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 (Adaline) Une première approche

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(Adaline) Une première approche _
MessageSujet: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyMar 22 Mar - 23:15

Ce petit café étudiant, je le connais depuis quelques semaines seulement. La première fois que j’y ai mis les pieds, il m’a rappelé le café que je fréquentais à Paris avec des amis, après les cours, entre les pauses, ou même lorsqu’on séchait les cours. Le café y est nettement meilleur ici, cependant et c’est mon excuse officielle pour y séjourner des soirées entières, parfois, mais la raison véritable, c’est cette petite blonde qui sert les clients. Elle est passée plusieurs fois vers lui, pour lui demander s’il voulait quelque chose et la dernière fois, il a entrouvert la bouche, presque prêt à se lancer, à lui adresser la parole, mais il s’est contenté de demander un autre café. C’est son quatrième déjà, en moins de deux heures. Ca ne l’énerve pas, ça ne l’angoisse pas, mais ça ne fait que le presser un peu plus. Il faut qu’il lui parle, qu’il lui dise un mot, pour faire la conversation, pour trouver le moyen d’être un peu plus proche d’elle qu’il ne l’est à l’heure actuelle. Il ne veut pas être un client à ses yeux. Il veut être… Autre chose. Depuis que son père lui a avoué, il y a trois semaines, qu’il avait fait un don à une amie, qu’il est père d’une jeune fille qui a bien grandi et qu’il a aimé voir dans la rue, par hasard, Eneko n’a pas été que curieux, intrigué. Cette révélation lui a fait quelque chose. C’est un don anonyme et il devrait peut-être laisser ça de côté, mais il a tellement manqué de sa famille, que savoir qu’il a une petite sœur lui a fait quelque chose. C’est pour ça qu’il n’arrive pas à partir d’ici, qu’il l’observe, parfois, lorsqu’elle a les yeux ailleurs qu’à sa table. Sa demi-sœur n’est pas une petite fille, c’est une vraie jeune femme, avec le sang de son père qui coule dans ses veines.

C’est terminé l’incertitude, l’hésitation. Il se lève avec son café vide et s’assoit sur un tabouret, près du comptoir, plus près d’elle. Il pose sa tasse dessus et demande : « Un autre café, s’il vous plaît. » Il a encore envie qu’elle s’adresse à lui, encore envie d’entendre cette voix, mais plus qu’un simple « d’accord », ou « tenez ». Eneko désire une vraie discussion. C’est là qu’il aperçoit un livre, sur le comptoir, traitant de la psychologie. C’est un livre d’études, le sien ? C’est l’occasion ou jamais de se lancer. « La psychologie ? C’est ce que vous étudiez ? » Il n’a pas été dans cette branche, mais pour il s’est intéressé à certains livres, pour tenter de se débarrasser lui-même, sans aucune aide, de ses démons, avant de jeter l’éponge au bout de quelques jours. Ca l’agaçait, ça le blessait. La psychologie humaine n’est définitivement pas son truc, mais c’est tout de même un bon sujet qu’il peut aborder pour créer un dialogue entre eux. « Vous êtes à combien d’années ? » Ses yeux se plantent dans les siens. Elle a des airs de son père.
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyMer 23 Mar - 22:51

Je venais à peine de terminer mon cours de psychologie et je commençais déjà mon quart de travail au café. En fait, au moment où le professeur s’était définitivement arrêté de parler, j’avais eu quinze minutes chrono pour me rendre en courant d’un bout à l’autre du campus universitaire, enfiler mon uniforme et commencer à servir les clients. Les joies de la vie étudiante, comme aurait dit ma mère. Quoi que… Si elle avait été là, les choses auraient été beaucoup plus simples. Déjà, je n’aurais pas eu à travailler autant, puisque je n’aurais pas eu de loyer à payer, ni de courses à faire toutes les semaines. J’aurais eu un peu plus de temps pour moi et –qui sait-, je ne me serais peut-être jamais inscrite à l’université. Je me serais probablement contentée d’une carrière en tant que danseuse. Me faire une bonne réputation dans la profession aurait été difficile, mais je m’en serais foutue, puisque j’aurais eu ma mère à mes côtés pour me soutenir.

Et surtout, je ne serais pas en train de servir des cafés à des étudiants capricieux depuis une bonne trentaine de minutes. Je commençais à peine ma soirée et je me faisais déjà chier. En fait, en quelques minutes à peine, j’avais été draguée par un mec relou, insultée par un client impatient et un type un peu trop insolant m’avait même proposé de m’apprendre comment faire mon boulot, ce qui m’avait grandement insultée, puisque je travaillais ici depuis déjà quelques mois. Mon travail, je le connaissais sur le bout des doigts. L’incident était arrivé depuis déjà quelques minutes, mais j’étais encore un peu frustrée. Du coup, après avoir demandé à un client un peu étrange s’il prenait autre chose et après lui avoir versé un quatrième café, je m’étais dirigée derrière le comptoir. Puis, pour me calmer un peu, j’avais commencé à épousseter un peu. Je tenais ça de ma mère. Comme elle, nettoyer un peu m’aidait toujours à faire passer ma frustration.

Je nettoyais la zone réservée aux employés depuis déjà quelques minutes. J’en étais maintenant rendue à passer un linge sur le comptoir où des clients prenaient parfois place au moment où le type accroc à la caféine m’interpella. « Un autre café, s’il vous plaît. » Surprise, je haussai un sourcil en entendant une telle requête. Je commençais sérieusement à m’inquiéter. Néanmoins, je lui servis tout de même son breuvage. Après tout, le client était roi, alors je ne pouvais pas lui refuser une telle demande. « La psychologie ? C’est ce que vous étudiez ? » Demanda-t-il alors que je me dirigeais vers la cafetière. Je décidai de ne pas répondre tout de suite, me concentrant sur ma tâche. De toute façon, je le trouvais étrange ce type et même si je le cachais bien, je n’aimais pas trop rencontrer de nouvelles personnes. Je détestais devoir me forcer pour sourire, mais je le fis tout de même lorsque je retournai auprès du client pour lui donner sa boisson.

« Vous êtes à combien d’années ? » Demanda-t-il tandis que je remplissais sa tasse à nouveau. Cette fois, je ne pouvais plus l’ignorer. « Oui, c’est bien mon livre de psycho. D’ailleurs, merci de me l’avoir fait remarquer, je n’ai pas le droit de le laisser sur le comptoir! » M’exclamai-je en lui adressant un grand sourire qui n’était pas complètement faux pour une fois, car je n’avais réellement pas le droit de laisser mes livres là. Du coup, il m’avait peut-être évité des ennuis. « En fait, je suis encore en première année. J’ai laissé tomber mes études après l’accident de ma mère et je n’ai repris que très récemment, alors j’ai un peu de retard sur les autres. » Merde, mais c’était quoi mon problème? Qu’est-ce qui m’avait pris de déballer ça comme ça? « Désolé, normalement je ne parle pas de ma vie avec mes clients. » Ajoutai-je avant de ranger mon bouquin.
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptySam 26 Mar - 17:45

C’est surprenant à quel point il se prenait la tête pour trouver un moyen de la connaître, alors qu’elle lui en dit long sur elle, sur sa vie, sans même qu’il ne l’interroge plus longuement. Il peine d’ailleurs à s’en remettre. Elle se confie à lui comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. L’accident de sa mère, de l’amie de son père. Cet accident dont il lui avait parlé. Il était au courant, mais ne pensait pas le savoir via la demoiselle en si peu de temps. Mais Eneko voit ça comme une occasion de discuter ensemble. Il balaye d’un geste de la main ses excuses, peu embarrassé, au contraire. « Ca ne me dérange pas. » Sa mort a dû bouleverser sa vie. « Vous avez dû arrêter vos études suite à son décès, pour les reprendre plus tard ? » La logique voudrait qu’il lui demande si son père ne pouvait pas l’aider, mais il sait bien que non. « Aucun membre de votre famille pour vous aider ? » Alors il élargit son champ de vision. Des oncles, des tantes, des cousins peut-être. C’est pour cette raison qu’elle travaille dans ce cas, qu’elle sert un client qui est en manque de caféine, parce qu’il a trouvé ce seul moyen de rester et de ne pas dégager sans avoir pu lui adresser un mot et il ne regrette pas. Adaline semble être sympathique… Loin d’être hautaine. C’est ça, sa petite sœur ? Parce qu’à ce qu’il voit, il n’est pas déçu, pour le moment. « Eneko. » dit-il, pour se présenter et aussi lui permettre de le faire, à son tour. Briser la distance. La mettre un peu plus en confiance. « A défaut de ne pas déballer votre vie à vos clients, vous le faites souvent avec des inconnus ? » C’est par curiosité. C’était tellement surprenant qu’il en vient à se demander si ce n’est pas une habitude qu’elle a et ce ne serait donc pas si exceptionnel qu’elle se lance de la sorte. A moins qu’en se lançant, elle s’est laissée embarquée.
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyMer 30 Mar - 2:09

J'avais gaffé. Sans faire exprès, j'avais révélé un détail sur ma vie dont je détestais parler. Et surtout moins avec mes clients. En fait, je n'avais pas vraiment l'habitude de discuter de cette partie de ma vie, puisqu'en temps normal, je préférais éviter le sujet. Seulement, cette fois-ci, c'était sorti tout seul. Je m'attendais donc à ce que l'étranger prenne peur ou ressente un quelconque malaise, mais ça ne sembla pas être le cas. En fait, le jeune homme semblait même apprécier le fait que je me sois confiée à lui aussi facilement. Peut-être était-il content que je lui fasse confiance? En tout cas, ma gaffe ne le dérangeait pas du tout. Même qu'il n'hésita pas à me poser d'autres questions sur le sujet. « Vous avez dû arrêter vos études suite à son décès, pour les reprendre plus tard ? Aucun membre de votre famille pour vous aider ? » En temps normal, je n'aurais pas répondu à sa question, mais quelque chose me poussait à lui faire confiance. Je lui laissai donc le temps de se présenter officiellement. J'appris donc qu'il s'appelait Eneko. Neko. Chat en Japonais. C'était mignon, comme prénom!

« A défaut de ne pas déballer votre vie à vos clients, vous le faites souvent avec des inconnus ? » Demanda-t-il quelques secondes plus tard, me sortant de ma brève réflexion à propos de son prénom original. « Oui, j'ai arrêté quelques temps pour des raisons de... santé, j'avais une jambe cassée après l'accident et disons que mon moral était assez bas, alors j'ai préféré prendre une petite pause. » Répondis-je en continuant de nettoyer distraitement le comptoir. La surface était loin d'être malpropre, mais le fait de m'atteler à cette tâche m'évitait de le regarder droit dans les yeux. De plus, j'avais volontairement choisit d'ignorer la deuxième partie de sa question. Personne ne m'aidait, mais je me débrouillais, puis je n'avais pas envie d'en parler. « Mais pour répondre à votre question, non, je n'ai pas l'habitude de tout raconter à des inconnus. » Je relevai la tête vers lui pour lui adresser un petit sourire.
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyMer 30 Mar - 22:00

Il ne peut que comprendre, mais le principal est qu’elle ait repris ses études. Il trouve ça important. Lui, c’est ce qui l’a sauvé, ce qui a été utile pour se construire, pour ne plus se focaliser sur son passé, pour devenir quelqu’un, finalement, même s’il n’a pas confiance en lui, comme il le montre aux yeux du monde entier. « Tant que vous reprenez. » dit-il. Il l’aurait encouragé à reprendre. L’abandon d’études, il trouve ça inconcevable. Les gens doivent se donner les moyens d’y arriver, ne pas baisser les bras. Et la psychologie, pour l’étudier, il faut être fort psychologiquement. Ce n’est pas tous les jours facile, il s’en doute. Lui ne supporterait pas d’avoir en face de lui, tous les jours, des personnes en faiblesse à qui parler. Il faudrait être en parfaite harmonie avec soi-même pour exercer cette profession et ce n’est pas son cas. Il la trouve bien courageuse. Et ça l’intéresse. Il se demande ce qui l’intéresse dans cette voie. Ce n’est pas quelqu’un de si curieux que ça, lorsqu’il n’y voit pas ses propres intérêts. Et là, il en a un : savoir qui elle est. Il ne sait cependant pas s’ils seront toujours en contact. Lui n’est pas très doué pour la famille, si ce n’est avec Oihana et le père de cette dernière, son oncle. Eneko n’a pas tant d’affinité que ça avec le reste de sa famille. « Vraiment ? Ca ne se voit pas, je vous rassure. » dit-il, d’un ton sérieux, avec un très faible sourire qui disparaît aussitôt. Il a plutôt l’impression qu’elle fait ça avec n’importe qui. Forcément. Pourquoi être différente avec lui ? « Et ça marche bien, la psycho ? » demande-t-il, en l’observant nettoyer le comptoir. « Vous êtes de Biarritz ? » qu’il questionne, en buvant une gorgée de son café. Son père ne lui en avait pas dit énormément sur l’amie qu’il avait aidée, juste les grandes lignes. Les détails, il ne les connait pas.
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyJeu 31 Mar - 20:47

Je continuai de nettoyer mon bout de comptoir sans relâche, car ça m'évitait de penser à l'étrangeté de cette conversation. D'un côté, je me sentais mal-à-l'aise de parler de détails privés de ma vie avec un inconnu, mais d'un autre côté, je me sentais bien, comme si me confier à ce type était quelque chose de parfaitement naturel. Comme si je l'avais fait toute ma vie et c'était bien ça qui me troublait. C'était pour cette unique raison que j'avais du mal à le regarder dans les yeux lorsqu'il parlait. « Vraiment ? Ca ne se voit pas, je vous rassure. » Sans même relever la tête, j'esquissai un petit sourire au moment où il prononça ces paroles. J'étais loin d'avoir l'habitude de me confier, mais pourtant, lorsque je le faisais, j'avais l'air assurée. C'était déjà ça. « Et ça marche bien, la psycho ? » Demanda-t-il après quelques secondes de silence. Sa question me fit réaliser une chose. Depuis le début de notre petite discussion, j'avais l'impression de subir un interrogatoire. Mais ce n'était pas du tout la faute de mon interlocuteur. En fait, j'avais l'impression qu'il s'efforçait de poursuivre la conversation en me posant toutes sortes de questions. Sauf que moi, plutôt que de l'aider, je me contentais de répondre platement sans même lui retourner l'interrogation. Il devait me trouver terriblement ennuyante!

« Vous êtes de Biarritz ? » Questionna-t-il, une autre poignée de secondes plus tard. À ce moment-là, j'osai enfin sortir de ma bulle. Je relevai la tête pour lui adresser un sourire avant de mettre mon linge de côté. Puis, afin de me mettre à l'aise, je posai mes avants-bras sur la surface. De toute façon, il n'y avait que deux autres clients et Sierra pourrait très bien s'occuper d'eux pendant quelques minutes. « Oui, la psycho ça va. Bon, je n'ai pas les meilleures notes, mais je me débrouille et je fais mon possible pour m'y remettre lentement, parce qu'après une longue pause, l'école c'est un peu plus difficile. » Expliquai-je en rigolant. « Oh et je viens bel et bien de Biarritz. J'ai été élevée ici et je ne compte pas partir. J'aime bien cette ville. Je ne la trouve pas ennuyante contrairement à la plupart de mes amis. Mais assez parlé de moi. » Dis-je le regardant, un sourire en coin collé aux lèvres. « Vous, vous faites quoi dans la vie? À part squatter les cafés étudiants. »
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyVen 1 Avr - 23:15

Il comprend, c’est même normal que ce soit plus difficile. S’il devait s’y recoller, il est fort possible qu’il ait besoin d’un temps d’adaptation, d’un gros temps, mais si elle se débrouille, c’est le principal. Il l’écoute parler de Biarritz, cette ville qu’il aime beaucoup lui aussi, mais dans laquelle il a des souvenirs assez douloureux et qui le poussent parfois à s’éclipser. Le fait est qu’il prend en charge des clients de plusieurs villes différentes, parfois lointaines, ce n’est pas seulement parce que ça lui apporte de l’argent. C’est parce qu’il aime ça, voyager et qu’il a besoin de souffler. Toujours est-il qu’il revient vers son premier amour qu’est sa ville natale. C’est un peu son nombril du monde, alors il comprend ce qu’elle veut dire. « Il y a pourtant des choses à faire. Vos amis ne sont-ils pas au courant des nombreuses soirées qui sont organisées dans les bars, restaurants et autres établissements ? Sans compter tous les endroits publics. » La plage, le cours d’eau. Avec un peu d’imagination, on trouve quoi faire. Biarritz est une ville animée, de son point de vue. Eneko ne s’y attendait pas, mais l’interrogatoire, c’est maintenant lui qui le subit. Il feint de ne pas être gêné, sans aucune difficulté. Il n’aime pas parler de lui. Il aurait préféré qu’elle continue, mais c’est aussi ça, faire connaissance. Partager, échanger. Ca ne doit pas aller dans un sens unique, alors il se lance : « Je suis architecte. » Jusque-là, tout va bien. « Mes études sont bien plus loin que les vôtres, ça fait dix ans qu’elles sont derrière moi. Et donc, à part squatter les cafés étudiants, je conçois des bâtiments, conduis la réalisation… Jusqu’à l’intérieur. » Il retire la cuillère de son café et la pose sur le comptoir, sans la quitter des yeux. « C’était un rêve que j’ai réalisé. Vous avez des rêves, Adaline ? » Il se mord l’intérieur de sa joue, en se demandant si ce prénom, elle le lui a précisé, ou s’il vient de faire une gaffe. Il n’en sait trop rien, mais il reprend bien vite le fil de la conversation pour faire disparaître cette erreur : « Des rêves auxquels vous pensez, des rêves que vous n’avez pas eu l’occasion de réaliser, pas encore, pour diverses raisons. »
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyMer 6 Avr - 23:11

« Il y a pourtant des choses à faire. Vos amis ne sont-ils pas au courant des nombreuses soirées qui sont organisées dans les bars, restaurants et autres établissements ? Sans compter tous les endroits publics. » Là-dessus, mon client marquait un point. En fait, il venait d'énumérer toutes les raisons qui faisaient que j'adorais cette ville. Les soirées organisées au bar des 100 marches, les fêtes étudiantes sur la plage, près du vieux phare... Oui, il y avait bien des choses à faire dans cette ville un peu paumée. Il suffisait de savoir où chercher. J'hochai donc la tête, ne voulant pas trop m'étaler sur le sujet. De toute façon, c'était à mon tour de lui faire subir un interrogatoire!

Je posai quelques questions à Neko qui sembla un peu pris au dépourvu. Comme si le fait de devoir me parler de lui à son tour le rendait mal-à-l'aise. Seulement, je ne savais pas s'il l'était réellement ou s'il s'agissait d'une simple impression, puisqu'il le cachait très bien. « Je suis architecte. » Commença-t-il tranquilement. « Mes études sont bien plus loin que les vôtres, ça fait dix ans qu’elles sont derrière moi. Et donc, à part squatter les cafés étudiants, je conçois des bâtiments, conduis la réalisation… Jusqu’à l’intérieur.  » Continua-t-il, déposant la cuiller de son café sur le comptoir entre-temps. Je l'écoutais attentivement, jetant un coup d'oeil à la salle une fois de temps en temps, histoire de vérifier si tout allait bien pour ma collègue.

« C’était un rêve que j’ai réalisé. Vous avez des rêves, Adaline ? » En l'entendant prononcer mon prénom, mon regard se reposa sur lui. J'étais assez surprise qu'il le connaisse, puisque je ne portais pas mon badge aujourd'hui. Oui, il avait beau être un clien habituel, ce n'était jamais moi qui le servait habituellement. Nous nous parlions donc pour la première fois et je ne me souvenais pas lui avoir mentionné mon nom. « Des rêves auxquels vous pensez, des rêves que vous n’avez pas eu l’occasion de réaliser, pas encore, pour diverses raisons. » Ajouta-t-il, me sortant de ma réflexion.

« Je... » Commençai-je, troublée. « Oui, j'ai des rêves, comme à peu près tout le monde. » Faux. J'en avais eu par le passé, mais depuis le décès de ma mère, j'avais fait une croix sur ceux-ci. Puis maintenant, je ne voyais plus l'utilité d'en avoir. « Oh et je peux savoir comment vous connaissez mon nom? Je ne crois pas vous l'avoir dit? A moins que je sois devenue alzheimer, mais en général, j'ai plutôt une bonne mémoire, alors... » Demandai-je, d'un ton un peu sec.
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyVen 8 Avr - 20:23


intervention d'aléas de la vie
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c'est qui ce type là, qui est en train d'arriver près de vous deux ? un type lourd, qui vient souvent, trop souvent, à la limite de l'insupportable. il s'approche, s'assoit et dévisage Adaline avant de la siffler. L'alcool coule déjà à flot dans ses veines malgré l'heure.
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MessageSujet: Re: (Adaline) Une première approche   (Adaline) Une première approche EmptyVen 8 Avr - 22:17

L’erreur. Il en avait pris conscience juste après avoir prononcé son prénom et il avait pris le temps de réfléchir, du moins, durant les quelques secondes qui s’offraient à lui, le temps des réponses qu’elle souhaiterait bien lui donner. Il pourrait tout simplement lui dire qu’elle a pourtant bien soufflé son prénom, qu’elle s’est présentée à lui il y a quelques minutes, sans peut-être y faire attention, ou qu’il a entendu un de ses collègues l’appeler, ce qui n’est pas vrai. Mais ça aurait très bien pu être le cas. Ce n’est pas la première fois qu’il passe ici et il se doute bien qu’elle ne se souvient pas de chacun de ses services. Oui, Eneko pourrait faire tout ça. Mais il ne le fait pas. Il observe son café, en se pinçant les lèvres, avant de dire le plus normalement possible : « J’ai une personne dans mon entourage… qui m’a parlé de vous. » commence-t-il, en essayant d’amener le sujet doucement sur le tapis. Il ne veut pas la brusquer, ce n’est finalement pas le but. Il n’a pas envie de foutre le bordel dans sa vie, surtout si elle pense que son père est véritablement son père. En fait, il ignore comment les choses ont évolué dans sa vie, après le don. « Un donneur. » Il n’en dit pas plus. Soit elle comprend, soit elle ne comprend pas et dans ce dernier cas, il n’en dira peut-être pas plus. Il gérera la situation. « Est-ce que vous saisissez ou bien… ? » qu’il demande, avant qu’un homme prenne place à ses côtés. Il n’y fait d’abord pas attention, mais est bien obligé de poser son attention sur lui lorsqu’il siffle la serveuse. Est-ce qu’il est vraiment en train de faire ça ? En le regardant bien, il ne semble pas être lui-même et pour cause, il a bu plus d’un verre. Ca se sent lorsqu’il prend la parole : « Tu veux bien me servir une menthe à l’eau mademoiselle, avec ton numéro de téléphone sur le ticket de caisse par la même occasion ? » Eneko le dévisage. Il a pitié pour lui, vraiment. Il est aussi en colère contre lui pour ne pas savoir se tenir, pour les interrompre, alors que la conversation devenait tout juste sérieuse, qu’il allait lui annoncer la nouvelle. Mais non, il faut qu’un type assez lourd se colle contre le comptoir, pose ses mains dessus, allonge même ses bras pour être au plus près d’Adaline. « S’teu plaît, un numéro, depuis le temps que je te mate derrière ton comptoir. Tu peux bien me faire ça avec toutes les consommations que je t’ai payées. »
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