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 louane | Au service de l'art.

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louane | Au service de l'art. _
MessageSujet: louane | Au service de l'art.   louane | Au service de l'art. EmptyLun 30 Mai - 15:54



Au service de l'art - feat Louane & Sebastian

Confortablement installé sur ma chaine, j’étudie les ventes de la matinée. Cette semaine, un photographe est mis à l’honneur. Affirmé dans les clichés de paysages, il s’est orienté sur les paysages africains, tout en leur donnant un je-ne-sais-quoi qui le démarque des autres. Peut-être est-ce la couleur qu’il a choisi. Les tons de ses photos sont plutôt froids, ce qui est contraire au continent sujet. J’aime cette folie et c’est pourquoi j’ai su le persuader d’exposer dans ma galerie. Depuis le début de la journée, il est rare qu’il ait moins de cinq personnes dans les locaux, ce qui est plutôt bon signe car ce ne sont pas les horaires les plus actives pour ce genre de sortie. Je les observe parfois, imaginant ce qu’ils peuvent penser de chaque œuvre qu’ils explorent. Depuis le début de l’après-midi, quatre d’entre eux sont devenus des clients. Un homme a acheté trois de ces clichés au prix indiqué, sans même demander une réduction sur le prix. C’est satisfaisant et j’ai tout de suite envoyé un texto à l’artiste. Ce dernier est encore un inconnu, mais je le soutiens dans son art. En tant que galeriste, j’ai été jusqu’à financer son matériel lorsqu’il m’a présenté son projet. Je l’ai suivi, non pas jusqu’en Afrique, mais dans la préparation de son expédition. Mon rôle est aussi de croire en lui et je crois ne pas mettre trompé en misant tout sur art. J’ai des tas de choses à faire et j’aurai pu demander à mon employé de tenir l’exposition pendant que je m’afférais à mes tâches, mais j’ai besoin de voir les visiteurs, les acheteurs. J’ai besoin de voir leurs regards, leurs admirations, la petite étincelle qui brille dans leurs yeux lorsqu’une œuvre leur parle.

Alors je lève souvent les yeux de mon livre de compte que je vérifie, met à jour. J’ai l’habitude des chiffres. Avec mon père qui me voulait auprès de lui dans son entreprise, j’ai appris à gérer tout ça sans trop me fatiguer à la tâche.  Je me souviens qu’à cette époque, je trainais des pieds lorsqu’il s’agissait de m’engager dans les mathématiques. Aujourd’hui, je sais que ce n’était pas cette matière qui me posait problème, mais ce pourquoi il me fallait l’utiliser. Être galeriste me plait. De ce fait, gérer les comptes est devenu plutôt agréable. Je lève les yeux lorsque je perçois un nouveau visiteur passer la porte. J’attends une petite minute, terminant ma ligne de chiffre, puis je me lève et pars à sa rencontre. Ce n’est pas un traitement de faveur parce qu’il s’agit d’une jolie femme brune, c’est ce que je vais pour chaque personne qui entre dans ma galerie. Je prends donc, comme toujours, un petit dépliant sur l’artiste, ainsi qu’un flyer avec les coordonnées de la galerie et prend le chemin de cette nouvelle rencontre. Je m’approche alors qu’elle observe un cadre : « Bonjour, je suis Sebastian. Je vous souhaite la bienvenue. Voici un dépliant sur l’artiste exposé cette semaine et une carte de visite si vous avez des questions même après avoir quitté ces lieux. » Je lui souris. J’aime offrir à mes visiteurs la possibilité de ne pas regretter d’avoir oublié de poser une question. J’ai parfois des appels m’interrogeant sur une exposition terminée depuis plus de trois mois de cela. J’ai pour aide ma mémoire, mais également des cahiers que je tiens régulièrement afin de n’omettre aucun détail. « Vous êtes ici par hasard ou vous saviez ce qui est exposé aujourd’hui ? » Encore une question bateau. Elle parait me venir naturellement, mais il s’agit d’une question que je pose à tout le monde et dont j’inscris la réponse sur un sondage que je tiens. Elle est importante pour connaitre la popularité de l’artiste.
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Louane Collin
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louane | Au service de l'art. _
MessageSujet: Re: louane | Au service de l'art.   louane | Au service de l'art. EmptySam 4 Juin - 10:39

Aujourd’hui, je suis en quête d’un thème à photographier. Je n’aime pas tourner en rond, prendre toujours les mêmes photos. Alors fréquemment, je me pose sur le canapé, en réfléchissant à ce que j’aimerais immortaliser. Parce que oui, pour moi, la photographie c’est l’immortalisation d’instants, qui deviennent inoubliables. Ce qui est génial, avec les photos, c’est qu’on peut en regarder une cent fois, on trouvera toujours un détail qu’on n’avait pas vu, alors qu’il semblait sauter aux yeux. C’est ce côté magique qui me plait, qui m’a toujours plu. Et puis chez nous, c’est une passion de famille. Je me souviens de mon père, qui me laissait prendre son superbe appareil photo alors que je n’avais que cinq ans. Il m’attachait bien la sangle autour du cou. Mais il me laissait faire, même si j’avais du mal avec mes petites mains d’enfant.

En trainant sur internet, je découvre qu’une galerie expose un photographe. Le nom de la galerie me dit quelque chose. Je crois être déjà passée devant. Par contre, le nom du photographe m’est totalement inconnu. Il a photographié le continent africain. Curieuse que je suis, je meurs d’envie d’aller voir. Je vais donc sous la douche, avant de m’habiller et de sortir joyeusement. La galerie n’est pas très loin de chez moi, alors je marche, sous le soleil des rues de Biarritz. C’est rare que je sorte sans mon appareil photo. Mais ça ne m’empêche pas de m’arrêter regarder des détails qui m’interpellent, et de les photographier avec mon iPhone. Pour ça, c’est vraiment chouette le XXIème siècle. On peut, avec les smartphones, prendre des photos, tout le temps. Evidemment, la qualité n’est pas celle d’un appareil photo de professionnel. Mais c’est déjà bien. C’est déjà un souvenir.

J’arrive devant cette galerie. C’est encore plus prêt que ce que j’imaginais. Tant mieux, ça veut dire que je pourrais y aller encore plus souvent. Je regarde l’affiche de l’exposition. Je suis intriguée. Cette photo m’intrigue. Les couleurs sont totalement décalées vis-à-vis de ce qu’on imagine, de ce qu’on connait en Afrique. Je rentre avec un grand sourire. J’aime l’ambiance qui est dégagée dans cette galerie. Je me rends compte qu’il faut vraiment, à terme, que j’ouvre ma galerie. C’est du travail, certes. Mais quand on est passionné, ce n’est pas si éprouvant. Un homme, le patron certainement, s’approche de moi et se présente. Je prends le dépliant et la carte qu’il me tend. Je n’ai pas le temps de répondre qu’il enchaine par me demander si je connaissais l’artiste, ou si je suis venue par hasard. « Non, je ne connais pas cet artiste. J’ai vu l’annonce de cette exposition ce matin, et en tant que passionnée, je ne pouvais pas passer mon chemin. » Je ris doucement. Je regarde rapidement autour de moi. Un cadre me saute aux yeux directement. Je m’avance. Je suis fascinée. Ce tableau représente une girafe, entourée de reflets du soleil. Je me tourne vers Sebastian, c’est comme ça qu’il m’a dit s’appeler. « Je l’achète ! » Mes yeux pétillent. Je suis comme ça. Je fonce corps et âme quand j’aime. L’ambiance de ce tableau est magique. Cette girafe semble être devenue la reine d’Afrique.

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louane | Au service de l'art. _
MessageSujet: Re: louane | Au service de l'art.   louane | Au service de l'art. EmptyMer 6 Juil - 16:16



Au service de l'art - feat Louane & Sebastian

Je n’ai jamais eu beaucoup de mal à me lever le matin. Je n’ai, d’ailleurs, besoin que de très peu d’heure de sommeil pour être en forme et je traine rarement des pieds pour me rendre à mon travail. J’ai ma propre galerie et la gère comme bon me semble. J’ai un employé qui m’aide à gérer ma petite affaire. Ce n’est pas un associé, juste une personne tenant la galerie lors des expositions lorsque je suis occupé ailleurs. J’aime mon boulot, mais j’ai parfois besoin de m’en éloigner, de trouver du temps pour moi. Je m’instaure un certain équilibre, j’en ai la possibilité. Je ne veux pas faire partie de ces gens qui se lassent parce qu’ils s’acharnent. J’ai envie de garder ma passion jusqu’à la fin de ma vie professionnelle. Mais pour entretenir cette passion, j’ai aussi besoin de voir mes clients, de voir les visiteurs, leurs regards sur les œuvres que j’expose. C’est pourquoi je remplace mon employé au moins une fois par semaine pour me retrouver là, à sa place, et à entrer en contact avec tous ces gens. Je ne me lasse pas de les voir et d’entrer en contact avec eux, même si je ne fais que me présenter. Je pars d’ailleurs à la rencontre de l’une d’entre elle.

C’est la première fois qu’elle vient dans ma galerie. Je suis quelqu’un de physionomiste et je n’ai aucun souvenir de l’avoir vu ici. Je sais que je vois de nombreuses personnes défilées et qu’il est pratiquement impossible de retenir tous ces visages, mais en tant qu’artiste, j’ai le souvenir des jolies choses. Elle répond à ma première question, terminant par un petit rire. Je trouve ça charmant et ça me fait sourire. Je lui demande, cependant, un peu plus de précision : « Passionnée par l’Afrique ou par la photographie ? » Cela semble une question idiote, mais la plupart des clients viennent pour s’approprier une œuvre dont ils apprécient le sujet. Si je ne suis guère intéressé par cette mode de chat qui envahit les divers supports, je dois admettre que lorsque j’expose des œuvres de ces petites boules de poils, la galerie fonctionne bien mieux qu’une autre sur les monuments Parisiens, par exemple. La façon dont elle s’enthousiasme pour l’une des photographies me surprend. En général, les gens restent calmes, cachant leur excitation. Ils veulent paraître sérieux, parce que c’est ce que les galeries d’Art inspirent. J’ai parfois l’impression de diriger une bibliothèque où le silence est d’or. Les gens murmurent, ils se confient à l’oreille de leur compagnie. Il m’arrive de devoir tendre la mienne pour entendre ce qu’ils veulent. Pourtant, le fond musical est si peu élevé. Alors lorsque la jeune femme me partage son besoin d’acquérir l’une de ces photos, je sursaute presque. J’observe les pastilles sous la toile et en compte vingt-sept. Ils ne restent donc plus que trois exemplaires. C’est ainsi. Si les photographies peuvent être tirés à l’infini, les auteurs donnent une limite afin qu’elle garde une certaine valeur, grâce à sa limite. Je sors un morceau de papier de ma poche. Il y est collé les fameuses pastilles collantes qui m’indiquent le nombre de vente sur l’objet. Avant de la coller, je lui demande : « Vous êtes sur de votre choix ? Vous ne voulez pas faire le tour avant ? Et vous ne voulez pas connaitre son prix avant ? » Je lui souris, amusé. C’est en général la première question que le mon pause : le prix ? Il y a bien quelques riches clients qui n’ont que faire de leurs euros, mais ces œuvres ne sont pas à la portée de toutes les bourses.
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Louane Collin
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MessageSujet: Re: louane | Au service de l'art.   louane | Au service de l'art. EmptyDim 10 Juil - 12:15

Je ne quitte pas l’œuvre du regard. Je sais que Sebastian, comme il s’est présenté, est près de moi. Je ne l’explique pas, mais cette photo a un côté envoûtant, magique. C’est l’art de la photographie dans toute sa splendeur. « En regardant cette merveille, je pourrais dire les deux. » Cette fois, je me décale pour être face à lui. « Je suis passionnée par la photographie. C’est impressionnant de voir ce que cet art peut dégager. J’ai rarement vu une si belle photo ! » Je ris en baissant la tête. C’est dingue, mais je ne sais pas expliquer pourquoi celle-ci et non une autre. On pourrait dire chacun ses goûts. Là, c’est plus fort. C’est indescriptible. C’est d’ailleurs ce qui me pousse à sortir mon chéquier, peu importe le prix.

Je souris en reposant mes yeux sur cette photo. Je regarde rapidement autour de moi. C’est celle-ci que je veux. Ce n’est pas que les autres ne sont pas belles. C’est simplement qu’elles ont, à mes yeux, moins de magie que cette girafe, reine d’Afrique. Dans ces moments là, je me rends compte à quel point la photographie a une place importante dans ma vie. Je veux faire comme lui. Je veux gérer ma propre galerie. Je veux voir les yeux des gens briller devant une œuvre, comme moi actuellement. Je veux vendre du rêve. Au fond, c’est ça l’art de la photographie : du rêve à travers une image, une simple image, un infime souvenir. « Donnez quand même le prix. » Je tourne la tête vers lui. « Vous allez me prendre pour une folle, mais j’ai un compte banque réservé pour ces moments où je ne veux pas sortir sans être repartie avec ce qui m’a fait rêver un instant. » Je souris. Il va me prendre pour une dingue. « Ce sera cette photo, pas une autre. » Je suis convaincue et convaincante, avec en prime un large sourire sur le visage.

Cette photo me demande envie d’aller en Afrique. Elle me donne l’envie de faire un safari dans la savane. D’ordinaire rêveuse, j’ai l’impression de l’être encore plus en posant mes yeux sur cette œuvre. Vous voyez, c’est ce sentiment qu’on n’expliquera jamais, ce désir qu’on doit satisfaire à tout prix sans savoir réellement pourquoi. Ce sont des petits moments comme ça qui rendent la vie intéressante. Ne pas contrôler, tomber sur quelque chose qui peut changer tous nos plans. Moi, ça me donne envie d’y croire. Je veux vraiment réaliser mon projet de galerie, rencontrer des artistes et les dévoiler au grand public. « Vous ne cherchez pas un associé par hasard ? » Je le regarde, tout sourire. Je dérive du sujet initial. C’est mon côté instinctive. Je ne tourne pas sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Il va me rire au nez. Mais bon, on dit bien qui ne tente rien n’a rien. Sauf que moi, je tente un peu trop. « Excusez-moi, c’est totalement déplacé. » Je fonce, et je me ravise. Souvent, trop souvent.
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