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 Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)

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Louka Friedrich
Louka Friedrich
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messages : 137 pseudo : emeline (mysterydisease). avatar + © : max riemelt © BALACLAVA.
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ismaël - le petit ami à l'handicap étouffant ; l'homme de sa vie depuis six ans, malgré le mensonge dans lequel il l'a plongé durant plusieurs mois.
elias - l'ami, l'écrivain qu'il aide en listant des anecdotes de ses combats. Avec lui, il se livre à une sorte de thérapie où la parole prime, pour une fois. C'est surtout un coup de main qui lui donne.
avery - l'ex commandant, l'ami complice dont on ne se passe pas.
aydan - le conseiller pour l'adoption de son nouveau chien, qui lui sert pour se promener et se vider la tête ; mais aussi un semblant de confident qui s'intéresse à sa situation. Il s'ouvre petit à petit, au fil de ses visites dans son appartement pour constater si tout roule comme il faut.

rps en cours : #2 isma ; aydan (prochainement)
rps finis : #1 isma

âge : 27 ans.
statut civil : en couple avec Ismaël depuis six ans, l'homme qui reste coincé au creux de son coeur chaque fois qu'il doit se rendre à l'étranger.
job/études : militaire de l'armée de terre (combattant de l'infanterie sur engin blindé, plus précisément tireur véhicule de l'infanterie 12,7)
Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) _
MessageSujet: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyLun 27 Juin - 11:25

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

Perdant patience, il s'empresse à introduire la clé dans le verrou, sans prévenir de sa présence au préalable. Ismaël lui a fourni cet objet par courrier, et il n'ignore pas les raisons qui l'ont poussé. Cette clé ne représente pas seulement l'ouverture d'une porte, mais un espoir, une source de motivation pour user de ses forces jusqu'au bout. Ismaël n'imagine pas combien ce type de cadeau est réconfortant lorsqu'il se retrouve parmi des bouts de chair jonchant le sol, le sang imbibant ses vêtements et ses traits tirés par un épuisement profond. « Isma ? » Il lâche son nom, mêlé à un grincement de porte, pour s'assurer de sa présence. Il n'est pas au courant de sa venue avancée, Louka tenait à s'enfoncer dans la surprise. Il s'est même forgé leurs retrouvailles dans le crâne : il lui sauterait naturellement dessus, un sourire éclatant contre ses lèvres face à la mine dubitative de son amant. Le sourire se raccroche bien à sa bouche lorsqu'il découvre les lieux, leur nouveau chez soi. Un appartement chaleureux qu'il apprécie déjà. S'il avait émis une légère crainte sur le fait de déménager à Biarritz, étant sous le charme de Paris, il est dorénavant convaincu que ce n'était certainement pas une idée absurde. « Charmant. » Il commente pour lui-même, en contemplant les alentours, avant de parvenir au sein du salon. Son sourire s'efface instinctivement quand son regard croise le corps de son homme, placé sur un fauteuil roulant. Il ne réalise pas tout de suite la signification, il reste planté là un instant sans avoir le pouvoir de rendre ses membres énergétiques. Il sent pourtant sa poitrine se compresser à cette vision déconcertante, surprenante car imprévue. C'est un choc brutal de découvrir Ismaël installé dans ce fauteuil, il ressent même les frissons d'effroi parcourir sa chair, tandis que l'incompréhension s'abat naturellement sur lui. Il ose croire que cela relève du provisoire. Son air est neutre, plus décontenancé, désorienté face à cet homme, car il ne s'était pas préparé à le retrouver dans cet état. Le silence entre eux est pesant, Louka n'a pas la capacité de décrocher un mot. Étonnamment, il s'incline vers lui pour s'accaparer ses lèvres dans un baiser prompt. Il s'agit d'un geste mécanique, exercé avec une sensation de vide lui submergeant le corps, et cet air troublé et désemparé. Un baiser robotisé, établi par les habitudes qu'ils ont tissées avec le temps. Il se redresse, laisse quelques mots, enfin, s'échapper de ses lèvres. « C'est quoi, ce truc ? » Il l'interroge, le ton indifférent tant il n'est pas encore pleinement plongé dans la réalité poignante qu'il lui inflige. Son regard empli de désespoir et d'incompréhension, le sonde, cherche à déceler des indices et une explication aboutie, nécessaire pour l'écarter de sa position délicate d'ignorant.
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Ismaël Desjours
Ismaël Desjours
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statut civil : en couple
job/études : ex cavalier pro
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyMer 29 Juin - 23:02


Cover your eyes, the devil inside
Loukaël



Je savais que tu allais revenir. Dans une semaine c’est ce que tu avais dis dans ta dernière lettre. Et c’était loin de me rassurer. Au contraire, tant que tu étais loin, c’était plus facile de croire que je pourrais t’avoir laissé mener ta vie. Quand tu seras à mes côtés, je sais que ça sera nettement plus difficile de tenir les promesses que je m’étais faite. Parce que nous deux, ça toujours été fusionnel, j’ai toujours eu besoin de toi, comme le contraire. Même si on ne parlait pratiquement jamais quand tu revenais de tes ‘voyages’. Mais je sais ce dont tu avais besoin en revenant. Même si tu ne me l’as jamais dis. Maintenant, je ne sais même pas si je pourrais encore être là comme tu attendais. Si je pouvais encore t’aider. Je t’aimerais toujours, je le sais, alors peut-être que je devrais te laisser partir, parce que tu ne supporterais pas cette situation que je t’imposais sans même que tu ne le saches. Je sortais tout juste d’un brin de toilette. Je n’avais pas remis de tee-shirt, la chaleur du sud était vraiment étouffante. Mes cheveux, qui étaient désormais bien trop long, étant encore mouillés, ça me rafraîchirait un moment. J’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Alors l’heure de la confrontation a sonné bien avant l’heure. Bordel, tu avais parfaitement réussi ta surprise. Je reste comme un con au milieu de la chambre alors que t’attends entrer dans le salon. Je sais que dans quelques interminables secondes, ce serait inévitable, tu découvrirais que je t’ai caché des choses et surtout que je t’ai menti. Tu arrives enfin devant moi, et j’ose à peine soutenir ton regard. Je ne veux pas voir de la honte ou autre dans tes yeux. Je serre les accoudoirs, avant de finalement tourner mon fauteuil en face du mien, je n’avais pas le choix, je ne pouvais plus te cacher tout ça, et, Eneko avait raison, je devais te laisser décider. Même si j’étais convaincu que si tu décidais de rester, ce serait une mauvaise idée. Je finis par relever le regard, examinant si tout allait bien, je me mordais toujours la lèvre inférieure dans ce moment. L’angoisse de te perdre était tellement forte, que j’avais besoin de voir et de te toucher pour être rassuré. Mais là, rien n’est plus comme avant. Et je n’ose pas faire un geste, car je crains ta réaction, qui tarde à arriver. Je dois simplement te laisser encaisser le choc. Mais tu finis par poser tes lèvres sur les miennes, gestes salvateur. Pourtant tellement différent des autres. J’ose à peine lever la main, pour l’enfouir dans tes cheveux comme à mon habitude. Alors je prend juste ta main. Je secoue la tête. J’avais du mal à supporter le désespoir dans tes yeux. Ca me rendait malade. Et je suis l’unique fautif. Te connaissant, je sais qu’il est inutile de tourner autour du pot. Aller droit au but, j’ai assez fais de conneries comme ça. « J’ai eu un accident, lors d’un concours. » Je me mordillais la lèvre, de nouveau, ce n’était pas un souvenir agréable, et surtout, c’était assez flou, à partir de la chute. « Je me souviens que le terrain était pas terrible. Et que, l’on a pris une mauvaise trajectoire avec, Uppsala. » Upps n’était pas ma jument de tête, mais une que je lançais pour un autre cavalier. Je l’avais pour deux ans, mais ça s’était arrêté prématurément. Enfin tout s’était stoppé brutalement. Et je ne voulais pas t’imposer l’épave que je suis. Intimement, je sais que si je te l’avais dis, tu aurais rappliqué à toute vitesse, quitte à faire une connerie, ce que je ne voulais pas. « Je suis désolé… Je… Je sais que j’aurais pas dû, mais… Je ne voyais pas comment faire autrement. » Je relève mes yeux dans les tiens. Avant de serrer ta main. « C’est pour toi que je ne l’ai pas dis, pour pas que tu fasses de choses inconsidérées. » Parce que je ne me le pardonnerais jamais.

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Louka Friedrich
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ismaël - le petit ami à l'handicap étouffant ; l'homme de sa vie depuis six ans, malgré le mensonge dans lequel il l'a plongé durant plusieurs mois.
elias - l'ami, l'écrivain qu'il aide en listant des anecdotes de ses combats. Avec lui, il se livre à une sorte de thérapie où la parole prime, pour une fois. C'est surtout un coup de main qui lui donne.
avery - l'ex commandant, l'ami complice dont on ne se passe pas.
aydan - le conseiller pour l'adoption de son nouveau chien, qui lui sert pour se promener et se vider la tête ; mais aussi un semblant de confident qui s'intéresse à sa situation. Il s'ouvre petit à petit, au fil de ses visites dans son appartement pour constater si tout roule comme il faut.

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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyJeu 30 Juin - 12:24

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

Alors qu'un sourire merveilleux ornait ses lèvres, la vision infirme de son homme lui en décharge. Sa tête cogne lorsqu'il l'aperçoit assis dans un fauteuil roulant, comme s'il avait manqué un épisode. Plus les secondes s'écoulent, à découvrir cette réalité bouleversante, plus cela relève de l'évidence qu'il l'a éloigné de manière consciente et volontaire d'un moment important de son existence. Louka est tiraillé par des sentiments contradictoires à cet instant, alors qu'il contemple son amant après un baiser mécanique. Il est partagé entre le désir, imposant et impulsif, de rejeter l'idée de son handicap dans un coin de sa tête, pour fêter leurs retrouvailles en faisant l'amour passionnément ; et cet écœurement, cette rage, qui tendent ses nerfs, bloquent la concrétisation de ses pensées avides. La trahison qui émane de son invalidité est trop brutale, qu'il faudra du temps pour la digérer, et accepter le cœur du problème. Il n'était pas préparé psychologiquement à affronter cette tempête, à traverser des épreuves alors qu'il revient du périple de l'enfer. Louka n'était pas supposé se confronter à ce problème, mais il éprouve un amour si pur à son égard qu'il cherche des réponses en plantant son regard dans le sien. Il laisse les doigts de son conjoint lui emprisonner sa main, sans songer à s'écarter de ce besoin d'affection. Pour lui aussi il est nécessaire d'établir un léger contact entre leurs corps, même si la colère grignote ses entrailles et s'insinue dans son regard. Il entend les explications de Ismaël, qui semble dépité de lui apprendre la nouvelle aussi tardivement. Il est direct dans les événements qu'il énonce, ne prend pas son temps pour rendre la vérité moins désolante et poignante, et Louka ne peut qu'apprécier. Il aurait été hors de lui s'il avait tourné autour du pot, pour s'avérer délicat et diplomate, afin de rendre le mensonge moins étouffant et méprisable qu'il n'en paraît. Ismaël le connaît suffisamment pour savoir que détourner une idiotie, ou atténuer son importance, activera l'impulsivité de Louka et engendrera cris de rage et agacement profond. Son état de fureur est déjà suffisant pour en ajouter davantage.

« Tu ne te souviens de rien ? » Il l'interroge pour obtenir des explications supplémentaires sur les circonstances atténuantes qu'il a dû traverser. « Uppsala t'est tombée dessus ? » Son amant s'est heurté à des épreuves qu'il n'était pas censé vivre en compagnie de sa solitude, et forcément, Louka laisse entrevoir un brin d'angoisse dans son regard. Elle est néanmoins promptement remplacée par de la colère et le ton brusque et agacé de Louka. « Parce que revenir au pays pour être présent pour toi, c'est une chose inconsidérée ? » Sa main s'éloigne de la sienne, se retire de cette emprise suffocante pour glisser ses doigts aux deux extrémités de son visage, l'air désespéré. Il se presse la tête comme si elle était lourde, comme si elle lui faisait endurer une affliction conséquente. Il relâche finalement ses bras, les laissant s'abattre contre son corps, tandis que ses yeux le scrutent avec intensité. « Les choses inconsidérées, c'est un peu mon boulot Isma. » Même s'il doit faire attention au moindre de ses faits et gestes, l'imprudence appartient à son quotidien. Isma a raison : il aurait pu se mettre en danger pour le retrouver le plus vite possible, mais pour Louka, son amant le vaut bien. Il gagne en ignorance au fil de leur échange, en agacement aussi ; contre Isma, mais contre lui-même aussi. Il aurait préféré lutter contre cet événement, cet handicap pour lui faciliter la vie, plutôt que combattre l'armée ennemie. Il s'en voudra de ne pas avoir été là, et encore plus à Isma de l'avoir écarté de son quotidien. « Même pas un seul mot à ce sujet. Pas un seul ! » Il s'écrit en exerçant quelques pas à travers l'appartement. « Tu n'avais pas le droit de m'exclure de cette partie de ta vie Isma. C'était à moi de décider si j'avais envie ou non de t'accompagner dans cette épreuve. Et ça ne regarde que moi de me mettre en danger pour te rejoindre. Ça aurait été mon choix. » Il lance avec des larmes coincées au fond de ses prunelles agitées ; de frustration, pour avoir été balancé sur le côté, de ne pas avoir été présent alors qu'ils se sont toujours reposés sur l'autre. Il l'aime tellement que cette confidence lui crève le cœur.
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Ismaël Desjours
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyVen 1 Juil - 23:02


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Loukaël



J’étais vraiment heureux de te revoir, de voir que tu semblais aller bien, même si c’était un peu l’apocalypse. Je mords mes lèvres, bien sûr je n’ai pas cessé de penser à cette rencontre depuis que tu es parti. Imaginant certainement le pire à chaque fois, mais tellement loin de la réalité. Parce que, maintenant que tu es dans la même pièce que moi, je sens que tout ce que je voulais pour toi, qui était bon, s’effondre en poussière. Parce que l’attirance est toujours là, parce qu’être loin de toi définitivement demeurait impossible, même si je me sais capable de te laisser partir pour ton bonheur, moi, mon coeur serait brisé, entièrement. Mais si tu étais heureux, alors c’était tout ce qui m’importait. Je serais capable de rester malheureux tout le reste de ma vie pour ton bonheur. Même si, franchement, j’aurais préféré que tu n’es pas à vivre ce que je t’impose, choc violent de découverte. Mais tu m’as pris de court. Je voulais être certain que tu sois en sécurité, avant de te raconter cette épreuve, mais tu ne m’en as pas laissé le temps. Tu es là, par surprise. Et même si ça me fait plaisir, tu m’as vraiment pris au dépourvu. Maintenant je dois affronter ça, et les conséquences de ma décision. J’ai besoin de force, de ton contact. tu as toujours été quelqu’un de fort, que j’admirais parce que tu enduré des choses que personne ne devait endurer. Je garde ta main dans la mienne, profitant de cette chaleur et bien conscient que tu allais certainement la retirer quand tu comprendras ce que j’ai fait. Alors j’avoue que j’en profite un peu. Mais je ne te cache pas plus longtemps la vérité. De toute manière ça ne sert à rien. Et j’avais promis que je te laisserais le choix final, même s’il n’était pas en accord avec le mien. Mais pour ça tu dois avoir toutes les cartes en main. Et tant pis si une dispute en découlait, je pense que, de toute manière, je la méritais plutôt bien. J’avais tous les torts, je le sais, et pourtant si j’avais le choix, je referais exactement la même chose. Parce que j’avais voulu te protéger, tu étais en mission et tu devais rester concentré dessus. Même si tu es quelqu’un de fort, je sais que tu ferais vraiment tout pour moi, et ça me faisait peur alors que tu étais sur le terrain.

« Pratiquement, je revois juste Uppsala glisser, et après c’est le trou noir. Je me suis réveillé à l’hôpital, et je ne sentais plus mes jambes… » Je détourne le regard, je me rappelle encore de la terreur qui m’a envahit quand je n’ai plus senti mes jambes de mon désespoir, et du besoin presque vital de sentir tes bras autour de moi, de me dire que ce n’est rien. « Oui, c’était inévitable, elle a essayé de m’éviter, mais elle m’a buté dessus. » Je soupire, c’est assez étrange de parler de quelque chose que l’on ne se rappelle pas. Je referme ma main vidée de ta présence. J’étouffe un sanglot. « Pas au risque de ta vie, Lou. Je ne pouvais pas prendre le risque de te perdre. » Je secoue la tête négativement, c’était inimaginable de te perdre sur le terrain. « J’ai déjà tellement peur de te perdre sur le terrain, alors si en plus tu n’étais pas concentré sur ta mission, je ne me serais jamais pardonné si tu avais été blessé parce que tu pensais à moi. Ou pire. » Je passe mes deux mains sur mon visage. « Je peux tout accepter, ne plus te voir, que tu me détestes et que tu sois heureux avec quelqu’un d’autre, mais pas te perdre parce que je t’aime trop, Louka. » Je vais à la fenêtre. J’ai déjà du mal à supporter mon handicap, mais c’est encore pire depuis que tu es revenu. « Et.. Et je pensais pas que ça durerais aussi longtemps. Au départ, on pensait que c’était provisoire, que je me remettrais rapidement sur pieds… Et.. ça n’a pas été le cas. » Cette fois mes larmes coulent librement, je ne peux pas le supporter, cette douleur qui me vrille l’estomac. « Je.. Je voulais juste pas t’inquiéter, puis après, je me suis enlisé dans ce mensonge, je ne savais pas comment le dire. Et.. Et je me plaisais à penser que tu m’imaginais te que j’étais avant, pas comme l’épave que je suis devenu. C’est pas pour toi. Je ne veux pas que tu ai à supporter tout cela. Et, je sais que tu aurais regretté si tu aurais déserté, parce que tu aimes ce métier au moins autant que moi, si ce n’est plus. Alors, oui, je te l’ai caché délibérément. Et je le referais Louka, même si ce n’est franchement pas ma meilleure décision. Mais tu m’as toujours protéger, alors je peux faire pareil. » Je tourne mon fauteuil pour affronter ton regard.
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Louka Friedrich
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyMer 20 Juil - 12:32

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

La révélation le bouscule puisqu'il ne s'était pas préparé psychologiquement à le retrouver avec une santé défaillante. Il n'imaginait pas que Ismaël devait affronter l'affliction, sans l'avoir comme soutien pour garder la tête hors de l'eau. Il réalise qu'il se noyait dans l'amertume, dans la terreur d'une existence insipide, sans bénéficier de sa présence pour s'assurer un bien-être plus profond. Au lieu de se démontrer leur affection réciproque, ils s'enlisent dans cette réalité brutale qui tourmente leur cœur avec une force dévastatrice. Louka découvre l'ampleur du mensonge de son amant en toisant son infirmité, et son sourire s'éteint instinctivement. « Ça n'a pas dû être... facile... pour toi. Tu as eu un peu de soutien ? » Il l'interroge toutefois, l'angoisse le submergeant toujours lorsque cela concerne Ismaël. Il est le centre de sa vie, et même lorsqu'il a la sensation qu'elle explose, il demeure au sein de son cœur. Il fait preuve d'un peu de bonté à son égard, autant qu'il peut lui en attribuer en tout cas. Sa bienveillance lui échappe pourtant lorsqu'il entend les excuses de son petit-ami. Il prétend qu'il faisait attention à sa vie, qu'il refusait de le mettre en danger. Les raisons le chamboulent, le touchent aussi. Il peut comprendre au fond de lui, mais c'est néanmoins son agacement qui s'abat sur lui et rejette le ton coupable de Ismaël. « Tu fais chier Isma. » Il l'emmerde à être aussi adorable dans les moindres circonstances, à trouver des raisons mignonnes pour justifier ces choix désastreux. « A te trouver des excuses alors que je ne peux pas tolérer que tu m'aies autant écarté de ta vie. Je suis ton petit-ami bordel, tu sais ce que ça signifie ? Tu n'as pas à décider à ma place en pensant que c'est le mieux pour moi. Je déteste quand tu prends les initiatives sans me concerter, seulement pour une bienveillance mal placée. Tu le sais en plus. » Il explique, accompagné de cette rage évidente, qui s'incruste dans son regard et ses paroles glaciales. « Moi aussi j'ai plein de peurs ancrées dans le bide. Peur de pas avoir l'opportunité de dire adieu, peur du sang qui peut dégouliner sur mes frères d'armes, peur de te savoir malheureux. Est-ce que ça me donne des raisons de décider à ta place ? Non. » Sa voix est sèche, grave, empreinte d'une colère conséquente. Le mensonge est un défaut qu'il ne parvient pas à tolérer, qui l'étouffe tant il présume une trahison.

La main qui s'accroche désespérement à la sienne et ses mots emplis d'amour ne le rendent toutefois pas indifférent. Ils ont le don de l'adoucir, d'apaiser son âme meurtrie. « Moi aussi je t'aime. Mais il faut avouer que ce manque de franchise ne coïncide pas avec ma vision du couple. Ça me perturbe un peu. » Il admet en haussant les épaules avant d'écouter son flot de paroles. « Et... Quelles... Quelles sont les espérances ? » Il aimerait s'avérer fort, mais lorsque la santé de son amant est fragilisée, il devient indéniablement nerveux. Sa voix est fébrile car il ne peut pas dissimuler l'angoisse qui le submerge à son sujet. Ses mots tremblent, tandis que sa gorge s'obstine à rester nouée. « D'ailleurs, ça fait combien de temps que tu t'entêtes à me mentir ? » Il lâche péniblement pour connaître la date de son accident. Il laisse son amant poursuivre ses explications, qui lui paraissent toutes vides de sens. Il réagit encore une fois, avec sauvagerie tant il est incapable de les supporter. « Parce que tu crois que c'est mieux pour moi, d'avoir pensé et rêvé d'un homme qui n'existe même plus ? » Il peut sembler intransigeant et froid, mais cette trahison forme une véritable déchirure au creux de sa poitrine. « Figure-toi que je tiens plus à ta vie qu'à celles de mes camarades. Tu comprendras peut-être ainsi l'erreur que tu as commise. » Il lance en n'observant même plus son homme, incapable d'affronter son regard éteint, cette destruction qui imprègne ses prunelles. « C'est gentil à toi mais j'ai pas besoin d'être protégé. Je n'ai plus douze ans. » Il reprend avant de s'installer près de la fenêtre et de glisser une main dans sa poche, pour soutirer une cigarette et un briquet. Il embrase la clope pour aspirer le brouillard nocif, qui embrume ses poumons. « J'en mérite bien une. » Il hausse les épaules pour se défendre, sachant pertinemment que Ismaël montrerait son désaccord. Il toise l'obscurité du monde, recrache la fumée à travers le souffle de la nuit, tandis que ses prunelles s'attardent sur les passants. « Moi qui pensais que tu étais distant parce que tu avais rencontré quelqu'un d'autre... » Finalement, il était loin du compte. Pour commenter son erreur et traverser cette situation amère, un rire nerveux s'échappe de ses lèvres, mêlé à un sourire sarcastique. Il tapote sa cigarette dans un geste frénétique, pour libérer les cendres, avant d'inspirer de nouveau la fumée toxique. Il la rejette dans un soupir, sans trop savoir si c'est l'agacement ou le dépit dont il se décharge. Un peu des deux, sans aucun doute.
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Loukaël



Si tu n’étais pas préparé à tout ça, je n’étais franchement pas préparé non plus à ton retour. Tout m’éclatait à la figure, même si j’y étais un tant soit peu préparé. J’étais prêt à affronter ta colère, mais certainement pas la douleur que je t’occasionnais. C’était le plus difficile à affronter. Supporter ma propre douleur, je savais faire, mais j’avais toujours fais attention de ne pas te faire souffrir. Mais là, c’était le summum. Et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Parce que je m’étais enlisé dans ce mensonge, j’avais créé une illusion autour de mon état. Et maintenant, je ne pouvais plus vraiment m’en sortir, j’avais trop laissé traîné les choses. « JE me suis débrouillé comme j’ai pu. Seul. » Je hausse les épaules. Je l’avis tout de même voulu en quittant ma vie parisienne pour ici. M’éloigner, ne pas voir la pitié dans les yeux de ceux qui me sont le plus proche. Et, finalement, ça n’avait pas été si difficile de faire le tri. Certains sont venus me voir avant de faire rapidement demi-tour. Pas seulement face à mon état physique, mais je n’étais pas très facile à vivre. Parce que tu étais loin de moi, et que c’était déjà difficilement supportable. Alors endurer cette nouvelle épreuve et toutes les conséquences qui s’ensuivent, c’était un peu beaucoup. Alors peu d’amis étaient resté, ce qui avait rendu mon déménagement plus facile à accepter. « C’est pour ça que tu m’aimes… » Je tente un maigre sourire. Mais c’était peut-être la phrase de trop. Alors je baisse rapidement la tête. Je ne peux qu’encaisser tout ce que tu me dis. Et être d’accord. Je sais que j’ai eu tout faux avec ça. Mais quand il s’agit de ta personne, je suis incapable de réfléchir raisonnablement. Je finis par regarder ailleurs, incapable de soutenir ton regard furieux et accusateur. « Mal placée ? Bordel, tu fais exactement la même chose Lou’ alors ne me dis pas ça, s’il-te-plaît ! » Je tente de rester calme. Nos disputes pouvaient monter en décibels enter nous, ce n’était pas nouveau. Elles étaient au moins aussi fortes que notre amour, mais l réconciliation après n’en était que meilleure. Parce qu’on ne pouvait pas rester distant trop longtemps. le lien était indéfectible, je n’ai jamais eu peur de ces disputes. Contrairement à aujourd’hui, peut-être celle de trop. Parce qu’aujourd’hui j’ai dépassé certaines limites que je n’aurais pas dû, mais je sais que je ferais exactement la même chose si ça se reproduit.

Je soupire, entendre cette déclaration me faisait le plus grand bien. Surtout qu’on n’est pas de ceux qui le dise toutes les trente secondes, comme si c’était banal. Alors ça rassure mon petit coeur. J’ai besoin de toucher ta main, ta peau, comme une ancre qui me maintient hors de l’eau. Je croise nos doigts ensemble. J’ai besoin de ta force pour t’avouer que peut-être je ne remarcherais jamais. Je pose mon front sur ton bras, échappant ainsi à ton regard inquisiteur. « Je.. Je ne sais pas… Les médecins commencent de moins en moins à m’en parler, c’est pas bon signe. Mais y a pas beaucoup d’amélioration… » Je retiens tant bien que mal un sanglot. J’ai du mal à me dire que je ne marcherais peut-être plus jamais. Et que jamais je ne pourrais remonter à cheval, peut-être. « Trois mois, même si je suis ici depuis plus d’un mois, pratiquement. » Ca ne sert plus à rien de tourner autour du pot. Je sursaute en entendant ton ton cassant. Une vérité crue, que je voilais, parce que je ne pouvais pas la supporter. Et tu continues sur ta lancée. Même si je sais que tu as raison, je ne peux pas le supporter. Parce que si c’est à toi que je mentais en première ligne, c’est surtout à moi que je mentais. La réalité vient frapper mon visage à pleine force. Alors je dois tout lâcher. Lâcher prise, accepter l’inacceptable. Le verbaliser. « Désolé de ne pas savoir raisonner quand ça te concerne. Oui je ne suis plus et ne le sera probablement plus jamais cet homme. Tu crois que je n’y pense pas à chaque seconde qui passe ? Ce putain d’accident n’a pas seulement retiré l’usage de mes jambes, mais il m’a retiré aussi tout ce que j’aimais. Mon métier. Et d’une certaine manière toi. Parce que qui voudrait de quelqu’un infirme ? Incapable d’être à la hauteur ? D’un côté, je me suis enfoui sous ce mensonge en pensant que ce serait peut-être plus simple si tu partais. Parce que tu seras certainement plus heureux sans moi, je voulais m’en convaincre, je ne suis plus qu’un poids. Mais tu es là, et je me dis que ce sera certainement ce qui m’enterrera, si tu pars. Mais je serais prêt à me sacrifier pour ton bonheur. Parce que c’est ce qui compte, au final. Moi, je ne suis plus qu’un tas de débris. Au final c’est à moi que je mentais le plus. Parce que je suis incapable d’accepter cette situation, ni même l’idée de vivre sans toi. Tu m’as toujours dis que j’étais fort, plus que la plupart de mes compatriotes. Mais ce n’est pas vrai, Louka. Je suis faible, et lâche. Incapable de faire face à cela. Et tu mérites bien mieux que tout ça… » Je n’avais même pas fais attention pendant toute cette tirade que tu avais allumé cette cigarette, et même si l’envie de te le reprocher est forte, je me retiens. Les larmes tracent leurs sillons sur mon visage alors que j’ai un sursaut. Jamais je n’aurais pu te tromper. Mais peut-être ça aurait été mieux que tout ça. Je finis par te tourner le dos. Moi qui ne te faisais jamais de déclaration, celle-ci était brute de sentiments purs. tout était sorti comme ça, sans réfléchir. Et je dois bien dire que ça me soulagé, d’en parler à quelqu’un, depuis que je retenais tout ça.
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Louka Friedrich
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ismaël - le petit ami à l'handicap étouffant ; l'homme de sa vie depuis six ans, malgré le mensonge dans lequel il l'a plongé durant plusieurs mois.
elias - l'ami, l'écrivain qu'il aide en listant des anecdotes de ses combats. Avec lui, il se livre à une sorte de thérapie où la parole prime, pour une fois. C'est surtout un coup de main qui lui donne.
avery - l'ex commandant, l'ami complice dont on ne se passe pas.
aydan - le conseiller pour l'adoption de son nouveau chien, qui lui sert pour se promener et se vider la tête ; mais aussi un semblant de confident qui s'intéresse à sa situation. Il s'ouvre petit à petit, au fil de ses visites dans son appartement pour constater si tout roule comme il faut.

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âge : 27 ans.
statut civil : en couple avec Ismaël depuis six ans, l'homme qui reste coincé au creux de son coeur chaque fois qu'il doit se rendre à l'étranger.
job/études : militaire de l'armée de terre (combattant de l'infanterie sur engin blindé, plus précisément tireur véhicule de l'infanterie 12,7)
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptySam 23 Juil - 13:02

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

La situation s'éclaire lorsque les explications résonnent à ses oreilles. Il est traversé par l'amertume et la rage maintenant qu'il réalise la fabulation dans laquelle Ismaël l'a plongé de manière consciente. Le mensonge s'envole, s'écrase face à la vérité poignante qui étouffe la poitrine de Louka. Son ventre affronte les crampes, tandis que son regard s'illumine de morosité. Il le scrute pour déceler des informations supplémentaires, en apprendre davantage sur les événements désastreux qui ont causé cette infirmité. Il comprend que sa passion pour l'équitation lui a fait défaut, que son excellence n'aura pas exterminé toute possibilité pour le cheval de vaciller à un obstacle. Il possède une mine contrite à cette révélation, en songeant à la frustration qui a dû lui ronger les entrailles. « La bande de Paris ne t'a pas apporté son soutien ? » Il l'interroge, les traits tirés par la stupéfaction, car ce groupe d'amis était censé en prendre soin en son absence. C'est fou comme on ne peut compter sur personne dans des circonstances aussi regrettables. « J'aurais voulu être là. » Au fond de son âme, la culpabilité grogne ; au fond de lui, il espère que Ismaël s'en persuade. S'il avait été tenu au courant, il n'aurait pas hésité une seule seconde pour le rejoindre au pays. Il ne prétend pas que son handicap n'aurait pas engendré des freins dans leur relation, mais il aurait pu demeurer l'épaule sur laquelle il se repose ; l'homme à qui il se raccroche. Là, il n'a eu que son courage pour résister et combattre le vide qui l'oppressait. Le cœur de Louka se déchire à l'idée qu'il ait dû affronter non seulement cette épreuve tragique, qui est source de tiraillement et d'affliction, mais aussi sa solitude. Ses nerfs se crispent à l'image d'un Ismaël esseulé, meurtri, dépité. La main qui s'attache pourtant à la sienne provoque ses frissons ordinaires contre sa peau et lui permet de relâcher la pression dans ses poumons, d'apaiser sa hargne. Malgré les mensonges, malgré son obsession à le tenir à l'écart sans le concerter, son homme garde un pouvoir remarquable sur lui.

Les raisons de ce manque de franchise est l'amour qu'il porte à son égard. Cette affection profonde et indéfectible le pousse à le préserver d'une tempête qui exploserait son cœur. Louka se renfrogne légèrement en affirmant qu'il le fait chier, ce à quoi Ismaël rétorque que c'est pour ça qu'il l'aime. Le blond soupire faussement, avant d'esquisser un léger sourire. « Ça dépend des jours. » Il souffle pour rafraîchir leurs poitrines un instant, tout en se donnant l'illusion que leur complicité ne s'est pas dissipée dans ce cauchemar. « Je t'ai protégé, certes, mais je ne crois pas t'avoir déjà écarté d'un événement notable de ma vie... A part mes combats, mais ça ne te concerne pas directement. » Il explique d'un ton plus apaisé, pour s'exprimer sur ce sujet. « Et l'équitation ? » Il demande simplement pour savoir si la possibilité d'exercer à nouveau cette discipline peut être envisagée, ou si sa carrière s'est volatilisée au même moment que sa mobilité. « On s'en fiche des médecins. Il ne faut pas que tu perdes espoir. Garde courage et acharne-toi pour retrouver l'usage de tes jambes. Tu en es capable. Pas besoin de l'avis des docteurs pour le savoir. » Il lâche d'un ton convaincant, parce que malgré tout, il ne peut pas s'empêcher de croire en lui. Il lui accordera le soutien qu'il n'a pas pu lui offrir durant ces trois mois, et ce n'est pas la rancune qui s'insinue en lui qui va le freiner pour lui apporter son aide bénéfique. Pas forcément de l'amour, il n'est pas certain d'y parvenir pour le moment, mais au moins une main tendue vers lui pour le relever quand il est nécessaire. Il lui est impossible de lui délivrer de l'indifférence, encore moins une colère noire au point d'être impassible devant sa détresse. Il n'a pas le pouvoir d'accepter cette lueur éteinte dans son regard, de le délaisser en apercevant la souffrance le ronger. Ce n'est pas le but d'un couple de laisser l'autre se battre avec ses emmerdes, ou d'être insensible à l'égard de sa douleur. Cela relèverait de l'invraisemblable.

De plus, les mots que tient Ismaël à son propos le bousculent, le bouleversent de plein fouet. Toute la tendresse qui lui réserve a raison de son cœur, qui exerce des pulsations irrégulières. Il a toujours les mots pour briser sa carapace, effleurer son cœur avec douceur. « Arrête tes conneries, je n'ai pas envie de partir. » Sa voix est tendre, tandis qu'il pivote pour le toiser de nouveau, sa cigarette écrasée sur l'asphalte au pied de l'immeuble. « Je viens juste de revenir. Je n'ai pas envie de refaire mes bagages. L'idée est plutôt de vider mon sac. » Son balluchon traîne encore dans le couloir, et il n'a pas l'intention de le garder rempli. « Tu décides encore pour moi. Tu ne sais pas ce que je pense. Pas vraiment en tout cas. Je ne le sais pas non plus. Ton handicap me tombe dessus, je ne sais pas si je peux gérer ou non. Laisse-moi un peu de temps pour évaluer. Mais tu sais, tu t'obstines à ne percevoir que ton handicap, mais c'est plus tes mensonges qui pourraient me pousser à partir. Alors plus de ça. » Son ton n'est pas sec ou autoritaire, il s'imprègne plutôt d'espoirs qu'il tisse au creux de sa tête. C'est un supplice plutôt qu'un reproche, une requête implicite pour assurer un équilibre entre eux - ou tout du moins, pour sauver les derniers remparts qui les séparent de la rupture. « Handicapé ou non, je ne crois pas que je puisse me passer de toi. » Il admet dans un demi-sourire, avant de s'approcher du fauteuil. « J'aimerais seulement un jour de répit. Oublier cette nouvelle pour savourer. Comme d'habitude. C'est vital. » Il se tend vers son visage pour s'accaparer ses lèvres avec fougue, vient glisser ses doigts sous son t-shirt pour retrouver le contact agréable et addictif de sa chair. Il lui en veut, c'est indéniable, mais le manque de lui le consume à cet instant. Il se berce d'illusions. Uniquement pour un soir.
✻✻✻
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Ismaël Desjours
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyDim 24 Juil - 14:06


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Loukaël



Ces derniers mois ont été les pires de ma vie. Tout a été brutalement changé sans même que je n’y sois préparé. Et tu n’avais pas été là, même si d’un côté j’avais préféré cela, parce que je pouvais te garder loin de toute cette catastrophe, le temps d’assimiler moi-même tout ce qui m’arrivait. Mais je ne l’avais pas encore accepté, et je ne sais pas si je le pourrais un jour vraiment, après avoir goûté à cette liberté. Mais ce serait plus simple, maintenant que tu es à mes côtés. Ca me rend encore plus coupable d’avoir voulu t’écarter de tout ça, parce que j’ai eu tort, sur tout les points. Mais c’était trop tard pour revenir en arrière, et tu n’es pas la seule erreur que je dois réparer. Si nos amis ne nous ont pas aidé, j’y suis pour quelque chose, indirectement. Même si ça n’allège pas ma douleur, car ils n’ont pas vraiment été très têtus avant de disparaître du circuit. « Oh, je crois que je n’ai pas été très simple à vivre, puis après je suis arrivé ici, pour les soins. » Encore une preuve de mon égoïsme. Je ne t’avais même pas laisser le choix de venir ici ou non. Je redresse la tête avant de prendre ta main et de la poser sur mon coeur. « Tu étais là, comme tout le temps. Il paraît, alors que je me battais contre le coma, que j’ai murmuré ton prénom, comme un appel de la vie. » Et après, et bien je ne cessais de penser à toi, j’étais incapable de penser à autre chose. Tu étais ma motivation pour combattre cette immobilité, en vain pour le moment. Que la solitude était là pour qu’on se retrouve encore plus fort, plus amoureux que jamais. Parce que je me rends compte que je ne peux absolument pas me passer de toi, que je ne peux pas vivre si tu n’es pas à mes côtés, et que je dois arrêter de croire que je peux t’écarter de ma vie. Depuis que tu es de retour, je sais que c’est impossible, j’ai besoin de te sentir vers moi, contre moi. Je sens chacun de mes nerfs se détendre rien qu’en prenant ta main. Contact apaisant et rassurant. Je resserre mon emprise dessus avant de t’embrasser la main et de croiser nos doigts ensemble. Liés à jamais.

On s’enlise dans les explications, et je me justifie alors que je n’ai absolument pas à me justifier, car tout ce que j’ai fais est injustifiable. Mais j’ai bien trop peur de te perdre pour te laisser sans explications. comme si tu pourrais rester avec ça. Un comble quand on sait que je voulais justement que tu me quittes, pour que je ne sois pas un frein à ton bonheur. Décidément je ne sais pas ce que je veux. « Tant que tu m’aimes après m’avoir haï, je suis prêt à subir tes foudres. » JE souris légèrement, et je joue avec tes doigts.Tu avais raison, force est de le constater. « Je sais, je suis désolé, vraiment. Je pensais bien faire. Mais je me suis trompé. Sur tout. Pardon pardon… » C’était assez étonnant de ma part, parce que parfois je pouvais faire preuve d’une mauvaise fois caractéristique. Je reconnaissais vraiment rarement que j’avais tort. Tu me connaissais, tu savais que même si j’avais tort, je faisais preuve d’une sacré mauvaise foi. Mais là, je n’avais plus qu’à le reconnaitre. Et il n’y à qu’à toi que j’avouerais mes faiblesses. Une ombre passe sur mon visage alors que tu évoques l’équitation. Sujet dont je n’avais parlé à personne, à part peut-être Loréleï à qui j’avais confié mon cheval de tête. « Je ne sais pas si je pourrais remonter un jour, même comme ça… » J’avale difficilement la boule dans ma gorge. « J’ai acheté Horian, avec le centre. » Horian était plus que mon cheval de tête. C’est lui que je montais quand on s’est rencontré. Lui avec qui je suis monté au pus haut niveau. Il n’était pas un cheval comme les autres. Je soupire. « Aide-moi Lou’, je ne pourrais pas, seul, faire face à tout ça, même si je m’entêtais à le vouloir. J’ai beau être têtu comme une mule, tu me connais, j’ai besoin de toi. » Je baisse les yeux, moi qui voulait paraître fort devant toi c’était peine perdue. Tu ne pouvais pas nier que j’étais faible, même si les circonstances étaient atténuantes.

Mais je libère tout ce que j’ai gardé en moi depuis mon accident. Brut, naturel. ET ça me fait un bien fou, de dire tout ce que j’avais pu imaginer, qui était en fait bien loin de la réalité. Parce que je ne peux pas me séparer de toi, c’est impossible. Je soupire, baissant les yeux. « Et je ne veux pas que tu partes, pas maintenant, jamais. » JE replonge dans ton regard, j’en tombe encore plus amoureux. Je souris doucement, « Je peux t’aider si tu veux… » Je hausse un sourcil, même si ce n’était pas vraiment la valise que je voulais défaire, moi. Mais ce n’est pas vraiment le moment pour avoir ce genre de pensées. Tes paroles m’apaisent tout comme elles m’angoissent à la fois. Parce que je ne sais pas ce que tu ferais si tu n’acceptes pas mon handicap, si tu n’y arrives pas. JE secoue la tête « Plus de mensonges, promis… » Je m’estimais déjà bien heureux que tu ne m’ai pas tourné le dos sans même tenter de sauver ce qu’on est. PArce que, généralement, tu n’acceptais aucun mensonge, et le mien battait probablement tous les autres. J’avais vraiment beaucoup de chance de t’avoir, que tu m’aimes. D’ailleurs tu dis même que tu ne peux pas te passer de moi. Ca me fait sourire, et ça me touche au plus profond de mon coeur. « Qu’est-ce que je ferais sans toi… Je suis l’homme le plus chanceux de t’avoir dans ma vie, encore plus aujourd’hui… » Je te regarde t’approcher. Je souris, hypnotisé par ta personne.Ton odeur emplit mon espace, pour mon plus grand bonheur. « Alors viens, bébé… J’ai tant besoin de toi. Je t’aime, tellement » J’allais exploser le record de déclarations si je continuais. Je disais rarement je t’aime, mais ça avait une importance vitale à mes yeux. Je ne le disais pas à tort et à travers. Tu étais le seul homme à qui je l’ai dis puisque tu es mon premier amour. Et le dernier. Je me laisse envahir par tes lèvres avec délice, fermant les yeux alors qu’un soupir se dégage. Mes bras glissent autour de tes épaules, sentent tes muscles rouler, encore plus fermes. J’oublie tout dans tes bras. Je frisonne de bien-être quand tes mains se glissent le long de ma peau. Sensation de félicité parfaite. Je m’appuie pour plus de contact. Je te laisse prendre possession de mon corps, qui t’appartient.
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Louka Friedrich
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ismaël - le petit ami à l'handicap étouffant ; l'homme de sa vie depuis six ans, malgré le mensonge dans lequel il l'a plongé durant plusieurs mois.
elias - l'ami, l'écrivain qu'il aide en listant des anecdotes de ses combats. Avec lui, il se livre à une sorte de thérapie où la parole prime, pour une fois. C'est surtout un coup de main qui lui donne.
avery - l'ex commandant, l'ami complice dont on ne se passe pas.
aydan - le conseiller pour l'adoption de son nouveau chien, qui lui sert pour se promener et se vider la tête ; mais aussi un semblant de confident qui s'intéresse à sa situation. Il s'ouvre petit à petit, au fil de ses visites dans son appartement pour constater si tout roule comme il faut.

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âge : 27 ans.
statut civil : en couple avec Ismaël depuis six ans, l'homme qui reste coincé au creux de son coeur chaque fois qu'il doit se rendre à l'étranger.
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyLun 25 Juil - 10:16

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

La conversation défile, tandis que les secondes s'égrainent. Les sujets se concentrent sur l'accident de Ismaël, sur l'existence insipide à laquelle il a dû se confronter. Louka apprend des choses qui le déroutent, notamment la déloyauté de leurs amis installés à Paris. Il leur avait demandé de prendre soin de son amant en son absence, de le surveiller d'un oeil protecteur si son moral chutait. Et il le retrouve, là, dans ce nouvel appartement, en simple compagnie de sa solitude. Cette vérité lui transperce le cœur, en songeant à la souffrance qui l'a inondé durant ces plusieurs mois. « Tu les as fuis ? Car je ne crois pas qu'il manque de soins à Paris. » Il connaît Ismaël et son orgueil mal placé, la révélation ne l'étonne pas tant que ça. Il veut seulement connaître les raisons, qu'il lui détaille tout ce qu'il a pu manquer. D'ordinaire, il est informé grâce à ses lettres, mais Ismaël en a décidé autrement cette fois. Il rattrape le temps perdu, les renseignements qui ne lui ont pas été communiqués. « Ça reste le rôle d'un ami d'accepter l'autre tel qu'il est, avec ses faiblesses et ses épreuves à traverser. Ça me trouble qu'ils n'aient pas insisté. » Il admet, la sensibilité exacerbée par ce qui s'apparente à une trahison à ses yeux. Il faut croire que le sort réservé à Louka est de traverser la rancune, d'en être submergé de plein fouet. Les ressentiments commencent à lui ronger les entrailles, mais son homme parvient à apaiser cette rage qui le consumait par des mots doux. Il lui avoue que sa présence se faisait sentir, que lorsqu'il a lutté contre le coma, il a murmuré son prénom comme un appel à la vie. Son esprit sourit, même si aucune teinte de bonheur ne s'immisce sur les traits de son visage. Il écoute patiemment mais ne commente pas ce fait. Sa main est déposée sur le cœur d'Ismaël à sa volonté, puis dans la sienne puisqu'il s'accroche désespérément à ses doigts. En guise de réponse, Louka frôle sa paume dans une caresse délicate et complice. Dorénavant, il est bel et bien là.

Les sensations qui s'abattent au creux de sa poitrine sont oppressantes, si bien qu'il a l'impression de suffoquer, d'avoir l'âme en peine. Son cœur se déchire au fil de ses mots, tandis que son regard ne peut pas dissimuler l'émotion qui le guette. « Je peux t'en vouloir... mais te haïr... ça devient plus compliqué tu sais. » Il hausse les épaules de manière anodine car c'est une évidence pour lui. Peu importe l'infidélité qu'il pourrait perpétrer, Louka sera toujours rattaché à lui par un brin d'amour. Surtout lorsque la faute accomplie est justifiée et source de culpabilité pour Ismaël, qui semble véritablement saisir le fond du problème, mais aussi l'égarement qui l'a poussé à adopter un comportement distant vis-à-vis de lui. « Mon Isma qui reconnait ses torts... c'est à graver dans les mémoires. » Une brève plaisanterie provoquée par sa nervosité ; il ignore la réponse à offrir, alors il tente une taquinerie. Il sait qu'isma est quelqu'un de mauvaise foi, qui a de la difficulté à reconnaître les erreurs commises. Pour une fois il met sa fierté de côté, et écarte son orgueil pour admettre une vérité tranchante, déstabilisante pour lui sans aucun doute : il a foiré. « Je pourrais monter un peu Horian si tu veux, en attendant. A moins que tu l'aies confié à d'autres ? » Il propose d'une voix douce, étant donné qu'il a désormais acquis les rudiments de l'équitation. Il était passionné par les chevaux avant de rencontrer Ismaël, mais c'est lui qui l'a incité à exercer l'art de ce sport. Il lui apportait les bases essentielles, et même s'il n'a jamais atteint un niveau de compétition, il est capable d'entreprendre une longue balade au dos de cet animal. Et même s'il ne le laisse pas paraître, la nouvelle de cet achat berce son cœur un instant et lui attribue quelques ondes positives dans ce cauchemar assuré. Ce cheval n'est pas une bête parmi tant d'autres ; il a de la valeur pour eux, dans leur histoire. A l'époque, Louka s'était plus concentré sur le cavalier que le cheval, mais il lui est désormais reconnaissant d'avoir permis cette rencontre qui a bouleversé son existence toute entière. « Si tu pouvais être têtu comme une mule à l'idée de tout faire pour retrouver l'usage de tes jambes, ça m'arrangerait. Je serai là pour t'épauler, mais tu sais, le travail ne peut que venir de toi. » Il tente de le motiver autant qu'il peut, avec un état de bien-être défectueux, fragilisé par les épreuves qu'il vient d'affronter : les combats, l'handicap de son homme. Il use de ses dernières forces pour lui témoigner une affection pure, qui renforcera ses espoirs et son énergie.

Son Isma lui confie qu'il n'a pas envie non plus de sentir son abandon... ni aujourd'hui, ni jamais. Plus qu'un manque de modestie, mais de la confiance absolue, Louka sait qu'il est nécessaire pour son amant de vivre avec lui. Il n'a pas l'intention de fuir cette vie de couple qui lui apportait satisfaction et délice auparavant. « On va faire en sorte d'éviter ce dénouement. » Il esquisse un léger sourire réconfortant, pour lui faire comprendre qu'ils mettront tout en place pour échapper à une rupture déchirante. Aucun d'eux n'en éprouve le désir, alors pourquoi devraient-ils s'y contraindre ? « On va attendre un peu pour ça, mais ne t'inquiète pas le sac sera vidé avant demain. » Il annonce pour qu'il réalise que son souhait de rester est réel, imposant. Il fonctionne même en "on", un témoin de leur amour, de leur histoire sentimentale qui ne s'est pas encore brisée. L'individualité n'est pas prise en compte, même réfutée, et c'est ensemble qu'ils pourront trouver des alternatives facilitant leur bonheur, et pour faire perdurer leur amour. « Bien sinon je t'arrache la tête. » Il commente avant de s'approcher de lui. Il retient la déchirure qu'il a causée en l'enlisant dans un mensonge brut, il l'éloigne seulement de son cœur pour plusieurs minutes. Il ne souhaite pas la laisser l'affaiblir, l'anéantir, avant d'avoir eu le temps de savourer le corps d'Ismaël. Ce dernier ignore à quel point il peut former un manque au fond de sa poitrine ; un manque qu'il a besoin d'assouvir aujourd'hui. Comme ils ont l'habitude de le faire dès qu'il passe la porte de leur appartement en revenant d'une lutte incessante contre les armées ennemies. Le rituel est de lâcher son sac dans le couloir, de laisser Isma lui sauter au cou, de lui dévorer la bouche avec une passion qu'il a dû contenir, de parcourir sa peau, et de s'enfoncer dans une intimité délicieuse, sensuelle, et cruellement addictive, de laquelle ils devaient s'affranchir. Il faut croire que cet emménagement à Biarritz leur assure un nouveau départ, une vie dissemblable. « Pas grand-chose c'est sûr. Tu es l'homme le plus imprudent que je connaisse. » Il sourit avant de s'abaisser pour s'accaparer sa bouche.

Les paupières closes, Louka savoure ce moment de répit, en sentant ses bras frôler sa peau, se glisser autour de ses épaules. « Je sais. » Il répond simplement quand il lui déclare un je t'aime audible, empli d'émotion. Il en est persuadé, il le sait, il le sent. Suffit d'apercevoir la lueur dans son regard, cette étincelle qui crépite au fond de ses prunelles. Lui aussi l'aime, mais il se contente de lui démontrer par des gestes. Il emploie sa puissance pour le soulever de son fauteuil, le laissant se raccrocher à son cou, pour le transporter sur le lit. L'étape est complexe : malgré les muscles poussés de Louka, Ismaël garde un certain poids. La respiration légèrement saccadée par l'essoufflement, il s'allonge contre lui en faisant attention de ne pas l'écraser. Il dépose des baisers prompts contre ses lèvres, tout en s'appliquant à lui débarrasser de ses vêtements. La vision de son corps dénudé est toujours aussi enivrante, divine ; il se permet de le scruter un instant, avant d'intervenir. Ses mains gourmandes frôlent le corps finement musclé de son petit-ami, apprivoisent de nouveau sa chair, avec un délice tout particulier. Sa bouche abandonne la sienne, pour trouver refuge au creux de son cou, qu'il mordille malicieusement, avant de continuer sa route contre ses pectoraux, son ventre. Sa course est lente mais passionnée, il se délecte de la redécouverte de cette peau. « Bordel. » Il souffle dans un soupir d'extase, signifiant qu'il ne s'en lassera sans doute jamais. Partager des instants en sa compagnie, retrouver sa chair enflammée et douce, sont des espoirs qui le tiennent en vie. Il ne possède pas la capacité de s'en détourner maintenant qu'il a l'occasion de joindre son corps au sien. Quand il se tient à l'autre bout du monde, sa gourmandise reste en éveil de nombreuses semaines, sans avoir la chance de s'en délivrer autrement que par des courriers. Il décharge son avidité au sein de ses lettres, grâce à une plume maladroite qui attise toutefois le désir de Ismaël. Alors lorsqu'il effleure son homme du bout de ses doigts ou de ses lèvres, le paroxysme du plaisir lui est assuré.
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Ismaël Desjours
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyLun 25 Juil - 23:34


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Loukaël



On met tout sur le tapis. Je déverse tout, pire qu’un journal people. Mais c’est pour notre bien. Bien sûr, il y a une chose sur laquelle je ne suis pas rancunier, c’est nos amis, et leur « abandon » ou plutôt la mise en pause de notre amitié. Je peu tout à fait concevoir qu’ils ne sont plus là aujourd’hui et pas seulement à cause de la distance physique. Je n’ai vraiment pas été simple à vivre, empêchant tout le monde de t’appeler, et fuyant les visites, ou alors étant morose tout le long de leur visite, pas de quoi les motiver à rester, franchement. Mais, il y en avait encore un ou deux qui prenait de mes nouvelles, et je me contentais de cela. Le plus important étant que tu me reviennes sain et sauf. « Fuis ? Oui et non… Y a un spécialiste assez renommé ici, il me suit depuis mon accident, et on a trouvé plus simple que je sois proche de sa clinique. J’ai ma kiné là-bas aussi, spécialisé dans les accidents de la route. C’est peut-être pas grand chose, mais ça me rassure déjà d’être entre des mains qui savent ce qu’elles font. » Je soupire en tournant la tête. « Il y a encore Max qui m’envoie un SMS ou un mail de temps en temps, et Tom également. Mais faut pas leur en vouloir,ils étaient un peu désemparés par tout ce qui m’arrivait, et je n’ai pas été très simple à vivre, je ne comprenais pas vraiment ce qui m’arrivait. » Je penche la tête sur le côté, je sens qu’ils vont se prendre une soufflante, alors qu’ils ont fait leur possible. Ce qui est déjà bien, même si, aujourd’hui, je ne sais pas vraiment ce qu’ils font. Peut-être qu’ils attendent simplement un signe de ma part. Mais tout ce que je voulais c’est à la fois te retrouver et t’éloigner de ce chaos. Deux sentiments contradictoires qui n’ont pas été simple à gérer. Aujourd’hui, je sais désormais ce que je veux. Et c’est toi, seulement toi. Le reste n’a pas d’importance. Il ne me reste qu’à tenter de réparer mon erreur si toutefois c’est encore possible. Ta caresse enlève un peu le poids de mon coeur meurtri. Comme une légère brise apportant un souffle frais. Je ne peux pas te lâcher, de peur que tu t’envoles.

Je me mords la lèvre, me sentant encore et toujours coupable de tout ce que tu dois porter soudainement. Je ne comprends même pas pourquoi tu n’as pas tourné le dos en découvrant le pot aux roses. Certes, notre lien était indéfectibles, mais j’avais la pire des choses. Je fais un sourire contrit à tes mots. Je ne suis quand même pas fier de tout ça. Mais, tu es toujours là, et je me promets que plus jamais je ne t’écarterais de ma vie, plus consciemment du cas. Ca nous fait souffrir tous les deux pour finalement pas grand chose. Mais tu m’as fait certainement la plus grande preuve d’amour que personne ne pourra faire. Tu restes malgré le handicap. Malgré que je ne serais peut-être plus jamais le même. Tu étais là, encore plus fort que moi. Capable d’aimer malgré la tragédie. Je rougis quelque peu après avoir reconnu mes torts. Il y a bien qu’à toi que je peux me le permettre. « Ne le crie pas sur tout les toits. C’est une exclusivité spéciale homme de ma vie. » Je joue distraitement avec tes doigts. J’avais toujours été de ceux qui ont du mal à reconnaître leurs torts, parce que c’était signe d’une certaine faiblesse. Et, même si ma passion constituait à monter dans les plus grand parcours internationaux, j’avais non seulement une équipe entière à gérer, mais des sponsors qui attendaient des résultats. JE redresse la tête, avec cet éclat particulier dans mes yeux que je ne réserve qu’à toi, un océan brun fait que d’amour. « Oui, enfin Loréleï le monte en ballade, mais tu pourrais le faire sauter un peu et pourquoi pas quelques séances de dressage. Enfin, comme tu le sens, j’ai entièrement confiance en toi. » Je souris avant de hausser un sourcil, évocateur de mes pensées peu catholiques. « Pour une fois, c’est moi qui profiterais de tes jolies fesses sur mon cheval au moment du saut. » Je souris, c’était bien trop tentant pour que je ne la fasse pas. C’est peut-être un seul des avantages que je vois à ce fauteuil. C’est que je suis à bonne hauteur pour reluquer ce fessier de rêve. Et pas que. Alors si en plus tu portais la tenue d’équitation, je ne suis pas sûr de pouvoir résister à cette vision. Mais je reviens rapidement au moment présent quand tu me remontes un peu les bretelles sur ma motivation à remarcher. « Oui, chef. Mais, maintenant je n’ai plus peur de tomber vu que tu es là. » Peut-être que je dépasserais ce fichu blocage qui m’empêche de faire des progrès vu que rien ne dit que je resterais infirme toute ma vie, comme le contraire. Mais maintenant j’avais des bras rassurants pour me rattraper. Et c’était tout ce dont j’avais besoin. Quel idiot je suis d’avoir voulu me priver de tout ça.

Idiot aussi de croire que je pourrais vivre sans lui. C’est une hérésie. Sans lui, ma vie serait pire que si je me trouvais au milieu du désert du Sahara sans rien. Tu es mon coeur, chaque cellules de mon corps. Sans toi, je me retrouve incapable de respirer. Nous deux, ça a tout de suite sonné comme une évidence. Je hoche positivement la tête frénétiquement. Je glisse mes bras autour de ta taille pour te rapprocher un peu contre moi. Sentir ton odeur m’envahir, il n’y a rien de plus enivrant que ces instants où je me sentais entré en communion avec toi, où les mots n’ont plus besoin d’être là. « Hum oui, j’ai pas l’intention que tu repartes de sitôt, maintenant que je t’ai pour moi. » Je souris, alors que je te dévore des yeux, devinant sous ces tissus ,es traits encore plus marqué de tes muscles. Je meurs d’envie d’y toucher, mais, je me retiens pour le moment. J’avais envie de faire durer la surprise, de prendre le temps de te redécouvrir. Un an sans pouvoir te voir, ni te toucher, et je suis plutôt du genre hypersensible de manière générale. C’était à chaque fois une déchirure quand tu partais, parce que je suis quelqu’un de très tactile, et il n’y à que toi qui pouvait me procurer tout le bien qu’il me faut, il n’y a que tes doigts qui savent où s’attarder. « Oh, tu as trop vu Game of thrones, toi… » Je souris, lors que je penche la tête sur le côté alors que tu t’approches. L’air s’électrise en une seconde. LE moment que je préférais, celui où nos deux âmes ne forment plus qu’une, et où nos corps se mélangent. Cela avait toujours un goût particulier lorsque c’était le temps des retrouvailles. On avait toujours était très fusionnel que ce soit psychologiquement mais aussi physiquement, on se connaissait par coeur. Mais aujourd’hui, on allait devoir apprendre, se réadapter. Mais, cet accident ne m’a pas tout retiré, et même si mes jambes ne fonctionnent plus, j’aurais quand même le plaisir de tout ressentir. Et j’ai hâte d’avoir cette expérience avec toi. Je joue avec la couture de ton haut, avant de sourire à tes mots. « Inconscient, oui. Mais terriblement amoureux aussi. »Je prolonge avidement le baiser, prenant plaisir à retrouver toutes ces sensations mises en pause pendant cette longue année.

Les choses s’accélèrent pour mon plus grand bonheur. Je goûte à tes lèvres, sens tes muscles rouler sous mes doigts. JE redécouvre ce corps que j’ai tellement attendu. Je me rassure en te disant je t’aime. Mais mes yeux, cette flamme à l’intérieur dit tellement plus. Il n’y a que toi qui peut se vanter d’allumer un tel feu dans mon coeur et dans mon corps. Je m’accroche comme je peux à tes épaules, usant de toutes mes forces pour ne pas te surcharger niveau poids, malheureusement ce n‘est pas très facile. J’en profite pour déposer des baisers sur ta peau brulante, là où je peux l’atteindre. Mes cheveux longs ne me sont pas d’une très grande aide pour ça. Mais on parvient sur le lit, et je finis nu en quelques mouvements de ta part, entre des baisers. Frustration. Mais tu me laisses pas le temps de te déshabiller que tu t’attaques directement de tes mains à mon corps bien trop en manque pour réagir avec excès. JE tremble, la chair de poule se forme sous ton passage, et ma respiration est plus saccadée. Tu lâches mes lèvres gonflées de plaisir pour t’attaquer à ma peau hypersensible dû à ton manque, mais parce que toutes mes sensations sont regroupées à mon haut du corps, exacerbant la moindre sollicitations. JE m’accroche désespérément à ton tee-shirt, poussant des râles inaudibles. Je ferme les yeux, la vision est bien trop paradisiaque pour que je supporte tout ça. Glissant une main dans tes cheveux, je les décoiffe en m’y accrochant. « Lou… Oh… » Ma voix a baissé de plusieurs tons dans les graves. C’est bien trop bon pour ma salubrité mentale. Mes mains se baladent, s’attardent là où elles peuvent. JE grogne de frustration, c’était bien trop fort. J’agrippe ton haut avant de tirer dessus pour te faire remonter. Je t’embrasse avec passion. Je te retire le haut avant de te pousser sur le lit. M’aidant de la force de mes bras, je me déplace pour arriver à tes côtés. Attardant mes lèvres sur ta barbe naissante, mes mains redessinnent tes abdos, bien plus dessinés. Elles redécouvrent ce paradis, ce lieu où je me sens en sécurité. « Bon sang, Louka, tu es de plus en plus parfait. C’est pas possible. » M’appuyant sur mon avant-bras gauche, je vais t’embrasser avec amour, retrouvant ton goût si particulier. Je fais attention de ne pas t’écraser. Ma main droite s’égare sur ton corps, se débattant avec ton pantalon. « PAs équitable » je grogne tout contre tes lèvres.
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Louka Friedrich
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ismaël - le petit ami à l'handicap étouffant ; l'homme de sa vie depuis six ans, malgré le mensonge dans lequel il l'a plongé durant plusieurs mois.
elias - l'ami, l'écrivain qu'il aide en listant des anecdotes de ses combats. Avec lui, il se livre à une sorte de thérapie où la parole prime, pour une fois. C'est surtout un coup de main qui lui donne.
avery - l'ex commandant, l'ami complice dont on ne se passe pas.
aydan - le conseiller pour l'adoption de son nouveau chien, qui lui sert pour se promener et se vider la tête ; mais aussi un semblant de confident qui s'intéresse à sa situation. Il s'ouvre petit à petit, au fil de ses visites dans son appartement pour constater si tout roule comme il faut.

rps en cours : #2 isma ; aydan (prochainement)
rps finis : #1 isma

âge : 27 ans.
statut civil : en couple avec Ismaël depuis six ans, l'homme qui reste coincé au creux de son coeur chaque fois qu'il doit se rendre à l'étranger.
job/études : militaire de l'armée de terre (combattant de l'infanterie sur engin blindé, plus précisément tireur véhicule de l'infanterie 12,7)
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptySam 30 Juil - 1:17

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

La curiosité de Louka ne peut que s'éveiller face à l'annonce, brutale et déchirante, de l'insuffisance de son homme. Il le questionne sur des sujets variés, qui se concentrent sur le bouleversement de son existence. La conversation entraîne indéniablement l'évocation du soutien reçu de l'entourage d'Ismaël, qui s'avère moindre et entraîne le mécontentement du blond. Rien de tel pour l'agacer au retour de ses combats, que d'apprendre des réalités aussi inconcevables. « Ils font du bon boulot ? Je suis content si tu as trouvé ton compte ici. Et puis, ça t'éloigne de la foule de Paris. C'est peut-être un avantage. » Il commente accompagné d'une voix douce, pour accueillir les vérités aussi bien que possible. La trahison l'exaspère pourtant, mais il lui est nécessaire de connaître les détails de cette désillusion. « Ils vont bien ? Si tu le dis... Je leur avais dit de prendre soin de toi, et je te trouve ici tout seul. Forcément la nouvelle n'est pas très agréable. Je vais essayer de ne pas leur en tenir rigueur si tu m'affirmes que tu as été exécrable... Je tiens quand même à les appeler pour m'expliquer un peu avec eux, dans le calme, histoire de connaître leurs versions des faits. » Il explique sans rage, s'accordant à rester paisible pour tenir directement des comptes avec eux. Il demeure agacé à leur égard, car il juge qu'ils n'ont pas respecté la confiance qu'il avait misée sur eux. L'amitié est un domaine que Louka n'a jamais négligé, il a toujours été bien entouré, et les liens indéfectibles et emplis de confiance ont été fragilisés par ce qui s'apparente à de la lâcheté. Si Isma prétend qu'il était d'une compagnie peu agréable, Louka, lui, pense qu'un ami doit se préparer à supporter la personne autant dans ses moments d'euphorie que d'abattement. Ne pas se contraindre à cette règle primordiale n'est pas signe d'amitié, alors la déception se décharge en lui dans un coup éclair. Pourtant, comme toujours, Ismaël atténue sa contrariété, apaise son cœur dans un effleurement doux et délicat contre sa main, à laquelle il se raccroche désespérément. Il embaume sa poitrine et sa vie d'une délicieuse sensation qui réchauffe son cœur. Avec une facilité déconcertante, il provoque son rire en l'invitant à ne pas le crier sur tous les toits, le fait qu'il soit capable de reconnaître ses torts. « Je ne m'y risquerai pas, sinon tu me retirerais cette exclusivité. » Il rétorque en souriant, comblé de retrouver ce semblant de bonheur qui les envahissait autrefois.

Leurs cœurs trouvent un certain réconfort dans les mots qui défilent et glissent inlassablement de leurs lèvres. Même leurs regards s'attribuent un moment de répit, en se jetant cet éclat ordinaire empli de cet amour incassable. Ces mêmes yeux qui rendent les palpitations de son cœur chaque fois plus inconstants et violents. Le sujet de conversation, se reposant sur Horian, le cheval qui a engendré leur rencontre, renforce ces sensations enivrantes. Tous ces souvenirs qui se dégagent de son récit sont sources d'un profond engouement qui s'insinue au creux de son cœur. « Je vais faire tout ça petit à petit. Je vais m'entraîner à nouveau en même temps que lui, on sera presque équivalents sur ce point. Ça va faire du bien de faire quelques sauts. » Il commente avec un sourire, heureux de retrouver ce cheval qui a changé le cours de son existence. Il est impatient de le monter pour entreprendre des exercices qui lui accorderont une aisance particulière. Il est loin d'être doué comme son compagnon, mais il pourra lui assurer des entraînements fréquents qui ne lui feront pas perdre tout ce qu'il a acquis au fil du temps. « Je veux bien t'accorder ce privilège, après le nombre de fois que j'ai maté les tiennes. » Il rétorque dans un rire fin, car aussi coquin que lui, Louka scrutait plutôt son fessier que les sauts, certes périlleux, qu'il exécutait. Le corps de son amant est plus fascinant que des bonds, aussi surprenants et hauts soient-ils. « Je vais faire de mon mieux pour te rattraper. Faudra que je travaille davantage mes muscles. » Même si un soupçon de taquinerie s'empare de ses mots, une réalité plus brutale est camouflée. Ismaël a beau avoir un corps svelte, il pèse son poids, et si Louka veut s'en charger, il devra user de ses forces. Les complications sont soulignées, mais Louka fera de son mieux pour lui apporter une aide essentielle.

Il évoque le fait qu'il n'aimerait pas le voir disparaître aussi tôt. Louka n'a pas l'intention de s'envoler malgré les épreuves qui entravent leurs chemins et qu'ils devront traverser pour sauver l'amour qu'ils éprouvent. « Je n'ai pas l'intention de repartir, ça tombe bien. » Il esquisse un sourire avant de lâcher un rire, amusé par une pique de son amant. Tu as trop vu Game of thrones, toi. Sans aucun doute. Louka apprécie cette série pour le réalisme qui s'y inscrit ; tous ces vices et trahisons qui émanent de ces images. Une série particulière, glauque, mais qui s'imprègne de la vérité de la vie où guerre, pouvoir et déloyauté font tourner le monde. « Faut croire, même si j'ai loupé la saison 6 et que je compte bien la rattraper dès demain. M'aurais-tu trahi en la commençant sans moi ? Fais gaffe à ta réponse, la sentence pourrait être terrible. » Il rit davantage, taquin à ses heures. L'handicap ne parvient pas à étouffer la profonde complicité qui les unie... pour le moment. « Ça compense ton inconscience, tu as de la chance. » Son amant répond au baiser et l'extase est consumée. Et le chemin de la luxure est enfin emprunté.

Leurs corps s'unissent sur le matelas, tandis que leurs bouches dévorent l'autre avec une passion qui explose le bas de leurs ventres. Les reins enflammés, Louka laisse sa langue glisser contre les parcelles de sa peau, aussi délicieuses et sublimes les unes que les autres. Il savoure cette peau qu'il n'a pas pu toucher du bout de ses doigts depuis des mois, se donne la sensation de revivre. Ismaël semblait tout aussi cruellement en besoin, puisque les paupières closes, il se laisse emporter par les sensations exquises que lui procurent son amant. Ses mains s'accrochent à ses cheveux, s’emmêlent dans ses mèches blondes, tandis que la langue de Louka effleure sans cesse ce corps dans des effleurements cupides et délicats. Les doigts d'Ismaël l'accompagne dans cette étreinte lascive en caressant les courbes accessibles et encore vêtues, jusqu'à ce qu'il décide de tirer son t-shirt pour le remonter. Docilement, il s'exécute et retrouve ses lèvres gonflées par la passion de l'instant. Son petit-ami retire le haut, le pousse contre le lit à son tour, et se positionne sur son flanc pour frôler ses abdominaux, de plus en plus apparents. C'est apaisant de le sentir auprès de lui, surtout lorsque ses lèvres embrassent sa mâchoire. « Être militaire, ça forge les muscles. » Il lui accorde un sourire et un clin d'oeil, s'efforçant à mettre de côté le goût de trahison qui reste incrusté dans sa bouche. Il veut se dépêtrer de ce mensonge, de l'infirmité, juste le retrouver comme avant. Isma tente de le débarrasser de son jean, prétendant que ce n'est pas équitable. « Dis plutôt que tu es un coquin qui veut me voir tout nu. » Il lance en l'aidant à retirer les derniers vêtements qui le séparent de la nudité. Il se retourne ensuite vers lui, se mettant sur le flanc lui aussi, puis pose une main contre sa taille pour que leurs corps se heurtent. Sa bouche possède de nouveau la sienne, avec une fougue indescriptible, tandis que ses mains se guident au gré de leur envie contre les courbes sensuelles de son corps. Il effleure son dos, ses fesses, avant de manifester son désir dans des mouvements plus avides. Ses doigts glissent contre ses aines, sa virilité légèrement tendue. D'une pression ferme mais délicate, il lui prodigue des caresses luxuriantes sans que ses lèvres n'abandonnent les siennes. L'excitation brûle ses reins, le rend affamé de cette silhouette svelte et finement musclée. « Heureusement que ça marche toujours de ce côté-là. » Il murmure à son oreille avant de la mordiller, satisfait d'apprivoiser de nouveau cet homme qui lui avait cruellement manqué.
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Ismaël Desjours
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptySam 30 Juil - 20:07


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Loukaël



Le fait que tu ne m’es pas rejeté sans même poser de questions est plutôt de bon augure, du moins j’ose le penser ainsi. Même si tu pourrais te servir de tout ce que je dis pour avoir des arguments pour justement le faire. Mais tu n’es pas ainsi. Je te connais suffisamment que tu n’as pas besoin d’explication quand tu décides de tourner le dos à quelqu’un, parce que les raisons sont assez évidentes. C’est pour ça que je ne voulais pas que tu fasses la même chose à tes plus proches amis de Paris, après tout, tout est de ma faute. « Oui, pour le moment ça va, ils m’ont aidé à trouver cet appartement aménagé après ma sortie de leur clinique. » Je hausse les épaules, je n’ai pas à me plaindre, même si j’aimerais ne pas les côtoyer. « Tu sais j’ai toujours l’appartement là-bas, si tu veux y retourner, tu peux. » Moi, je ne peux plus monter les escaliers. C’est ce qui m’a été le plus difficile à quitter, notre cocon de couple. JE baisse les yeux, quitter Paris n’a pas été facile, même si je laisse croire le contraire. C’était notre ville, notre vie. Mais l’atmosphère ici est bien plus agréable, et je n’exclu pas de retourner à paris un jour, si ça ne va pas ici, ou plutôt si toi tu ne t’y plais pas. Je souris vaguement, je sais que je ne te ferais pas changer d’envie, mais je n’ai pas envie que tu t’en prennes à eux sans avoir toutes les cartes en main. « Et ils l’ont fait, autant qu’ils ont pu, je pense. Et, tu sais, ils se sont sentis aussi démunis, enfin je pense. Ils n’osaient plus vraiment m’approcher ni me parler, je ressemblais à un chien enragé juste après l’accident. Alors tient compte de ça, après je te laisse faire ce que tu veux. Je peux pas te dire ce que tu dois faire. » Je n’en ai plus vraiment le droit maintenant. Mais je serais là et soutiendrait ta décision. Je ne me formalisais plus vraiment de leur absence de nouvelles, ou de façon parcimonieuse, j’avais commencé une nouvelle vie, avec des gens qui ne savait pas grand chose de ma vie d’avant. La seule chose que je voulais dans cette nouvelle vie, c’est que tu y sois présent. Je m’en foutais de demeurer seul la plupart du temps, de ne pas avoir d’ami tant que je t’ai toi. Parce que tu étais non seulement l’amour de ma vie, mais aussi mon meilleur ami et un amant extraordinaire. Je déglutis, souriant jusqu’aux oreilles de te voir rire. J’aimais ton rire, Les rides qu’il crée autour de tes yeux, le rayonnement qui émanait de toi. « hum pas faux. Je ne te l’accorderais plus, surtout. » J’approche ta main avant d’y déposer un baiser dessus.

Ces déclarations ont toujours eu un effet salvateur sur ma personne, mais encore plus aujourd’hui, après cette impression que tu glissais entre mes doigts. Se rassurer après une épreuve, se sentir aimé. Ca n’a pas changé vraiment du retour de tes combats. Juste une petite différence pas si négligeable qui a tout chamboulé. Un grain de poussière dans l’engrenage. Mais heureusement pas assez gros pour tout casser. Il y a beaucoup de choses qui nous lient, comme notamment Horian. Le seul que je n’ai pas pu me résoudre à me séparer pour qu’il continue sa route. J’avais été égoiste, mais je ne pouvais pas me séparer de mon cheval qui représentait tant à mes yeux. Je hoche la tête en souriant, rassuré que tu acceptes. « Oui, tu fais ce que tu peux, et comme tu le sens surtout. Je ne veux pas te forcer. » Le but n’étant pas qu’il reprenne tout de suite le chemin du concours, pas tant que j’ai trouvé un cavalier digne de confiance pour le monter. En tout cas personne ne sera plus digne que toi pour monter mon champion, sous mon regard. Je sais que jamais tu ne monteras mon cheval en ne le respectant pas. Je rougis quelque peu, j’étais un brin sensible de ce côté-là, mais absolument pas gêné. Mais un an à ne lire que ce genre d’allusions et ne plus pouvoir les entendre, et bien ça me fit réagir de suite ! « Et surtout quand je mettais ce pantalon beige que tu adorais tant, il est encore dans mon armoire d’ailleurs. » Je souris, me rappelant que je ne le gardais pas bien longtemps après être revenu de ma séance quotidienne, quand je le portais en ta présence. « Tu pourrais le prendre. » Je hausse un sourcil, j’ai bien envie de voir l’effet qu’il me ferait si tu le portais. « Oh arrête, tu as largement ce qu’il faut, tu as juste besoin de la technique et tout coulera de source. » Et, en ce qui me concerne, je sais maintenant me transférer d’un coin à un autre avec la force de mes bras, même si je ne serais pas contre un peu d’aide, mais je ne suis pas du genre à laisser l’autre tout faire sans aider un minimum.

La peur de te perdre est encore bien présente, mais tu me rassures en me disant que tu ne me quitteras pas. Je sais que je peux te croire sur parole, mais, parfois, le cerveau est bien plus traître, et une toute petite part de doute persiste malgré tout, mais je ne dis rien, parce que j’ai confiance en toi. Mais, je ne peux pas m’empêcher de plaisanter. Je n’étais pas forcément un grand amateur de série, contrairement à toi, mais j’appréciais nos soirées blottis dans tes bras pour les regarder, et je m’étais finalement laisser prendre au jeu. Parce que je pouvais encore partager ça avec toi. Et que, d’un côté même si je n’avais pas tout suivi, le plus important était que j’étais avec toi. « Hum non, tu sais bien que, quand tu n’es pas là, je ne regarde pas de séries. C’est ton exclusivité. Enfin ça dépend qu’elle est la sentence ? » Je joue avec tes doigts, te lançant un regard lubrique. « Beaucoup beaucoup de chance, même. » Je ne pouvais que me sentir privilégié d’être à ton bras, encore plus aujourd’hui. Mais pour le moment, je laissais place à nos retrouvailles. Un an sans te voir et te toucher, c’est des jours entiers de frustrations, et de désirs inassouvis.

J’aime sentir ton corps tout contre le mien. Même si je ne ressens pas ce qui se passe au niveau de mes jambes, ça ne fait que décupler ce qui se passe au niveau de mon torse. Une belle découverte que je fais, moi qui adore sentir tes mains sur mon corps. Je me cambre, agrippe tes cheveux comme si j’allais couler, je lâche des râles de plaisirs. Un an d’attente, de désir. C’est beaucoup trop pour mon corps qui te réclame de tout son être. Je mords ma lèvre à sang alors que je recherche encore plus de contact. Trop et pas assez, tu me rends fou. « Oh bordel. » Tout est trop fort. Mes points sensibles, le sont encore plus. Je me tortille, j’enfonce mes doigts dans tes cheveux. Je descend es mains, voulant t’offrir ce même plaisir. Mais je suis vite bloqué, ce qui me fait grogner de frustration. N’étant pas très patient, je te remonte rapidement pour ôter ces tissus qui sont désormais de trop. Profitant encore et encore de tes lèvres, je glisse mes mains sous ton tee-shirt pour le retirer, redécouvrant en même temps ta peau douce et enivrante. Me retrouvant ensuite à tes côtés, je profite de redécouvrir ton corps qui m’a tant manqué de mes lèvres. D’abord la mâchoire puis ensuite le cou, insistant de ma langue gourmande à la jonction de ta nuque et ton épaule. Puis traçant le chemin effectué auparavant de mes mains : ton torse puis tes abdominaux encore plus marqué depuis un an, un bonheur pour les yeux. Tous, ne pas faire de jaloux. Je tente de retirer ton pantalon, mais ce n’est pas très pratique. Alors, comme toujours je grommelle avant de tourner la tête vers toi avec un sourire des plus gourmandes. « Hum, je ne le nie pas. Mais je veux aussi profiter… » Je glisse une main baladeuse à l’intérieur, laissant passer un gémissement appréciateur. Je glisse ma main autour de ta hanche, m’arrêtant sur le galbe ferme de tes fesses. Je gémis avant d’être pris d’assaut par tes lèvres. J’aime cette sensation d’être totalement soumis à ton désir, de lâcher prise et me laisser entièrement posséder. Je te laissais tout contrôle lorsque tu revenais, profitant de la chance de te voir encore à mes cotés. Je ne quitte pas ta bouche avide tandis que mes doigts s’enfoncent dans ta peau, m’accrochant à ce moment. Mon souffle est erratique, désordonné, mais je suis sous ton emprise. « Hum, oui, j’aurais pas survécu sinon. Bordel un an sans te toucher lou, plus jamais ça… » Mais je finis à peine ma phrase qu’un cri de pur plaisir déchire la pièce. Tu sais combien je suis sensible des oreilles. « profiteur. » Je glisse ma main entre nos deux corps, glissant sur ton aine, puis sur cette virilité qui me tente. LA comblant d’attention, je souffle avant, d’une voix rauque, de te supplier. « En moi, maintenant. » J’attrape ta lèvre inférieure pour la mordiller. Mon corps est en feu, il t’attend.
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Louka Friedrich
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ismaël - le petit ami à l'handicap étouffant ; l'homme de sa vie depuis six ans, malgré le mensonge dans lequel il l'a plongé durant plusieurs mois.
elias - l'ami, l'écrivain qu'il aide en listant des anecdotes de ses combats. Avec lui, il se livre à une sorte de thérapie où la parole prime, pour une fois. C'est surtout un coup de main qui lui donne.
avery - l'ex commandant, l'ami complice dont on ne se passe pas.
aydan - le conseiller pour l'adoption de son nouveau chien, qui lui sert pour se promener et se vider la tête ; mais aussi un semblant de confident qui s'intéresse à sa situation. Il s'ouvre petit à petit, au fil de ses visites dans son appartement pour constater si tout roule comme il faut.

rps en cours : #2 isma ; aydan (prochainement)
rps finis : #1 isma

âge : 27 ans.
statut civil : en couple avec Ismaël depuis six ans, l'homme qui reste coincé au creux de son coeur chaque fois qu'il doit se rendre à l'étranger.
job/études : militaire de l'armée de terre (combattant de l'infanterie sur engin blindé, plus précisément tireur véhicule de l'infanterie 12,7)
Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) _
MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyLun 5 Sep - 23:13

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

Les explications parviennent lentement à ses oreilles, et Louka s'intéresse aux moindres détails pour rattraper le temps perdu. Il se met au courant des nouveautés comme il peut, mettant de côté sa hargne pour un instant. « C'est une bonne chose que tu aies eu des démarches en moins à faire. » Il s'exprime simplement sans savoir quoi ajouter. Il est encore trop sous le choc pour discuter correctement ou se concentrer sur des faits qui ne relèvent pas de banalités. Il soulève des réponses ordinaires à propos de son handicap, pour camoufler le flot de rage qui s'abat sur lui. Il se préoccupe de ses sentiments, des épreuves auxquelles il s'est confronté ces derniers mois, afin de chasser l'amertume qui lui grignote les entrailles. C'est plus simple de s'adonner à une conversation stérile, morne, plutôt que discuter des remords qui le rongent. « Tu peux le vendre. Pourquoi j'y retournerai ? » Le sans toi est présumé, même s'il ne le déclare pas à voix haute. Il n'aurait aucun intérêt à loger dans la capitale, parmi sa solitude et ses ressentiments. Lorsqu'il revient de l'armée, il veut passer ses heures entières avec Ismaël, et non tenu éloigné de lui. Il pourrait apprécier leur cocon le temps d'une visite familière chez leurs amis, mais son voyage s'écourterait à quelques jours seulement. Il vaut mieux dépenser quelques billets pour un hôtel plutôt qu'un loyer tous les mois, c'est pourquoi il lui conseille de mettre ce bien en vente. Ce sera regrettable et poignant lorsque de nouveaux habitants pourront gambader à l'intérieur, se donner du plaisir, vivre leur quotidien ici même, là où ils ont eu leurs parties d'extase, de fous rires, parfois de pleurs et de colère. S'en séparer ne reviendrait pas à négliger ces doux souvenirs, qui eux, resteront toujours gravés aux creux de leurs têtes et cœurs. « Très bien, merci. Tu as bien retenu la leçon au moins. » Je peux pas te dire ce que tu dois faire. Effectivement, il n'a aucun droit sur ses prises de décision, hormis lorsque Louka réclame des conseils avisés sur des situations délicates qui le dépassent. Autrement, il n'a pas son mot à dire sur ses choix, tout comme il ne devrait pas juger les siens ou celui de ses proches. C'est pourquoi il prend l'initiative de ne pas rester campé sur ses positions, et a l'intention de retrouver ses amis pour non seulement s'expliquer, mais aussi pour partager un instant agréable en leurs compagnies. L'avis d'Ismaël compte malgré tout, et lui permet de ne pas trop créer d'injustices avec des incertitudes. Il apaise la bête dès qu'elle menace d'apparaître. Par son ton calme, ses mots francs et justes, mais aussi par son rire, cristallin et envoûtant, qui résonne dans la pièce. Il le taquine au sujet de sa capacité à reconnaître ses torts, et s'en suit des idioties entre ces deux hommes qui comblent le vide de leurs poitrines par des sourires honnêtes.

L'évocation de l'équitation est naturelle pour Louka, c'est une angoisse qui le taraude actuellement. Elle s'est enclenchée dans sa poitrine dès le moment où il a réalisé que son amant avait beaucoup de risques de ne plus remarcher un jour. Les chevaux sont ceux qui rythment son quotidien, qui donnent du sens à son existence, alors Louka s'inquiète, se demande s'il ne va pas finir en loque humaine. Il hoche la tête pour montrer qu'il a entendu, il avisera prochainement sur ce qu'il exécutera avec Horian. Il est trop chamboulé pour discuter du sujet plus en profondeur. Il détourne sa faiblesse et sa morosité en mêlant son rire à celui d'Ismaël, qui plaisante avec gourmandise. Tous deux friands de la luxure, ils échangent quelques taquineries véridiques sur le matage intensif qu'ils accordent aux fesses de l'autre. Louka doit bien admettre qu'il avait profité de la vue du cavalier lorsqu'il a contemplé Isma la première fois de sa vie, et ce regard insistant et envieux ne s'est pas envolé au fil du temps. Il n'a fait que gagner en intensité devant les courbes exquises de son conjoint. « Intéressant. Tu pourras le mettre à l'occasion. Pas besoin de monter un cheval pour t'admirer avec. » Il commente en haussant les épaules, avant d'entendre sa proposition de lui prêter ce fameux pantalon beige. « Cela peut se négocier. Mais tu risques de te sentir à l'étroit lors de mon entraînement. » Il esquisse un sourire et joue au prétentieux pour calmer la tempête qui faisait rage autour d'eux. Il vient de rentrer de la guerre, il n'a pas envie d'en affronter une seconde. Alors il ne répond pas à son amant qui suppose qu'il a suffisamment de muscles et d'énergie pour le porter, que c'est juste une question de technique. Il ne veut plus y penser alors il se tait. Pas encore en tout cas, pas tout de suite, ce n'est pas le moment. Tout ce qu'il espérait, tout ce qu'il veut, c'est le retrouver, lui, et non se frotter aux cris et aux larmes. Ça attendra demain. « La sentence ? Coupage de tête ou nuit torride pour moi... tout dépendra de ton niveau d'asservissement. » Il se permet même des taquineries pour chasser la morosité le plus loin possible.

Un rapprochement s'établit lentement entre leurs corps. Ils font face à la nudité de l'autre, vite apprivoisée par des caresses et lèvres fougueuses. Les soupirs de plaisir se perdent dans la pièce, tandis que leurs corps s'échauffent, brûlent de désir. Les lèvres de Louka s'attardent sur son cou, qu'elles savourent avec un délice particulier. Il retrouve son homme avec lenteur et effervescence, sans cesser le contact un instant. Il ne veut plus qu'il lui échappe, maintenant qu'il a la chance de le toucher. Ismaël aussi en profite malgré la faiblesse qu'il doit affronter. Il s'applique à enflammer ses reins par des caresses le long de ses courbes, à l'intérieur de son boxer. Il lui prodigue des coups de main intenses et passionnés qui font gagner en taille son sexe. « Quoi, tu aimais pas mes lettres érotiques ? » Il plaisante lorsqu'Ismaël libère le manque de cette luxure délicieuse qui l'a rongé durant un an. Louka s'est souvent touché de son côté, en lisant les écrits sulfureux de son amant, mais il doit admettre que rien ne vaut le contact de sa peau brûlante contre la sienne. De ses doigts avides qui frôlent sa chair, de ses lèvres qui cherchent désespérément les siennes pour évacuer une frustration évidente. « Plus jamais ça. » Il répète ses mots pour confirmer que le manque fut atroce. Ne pas pouvoir effleurer ses courbes durant une année est un calvaire, pour son bien-être comme pour sa virilité. Louka étant fidèle, ne pas faire l'amour durant une période aussi longue rendait leur séparation plus frustrante. A son "profiteur", il ne répond qu'en augmentant son emprise sur son oreille, la mordillant davantage. Il glisse sa main contre sa virilité sans relâche, lui offrant le paroxysme du plaisir, puis lui réclame d'être en lui, maintenant, sans ne plus tarder. Le blond ne répond rien, il s'exécute docilement. Il pose une main sur sa hanche pour le faire pivoter, frôle ses fesses fermes du bout de ses doigts. Il embrasse sa nuque tandis qu'une main se retient à sa hanche, pour que son bassin heurte plus facilement le sien. Tous deux installés sur le flanc, le torse de Louka effleurant le dos de son amant, il a enfin la liberté de s'insinuer en lui avec lenteur. Même si la demande franche d'Isma l'incite à être brusque, Louka demeure tendre dans ses mouvements. Il le prépare doucement à son intrusion, dans des coups de reins doux, la douleur devant se faire imposante après un an d'abstinence. Il continue d'embrasser son cou et de caresser sa virilité pour accentuer les plaisirs, sans cesser de gémir de plaisir à son oreille. Les sensations sont délicieuses et l'extase est savourée.
✻✻✻
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Ismaël Desjours
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyDim 11 Sep - 13:57

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Cover your eyes, the devil inside
Loukaël



Tu sembles boire mes paroles et moi je buvais les traits de ton visage. Je ne me lassais pas de regarder chacun de tes traits. Ce visage qui a hanté toutes mes nuits sans pouvoir combler le manque que je ressentais. Je souris avant de hocher positivement la tête. « Oui, ils m’ont bien aidé pour tout ça. » De toute manière je n’aurais pas pu m’en occuper, et je me serais probablement retrouvé en difficulté s’ils ne m’avaient pas déniché cet appart, pas très loin de la clinique, et surtout de la ville. Mais tu peux bien le constater de tes yeux. Ils ont plutôt fait du bon boulot, je n’ai jamais eu à me plaindre de cet appartement, entièrement équipé pour que je puisse m’en sortir seul. Ce qui n’était pas le cas de tous les appartements adaptés. Mais au moins, je ne serais pas un vrai poids pour toi parce que j’ai appris à me débrouiller. En tout cas j’espère. Mais on part sur le sujet de l’appartement. Je secoue négativement la tête. Il est hors de question que je le vende, non seulement parce qu’il y a trop de souvenir mais aussi parce que j’ai bien l’intention, un jour, d’y retourner. « Hors de question. » Je suis légèrement brusque dans mon ton. Je soupire doucement avant de me radoucir. « Je… J’ai l’intention d’y retourner visiter un jour, par quelques moyens que ce soit. Et je ne me vois pas le vendre alors qu’on a construit notre vie là-bas. C’est comme si c’était indissociable de notre couple… Même si matériellement je ne pouvais plus y vivre, moralement c’était encore plus difficile d’y rester alors que je m’enfoncer dans ce mensonge. Un mensonge qui m’a servi de leçon et que je ne suis pas prêt de recommencer une seconde fois la même erreur. Je sais que je suis sur le fil du rasoir, que la moindre erreur me sera fatale, même si je me sens déjà terriblement chanceux que tu me la donnes aujourd’hui. Je fais un sourire contrit avant de baisser la tête. « Je sais. D’ailleurs je ne mérite que la pire des sanctions. » Parce que je ne comprends pas que tu restes là, alors que je t’ai fait la pire des choses, après la trahison bien évidemment, et que surtout je serais probablement insupportablement chiant et surtout plus du tout le même, emplissant de désillusion tout nos rêves. Alors que toi tu pourrais continuer à les réaliser. Je ne veux pas être un poids pour toi. Pas celui que l’on traine par dépit, mais plutôt celui dont on n’a pas vraiment le choix ou non. Un peu comme je l’ai imposé à nos amis, avant que je ne décide de leur rendre la vie infernale, pour leur rendre leur liberté, qu’ils ne se sentent pas obligé de me tenir compagnie. Je n’étais pas certain que tu apprécies quand ils allaient te le dire. En même temps je suis certain que ça ne t’étonnerait même pas. Tu me connaissais parfaitement pour savoir ce dont je suis capable. Tout comme le contraire est tout à fait valable. Ce qui finit par nous faire sourire.

L’équitation, c’est ce qui nous a permis de nous rencontrer et de nous rassembler aussi, alors quand j’ai su que jamais je ne pourrais remonter, en tout cas tant que je ne remarcherais pas, alors c’était quelque chose de très difficile à accepter. Parce que l’équitation, en plus de nous avoir rassembler, était surtout une très grande partie de ma vie, c’est ce qui me donnait foi de me lever chaque jour après toi, ou quand tu n’étais pas là. Mais même ça je ne l’avais plus. Alors même si en façade je semblais serein, à l’intérieur de moi c’était une éruption volcanique. Mais je ne voulais pas t’affliger encore plus que je ne le fais déjà. Heureusement on part tous les deux sur un sujet des plus légers. Surtout quand ça parle de ton magnifique corps. Je pourrais d’ailleurs en parler des heures sans m’en lasser. Plus le temps passe et plus c’est fort. Il n’y a pas d’effets néfastes au passage du temps. C’était encore plus fort qu’au premier jour. Je ne me lassais pas de la chance que j’avais de t’avoir à mes côtés, et encore plus aujourd’hui, même si ce n’est pas encore gagné. Je secoue négativement la tête « Non je ne pense pas qu’il me va encore, j’ai perdu un peu de poids au niveau des jambes. » C’est d’ailleurs ce dont j’ai le plus honte aujourd’hui, pourtant avant, je n’étais pas du genre à me trouver laid et à complexer, mais maintenant tout est modifié, les règles ne sont plus les mêmes. Alors ce pantalon, je préfère que ce soit toi qui le porte. je suis certain qu’il t’irait à merveille en plus et que pour une fois c’est moi qui profiterait de la vue. « oh, faut bien que je sache ce que tu ressens quand je montais, je comprendrait peut-être pourquoi je ne restais pas longtemps habillé après mes séances… » Je laisse un sourire étendre mes lèvres, malicieux et coquin à la fois. Et on enchaîne les sujets qui en disent long sur nos un an loin de l’autre, ces un an où le manque de toi a failli arracher mon cœur tellement c’était douloureux. Je hausse un sourcil avant de mordre ma lèvre inférieure. « hum.. le plus haut alors, j’ai pris tout les risques » je souris doucement, amoureusement.

Retrouver ton corps, chacun de tes traits. Retrouver la douceur de ta peau et le gout sucré de celle-ci. Te retrouver physiquement et plus seulement à travers nos lettres enflammées. Mes yeux dévorent allégrement ces courbes parfaites dont je ne peux me passer. Tes lèvres sur ma peau ont un effet aphrodisiaque, électrisant tous les nerfs de mon corps. Je cherche encore plus de contact, jamais assez. Mes doigts qui s’appliquent à faire monter la pression, à profiter de ce qui m’a tant manqué. Je tente de ne pas penser à la frustration de ne pas pouvoir faire ce que je veux vraiment. J’enfouis ma tête dans ton cou, humant à plein nez ton odeur si envoûtante. Je soupire encore et encore sous ton attention, avant de poser mes lèvres sur la peau tendre de ton cou. J’aimais te voir totalement détendu, confiant en ma présence, j’appréciais d’être le seul à avoir le droit à te voir lâcher prise. J’embrasse ta mâchoire puis cajole tes lèvres avant de sourire. « Plutôt la frustration ensuite, ne pas pouvoir te toucher, t’embrasser ou te faire l’amour. Seulement dans mes rêves… » Je prends possession de tes lèvres dans un soupir avide. Je ferme à moitié les yeux avant de gémir tout contre tes lèvres, sous tes doigts sur ma peau, j’ai besoin de plus. Je dévie mes lèvres sur ta joue, faisant rougir ta peau avec le frottement de ma barbe. Marquer ta peau pour que tout le monde sache que tu es à moi. Que l’homme magnifique que tu es appartient déjà à quelqu’un. Je grogne à ta réponse avant d’aller couvrir de baiser ton torse, ton ventre et de m’attarder sur ton nombril. Appréciant à sa juste valeur chacune de tes réactions. Remontant tu en profite pour attraper mon oreille, m’arrachant un cri mêlé de surprise et d’excitation. Je souris, m’appuyant sur toi, remontant ma main dans tes cheveux, pour t’empêcher de partir plus loin. Mais j’ai besoin d’aller plus loin. Je te laisse docilement faire, posant ma tête sur ton bras et contre ton épaule. Tout mon corps est parcouru d’un frisson alors que tes doigts me cajolent et tes lèvres se posent sur ma nuque. Trop de sensations, je ferme les yeux et m’appuie encore plus contre toi. Je veux me fondre en toi. Mon souffle se coupe, je vais lier nos doigts alors que tu m’emplis enfin. Je grimace légèrement mais je parviens néanmoins à souffler « bouge » Je veux te sentir, que tu ne prennes pas de gants, j’ai besoin de ça. Je ferme les yeux et bascule la tête en arrière. Je me donne tout à toi, vulnérable. « Oh, louka… plus.. t’aime… » je suis loin d’être cohérent. Je ne suis que gémissement, en résonance aux tiens. Mes cheveux me collent au visage, sous la chaleur de l’étreinte. « Encore… » Tu prends toute la place dans mon esprit, ne laissant pas la place à la frustration de me sentir inutile, qui ne manquerait pas de montrer le bout de son nez, après.

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elias - l'ami, l'écrivain qu'il aide en listant des anecdotes de ses combats. Avec lui, il se livre à une sorte de thérapie où la parole prime, pour une fois. C'est surtout un coup de main qui lui donne.
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MessageSujet: Re: Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël)   Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches. (ismaël) EmptyDim 25 Sep - 18:51

Un premier mensonge est cette boule de neige qui crée les avalanches.
Louka & Ismaël

Les deux hommes évoquent des sujets peu ordinaires pour leurs retrouvailles, qui se concentrent sur le handicap d'Ismaël. S'il est parfois abordé de manière approfondie, il peut également s'éloigner de la conversation en apparence, tout en gardant une certaine proximité vicieuse avec leurs échanges. Il reste omniprésent, prend désormais place dans leurs réflexions pour l'avenir. Et le choix de vivre dans cette nouvelle ville, pour poursuivre leur bout d'existences, mérite des pensées plus poussées. Louka n'est pas en accord avec son amant, il ne juge pas sa décision raisonnable et il lui en fait part. « Je ne suis pas certain que ton désir corresponde à nos finances Isma... Ce ne serait pas très prudent de le garder. On pourra toujours louer un gîte ou un hôtel quand on y retournera. Il y a plein d'autres lieux à Paris où nos souvenirs sont gravés. Suffira de s'y rendre si tu veux une bouffée de nostalgie. » Il lance pour qu'il comprenne son raisonnement, qu'il estime plus sensé. Il admet toutefois que cette vente créera un déchirement au creux de son coeur ; il ne peut pas nier que ce sera un choix difficile à prendre, affligeant et poignant. Tous leurs souvenirs envolés pour que de nouveaux propriétaires s'y intègrent. Seulement Louka a envie de croire qu'ils vont en former des nouveaux dans cet établissement tout neuf. Il préfère se concentrer sur leurs avenirs que sur le passé, aussi somptueux et magique soit-il. « On verra ça plus tard. » Il esquisse un léger sourire lorsqu'Ismaël prétend mériter une sanction lourde. Pour sa trahison, pour ses mensonges à profusion, dans lesquels il s'est perdu lui-même. Oui, Louka lui en veut. Oui, Louka risque de ne pas pouvoir préserver cette complicité très longtemps, envahi par la rancœur et l'amertume. Mais pas maintenant, il reporte ça à demain. Il préfère s'efforcer d'être heureux, juste pour un instant, à rire sans se prendre la tête. Alors ils abordent l'équitation, mais surtout le pantalon beige qui rendait les courbes de son amant d'autant plus délicieuses. Il affirme qu'il lui irait mieux, puisqu'il a perdu beaucoup de poids. « Suffit de le reprendre. Tu ne croyais quand même pas que tu allais échapper à mes bonnes vieilles recettes de grand-mère bien grasses. Ou aux restaurants en tête à tête. Désolé mais j'ai envie d'un bon gros steak saignant à la sauce au poivre. » Son amant étant végétarien, les habitudes alimentaires carnivores de Louka ne correspondent pas, mais il s'en amuse avec un large sourire. Ils évoquent aussi de doux souvenirs qui effleurent son cœur d'une délicate caresse. Leurs étreintes passionnées et fougueuses suite aux compétitions ; les regards pervers lancés par Louka lors de ses sauts, où il pouvait admirer son fessier musclé par les années d'expérience. Le bon vieux temps... bientôt effacé, éloigné de leur vie commune. A regret. « Oui, tu comprendras toute la frustration qui me submergeait lorsque je devais attendre que tu finisses tes sauts. La passion qui m'animait lorsqu'enfin, je pouvais te sauter dessus. Je suis impatient de te voir en homme sauvage et directif. » Il esquisse un sourire empreint d'une forte cupidité voilée d'un amusement franc, pour le taquiner légèrement. « Tu as intérêt à me montrer toute cette docilité. » Il lance avant de poursuivre sur le domaine plus sérieux de la luxure.

Leurs mains gourmandes apprennent à s'apprivoiser de nouveau, ne prennent toutefois pas le temps de savourer le corps de l'autre. « Nous connaissant, on va bien se rattraper. » Les préliminaires s'étouffent promptement pour laisser place à leurs envies plus imposantes. Insinué en son homme, Louka s'applique dans des coups de reins lents et sensuels, avant que ce dernier ne réclame plus de franchise. Il ne peut que lui offrir ce qu'il souhaite, et son bassin use de mouvements effrénés, profonds, pour que l'excitation l'inonde de plein fouet. Il veut le faire jouir pour effacer toutes les traces de manque et de frustration, multipliées par cette année d'absence. Il veut qu'ils se perdent ensemble, qu'ils oublient et soient comblés et satisfaits. Alors il se fond en lui sans relâche, tout en caressant sa hanche et son torse du bout de ses doigts. Il se délecte de son corps, il en abuse, en use, il l'aime à sa manière. « Trop bon... » Il souffle contre son épaule qu'il frôle de ses lèvres, pour délivrer le plaisir qui remue en lui. Il lâche aussi des gémissements contre son oreille, avant de libérer son désir en lui, dans un dernier cri rauque. Essoufflé, épuisé par l'effort physique plus familier, ainsi que les heures de décalage et de vol qui l'ont crevé, Louka s'étale contre le matelas pour reprendre une dose d'énergie et de souffle. Il laisse son amant reprendre une place confortable, allongé sur le dos, tandis qu'il vient poser sa tête contre son torse, au creux de son cou, et sa main sur son ventre dénudé. Il respire son odeur en gardant les paupières closes, reprend sa respiration qui devient moins saccadée. « Tu m'épuises dès que je rentre. » Il prononce en souriant, avant de se laisser envahir par le sommeil. Il est bien là, tout contre lui, le nez collé à sa peau douce. « Je t'aime. » Il prononce à moitié endormi, puis son esprit quitte la réalité pour un long moment de récupération.
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