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 you're right. (leeo)

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Airlie Adamo
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MessageSujet: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyMar 7 Juin - 23:18

on peut dire que tu t’es mise dans de beaux draps. ça fait presque trois semaines que tu évites leeo. leeo que tu n'es même pas censé appeler par son prénom puisque tu n'es que son assistante. trois semaines que tu lui as fait comprendre qu’il ne se passera plus rien entre vous. d'ailleurs lui aussi. lui aussi, il t’évite. il n’est jamais venu te voir une seule fois. tu recevais des mails ou dans le meilleur des cas tu recevais la visite de stagiaires. tu as vu plus de stagiaires défiler dans ton bureau et tu as reçu plus de mail durant les trois dernières semaines que depuis que tu as commencé à travailler pour lui. tu n'interprètes pas, mais c'est assez révélateur. tu avais fermé la porte de ton bureau. détail qui peut paraître anodin lorsque l’on ne te connaît pas, mais c’était bien la première fois depuis trois ans que tu fermes la porte de ce bureau qui est le tien pour encore quelques années. depuis ce fameux soir, tu avais prit l'habitude de te rendre au travail un peu plus tôt, lorsque tu étais bien certaine qu'il soit dans son bureau ou qu'il soit en rendez-vous à l'extérieur. tu fermais la porte et tu ne ressortais que tard, mais ça t’en avait l’habitude. il partait toujours bien après toi. à chaque fois. quand tu partais, il n’y avait plus personne dans les locaux à part vous deux. ce n'était vraiment pas facile, mais tu ne te voyais pas partir avant. tu ne te voyais pas partir en même temps que les tous les autres. ça te faisait des grosses journées, mais ça, tu en avais l’habitude. tu l’évitais. tu l’évitais parce que tu avais honte. pas honte de ce que vous avez fait parce que tu en avais envie, mais tu as honte des conditions dans lesquelles tu t’es laissée embrasser. il est marié et tu crois vraiment au mariage tes parents sont la preuve que le mariage n’est pas une mascarade loin de là. même s’il est marié avec la femme la plus détestable au monde. avis complètement subjectif ou la jalousie qui parle. tu n’aurais pas dû te laisser embrasser. si ça s’apprend, tu risques de passer pour une fille ayant la cuisse légère ou pire encore en sachant qu’il est ton supérieur, mais surtout qu'il est le co-président-directeur général de l'entreprise. si ça s'apprend tu risque de briser son mariage. tu ne sais pas laquelle de ces conséquences est la pire. tu as bien fait de mettre un terme à cette histoire. tu serais bien incapable de vivre avec ça sur la conscience déjà qu'un seul et unique baiser parvient à te mettre dans tous tes états. tu n’en as parlé à personne. tu ne te vois pas annoncer cela à ta famille, pas même à margaux. tu sais que tu te comportes comme une enfant depuis ce fameux soir, mais tu ne te sentais incapable d’affronter son regard. ça te semblait impossible déjà qu’en temps normal, tu perdais tous tes moyens lorsqu’il avait le malheur de poser son regard sur toi quand tu lui parlais. pourtant, tu as trois frères. tu as donc été habituée à côtoyer, à regarder dans les yeux et à tenir tête aux hommes enfin juste à ceux de ta famille et aux autres hommes que tes frères côtoyaient quotidiennement. lui non plus n’était pas capable d’affronter ton regard visiblement. durant ses trois semaines, tu n’as rien voulu savoir de lui. absolument rien. tu ne voulais pas savoir ce qu’il faisait de sa vie. s’il avait reprit sa vie tranquillement avec sa femme comme avant, comme s'il n’y avait jamais eu ce baiser, tu aurais été vexée du désintérêt total qu’il avait pour ta personne. s’il avait semblé complétement anéanti, tu aurais culpabilisé de te montrer aussi distante et froide avec lui. s’il avait eu d’autres aventures extra-conjugales, tu aurais été choquée d’être une parmi tant d’autre. tu aurais même certainement pensé que ça avait été toi parce que tu te trouvais à cet endroit. après tout ça ne serait pas étonnant puisque tu te demandes comment il peut s'intéresser à quelqu'un comme toi alors qu'il est si lui. si incroyable. quoi qu’il arrive, aucune réponse ne pouvait te satisfaire, c’est bien pour cela que tu n’as préféré ne rien savoir du tout. la peur d'être déçue. tu préfères faire la sourde oreille. on est samedi. aujourd’hui à ta grande surprise, il est parti avant toi. il est parti à vingt-et-une heures. ça te surprends vraiment. il est là le premier et part le dernier. un vrai travailleur. tu fignoles le programme de la semaine à los-angeles. tu l’imprimes et tu le relies en deux exemplaires, tu déposes un exemplaire sur son bureau. moderne et aussi classique. tu poses un dossier relié sur son bureau en chêne massif. tu captes une bouffée de son parfum si singulier. tu sors immédiatement. tu gardes avec toi un dossier relié que tu ramèneras chez toi. tu jettes un coup d’œil furtif à ta montre. vingt-et-une heures cinquante. ton week-end bien mérité commence. enfin. tu vas pouvoir te détendre. enfin tu vas surtout t’occuper pour éviter de cogiter sur ce qu’il s’est passé ce fameux soir. tu lâches un soupir de soulagement. tu n’es jamais partie aussi tard un samedi. en même temps comme tous les jours, tu n'avais pas vraiment chômé. toute la semaine, tu avais décidé de prendre un peu d'avance pour les semaines à venir. le départ pour los-angeles approchant c’est une bonne idée. tu n’entends aucun bruit le bâtiment semble désert. tu rassembles tes affaires. tu les mets dans ton sac. tu profites des toilettes pour te changer. une robe claudine et des escarpins en scooter ce n'est pas l'idéal. tu enfiles une tenue et des chaussures de ville qui reflètent vraiment plus ton style vestimentaire habituel. tu enfiles ton bomber par-dessus ta marinière et ton jean skinny noir préféré, tu portes beaucoup trop souvent depuis que tu le possèdes. depuis quelques jours, il te va un poil trop grand, mais tu ne peux simplement pas te résigner à ne plus le porter. t’as certainement perdu un peu de poids. pas au point de changer toute ta garde-robe pour une taille en moins. tu ne sais pas combien. tu ne peux t’en prendre qu’à toi. tu fais tout un plat de ce baiser. tu culpabilises et voilà le résultat. tu ressors tes cheveux restés à l'intérieur de ton bomber noir. tu te fais une tresse épi de blé en deux-temps trois mouvements. tu mets les clefs dans ta poche. tu vérifies une dernière fois que tu as bien lacé tes converses. tu prends ton casque sous le bras. tu as eu une voiture exactement comme la tienne depuis l’incident, mais tu ne voulais plus prendre de risques. tu avais reçu une vespa de tes frères ainés il y a une semaine alors t'utilisais la vespa et ta voiture restait dans ton garage. vu les températures annonçant bientôt la saison estivale cela ne te dérange pas vraiment de le prendre pour de longs trajets. tu éteins la lumière. tu quittes ton bureau en essayant tant bien que mal de caser tes affaires dans ton sac. tu empruntes les escaliers. tu descends les marches deux par deux. tu atteins rapidement le hall d’entrée. tu allumes ton portable pour vérifier tes messages. tu as cinq messages de ton frère jumeau. vu l’heure qu’il est ça ne t’étonne pas. tu prends le temps de lui écrire un sms pour rassurer ton frère. tu as éteint les dernières lumières et tu as ouvert la porte d'entrée qui donnait sur la rue. la petite brise fraîche de soirée fait un bien fou à ton visage. tu relèves la tête de ton téléphone une fois les sms envoyés. tu tombes nez-à-nez avec ton patron. à un mètre près tu aurais pu lui rentrer dedans. il est appuyé contre, sa voiture. une voiture de luxe. garé sur bas-côté. voiture que tu ne pourrais jamais te payer à moins de gagner à l’euromillion, mais tu n’y joues jamais donc ça ne risque pas d’arriver. merde. tu as vraiment la poisse. qu'est-ce qu'il peut bien faire ici alors qu'il a quitté son bureau il y a presque une heure. il devrait être en train de manger et de regarder tranquillement la télévision tranquillement installé sur son canapé au chaud avec sa femme plutôt que d'attendre ici. tu ne peux pas faire comme si tu ne l’avais pas vu même en continuant de regarder ton téléphone. surtout que tu ne reste jamais plus de trois minutes sur ton téléphone. de toute façon tu es bien trop polie pour faire comme s’il n’existait pas alors qu'il se trouve juste devant toi. tout près de toi. ça te surprend un peu qu’il soit là. quand il quittait son bureau le soir, il n’y revenait pas avant le lendemain matin. tu ne comprends pas. surtout que demain, c’est dimanche. qui dit dimanche dit son seul jour de repos. il n’avait pas une réunion importante prévue dans les jours à venir. c’est toi qui organises et gères ses journées. de ce fait, tu sais pertinemment qu’il n’a pas de réunions importantes prévu la semaine prochaine et dans deux semaines vous devez vous rendre à los-angeles. tu ranges délicatement ton portable dans ton sac. tu lèves les yeux avant de lui adresser la parole. « bonsoir… » tu essaies de te comporter en adulte. tu tentes de faire abstraction du trouble qu'il provoque en toi en te regardant, en te souriant. en étant tout simplement lui. tu poursuis. « est-ce que vous attendez quelqu’un ? … parce qu’il n’y a plus personne, du moins il me semble n’avoir vu personne ni à l’étage ni en descendant. » en fait, tu en es certaine. tu travailles au dernier étage. c’est-à-dire au second étage et tu as traversé les deux niveaux. pas un bruit. pas de lumière dans les bureaux. il n'y a personne et il le sait pertinemment tu en es certaine. jamais une autre personne que toi ou lui ne reste aussi tard. s'il attend quelqu'un c'est forcément toi, mais ça tu ne peux pas le concevoir. tu refuses même d'y penser. pourquoi il t'attendrait ? il n'y a aucune raison c'est complètement débile. et pourtant malgré cela il a l'air d'attendre quelqu'un. tu cherches les clefs dans ta poche pour pouvoir fermer et le rideau de fer et la porte. au moins, tu arrives maintenant à aligner trois mots sans perdre tes moyens et même avec un peu d'assurance dans ta voix. oui il faut toujours voir le positif. « est-ce que vous avez oublié quelque chose ? » c'est peu probable parce qu'il serait certainement rentré, mais tu tentes. c'est l'hypothèse qui te semble être la plus logique.


Dernière édition par Airlie Adamo le Mar 25 Fév - 19:10, édité 4 fois
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyJeu 9 Juin - 21:57

Tu n’es pas comme tous les jeunes de ton âge, au contraire d’eux, le samedi la seule chose qui t’intéresse vraiment c’est d’aller bosser. Il est cinq heures du matin, t’avales ton café rapidement en jetant un œil aux informations locales. Ta femme dort encore, t’essaye de ne pas faire de bruit pour ne pas la réveiller, parce que tu sais par avance que si elle est réveillée à cause de toi, tu auras le droit à une scène ; avant t’avais l’habitude de laisser un mot sur le frigo pour lui dire que tu étais parti bosser mais cette époque était terminée. Désormais entre vous, c’était le silence qui régnait – du moins là plus tard du temps – votre vie de couple se résumé à des baisers sans amour, des câlins sans passion et tu n’étais même pas sûre que vos discussions avaient un réel intérêt mais malgré tout, tu étais toujours là après quatre années de mariage. Tu jettes un œil rapide à la porte de votre chambre, tu glisses ta tasse dans le lave-vaisselle et ta journée commence. L’avantage de ton boulot et de ta réussite c’est que tu peux te payer tout ce que tu rêves et ton rêve de gosse, c’était les voitures, comme tous les hommes t’adore ça, tu as une véritable passion pour ces engins mécanique et tu n’as pas pu résister une seconde a ce modèle sport noir mate. Tu démarres et tu file déjà vers ta compagnie, la fierté de ta vie. Une quinzaine de minutes plus tard, t’es devant, garé à ta place, ta place de président directeur général et sans surprise t’es le premier sur les lieux – comme toujours – t’attrape tes affaires et tu entres dans ton bâtiment. Il y a des matins ou t’as du mal à réaliser que tout ce que se trouve autour de toi est à toi, que chaque personne qui bossent aussi est sous ta responsabilité mais surtout que tu es responsable à ta manière de leurs vies ; c’est sans doute pour ça que tu as tendance à embaucher les meilleurs et les personnes les plus improbables, le dernier type que t’as embauché c’est Gaspard, il a la cinquantaine, il a passé sa vie à galéré pour nourrir sa femme et ses gamines et y’a peu de gens qui laisse une chance à ce genre de type alors tu l’as fait. Comme à ton habitude, dès que t’arrives dans ton bureau tu te sers un café noir, sans sucre, sans crème, sans rien, t’allumes ton IMac, le plus grand qui existe et ta boite mail s’ouvre directement « Ils ne dorment jamais » tu conclus en voyant que t’as reçu des e-mails à quatre heures du matin, mais dans le fond t’es pas mieux qu’eux concernant ton boulot. Tu survoles tout ça du regard hyper rapidement avant d’avaler ton troisième café de la journée, il est six heures du matin. Tu enchaînes, tu lis, tu réponds, tu traites et tu ordonnes quand c’est nécessaire mais dans le fond tu aimes être le big boss. Quand tu poses ton regard sur l’heure, trois heures sont déjà passés et tu supposes que ton assistante est arrivée, cette idée te fait sourire pendant une seconde, une seconde ou tu te sens heureux, ou tu te poses aucune question ; du moins jusqu’à ce que tu réalises que ça doit faire trois semaines que tu ne lui as pas dit un mot, rien, peut-être un vague bonjour mais tu n’en est même pas sure, tes stagiaires et ta boite mail sont là pour lui faire la conversation. Tu t’appuies dans le fond de ta chaise et tu repense au gout sucré de ses lèvres, de cette envie qui t’as poussé à poser tes lèvres sur les siennes « Ok, stop » tu te parles à toi-même, ça t’arrive parfois mais penser à elle et au gout de sa bouche n’est pas une bonne chose. Elle a un copain, elle ne t’en parle pas des masses mais tu l’as déjà entendu parler avec lui, Sam ou un truc du genre, et toi t’es marié et t’as prêté serment. Pour te sortir cette blonde de la tête, tu te plonges dans le boulot, t’as une réunion téléphonique pendant presque deux heures afin de préparer ton départ de la semaine prochaine à Los Angeles, tu adores les voyages d’affaires mais cette fois il te rend un peu nerveux puisque t’emmène Airlie, tu envisages même d’emmener un ou deux stagiaires histoire de ne pas être seul avec elle.  Finalement, t’es surpris mais le reste de ta journée passe plutôt vite, tu as déjeuner une salade hyper rapidement et quand tu lèves les yeux la nuit commence à tomber. Aujourd’hui, tu te sens un peu fatigué, tes mauvaises pensées te prennent sans doute trop d’énergie. Il est vingt-et-une heure quand tu quittes l’entreprise, tu éteins tout dans ton bureau, tu retires ta cravate et tu ouvres ta chemise en détachant les deux premiers boutons. Tu reprends ta voiture et tu es parti. En route t’allumes la musique et la première chose à laquelle tu penses, c’est son sourire, son parfum, et ses cheveux volants au vent, sans même t’en rendre compte tu te mors la lèvre et sur un coup de tête tu fais demi-tour. Tu passes ta main dans tes cheveux et reprend la direction de ton entreprise « Envoie un message à Thelma » tu attends une ou deux secondes « Je rentrerais tard, dossier important » rien de plus, pas d’émoticônes, de mots doux ou de je t’aime, il s’envoie et tu te reprends ta place. La lumière est encore allumée au second, dans son bureau que tu vois d’en bas mais une vingtaine de minutes plus tard elle se coupe. Ton téléphone vibre, tu échanges quelques mots rapides avec ta mère, tu promets de passer un moment avec elle rapidement, un déjeuner mais tu as tendance à repousser ce genre de choses même si ta mère est la femme la plus importante de ta vie, tu promets – encore -. Puis, elle arrive, dans une tenue décontracté, ses cheveux blonds sont comme toujours parfaits, comme son regard jusqu’à ce qu’il croise le tien « Bonsoir Airlie » son prénom sort de tes lèvres, ça t’a manqué de la prononcer. Elle a l’air surprise de te voir, ce que tu comprends vu votre silence. Malgré tout tu te redresse et dé détache du capot de ta voiture afin de d’approcher d’elle « Il n’y a plus personne en effet mais merci d’y prêter attention » tu restes poli, malgré tout tu l’es toujours avec elle, tu ne pourrais pas la blesser, ça t’est totalement impossible. Pourquoi tu es là ? Tu ne peux pas lui dire que tu brûlais d’envie de la voir, que le son mélodieux de sa voix te manquait alors tu cherches, au plus profond de ton esprit quelque chose qu’elle pourrait croire « Je pensais avoir oublié quelque chose en réalité et j’ai vu de la lumière… ça n’est pas crédible une seconde selon toi « … je me demandais si c’était vous ou quelqu’un d’autre » en réalité toi et elle étaient souvent les derniers à partir, elle méritait amplement son salaire « Mais je dois avouer être ravi de constater que vous ne partez pas en courant en me voyant » après tout tu avais remarqué toi aussi qu’elle t’évitait.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyVen 10 Juin - 1:06

il te vouvoie. son vouvoiement te touche. ça te touche bien plus que ça ne le devrait. vous ne vous étiez pas adressés la parole durant trois longues semaines. même si le son de sa voix lorsqu’il s’adressait à toi t’avais manqué. tu aurais presque voulu qu’il ne t’adresse pas la parole. tu aurais presque préféré qu’il ne t’adresse pas la parole pour ne pas avoir à l’entendre te vouvoyer à deux reprises. même s’il est ton patron, il ne t’avait jamais vouvoyé même lors de ton entretien. il t’a toujours tutoyé et appelé airlie. le message est bien passé. si tu avais encore une lueur d’espoir, il venait tout bonnement de l’anéantir en te vouvoyant. toi, tu ne regrettes pas ce baiser enfin pas totalement. tu en avais envie dans le fond tandis que lui non. lui il regrette. tu te le répètes. il faut que tu l’acceptes le plus vite possible. tu as besoin de garder ce job. il regrette ce baiser tout court, tu dois le comprendre. il ne regrette pas seulement les circonstances. pas seulement le fait que vous ayez tous les deux quelqu’un dans vos vies respectives. il regrette ce baiser dans son intégralité. tu as été assez idiote pour penser deux secondes que tu avais pu réellement l’intéresser. tu t’attendais à quoi ? sa femme a l’air de sortir tout droit d’un magazine. elle qui marche sans difficultés avec des talons aiguilles d’une bonne dizaine de centimètres. elle qui est toujours tirée à quatre épingles. elle qui est toujours bien habillée. grande. mince. blonde. visage angélique. tu ne fais pas le poids. tu secoues la tête. tu chasses cette pensée négative de ta tête. tu es réellement en train de te faire du mal. tu es en train de te faire du mal pour rien. puisque maintenant ses paroles confirment ses actes. tu essayes de rester concentrée. tu le questionnes sur sa présence. la première idée qui te vient en le voyant appuyé sur sa voiture de la sorte, c’est qu’il attend quelqu’un. idée complétement surréaliste puisqu’il est parti en sachant pertinemment qu’à part toi aucun de ses employés ne se trouve ici. il te le confirme oralement. la seule hypothèse probable, c’est un oubli et là, il répond par la positive. il précise qu’il pensait avoir oublié et qu’il s’est questionné sur la lumière qu’il a vu à l'étage. tu trouves cela étrange. il n'est pas le genre d'homme qui oublie des choses, ni le genre d'homme qui doute et le fait qu'il reste contre sa voiture te parait encore plus étrange. son comportement étrange est certainement dû au contrecoup des trois dernières semaines. tu évites de te poser trop de questions. « je… j’ai déposé le dossier pour la semaine prochaine dans votre bureau. je l’ai terminé un peu après votre départ. j'aurais aimé vous montrer encore ce soir, mais vous êtes parti plus tôt que d'habitude du coup je me suis permise exceptionnellement de poser un des deux exemplaires sur votre bureau parce que je pensais que vous seriez bien content d’y jeter un coup d’œil lundi lors de votre retour. » tu te stoppes quelques secondes. tu lui montres le dossier relié pour lui prouver ta bonne foi. « je n’ai rien remarqué d’inhabituel donc je suppose qu’effectivement, vous n’avez rien oublié à moins que l’objet oublié ne se trouve pas sur votre bureau. c’était bien moi. je suis désolée de vous avoir fait attendre, vous pouvez y aller, je suppose que votre femme doit vous attendre pour manger d’ailleurs, je ne vais pas pouvoir m’attarder… parce que, j’ai pas eu le temps de prendre une pause ce midi et je meurs de faim maintenant. » tu as un appétit d’oiseau. il t’arrives souvent et régulièrement de sauter des repas. tu ne t'es toujours pas adaptée aux trois gros repas français, alors que pendant seize ans, tu avais plusieurs repas logiquement moins conséquents dans la même journée. ce soir tu as vraiment faim. tu comptes rentrer tranquillement et cuisiner. tu tires le rideau de fer que tu verrouilles puis tu fermes la porte à clef. tu poses le dossier et ton casque sur le siège de la vespa. il souligne qu’il est ravi de voir que tu n’es pas partie en courant en le voyant. ce n’est pas l’envie qu’il te manquait pourtant. « j’ai, heu... je, euh… » tu commences. elle s’est envolée bien loin ta pseudo-assurance. assurance que tu pensais détenir après l’avoir tenu à distance pendant trois semaines. tu mets tes mains dans les poches de ton bomber. tu ne sais vraiment plus où te mettre suite à cette réflexion. tu lèves les yeux vers lui. il te regarde et automatiquement, ton cerveau commença à s’embrouiller. tu tentes tout de même de t’excuser de t’être comportée comme une enfant durant trois semaines. « je suis désolée… vraiment désolée de vous avoir… enfin, je suis désolée, je vous ai évité. enfin, je crois bien... je crois aussi que vous m’avez évité parce que j’ai jamais eu autant de stagiaires dans mon bureau et autant de mails de votre part depuis que je travaille pour vous. je ne sais vraiment pas pourquoi j’ai fait ça. enfin je ne sais vraiment pas pourquoi je vous ai évité, je veux dire. j’ai mal agi. ça me semblait être la solution idéale. sur le moment, ça me semblait être la solution idéale, mais je n’ai pas vraiment réfléchi. c’est certain que c’est loin d’être une solution idéale. je pensais que j’assumerai, vous savez ce baiser, mais… je n’assume pas du tout. enfin… si. je veux dire… j’assume parce que ça c’est produit et que revenir en arrière est impossible… je ne regrette pas parce que j’en avais envie, mais vraiment, je sais pas ce que je dois faire maintenant, alors je me disais que peut-être, on pourrait… faire comme si de rien n’était ? c’est mieux pour vous et c'est mieux pour votre femme. » c’est mieux pour eux. pas pour toi ni pour ton copain parce que tu es trop droite pour agir de cette manière. tu en as marre de lui cacher des choses. tout d’un coup, tu réalises. est-ce que tu lui as dit textuellement que tu en avais eu envie de ce baiser ? ça ne t’étonne même pas. tu savais qu’à un moment donné, ton cerveau allait te faire un sale coup, et que tu allais se mettre à parler, parler, parler sans pouvoir t’arrêter. surtout quand tu parles de ce baiser. tu te mordilles la lèvre inférieure et tu le regardes, presque suppliante. il faut qu’il réponde par la positive. « alors est-ce qu’on peut repartir de zéro ? s'il vous plaît. » tu essayes de te montrer claire. chose difficile quand tu lui dis sans passer par quatre chemins que tu avais désiré ce baiser même pas cinq minutes auparavant. tu essayes de rester concentrée. ce n’est pas facile, parce que leeo est là. leeo est là devant toi. leeo est juste en face de toi. leeo est si proche de toi. leeo a cette expression dans son regard qui a le don te faire complétement fondre. leeo sent si bon et surtout leeo est loin de te laisser indifférente. tu n’arrêtes pas de penser à ce que vous aviez fait. ton ventre semble se retourner de l’intérieur à chaque fois que tu revivais cette scène mentalement. voilà. tu as perdu tes moyens. une nouvelle fois. tu sais que tout vous oppose. vous deux, vous êtes opposées par absolument tout, mais il y a cette alchimie entre vous. cette fichue alchimie qui fait qu’il t'attire comme un aimant et qui fait que t’es incapable d’agir normalement. t’es incapable de te raisonner. si tu reconnais que tu t’es éprise de lui. ta raison l’emportera toujours sur tes sentiments. tu ne peux pas faire ça. toi tu vas rompre, mais tu as bien trop de respect pour sam pour te mettre par la suite avec leeo. être la maitresse d’un homme ? jamais. mélange de sentiments. honte. douleurs. frustration et l’idée d’être la seconde te rend malade.
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptySam 11 Juin - 17:31

Elle a l’air de te croire, sans doute parce que tu ne lui as jamais menti et que tu accordes un point d’honneur à la vérité. Après tout, tu as été élevé comme ça, ta mère, cette femme brillante, puissante et magnifique t’as toujours dit que quoi qu’il arrive, quelques soit les conflits, les hésitations où les conséquences de tes actes, tu te devais d’être sincère, les hommes le sont. Et pourtant, depuis trois semaines le mensonge faisait partie de ta vie, tu caché à ta femme le fait que tu ais embrassé une femme, une autre femme, une jeune femme, ton assistante, mais surtout que tu as adoré ça, que tu as fantasmé sur elle et que tu as imaginé des choses indécentes et non catholique avec elle sur ton bureau. Tu t’en veux, chaque jour et pourtant si elle laissait entrevoir la moindre ouverture tu foncerais sans te poser la moindre question en oubliant la promesse que tu avais faite, celle d’être toujours honnête. Tout ça pour une blonde, mais ce n’est pas n’importe qu’elle blonde, elle te regarde avec son air naïf, celui qui se pose des dizaines de questions mais qui n’ose rien demander par peur de te froisser ou par peur de ta réponse peut-être. Elle a l’air perdu, tu la comprends, tu n’oublies jamais rien, ton cerveau c’est comme une immense base de données qui explosera sans doute un jour. Elle t’explique, qu’elle a travaillé tard sur le dossier de Los Angeles, en réalité ça ne t’étonne pas vraiment d’elle, c’est vraiment une bosseuse, elle est le genre de fille qui veut réussir et qui mets tout en œuvre pour ça, tu l’admires, tu admires sa force, sa persévérance, sa volonté et son intelligence, parfois même elle te fait penser à toi il y’a quelques années mais si elle est comme toi, elle ouvrira sa propre boîte et l’idée de ne plus le voir au quotidien te rend triste, vraiment. Alors tu essayes de faire qu’en sorte qu’elle ne voit son avenir nulle part ailleurs qu’avec toi, enfin dans ta compagnie « Je vous crois, aucun soucis » tu la vouvoie, ce n’est clairement pas dans tes habitudes avec elle mais elle s’est éloignée et d’une certaine façon ton égo est vexé alors tu la joue gars impassible qui s’en fiche, alors que non. Elle a faim, elle te l’avoue et tu réalises que toi aussi, tu n’as pas non plus eu le temps de manger, enfin tu avais croqué dans un bout de sandwich mais tu n’appelles clairement pas ça un repas et l’idée de manger ce soir en tête à tête avec ta femme est loin d’être attirante « Vous travaillez trop, et si vous ne prenez pas le temps de manger, vous aurez des problèmes, ou pire, et la presse finir par dire que j’exploite mes employés » c’est de la taquinerie pure est simple, tu sais qu’elle ne comprendra « Et vous savez que je ne suis pas très branché presse à scandale » mais ça t’arrives d’y être, quand t’es l’un des types les plus riches du pays et de l’Europe, forcément, la presse et ses vautours tournent autour de toi. Elle ferme le building, habituellement tu le fais en partant mais puisqu’elle est lancée, tu te surprends à sentir ton regard se balader dans le bas de son dos quand elle descend pour le fermer, tu te mords la lèvre, ce pantalon est divin sur elle. Tu ne résistes pas une seconde à l’idée de la taquiner et sans surprises, elle est nerveuse, tu sais qu’elle n’a qu’une envie à cet instant c’est partir en courant, tu l’as troublé ou ta taquinerie la mets mal à l’aise. Quand tu l’as rencontré, c’est cette naïveté et cette maladresse qui t’as immédiatement plu chez elle, à la seconde ou elle a passé la porte de ton bureau tu sais a su que c’était avec elle que tu voulais travailler, alors tu as placé toute ta confiance dans ce petit être blond et souriant. Elle t’explique plus ou moins que tu l’as évité aussi, qu’elle était gênée ou quelques choses comme ceci et qu’elle ne savait simplement pas quoi faire, t’as presque envie de lui dire m’embrasser encore ? Mais tu te tais, ne souhaitant pas la mettre encore plus mal à l’aise « Hum, vraiment ? » l’idée de faire comme-ci de rien n’était n’est pas à ton gout, loin de la même, t’es pas du genre à effacer les choses qui ne te plaisent pas ou qui ne sont pas convenable. Ta main passe sur ton torse et ouvre ta veste qui flotte l’espace d’un instant à cause du vent puis tu croises tes mains sur ton torse « Et si ça ne me convient pas ? Et si je n’ai pas envie d’oublier ? » tu plantes son regard dans le sien, ce regard intense dont tu te sers pour avoir ce que tu désires « C’est un peu vexant pour moi de vouloir faire comme si de rien n’était tu sais ? » ça te revient naturellement, lui sourire, la tutoyer, la retrouver. Elle panique, elle ne montre rien mais tu le vois dans son regard, elle se torture l’esprit, tu es presque sure qu’elle pense à ta femme, à son petit ami, à tous les gens qui souffrirait de cette situation s’il se passait vraiment quelque chose avec elle « Disons que tu si tu y tiens, nous n’en parlerons plus, mais sache que je n’oublie pas » tu le murmures presque pour qu’elle soit la seule à l’entendre et à cet instant tu réalises que tu es peut-être un peu trop proche de son corps, dans ce silence tu pourrais presque entendre les battements de son cœur et son souffle sortir de ses lèvres. Tu recules légèrement, tu affiches un air plus naturel, celui que tu as l’habitude de prendre avec elle au bureau avant se baiser « Oh et comme tu as faim, laisse-moi t’inviter à dîner, à moins que Sam t’attende ? » tu n’es même pas sûre que ce soit son prénom, mais tu voudrais juste qu’elle te dise oui.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptySam 11 Juin - 20:49

je vous crois, aucun soucis. il te dit. tu trouves utile de te justifier et de lui montrer le dossier parce qu’il te vouvoie. encore une fois, il utilise ce vous qui sonne tellement faux à tes oreilles. ce vous qui te dérange. ce vous qui te déplaît. ce vous qui te touche bien plus qu’il ne le devrait. ce vous qui te vexe, mais tu ne peux décemment pas lui faire remarquer. « merci. » tu ne dis rien de plus. tu ne comptes pas t’attarder. tu lui précise que sa femme doit l’attendre, tu te sens vraiment pas capable de rester en tête-à-tête avec lui. ta volonté a des limites. tu as tenu presque trois semaines. il te reproche de travailler trop et de ne pas prendre le temps de manger, mais tu as vécu pendant longtemps en australie et puis tu pourrais en dire autant pour lui. toi tu as une excuse lui non. « c'est gentil de vous préoccuper de moi, mais je vais bien. vous savez que je pourrais dire la même chose pour vous ? vous êtes là avant moi et à l’exception d’aujourd’hui, vous êtes encore là bien après moi et si je peux me permettre votre en-cas à midi n’était vraiment consistant pour un déjeuner français en australie ça passerait parce qu’on mange plusieurs fois dans la journée, mais ici j’en doute. » ce n’est pas parce que tu l’évites que tu ne fais pas totalement attention à lui ou à sa santé bien au contraire. « oui je sais. je suis désolée, mais c’est vraiment pas parce que je travaille trop. » tu refuses de dire que tu travailles trop., tu travailles. tu aimes vraiment ton travail. tu t’y rends même avec plaisir, c’est bien pour ça que tu ne comptes pas des heures. tu te sens vraiment bien. « dans ce cas, ce n’est pas très raisonnable de votre part. » tu ne comprends pas pourquoi ça ne lui convient pas. tu ne comprends pas du tout même, il devrait être heureux. il te tutoie à nouveau. sa question certainement rhétorique rajouté à ce tutoiement si soudain te trouble encore plus. ça te déstabilise. vraiment. « non je ne savais pas. » face à lui. face à ses questions qui sont certainement rhétoriques votre dernière entrevue te revient par flashs. tu essayes de chasser ses images, ses flashs qui te perturbent tant. de les empêcher de te brouiller la vue, mais c’est difficile. tu n’arrives pas à t’empêcher de revoir le corps de leeo contre le tien. tu sens encore ses mains sur ton corps. tu sens encore ses lèvres sur le tiennes. tu sens encore ses lèvres le long de ton cou. il accepte. vous n’en parlerez plus. il te le dit. tu devrais être rassurée, mais pourquoi tu ne l’es pas ? pourquoi t’es simplement parcourue de frissons et rien ne s’arrange quand il te dit qu’il n’oublie pas et que tu te rends compte qu’il est vraiment très proche de toi. tous tes sens se mettent en éveils. tu te sens presque spéciale quand il pose ses yeux sur toi. il te donnait l’impression soudaine de compter. il te donnait l’impression que tu es bien plus qu’une simple assistante de direction. tu sais bien que c’est complétement ridicule. comment pouvais-tu faire le poids avec sa femme. ce baiser échangé ? une simple erreur. ce baiser échangé ? un simple moment d’égarement. rien de plus. il faut que tu en sois convaincue, même si ses questions et son comportement t’indiquent le contraire. une dispute avec sa femme peut-être l’a poussé à le faire. tu devais être courageuse, pouvoir le regarder droit dans les yeux en lui parlant, mais t’en es incapable. il te propose un diner. un diner ? juste toi et lui. en tête-à-tête. non c’était carrément impossible. « c’est gentil, mais je ne peux vraiment pas accepter. vous savez, je n’aime pas vraiment manger à l’extérieur. j’aime bien savoir ce qui se trouve vraiment dans l'assiette quand on part, je n’ai pas le choix puisqu’on dort à l’hôtel, mais ici, je sors vraiment très rarement pour manger à l’extérieur… en plus, j’économise pour pouvoir aller en australie rom... » tu as échappé de peu au lapsus révélateur. vraiment de très peu. « voir sam justement donc d’une certaine manière oui il m’attend. » tu te rattrapes à temps. enfin tu l’espères. « et je n’aime pas qu’on m’invite vous le savez. » oui il savait. tu avais refusé sept voyages d’affaires à l’étranger. sept long-courriers. question d'argent. tu ne concevais pas de ne pas te pouvoir payer le billet d'avion en question. alors oui techniquement il ne payait pas ton billet puisqu’il s’agissait d’un jet privé, mais tu dans ton esprit c’est pareil. si aujourd'hui, tu acceptes, tu persistais à vouloir payer quelque chose. le plus souvent, tu payais ta chambre et trois ou quatre repas à l'extérieur. tu avais ta fierté. fierté, mal placée certes, mais fierté quand même. c'était ça où tu ne partais pas du tout et il le savait pertinemment. « pour une fois que vous rentrez assez tôt vous devriez vraiment profiter de cette soirée pour dîner et passer la soirée avec votre femme plutôt que moi. on va bien assez se voir dans deux semaines. » tu souris. tu te force, mais tu souris. c’est quand même le comble toi qui le pousses à passer la soirée avec sa femme. alors que tu n’as clairement pas envie qu’il passe la soirée avec elle. tu pries pour qu’il n’insiste pas. « est-ce que … enfin si vous avez terminé est-ce que je peux ? » partir t’es incapable de le dire. tu ne devrais pas lui demander. tu dois partir. prendre tes jambes à ton cou. avant qu’il ne soit trop tard. tu joues clairement avec le feu en lui demandant. ton portable sonne cette fois une alarme du calendrier. dans deux jours, tu as le plan détaillé de ton mémoire à envoyer par e-mail. merde. tu as oublié le plan détaillé de ton mémoire dans l’enceinte de l’entreprise. tu dois encore le fignoler ce soir, tu n’es pas vraiment certaine, mais tu crois que tu l’avais fait lire à leeo. « je … j’ai oublié le plan détaillé de mon mémoire. vous savez l’autre soir enfin il y a presque trois semaines. je dois bosser dessus avant de l’envoyer par e-mail lundi à la première heure… et je ne l’ai qu’en version manuscrite celle que je vous ai donnée. est-ce que vous auriez cinq minutes pour qu’on puisse chercher ? » tu ne peux pas fouiller toi. il l’a certainement rangé dans un de ses tiroirs, c’est trop personnel. il te répond par la positive. tu ouvres la porte tire le rideau de fer à moitié en laissant la clefs pour éviter qu'il ne retombe et ne se verrouille. vous montez au second et dernier étage. tu fouilles dans ton bureau, mais tu ne trouves rien. tu le rejoins. t’entends un drôle de bruit et sur le coup, tu ne fais pas attention. « est-ce que vous avez trouvé ? » tu restes à proximité de la porte. tu évites d'y rentrer parce que tu sais comment ça finira sinon.


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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyDim 12 Juin - 14:58


  intervention d'aléas de la vie
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tu n'as pas envie de partir douce Airlie, puis même si tu le voulais tu le ne pourrais pas. Je suis navré mais le bâtiment vient d'être fermé par le gardien, du coup, vous êtes maintenant sagement enfermés dans les locaux. Il va falloir vous occuper sinon, le temps risque d'être long. j'ai bien deux-trois idées à vous soumettre si vous le souhaitez. you're right. (leeo) 2389628975
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyDim 12 Juin - 20:18

Tu n’es même pas surpris quand elle te dit que toi non plus tu ne manges pas beaucoup, elle te fait remarquer que ton sandwich de ce midi n’était clairement pas assez pour tenir toute la journée, elle a raison, tu meurs de faim mais tu as tendance à faire passer ton travail avant tout le reste, y compris ta santé « Tu surveilles mes repas maintenant ? » tu la taquines en prenant un air hyper sérieux « C’est mignon… » tu rajoutes pour la rassurer parce que tu es presque sure qu’elle est déjà en train de paniquer intérieurement. Mais elle est comme toi, elle est passionnée par son boulot et parfois elle oublie qu’il faut se nourrir, boire et essayer de vivre de temps en temps. C’est sans doute pour ça que toi et elle, êtes si proche, elle te ressemble plus que ce qu’elle voudrait laisser croire et vous avez la même ambition concernant la vie. Elle te plait, c’est indéniable, ça t’a vraiment surpris parce que tu n’as jamais été attiré par les petites jeunes et tu n’aurais jamais pensé qu’elle aurait pu être l’objet de tes fantasmes, l’objet de tes plus profonds désirs ; tu aimes les blondes, tu les a toujours aimer mais Airlie était une enfant, une jeune adulte de huit ans ta cadette et pourtant à cet instant tu n’as qu’une seule envie, qu’elle dîne avec toi, que tu profites de cet instant pour la connaitre encore un peu plus, que tu puisse admirer son sourire, son regard tendre et respirer son parfum fruité. Tu espères au plus profond de ton être, tu sais déjà ou tu veux l’emmener, un petit restaurant italien très discret ou tu es sûre que vous ne serez pas dérangé, un endroit cosy mais très classe qui fait la meilleure sauce pesto au monde, tu imagines déjà son gout dans ta bouche quand elle décline ta proposition. Intérieurement tu es vexé, ton égo en a pris un coup comme quand elle t’a évité ou quand elle t’a demandé de faire comme si votre baiser n’avait jamais existé ; cependant tu ne montres rien, tu fais le gars impassible, celui qui n’est pas vraiment touché mais tu es déçu « Tu es tellement compliquée comme fille tu sais » mais tu l’apprécie aussi pour ça. Elle te dit qu’elle économise pour aller voir son petit-ami, dès fois tu oubli qu’il vit à l’autre bout du monde et tu te demandes comment elle fait pour supporter cette situation, tu te dis que ça ne doit pas être facile tous les jours d’être loin de sa personne même si tu ne l’as jamais vu exploser de bonheur quand elle parle de son petit ami « C’est ta façon de me dire que je ne te paie pas assez ? » parce qu’elle n’a pas assez d’argent pour dîner à l’extérieur ou pour aller voir son copain ; l’argent n’a jamais été un souci pour toi, alors tu serais du genre à déposer un chèque ou un billet d’avion sur son bureau mais tu es presque sûr qu’elle viendrait râler dans ton bureau si tu le faisais. Une fois de plus elle évoque ta femme et ça commence à t’énerver légèrement, elle la remet sur le tapis depuis qu’elle a débarqué et tu commences à te dire que c’est ce qu’elle attend vraiment de toi, être le parfait petit couple. Alors tu ne relèves pas, tu es sûr que tu pourrais dire quelques choses qui jetterait de nouveau un froid entre vous et c’est vraiment pas un truc qui te fait envie - au contraire – tu te content de hocher la tête en la regardant « Je t’en prie, bonne soirée » tu as déjà fait le tour de ta voiture, tu es prêt à remonter dedans et à rentrer chez toi te cuisiner quelque chose quand elle te dit qu’elle a oublié un dossier en haut, enfin qu’elle a besoin d’un dossier qu’elle t’a donné quelques jours plutôt, son mémoire. Tu l’as lu avec une grande attention, tu connais d’ailleurs presque chaque ligne qu’elle a écrit, sa plume est divine et passionnante « Après toi » tu refermes la portière de ta voiture que tu verrouilles avant de rentrer à nouveau dans ta compagnie. Tu montes jusqu’au deuxième étage avec elle, c’est assez silencieux, vous échangé quelques regards mais pas vraiment de mot ; tu rentres dans ton bureau et tu ouvres tes dossiers personnels. Tu es le seul à avoir accès à cet armoire, ton assistante ne sait sans doute même pas qu’elle existe, elle est cachée dans le mur et son mémoire se trouve dedans. Tu le prends et referme avant qu’elle revienne « Tiens, le voilà » tu lui tends puisqu'elle n’a pas vraiment l’air décidé à bouger et tu refermes la porte de ton bureau. Même si t’essaie de ne pas te montrer vexé, t’as du mal à cacher tes sentiments et sans le vouloir tu te montres un peu froid avec elle, tu descends jusqu’au hall principal, pose ta main sur la poignée et la porte ne s’ouvre pas « Et merde ! » tu n’es jamais vulgaire mais ce genre de situation a tendance à te mettre hors de toi, tu essaie tu nouvelle fois sans aucun succès « Le gardien est passé, mon téléphone et mes clés sont dans ma voiture » donc en gros tu n’as aucun moyen de sortir d’ici pour le moment, la seule solution qui te vient à l’idée c’est que Thelma se rende compte que tu n’es pas là mais ça n’arrivera pas, tu en as sûr. Tu te tournes vers Airlie et plante ton regard dans le sien « Dis-moi que ton téléphone fonctionne, sinon je crains que tu ne sois coincée ici avec moi » et durant une seconde, tu te dis que dieu existe.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyDim 12 Juin - 22:47

« avant non, enfin pas vraiment, mais là oui ... et il le faut visiblement. » tu l’avais évité durant presque trois semaines, alors forcément, tu avais plus fait attention aux petits détails. un autre moyen de rester proche de lui. pas physiquement. d’une autre manière. tu trouves ça bizarre, c’est peut-être typiquement français. sa femme ne cuisine peut-être pas. ta maman avait toujours préparé le repas pour ton papa puisse manger correctement au boulot. c’est pas vraiment ton problème, mais tu t’inquiètes un peu. il te propose d’aller au restaurant. tu ne peux pas accepter. toi. lui. toi et lui. au restaurant, ça ne te plait pas comme idée. depuis tu l’avais vu en bas de l’entreprise, tu es bien obligée de le reconnaître maintenant, tu avais eu une furieuse envie d’embrasser leeo. tu as d’ailleurs toujours une furieuse envie de l’embrasser. c’est magnétique. c’est incontrôlable. c’est inexplicable parce que les meilleurs choses sont inexplicables. tu avais envie de revivre cette sensation que tu avais ressenti l’autre fois dans son bureau. tu devais te résonner, mais d’un autre côté, tu ne pouvais t’empêcher de te dire que tout ça n’était pas arrivé par hasard, ni qu’il faisait ça avec d’autres femmes. peu importe, de toute façon, tu sais que tu n’es rien de plus que son assistante. tu n’es pas la petite amie de leeo. tu es encore moins la femme de leeo. non, ce rôle là était déjà pris. à chaque fois que tu te mets à penser à sa femme, tu ne pouvais t’empêcher de te sentir coupable et de vouloir prendre tes jambes à ton cou. il souligne le fait que tu sois compliquée. tu ne rétorques pas parce que oui, tu es compliquée. tu ne sais pas faire les choses sur un coup de tête. tu poses toujours un million de questions parce que tu ne pouvais pas t’empêcher de réfléchir au pourquoi du comment. la dernière fois que tu avais arrêté de réfléchir. tu l’as embrassé et tu étais à deux doigts de coucher avec ton patron. alors non, tu sais que tu n’arriveras pas à te contrôler en passant la soirée avec lui. tu ne mens pas, tu n’aimes pas manger à l’extérieur et tu dois aussi t’acheter un billet d’avion pour l’australie. tu payais ton loyer. tu faisais les courses sans problème. et tu mettais surtout de côté de l’argent sur un compte pour tes parents, ils avaient toujours vécus en australie et quand sonnera l’heure de la retraite ça ne sera pas vraiment facile pour eux tes frères participaient également, mais c’était important pour toi de mettre le maximum dessus. « non ce n’est pas une façon subtile de vous dire que vous ne me payez pas assez. c’est juste moi qui devrais réduire les dépenses ou faire un peu plus attention. » tu refuses de parler de ce que tu fais réellement avec ton salaire. tu lui en parlerais encore moins à lui, tu refuses d’être aidée et tu sais qu’il le fera probablement si tu lui en parlais. tu lui demandes si tu peux y aller. tu n'en n'avais pas envie, mais tu ne faisais jamais ce dont tu avais envie. tu es plus du genre à écouter ta raison. il te dit que c’est bon. tu as tenu bon. tu ne sais pas comment tu t’es débrouillée, mais tu as tenu bon. sauf qu’évidemment, ton portable te rappelle à l’ordre. ton mémoire. du coup, vous êtes obligés de remonter. tu sais qu’il ne se trouve pas dans ton bureau, mais tu fouilles quand même parce que tu ne peux pas te retrouver seule avec lui dans son bureau. lui, ton mémoire et toi dans son bureau quand les locaux sont déserts, c’est une impression déjà-vu. tu marches jusqu’à arriver à la porte pour savoir s’il l’a trouvé. c’est le cas. t’es soulagé. il te tend ton mémoire, tu l’attrapes. vous descendez. tu vois qu’il actionne la poignée, mais tu entends qu’elle s’actionne. son juron confirme tes craintes. c’est génial. il réessaye à nouveau. tu t'en doutes qu’il n’a pas ses clefs sinon il aurait ouvert directement. par chance, tu as pensé à ramener ton dossier et ton casque par contre tes clefs sont à l’extérieur. tu te demandes comment à fait le gardien pour ne pas se rendre compte qu’il y avait des personnes à l’intérieur. il te confirme tes craintes ses clefs sont dans sa voiture comme son portable. il se tourne vers toi. « je ne sais pas techniquement oui je n'ai jamais eu de problèmes pour l'utiliser ici. » tu sors ton téléphone. complétement à plat. évidemment, tu n’avais pas ton chargeur ou un chargeur de batterie externe sur toi. tu n’en n’emmenais pas le samedi parce qu’en général, tu finissais tôt. « il est complétement déchargé. » tu lui montres. soirée digne d’un mauvais canular. « je suis désolée. » tu ne sais pas trop quoi dire d’autre. tu poses tes affaires et tu t’assois en tailleur à même le sol. tu n’allais pas te casser la tête à trouver une solution pour sortir alors que vous allez simplement être bloqués ici pendant plusieurs heures jusqu’à ce que quelqu’un remarque qu’il y a un problème. toi, tu avais envoyé des sms, tu es censée être chez toi alors personne ne se fera de soucis pour toi malheureusement.


Dernière édition par Airlie Adamo le Lun 13 Juin - 22:06, édité 1 fois
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyLun 13 Juin - 20:16

« Toutes les filles devraient réduire leurs dépenses » t’as toujours été surpris par la capacité des femmes à craquer sur des dizaines de choses en dix secondes mais dans le fond tu n’es pas le mieux placé pour juger puisque toi aussi tu adores le shopping, plus jeune c’était un truc qui te dépassait totalement mais en vieillissant et en voyant tes moyens s’augmenter tu t’es découvert une passion pour les grands magasins, les costumes et les chaussures. Mais contrairement aux femmes tu as déjà porté chacun de tes achats au moins une fois ; d’ailleurs tu en profites pour poser ton regard sur ce qu’elle porte, c’est vraiment sexy, tu as l’habitude de la voir dans des tenues plus professionnelles et plus stricte, alors ce pantalon slim ne te laisse pas indifférent, tu remarques les longues jambes fines qu’elle possède et tu ne peux t’empêcher de t’imaginer le faire glisser le long de ses dernières. Bref, quelques minutes plus tard tu te retrouves de nouveau avec elle dans ta compagnie, une fois le dossier récupéré, tu redescends prêt à rentrer chez toi, malheureusement le destin n’a pas l’air vraiment d’accord avec ça. Tu mets cinq secondes à réaliser que le gardien à fermer derrière vous et t’es furieux, tu l’as embauché, tu as placé ta confiance en lui pour fermer les locaux et il n’a pas fait attention à la moto garée devant et à ta voiture. Tu ne peux pas t’empêcher de te dire, que n’importe qui pourrait être à l’intérieur et il n’aurait rien fait, à cet instant ta seule envie c’est de le virer. Tu te tournes vers elle et la regarde sortant son téléphone, tu te dis que dans quelques secondes tu seras dehors et tu pourras penser à autre chose qu’à la plaquer contre le mur dans le but de l’embrasser. Putin de karma, elle n’a plus de batterie, tu te dis que d’une certaine façon elle n’est pas prudente puisqu’il aurait pu lui arriver n’importe quoi sur le retour et elle n’aurait pu prévenir personne, et pour toi ne pas la savoir en sécurité est impossible « Fais-moi penser à t’offrir une batterie portative » c’est un peu comme une note à toi-même, tu te dis que ça lui sera utile, même si tu sais qu’elle n’aime pas les cadeaux. Tu jettes un œil autour de toi et la lumière à l’intérieur se coupe, vous êtes presque dans le noir puisque seul les enseignes Strand Entreprises Holding INC sont allumés dans une lumière cependant tamisé « J’avais oublié ce détail… » à cet instant tu regrettes d’avoir souhaité que toute forme d’électricité en dehors des caméras se coupe afin de préserver l’environnement. Tu te tournes vers la jolie blonde et elle est assise sur le sol avec un air à moitié dépité « Tu veux une pièce ? » ça t’amuse un peu, tu l’avoue. Tu t’approches d’elle et tu lui tends la main afin qu’elle se relève, tu la tires légèrement et tu sens son corps effleurer le tiens, ce qui n’est pas désagréable. Tu restes quelques secondes à la regarder, son visage est plus que ravisant dans cette légère lumière et ses lèvres ont l’air délicieuse, si ça ne tenait qu’à toi, tu l’embrasserais fougueusement « On est coincé là jusqu’à ce qu’on vienne nous chercher ou au pire jusqu’à l’arrivé des femmes de ménages à quatre heures du matin et j’ai toujours faim, viens » sans même t’en rendre compte tu glisses ta main dans la sienne et l’emmène avec toi à l’étage. T’es en haut, tu lâche sa main et t’approche du distributeur gratuit que tu as installés pour les pauses de tes employés, il est quasiment plein, des fruits, des gâteaux, des chips sans graisses, des boissons et des sandwichs, ce n’est clairement pas le repas que tu avais prévu mais ça sera toujours mieux que rien. Tu ne sais pas vraiment ce qu’elle a envie alors tu prends un truc de chaque au moins tu es sure qu’elle aimerait quelque chose « Je ne t’ai l’ai pas dit toute à l’heure, mais tu es très jolie dans cette tenue » torride, sexy, attirante, sublime, merveilleuse, parfaite, séduisante, captivante sont les premiers mots qui te viennent à l’esprit mais tu n’en fait rien, ne voulant pas la mettre mal à l’aise. Tu la regardes en souriant, tu repenses à ce qu’elle t’a dit auparavant sur son départ en Australie et tu réalises que tu ne le verras pas pendant qu’elle sera absente, elle te manquera « Tu comptes partir quand en Australie ? » t’es assez curieux, tu te dis que forcément elle sera dans les bras de son copain et tu aimerais que ce soit dans tes bras qu’elle se trouve. Tu poses la nourriture sur la table basse de la salle de pause et t’installe dans un fauteuil, après tout quitte à rester seul ici, autant être confortablement installé.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyLun 13 Juin - 22:22

« vous avez probablement raison. » même si toi ce n'est certainement pas le cas, mais tu n’as pas le choix. tu n’as pas envie qu’il t’augmente ou autre alors tu prétextes que tu es un petit peu trop dépensière alors que tu t’achètes vraiment le strict minimum t’autorisant parfois un ou deux écarts dans l’année. « j’en ai une, mais je ne l’emmène jamais le samedi puisqu’en général, je ne reste pas aussi tard et que je ne suis pas trop sur mon portable. en temps normal, il n’y a pas de problème, mais là j’ai oublié de le charger pendant deux jours donc forcément. » tu en as une parce que souvent ton téléphone reste sur la table de la cuisine sans être chargé pour la journée d’après et encore elle est puissante parce qu’elle permet de recharger entièrement sept fois ton téléphone. sept fois : le minimum vu que tu penses à le charger une fois dans la semaine. l’éducation de tes parents a servi. tu n’es jamais restée le nez fixé à ton portable pendant plus d’une heure. comme si ça ne suffisait pas toutes les lumières s’éteignent. il souligne qu’il avait oublié ce détail. tu hausses les épaules. « au moins, vous êtes en parfaite harmonie avec vos convictions. » toi ça ne t’arrange pas tellement. tu as presque l’impression de te retrouver dans une caméra caché. tu poses tes affaires et tu t’assois par terre. tu ne comptes pas te défouler sur la porte pendant dix minutes pour te rendre compte que vous êtes coincés ici. tu le savais déjà. il te taquine. « non merci ça ira. » il t’aide à te relever. ton corps frôle le sien. « désolée. » tu chuchotes, mais tu es bien incapable de bouger. il te regarde comme jamais personne ne t’avais regardé. ça te trouble vraiment alors tu replaces des mèches rebelles derrière tes oreilles pour donner le change. tu es à deux doigts de craquer et tu vois son tatouage qui te fait rapidement redescendre sur terre. il confirme tes craintes en soulignant qu’il a toujours faim. vous êtes bloqués ici et vous allez l’être pendant quelque temps. tu trouves ça étrange qu’il n’évoque pas sa femme. il a dû lui envoyer un message non ? un petit sms pour lui dire qu’il rentrait et si elle ne le voit pas arriver, elle est censée s’inquiéter et prévenir quelqu'un non ? d’un côté ça t’arrange qu’il n’en parle pas. tu es inexistante à ses yeux donc tu risquerais de te retrouver toute seule enfermée dans les locaux. tu sens sa main dans la sienne. il lâche ta main tu n’es pas censée ressentir un pincement au cœur, mais tu le ressens tout de même. tu n’as jamais mis un pied dans cette salle. pendant tes pauses tu restais dans ton bureau. tu le vois en train de faire une razzia sur les produits du distributeur. « on est plusieurs à être enfermés c’est ça il y en a qui travaillent clandestinement jour et nuit dans le sous-sol ? » tu ris légèrement. « je ne suis pas difficile une pomme et de l’eau ça me va parfaitement. » il te complimente. tu rougis instantanément. « merci. » leeo te questionne sur ton voyage. tu prends une bouteille d’eau. « quand mon patron m’autorisera à poser des congés … non plus sérieusement je ne sais pas trop je vais essayer d’y aller dès que possible. je souhaite qu'on soit au point sur les dates. je n’ai pas envie de partir, si les deux semaines sont chargées pour vous au niveau de vos rendez-vous… même s’il est évident que je planifierai en avance votre agenda pour les deux semaines où je serai absente. je vais certainement passer deux trois jours au nord-est de l'australie plus précisément à l'extrême sud-est de l'état du queensland et le reste  près de la baie de port phillip, au sud-est de l'australie. vous avez déjà été là-bas ? » tu peux plaisanter sur sa pseudo-tyrannie puisque c’est loin d’être vrai il est indulgent, particulièrement indulgent. c’est plus toi qui rechigne pour poser tes semaines, mais comme tu n’avais pas le choix jusqu’à présent tu avais posé tes semaines avant les examens puis durant les examens. là c’est la première année où tu allais poser des congés sans avoir un planning de révisions ou/et des examens imminents. il fallait le reconnaître il allait vraiment te manquer. tu es habituée à le voir quotidiennement et deux semaines c’est long. mais tu ne peux pas mettre autant dans un billet d’avion pour rester cinq jours sachant que tu passeras deux journées dans l’avion pour t’y rendre. même en saison hivernale les prix sont exorbitants alors autant que tu en profites pleinement. tu ne sais pas quand tu les reverras. il pose tout sur la table basse et s’installe sur un fauteuil. « puisqu’on en est aux confidences ce tatouage sur tout le long de votre avant-bras il veut dire quoi ?» selon les bruits de couloir son tatouage serait le prénom de sa femme en calligraphie arabe.
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyMar 14 Juin - 10:59

« Compliquée et tête en l’air, pourquoi je t’ai embauché déjà ? » tu te dis que vu comme ça, elle n’est pas l’assistante idéale alors qu’en réalité cette fille est une perle rare. Depuis que tu as monté ta boîte il y a huit ans de ça, tu as eu une liste d’assistante plus longue que ton bras et personne n’a été à la hauteur jusqu’à ce que tu poses ton regard sur cette petite tête blonde. Elle est toujours présente, tu peux compter sur elle quoi qu’il arrive, elle devine tes besoins avant même que tu les ai énoncé mais surtout sa présence te fait beaucoup de bien, elle est douce, profondément gentille, aussi brillante et passionnée que tout et surtout totalement désintéressé par ton argent, ce qui n’était pas le cas de toutes. Finalement, la soirée que tu avais prévu se retrouve être un tête-à-tête sur le fauteuil de la salle de pause, tu te félicites d’ailleurs d’avoir rendu cet endroit confortable. Tu la regardes, tu affiches un petit sourire quand elle te dit que tu as été un peu excessif sur la nourriture « Je t’ai dit que j’avais faim et je ne savais pas ce qui te ferait plaisir » et t’y tiens vraiment, t’as envie qu’elle se sente bien, ici, avec toi-même si ce n’est pas la soirée idéale. Tu arques un sourcil, une pomme et de l’eau, t’es sûre de ne jamais avoir entendu un truc aussi triste que ça « Vraiment ? Il faut que tu goutes ça plutôt » tu lui tends une barre de chocolat au lait Crunch, tu ne connais rien de meilleur, ce chocolat c’est une tuerie et bien meilleur qu’une vulgaire pomme. Tu as toujours été curieux, c’est dans ta nature depuis toujours, elle ne parle jamais de son petit ami ou alors très peu alors tu te poses pas mal de questions, tu te demandes à quoi il ressemble, si sa relation la rend heureuse et forcément tu repenses à ce baiser, elle te l’a rendu, pendant une seconde elle t’a aussi embrassé alors peut-être que tu as un petit peu de chance avec elle. Alors tu oses, tu demandes, elle veut partir quand, combien de temps, et si elle décidait de rester là-bas ? Tu lui souris « Choisi tes dates et je m’arrangerais, vraiment, je crois que je devrais m’en sortir pendant ses deux semaines, je suis un grand garçon ne t’en fais pas » même si tu sais qu’elle est désormais indispensable, tu ne peux pas lui refuser des vacances, elle les mérite amplement et avec un peu de chance elle te ramènera un souvenir d’Australie « Malheureusement non, je n’ai pas eu cette chance mais j’adorerais ça, peut-être que tu me feras visiter ton pays un jour » étonnamment cette idée te fait sourire intérieurement. Tu aimes les voyages, plus que tout au monde et cette destination était sur la liste des pays que tu aimerais découvrir, un jour quand ta soif de conquérir sera passé, tu prendras un sac à dos et tu partiras voir le monde, voir les gens, découvrir les choses que tu n’as pas encore pu faire. Tu ouvres un paquet contenant une gaufre au sucre et au chocolat quand elle te parle de ton tatouage, tu n’es pas stupide, tu as entendu plusieurs histoires concernant ce dernier mais personne n’a jamais osé te demander en face ce qu’il voulait dire, sauf elle. Tu le regardes très brièvement avant de la regarder « Ça veut dire Thelma en langue arabe » aujourd’hui ça te fait rire « Parfois, tu  as tendance à faire des choses sans réfléchir, comme te tatouer le nom de ta femme… » en réalité à l’époque tu y croyais réellement, tu avais envie d’y croire, tu n’as jamais été amoureux, pas une seule fois dans ta vie mais Thelma était une jolie fille, elle était gentille et elle venait du même monde que toi, tu étais persuadé qu’un jour tu l’aimerais plus que tout au monde, alors tu t’es fait tatouer son prénom, pour lui prouver que tu ne prenais pas ce mariage à la légère. Alors tu l’as fait, ça t’a fait un mal de chien et désormais tu le regrettes un peu « … tu n’as jamais fait quelques choses que tu regrettes, qui te fait réaliser que ta vie ne t’appartient pas vraiment ? » ton histoire est très loin de celle de Cendrillon ou des contes de fée, tu le réalise, ta vie de couple ne te rend pas heureux. Tu te confi plus ou moins et tu réalises que ce n’est pas une chose que tu fais d’habitude, mais tu as confiance en elle, sincèrement. Tu te redresses légèrement « Et toi tu as des tatouages ? » ton regard se balade sur elle, tu te demandes si elle en as, et si ça ne tenait qu’à toi, tu lui retirerais ses vêtements pour pouvoir admirer et embrasser chaque parcelle de sa peau, pendant des heures et des heures.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyMar 14 Juin - 13:16

« un coup de folie peut-être ? je pense que ce jour-là il aurait été préférable pour vous de ne pas se lever et de rester toute la journée au lit. vous deviez être vraiment très souffrant et fiévreux ce jour-là. » tu souris légèrement, mais c’est vrai qu’il y avait certainement des femmes plus qualifiées qui ont dû postuler pour obtenir ce poste. vraiment plus qualifiée que toi. tu as commencé à travailler pour lui il y a trois ans. juste quelques jours par semaines. sans aucune qualification évidemment. il dévalise le distributeur. tu le taquines. gentiment évidemment. il rétorque qu’il a faim et qu’il ne savait pas ce dont tu avais envie. une pomme et de l’eau ça te convient et tu lui dis. il te demande confirmation, tu hoches la tête et il te tend tout de même une barre. précisant qu’il fallait que tu goûtes. tu la prends délicatement et tu ouvres. tu découvres une barre chocolatée. tes parents avaient une vision bien particulière d’un mode de vie sain, donc vous n’aviez jamais eu des sucreries à la maison, mais un tas des fruits pour compenser. quand tu avais pris ton propre appartement tu avais conservé le même mode de vie, même si ta colocataire n’avait pas les même habitudes alimentaires. « je n’ai jamais mangé de choses comme ça... alors je ne risque pas de terminer cette barre, sinon je pense que je suis bonne pour faire une crise de foie, mais je vais y goûter. » tu te justifies. tu n’as pas envie qu’il pense que tu n’aimes pas si jamais tu n’en mange que la moitié. tu croques un bout de la barre chocolatée. c’est assez étrange tu n’as jamais eu autant de sucre dans ta bouche d’un coup, mais ce n’est pas vraiment dégoutant c’est même plutôt bon. tu ouvres la bouteille d’eau et tu en bois une petite gorgée. il te questionne sur les dates de ton départ. toi tu veux prendre des dates qui vous vont à vous deux. tandis que leeo non. lui il ne veut pas prétextant qu’il devrait s’en sortir pendant deux semaines. s’il arrivait à se passer de toi pendant deux semaines il pourra certainement le faire pour de plus longues périodes et ça tu n’en n’avais pas vraiment envie. « je pense que le mois prochain ça devrait être bon financièrement pour moi, mais je n’ai pas les dates exactes du coup. est-ce que c’est bon pour vous ? » tu lui dis où tu vas et naturellement tu lui demandes s’il est déjà parti en australie. il te répond par la négative. ça t’étonne légèrement puisqu’il a tellement voyagé que pour toi il avait forcément déjà été là-bas. « l’australie entièrement peut-être pas, mais melbourne et perth avec grand plaisir. » tu poses la barre chocolatée sur la table. tu aimerais en reprendre un bout, mais ça ferait trop d’un seul coup alors il faut que tu te montres raisonnable donc tu t’abstiens. tu lui demandes pour son tatouage. tu as évidemment entendu des bruits de couloirs, mais tu voulais avoir la vraie signification de son tatouage. il confirme les bruits de couloirs. tu aurais aimé qu’il ne confirme pas tes doutes. il a l’air de regretter, pas seulement dans l'intonation de sa voix, mais aussi dans les mots qu’il utilise. il l’a fait sans réfléchir. peut-être se sont-ils disputés ou peut-être que leur couple bat de l’aile en ce moment. tu ne le questionnes pas plus. tu ne veux pas rentrer dans leur vie de couple. il te questionne à nouveau. tu réfléchis c’est assez compliqué comme question. tu te laisses quelques instants pour réfléchir. « je ne regrette rien, j’ai toujours pris mes décisions en mon âme et consciences… mais concernant les choses qui me font réaliser que ma vie ne m’appartient pas vraiment j’ai eu un sms de mon copain il m’a dit qu’il ne s’imaginait pas venir vivre définitivement à biarritz. contrairement à ce qui était convenu à mon départ, mais il veut que moi je revienne en australie. » même pas à melbourne puisqu’il a trouvé un bon travail sur la gold coast. égoïstement il le souhaite. égoïstement parce que tu ne peux pas laisser tes parents. tu as besoin d’eux. comme eux ont besoin de toi. « désolée j'ai tendance à parler un peu trop pour vider mon sac quand quelque chose me rend furieuse. » tu en as parlé qu'à azel. leeo c'est le deuxième à qui tu en parles. il te demande si tu as également un tatouage. question qui peut paraître probable puisque ça fait cinq ans que tu es avec sam. alors tu aurais très bien pu avoir son prénom quelque part. bien caché puisque tes bras sont souvent dénudés et que tu portes uniquement des jupes ou des robes. tu avais déjà songé à te faire tatouer puis tu t’es ravisée et heureusement puisque aujourd’hui la situation fait que tu vas devoir rompre. « non je n’ai aucun tatouage. j’y ai déjà songé, mais c’est quand même une sacré étape alors j’ai jamais réussi à sauter le pas. est-ce que ça fait mal ? » tu lui demandes. il est assez volumineux alors tu te questionnes. « est-ce que vous en avez un autre de tatouage… ou d’autres tatouages à part celui-là ? » tu es particulièrement détendu. tu oublies tout. petit à petit. c’était leeo. il était là. tu étais là. et pour une fois, il n’était à personne d’autre qu’à toi. il t’appartenait pour quelques heures. tu t’assois sur un fauteil et tu lisses ton jean sur tes cuisses.
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyMer 15 Juin - 21:01

Le mois prochain, tu te répètes ça plusieurs fois en te disant que ça arrivera plus vite que ce que tu imagines, mais dans le fond deux semaines ce n’est pas grand-chose même si désormais tu n’imagines pas une seule journée sans sa présence. D’une certaine façon, elle est devenue indispensable à ta vie professionnelle et tu commences à te dire que cette théorie s’applique aussi dans ta vie privée, mais tu ne peux pas lui interdire de partir, de retrouver son copain et la vie qu’elle a laissé là-bas en venant s’installer ici « Ça ira, on s’arrangera après Los Angeles » pour le moment tu n’as clairement pas le temps de t’occuper de ce genre de choses. Tu n’as pas encore eu la chance de visiter l’Australie, tu imagines ce pays comme un endroit magique, un jour tu iras là-bas et l’idée d’y aller avec elle te fait vraiment plaisir, même si ça reste un fantasme « Un jour, peut-être dans ce cas » tu lui souris, naturellement. Elle évoque ensuite ton tatouage et tu repenses à ce moment, c’était-il y a trois ans, quand tu entamé ta seconde année de mariage avec Thelma, tu la connaissais depuis tout petit, enfin aussi loin que tu te souviennes elle faisait partie de ta vie. Tu étais avec elle depuis cinq ans, ta relation n’a jamais été facile même si tu as essayé plus d’une fois de faire fonctionner votre relation. Pendant un temps, après que tu t’es fait tatouer son prénom en langue arabe, les choses allaient mieux, vous étiez un peu plus proche et une certaine tendresse se faisait sentir entre vous, du moins pendant un temps. Aujourd’hui, tu le regrettes, avec le recul tu te dis que tu n’aurais pas dû faire ce tatouage, pourtant il est toujours sur ton bras, parce que tes regrets et tes erreurs tu les assumes jusqu’au bout alors tu ne l’enlèveras jamais. Tu lui demandes plus si elle a déjà regretté des choses dans sa vie et elle se mets à te parler de son petit ami assez naturellement « Et tu en as envie toi ? De retourner vivre là-bas ? » c’est un détail qui t’intrigue, puisque si elle s’en va elle devra démissionner et tu la perdras pour de bon. Contrairement à ce qui se dit, un seul tatouage t’as suffi, tu ne fais pas parti de ses gens qui affirme que le tatouage devient rapidement une drogue après le premier, alors tu secoues la tête « Juste celui-là » et dans le fond c’est déjà beaucoup puisque malgré tout il est imposant. Elle te demande si c’est douloureux et tu te dis que c’est une question typiquement féminine, tu ne t’es pas posé la question une seule fois, même devant l’homme qui t’as tatoué, tu t’es dit que si c’était affreusement douloureux cet art n’existerait pas. Tu lui souris et te lève de ton fauteuil puis t’approche du sien « Disons que ça dépend de ta résistance à ce qui ne fait pas forcément du bien, mais c’est totalement supportable, c’est comme-ci je te griffais le bras pendant un long moment » ton regard se plonge dans le sien, et ta main glisse sur son bras, tu effleures sa peau du bout de tes doigts avant d’imiter - selon toi - la sensation du tatouage, tu ne lâches pas son regard et picote son bras de long en large, tu l’as sent frissonner et des plus agréable. En une seconde tu sens une sorte de tension sexuelle s’installer entre vous, tes doigts finissent par remplacer le picotement par une caresse délicate puis tu réalises, t’es trop proche d’elle, t’es a deux doigts de lui sauter dessus, de lui arracher ses fringues, de couvrir son cou de baiser, tu respires calmement et tu te décales lentement « Enfin… tout ça pour te dire que ça ne fait pas mal » tu es un peu mal à l’aise, elle va forcément comprendre ton envie, t’as le cœur qui bats a cent à l’heure, tu as presque l’impression qu’il va sortir de ta poitrine dans la seconde. Tu dois sortir, tu dois t’occuper, penser à autre chose mais t’es bloqué ici, tu ne pourras pas sortir avant demain matin sauf si un miracle se produit « Excuse-moi » tu te retournes et fonce jusqu’à la fenêtre, tu passes ta main dans tes cheveux et ouvre légèrement ta chemise, la vue est magnifique dehors, la nuit t’a toujours apaisé, depuis tout petit mais elle n’a aucun effet sur toi ce soir. Tu n’aurais jamais dû revenir, tu n’aurais pas dû faire demi-tour et encore moins accepté de lui rendre son mémoire, après tout ça aurait pu attendre demain matin, mais tu crois que tu n’arrives pas à lui dire non.
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Airlie Adamo
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyJeu 16 Juin - 11:35

un mois. c’est particulièrement court pour lui, qui a un agenda assez chargée. mais c’est particulièrement long pour toi, tu aimerais voir sam plus rapidement. tu ressens trop de culpabilité. tu dois lui cacher des choses. tu ne l’as pas appelé depuis que vous vous êtes embrassés avec leeo. tu dois encore tenir un mois, juste un mois quand tu auras assez d’argent de côté pour acheter ton billet d’avion. c’était vraiment pas facile pour toi de passer autant de temps avec leeo sans qu’il y a cet espèce de magnétisme qui te troubles. ce magnétisme qui te fait agir n’importe comment. « c'est parfait. » il est particulièrement arrangeant. il t’a demandé de choisir tes dates, sans tenir compte de son agenda. tu ne l’avais pas fait. tu avais quand même fait attention en cherchant mentalement les dates où n’avait pas trop de boulot durant cette période de deux semaines. l’australie. lui et toi. vous deux en australie. l’idée te plaisait particulièrement. « qui sait peut-être qu’on ira là-bas ensemble avant l’année prochaine. » il se confie, tu en fais de même. seulement toi, tu parles trop donc tu t’excuses. « non je n’ai pas envie de retourner vivre là-bas, j’aime beaucoup l’australie, mais je ne me vois pas laisser mes parents seuls ici et toute ma vie est ici maintenant. » tu n’as pas eu du mal à prendre cette décision. tu poses la question qui te brûle les lèvres depuis un bon bout de temps la signification de son tatouage. tatouage qu’il semble d’ailleurs regretter. tu le questionnes pour savoir s’il en avait d’autres. il te répond par la négative. « on m’a toujours dit que c’était addictif, visiblement, vous êtes l’exception qui confirme la règle. » tu t’es toujours demandé si faire un tatouage c’est douloureux. alors tu lui pose la question. il se lève de son fauteuil. il souligne que c’est supportable. il te regarde dans les yeux. sa main frôle ta peau. il te montre l’effet procuré par l’aiguille. en effet, c’est supportable, tu pensais que ça faisait plus mal que ça, mais tu ne sais quand même pas si tu passeras le cap un jour. ne pas le regarder plus de cinq secondes dans les yeux étaient une bonne idée. tu frissonnes et tu es certaine qu’il l’a ressenti. tu ne sens plus de picotements sur ton bras, mais des caresses délicates et puis d’un coup plus rien. tu comprends rapidement pourquoi. tu hésites quelques secondes, mais le peu de raison qu’il te restait t’a lâchement abandonné. tu es persuadée après ses confessions qu’il n’est pas vraiment heureux en ménage et toi tu vas rompre avec sam. tu vas rompre avec sam pour lui. tu ressens cette énergie intense, cette énergie incontrôlable quand leeo est dans les parages. énergies auxquelles tu ne peux décemment pas résister. tu te lèves du fauteuil. tu te faufiles entre le fluet espace se trouvant entre lui et la fenêtre. par chance tu as juste la place qu’il te faut. tu te redresses sur la pointe des pieds. « c’est moi qui m’excuse … ce n’était pas une erreur ce baiser. » tu chuchotes à son oreille. tu n’arrives plus à mettre des mots sur tes pensées. la vérité était que tu aurais voulu arriver à le séduire, mais tu ne savais pas vraiment faire ça. « j'ai dit qu'on ne devrait plus en parler, mais vous savez, ça m’était jamais arrivé de faire ce que j’ai fait l’autre fois… la dernière fois… » tu commences. tu fronces les sourcils et tu plisses le nez. tu plonges ton regard dans celui de leeo. « je suis définitivement trop nulle… je ne suis pas supposée dire ce genre de choses ... pas vrai ? pardon, je ne suis vraiment pas douée. » tu finis. il valait mieux te taire. il avait le don de te faire perdre tous tes moyens. tu ne savais pas séduire, tu ne savais pas être sexy. tu sais juste parler pendant de longues minutes, comme tu venais de le faire. tu te trouvais ridicule. tu embrasses furtivement leeo. les actes valent plus que les mots après tout. tu poses ta main sur tes lèvres. « je m'excuse… pardon… je n’ai pas fait exprès, je n’ai pas vraiment réfléchis. » tu t’excuses. « et puis merde, on n'a qu'une vie. » tu lui tends la main. tu l’emmènes vers son bureau. tu l’invites à s’asseoir sur son fauteuil. tu te rapproches. tu as failli te laisser tomber sur ses genoux, mais tu as décider de te laisser aller. de complétement te laisser aller ce soir alors tu t’installes à califourchon sur leeo. après tout, c’est ta soirée. sa soirée. votre soirée. il était à toi. tu étais à lui. durant quelques heures donc tu pouvais parfaitement te permettre ça. c’est logique. oui tu le pouvais parfaitement. tu poses délicatement tes mains sur les épaules de leeo. tu plonges son regard dans le sien. tu te mordilles la lèvre inférieure. « c’est sûr ? » tu le questionnes. un peu inquiète par sa réponse tout de même. c’est vraiment difficile pour toi d’accepter l’idée d’être la seconde. c’est vraiment difficile pour toi d’accepter l’idée d’être la maitresse d’un homme marié, mais pour leeo tu es prête à le faire. tu te sens prête à l'être. tu laisserais sans hésiter tes principes de côté. tu lui demandes confirmation tu ne veux pas qu’il regrette un jour. si c’est qu’une mauvaise passe avec sa femme il le regrettera certainement un jour et ça tu ne le voulais pas. en attendant sa réponse, tu fais glisser tes lèvres contre la mâchoire de leeo. lèvres chatouillées par sa barbe. tu retrouves enfin la sensation que tu avais éprouvée dans son bureau et c’était vraiment très agréable. tu remontes jusqu’à son oreille. « j’ai le droit de faire ça jusqu’à quatre heures, pas vrai ? » tu es bien décidé à profiter de ces quelques heures qui était les tiennes. les vôtres. tu te redresses légèrement. « par contre je veux d’abord rompre avec sam avant qu’il ne se passe quelque chose entre nous. » tu préfères le prévenir. « donc je me disais que peut-être … tu pourrais venir passer quelques jours à melbourne dans un peu moins d’un mois par exemple je pense que c’est la meilleure ville pour commencer à découvrir l'australie. si c’est trop d’un coup pour toi, je peux comprendre... et puis tu n’es pas obligé d’accepter, même si aller là-bas dans cette optique me plait assez c'est juste une proposition. » tu ne comptes pas lui présenter ta famille, mais tu peux comprendre qu’il trouve ce voyage un peu rapide. tu souris doucement, surprise par ta propre audace. tu rougis légèrement. c’est la première fois que tu le tutoyais. « est-ce que je peux ? juste pour ce soir » le tutoyer. tu lui demandes même si c’est déjà fait, ça doit vraiment rester exceptionnel puisque lundi tu devras te réhabituer à le vouvoyer, comme tu l'as toujours fait depuis que tu travailles pour lui.
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Leeo Strand
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MessageSujet: Re: you're right. (leeo)   you're right. (leeo) EmptyJeu 16 Juin - 18:04

L’horizon se dessine sous ton regard, Biarritz est une ville magnifique la nuit, tu as toujours aimé cette ville, même si tu as eu l’occasion de passer du temps un peu partout dans le monde, cette ville, ta ville a une place spéciale dans ton cœur, c’est une des raisons qui ta poussé à ouvrir ton entreprise ici. Ton regard se balade sur les lumières qui forment tes tâches de couleurs dans le bleu foncé de la nuit ; tu es concentré sur la vue que t’offre les grandes baies vitrées quand tu sens la présence d’Airlie entre la fenêtre et ton corps, tu es immédiatement surpris par cette soudaine proximité, tu arques un sourcil en la regardant. Elle se mets sur la pointe des pieds et tu te mords la lèvre en sentant son souffle dans ton cou, elle est proche, bien trop moche et elle murmure que votre baiser n’était pas une erreur, tu ne sais pas lui dire, pendant quelques secondes tu restes sans voix puisque il y a peu, elle te disait qu’elle voulait oublier, faire comme si de rien n’était. Elle te regarde dans les yeux, tu ne dis rien, elle continue, elle te dit qu’elle n’est clairement pas douée mais tu en doutes, elle est attirante, ce petit air de femme fragile la rend encore plus sexy, elle te fait de l’effet, beaucoup d’effet « Tu sais que tu parles un peu trop quand tu es nerveuse ? » tu trouves ça mignon malgré tout, alors tu es sur le point de la taquiner à nouveau quand elle t’embrasse, furtivement certes mais tu apprécies le gout sucré de sa bouche. Tu n’as le temps de rien dire, ta main se glisse dans la sienne et tu fini assis sur ton bureau, tu te demandes ce qu’elle a en tête, du moins jusqu’à ce qu’elle s’installe à califourchon sur toi. Ton regard se plante dans le sien, elle a l’air tellement plus sûre d’elle ce qui la rend terriblement attirante, elle se mord la lèvre, tu trouves ça un brun impertinent, tu passes ta main dans ses cheveux blonds et glisse une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Sa question te laisse un peu septique, tu ignores ce qu’elle attend exactement de toi « Je t’ai embrassé la première fois donc c’est à toi que je devrais poser la question » tu n’as jamais trompé Thelma, malgré votre relation compliquée, tu n’as jamais été voir ailleurs, tu n’as jamais embrassé une autre femme, ni même envisagé de le faire avant d’embrasser Airlie, il y a trois semaines de ça. Elle jour avec toi et tu l’embrasse à nouveau et tu glisses ta main sur sa joue, tu retrouves pleinement le gout de ses lèvres, ta langue danse avec la sienne alors que tu sens un frisson parcourir ton corps, le baiser se fait plus intense, plus passionnel, plus chaud et tu recules lentement glissant tes lèvres dans son cou, tu déposes de rapide baiser plutôt tendre et lève ton regard vers le sien « Tu as le droit » tu ajoutes en hochant la tête avant de descendre ta main dans le bas de son dos, tu es curieux et tu te demandes à quoi ressemble sa lingerie, si elle est classique, coquine, en soie, en dentelles, rouge, noir, blanc et elle t’annonces qu’elle veut attendre de rompre avec son copain et tu réalises qu’elle va le voir dans un mois, un mois, ça te semble interminable « Tu vas devoir fixer des limites, j’ai le droit de faire ça ? » tu embrasses ses lèvres « Et ça ? » tu glisses tes lèvres dans son cou « Ou encore ça… » tu déboutonnes le premier bouton de son chemisier et dépose plusieurs baisers légers dans son décolleté. Des limites, il te faut clairement des limites. Elle veut t’emmener à Melbourne, tu trouves ça un peu tôt mais tu ne sais pas comment lui dire sans la vexer, tu te dis que les choses vont peut-être un peu trop vite et tu n’as pas envie de te poser toutes ses questions « Je ne pourrais pas m’absenter pour le moment, mais un jour, promis » et quoi qu’il arrive, tu tiens toujours tes promesses. Elle te demande si elle peut te tutoyer et tu hoches la tête, elle est assise sur toi dans une position suggestive alors ça te semble logique, mais ça t’amuse qu’elle te demande « Tant qu’on est tous les deux, tu peux » ça ne te gêne pas et tu vois très bien que ça lui fait plaisir. Tu lui souris et t’approches à nouveau d’elle pour l’embrasser, t’en a envie depuis plus de trois semaines, tu glisses dans le bas de ses reins, sur ses fesses presque et tu te mords la lèvre en la regardant « Par contre, si tu veux que je respecte tes limites, tu devrais t’asseoir ailleurs » parce que t’as un peu chaud, t’es un homme et une femme, une femme très sexy sur qui tu fantasmes depuis plusieurs semaines est assise sur toi, et tu sens que ton corps commence à réagir à cet sensation.
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