Kidnapping arrangé » Azel

Kidnapping arrangé

Comme à chaque fois avant de terminer son service service, Vicktoria embrasse un à un ses petits protégés. En l'espace de quelques mois elle s'est beaucoup attachés à ces enfants malade, bien qu'elle sache que ce n'est pas une très bonne idée compte tenu des circonstances de sa présence auprès d'eux. Mais elle est humaine, c'est comme ça. « Soyez sage les enfants, et demain vous aurez une très bonne surprise. » leur dit-elle en faisant un petit clin d’œil au petit groupe. Un dernier signe de la main et elle les laisses avec Emilie, sa collègue. Traversant les couloirs de l'hôpital au pas de course, elle passe devant le vestiaire sans s'y arrêter. Avant de partir, elle a quelque chose à faire. Le cadeau dont elle parlait à ses malades les mieux portants n'allaient pas se faire tout seul. « Bonjour Viviane. Je peux avoir des papiers d'autorisation de sortie ? C'est pour emmener les enfants à la plage la semaine prochaine. Ils seront contents de sortir et de profiter du beau temps, en espérant que celui-ci soit au rendez-vous. » explique-t-elle avec bonne humeur. Ravie de par l'entreprise de la jolie blonde, la secrétaire sort les documents nécessaires et te les lui tends avec ce sourire qui lui est particulier. « Merci t'es un amour ! » s'exclame la jeune femme en saisissant le dossier tout en lui rendant son sourire chaleureux. « À demain ! » la salut-elle en s’éclipsant, enfin prête à récupérer ses affaires au vestiaire.

L'après-midi est bien entamé. Ce n'est qu'en sortant sur le parking que l'éducatrice spécialisée s'en aperçoit. Que ce soit le début ou la fin de journée lui est bien égale puisque, de toute manière, elle tient à rentrer chez elle immédiatement pour remplir cette autorisation qui fera chaud au cœur des enfants. C'était sans compter sur la voiture qui l'attendait juste en face de la sortie. Ce n'est pas la première fois qu'elle la voit ici, et elle sait très bien qui en est le conducteur. Entre ses tentatives d’esquive et ses refus, il n'a toujours pas renoncé à la voir. N'y tenant plus, Vicky décide d'aller le voir immédiatement pour mettre les choses au clair. « Visiblement vous avez un petit problème de compréhension. Je peux vous prendre un rendez-vous avec un excellent psychologue si nécessaire, ça vous aiderait peut-être. Je m'en occuperais bien personnellement mais puisque vous semblez faire une fixette sur moi je ne pense pas que ce soit une bonne idée. » s'amuse-t-elle en se penchant sur sa vitre conducteur ouverte. Tu es de bonne humeur, et il ne parviendra pas à gâcher ça.

Tu ne travaillais pas avant ce soir, et tu avais bien l’intention d’occuper ta journée autrement qu’à rester cloîtré dans ton loft, avec un qui te ramène sans arrêt une balle que tu ne lanceras pas et une colocataire qui se ballade en petite tenue jusqu’à ce qu’elle sorte tu ne savais trop où. Si elle sortait. Alors tu avais pris la chienne pour l’emmener chez ta mère, ne voulant que Romane ait à s’en occuper et l’ait dans les pattes si jamais elle venait à sortir, en sachant que tu n’acceptais toujours pas que la chienne reste seule dans l’appartement, même si elle s’était calmée. C’est donc après l’avoir déposé à l’appartement de ta mère que tu repris la voiture pour filer vers un endroit devant le quel tu allais souvent, ces derniers temps : l’hôpital. Oh, pas que tu sois malade ou quoi, non. En fait, tu y allais car tu avais pu découvrir les horaires de ta petite blonde, l’éducatrice spécialisée. Tu l’attendais souvent à la sortie : tu t’étais dit que tu ne la laisserais pas filer sans qu’elle t’ai au moins annoncé son prénom. Tu te gares à l’entrée de l’hôpital, sur une place libre, et qui n’était pas une place handicapé –chose plutôt rare, surtout devant un hôpital, qu’une place de parking assez proche de l’entrée ne soit pas handicapée, mais la chance avait l’air d’être de ton côté aujourd’hui.- et attend, en ouvrant la fenêtre du côté conducteur. Il faisait chaud aujourd’hui, et beau. Un ciel bleu découvert et une légère brise pas trop froide qui soufflait. Un temps idéal pour une ballade au jardin public, si madame acceptait de se donner la peine. Tu te baisses vers le siège passager pour trouver le vide poche de la voiture et l’ouvrir et en sortir un paquet de clope de secours que tu gardais toujours dans la voiture, bien rangé. Tu en sortis une cigarette puis l’alluma avec l’allume cigare juste devant toi. La blonde ne devrait plus tarder maintenant, et le temps qu’elle accepte, si jamais elle acceptait… Mais tu y croyais. Aujourd’hui, c’était le bon jour. Et tu en fus certain quand tu la vis sortir par les portes automatiques qui s’ouvrèrent à son passage. Entrée spectaculaire, et assez comique, digne d’un film. Elle semblait de bonne humeur, et arborait un certain sourire. Ce qui t’en dit long sur son humeur, c’est ce même sourire, qu’elle ne perd pas, en reconnaissant ta voiture. Elle s’approche, tu la suis du regard, de la tête. Elle se penche vers la fenêtre, tout en te saluant –enfin, d’une certaine manière-. « Visiblement vous avez un petit problème de compréhension. Je peux vous prendre un rendez-vous avec un excellent psychologue si nécessaire, ça vous aiderait peut-être. Je m'en occuperais bien personnellement mais puisque vous semblez faire une fixette sur moi je ne pense pas que ce soit une bonne idée. » tu esquisses un sourire puis relève tes lunettes de soleil pour le placer au dessus de ton front. « Hm, psychologue vous dites ? Dommage, je crois que je suis allergique à ces trucs là. Mais si vous y tenez tant, vous n’avez qu’à le faire vous-même comme vous l’avez si bien dit. Et pour ça, quoi de mieux qu’une sortie en ville ? » tu lui répond, taquin et sur le même ton qu’elle. On ne dit pas que la bonne humeur se transmet ? alors à vous deux, vous réussirez sûrement à passer une bonne fin d’après-midi.

Kidnapping arrangé

Seule dans le vestiaire des aides-soignants, Vicktoria en profite pour fredonner Boulevard of broken dreams qui lui trottait dans la tête depuis son réveil. Sa bonne humeur l'emporte sur tout, y compris la fatigue accumulée ces derniers jours. À croire qu'il suffit de quelques rayons de soleils et d'un tas de paperasse pour effacer ses insomnies. Elle glisse le dossier dans son sac, se surprenant de son impatience à l'idée de le remplir bien que cela prenne plusieurs heures de son temps libre. Alors il n'y a plus une seconde à perdre. Elle retire sa blouse et la range dans son casier, récupérant ainsi sa veste blanche en cuir. Si tôt fait, la petite blonde se dirige vers la sortie d'un pas sautillant. Les portes s'ouvrent sur sa demie-liberté. Ses yeux clairs sensibles à la lumière, elle met un petit temps d'adaptation avant de pouvoir observer le monde vivant qui l'entoure. Découvrir la voiture qui l'attend ne l'étonne même pas, bien qu'elle aurait aimé qu'il abandonne l'idée de passer un peu de temps avec elle. Pour un gars avec qui elle n'a parlé qu'une fois, il est plutôt collant. Elle ne sait même plus si elle doit trouvé les circonstances amusantes ou agaçantes.

Sans se démonter et après l'avoir ignoré pendant trois jours en s’éclipsant discrètement pour qu'il ne la remarque pas, Vicky se dirige franchement vers lui. Il l'observe, visiblement ravi de son initiative, tout en fumant sa clope la fenêtre ouverte. Prenant cette visite prémédité à la rigolade, elle plaisante en lui proposant une étude de son mental visiblement ébranlé par leur rencontre. Le prenant son idée à la légère, le jeune homme relève ses lunettes avec un sourire aussi taquin que sa réponse. Le dénommé Azel semble d'aussi bonne humeur que la jolie blonde. « Vous voyez, c'est ce que je disais ! Votre obsession ferait fuir n'importe quelle fille raisonnable. » se moque-t-elle, à moitié sérieuse. « Puis vous pensez réellement que je vais vous suivre quelque part ? Insistant comme vous êtes, je commence à me demander si vous n'êtes pas un dangereux psychopathe en plus d'être un harceleur assidu. » ajoute-t-elle, faussement offusquée par sa proposition. Elle arrête son cinéma deux secondes après, s'excusant « De toute façon je ne peux pas, j'ai des choses importantes à faire. Bonne journée. » tout en tournant les talons. Non vraiment, elle n'a pas une seconde à perdre à bavasser.

tu affichas une moue désolée quand la blonde évoqua l’éventuelle possibilité que tu sois un dangereux psychopathe. Harceleur assidu, sans doute, ou en tout cas, avec elle. Mais c’était tout de même elle, qui te faisait cet effet là, non ? Et puis comme tu te le répétais depuis plusieurs jours, elle ne t’avais toujours pas donné son nom, et ce détail t’incitait encore plus à vouloir la voir. Et c’est qu’elle ne se laissait pas flancher facilement, l’éducatrice. Une volonté de fer, c’était ça qu’elle avait. Une grosse volonté à ne pas te voir, à ne pas te donner son nom, à te rembarrer à chaque fois que tu ouvrais la bouche. C’était comique à voir, depuis l’extérieur. Toi, qui insistais, et elle, qui te filais entre les doigts comme ses cheveux fins le feraient si tu les tenais. Son regard taquin se perd en un visage plus sérieux, et tu y fais attention. Elle ne jouait plus. « De toute façon je ne peux pas, j'ai des choses importantes à faire. Bonne journée. » et merde. C’était encore perdu, enfin, si jamais tu décidais d’abandonner là. Mais quand tu la vis tourner les talons, redresser sa tête blonde et ses cheveux voler à la brise qui était contre elle, sans le rétroviseur conducteur, tu t’empressas d’ouvrir la portière, de la claquer et de rejoindre l’inconnue aux grands yeux bleus en trottinant. « juste une fois, juste une sortie, et après… après je vous laisse, sauf si vous acceptez de me revoir, après celle-ci. » tu demande de ta voix légèrement rauque, en te plaçant devant elle, marchant à reculons au rythme qu’elle-même avançait, plantant tes yeux verts dans les siens, qui il y a quelques secondes étaient encore aux lueurs bleues, et étaient maintenant devenues vertes claires. Après le mystère du prénom, tu te promettais de résoudre celui des yeux. « et puis, entres nous, si cette chose importante que vous devez faire est liée au travail... une petite pause ne vous fera pas de mal. » tu tentes, finalement, une moue toujours dessinée sur tes lèvres.

Kidnapping arrangé

Azel ne pouvait pas choisir de meilleur jour pour tenter encore une fois sa chance avec elle. Le premier pas fait par la jeune éducatrice le montre bien, elle qui a pourtant passé sa semaine à le fuir. Peut-être se montre-t-elle toujours aussi cynique avec lui, mais au moins elle le fait avec le sourire cette fois-ci. De toute façon ses taquineries ne semblent pas atteindre le brun aux tatouages envahissants. Elle pourrait presque avoir de la sympathie pour lui si il ne l'agaçait pas autant à toujours la contredire. Vick et son mauvais caractère légendaire. Elle décline son avance en le plantant là, faisant voler sa queue de cheval dorée lorsqu'elle lui tourne le dos avec détermination. « Juste une fois, juste une sortie, et après… après je vous laisse, sauf si vous acceptez de me revoir, après celle-ci. » la supplie-t-il en lui courant après. Elle rie sans s'arrêter de marcher, replaçant une mèche de cheveux non attachée derrière son oreille. « Non, je ne peux vraiment pas. J'ai de la paperasse à remplir. Plus tôt c'est fait, plus tôt je suis débarrassée. » argumente-t-elle en observant son admirateur marcher à sa hauteur à reculons. Ses yeux verts plongent dans ceux de la blondinette. « Et puis, entres nous, si cette chose importante que vous devez faire est liée au travail ... une petite pause ne vous fera pas de mal. » tente-t-il en faisant une moue qui lui donne l'air d'un gamin. « Ok. » se surprend à répondre la tête de mule en s'arrêtant pour observer la réaction de son interlocuteur. Ce n'est pas plus mal pour elle d'accepter sans plus de cérémonie. Déjà parce que ça va lui permettre de se débarrasser de lui et aussi parce qu'il a raison de faire remarquer qu'une petite pause ne peut être que la bienvenue après une longue journée de travail. Avant de faire demie-tour pour monter dans la voiture, elle s'assure d'un air entendu « Mais si vous ne tenez pas votre promesse, je porte plainte pour harcèlement. Ça marche ? », un sourcil levé. Contrairement à ce qu'avait sûrement envisagé le barman d'après son allusion à une éventuelle seconde sortie, Vicky prend son marché très au sérieux. L'idée que la compagnie de l'inconnu soit agréable ne lui frôle pas l'esprit un seul instant.

Elle s’arrête, et toi à sa suite, encore surpris par sa réponse, bien que peu démonstrative. De toutes manières, tu ne t’attendais pas à ce qu’elle exulte de joie et te saute dessus pour montrer sa hâte de faire une pause, m’enfin. En fait, cette réaction t’aurais surtout fait peur, et tu penses que tu serais parti en courant. Tu souris cependant, victorieux d’avoir enfin réussi à ce qu’elle accepte, et la suivit pendant qu’elle rejoignait ta voiture pour s’installer à la place du passager. Tu fais de même, et une fois que tu es installé, elle se tourne vers toi et te regarde, comme pour vérifier que tu disais bien vrai. « Mais si vous ne tenez pas votre promesse, je porte plainte pour harcèlement. Ça marche ? » tu acquiesça en guise de réponse, même si tu aurais aimé ne pas en arriver jusque là : après tout, te retrouver coffré par les flics et amené jusqu’en justice parce que tu "harcelais" –non, tu n’appelles pas ça harceler juste… être curieux et vouloir faire connaissance, oui, voilà, c’était ça.-. Alors de toutes manières, il ne te restait plus qu’à espérer qu’elle apprécie ta compagnie après cette fin d’après-midi et accepte de te revoir. Tu savais qu’au fond de toi, le visage agacé de la blonde et ses sarcasmes envers toi te manqueraient s’il en venait qu’aujourd’hui soit la dernière fois que vous vous parliez. Tu démarras la voiture et après avoir reculé pour sortir de la place de parking, tu prends la route pour effectuer plusieurs virages dans les rues de Biarritz. Le silence pesait dans la voiture et tu décidas de le briser pour essayer d’attiser la curiosité qui te poussait à vouloir la voir. « Je ne connais toujours pas votre nom. » tu lui jettes un léger coup d’œil dans le rétroviseur central avant de te concentrer de nouveau sur la route, te dirigeant vers un endroit que tu connaissais bien et où tu venais souvent pour écouter les musiciens qui se produisaient sur le chemin: le jardin public de la ville.

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Rares sont les jours où Vicktoria s'attache les cheveux, et aujourd'hui est l'une de ces exceptions. Son visage dégagé de toutes mèches folles, en dehors de celle qu'elle n'a de cesse de glisser derrière son oreille, elle ressemble à une elfe des bois avec ses yeux verts perçants. Sa peau pâle et lisse libérée des fils d'or derrière lesquels elle se cache tous les autres jours de la semaine font ressortir d'avantage ses lèvres pulpeuses et roses. Trop occupée par son travail, elle ne prend jamais le temps de se maquiller. À quoi bon, n'est-elle déjà pas magnifique au naturel ? Sa confiance en elle lui suffit comme artifice. C'est cette assurance aux apparences sans faille qui fait son élégance, de son physique à son attitude. Elle avance toujours la tête haute, le regard droit, d'un pas décidé sans paraître précipité. C'est ce qui fait son charme, autant que son caractère.

Ouvrant la portière en s'assurant de ne pas la taper dans la voiture voisine, elle s'installe sur le siège passager. Tu montes dans la voiture d'un mec que tu ne connais pas et qui te suit depuis plusieurs jours. T'es devenue complètement folle ma pauvre ... se réprimande intérieurement Vicky en souriant bêtement à cette pensée. Oui, t'es folle. se moque-t-elle en bouclant sa ceinture. Puis elle se tourne vers Azel, voulant s'assurer que le pacte est honnête. Il acquiesce sans dissimuler son enthousiasme à l'idée de l'emmener avec lui pendant quelques heures. Elle sourit, hochant la tête à son tour tandis qu'il démarre et prend la route en direction de la destination inconnue. « Je ne connais toujours pas votre nom. » s'enquiert-il en brisant le silence. Vick qui fixait la route, plongée dans ses pensées, tourne la tête subitement vers lui sans pouvoir retenir son sourire. « Haaa, c'est pour ça que vous ne me lâchez pas depuis l'autre soir ?! » s'exclame-t-elle en éclatant de rire. Le lien avec leur au revoir de l'autre soir se fait rapidement dans l'esprit de la jeune femme. Avec le vent qu'elle lui avait mit, elle comprenait mieux pourquoi il s'attachait autant à l'envie d'en savoir plus. Ce n'est pas tous les jours qu'une fille se montre aussi vache et attachante. « Faisons un autre marché. Si je passe un bon moment je vous dit comment je m'appelle. En revanche si c'est une perte de temps je resterais la blonde sans prénom que vous avez rencontré au bar et à qui vous avez pourrit la soirée. » marchande-t-elle avec franchise sans prendre de pincette. Après toutes les réflexions qu'elle lui avait faites, elle est persuadée que rien de ce qu'elle dira ne pourra le vexer.

il est vrai que ça pouvait paraître stupide, voir même complètement insensé de suivre -ou "harceler" comme le disais si bien la jeune femme- une personne pour la simple -et bonne, selon toi- raison de vouloir prendre conaissance de son prénom. Après tout, tu n'aimais pas les surnoms, et appeler la blonde "la blonde du bar", "l'inconnue du bar" ou encore pour ceux qui préféraient la simplicité, "la chieuse", c'etait vraiment pas ton truc. Alors tu preferais mettre un nom sur le jolie minois de la demoiselle, meme si, toi qui pourtant aimait tant deviner les choses, telles que le métier ou le prénom, tu n'arrivais pas a lui trouver le moindre prenom qui irait a son visage. Tu t'étais déjà trompé sur le métier qu'elle faisait en arrivant bien a côté de la plaque, tu n'avais qu'une seule crainte, penser qu'elle pouvait s'appeler Léa pour qu'au final elle soit une Giselle. Cette raison, qui pourtant te semblait bien valable et compréhensible, devait n'être qu'absurde pour la blonde qui éclata d'un rire franc, provoquant ton plus grand étonnement. C'était la premiere fois que tu l'entendais rire et, tu devais avouer que tu doutais qu'elle ait cette capacité. De plus, tu trouvais son rire plutôt charmant, même s'il devait en cacher un bien plus amusant derrière, étant donné que toute personne avait un rire des plus embarrassant, caché au fond de lui. Et bien oui, c'était pour ça que tu étais si insistant envers elle. Tu soupires cependant, plus amusé que vexé par la raison qui l'avait poussé à rire et décidas d'ignorer et de ne donner quelconque réponse. Puis elle reprend. Un autre marché ? Tu l'écoutes attentivement, en tournant a droite. Vous étiez bientot arrivés de toutes manieres, d'ici quelques minutes, vous serez dans le jardin. Lors d'un feu rouge, tu te tournes vers elle, lâchant le volant des mains pour tendre ta main droite. « marché conclus, mademoiselle l'inconnue.» tu dis pendant que tu serres sa main en guise d'approbation. Tu reprends le volant, redémarrant au feu qui venait de passer vert puis t'engage sur la route qui menait a un petit parking, juste a côté du jardin. Tu te gares, enlèves le contact et sors de la voiture pour la contourner après avoir dit a ton... Hum, il n'y avait pas vraiment d'appelation exacte pour nommer la blonde. Alors on va ignorer et faire comme si cette phrase était terminée. Bref, en lui disant de rester là. Tu arrives donc a sa portière pour l'ouvrir et, d'un signe faussement exagéré de ta part, l'invite a sortir. « si mademoiselle veut bien se donner la peine et considère le jardin comme un endroit convenable a cette fin d'après-midi.» un sourire dessiné au coin de tes lèvres.

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Confortablement installée à l'avant, la jolie blonde profite du fait de ne pas être au volant pour fermer les yeux quelques instants. Il n'avait pas eu tort en lui disant qu'elle avait besoin d'une petite pause avant de se remettre au travail. À vrai dire, elle avait besoin de bien plus que de passer une heure à flâner en ville. Des vacances, voilà ce qu'il lui fallait. Partir quelques semaines à l'étranger, ou en tout cas loin de ses préoccupations habituelles. Et de son harceleur. Cette pensée lui tire un sourire sur le coin des lèvres et lui fait ouvrir les yeux. Tu te crois folle, mais lui il est encore pire se moque Vicky en jetant un regard en coin à Azel avant qu'ils ne débattent tous les deux sur l'identité de la jeune femme. Étonnement, le grand brun en sait plus sur l'emploi du temps de l'éducatrice spécialisée que sur Vicky -qui sont presque deux personnes totalement opposées … dans un même corps-. Et puisque cette situation amuse tellement Vicktoria elle compte bien en profiter jusqu'au bout. « Marché conclus, mademoiselle l'inconnue. » s'accorde-t-il à un feu rouge en lui tendant la main. Agréablement surprise par sa réponse, elle ne contient pas son large sourire qui dévoile ses dents blanches et droites. « Parfait alors ! » s'exclame-t-elle en lui serrant très franchement cette main, comme si il s'agissait d'un véritable accord. La voiture redémarre, ne laissant que le bruit du moteur pour seul fond sonore. Étrangement, le silence ne dérange pas la blondinette plus que ça. Il lui permet de se concentrer d'avantage sur la route pour deviner où Azel l'emmène. Puisqu'il s'est amusé à essayer de deviner son métier, elle veut trouver où il l'emmène en cette belle fin d'après-midi. Que veut-il faire en centre ville ? Elle ne le comprend qu'une fois à quelques minutes du jardin public, ce qui la déçoit énormément. Mauvaise perdante, elle ? Noooon.

La voiture s'arrête et Mr Mystère en sort aussitôt, lui demandant de rester à l'intérieur sans vraiment lui en donner le choix. Elle attend donc qu'il ait fait le tour pour lui ouvrir. « Si mademoiselle veut bien se donner la peine et considère le jardin comme un endroit convenable a cette fin d'après-midi. » l'invite-t-il à sortir en s'inclinant comme un voiturier de luxe. C'est du grand n'importe quoi aux yeux de Vicky, mais l'humour d'Azel la fait rire. « Monsieur. » dit-elle toute souriante en lui tendant la main de manière snobinarde afin de sortir du véhicule. Ses manières ne durent pas bien longtemps car elle reprend aussitôt « Donc c'est quoi le programme maintenant ? » d'un ton enjoué qui lui est propre. Elle avance en sautillant comme une gamine de huit ans, jetant de temps à autre des petits regards à son baby-sitter ne sachant pas à quoi s'attendre avec lui.

Elle rit à ton imitation de voiturier et joue le jeu. Une nouvelle esquisse de sourire se dessine sur ton visage. A vrai dire, tu n’imaginais pas que la blonde le prendrait comme ça, et tu restais étonné que des mots gentils ou sans arrière goût amer sortent de sa jolie bouche en cœur. « Donc c'est quoi le programme maintenant ? » tu fermes la portière pendant qu’elle te dit ces mots, sur un ton qui te surprend. Elle avait sérieusement l’air d’une gamine d’une dizaine d’années, si ce n’était pas pour dire moins. Mais tu chassas cette attardement sur ce trait de caractère, mettant ça sur le compte qu’elle passait ses journées remplies avec des enfants, et que tu étais le premier à dire que lorsqu’on passait du temps avec une personne, on prenait ses habitudes. C’est d’ailleurs pour ça que tu soupçonne Romane de t’influencer sur sa manière d’aller voir les gens. Manière que tu n’avais pas, avant de la connaître –et de connaître la blonde avec qui tu allais passer quelques heures, mais ça, tu ne voulais pas vraiment l’entendre-. Tu réfléchis quelques courts instants. Que faire ? Les jardins sont beaux, c’est une belle journée, et à moins qu’il ne pleuve par malchance, une ballade vous fera du bien. Et peut-être que vous croiserez des artistes de rue qui se produisent sur les chemins que vous parcourrez, et peut-être que vous croiserez un vendeur de glaces à un croisement, et peut-être que vous rencontrerez quelqu’un que l’un de vous connaît. On ne sait pas ce qu’il peut se passer. « on verra bien sur place. Je suis pas du genre à prévoir d’avance quoi faire dans les moindres détails. » tu émet un soufflement amusé avant de te tourner et de commencer à avancer, déduisant que la blonde te suivait. Un peu plus loin, tu vois un stand. Un stand mobile, un stand qui affiche une pancarte : Churros. Tu souris à pleines dents, comme un enfant qui vient de voir un montagne de bonbons, avant de te tourner vers la jeune femme. « T’aimes les Churros ? » sans faire attention au tutoiement que tu venais d’employer.

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Ça lui fait du bien de décompresser de cette manière. Ne plus se prendre au sérieux, se lâcher même devant un étranger intéressé et une poignée de passants amusés. Mais la petite blonde ne leur prête même pas attention, ne leur accorde aucune importance, trop occupée à faire l'idiote. Pourquoi se soucier du regard des gens quand on ne se prend pas sois-même au sérieux ? Vick n'en voit pas l'intérêt, hormis pour se pourrir la vie en se privant d'un petit moment de déconne. Depuis le temps qu'elle n'a pas eut l'occasion de se détendre à cause de ses journées interminables … L'occasion est idéale, surtout si le mystérieux brun veut sincèrement apprendre à la connaître. C'est peut-être un peu pour ça qu'elle laisse libre cours à son imagination, faisant la première chose qui lui passe par la tête. Et si après avoir fait un peu n'importe quoi il ne veut toujours pas prendre ses jambes à son cou bah … Advienne que pourra.

Ses yeux cours partout autour d'elle, n'étant pas venue au parc depuis de nombreux mois. Elle tourne sur elle-même pour ne rien manquer du spectacle des feuilles filtrant les rayons du soleil encore hauts. « On verra bien sur place. Je suis pas du genre à prévoir d’avance quoi faire dans les moindres détails. » répond-t-il en avançant sur le grand sentier de pierres blanches qui traverse la pelouse verte soigneusement entretenue. Elle lui emboîte aussitôt le pas, venant marcher à côté de lui tout en continuant d'observer ce qui l'entoure plutôt que de rebondir sur une réplique plus ou moins piquante qui ne serait pas vraiment utile. Rien n'a vraiment changé depuis la dernière fois, si ce n'est quelques parterres de fleurs colorées supplémentaires. « T’aimes les Churros ? » dit-il soudainement avant qu'elle ne remarque ce qui vient d'attirer son regard devenu enfantin. Vicktoria le regarde, plus surprise par son tutoiement que par sa question. Et de nouveau elle tient sa langue au lieu de le taquiner. « J'adore ça ! » s'exclame-t-elle en souriant. « On va en prendre ? » demande-t-elle avec avec énergie pour, sans attendre sa réponse, lui prendre la main et courir vers le marchand. Impatiente, joviale et surprenante. Voilà la vraie Vicky. « Bonjour Monsieur ! » salut-elle le vendeur avec gaieté en trépignant d'impatience à l'idée de manger des churros. Pour elle, ces friandises aussi grasses que sucrées annoncent l'arrive des beaux jours qu'elle attend chaque année avec hâte. En plus de ça, parler de nourriture lui a rappelé que son maigre sandwich de ce midi est bien loin et qu'elle crève de faim !

elle te dit aimer les churros, et tu n’en doutes pas quand tu la vois, trépignante, te prendre la main et te tirer pour arriver jusqu’au stand, sans avoir attendu une réponse à sa question. Tu n’imaginais pas cette sortie comme ça, tu n’imaginais pas que cette face cachée de la blonde se dévoilerait si facilement, ou alors, c’est qu’il y en avait des dizaines d’autres derrière celle-ci. Comme une poupée russe. Elle salue le vendeur et lui affiche ce que tu estime être son plus beau sourire, depuis que tu la connais, si on peut vraiment appeler ça connaître. « bonsoir les jeunes. Qu’est-ce que je vous sert ? » il demande. Comme s’il servait autre chose que des churros. Ou peut-être que c’est vrai, tu jettes un coup d’œil à l’ardoise accrochée contre un poteau du stand. Churros Nutella, Churros sucrés, Churros Nature. Mh, que des chichis, mais c’était pour ça que vous étiez venus. Tu jettes un coup d’œil à la blonde, réfléchit un peu et répond à l’homme. « Des chichis au sucre, s’il-vous-plait. » qui n’aime pas les churros sucrés ? Ils sont les premiers, les authentiques. Alors la jeune femme devrait aimer, et vu comment elle dévorait la friteuse qui faisait bouillir et cuire la patte des chichis que l’homme préparait, tu ne doutais pas du fait qu’elle en soit ravie. Tu sors quelques billets de la poche de ton blouson : tu ne prends jamais de porte monnaie, et tu n’enlèves jamais ta veste, quoi qu’il arrive. Tu lui donne un billet de cinq euros, et il te rend la monnaie avant de confier le cornet à la blonde tout en vous remerciant et en vous souhaitant une bonne journée. Tu lui réponds, avec autant de politesse, avant de suivre le chemin avec la jeune femme, lui piquant par la même occasion un chichi qui dépassait un peu trop et te faisait de l’œil. Tu l’engloutis. « bon, et si tu me parlais de toi ? » tu demandes en regardant autours de toi, le jardin, les fleurs, les passants, les musiciens qui jouent un peu plus loin, et vers qui vous vous dirigez. Tu le connais, d’ailleurs. Enfin, connaître, façon de parler. Entre musiciens, vous vous connaissez tous. Tu avais joué ici une fois avec lui, il proposait à quelqu’un de jouer de la guitare, il en avait une en trop, tu t’es proposé. Un petit truc au feeling, assez sympa. « t’avais quoi de si important à faire pour presque refuser de venir avec moi ? » tu continues, en t’éloignant un peu d’elle pour aller serrer la main du musicien, avant de revenir vers elle, prenant un nouveau churros par la même occasion.

Kidnapping arrangé

Malgré la surprise d'Azel, il la suit sans résister à sa bonne humeur. De toute manière elle ne lui laissait pas vraiment le choix. « Bonsoir les jeunes. Qu’est-ce que je vous sert ? » répond le vendeur de churros en rendant son sourire à la jeune femme aux allures d'enfant. Ses yeux déjà grands s'ouvrent plus largement encore, lorgnant sur ces pâtisseries au parfum si enivrant. Son ventre, se prenant pour un chaton, se met à ronronner de plaisir à l'idée d'en manger quelques-uns. « Des chichis au sucre, s’il vous plait. » répondit le jeune homme avant elle, comme s'il lisait dans ses pensées. Souriant discrètement, elle lui jette un bref coup d’œil avant de se focaliser de nouveau sur la préparation des churros. Qu'est-ce qu'elle avait faim ! Et voir la préparation des beignets étirés ne l'aidait pas à oublier deux secondes son estomac. Jusqu'au moment tant attendu où le vendeur lui tend le cornet dont elle se saisie sans se faire prier. Son sourire de gamine ne la quitte plus, à croire qu'elle vient de gagner un séjour d'une semaine à Disney Land. Polie, elle attend qu'Azel ait payé et se soit servit avant d'en prendre un à son tour. Vicktoria avait bien comprit qu'il ne la laisserait pas sortir son porte-monnaie, tout comme la dernière fois, et ne lui en avait même pas laissé l'occasion. C'est une chose qui la rend folle. Travaillant pour pouvoir se payer ce dont elle avait envie pour ne rien devoir à personne, elle apprécie rarement de se faire offrir ce qu'elle consomme. D'un point de vue extérieur, ce principe louable est considéré comme féministe. Mais allez lui dire ça et vous vous ferez incendier comme jamais. Pour elle, une féministe se croit supérieur aux hommes. L'inverse du machisme, en toute logique des choses. Vicky, elle, se considère plutôt comme égalitariste. Tout le monde au même niveau, et c'est non discutable.

Les deux étrangers marchent du même pas, mangeant au fil de leur traversée du parc ce qu'ils venaient d'acheter. « Bon, et si tu me parlais de toi ? » demande soudainement le grand brun, brisant le silence qui s'était installé petit à petit sans s'en apercevoir. « Qu'est-ce que tu veux savoir ? Tu dois déjà avoir cerné qui j'étais avec mon caractère. » plaisante-t-elle après avoir réfléchit deux petites secondes à sa question. « Mais je suppose que tu dois en avoir marre des cachotteries que je te fais. Alors … Je suis accro à mon travail et aux enfants, je ne fume pas, » commence-t-elle à lister en lui jetant un petit regard, « j'aime payer ce que je bois et ce que je mange, je ne suis pas du genre à me laisser faire, j'aime avoir le dernier mot, … » continue-t-elle avant de s'arrêter de parler pour pouffer de rire malicieusement. « Ok, j'arrête de t'embêter et je vais te dire des choses que tu ne sais pas. » promit-elle en attrapant un nouveau churros. « Je suis à Biarritz depuis bientôt neuf ans, même si j'ai changé d'habitation au moins trois fois depuis mon arrivée. Hmmm … J'ai une peur bleue de l'eau, mais uniquement quand je ne vois pas le fond. Quoi que même en voyant le fond j'aime pas vraiment ça, à moins que ce ne soit une piscine. Je dessine aussi. Enfin, je dessinais. Je n'ai plus assez de temps libre maintenant. Ou alors je l'utilise pour cuisiner parce que je déteste manger des plats industriels. Quant au reste, tu l'apprendras par toi-même. » conclut-elle en terminant son deuxième chichi. C'est bien la première fois qu'elle s'ouvre autant à quelqu'un qu'elle connaît à peine. Et elle ne sait même pas si Azel a prit le temps d'écouter puisqu'il semble occupé à observer le petit groupe qui se trouve à quelques pas d'eux. Il surenchérit « T'avais quoi de si important à faire pour presque refuser de venir avec moi ? », en s'éloignant pour saluer un musicien, ce qui a pour effet de faire froncer les sourcils à la demoiselle. Ne sachant pas comment réagir, elle attend patiemment son retour en décidant de faire comme si de rien n'était. « Des papiers à remplir pour obtenir l'autorisation d'emmener les enfants en dehors de l'hôpital. » répond Vicky sans en dire d'avantage lorsqu'il revient à ses côtés. « Bon, maintenant je peux te retourner ta question ? Moi aussi je suis curieuse d'en savoir un peu plus sur le psychopathe que tu es. On est là pour une thérapie, non ? » le taquine-t-elle en continuant d'avancer jusqu'à un banc où elle s'assoit, attrapant un nouveau churros qu'elle prend le temps de savourer tandis qu'il répond.

la blonde te répond, après quelques secondes. Sans hésiter vraiment sur ce qu’elle à a te dire, sans vraiment réfléchir à te dévoiler des choses de sa vie, à toi, un inconnu qu’elle considère comme un psychopathe, même si tu commençais à prendre ça sur le to de la rigolade. A moi qu’elle ne soit elle-même atteinte mentalement, aucune personne sensée ne passerait quelques heures avec quelqu’un qu’elle considère comme un psychopathe. D’abord, elle te dit des choses que tu sais. Bien sûr que tu étais au courant qu’elle était littéralement bornée et très secrète. Surtout avec son prénom. Mais elle finit par t’avouer d’autres choses, son arrivée à Biarritz, ses déménagements, sa passion pour son métier qui semble lui prendre un temps considérable, sa phobie… tu es d’ailleurs étonné qu’elle te dise quelque chose d’aussi personnel. Une phobie, c’est un secret, une phobie c’est presque une honte, enfin, c’est comme ça que tu t’es toujours défini le mot. Mais tu enregistres, tu gardes en tête tout ce qu’elle te dit, tout ce qu’elle veut bien te dire. « Quant au reste, tu l'apprendras par toi-même. » un rictus amusé se forme sur tes lèvres. Ça voulait dire qu’elle comptait te dire d’autres choses ? Partager d’autres heures avec toi ? Peut-être accepter de te voir, une seconde fois –ne comptons pas la soirée du bar.- ? Te dire son prénom ? Cette phrase pouvait signifier beaucoup de choses, comme rien du tout. Si ça se trouvais, mise à part ces détails, la blonde avait une vie plate, un caractère tout aussi inintéressant –même si cette option te paraissait fausse vu comment elle t’avait montré qui elle était depuis cette soirée au bar-, et donc ce ne serait pas difficile de savoir le reste, avec les quelques heures que vous allez passer ensembles. Mais tu préfères ne pas penser à cette option, certain que la blonde avait d’autres choses à raconter. Tu reviens vers elle, elle répond à ta question. « Des papiers à remplir pour obtenir l'autorisation d'emmener les enfants en dehors de l'hôpital. » tu acquiesce. C’est vrai que vu tout le temps qu’elle semblait garder pour son travail, qu’elle considère ce papier comme important était légitime. Tu pensais aux enfants. Tu te disais qu’ils seraient heureux de sortir, surtout s’ils ne devaient pas sortir beaucoup. Elle avait dit travailler avec les enfants malades, et quelles que soit ces maladies, tu ne doutais pas du fait que ce devait être dur de rester cloîtré dans un hôpital. Surtout des enfants, mêmes si tu n’avais aucune idée de l’âge qu’ils avaient. « Bon, maintenant je peux te retourner ta question ? Moi aussi je suis curieuse d'en savoir un peu plus sur le psychopathe que tu es. On est là pour une thérapie, non ? » tu émet un soupir amusé quand tu entends le mot psychopathe sortir de sa bouche. Bizarrement ça sonne bien, avec elle. Presque un compliment. Tu la suis jusqu’à ce qu’elle s’assois sur un banc, et tu fait pareil, les coudes sur tes genoux, le buste avancé vers le chemin, les mains croisées dévoilant les manches de ta veste en cuire un peu retroussées et les quelques tatouages de tes avant-bras, de tes poignets, de tes doigts. Tu réfléchis plus qu’elle ne l’a fait. Tu ne veux pas tout déballer de ta vie, tu ne veux pas lui avouer par mégarde que tu fais de la musique. Le reste, à quoi bon le cacher ? Mais la musique. C’est ce que seules peu de personnes savent, c’est ton secret caché, c’est ta fierté, c’est ta plus grande passion depuis plus de dix ans. Tu tournes la tête vers elle après quelques secondes et tu lui réponds. « que dire de la vie trépignante d’un barman à biarritz, qui ne fait qu’harceler une jeune éducatrice ? » tu ris avant de reprendre ton sérieux et de plonger tes yeux dans ceux de la jeune femme. « je suis né en grèce, mais je suis arrivé en france il y a plus de vingt ans, je devais avoir cinq ans, peut-être six, j’sais plus vraiment. Mon père est resté en grèce, mais de toutes manières c’est pas comme s’il nous manquait. » tu rigoles un peu en pensant à cet homme dont tu ne connaissais rien. « je vis ici depuis mon arrivée et j’n’ai pas grand-chose à raconter d’autre. Ah si, j’ai un chien aussi, et je vis avec elle et une amie depuis plusieurs années. » un grand sourire s’affiche sur ton visage après ton cours récit. Enlever la partie musicale de ta vie la rendait bien vide, mais c’était mieux comme ça. « tu vois, rien de passionnant dans ma vie. Je sais même pas comment j’en suis arrivé à devenir un psychopathe. »

Kidnapping arrangé

Puisque le jeune homme veut en savoir plus sur elle, Vicktoria lui donne matière à mieux la connaître sans tout révéler de sa vie pour autant. Elle lui parle un peu de tout et de rien, ne va pas dans les détails des choses et s'amuse de la moindre anecdote qui traverse son esprit. Pour dire, même sa phobie est sujet à plaisanterie. Elle continue, rebondissant sur un sujet puis sur l'autre pour conclure qu'il n'y a rien de mieux pour apprendre à connaître quelqu'un que de le faire tout naturellement en passant plus de temps avec. Même si elle ne l'avouera jamais, contrairement à sa petite peur des fonds marins, elle n'est plus tout à fait contre en savoir plus sur le tatoué. Il commence à l'intriguer, autant qu'il lui a tapé sur le système durant cette dernière semaine. Vicky à même hésité à révéler son prénom à la fin de sa mini-biographie, mais s'est ravisée aussitôt en se disant qu'il est bien plus marrant de garder le mystère jusqu'au dernier moment. Puis le sujet de discussion prend une tournure plus sérieuse, replongeant la blondinette dans le monde du travail pour lequel elle ferait tout. Préférant profiter de l'instant de liberté qui s'offre à elle, Vick retourne le sujet de conversation vers Azel. Il hésite un moment, prenant le temps de se diriger vers le banc et de s'y installer aux côtés de la jeune femme. « Que dire de la vie trépignante d’un barman à Biarritz, qui ne fait qu’harceler une jeune éducatrice ? » dit-il avec auto-dérision. Elle rit avec lui, mais ça ne lui suffit pas. Heureusement il redevient vite sérieux et plonge sincèrement son regard dans ses yeux bleu lagon. « Je suis né en Grèce, mais je suis arrivé en France il y a plus de vingt ans, je devais avoir cinq ans, peut-être six, j’sais plus vraiment. Mon père est resté en Grèce, mais de toutes manières c’est pas comme s’il nous manquait. » répond-t-il plus honnêtement, en plaisantant sur le dernier point. Vicktoria fronce les sourcils mais ne dit moi, même si ce petit détail l'intrigue. Elle n'a pas à s'immiscer dans sa vie privée non plus. « Je vis ici depuis mon arrivée et j’n’ai pas grand-chose à raconter d’autre. Ah si, j’ai un chien aussi, et je vis avec elle et une amie depuis plusieurs années. » termine-t-il avec un grand sourire. La jolie blonde le lui rend, même si elle est étonné d'apprendre qu'il vit avec une femme depuis un moment. Il y a quelque chose qu'elle ne comprend pas là … À moins qu'il soit du même genre qu'Elijah où, dans ce cas, beaucoup de choses s'expliqueraient. Son regard change du tout au tout à cette pensée. Lui qui commençait à être intéressant … « Tu vois, rien de passionnant dans ma vie. Je sais même pas comment j’en suis arrivé à devenir un psychopathe. » conclut-il, toujours avec bonne humeur. « Peut-être parce que tu ne lâches pas d'une semelle une fille dont tu ne sais rien. » argumente-t-elle en dissimulant son changement de perception. Puisqu'elle semble être tombée sur un spécimen masculin dont elle à horreur, excepté son colocataire, elle tient à le démasquer et lui arracher ses aile de feux cupidon. « À moins que tu n'aies une bonne raison … » interroge-t-elle en intensifiant son regard plongé dans le sien, appuyant sa tête sur sa main pour se retrouver dans la même position que lui à la seule différence d'avoir les jambes croisées.

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