Violette Watts - La vie n'est pas un long fleuve tranquille.

L’histoire de ma vie peut vous semblez banale… Une histoire de gamine pourrie gâtée comme les autres. Je vous l’accorde, le début l’est. Mais tout n’est pas rose, même les filles les plus belles, les plus riches, les plus célèbre… tombent un jour. Et je dois vous l’avouez, je suis tombée, je suis tombée de vraiment haut. Mon psychiatre vous dira que la princesse est tombée de sa tour d’ivoire. Je vous dirais juste comment j’ai sombré dans une spirale infernale.
Je suis née cadette d’une famille de trois enfants. Mon frère de 31 ans, Math, ma sœur de 26 ans, Ariel et puis moi, la princesse de la famille. Ma mère et mon père s’aimait depuis longtemps et malgré le travail prenant de papa, le rêve de mes parents était d’avoir une famille nombreuse. J’ai grandi le cul dans le beurre comme on dit. Ce que Violette voulait, Violette l’avait. Et si elle ne l’avait pas, son frère et sa sœur, se souvenaient des crises interminables que je faisais pour avoir ce que je voulais. J’imagine que si je suis devenue ce que je suis c’est à cause de tout cela. Au fur et à mesure que je grandissais je remarquais que mon père faisait des préférences ! Il nous aimait tous mais j’étais sa princesse. J’avoue en avoir profité. Ma famille était heureuse, soudée… Tout le monde cédait à mes caprices. Mais on s’aimait tellement. J’étais fort proche de mon frère et de ma sœur. Nous nous entendions très bien et ils avaient cet instinct protecteur avec moi, je me sentais tout le temps en sécurité. En grandissant, j’ai compris ce que papa faisait. Il dirigeait (il dirige toujours d’ailleurs) un empire ! Depuis toute petite, il me disait qu’un jour il serait mien… Je ne comprenais pas pourquoi. En réalité, mon frère et ma sœur ne voulait pas faire ce que papa faisait. Moi je le suivais partout. Tout ce qu’il faisait me passionnait ! J’étais amoureuse de mon papa. Le complexe d’œdipe me direz-vous. Mais non ! Parce que je ne voulais pas tuer ma mère pour me marier avec mon père. J’aimais ce que nous étions. J’ai aussi appris en grandissant que papa était un homme célèbre et que par conséquent, notre famille l’était… Et je pense que c’est là que tout a commencé à foiré.

Je suis rentrée au lycée, j’étais une peste mais j’étais encore gentille et supportable. Mais plus je grandissais, plus je voyais que des gens me suivaient pour me prendre en photo, je me retrouvais en première page de magazines avec des titres parfois abominable et faux ! C’était donc ça le pouvoir médiatique ? Et bien puisque c’était comme ça, j’allais en jouer. Ils allaient écrire ce que JE voulais qu’ils écrivent. Je commençais à me faire remarquer tout le temps partout où j’allais, j’adorais cette sensation, celle que j’avais quand les gens me reconnaissaient, m’enviaient, me haïssaient… L’important c’était qu’ils éprouvent quelque chose à mon égard. J’étais alors la fille la plus populaire de mon lycée, capitaine des cheerleaders, présidente des élèves, première de classe. Mes parents étaient fiers et ça me rendait heureuse. Même si la seule ombre au tableau était les rumeurs, bien souvent plus fondé qu’infondé, sur mon compte. C’était moi qui les lançaient mais mes parents n’en savaient rien. C’est au lycée que j’ai rencontré Charlie, le meilleur ami de mon frère. Mon premier amour, je l’aimais, je me voyais passer ma vie entière avec lui. D’ailleurs mes copines ne me voyaient jamais j’étais toujours avec Charlie et Math pour fumer de l’herbe, boire… Un jour où j’avais trop fumé, on décida avec Charly de rentrer chez moi. J’allais traverser la rue quand une voiture arriva. Je ne l’avais pas vue… Charly s’est jeté sur moi et s’est fait renversé à ma place mais il faut dire qu'il avait bu et qu'il titubait. Ensuite, il s’est retrouvé dans le coma, j’étais accablée. J’étais si triste, mon frère me consolait comme il le pouvait. Un jour, j’allais aller le voir quand j’ai reçu un coup de fil de sa mère. Elle me disait qu’il était décédé et que ce n’était pas la peine que je vienne à son enterrement. Que s’il était mort c’était de ma faute. Suite à cet événement, je suis tombée dans une dépression profonde et mon père m’a envoyé à Miami aux USA, pour que je puisse arrêter de penser à tout ça. C’est là-bas que je me mis à coudre et créer des vêtements. J’avais montré mon travail à papa, c’est comme ça qu’il commença à ouvrir des boutiques « ClothesV » un peu partout dans le monde. Ma marque devenue vite connue et on succès me faisait plaisir. Cette année-là, j’eu mon BAC avec grande distinction. J’allais rentrer à Biarritz mais je décidai de rester à Miami. J’allais mieux, les médecins me l’avaient dit ! D’ailleurs ils sont tous venu à Miami, je me suis retrouvée dans une maison où la joie de vivre avait disparu. Mon frère, après la mort de Charlie c’était réfugié dans la drogue, mais pas l’herbe non ! Pire. Peu de temps après mon retour, il est mort d’une overdose, on a essayé de le soigner pourtant… J’étais de nouveau anéantie mais je voulais surmonter ça. Math n’aurait pas été heureux de me voir triste et encore malade. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser… Jamais deux sans trois… J’avais raison, quelques temps après, c’est ma mère qui y est resté, elle avait un cancer. Je ne le savais même pas. A sa mort nous étions tous dévasté, j’avais besoin de mon père mais il commença a travaillé tellement que je ne le voyais plus… Je repris des études à l’université, après la mort de mon frère et ma mère, mon père le voulait. Il fallait que je puisse reprendre son empire. Ma sœur n’en voulait pas… Ces événements nous ont rapprochés, elle m’aidait dans tout… J’ai dû laisser la gestion de ma boutique à ma sœur pendant que je faisais de mon mieux pour réussir les études que je ne voulais pas faire. Au final, j’ai même pris de l’avance. Il y a un an jour pour jour, j’ai rencontré Melvin à une soirée que donnait mon père. Un vicomte super canon bien qu’insupportable. Nous sommes très vite tombés amoureux même si je lutais. Un an d’amour, un an de pur bonheur. Jusqu’au jour où il décida de m’emmener à Londres ! J’allais ouvrir une boutique et rencontrer la mère de mon cher et tendre. Sauf que rien ne s’est passé comme prévu. Sa mère a ordonné à Melvin de choisir entre elle ou moi. Et je vous laisse deviner qui il a choisi. J’ai décidé de rentrer à Biarritz ! J’avais aimé ma vie là-bas lorsque j’étais devenue folle. Donc j’ai continué là-bas ce que je savais faire de mieux avant lui, coucher avec des hommes, manipuler des hommes et être méchante. Quelques semaines après, il est revenu. J’ai replongé. J’ai recoulé… Après trois semaines à essayer de me reconquérir, il est reparti à Londres sans une explication. C’est dingue comme un homme peut vous hantez alors qu’il vous a fait tant de mal. Je n’arrive pas à l’oublier… Peut-être un jour ?

Après tout ça, j’ai replongé dans la même spirale que quand Charlie est mort… J’étais plus la fille réfléchie que j’étais devenue avec Melvin ! Que du contraire, je suis redevenue la garce d’autre fois… Mais malgré tout, je suis persuadée qu’un jour je tomberai sur quelqu’un d’exceptionnel !