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 (leeo) addictive habits.

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Airlie Adamo
Airlie Adamo
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(leeo) addictive habits. Atelophobia

âge : dix-neuf ans.
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MessageSujet: (leeo) addictive habits.   (leeo) addictive habits. EmptySam 20 Aoû - 11:57

tu es rentrée depuis neuf jours ou plutôt tu as démissionné depuis neuf jours. neufs jours épuisants. neuf jours bloquée entre les quatres murs de cet appartement à regarder fixement le vide. une demi-journée passée à l’hôpital qui n’a servi à rien puisque tu es toujours incapable d’ingérer quelque chose de solide. tes vêtements ne te vont plus. tu as même été obligée de renouveler ta garde-robe. tu n’es pas dépensière alors tu t’es contentée de l’essentiel et sur tu l’as fait sur internet. jeans. shorts. pulls. t-shirts. débardeurs. jupes. ensembles de sous-vêtements. robes. tu as une garde-robe monochrome et simple donc tu parviens aisément à retrouver des vêtements identiques ou similaires aux tiens. tu as été trop loin avec leeo. tu as été trop loin. ton corps te le fait comprendre. tu sais que leeo n’est pas le genre d’homme à collectionner les femmes. eva n’est pas la première stagiaire qui vient, mais elle n’avait pas froid aux yeux en te demandant cinq secondes après s’être présentée si leeo était libre. tu as répondu par la négative. elle a rétorqué qu’un homme qui en est là à son âge est un homme qui s’accorde aussi peu de temps libre dans la journée et dans l’année n’est clairement pas heureux en ménage et que mettre un coup de canif dans le contrat devrait lui faire le plus grand bien. tu as subi ses questions et ses affirmations complètement insensées. tu as subi ça toute la semaine. tu es patiente, très patiente en temps normal, mais tu n’as pas spécialement apprécié qu’elle pose des questions aussi personnels à son sujet sans prendre de pincettes. tu en as évité certaines et pour les autres, tu as dit que tu es son assistante, tu gères son agenda professionnel et non pas son agenda personnel. tu lui fais remarquer que ce n’est pas dans son intérêt et que ce n’est pas professionnel de se mêler et de donner son avis sur sa vie personnel. tu n’es pas partie l’esprit tranquille. elle avait l’air si sûre d’elle. tu doutes tellement de toi que tu n’as pas hésité à prendre pour toi, les remarques qu’elle faisait. sur la nouveauté contre le déjà acquis. toutes ses remarques, tu les prenais pour toi. depuis que vous étiez rentrés de los angeles, vous ne faisiez plus que vous croisez. vous n’aviez pas eu le temps d’en discuter. toi comme lui. lui il courait après les rendez-vous et toi, tu courais entre les services, les documents administratifs et les changements de dernières minutes. tu essayes de lui organiser ses journées au mieux, mais les rendez-vous sont trop nombreux. l’arrivée d'eva n’a rien arrangé. elle l’a monopolisé le peu de temps où il pouvait être disponible. s’il avait ne serait-ce que trente secondes à lui entre deux rendez-vous, tu pouvais être certaine qu’elle se trouvait avec lui. tu as même été tentée de mettre un faux rendez-vous dans son agenda pour pouvoir passer un peu de temps avec lui, mais ce n’était clairement pas le bon moment. tu n’as même pas osé placer dix minutes dans son agenda déjà beaucoup trop chargé et voilà le résultat. tu as du mal à réaliser. chaque jour, tu prépares tes affaires et tu fais le chemin jusqu’à là-bas avant de réaliser. tu réalises seulement une fois arrivée que tu n’avais rien à faire ici et tu rentrais chez toi. tu passais le reste de tes journées dans ton appartement. tu n’as rien dit à tes parents alors tu ne pouvais décemment pas rester avec eux toute la journée ou trouver du réconfort auprès d’eux. tu n’as pas pris la bonne décision en démissionnant. tu as juste voulu couper court plutôt que de lui avouer ce que tu ressentais vraiment. ce que tu ressens d’ailleurs toujours pour lui. tu n’as pas d’autre choix, tu dois n'assumer qu’en moins de cinq secondes, tu as tout perdu : leeo et ton emploi. tu n’arrives pas à assumer. tu assumes tout en temps normal parce que tu as l'habitude d'assumer toutes tes décisions. parce qu’en temps normal, elles sont mûrement réfléchies, mais cette décision n’a pas été prise en ton âme et conscience. la fatigue et la jalousie n'aident pas à prendre les bonnes décisions. tu as déposé ton curriculum vitae un peu partout. tu as de l’argent de côté, tu n’es pas très dépensière. tu peux ne pas travailler pendant quatre-cinq mois en subvenant à tes besoin et en payant la moitié du loyer ainsi que la moitié des charges. travailler, c’est ton moteur. tu ne voulais pas attendre. tu ne pouvais pas attendre, mais le préavis est d’un mois. tu es complètement bloquée alors tu restes chez toi en attendant de signer officiellement le papier qui met fin à ton contrat. tu as appris aujourd’hui que tes parents allaient probablement retourner vivre à melbourne. ils ne te proposeront certainement pas retourner à melbourne avec eux puisqu’ils pensent que ta vie est ici maintenant. entre ton travail et tes études, ils ne savent pas que tu n'as ni l'un ni l'autre. tu sais qu’ils seront mieux là-bas. ton papa est venu ici pour aider une des filiales du groupe. filiale qui connaissait des difficultés et maintenant que la situation s’est grandement améliorée. principalement grâce à lui. le grand patron lui demande de venir prendre la gérance d’une nouvelle et seconde filiale sur melbourne. ce n'est pas encore fait, mais c’est comme si. tu n’as plus aucune raison de rester vivre ici. tu as allumé ton ordinateur, tu recherches des offres d’emploi à melbourne et sur la gold coast. tu ne cherches pas d'offres d’emploi à biarrtiz, parce que tu n’auras pas vraiment un large choix et tu as besoin d’être loin. c’est le seul moyen de mieux vivre la distance avec leeo. tu regardes les diplômes d’équivalence là-bas que tu peux passer. tu ouvres un autre onglet pour regarder le prix des billets pour les mois à venir. tu parles avec sam sur skype. sam est ton seul contact régulier avec le monde extérieur depuis dix jours. le seul auquel tu as dit que tu avais démissionné, alors tu lui demandes si la proposition de boulot qui lui a été faite pour toi et sa proposition d’emménager avec lui tiennent toujours. tu n’aimes pas qu’on t’aide en temps normal, mais là, tu mets ta fierté de côté et tu fais une exception. il te dit que oui, alors tu dis que tu vas y réfléchir parce que tu hésites. il te donne son numéro pour que tu puisses lui en parler directement. tu lui envoies un message directement. message auquel tu reçois une réponse en moins d’une minute. il répond à tes nombreuses questions. il t’envoie un contrat d’embauche que tu peux lire et il te propose que vous vous rencontriez dans une semaine, il passe deux semaines à ibiza et il peut faire un détour par biarritz avant. tu ne le connaissais pas. sam a été en classe avec lui, tu es relativement en confiance. il précise que ça ne t’engage à rien. que si tu n’as pas envie de signer le contrat, tu ne le feras pas. tu acceptes parce que tu n’as pas vraiment le choix de toute façon. tu continues de parler avec sam pendant une bonne heure avant qu’il ne parte. tu es assez nostalgique ce soir alors tu regardes des photos. des photos anciennes, des photos nouvelles. tu es nostalgique ce soir. c’était si simple d’être avec sam et c’était si compliquée d’être avec leeo, mais tu sais que demain si c’était à refaire, tu le referais sans hésiter. tu commences à lire le contrat, mais tu n’arrives pas à te concentrer, alors tu vas dans ta chambre. tu t’en voulais d’être dans cet état, il fallait que tu y jettes un coup d’œil rapidement parce que tu ne peux pas vraiment refuser cette offre. tu n’as pas terminé ta licence et tu n’as pas de diplôme pour exercer le métier d’assistante de direction, alors tes perspectives de métiers sont restreints et même si on te proposait un poste pour être assistante de direction, tu refuserais. tu ne t’en sentais pas capable, mais alors pas du tout. tu te déshabilles. tu mets les habits dans la panière. tu vas sous la douche. tu essayes de te détendre, mais rien n’y fait alors tu sors. tu te sèches sommairement. tu enfiles des sous-vêtements avant de te glisser dans ton lit, vide et froid. une fois de plus tu n’arrives pas à dormir. tu revois constamment son regard désemparé quand tu lui as dit que tu démissionnais. tu t’en veux de ne pas avoir su te maitriser. il ne voulait plus te voir, ni entendre parler de toi. tu avais respecté ça. tu n’as plus cherché à le contacter ni à le voir. les yeux ouverts, le regard coincé sur le plafond. un regard sur ton radioréveil. on est le quinze août, il est vingt-trois heures trente. presque le seize août. le seize, c’est l’anniversaire de leeo. c’est un jour férié, mais tu sais parfaitement où le trouver. dans son bureau, alors tu craques. tu sors de ton lit. tu t’habilles rapidement. tu enfiles les premiers vêtements que tu vois. un t-shirt et un jean noir patiné. tu sors de la chambre passes une veste en jean et des nu-pieds. tu prends ton sac et son cadeau. tu fais le trajet en voiture. tu arrives devant l’entreprise, tu te gares. la lumière est encore allumée dans son bureau. tu as vu juste. tu as encore les clefs alors tu rentres et tu montes en faisant le moins de bruit possible. tu arrives devant son bureau. tu entres sans toquer. tu passes le pas de la porte, il est sur sa chaise repoussée en arrière, il est installé derrière son bureau. le nez plongé dans un dossier. « je sais que tu ne voulais plus me voir, ni même entendre parler de moi. je suis désolée. » désolée d’avoir été méchante sans le vouloir. de l’avoir blessé. « je sais que j’ai été trop loin que c’est impardonnable.. » tu es persuadée qu’il ne peut pas te pardonner, puisque même toi, tu es incapable de te le pardonner. « je ne viens pas te demander de me pardonner... ni te demander de me reprendre. je suis juste venue pour m’excuser, chercher le reste de mes affaires et te rapporter les clefs. » même s’il te proposait de retravailler pour lui, tu serais incapable d’accepter parce que tu lui as fait trop de mal. tu poses les clefs sur son bureau. tu réalises à cet instant que c’est vraiment terminé. que tu ne travailleras plus ici. que tu ne verras plus leeo. le boulot, tu t’en fiches, c’est le fait de ne plus le voir lui qui te fait le plus mal. tu sanglotes un peu. tu retiens tes larmes, sans être capable de le regarder. tu respires un bon coup. ce n’est certainement pas à toi de pleurer. tu ne peux t’en prendre qu’à toi puisque c’est toi la fautive, toi seule qui est fautive du début à la fin dans cette histoire. il n’avait rien fait avec cette fille. « je n’ai pas réfléchi, j’étais fatiguée et quand je l’ai vu si proche de toi. il n’y avait personne à l’étage … il était super tôt et puis le café … j’ai été jalouse … je sais que c’est nul et que c’est encore plus nul d’avoir réagi comme ça avec toi. » en général, tu essaies de ne pas être jalouse. tu sais très bien que c’est toxique. il a dit qu’elle était jolie, tu l’as vu ici alors que c’était le jour où tu devais rentrer. tu en avais conclu qu’elle avait pris ta place, que tu allais changer de service ou pire être renvoyée. « on n’a pas eu vraiment l’occasion de se voir depuis qu’on est rentrés. j’ai passé la pire semaine de ma vie en la formant parce qu’on a pas pu se voir plus ou se parler plus de vingt secondes dans le meilleur des cas dans la journée et encore vingt secondes hachées menues dans la journée. elle t’a monopolisé toute la semaine dès que tu avais trente secondes de libre entre deux rendez-vous, je pouvais être certaine de la voir avec toi. son seul centre d’intérêt ou sujet de discussion avec moi ça a été toi. je t’épargne sa théorie fumeuse qui dit que si tu en es là à ton âge et si tu t’accordes aussi peu de temps libre dans la journée et dans l’année, c’est que tu n’es clairement pas heureux en ménage et que mettre un coup de canif dans le contrat devrait te faire le plus grand bien et évidemment, elle avait son idée sur la personne avec qui tu devais mettre un coup de canif dans le contrat. je n’essaye pas de me trouver des excuses, je sais parfaitement que je me suis mal comportée avec toi. » tu le sais, mais tu as eu besoin de vider ton sac, parce que c’est trop dur de garder tout ça pour toi. tu avoues parce que tu n’as plus rien à perdre. ce n’est pas en lui que tu n’as pas confiance, mais en toi. tu le vois plus avec une femme comme eva que toi, mais tu t’es attachée à leeo. vraiment attachée à lui. tu sais que tu ne devrais pas parce qu’il est marié. tu n’as jamais ressenti quelque chose d’aussi fort avant de le rencontrer lui. tu as expérimenté des sentiments nouveaux que tu n’arrivais pas à maitriser. sentiments qui t’ont rendu irrationnelle. tu regardes l’heure. il est minuit. tu poses le cadeau sur son bureau. « joyeux anniversaire. » tu as commandé une cafetière à filtre manuelle chemex, pour lui qui aime tant le café. tu n’as pas choisi cette cafetière par hasard. ils utilisaient ce modèle de cafetière à los angeles et tu te rappelles que leeo l’avait bien aimé. « ce n’est pas un reproche masqué. » tu précises avant qu’il ne ouvre en te mordillant la lèvre inférieure.


Dernière édition par Airlie Adamo le Dim 28 Aoû - 21:00, édité 1 fois
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: (leeo) addictive habits.   (leeo) addictive habits. EmptyDim 28 Aoû - 20:44

Tu pousses la porte d'entrée  « Bonjour monsieur strand » comme tous les jours tout le monde te salut avec politesse, tu connais la plupart des personnes qui travaillent ici depuis longtemps, ce sont des gens fidèles qui ont cru en toi dès le début, c'est une chose qui compte à tes yeux, une chose que tu récompense et qui d'une certaine façon te touche. tes parents t'ont toujours appris à être reconnaissant avec les gens qui t'entourent, tu te bats à ta manière pour faire au mieux. tu serres quelques mains, tu discutes pendant quelques secondes avant d'avancer vers le bureau d'accueil, Joséphine travaille pour toi depuis sept ans maintenant, c'était une gamine un peu paumée quand tu l'as rencontré, ses parents un brun trop religieux l'avaient laissé tombé à l'âge de dix-sept ans alors qu'elle attendait leur petite fille, tu lui as donné sa chance et aujourd'hui elle est toujours là, elle t'a même demandé d'être le parrain de sa fille, ce que tu as accepté avec plaisir  « Bonjour Jo, des messages pour moi ce matin ? » elle affiche un large sourire, elle est toujours rassurante, douce et agréable avec tout le monde, elle secoue poliment la tête  « Non, mais joyeux anniversaire Leeo, Aria t'a fait un dessin et elle t'appellera dans la journée » tu la serres dans tes bras  «Vous êtes adorable toutes les deux » tu n'as pas eu la chance d'avoir des frères et sœurs ou d'avoir un lien spécial avec un enfant alors ta relation avec Aria est précieuse à tes yeux, ce petite fille respire l'innocence, la joie de vivre et la générosité, tu es persuadé qu'à sa manière elle finira par changer le monde. Tu embrasses sa joue et prend l'ascenseur jusqu'à ton bureau, pendant le cours trajet tu jette un œil au dessin, une vrai artiste, il finira lui aussi accroché dans une armoire qui lui ai dédié dans ton bureau. Te voila chez toi, dans ton bureau, dans l'endroit ou tu te sens le plus en sécurité, le mieux, personne n'est au dessus de toi, tu décides de ta vie, de ta journée à ta manière sans que personne ne puisse te dire ce qui serait mieux, tu te sens libre, délivré de tout poids. Comme tous les jours tu allumes ton ordinateur en premier, le dernier modèle de chez Apple, cette marque c'est ta marque, celle de l'innovation, celle qui se trouve un peu partout dans ton entreprise, ton partenariat avec la compagnie ne date pas d'hier et tu sais qu'elle continuera encore pour un long moment. En quelques secondes il s'allume, ta boite mail s'ouvre directement, tu en as presque une centaine en attente, il te faudrait une journée pour répondre à tout ça, habituellement tu avais l'aide d'Airlie pour tout ça, mais cette dernière à décidé de partir sans te donner une explication ou sans te donner de nouvelles depuis plus d'une semaine, elle fait la morte, tu fais le mort, tu ne remettras plus ta fierté de coté pour elle, elle a brisé toute la confiance que tu avais en elle en te laissant tomber, parce que tu l'as vu comme ça de l'abandon. Tu plonges ton regard dans tes mails, les plus important ont un petite étoile rouge, c'était un peu votre système, tu réponds au premier, au second quand la porte de ton bureau s'ouvre  « Oui ? » en réalité tu ne lève même pas le regard, tu es tellement concentré que tu ne reconnais la personne qui se tient devant toi, que quand elle prend la parole. C'est Airlie, ton Airlie, ta précieuse Airlie, les battements de ton cœur se font un peu plus rapide, en réalité tu ne pensais pas la revoir, elle est peut-être aussi fière que toi et tu étais persuadé qu'elle ne ferait pas un pas pour revenir vers toi. Pourtant elle est là, tu en ignores encore la raison mais c'est elle, dans une version bien plus maigrichonne et triste, sa garde robe à changer, elle est aussi fade et terne que son regard. Elle s'excuse, tu ne dis rien, tu ne sais en réalité pas quoi lui dire, tu avais la sensation de la connaître par cœur mais ton opinion d'elle a changer en une seconde  « Arrêtes Airlie, les excuses j'en ai marre, ça devient un peu trop facile » après tout ce n'était pas la première fois que les choses étaient compliqués entre elle et toi, votre relation était la définition même du compliqué mais au fond de toi tu avais envie d'y croire, envie de croire que malgré ton mariage, malgré son couple, il y avait quelques choses de possible entre vous  « Quand tu es partie en Australie pour voir Sam, j'ai pas douté de toi, j'me suis pas dit que tu couchais avec lui ou je ne sais pas quoi, je t'ai fait confiance » avec Eva, elle c'était clairement emballé, c'était une gamine, une adolescente un peu trop franche certes mais qui n'avait rien de méchant et qui surtout n'avait aucune chance avec toi, tu aurais tellement souhaité qu'elle ne doute pas de toi et qu'elle savait qu'elle était la seule femme que tu avais envie de regarder ici  « Je te rappelle que c'est toi a claqué la porte… » tu te lèves et fait le tour de ton bureau pour lui faire face, malgré sa taille bien trop fine et ses joues trop creusées elle est magnifique, elle le sera toujours à tes yeux  « Tu avais dis que ça n'arriverait plus la dernière fois... » elle pose quelques choses devant toi avant de te souhaiter un bon anniversaire, dans le fond ça te touche sincèrement qu'elle y ai pensé, ça te fait chaud au cœur, tu te demandais si elle t'enverrait un message ou un e-mail aujourd'hui ; elle est là et ton cœur est amer  « Merci, mais ça ne change rien, je ne sais plus si je peux te faire confiance » elle a déjà changé d'avis deux fois, et si elle recommençait à nouveau ? Si tu lui laissais une chance, si tu écoutais ton cœur et qu'elle te le brisait à nouveau ? Tu sais au fond de toi, que tu ne le supporterais pas.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: (leeo) addictive habits.   (leeo) addictive habits. EmptyLun 29 Aoû - 1:00

« arrêtes airlie, les excuses j'en ai marre, ça devient un peu trop facile. » tu hoches la tête. tu avais une fierté, mais ça ne t’empêche pas de reconnaître tes tords. ce n’était pas la première fois que tu t’excusais. « d’accord. » tu te contentes de répondre. il n’a pas tort. c’est compliqué entre vous deux et ça l’a toujours été. il avait sa femme. tu avais sam. tu as réussi à mettre de côté cet aspect de vos vies. tout s’est enchainé si rapidement. vous êtes revenus. vous avez eu du boulot à la pelle. tu as formé et supporter les indiscrétions d’eva et puis toi qui part. tu t’es dit que tu culpabiliserais moins en étant libre. tu as été franche. tu lui as dit que tu l’avais trompé. tu as rompu avec sam. rupture qui n’a pas été facile. le pire avait été de l’annoncer à ta famille. tu as été pendant presque six ans avec lui, et même si vous n’étiez pas fiancés, ils avaient tout de même eu du mal à comprendre. tu te sens mal puisqu’il pense que c’est en lui que tu n’as pas confiance. tu t’en veux vraiment. tu n'es pas partie là-bas pour le voir, mais bien pour rompre tu n'es restée avec lui que deux-trois jours sur les deux semaines que tu as prise pour t'y rendre. « ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance leeo. » c’est en toi que tu n’as pas confiance et ça, ça ne changera jamais. il pouvait avoir mieux que toi. il avait déjà mieux que toi : sa femme. il se lève et fait quelques pas avant de te faire face. « je sais que c’est moi leeo. » oui c’est toi qui as démissionné. tu culpabilisais déjà assez et le fait qu'il te le reproche de vive voix ne fait qu'accroitre ce sentiment de culpabilité. à ton retour tu étais persuadée qu’il allait le faire lui vu comment tu t’étais comportée avec lui. tu as pris les devants. sans réfléchir. bêtement. les éléments étaient là et tu t’es monté la tête toute seule. simplement. « j’étais persuadée que tu allais me changer de service ou me virer. eva était encore là. elle est plus compétente et plus jolie. » raisonnement complètement insensé. « tu avais dis que ça n'arriverait plus la dernière fois... » il te dit. il a entièrement raison, tu ne sais pas quoi répondre alors tu préfères ne pas répondre de peur de ne pas trouver les mots adéquats. le voir dans un tel état te mine vraiment. tu regardes l’heure. tu poses le cadeau sur son bureau. il ne se contente pas de te remercier il précise que ça ne change rien et qu'il ne sait pas s'il peut te faire confiance. tu joues avec les bouton de ta veste en jean. il n'a plus confiance. tu as du mal à avaler la pilule, mais tu l'as amplement mérité. « de rien. je sais bien que ça ne change rien et ce n’était pas le but de toute façon. » tu lui as offert ça sans aucune idée derrière la tête. « je peux signer les papiers maintenant si tu veux pour que tu puisses faire signer son contrat au plus vite à eva. » tu le dis pour lui, pas pour toi. tu n'as pas envie que ta jalousie ne nuise à lui ou à son entreprise et tu te dis que ça l’arrangera certainement de mettre au clair la situation. tu ne sais pas comment lui dire que tu as trouvé un autre emploi. tu n’as pas envie qu’il pense que tu lui proposes de signer parce que ça arrange tes petites affaires, mais d’un autre côté, il l’apprendra certainement tôt ou tard. il valait mieux qu’il l’apprenne de ta bouche que de la bouche de quelqu’un autre. tu veux jouer cartes sur table avec lui. tu n’arrivais pas à lui cacher des choses ni à lui mentir et tu n'y arrives toujours pas d'ailleurs. « mes parents retournent vivre à melbourne. vu que la situation s’est améliorée ici, il va prendre la direction d’une seconde filiale qui va ouvrir là-bas. j’ai appelé l’IUT de bordeaux pour mettre un terme à ma licence ... sam m’avait trouvé un emploi quand il m’a proposé de retourner en australie et de venir vivre avec lui sur la gold coast. je lui ai demandé aujourd’hui si sa proposition tenait toujours. c’est le cas. il m’a donné son numéro et simon m’a envoyé un contrat et ... je le vois ce week-end, pour qu’on puisse en parler tous les deux et éventuellement signer ce contrat, mais je vais signer puisque je n’ai pas d’autres choix. je ne peux pas attendre plus longtemps pour travailler. c’est probablement mieux comme ça de toute façon. je préfère te le dire de vive voix. je démarrerai en début octobre. » c’est mieux pour lui et mieux pour toi. la distance sera plus facile à gérer pour toi que la non-présence de leeo. en restant à biarritz, tu ne pourras pas envisager un nouveau voyage en australie avant deux-trois ans et melbourne te manquera. forcément, tu seras sur la gold coast en acceptant cet emploi. ce n’est pas melbourne même, mais c’est toujours mieux que les vingt-quatre heures d’avion qui te séparent de melbourne. quand vous étiez enfermés dans les locaux, tu lui as dit que ta vie était à biarritz maintenant, mais sans lui, tu ne te voyais pas continuer à vivre à biarritz. tu ne te voyais plus vivre ici, mais tu ne lui diras pas. tu n’as pas envie qu’il pense que tu es ici par intérêt. s’il avait mieux réagit et s’il t’avait proposé de retravailler pour lui, tu ne pourrais pas accepter. c’est mieux que ça se termine de cette manière. tu n’arriveras jamais à maitriser les sentiments qu’il a fait naitre en toi et tu n’y arriveras certainement jamais. « je vais aller chercher le reste de mes affaires et je vais m'en aller. » tu n'as pas laissé grand chose juste un petit flacon de ton parfum et une bouteille en verre. tu l'embrasses sur la joue. « merci pour tout ce que tu as fait pour moi, je ne l'oublierai jamais. » tu n'oublieras jamais et tu ne l'oublieras jamais non plus.
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: (leeo) addictive habits.   (leeo) addictive habits. EmptyDim 4 Sep - 16:07

 « Tu vois le problème avec toi, c'est que tu penses, tu passes ta vie à te faire des films et a imaginer des choses qui n'arriveront jamais » elle manquait de confiance en elle, tu l'avais toujours remarqué mais ça n'avait jamais aussi clair que dernièrement. Tu t'es toujours demandé ce qui lui était arrivée quand elle était gamine pour douter à ce point de sa personne, elle était magnifique, tu as toujours été persuadé qu'au lycée tous les garçons lui tournait autour, tu lui aurais tourné si ça avait été toi. Mais non, elle se rebaissé sans cesse, ne se trouvant jamais assez bien, si seulement elle savait ce qu'elle te faisait ressentir au cours de ses dernière années en sa compagnie.  « Avec tes doutes, tu gâches tout » tu la regardes dans les yeux en disant cela, elle avait gâche ce qu'il y avait entre vous, il est vrai que vous n'aviez pas mis de mots sur votre relation, vous n'en aviez jamais parlé, vous aviez couché ensemble pendant une semaine, plusieurs fois, c'était à chaque fois parfait, la jouissance assurée, il y avait entre vous quelques choses d'indéniable, tu ne pouvais plus le nier mais elle avait décidé de mettre un stop, du jour au lendemain. Tu n'ouvres pas ton cadeau, tu le feras plus tard, quand tu seras seul, pour le moment ce n'est pas ta première préoccupation. Encore une fois, elle te reparle d'Eva, tu soupires, tu trouves cette jalousie pesante, tu ignores ce qu'elle cherche a savoir, mais elle la ramène sur le tapis, encore, encore et encore  « Eva ne travaille plus ici, elle est partie il y a plusieurs jours maintenant » le lendemain de ton départ, tu as envie de rajouter mais tu te retiens. Elle était brillante et sans aucun doute pleine d'avenir mais sans le vouloir elle avait été un frein dans ta relation avec Airlie alors tu t'en étais séparé sans trop de regrets. Tu attrapes le téléphone qui se trouve dans ton bureau et compose le numéro du service du personnel, une sonnerie plus tard, ton directeur du personnel décroche  « Peux-tu préparer les papiers d'Airlie Adamo, elle viendra les chercher d'ici quelques minutes, merci » si c'est ce qu'elle souhaite, parfait, tu ne la retiendras pas, après tout à quoi bon ? Tu ne peux pas te battre seul pour vous, alors tu abandonnes, du moins tu abandonne l'idée de t'accrocher à elle une nouvelle fois. Tu te penches et raccroche, tu n'as le temps de rien dire, elle prend de nouveau la parole. Tout va assez vite, tu essayes de te faire à sa vitesse de parole pour comprendre chacun de ses mots, ses parents, sa licence qui a prit fin, elle a finalement abandonné comme elle te l'avait dit, elle devait arrêté pour rester avec toi ici, les choses ont bien changés. Elle te parle de Sam, ça te fait rire, elle a rompu avec ce type, de moins c'est ce qu'elle t'as dit et pourtant il lui propose un boulot et elle lui téléphone comme si de rien n'était, tu rêves  « Ce cher Sam, toujours aussi serviable n'est ce pas ? Je suis sur qu'il t'as déjà pardonné… » tu ne vois pas d'autres raisons au fait qu'il agisse de la sorte sinon, les hommes ont leur fierté, tu as la tienne et tu ne serais jamais revenu vers elle si tu avais été à la place de Sam. Elle a clairement fait son choix, et ce choix ce n'est pas toi puisqu'elle décide d'aller travailler ailleurs  « Tu me dis ça parce que tu aspires à une lettre de recommandation ? » tu plantes ton regard dans le sien, t'es un peu plus froid que d'habitude, tu ne l'as jamais vraiment regardé comme ça, mais elle a brisé ton cœur, tu n'es même pas sur de pouvoir t'en remettre un jour, de pouvoir à nouveau faire confiance en quelqu'un  « Ou alors, tu es ici parce que tu espères que je te prennes une dernière fois sur ce bureau, comme pour seller nos adieux ? » ton regard ne quitte pas le sien, tu sais parfaitement qu'à partir du moment ou elle partira, qu'à partir du moment ou elle allait travailler ailleurs tu ne la reverrais plus jamais.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: (leeo) addictive habits.   (leeo) addictive habits. EmptyDim 4 Sep - 21:49

tu es persuadée qu’il trouvera mille fois mieux que toi et cette idée t’obsède. un rien te persuade qu’il s’est rendue compte que tu n’es pas faite pour lui. tu n’as jamais autant douté de toi que depuis qu’il t’a embrassé. il avait beau te rassurer, tu te sentais constamment pas assez bien pour lui. « je suis désolée leeo. » tu es désolée. « je ne sais pas quoi te dire de plus. » tu gâches tout. il te le dit droit dans les yeux. tes doutes te font tout gâcher. il a raison. tu as réussi à faire abstraction de ça à los angeles. là-bas tu as réussi à te détendre. tu en avais même profité puisque vous étiez loin de biarritz. tu avais réussi parce que tu passais tes journées avec lui. là-bas tu pouvais être qui tu voulais. tu gâches tout. tu en prends conscience, mais c’est trop tard. ça ne sert à rien de t’en rendre compte puisque le mal est déjà fait. tu parles d’eva. il souffle. tu vois bien que ça le dérange, mais il te dit quand même qu’elle ne travaille plus ici. qu’elle est partie depuis plusieurs jours. tu te pinces les lèvres. tu ne dis rien. tu te sens vraiment nulle. nulle d’avoir réagi de cette manière avec lui et nulle de le laisser sans assistante. tu es sur le point de lui demander s'il veut de ton aide ou s'il veut le numéro d'étudiants de ta promotion, mais tu t'abstiens c'est peut-être pas une bonne idée de lui proposer ça maintenant. il saisit le téléphone, la démission se concrétise. une fois les papiers signés, il n’y aura plus moyen de faire marche arrière, tu en as conscience. ce n’était peut-être pas une bonne idée de glisser le prénom de sam dans la conversation vu sa réaction. « leeo… » tu aimerais lui dire de ne pas compliquer les choses. ça n’a pas était une décision évidente à prendre, mais malheureusement ton compte en banque ne te permet pas d’hésiter plus longtemps. « je n’ai pas envie qu’on se dispute… alors ne parle pas de lui comme ça s’il-te-plait. » tu n’aurais pas toléré ces propos sortant de la bouche de sam, alors qu'il aurait été dans la légitimité de tenir de tels propos, mais il s’en est bien gardé, alors tu ne pouvais pas tolérer de tels propos sortant de la bouche de leeo. « libre à toi de le penser, mais garde ça pour toi. » c’est après toi qu’il doit en avoir et non pas après sam, il n'a rien à voir dans l'histoire. « oui, il m’a pardonné. pas dans l’optique de se remettre avec moi, mais parce qu’on se connaît depuis quasiment toujours. » tu as été franche et claire en rompant. tu ne lui as pas laissé d’espoir. tu lui as avoué toutes tes tromperies. du premier bisou à la semaine à los angeles. tu n’as juste pas voulu lui dire de qui il s’agissait et il ne t'a pas demandé de nom non plus. tu as été, on ne peut plus, franche tu lui as dit que tu ne regrettais rien parce que tu l’aimais. tu es tombée amoureuse de lui sans le vouloir. tu es tombée amoureuse de leeo de manière incontrôlable et irrationnelle. la première fois qu’il t’a embrassé. tu comprends la réaction de leeo. tu es consciente que tous les hommes n’auraient pas réagis comme il l’avait fait, mais il te connaissait depuis toujours. vos mamans sont amies depuis longtemps. c'est donc tout naturellement que lui et toi, vous vous retrouviez toujours fourrés ensemble une fois par semaine parfois plus et beaucoup plus pendant les vacances scolaires. fourrés ensemble toute la journée sur cette même plage par tous les temps. forcément, ça crée des liens. tu remercies leeo. tu le remercies sincèrement. c’est principalement pour éviter de lui demander un tel service que tu as préféré demander à sam si sa proposition tenait toujours. il n’a jamais été aussi dur avec toi. tu ne l’as pas remercié dans l’unique but d’avoir une lettre de recommandation. « tu penses vraiment ça de moi ? » tu ne le lui laisses pas le temps de répondre. tu n'as pas vraiment envie de connaitre la réponse. tu sors ton portable. tu le lui mets entre les mains. « il n’y a pas de code. » tu précises. lui donnant à demi-mot la permission de fouiller. tu veux juste prouver que tu as été honnête. « j'y suis allée pour rompre avec lui, pas pour le voir et j’ai vraiment rompu avec sam quand j'y suis allée. » s’il remonte assez loin, il verra rapidement quand vos conversations ont changés à partir du soir où il t’a embrassé pour la première fois. le ton des sms avait changé du tout au tout. « et dans mes mails, tu trouveras le contrat. » tu n’as rien à cacher, il peut fouiller sans aucun souci. « ou alors, tu es ici parce que tu espères que je te prennes une dernière fois sur ce bureau, comme pour seller nos adieux ? » tu secoues la tête. tu ne prends pas la peine de répondre. tu as beau savoir qu’il parle sous le coup de la colère, c’est tout de même blessant. tu sais que tu lui as fait du mal. il a le droit d’être en colère, mais là il va trop loin. tu lui avais confié qu’avant lui, il n’y avait eu que sam et que tu ne te donnais à personne juste comme ça. tu sors, tu te diriges vers ton ancien bureau pour récupérer tes affaires. tu restes sur le pas de la porte. tout a été remis en place. tu affiches un léger sourire. sourire que tu t'empresses de faire disparaitre ce n'est plus ton bureau. tu rentres. tu ouvres un tiroir. tu récupères ton parfum et ta bouteille. tu les glisses dans ton sac et tu sors. tu descends pour chercher les papiers. une fois entre les mains, tu remontes. tu rentres dans le bureau de leeo. tu es incapable de lui donner les papiers. tu es si proche de lui que tu peux aisément sentir son parfum. odeur puissante. odeur déstabilisante. tu aimerais que ça te fasse plus autant d’effet, mais la vérité, c’est que son parfum et sa présence réussissent toujours autant à te troubler. tu veux le sentir. plus que tout. tu veux le sentir. une dernière fois. tu veux le sentir désespérément. tu veux sentir son souffle chaud sur tes lèvres. tu ne voulais pas signer le papier mettant fin à tes trois ans dans cette entreprise, mais tu signeras parce que tu as l’habitude de tenir parole. tu signeras les maudites feuilles comme tu signeras ce contrat ce week-end. tu veux rester dans ses bras, pressée contre son corps. tu sors un stylo de ton sac. le premier qui te tombe sous la main. un simple bic. tu n’allais certainement pas utiliser le stylo avec lequel tu avais signé ton premier contrat ici. tu lui tends les feuilles et le stylo. tu n’as pas le courage de signer la première.
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: (leeo) addictive habits.   (leeo) addictive habits. EmptyLun 5 Sep - 15:49

Ton prénom sort de ses lèvres, le son de sa voix est si doux, elle te transporte à chaque fois, tu te sens pendant une seconde sur un nuage, dans un endroit ou rien ne pourrait t'atteindre. Et tu réalises, votre conversation, votre histoire, votre passé et cet univers calme et paisible s'efface. Quand elle te parle de Sam, ton cœur se serre, tu ignores pourquoi cela te touche a ce point, après tout tu n'as jamais été jaloux, tu as toujours eu confiance en tes copines et en toi même, mais elle a été amoureuse de lui pendant si longtemps, il a été son âme-sœur pendant des années, il l'a connaît sans doute par cœur, il connaît des part d'elle que tu ignores sans doute et elle était avec lui dernièrement, quand elle n'était pas avec toi. Tu secoues la tête, entendre ce genre de chose t'énerve légèrement « Tu es tellement naïve Airlie, un mec ne reste pas ami avec ses ex et encore moins avec une ex qui la trompait sauf s'il a envie de la mettre a nouveau dans son lit » tu étais un homme, la généralité était vrai, les hommes étaient tous les mêmes en particulier dans ce domaine. Mais non, elle y croit, tu le vois dans son regard, elle est persuadé que l'homme est bon, bien intentionné, sans arrière pensé. A cet instant tu ne peux t'empêcher de penser qu'elle est peut-être encore amoureuse de lui, que cette démission, cette histoire, votre histoire est juste une manière de ne pas t'avouer qu'entre Sam et elle les choses ne sont pas totalement terminée. Ça ne peut pas être vrai, elle ne peut pas s'être joué de toi à ce point, tu la connais, tu pense la connaître, tu as partagé avec elle plus de chose que durant tes quatre années de mariage. Tu hausses les épaules « J'en sais trop rien, je pensais te connaître » tu es torturé, des dizaines de questions se baladent dans ton crâne, t'as mal au crâne vraiment, t'aimerais juste pouvoir être seul ici et oublier tous vos problèmes, tous tes problèmes. Elle te donne son téléphone et tu arques un sourcil, t'es pas ce genre de gars, tu ne l'as jamais été, d'ailleurs tu n'as jamais compris ce besoin de vérifier et de fouiller dans les affaires de l'autre. Une de tes copines au lycée le faisait, elle fouillait dans ton historique et dans tes mails pour s'assurer que tu n'allais pas sur des sites pornos ou que tu le parlais pas à d'autre filles, tu l'as quitté pour ça à l'époque alors tu t'interdis de reproduire ce comportement. Tu secoues la tête et lui rend son téléphone « Pourquoi t'as ce besoin de te justifier ? Je lirais pas tes mails ou tes messages, t'es une grande fille Airlie, tu fais ce que tu veux avec qui tu veux » vous n'êtes pas ensemble, elle n'est pas ta copine, ta maîtresse ou peut importe, elle ne le sera jamais. Ton regard ne quittes pas le sien, elle ne dit rien concernant ta petite réflexion, elle reste stoïque pendant quelques secondes, bon dieu qu'elle est belle, le soleil tape dans ses cheveux et sur son visage, on dirait un ange, ton ange. Elle sort, les battements de ton cœur se font de plus en plus rapide, tu serres les dents et tape dans ton mur  « Eh merde » tu grimaces, ça fait un mal de chien, ton cœur bas dans ton poing, tu ne perds jamais le contrôle, tu es calme de nature, tu sais de contrôler habituellement mais tout est différent avec elle, elle te change, elle a ce pouvoir sur toi, plus que ta femme. Tu t'assois sur ta chaise, tu te tournes et fait face aux immenses baie vitrée, cette vue t'as toujours apaisée, Biarritz est une ville magnifique, tu poses ton regard sur les vagues, elles frappent le sable. Tu profites de ça pendant un moment, c'est beau, mais ce plaisir est gâché quand elle revient, en réalité tu pensais que tu ne la reverrais pas. Tu te tournes vers elle et te lève de ta chaise, elle reste pendant quelques secondes sans un mot, un silence s'installe dans la pièce ; tu ne dis rien jusqu'à ce qu'elle sorte un stylo, elle a l'air hésitante, elle a ses petits yeux de biche, ceux qui te font le plus craquer mais tu ne cédera pas, pas une nouvelle fois  « Il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin » tu attrapes un stylo, le premier qui te tombe sous la main, tu l'ouvres et prend les papiers, tu lis très rapidement, tu survoles les mots et tu signes Leeo Strand sur plusieurs pages, sans hésitation, tu te penches attrapes un cachet et tamponne pas pages avant de lever ton regard vers le sien  « Je t'enverrais ton solde et le reste de tes papiers par la poste » tu n'auras pas à la revoir et à te sentir mal à nouveau. Tu fais le tour de ton bureau et t'approches de la porte, tu l'ouvres comme pour lui transmettre un message  « Adieu Airlie » ton cœur se brise, c'est la dernière fois que tu la verras, la dernière fois que tu pourras l'admirer, tu réalises, tu l'aimes, tu aimes cette fille. Elle s'en va, tu fermes la porte. Pour la première fois depuis longtemps tu as envie de pleurer, tu te retiens, les hommes ne pleurent pas, ta mère te le répété tous le temps. Tu jettes un œil vers la porte, tu n'as qu'une envie, lui courir après, lui dire ce que tu ressens et la supplier de rester avec toi, mais tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'elle te repoussera a nouveau. Tu t'installes à ton bureau, tu ouvres ton ordinateur et tape le nom de sa future entreprise sur Google, une petite boite spécialisé dans le textile, un petit capital, des petits moyens, et un numéro de téléphone que tu composes dans la secondes sans réfléchir, deux sonneries plus tard  « Bonjour, je suis Leeo Strand, président directeur de Strand Entreprises... » tu as de l'argent, ton entreprise est mondialement connu, tu demandes à parler au directeur, tu t'entretiens avec lui, tu veux investir dans sa boite, tu lui promets de l'aide, des financements, tu tiendras ta promesses, tu n'es pas un menteur « Je vous envoie une proposition dans l'heure » tu vas signer avec ce type mais tu imposes une seule condition, il ne doit pas embaucher Airlie Adamo, tu insistes là dessus et il accepte. Tu ne peux pas la retenir mais au moins elle ne partira pas loin de toi, quitte à investir dans toutes les boites à l’étranger, elle est à toi.
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