauter au cou, mais tu te retiens parce qu'il faut que tu restes sur tes réserves, tu ne veux pas le brusquer par tes émotions bien trop explosives. « je ... je n'en sais rien, ce n'était pas mon but dans la vie. je ... peut-être qu'il n'y a que vous qui me voyez de cette manière. » le premier ... le premier, tu ne préférais pas y penser, il avait joué avec toi et tes sentiments, toi et ton premier amour, toi et la tristesse de la déchirure, de al rupture. le second, il était distant, bien trop vide pour toi. il ne s'inquiétait plus pour toi et ça c'était fini comme ça avait commencé. tu hausses doucement les épaules. « Vos vilains patrons, hm ? Ce statut me va plutôt bien. Même très bien. » tu lui fais un timide sourire avant de prendre les devants et lui assurer que tu aurais besoin de bien plus.   « Vous êtes insatiable, Mao.  Ca me plaît. Je vais essayer de remédier à ça.  Je vous pose la question, comme ça, même si je me doute de la réponse. Vous avez fait le test de dépistage ou je dois vous accompagner pour le faire ? » tu souris devant le surnom, ce petit surnom que tes proches s'autorise a utiliser. et lui, il était bien plus proche que toi que n'importe qui sur cette terre. les questions s'enchaînent.  « je ... pas depuis ma séparation. » que tu réponds, des petits yeux en amande. il est vrai que depuis le dernier, tu n'avais pas fait de test mais vous aviez toujours utilisé des préservatifs.  « j'irai en faire un, pour vous rassurer. » que tu dis, d'une petite voix timide, te sentant légèrement gênée de parler de tout ça.  « Vous n’avez rien à craindre avec moi. » qu'est-ce que ça signifie ? qu'il ne touche personne d'autre ? est-ce rassurant ? tellement, tu as l'impression que ton coeur est en pleine explosion devant cette attention dissimulée avec perfection. « Vous allez me montrer tout ça. Je vais prendre le temps de regarder votre travail dans les moindres détails, soyez-en sûre. » tu étais bien contente, qu'il s'intéresse à tout ça, à ton travail. tu avais envie qu'il soit fier de toi, de ta passion. tu en avais besoin. « Je vous prendrai, Maona. Je vous prendrai, dans toutes les pièces de notre chambre d’hôtel. Je commencerai par vous déshabiller dans l’ascenseur. Je vous ferai gémir jusqu’à n’en plus pouvoir et ce, à plusieurs reprises. Rassurez-vous, ce week-end, vous allez vous en souvenir à un point où vous exigerez de recommencer, encore et encore. » tu trembles d'excitation devant de telles paroles. tu veux être ce week-end, tu en as très envie en ce moment. « j'en prends note. » que tu dis simplement avant de remettre tout tes vêtements bien en place et te présenter à lui. « Vous avez l’air d’une femme qui a presque pris son pied. Honnêtement. Vous avez un foulard ? Quelque chose pour cacher ça ? Je crains que ce soit très voyant. Laissez comme ça, c’est très bien. » un fin sourire se dessine une nouvelle fois devant ses mots. serait-il légèrement fier de ce qu'il avait marqué sur ton corps ? tu pouvais aisément le lire dans ses yeux. « ne seriez-vous pas fier de ce que vous avez fait par hasard ? » que tu demandes de ce petit air séducteur. « je vais vous laisser maintenant, vous devez avoir un tas de travail à faire, puis un petit peu de ménage aussi. » que tu te permets d'envisager en lançant un léger regard à toutes ces feuilles qui se sont perdues sur le sol. « puis moi aussi, je n'aimerai pas que mon patron me corrige. » tes lèvres s'approchent des siennes, tu y déposes un baiser d'une infinie douceur, lentement. « mais comme je suis bien éduquée, je vais vous aider à ranger. » en réalité, c'est plutôt une excuse pour ne pas partir d'ici, parce que tu as envie et besoin de rester avec. sa présence en devient indispensable. alors tu fais le tour du bureau et tu commences à rassembler les feuilles pour le remettre sur le bureau. tu t'attardes lentement sur quelques croquis. tu divagues. « c'est magnifique » c'est un fin murmure qui n'était pas destiné à eneko, plutôt à ta propre conscience. en plus d'être ton obsession, d'être au dessus de tous, il avait un talent impressionnant. tu poses doucement les feuilles sur le bureau, ramasses les stylos éparpillés en prenant grand soin de te baisser de manière assez provoquant quand on frappe une nouvelle fois à la porte, ce qui te fait sursauter. « c'est Gaël, compte rendu de réunion. » que tu entends à travers la porte. non, tu vas devoir t'éclipser.

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MessageSujet: Re: (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18)   (Maona) Ce regard me dit quelque chose (-18) - Page 2 EmptyMer 23 Mar - 0:17

« Mais les hommes doivent venir vers vous, vous tourner autour… » Il n’arrive toujours pas à saisir comment elle peut être seule. C’est une très belle femme, réservée, qui a de la discussion. Elle ne se contente pas seulement de hocher la tête et de dire oui à tout ce qu’il veut, elle prend les devants, aussi, sait se montrer sensuelle, séductrice. C’est une femme à part entière qu’il découvre. Elle a beaucoup à donner. Peut-être trop pour des garçons qui veulent seulement profiter de la vie ? Peu importe au fond, puisqu’il est là, maintenant. Il n’arrive cependant pas à croire qu’il est le seul à la voir de cette manière. « Personne ne vous a dit ces choses-là ? Personne ne vous a complimenté de la sorte ? » Il n’en revient pas. C’est pourtant vrai et c’est ce qui saute aux yeux. Il souffle, exaspéré. « Bon sang, Maona, quels sont ces deux hommes que vous avez fréquenté et qui sont incapables de vous dire ce qui est réel ? » Où les a-t-elle trouvés ? Dans une pochette surprise ? Elle n’est visiblement pas tombée sur des perles. Peut-être n’ont-ils pas été au-delà de ce qu’elle dégage, en apparence, mais pour Eneko qui s’intéresse de près à elle, c’est dommage. Pour eux. Pas pour lui. Ca lui plaît, d’un côté, d’être le seul à la voir de cette manière, d’être l’unique personne à voir plus loin que son joli minois. « J’aimerais, oui. » Il faut qu’ils soient tous les deux en confiance et ça commence par là. « Oh si si. Et vous, n’êtes-vous pas en train d’essayer de me séduire ? » Avec ce petit air qu’elle prend, cette voix suave. Ca marche à la perfection. Elle n’a pas besoin de faire plus, ses pensées vont vers elle à chaque seconde qui passe, mais encore une fois, c’est une chose qu’il ne peut dire, qu’il ne pense pas à lui dévoiler. Poser des mots sur ce qu’il ressent est difficile, mais ça l’est encore plus avec une femme qui arrive à l’obséder à ce point. Et il ne le fait pas exprès, c’est dans sa personnalité. Eneko pose son attention sur son bureau en pagaille, avec les feuilles éparpillées un peu partout dans la pièce. Certains dossiers doivent s’être mélangés entre eux. Ca n’arrive jamais. Il va passer une bonne heure à tout vérifier, si ce n’est plus, pour revérifier. « Je ne peux faire autrement que d’admettre que vous avez raison. Vous êtes très bien éduquée. » Qu’il dit, dans un sourire. Docile. Eneko fait un pas vers le bureau, se penchant vers les feuilles qu’il ramène dans un seul tas, pour ne pas les chercher partout avant de commencer à faire un tri. « Vous aimez ? C’est mon dossier en cours, pour la fin de la semaine. » Mais ça, il s’en fiche, maintenant qu’elle se penche pour récupérer des stylos. La tête penchée sur le côté, sans pouvoir résister, Eneko s’approche de son corps et pose une main sur sa taille… Un bruit, une voix, le ramène à la raison. « J’arrive. » Crie-t-il, en reprenant les stylos qu’il pose sur le bureau. Il est déjà moins en bazar que précédemment, mais l’ordre ne règne pas. « Il va falloir qu’on mette fin à notre petit rendez-vous, mais on se revoit très vite. Pensez à préparer votre sac, pour ce week-end. » Il pose son index sous son menton et relève son visage vers lui, dépose un dernier baiser sur ses lèvres, long, fort, passionné, comme si c’était le dernier. Et c’est probablement le dernier de la journée, ça lui manque déjà. « Soyez raisonnable, ce soir, avec l’alcool. » Qu’il exige. Il l’amène vers la porte qu’il ouvre, faisant face à Gaël qui lui montre le dossier, avant de poser ses yeux sur la demoiselle près de lui, l’observant de haut en bas, chose que Neko ne supporte pas. « Compte-rendu ? » Gaël acquiesce, entre. « Maona. » D’un hochement de tête, il la salue, ses yeux ancrés dans les siens. « Bienvenue officiellement ici. Je suis convaincu que tout se passera bien. » C’est même sûr.
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