(ariane) le grand bleu

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tu restes planté là, le regard vide, fixant cette longue étendue d'eau. t'es figé derrière ce muret qui te sépare de la plage. c'est pourtant pas dans ton habitude, toi qui étais le premier à te jeter à l'eau. mais tu ressens une certaine angoisse prendre possession de ton corps, de ton esprit. t'es plus à même de savoir si tu désires ou non faire un pas de plus. alors tu restes là, sans rien dire. tu sais qu'ariane ne tardera plus et qu'il te faudra mettre les pieds dans le sable, puis certainement dans l'eau. tu profites juste de ces quelques minutes pour respirer à grande inspiration, évacuer ces nuits de stresse et de cauchemar. tu fais face à des inquiétudes que tu ne contrôles pas. en même temps voilà plus d'un mois que tu n'as pas mis les pieds par ici. non pas parce que tu ne le désirais pas, mais parce que tu ne le pouvais simplement pas. toi qui ne t'es jamais rien fait de plus qu'un malheureuse entorse du poignet - qu'on t'a gentiment prêté à un abus du célibat - passer des semaines entières en hospitalisation n'a pas été chose facile. puis on t'a demandé d'en parler, pas seulement à quelque de professionnel, mais également à la presse. un requin à biarritz c'est pas tous les jours qu'on en rencontre. on t'as soutenu que tu avais de la chance, t'en étais conscient, mais étonnement tu ne pouvais cesser de penser que la chance avait été qu'à demi-présente ce jour là. avoir de la chance aurait été pour toi de ne pas te faire mordre, tout simplement. t'as eu une période difficile durant lesquelles tes nuits étaient mouvementées et pourtant tu es resté fidèle à toi-même, souriant, drôle et taquin. tu fais bonne figure, parce qu'au final ça te fait du bien de faire l'idiot, parce que c'est ce que t'es, c'est ta personnalité. mais parfois t'as besoin de craquer un bon coup et de dire au monde que tu les emmerde parce que ce n'est pas rien. t'es là, tu regardes l'océan et t'as un peu l'impression de revivre cette journée.

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tu pédales, de plus en plus vite. tu dois rejoindre la plage le plus rapidement possible, tu dois rejoindre vava le plus rapidement possible. il faut que tu sois là pour lui, pour le soutenir, quoiqu'il arrive; il est finalement sorti de ce putain d'hôpital et tu sais qu'il a du mal à revenir doucement vers l'eau. quand t'as appris pour le requin, pour sa blessure, tu as eu la peur de ta vie. tu n'as jamais eu aussi peur, oui, peur de le perdre, parce que vaea, c'est l'homme de ta vie, c'est ton pilier, ton frère. il est tout pour toi. alors là, tu évites les voitures comme une forcenée, tout ça pour arriver à la plage, votre plage, sa plage perdue. tu finis par arriver sans aucune blessure, c'est fort. tu attaches ton vélo et tu avances rapidement, tu vas pour retirer tes chaussures et marcher sur la plage quand tu reconnais sa silhouette juste là, de l'autre côté du muret. il semble pensif, bien trop pour ton vaea alors tu fais demi-tour pour venir le rejoindre. tu avances vers lui et sans le prévenir tu te postes à ses côtés, tu prends doucement sa main, tu entremêles tes doigts au sien et tu lèves ton regard vers lui. « je sais que tu peux. » c'est tout ce que tu souffles finalement, ton habituel sourire sur les lèvres. bien sûr qu'il peut, oui, il peut retourner dans l'eau, il peut le faire et il va le faire, tu vas l'accompagner. déjà tu tires sa main pour l'emmener sur la plage, tu le tires, vers l'eau, mais tu t'arrêtes à quelques mètres de là, peut-être 5 ou 6. « tu en as envie ? d'y retourner ? »

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tu sens des doigts se mêler aux tiens et ça te sort de tes songes. tu souris face à son doux visage et ses belles paroles. je sais que tu peux. t'es quand même bien content qu'elle soit là, à tes côtés, pour ton retour aux sources. parce que l'océan c'est tes racines, tes entrailles, tout comme elle, ton double. ils te sont indispensables et pourtant tu ne peux pas nier que d'une certaine façon tu aurais préféré qu'elle arrive un peu plus tard pour avoir ne serait-ce que quelques minutes de plus pour t'y préparer. bien sûr que je peux, tu me prends pour qui. je t'attendais c'est tout ... tu plaisantes. elle n'est pas dupe, de toute façon. tu sais très bien qu'elle lit cette peur qui te terrasse. tu la laisses t'entraîner avec elle en direction de l'océan. il t'appelle tu le sens et pourtant toi tu ressens chacun de tes pas dans le sable. tu sens ton coeur tambouriner dans ta poitrine, te prier de le laisser sortir au risque d'exploser. t'as une petite boule qui se forme dans ta gorge et tu te sens bête de pas parvenir à courir comme à ton habitude pour plonger la tête la première. t'en as envie pourtant, mais ton instinct de survie t'empêche d'agir. il voit le danger partout et se sert de l'angoisse pour te freiner dans tes actions. tu en as envie ? d'y retourner ? vous êtes à quelques mètres de l'eau, assez loin pour ne pas être mouillés et pourtant te te sens comme étouffé, oppressé. tu hausses les épaules et soupire. on peut marcher un peu d'abord ? aller au rocher puis on verra après. tu lui souris doucement. tu sais qu'elle te comprends, mais t'aimes pas avoir cette frousse aux pattes. t'aimes faire l'abruti, foncer tête baisser, mais aujourd'hui t'y arrive simplement pas.

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bien sûr que je peux, tu me prends pour qui. je t'attendais c'est tout ... il plaisante, tente quelque chose, et tu lui souris pour toute réponse. bien sûr qu'il peut, t'en es persuadée. t'as confiance en lui, plus qu'en n'importe qui. Vaea, c'est un modèle, un homme fort, il y arrivera, peut-être avec un peu de temps mais il y arrivera très certainement, tu n'as aucun doute là-dessus. tu l'emmènes avec toi, vers la plage, dans ce sable fin et chaud. ça se sent que le beau temps est revenu, mais il ne fait pas encore assez chaud pour les touristes qui ne sont pas encore de la partie. peut-être parce que ce ne sont pas encore les vacances pour tout le monde. quelque chose comme ça, sans nul doute. on peut marcher un peu d'abord ? aller au rocher puis on verra après. tu hoches la tête, tu serres son bras contre le tien et tu l'emmènes vers ce rocher qui et le votre. bon, il n'y a pas écris vava et ari forever, mais c'est presque pareil quelque part. tu viens t'asseoir à côté de lui quand il se hisse dessus. tu t'inquiètes pour lui, c'est obligatoire. « alors alors, tu sais, je l'ai cherché ta bête, je l'ai pas trouvé, mais crois-moi, si je l'avais trouvé, j'en aurai fait de la charpie. » que tu cites, presque trop fière de toi, tu veux qu'il prenne conscience que c'était un accident, rare, que ça ne se refera plus, il y a eu beaucoup de sécurité augmentée depuis son accident qui a fait la une de pas mal du journaux du coin. « d'ailleurs, t'es au courant qu'il y a cette compétition de surf là, le mois prochaine, celle que tu fais tous les ans, je vais faire en sorte de me libérée exprès tu sais. »

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vous êtes installés sur votre rocher et tu te sens bien. parce que c'est ta place, que le paysage est magnifique et qu'Ariane est à côté de toi. c'est bête à dire, mais c'est certainement ces petits moments que tu trouves les plus agréables dans la vie. tu serais peut être même prêt à piquer une tête si tes mauvais souvenirs ne prenaient pas le dessus. alors alors, tu sais, je l'ai cherché ta bête, je l'ai pas trouvé, mais crois-moi, si je l'avais trouvé, j'en aurai fait de la charpie. tu rigoles, de ton rire franc et sincère, celui bruyant et ridicule. ça ne t'étonne pas plus que ça, qu'elle soit soit disant aller chercher cette bête des mers. t'es conscient que ce jour là t'as pas eu de chance, que c'était un accident qui aurait pu arriver à n'importe qui d'autre et qui ne se reproduira sans doute plus avant des années. mais t'y peux rien, tu te dis qu'elle est là quelque part à te guetter, un bout de chair entre les dents à te narguer. je suis un peu déçu ... je pensais que tu l'aurais chopé, histoire qu'on l'accroche dans le salon ou qu'on en fasse notre dîner. tu souris, et rigole un peu. c'est ridicule parce qu'au fond t'es un peu contre le fait même de tuer des animaux excepter pour ce nourrir. c'est la loi du plus fort et vous être en haut de la pyramide, tout du moins la plupart du temps ... d'ailleurs, t'es au courant qu'il y a cette compétition de surf là, le mois prochaine, celle que tu fais tous les ans, je vais faire en sorte de me libérée exprès tu sais. tu lui lances un regard à demi-intrigué, à demi-inquiet. t'en avais oublié la date et tu te dis qu'un mois c'est long et pourtant trop court. oh je sais pas ... si c'est pour leur mettre leur raclée à quoi bon aller les ridiculiser. tu lui fais un clin d'oeil, mais au fond tu ne sais pas vraiment si tu vas y participer. t'as prévu de t'y remettre, de toute façon tu ne peux pas vivre sans, mais t'as plus peur de te ridiculiser toi, pas de les ridiculiser eux.

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je suis un peu déçu ... je pensais que tu l'aurais chopé, histoire qu'on l'accroche dans le salon ou qu'on en fasse notre dîner. il rit, vaea rit et ça te fait un bien fou de l'entendre rire. t'as presque envie de sauter au plafond. bon, quelque part, là, le plafond est un peu trop haut mais c'est une façon de parler. vava qui ne rit pas, c'est pas ton vava, c'est indéniable. « j'suis pas sûr pour l'accrocher dans le salon, c'est pas ce qu'il y a de plus esthétique; » tu dis en posant une main sous ton menton, comme si tu étais une experte de la décoration. dans une vie parallèle, sûrement oui. oh je sais pas ... si c'est pour leur mettre leur raclée à quoi bon aller les ridiculiser. qu'il te dit, tu sens dans sa voix, qu'il avait oublié le con, t'as bien fait de le lui rappeler, mine de rien. tu poses une main sur son épaule et tu tournes ton regard vers lui. une fois encore, t'as un énorme sourire qui se dessine sur tes lèvres. « comme ça je pourrai me vanter moi. je serai là, sur la plage, et je crierai à tout le monde que c'est mon meilleur pote là, qui défonce tout le monde. » tu lui balances, le plus sereinement possible. il faut qu'il fasse cette compétition, il faut que cette compétition lui donne envie de remonter sur une planche. tu sais qu'il en a besoin, quelque part, qu'il ne pourra jamais vivre sans ça alors autant qu'il se fasse à l'idée dès maintenant. « en plus, j'aurai une place vip et tout si tu participes. du coup, je pourrai mater les surfeurs, sérieusement, tu ne peux pas me faire ça vava ! faut que tu la fasses cette compet' »

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j'suis pas sûr pour l'accrocher dans le salon, c'est pas ce qu'il y a de plus esthétique. tu fronces les sourcils et fais à ton tour mine de réfléchir. tu trouves ? ça donnerait un air plus rustique et marin à l'appartement. après par certain qu'Oih apprécie la nouvelle déco, c'est clair. tu souris bêtement en imaginant sa tête si tu venais à faire empailler un bébé requin que tu accrocherais au milieu de votre salon. tu te mets à penser à son satané lapin qui deviendrait peut être ami avec la carcasse de ton, disons, agresseur. tu commences à considérer retourner faire cette compétition. elle est dans un mois et tu te dis qu'une trentaine de jours pourraient être suffisants pour que tu retomber sur tes pieds et que tu les écrases, comme tu viens si bien de t'en vanter. comme ça je pourrai me vanter moi. je serai là, sur la plage, et je crierai à tout le monde que c'est mon meilleur pote là, qui défonce tout le monde. tu l'imagines faire la pompom girl sur la plage, à crier ton nom que tu n'entendras probablement pas. de l'océan tu ne verrais d'elle qu'une petite silhouette, mais ça te fait doucement sourire. tu l'envisages oui, tu le visualises et ça te semble bien. tu viendrais avec ton équipe de demi-demoiselles et vous me tweekerez pendant que je ferais mon show ? t'as de l'espoir, tu sais que c'est pas vraiment envisageable, mais t'aimes bien parler du fait que les rugbygirl ne sont pas vraiment des femmes, puis parler de son postérieur. t'aimes la faire ton Ariane, c'est dans ta nature, dans tes veines, t'y peux rien. en plus, j'aurai une place vip et tout si tu participes. du coup, je pourrai mater les surfeurs, sérieusement, tu ne peux pas me faire ça vava ! faut que tu la fasses cette compet' t'ouvres la bouche, outré par ses paroles. t'es prêt à gober des mouches alors que tu croises tes bras contre ta poitrine. ah ouai merci la pote steuplé. la meuf elle veut juste se taper des mecs sur mon dos en fait. tss ... tu sais que c'est pas le cas, mais tu continues ton petit jeu. puis au pire des cas si ça peut lui permettre de pas rentrer seule, finalement tu ne vois pas vraiment où est le soucis.

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tu trouves ? ça donnerait un air plus rustique et marin à l'appartement. après par certain qu'Oih apprécie la nouvelle déco, c'est clair. tu souris, tu ris même, ouais, pas sûr qu'elle aime ça, d'avoir un bébé requin dans le salon. c'est fort probable que non. le mieux, ça ne serait pas de plutôt de garder une dent ? genre comme beaucoup font là, ils monte une dent de requin en pendentif et ça fait tout de suite beaucoup plus badass. tu viendrais avec ton équipe de demi-demoiselles et vous me tweekerez pendant que je ferais mon show ? tu le pousses, tu lui donnes un coup d'épaule. « t'abuses vava, elles viendront pas, rien que pour ça voilà. et je twerkerais pas non plus, voilà. » tu lui fais un doigt, sans retenu, avant d'éclater de rire. tu sais que t'es pas vraiment la plus pulpeuse, t'as un petit cul comme on dit. ah ouai merci la pote steuplé. la meuf elle veut juste se taper des mecs sur mon dos en fait. tss ... il fait le mec outré et quelque part, il peut, t'es un peu trop seule en ce moment, vraiment un peu trop. « non mais le pire, c'est que je déconne pas vava. si t'as un pote qui s'emmerde, tu sais, j'suis open hein. » oui, t'es crue, non tu ne prends pas de gant, ce n'est pas ta faute. t'es en manque, t'es en manque, tu pourrais passer pour un mec dans tes propos, ces types qui n'en n'ont rien à foutre des meufs. c'est vrai, c'est peut-être ton côté rugbygirl non ? « puis mecs ou nanas hein, je prends. » et tu souris, un énorme sourire.

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t'abuses vava, elles viendront pas, rien que pour ça voilà. et je twerkerais pas non plus, voilà. tu fais la moue, mimant une tristesse face à cette déclaration. tu t'en fiches un peu au fond, mais c'est vrai qu'avoir un public pour te soutenir ne te ferais pas de mal. alors juste des pompons, à crier mon nom et miner les lettres au dessus de votre tête ? tu tentes de l'amadouer avec un petit sourire et des yeux de chats. tu sais que cette petite moue en fait fondre plus d'une, d'ailleurs t'en uses parfois un peu trop. non mais le pire, c'est que je déconne pas vava. si t'as un pote qui s'emmerde, tu sais, j'suis open hein. tu lèves les yeux au ciel. tu la connais ariane, tu sais qu'au fond elle ne plaisante vraiment pas. t'as parfois l'impression d'être en compagnie d'un de tes potes qui s'amusent à parler des femmes comme de la viande et c'est étrange parfois. parce que sur ce point là vous êtes différents, parce que toi t'es une gonzesse dans l'âme finalement, un des derniers rescapés de l'empire des types biens. puis mecs ou nanas hein, je prends. tu lèves les yeux une deuxième fois au ciel, les laissant rouler autour de leur orbite. t'es consciente que j'arrive pas à me trouver une meuf, alors si faut que je m'occupe de tes plans à toi aussi, on risque de bien patauger dans la merde tous les deux. tu rigoles doucement, parce que c'est vrai. tu galères, toi aussi t'es en manque dans le fond, mais tu parviens pas à te dire que tu pourrais aller te taper une meuf juste comme ça, contrairement à ariane.

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alors juste des pompons, à crier mon nom et miner les lettres au dessus de votre tête ? tu secoues la tête, immédiatement en souriant ? ouais, tu pourrais faire ça, c’est une idée tout à fait envisageable, tout à fait possible, tu t’imagines déjà sur le bord de la plage, seulement le soucis c’est que tu ne verrai pas tout ça, c’est que lui, ne le verra pas de là où il sera, sur ses vagues, alors est-ce vraiment utile quelque part ? « ça peut se faire oui, je serai là en train de crier VAVA VAVA VAVA » que tu lui réponds en bougeant tes mains, tu descends même du rocher et tu essaies de faire les lettres de tes mains. T’es certainement ridicule, mais qu’est-ce que tu t’en fiches. T’as jamais eu peur du ridicule, au contraire, t’es une petite tête brûlée, tu fais ta vie, tu avances, comme tu veux et tu souris, encore et encore. t'es consciente que j'arrive pas à me trouver une meuf, alors si faut que je m'occupe de tes plans à toi aussi, on risque de bien patauger dans la merde tous les deux. Qu’il dit en roulant ne nouvelle fois des yeux pendant que toi, tu hausses simplement les épaules. « bah ouais, je crois qu’on est dans la merde maintenant que tu me l’dis. C’est fou ça, quand même, que j’en trouve pas, parce que j’suis pas difficile non plus … quoique .. enfin, bref. Que t’en trouves pas toi, ok, je comprends, mais que j’en trouve pas moi, quand même ! » et tu souris conne une idiote, tu le cherches. Evidemment que tu le cherches, ça te fait rire. De le chercher, de le taquiner, c’est votre relation à vous quelque part, c’est comme ça que vous fonctionner tous les deux.

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ça peut se faire oui, je serai là en train de crier VAVA VAVA VAVA tu la regardes descendre du rocher et faire l'imbécile comme vous en avez l'habitude. n'empêche t'es plutôt flatté et tu trouves que cette petite danse rend vraiment bien. t'aimerais bien la voir le faire en public, juste parce que d'auras les bonbons qui gonflent à l'idée d'avoir un semblant de fan club. tu songes de plus en plus à la faire cette compétition, même si au fond de toi t'es pas encore certain d'en être capable. t'es toujours pas allé à l'eau, ou presque. tu te dis que même si la sécurité a été renforcé, un accident arrive si vite. t'es plutôt aussi confiant qu'avant, sur ta planche. il t'est arrivé d'halluciné et de voir se dessiner la forme d'un aileron dans l'eau alors qu'il ne s'agissait que d'une simple algue. bah ouais, je crois qu’on est dans la merde maintenant que tu me l’dis. C’est fou ça, quand même, que j’en trouve pas, parce que j’suis pas difficile non plus … quoique .. enfin, bref. Que t’en trouves pas toi, ok, je comprends, mais que j’en trouve pas moi, quand même ! tu pouffes, clairement, de rire face à cette déclaration ô combien ridicule. tu rigoles maintenant à gorge déployée parce que tu sais clairement que vous avez tous les deux autant de chance de vous maquez, si ce n'est toi encore plus. tu parles ! t'es infecte comme nana. moi je comprends qu'on veuille pas de toi, puis je plains le mec qui pourra te supporter. déjà que moi j'en dors pas la nuit, alors j'imagine pas celui qui t'aura comme nana. tu la taquine, à ton tour. elle sait très bien que tu ne le penses pas. tu l'aimes ta petite ariane, c'est tout. alors que moi, tu m'as vu ? beau gosse, adorable, charmant, amusant. attends on dit pas femme qui rit à moitié dans son lit ? bah j'ai déjà la moitié d'une femme, moi. c'est ridicule, tu le sais. ce dicton est bon pour les boutonneux farceurs, c'est pas ton cas. mais allé, avoue ... t'as quand même un petit casse-croûte, tu tiendrais pas l'coup sinon. tu hausses les sourcils d'un air provocateur.

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tu parles ! t'es infecte comme nana. moi je comprends qu'on veuille pas de toi, puis je plains le mec qui pourra te supporter. déjà que moi j'en dors pas la nuit, alors j'imagine pas celui qui t'aura comme nana. tu ris, tu éclates de rire parce que tu sais qu'il rigole, tu sais qu'il n'y pense pas vraiment, tu sais surtout que vous êtes deux petits solos. alors que moi, tu m'as vu ? beau gosse, adorable, charmant, amusant. attends on dit pas femme qui rit à moitié dans son lit ? bah j'ai déjà la moitié d'une femme, moi. mais allé, avoue ... t'as quand même un petit casse-croûte, tu tiendrais pas l'coup sinon. qu'il répliques rapidement pendant que tu ris toujours. tu t'approches doucement, un regard farceur avant d'hausser les épaules. « de un, on peut me supporter si on sait comment me gérer. je suis pas plus difficile que la plupart des autres femmes, ok ? » tu lui dis, sourire victorieux sur les lèvres. « j'ai bien un petit quelque chose ouais ... bon, ok, j'ai remis le couvert avec mon ex, Matt » tu lui sors avec, totalement sereine. oui, Matt le rugbymen qui était censé avoir une copine, copine qui était sensée être une amie à toi. « j'suis une garce, j'y peux rien. » que tu rajoutes. t'es un mec quelque part, t'as pas d'états d'âme, tu bouges au fil du vent, tu avances en même temps qu'il t'emporte. c'est tout. c'est peut-être mal, c'est pas bien, mais tant pis, c'est toi; on t'aime ou on t'aime pas. « ça arrive hein, j'suis me suis retrouvée dans les douches et puis voilà, mais c'est juste comme ça, c'est que pour se faire plaisir. puis tu dis rien hein vava, j'te retiens y'a que toi qui l'sais. il a une copine, j'veux pas qu'il ait d'emmerde. » bon, t'aurais peut-être du y penser avant pour ça non ?

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de un, on peut me supporter si on sait comment me gérer. je suis pas plus difficile que la plupart des autres femmes, ok ? tu la regardes du coin de l'oeil, sourcils arqués. toi t'es plutôt certain du contraire, mais c'est aussi un peu pour ça que l'aime tant, pour son caractère de merde et le fait qu'elle sache te prendre. j'ai bien un petit quelque chose ouais ... bon, ok, j'ai remis le couvert avec mon ex, Matt. tu manques de t'étouffer avec ta propre salive. bien sûr que tu vois qui c'est et tu te souviens également qu'aux dernières nouvelles ce dit Matt n'était pas des plus libres. ou alors t'en as ratés des numéros pendant ton absence. j'suis une garce, j'y peux rien. elle confirme tes soupçons et tu sais pas vraiment quoi lui dire, comment réagir. tu dois la regarder avec insistance parce qu'elle continue de se justifier. ça arrive hein, j'suis me suis retrouvée dans les douches et puis voilà, mais c'est juste comme ça, c'est que pour se faire plaisir. puis tu dis rien hein vava, j'te retiens y'a que toi qui l'sais. il a une copine, j'veux pas qu'il ait d'emmerde. tu soupires et joues avec un morceau de bois que t'as trouvé à tes pieds. tu l'aimes Ariane d'un grand amour fraternel, mais c'est pas pour autant que t'es toujours d'accord avec ce qu'elle fait. fais moi penser à visiter les douches la prochaine fois que je vais à ton entrainement de rugby, je pourrais avoir une bonne surprise ... que tu plaisantes finalement. t'y peux rien c'est plus fort que toi, t'es toujours obligé de dire des âneries, tu le contrôles pas. plus sérieusement ... je tiendrais ma langue, mais ... Ari, tu déconnes grave. c'est pas parce que t'as le cul en feu que tu peux aller te rincer chez le voisin ... c'est naze comme comparaison, t'en es conscient, mais là tu t'en fiches. puis c'est ta pote merde, tu l'as évacué par quel trou ta conscience ..? t'es un peu cru, mais si tu restes mielleux et indulgent avec elle, t'es pas certain qu'elle comprendra où tu veux en venir. vous êtes tellement différent sur ce point là que c'est certaine la plus probable des raisons de vos accrochages.

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fais moi penser à visiter les douches la prochaine fois que je vais à ton entrainement de rugby, je pourrais avoir une bonne surprise ... il plaisante, tu souris doucement, tu souris un peu plus. plus sérieusement ... je tiendrais ma langue, mais ... Ari, tu déconnes grave. c'est pas parce que t'as le cul en feu que tu peux aller te rincer chez le voisin .. puis c'est ta pote merde, tu l'as évacué par quel trou ta conscience ..? il te fait la moral ? sérieusement ? tu n'y crois pas. tu te recules, rapidement, deux pas en arrière et tu le toises. « t'es sérieux ? tu m'fais la morale vaea ? » que tu lui lances, l'esprit pas vraiment sûr de ce qu'il avance. « j'ai jamais eu de conscience, et tu l'sais très bien. » tu commences, rapidement. « et puis, j'comprends pas commen tu peux me juger ... p'tain, si j'avais su je t'aurai rien dit. c'est un casse-croûte comme tu l'dis si bien, c'était juste comme ça, puis quelque part, c'est mon ex merde, il était à moi avant elle, alors j'vois pas pourquoi j'devrais me faire violence pour l'éviter et ne pas craquer. » tu t'énerves, sûrement pour rien, tu t'énerves parce qu'il te fait la morale et que t'as pas besoin de ça finalement. « et puis merde, j'fais c'que je veux quand j'veux, si j'ai envie de baiser avec mon ex, j'le fais c'est tout .. » tu montes sur tes grands chevaux, certainement. « t'sais quoi, j'ai des choses à faire, alors, on s'voit plus tard hein. »

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t'es sérieux ? tu m'fais la morale vaea ? tu soupires longuement. tu sais que t'as libéré la lionne de sa cage et que rien ne pourrait l'arrêter désormais. tu ne la contredis même pas, parce que c'est ce que tu lui fais, la morale. j'ai jamais eu de conscience, et tu l'sais très bien. et puis, j'comprends pas comment tu peux me juger ... p'tain, si j'avais su je t'aurai rien dit. c'est un casse-croûte comme tu l'dis si bien, c'était juste comme ça, puis quelque part, c'est mon ex merde, il était à moi avant elle, alors j'vois pas pourquoi j'devrais me faire violence pour l'éviter et ne pas craquer. t'as presque envie de sourire lorsqu'elle te dit qu'elle a en quelque sorte priorité sur lui parce qu'elle a été la première à l'avoir. on dirait une gosse qui veut pas prêter sa poupée. et puis merde, j'fais c'que je veux quand j'veux, si j'ai envie de baiser avec mon ex, j'le fais c'est tout .. t'hausses les épaules. tu la regardes à peine tellement ça t'énerve qu'elle parte en vrille comme ça. et toi t'as également le droit de lui dire ce que tu penses de ce qu'elle fait, tout comme elle fait ce qu'elle veut de son cul. t'aimes juste pas ce que t'entends autour de toi, tu peux même pas démentir et ça te blesse parce que tu tiens à elle. t'sais quoi, j'ai des choses à faire, alors, on s'voit plus tard hein. tu relèves la tête et lui attrape le bras pour l'empêcher de partir en te faisant la gueule, comme ça. arrêtes Ari putain ... tu te masses l'arrête du nez parce que même si tu la connais par coeur tu sais toujours pas comment t'y prendre avec elle quand elle s'énerve comme ça. tu fais ce que tu veux, jte juge pas ... c'est juste que ... fais attention. vous les meufs vous pouvez être de sacrée hyènes quand on touche à vos mecs. tu la regardes, t'essayes de l'amadouer. t'aimes pas être en froid avec elle juste pour une histoire débile comme ça, mais ça vous est déjà arrivé de plus vous parler pour des conneries. alors tu sais pas comment elle va réagir. si elle va bien vouloir se calmer ou si elle va se barrer et te laisser en plan juste parce que t'as eu le cran de lui dire en face ce que beaucoup pourraient lui reprocher.

» (Ariane) Tu veux quoi ?
» (Ariane) J'ai changé d'avis
» ARIANE – tonight is the night (or not)
» (ariane) + à mi chemin entre le professionnel et le personnel.
» (Leo) Un grand vide...