(mino) long time ago

Ce soir promet encore d'être une très bonne soirée pour le Caveau. Tu n'as jamais vu autant de monde en jeudi soir. Même pas durant le week-end dernier, ce fameux week-end de paques. Tu n'as pas vraiment le temps de t'attarder sur tes clients qu'une commande de plus vient s'accumuler aux dix autres qui sont déjà en cours. Simon et toi, vous faites le travail pour dix. Vous n'avez même pas eu de pause clope depuis une bonne heure et demie. Il va sérieusement que le patron pense à prendre un ou deux barmans de plus. À ce rythme-là, ton pote et toi vous n'allez pas faire long feu. Cinq putains d'années que tu travailles derrière se comptoir et il n'a jamais pensé à augmenter le nombre de barmans. Depuis quelques jours, vous avez un petit nouveau. Malheureusement pour lui, il ne tiendra pas la soirée. Toute la gestion du comptoir repose sur tes épaules et celle de ta Simone d'amour. Le patron est un incompétent, tu te demandes bien ce qu'il fiche encore là. Tu as déjà pensé à lui racheter son bar avec l'aide du norvégien. Mais vous êtes arrivé à la conclusion, que le Caveau coulerait. Vous seriez de piètre gérant. vous passeriez même votre temps à vider les bouteilles, une par une pour tester la qualité des produits. Tu le connais trop bien et tu te connais trop bien aussi. D'ailleurs ce matin, tu ne t'es pas reconnu. tu t'étais réveillé seul pour une fois. À croire qu'il n'y avait pas eu assez de jolies filles pour passer la nuit avec toi. Puis tu avais pensé à Cara. Cara qui vient d'être largué. Cara qui pleure souvent le soir. Cara qui commence à désorganiser tout ton appartement. Même ton chien Simone – oui, oui, il a le prénom du norvégien, c'est un petit délire entre vous – a eu droit à sa toilette de printemps et il était tout émasculé en sentant la violette. Tu n'avais pas eu envie de lui infliger les bruits qui pouvaient s'échapper de ta chambre quand tu réçois une nana chez toi. Depuis que Cara est là, tu évites de recevoir. Enfin, tu te débrouilles à faire ton affaire ailleurs. Tu as eu une agréable nuit cependant. Tu as merveilleusement bien dormi et tu te dis que tu vas peut-être retenter une fois par semaine de dormir seul. T'es dingue mon pauvre. Tu sors de tes pensées quand une femme vient se poser en face de toi. Tu n'as pas vraiment le temps de lui porter attention, tu es entrain de servir un mec qui doit avoir la trentaine. « alors ? ma tequila est prête ? »  tu reconnais parfaitement cette voix. Tu daignes enfin la regarder et qu'elle magnifique spectacle s'offre à toi. Une silhouette que pas mal de femmes doivent envier. Une peau métissée par un mélange de culture. De longs cheveux blond bouclés et de si grands yeux claires. Un seul mot pour la définir : sublime. Sohanne.   « buonasera amor »  tu lui avais envoyé un message quelques heures plus tôt, mais tu ne pensais pas qu'elle allait venir aussi vite, mais bon ça ne te dérange vraiment pas. Puis faut dire, que la vue est très agréable  quand Sohanne est dans les parages. Tu attrapes un verre à tequila. Tu laisses couler le liquide ambré dans le récipient et tu le laisses glissé jusqu'à elle. Tu poses tes deux larges paumes sur le comptoir, les muscles de tes bras se contracte et tu lui lances ton plus beau sourire. « quatre mois que je n'ai pas de tes nouvelles chérie. me ferais-tu des infidélités? Si c'est le cas mon cœur saigne. » tu joins le geste à la parole et tu poses ta main droit sur ta poitrine.

« il va falloir que je me rattrape alors » Oha avale d’une traite le verre de tequila que tu viens de lui servir. Elle le fait glisser vers toi à nouveau. Avec un grand sourire, tu lui remplis à nouveau. Le patron ne se rendra pas compte qu’il manque une demi-douzaine de verres dans la soirée. Le chiffre d’affaire que vous deviez faire est déjà fait depuis une bonne dizaine de minutes. Donc ça ne te dérange pas de la resservir. Puis tu lui as promis de la servir par texto. Puis avec ta fierté d’homme « je suis actuellement en train de faire des infidélités à mon homme je crois. » Puis tu vois le petit jeu qu’elle mène en se penchant aussi dangereusement sur le comptoir. Tu vois très bien les ados à peine majeur la reluqué comme si c’était la première fois qu’ils voyaient une femme – une femme sexy qui plus est – devant eux. Bon, il faut l’avouer la petite métisse est très peu vêtu. Une simple robe qui ne couvre pas grand-chose, elle doit surement être perchée sur des hauts escarpins. Comme la toute première fois, qu’elle est venu s’installé devant toi. Cette premier rencontre ou vous avez fini la nuit sauvagement dans une chambre d’hôtel. Tu lui avais évité la pièce du stock déjà occupé par l’ancien barman. Sohane, ce n’est pas le genre de femme qu’on oubli. D’ailleurs, vous aviez remis ça plusieurs fois de suite. Vous aviez déjà parlé que les attachements ce n’était pas pour vous. A croire que Sohanne c’était toi en version féminine. Une profiteuse. « T’as un homme maintenant ? Quel dommage pour la gente masculine. » Tu t’installes en face d’elle et tous en parlant, tu avais attrapé une petite boucle de ses cheveux blonds. Tu n’étais qu’à quelques centimètres de ses lèvres. Il aurait été si simple de l’embrasser. Mais elle t’avait annoncé qu’elle avait un mec.  Tu n’allais pas tenter le diable, s’il était sur la piste de dance du Caveau. « Mais j'imagine que tu as su en profiter quand même. Je serais déçue dans le cas inverse. » Oui tu en as profité. Sohane n’a jamais été ta petite ami, non toi, tu n’as pas de petite-amie. Si c’était le cas, la pauvre en souffrirait de te savoir dans le coin stock avec une de tes clientes. De te savoir dans leurs lits à leurs faire tant de choses quelles ne se savaient pas capable de faire. D’un côté, tu es fidèle. Fidèle à ta liberté de célibataire. Tu ne te vois pas du tout en couple, casé et ne plus pouvoir profiter de ta jeunesse. Tu sais quand dans une dizaine d’année peut-être il faudra que tu te remettes en question. Seulement, tu n’en es pas encore là. Les filles d’un soir, c’est tout à fait acceptable pour le moment. « Ne t’en fais pas pour moi. Mon lit n’est pas souvent vide et l’arrière du Caveau est assez fréquenté. Tu n’as pas à être déçu, bien au contraire. Ma vie n’a jamais été aussi remplie. » Tu attrapes la bouteille de whisky qui est sous le comptoir. Tu te sers ton premier verre au frai du patron. Vous avez pris l’habitude avec Simon de vous boire quelques verres comme ça. Une bouteille de plus ou de moins, ce n’est pas le pire qu’il puisse arriver.

« tu penses qu'ils vont tenir le coup ? apparemment, ça va être compliqué. » tu fais un signe de tête que non, tu sais que l’un d’eux risque d’aller se soulager dans les chiottes du Caveau pour assouvir une envie un peu spécial. Une envie produite par les douces courbes de Sohanne. Tu sais quel effet, elle produit sur les  hommes. Tu as été l’un d’eux, il y a quelques mois. Sauf que toi, tu as réussi à la mettre dans un lit. Le feeling était passé entre vous et vous n’aviez envie qu’un plaisir éphémère. Vous n’aviez pas dans l’idée de vous casés. C’est ce qui t’avais plu dans la façon d’être de Sohanne. Cette fille qui ne se prend pas la tête et qui profite de la vie comme si ce jour était le dernier. Maintenant qu’elle est en couple, tu ne te permettras pas d’essayer de la retoucher. T’as pas envie que son mec vienne te voir. Si elle s’est mise avec, c’est que ça doit être un type bien ? Puis Sohanne est devenue un peu comme une amie. Tu joueras toujours le jeu de la séduction, des petits gestes attentionnés, mais ça n’aboutira plus à des ébats frénétiques.  « j'ai eu peur, j'étais à deux doigts de m'offrir à toi si jamais tu étais désespérée.» tu fais l’offusqué. Tu fais genre le mec blessé, qui a lui aussi raté son coup avec elle. « J’aurais peut-être dû tenir ma langue alors et faire le mec désespéré comme c’est deux-là. » tu pointes du doigt les deux mecs qui sont un peu plus loin accoudés au comptoir. Les pauvres types ont l’air de deux gros cons en manque de sexe. Ils sont les yeux rivés sur le postérieur de la jeune métisse. Tu pourrais même voir un filet de bave coulaient de leurs bouches. Qu’est qui sont l’air con ! C’est surement pas comme ça qu’ils vont ramenaient une fille chez eux. Toi, tu sais comment faire. « tu m'as manqué quand même, mon petit Mino, j'aurai du passer au Caveau plus souvent. j'sais même pas comment ça se fait que je ne sois pas venue plus souvent. concours de circonstances certainement. »  Elle a poussé une nouvelle fois son verre vers toi. Tu le remplis une nouvelle fois. Elle te confie que tu lui as manqué. Tu ne sais pas si c’est ta présence. Tu ne sais pas si c’est ses parties de jambes en l’air qui lui manque. Tu sers un autre client avant de lui répondre. « Toi aussi tu m’as manqué ma belle. C’était devenue très fade depuis quatre mois, j’me demandé ce qui avait bien pût changer. J’viens de comprend ! Tu ne venais plus illuminer mes soirées. » Tu bois une gorgée de plus de ton verre de whisky. Tu sens la liquide acre descendre dans ton estomac. Tu sens l’alcool rentrait dans tes veines et de réveiller complétement

« pourquoi est-ce que ce sont toujours les jolies filles qui boivent de la tequila ?   » dis un mec qui a la trentaine passé. Tu acquiesce à sa question. Effectivement la demoiselle est très jolies. Faudrait-être aveugle pour pas le constater ? ou ne pas aimer les femmes «  à qui le dites-vous, je suis toujours obligée d'en boire, puis le barman ne me sert que ça à cause de mon physique.» elle te lance ça comme ça, à croire que c’est ta faute si elle ne boit que de la tequila. Elle ne te commende que de ça depuis que tu l’as connais «  Ce n’est pas comme si tu me demander autre chose. Puis vous avez raison, c’est toujours les jolies  » Une brune débarque à côte du client que tu viens de servir. Elle a l’air complétement éméchée la pauvre fille. Ne t’en veux même pas de genre de fille. Si facile à avoir. Toi, tu aimes relever les défis. T’aime que la fille résiste un minimum.   «  Hey le ténébreux, tu sais que tu es vachement sexy… j’veux aussi une tequila. J’suis très jolie moi aussi, bien plus belle que cette nana là…    » T’es choqué de ce qu’elle vient de balancé et encore plus de la façon dont elle pointe du doigt la jeune métisse. Tu sais très bien que ce qu’elle vient de balancer, c’est sur sa couleur de peau. Tu n’aimes pas les gens qui sont raciste. Tu fais signe à Sohanne de reste sur son tabouret. Tu vois bien que cette fois-ci ça a dut la touchée. Sohanne est une femme forte, mais elle a du souffre de ça étant plus jeune. Elle a du juste se créer une carapace. Puis tu n’aimerais pas qu’elle en vienne aux mains. Ça serait dommage que Sohanne soit blessé et que tu doives t’expliquer à son copain. Tu te mets biens en face de la brune. Tu plantes tes yeux dans les siennes. Tu poses tes deux mains sur le comptoir et tu rapproches ton visage du sien. «  Ecoute moi bien ma petite, j’te remercie pour les compliments sur mon physique. Je n’ai pas besoins que tu me les balances. Tes préjugés, tu peux te les mettre bien profonds. Pour tes informations, tu n’es pas plus belle que cette fille-là. Le monsieur à raison, la tequila c’est pour les belles femmes. Toi, malheureusement, tu ne fais pas partie de cette catégorie. Pour toi, ça sera un simple verre d’eau et encore. Maintenant, je te prierais de quitter mon comptoir. »  Tu regardes alors la brune descendre de son tabouret, les yeux pleins de larmes. Tu reviens alors vers la jeune métisse et son copain de comptoir. « De quoi parlons-nous déjà ? Ah oui, de donner des cours ? »

«je ... oui, c'est ça oui, je te disais que tu devrais donner des cours de charisme. de drague, je suis sûr que ça fonctionnerait parfaitement. crois-en l'experte.» tu remarques que Sohanne est toujours aussi intelligente. Elle aurait très bien pu se morfondre, mais ce n’est pas une fille comme ça la métisse. Non, la demoiselle redresse la tête rentres dans le tas. C’est une des qualités que tu apprécies chez elle. Tu l’admires même, mais tu ne lui avoueras jamais. Depuis gamine, elle en dû en baver. Elle a dût en entendre des remarques sur sa couleur de peau. Tout au long de sa vie, elle a dû en baver. Clairement, elle a du se forger une carapace pour en arriver là. A ne pas broncher. A ne pas pleurer. A ne pas faire la fille outre par de tels propos. Elle doit en avoir vécu d’autre, mais toi ça te révolte. Ça te révolte les personnes comme ça, ça ne devrait pas exister. On ne devrait pas faire remarquer le différent d’une personne. Justement, ce qui fait la différence d’une personne est un signe de beauté du monde pour toi. Tu n’aimes pas ses filles qui sont copiés collées. T’as même l’impression que tu couches tous le soir avec la même fille. Au final, qu’elle soit brune, blonde, rousse, c’est toutes les mêmes. Sohanne, elle ne s’est pas pareille. Gaby est de la même trempes, enfin t’as jamais couchés avec, mais ce n’est pas pareille. Il y a quelques filles comme ça, qui sorte du lot. T’apprécies et en générale, tu t’en entoure. Elles deviennent des amis fidèles et proches. « J’sais pas si j’arriverais à donner des cours. C’est inné donc, je ne sais pas si j’y arriverais. Puis ce n’est pas tout le monde qui à la classe à l’italienne » C’est vrai que ça serait dure de donné des cours, pour toi, c’est dans ta façon d’être, de faire que tu charmes une fille. Tu ne seras jamais comment l’expliquer. Puis si le mec arrive pas à draguer la fille, ça te souleras et c’est toi qui finira avec la dite fille, tellement ça te gonfles. «je ne veux pas épuiser tout le stock de tequila, sinon, comment je ferai la prochaine fois ? sers-moi ... un monaco tiens. s'il te plaît. et Mino .. merci.»  C’est bizarre d’entendre se mot de sa bouche. Elle ne doit pas le dire souvent, mais tu es touché. Tout en lui versant son fameux Monaco, tu lui souris  « Celui-là est pour moi, c’est moi qui offre et il n’y a pas de quoi ma belle, c’est normal. Je n’aime pas ce genre de personne. »  Tu lui avance le cocktail vers elle. Puis t’as envie de prendre l’air. Tu vois la fille qui t’as fait pété un câble encore en train de chialer et de se plaindre à ses copines. Copines qui te foudroient du regard. Elles ne doivent même pas savoir pourquoi la chialeuse pleure. T’es en train de bouillir. « Tu veux aller prendre l’air et fumer à l’occasion ».

Elle boit le Monaco que tu viens de lui servir. La bière rougit par la grenadine laisse des traces sur ses tendres lèvres. Tu souris à cette vision. Tu presse ton doigt sur ses lèvres pour lui retirer la mousse de la bière. T’aimes toujours autant le contacte de sa chaire contre la tienne. Mais ça t’es interdit tout ça, bien quelle t’a annoncé quelle fessait peut-être des infidélités à son mec. Tu l’observes se redresser de son tabouret et elle t’annonce alors « dès que tu as ta pause, fais-moi signe Mino, je t'accompagne, en attendant, je vais aller me trémousser sur la piste de danse» Tu lui fais signe de la tête. Tu as encore du temps avant pause. Puis le monde affût au bar, à croire que c’est le moment ravitaillement. Tu l’observes de temps en temps se trémousse. Jouer avec ses pauvres dalleurs qui l’entourent. Tu ris dans ta barbe, tu sais que aucuns d’eux n’aura sa chance avec elle. Tu sais que Sohanne ne part pas avec n’importe qui. Puis le temps passe, les musiques changent, tu enchaines les commandes.  « Qu’est-ce qu'il fait chaud ici ... aller, prends ta pause, on va dehors» tu hoches la tête, tu vas vers le barman que la patronne a embauchés à la dernière minutes. Il n’est pas trop mauvais, mais un peu lent. Il ne fera surement pas long feu au Caveau. Tu tapote son épaule avec ton doigts, avant de lui dire à l’oreille « Hé mec, je vais en pause, c’est bon pour toi ? » Il acquiesce de la tête. Puis tu constates que plus grand monde est accoudes au bar. Ils sont tous sur la piste de danse. D’ici une bonne demi-heure, ils reviendront se rafraichir avec un verre d’alcool. « C’est bon pour moi… » Tu lui fais signe de venir à l’endroit où le comptoir se soulève. C’était ça ou la faire passer sur le comptoir. Tu penses que ça ne l’aurait pas vraiment déranger. Les mecs qui bavent sur elle n’aurait pas était contre eux non plus. Seulement avec tout l’alcool qu’elle a ingurgité  Tu la fais passer derrière le comptoir pour te retrouver près d’elle. « Suis-moi et me lâches pas, c’est un peu le bordel derrière » tu l’attrapes par la main. Tu l’emmène jusqu'à la porte de service. Le trajet fut un peu plus long que prévu, entre les cartons des bouteilles, les bouteilles vides. C’est vraiment un dépotoir ce soir. Tu ouvres enfin la porte qui mène à l’extérieur. L’air frais du début de la matinée t’explose en pleine gueule. Avec la chaleur qu’il fait à l’intérieur, tu n’avais pas pensé qu’il ferait aussi froid. Tu lâches enfin la main de Sohanne – un peu à contrecœur- tu vas te posais contre le mur de pierre qui se trouve en face de toi. Tu sors ton paquet de clopes de ta poche arrière. Tu en sors une cigarette. Tu cales le mégot dans ta bouche et tu approches ton briquet de l’extrémité de cette merde qui peu te provoquer un cancer. Puis la nicotine s’engouffre dans ta bouche pour finir sa course dans tes poumons. « Tu veux ? » Tu lui tends ta cigarette allumé. Tu regardes hypnotise le bout rouge orangé qui se consume lentement.  

Tu reprends la cigarette quelle vient de te tendre. Toi, tu t’en fou pas mal de partager ta clope. Il y aura eu des femmes à chipoter qui n’aurait pas voulu de peur de choper des microbes. Ces même greluches que t’emballent quelques instants après. Au final, ça revient au même. Elles font leurs prudes, mais quand il est question de t’embrasser, ce n’est pas nocif pour leur santé. Les femmes sont un drôle d’espèce. Tu ne cherches même plus à les comprendre. Toi, tant que ton lit et chaud, ça te convient. Tu n’es pas difficile au fond. Tu sens son regard sur toi. « ça va toi ? tu t'en sors derrière le bar ? Parce que si tu veux, je peux venir t'aider hein. je me cale debout sur le bar et les fait patienter à ma manière tu vois ... » tu hoches des épaules. Comment tu vas ? en voilà, une bonne question. Tu ne sais plus comment tu vas. T’es tiraillé dans tes sentiments, tes certitudes. Tu sais plus ou t’en ai. Seulement, tu n’as pas envie de gâcher la soirée avec tes merdes… «  quand j’me fais pas casser la gueule par un mec cocu ça va pas mal. Pour ce qui est du bar, ça va. Hum, va falloir que j’en parle au parton de ta proposition. J’pense qu’il ne serait pas contre. Moi non plus d’ailleurs. » Tu souris et elle d’atterrie dans les bras. Enfin, elle  se calle contre toi. Tu n’as pas le temps de refuser que tu sens ses courbes se coller contre ton torse. Tu n’es pas vraiment étranger à se corps. Tu le connais un minimum. Tu la vois frissonné. Bon, tu te dis que ça doit être de froid, pas d’envie. Tu ne te prends pas la tête. Tu l’as laisse faire. Tu sais que Sohanne n’en fait qu’à sa tête de toute façon. « ça te dérange pas ? j'ai légèrement froid. » Non, ça te dérange pas vraiment, mais est-ce que ça dérangerait pas son mec qu’elle soit là près de toi... ça doit être un bon type si elle s’est mis en couple avec lui. Tu ne l’a vois pas du tout avec un gros bâtard. Tu aimé à penser que c’est un mec gentil, attentionné, qui peut vraiment la faire changer pour de bon. Quelle ne soit plus la Sohanne frivole que tu as connu dans tes draps. «  Dis-moi, Sohanne comment est le type qui a bien put t’emprisonner ? »