(mia) je me battrais jusqu'à la fin

Le combat est dans moins d'un mois maintenant et tu es à la charge de l'organisation de ce combat. tout doit être parfait, aujourd'hui, tu t'occupes des invitations pour les gens importants, notamment des investisseurs du club. tu prépares alors tout ça, tout en répondant à tes sms de temps à autres. tu te lèves à un moment donné et tu vas regarder à travers la vitre, tu observes les jeunes qui s'entraînent, les moins jeunes aussi, et c'est là que tu le vois. Mino. il est juste là, il a changé, sans trop changé non plus. il frappe, encore et encore son sac de frappe. tu le regardes, longuement, tout en réfléchissant au passé. c'était avant et en même temps, ça n'a jamais été. tu te surprends à poser ton doigt sur tes lèvres et tu reprends rapidement consistance pour retourner derrière ton bureau, il ne sert à rien de le regarder. tu pourrais aller le voir, oui, mais tu n'oses pas, alors tu restes là jusqu'à ce que l'heure passe encore et encore. c'est à ce moment là que ton heure arrive, tu te lèves, tu t'apprêtes à descendre, tu regardes d'abord à travers la grande vitre qui surplombes les rings et tu le vois encore, il est encore et toujours là, toujours dans la même position. il va se faire du mal, ou alors, il a un mal à essouffler. t'en sais trop rien, t'oses pas bouger, il ne sait pas que tu es de retour, tu n'as pas prévenu grand monde en même temps, tu es restée dans ton monde, simplement. tu n'as pas osé mais là, tu vas bien devoir, si tu veux rentrer chez moi ... mais est-ce que tu veux vraiment rentrer chez toi ? parce que si tu rentres, tu vas juste te perdre entre tes cartons, tes nombreux cartons dont tu n'as pas encore eu le courage de défaire. tu respires, fort, tu retournes ranger tes affaires, ton sac sur l'épaule, tu finis par descendre en faisant claquer tes talons dans les escaliers en fer. tu arrives vers Mino, prête à lui parler, ou le mettre à la porte peut-être, il faut que tu fermes et .. color=#317985]« je fermerais après moi. Vous pouvez partir. »[/color] qu'il coupe court à tes pensées alors que tu n'as le temps de rien dire. tu ne bouges pas, pas d'un millimètres, tu t'apprêtes à faire demi-tour, ne souhaitant pas le déranger sauf qu'il bouge et se retourne à ce moment, certainement parce que tu restes bloquée là, derrière. il se retourne et te regarde, bouche bée. « Mia ? c’est toi ? » qu'il dit alors, qu'il ose, et tu souris, timidement, en hochant la tête. « Surprise ? » que tu tentes, doucement, sans trop savoir quoi dire, tu tiens maintenant ton sac entre tes mains, tu joues avec, doucement, ne sachant quoi dire de plus. « Je .. oui, c'est bien moi Mino, je suis de retour, sur Biarritz et euh .. voilà » tu conclus, rapidement.

Mia. Mia. Mia. Ce prénom familier, ce visage tout aussi, ses longues boucles brunes que tu aimais tirés par le passée. Mia, tu l’as toujours connu. Mia, elle te connaissait mieux que n’importe qui. Elle était là quand tu étais gosses, elle était avec toi dans votre groupe de rital que vous aviez formé au lycée. La famiglia. La famille, tout simplement. Vous n’étiez pas si nombre, mais vous étiez tous uni. Tu prenais très à cœur, ton rôle de protecteur. Si ne serait-ce qu’un mec regardait d’un œil lubrique les filles de la bande, il ne te fallait qu’un regard pour le calmer. Tu étais connu pour avoir le sang chaud. Tu vrillais rapidement, Mia arrivait parfois à te calmer, elle avait cette effet apaisant sur toi. Tu ne l’as jamais vu avec personne, que cela soit en soirée, au lycée, sur la place. Tu ne l’avais jamais vu avec un petit copain. Était-ce à cause de toi ? Il est vrai que tu étais toujours dans les parages, tu étais souvent chez les Peretti. Tu étais souvent près d’elle. Tu l’aimais beaucoup Mia, même un peu trop. Elle avait été ton premier amour inavoué. Celle qui tu observais de loin, celle que tu aimais voir sourire, celle qui tu aurais voulu. Seulement, tu ne pouvais pas et surtout, tu ne voulais lui faire du mal. Tu n’étais pas un homme bon, tu l’étais encore moins aujourd’hui. Les femmes fuient, elles ne veulent pas rester dans ta vie. Regarder Eve. Regarder Gaby. Elles sont le parfait exemple de ton échec dans les relations amoureuses. Tu ne pouvais pas faire ça à Mia. Tu ne voulais pas la voir partir à cause de toi, tu ne voulais pas la voir pleurer à cause de tes conneries d’adolescent. Seulement, ça te fessait chier que des mecs s’intéressent à elle. Seulement, tu devais la laisser grandir, vivre, tu ne pouvais pas l’enfermer dans une tour dorée. Son frère t’en aurait voulu. « Mia ? c’est toi ?  » Alors c’est bien elle. elle n’a pas trop changer, enfin, si elle est encore plus belle que dans tes souvenirs. Tu ne t’approches alors un peu plus près d’elle. Attrapent une serviette pour essuyer un peu ton visage en sueur et ton torse nu. « Assez oui. Tu m’excuse si je ne te fais pas la bise » tu lui désignes alors la sueur qui coulent sur toi. tu es là depuis la matinée. Depuis des heures, tu tapes sur ce sac qui n’avait rien demandé    « Je .. oui, c'est bien moi Mino, je suis de retour, sur Biarritz et euh .. voilà » tu aimes la façon dont elle prononce ton prénom. Tu hoches alors la tête « Bon retour chez toi. Tu travailles ici ? Enfin si tu es là aussi tard, ce n’est pas pour rien. Que je suis con » .

Il s'approche, doucement, toi, tu ne bouges pas, tu ne peux pas bouger, c'est impossible, tu ne peux pas bouger alors qu'il avance vers toi. t'as envie de plus, encore un peu, un petit pas de plus, tu veux qu'il approche encore, puis tu essaies de te remettre de tes émotions. c'est mal, il a quelqu'un, il est heureux et ... et alors, pourquoi est-ce qu'il est encore là ? t'en sais rien, rien du tout. il prend une serviette et commence doucement à essuyer son visage, son torse nu et tu ne peux pas t'empêcher de le reluquer, tu le mattes complètement, mais discrètement. il est beau Mino, il est réellement beau. « Assez oui. Tu m’excuse si je ne te fais pas la bise » qu'il te dit, en désignant la sueur, t'as envie de lui répondre que tu t'en fiches, qu'il peut bien te faire la bise, ça ne te dérange pas, pas du tout mais tu te retiens de le lui dire, tu restes maîtresse de tes émotions, comme tu peux, évidemment. « oui oui, bien sûr » que tu réponds, sans le perdre des yeux. ton Mino. « Bon retour chez toi. Tu travailles ici ? Enfin si tu es là aussi tard, ce n’est pas pour rien. Que je suis con » tu souris doucement, un sourire qui de dessine de plus en plus devant ses mots. « non, tu n'es pas con, arrête ! mais oui, je travaille ici. j'ai terminé mes études là, il y a quelques semaines et mon père m'a aidé à trouvé un travail. Je le soupçonne d'avoir un peu forcé pour que je sois embauché, mais je pense que je lui manquais, simplement. » tu lui souris encore, sans bouger de ta place, t'as envie de le serrer dans tes bras, innocemment, comme avant, sentir son odeur, te perdre dans cette odeur si apaisante, mais tu n'en fais rien. puis tu penses à sa copine et toutes les femmes qui ont du passer dans ses bras. jalouse que tu es. oui, tu es jalouse de la femme qui a réussi à le stabiliser. tu n'as jamais osé, et en même temps, tu n'aurais pas réussi, tu n'aurais été qu'un coup de plus et tu ne le voulais pas.« je suis chargée de communication et marketing, puis je suis en même temps une formation pour devenir agent de sportifs avec Arthur. » tu li expliques calment. « puis voilà, de retour au pays, loin de Naples, ça fait du bien, et toi alors .. tu .. tu es à la boxe maintenant, en professionnel ? c'est pour ça que tu t'entraînes tard ? » tu lui demandes, doucement.

elle te souris. Ça te fais du bien de la voir, de voir son sourire. Toi qui croyait être au fond du tour, t’as encore peut-être une lueur d’espoir. Tu n’es pas tout à fait mort Mino, tu vois encore un peu de lumière au fond de ton tunnel.« non, tu n'es pas con, arrête ! Mais oui, je travaille ici. j'ai terminé mes études là, il y a quelques semaines et mon père m'a aidé à trouver un travail. Je le soupçonne d'avoir un peu forcé pour que je sois embauché, mais je pense que je lui manquais, simplement. » tu connais très bien son père, c’est un vieil ami de la famille, tu as grandi avec les Peretti. Les Peretti et les Favre c’était comme une seule et même grande famille. Tu protèges Mia comme tes propres seules, seulement pas avec le même regard. « je pense que tu lui manquais beaucoup, comme tu nous as manqué toi aussi, c’était plus pareil sans toi. je crois même qu’on s’est un peu perdu de vue. C’est dommage. » La vie était si simple quand vous aviez quinze/seize ans, ce qui vous importez le plus s’était d’être ensemble. De passer votre temps ensemble, à la page, en soirée. Seulement la vie vous a éloignés, ou c’est peut-être toi qui t’es exclus du groupe. Surement, tu ne voulais pas que ton monde sombre et un impact sur tes amis d’enfance. Alors tu t’éloignes à chaque fois. Tu t’écartes pour ne pas avoir mal et pour ne pas faire souffrir ceux que tu aimes. Tu perds ce que tu as de plus chers, mais c’est comme ça« je suis chargée de communication et marketing, puis je suis en même temps une formation pour devenir agent de sportifs avec Arthur. puis voilà, de retour au pays, loin de Naples, ça fait du bien, et toi alors .. tu .. tu es à la boxe maintenant, en professionnel ? C’est pour ça que tu t'entraînes tard ? » alors comme ça c’est elle la nouvelle agent de sportif ? tu avais entendu des bruits de couloirs sur l’arrivée du personne comme elle. Normalement, tu devais avoir un rendez-vous dans les semaines qui vienne. Seulement à chaque fois tu repousses, tu es trop alcoolisé pour rencontrer cette personne. C’est pas cette image que tu veux donner, tu as besoin de te remettre en selle, mais tu prends ton temps. « oui, je suis devenu pro le mois passé, alors que personne ne s’y attendait. » tu te passes un main sur le visage, pourquoi tu as dit ça. c’est la réalité, mais pourquoi, tu lui dit ça à elle. Seule Matilda est au courant pour Gaby, personne d’autre. « oui je m’entraine aussi tard à cause de ça et puis, j’ai plus personne qui m’attend alors autant tuer le temps à s’entrainer » tu hause les épaules avant de lui demander « personne ne t’attend à ce que tu restes aussi tard ici ? » autant savoir, autant ne pas mourir con ce soir.

« je pense que tu lui manquais beaucoup, comme tu nous as manqué toi aussi, c’était plus pareil sans toi. je crois même qu’on s’est un peu perdu de vue. C’est dommage. » tu vois son petit sourire triste et t'as envie de t'approcher pour étirer ses lèvres, pour lui montrer que tu es là maintenant, que ça va s'arranger, même si vous avez chacun vos vies maintenant, un peu partout. « il a du s'en passer des choses, en trois ans, j'imagine même pas, je n'ai pas encore annoncé mon retour mais c'est dommage, vraiment. » tu lui confirmes, doucement, d'une voix douce. « tu.. enfin, vous m'avez manqué aussi, tous. » tu lui confirmes, en évitant de justesse le lapsus. votre groupe, c'était un groupe soudé, unis, mais c'est vrai que vous étiez tous très jeunes, c'était avant les études, avant que chacun parte de son côté pendant que d'autres sont restés, comme Mino. ça a été très dur, de partir, tu le sais, tu as eu du mal, de laisser ton père derrière toi, ton frère, mais aussi de laisser ton groupe, ton Mino. il était là, quand t'as embarqué, il t'a dit au revoir et tu te souviens encore d'avoir pleuré dans l'avion. tu as hésité à rester, à ne pas partir, mais tu l'as pas fait, tu es restée sur tes positions. « oui, je suis devenu pro le mois passé, alors que personne ne s’y attendait. » tu hoches la tête alors qu'il passe sa main sur son visage. un petit mois, tu es un peu trop fière de lui, c'est normal ? « oui je m’entraine aussi tard à cause de ça et puis, j’ai plus personne qui m’attend alors autant tuer le temps à s’entrainer. Personne ne t’attend à ce que tu restes aussi tard ici ? » qu'il balance, comme ça. tu ne bouges pas, tu ne réponds même pas à sa question tellement tu es choquée, sur les fesses ... personne ne l'attend ? réellement ? et sa copine ? celle dont on t'a parlé ? tu ne comprends pas, tu ne comprends plus, qu'est-ce qu'il te raconte au juste ? « enfin, oui et non, j'avais beaucoup de travail pour ... pour le prochain combat qui a lieu ici et enfin ... je t'ai vu d'en haut, je n'osais pas descendre puis j'ai pris mon courage à deux mains et voilà. mais j'étais censée fermer la salle ce soir, donc si, on s'attend à ce que je reste tard, en quelques sortes. » tu souris, doucement. « ta copine est en voyage ? » tu demandes alors, soucieuse ... tu vois un voile étrange se former dans ses yeux, et tu te ravises. « je ... je suis indiscrète, désolée, je suis allée trop loin, ne répond pas, je vais juste ... partir oui, partir et euh ... te laisser t'entraîner. » tu baisses doucement les yeux, gênée, t'as l'impression d'avoir mis les pieds dans le plat, mais t'étais trop curieuse pour laisser sa phrase en suspend, maintenant, tu t'en veux. pourquoi, avant, c'était si facile, vous vous parliez, beaucoup, sans gêne.

« enfin, oui et non, j'avais beaucoup de travail pour ... pour le prochain combat qui a lieu ici et enfin ... je t'ai vu d'en haut, je n'osais pas descendre puis j'ai pris mon courage à deux mains et voilà. Mais j'étais censée fermer la salle ce soir, donc si, on s'attend à ce que je reste tard, en quelques sortes. » elle n’osait pas descendre vraiment ? Pourquoi ça ? Elle te connait depuis toujours, depuis que vous êtes haut comme trois pommes et elle n’ose pas ? Qu’est ce qui lui prend ? Elle qui a une grande gueule, qui n’a pas peur de dire les mots. Est-ce que tu lui fais peur maintenant ? tu fais un pas en arrière « tu aurais pu descendre plus tôt, je vais pas te manger Mia, tu me connais assez pour me dire que c’est l’heure, que je te dérange. Faut pas avoir peur de ça   » tu essaies de rassurer qui là Mino. elle ou toi ? Tu vas pour remballer tes affaires, elle a surement envie de partir. Alors tu ne vas pas rester des heures ici. « ta copine est en voyage ? je ... je suis indiscrète, désolée, je suis allée trop loin, ne répond pas, je vais juste ... partir oui, partir et euh ... te laisser t'entraîner. » tu te braques de suite. Ta copine ? tu avais du en parler à son frère ou à son cousin pour qu’elle soit au courant. Soit ils lui en avaient parlé ou soit elle demander de tes nouvelles. Tu aimerais que ça soit la seconde option. Quand elle est parti à Naples. Trois ans sans nouvelles. Sans un appel, un ss, un mail, une lettre. Tu l’as voyait juste vivre sa vie via Instagram. Tu ne postais rien, mais tu l’observais de loin. Elle avait l’air heureuse, tu n’avais pas le droit d’interférais dans sa vie. « non reste Mia ça me fait plaisir, énormément plaisir de te revoir. Trois ans c’est long sans sa furie   » que tu lui dis gentiment. C’était ton petit nom à elle, la furie. Enfin, il n’y avait que toi pour l’appeler ainsi.  « ma copine en voyage ? Non pas vraiment, j’ai plus de ses nouvelles depuis un mois. Autant dire que je n’ai plus personne dans ma vie. Je ne suis pas fait pour être en couple, je suis malsain. » tu es perdu dans tes pensées, tu es train loin. « de toute façon qui voudrait de moi, de mon univers, de la boxe. » tu es définitivement au fond du sceau mon pauvre. Sans le vouloir ta meilleure amie t’a totalement brisé. Elle a fait plus de mal dans ta vie que de bien. Tu as le cœur à vif, tu n’es pas près de le laisser à quelqu’un.

« tu aurais pu descendre plus tôt, je vais pas te manger Mia, tu me connais assez pour me dire que c’est l’heure, que je te dérange. Faut pas avoir peur de ça   » qu'il te dit, peut-être légèrement vexé, si seulement il savait ... si seulement il se rendait compte que toi, tu n'as pas peur non, ce n'est pas ça, c'est juste que ... trois ans c'est vraiment long.  « tu ne me dérangeais pas, me fais pas dire ce que j'ai pas dit, c'est juste que ... je suis revenue et je n'ai même pas eu le courage de prévenir mes amis, dont toi alors j'avais peur que tu le prennes mal, simplement. » tu lui avoues, en finissant avec une petite moue pour te faire pardonner comme il se doit. tu lui souris; « non reste Mia ça me fait plaisir, énormément plaisir de te revoir. Trois ans c’est long sans sa furie   » ton coeur accélère, il bat la chamade, rapidement, alors qu'il te dit que c'était long sans toi. « c'était aussi long sans mon italien préféré, je t'avoue que j'en ai cherché un comme toi là-bas, sans succès. » dans chaque regard, dans chaque prunelle, tu as cherché ton Mino, tu as cherché à retrouver ce qui te faisait frémir, ce qui te donnait envie de sourire. mais non, tu n'as pas retrouvé un type comme Mino. tu t'en doutais, en même temps, que ça n'arriverait pas. « ma copine en voyage ? Non pas vraiment, j’ai plus de ses nouvelles depuis un mois. Autant dire que je n’ai plus personne dans ma vie. Je ne suis pas fait pour être en couple, je suis malsain. de toute façon qui voudrait de moi, de mon univers, de la boxe. » t'as envie de chialer, t'as envie de pleurer, pas de bonheur non, mais plutôt parce qu'il a l'air triste, défait, détruit, et t'en veux déjà à cette femme de l'avoir fait autant souffrir, si seulement ce n'était pas si ambiguë, tu viendrais le prendre dans tes bras. « moi » que tu réponds à sa question, sans réellement t'en rendre compte, tu te reprends, bien vite.  « je veux dire ..  je suis là, maintenant moi .. je ne te laisserai pas dire des choses comme ça. tu n'as jamais été malsain avec moi, avec nous. j'te préviens Mino, tu redis ça devant moi, et c'est moi qui te boxe, même si je ne sais pas frapper, je sais où frapper. » tu lui dis rapidement, dans le but de le faire sourire, et qu'il ne remarque pas, ta réponse bien rapide, si peu innocente. oui, toi, tu veux de lui, tout, lui et tout ce qui va avec, mais tu ne lui diras pas, impossible.

« tu ne me dérangeais pas, me fais pas dire ce que j'ai pas dit, c'est juste que ... je suis revenue et je n'ai même pas eu le courage de prévenir mes amis, dont toi alors j'avais peur que tu le prennes mal, simplement. » tu es quand même étonné par ses propos. Pourquoi tu serais en colère contre elle. à cause de son retour ou à cause de son départ ? Tu avais eu mal au cœur pour la première fois de ta vie, mais il fallait qu’elle parte réaliser ses rêves. Tu ne voulais pas lui dire de rester, puis tu étais qui pour elle ? Personne. Tu ne pouvais pas lui demander ça. il n’y avait jamais rien eu entre vous. Elle ne s’intéressait pas à toi, tu avais essayé des manœuvres banals, mais elle n’avait jamais réagi. Puis ce n’était pas plus mal, tu n’aurais aps souffert de son départ comme tu souffres là. Il vaut mieux souffrir d’une chose qu’on ne connait pas, que d’avoir mal à cause de quelqu’un qui vous manque. Tu l’avais su très vite ça « pourquoi je l’aurais pris mal ? C’était pour tes études non ? Je l’aurais jamais pris mal Mia, tu seras toujours la bienvenue tu sais. Je ne te tournerais jamais le dos. » Non tu ne peux pas lui tourner le dos, tu l’apprécies trop cette fille. Puis tu sais que si tu lui fais un jour du mal, les autres Peretti te castreront. Mia fait partie de ta vie, que tu sois avec une femme ou pas, elle ne passera toujours en priori. Seulement, ça elle ne l’a jamais su. « c'était aussi long sans mon italien préféré, je t'avoue que j'en ai cherché un comme toi là-bas, sans succès. » elle est sérieuse là ? « j’ai le droit d’être flatté ? » sans le vouloir, elle est en train de flatter ton égo. Alors comme ça il n’y a personne qui à pu d’égaler. Dans un sens, c’est peut-être une bonne chose pour toi, comme une mauvaise. Tu sais plus sur quel pied dansait maintenant. « moi » tu es surprit de sa réponse. Enfin ça été dit tellement rapidement que tu ne sais pas si elle la vraiment dit ou pas. Mino ne reste pas pour ça, t’es bon pour personne. Encore moins pour Mia. Tu veux la préservé.  « je veux dire ..  je suis là, maintenant moi .. je ne te laisserai pas dire des choses comme ça. tu n'as jamais été malsain avec moi, avec nous. j'te préviens Mino, tu redis ça devant moi, et c'est moi qui te boxe, même si je ne sais pas frapper, je sais où frapper. » alors tu as juste rêver, elle n’avait pas dit qu’elle était là pour toi, qu’elle te voulait dans sa vie. « alors j’éviterais de le dire, mais je le pense vraiment. Je suis bon pour personne, je fais du mal aux gens. Je préfère être seul que te faire souffrir quelqu’un » puis tu t’approches enfin près d’elle, tu passes ta main dans ses cheveux, tu les ébouriffes comme tu avais l’habitude de le faire avant. « tu sais, même si tu ne sais pas boxer, le coup fera bien plus mal si tu y mets toute ta rage et que tu vises le bon endroit. » Tu lui dis avec un faible sourire, tu es en train de reprendre vie. A croire qu’il fallait que Mia réapparaisse. «  un jour, si tu veux, je t’apprendrais. »

« pourquoi je l’aurais pris mal ? C’était pour tes études non ? Je l’aurais jamais pris mal Mia, tu seras toujours la bienvenue tu sais. Je ne te tournerais jamais le dos. » parce que tu n'as pas donné de nouvelle, parce que tu reviens comme une fleur, parce que tu leur as tourné le dos ... t'as ce soucis avec l'abandon, la distance. ça te fait mal, la distance alors tu préfères généralement couper les ponts plutôt que de souffrir, c'est grave ? oui, certainement. ses mots te font trop de bien, après tout, il t'avoue qu'il ne te tournera jamais le dos et ça ton coeur qui bat, fort, trop fort, très fort, et tu souris, simplement. « je sais, je sais, c'est juste, j'aurai pu donner plus de nouvelles. » que tu lui réponds, d'une toute petite voix toute douce pour l'amadouer, pour qu'il comprenne que c'est plus fort que toi, que c'est pas ta faute, pas entièrement, que c'est comme ça que tu fonctionne, simplement. « j’ai le droit d’être flatté ? » tu hoches la tête en souriant. « vas-y, je t'autorise, mais pas plus de 5 minutes par contre. » puis quelque part, c'est vrai, trop vrai .. il n'y en a pas deux comme Mino, mais de là à lui dire explicitement, non, quand même. tu fais une seconde bourde, tu réponds trop vite, bien trop vite, tu te perds, dans des explications inutiles. « alors j’éviterais de le dire, mais je le pense vraiment. Je suis bon pour personne, je fais du mal aux gens. Je préfère être seul que te faire souffrir quelqu’un » qu'il dit en s'approchant, et en ébouriffant tes cheveux, tu tentes de sourire même si ses paroles te font mal au courant. « ne dis pas ça Mino .. » non, tu ne veux pas qu'il dise ça, pas devant toi, alors que toi, tu ne vois que lui, depuis toujours, tu t'y refuses, qu'il se sous-estime. « t'es juste pas tombé sur la bonne. » tu lui dis tendrement en remettant tes cheveux en place comme tu peux. la bonne, c'est toi, et ça c'est ton coeur qui te le souffle même si tu n'en es pas convaincue vraiment pas. « tu sais, même si tu ne sais pas boxer, le coup fera bien plus mal si tu y mets toute ta rage et que tu vises le bon endroit. un jour, si tu veux, je t’apprendrais. » qu'il te confirme, et tu pourrais presque sautiller. « je te mets ta raclée quand tu veux Favre. » tu lui balances alors, les yeux dans les yeux, le regard sûr et certain, fière. « tu sais que j'ai frappé un type quand même, à Naples, enfin un type, c'était mon copain, mais bon pas très très discret. infidèle jusqu'à l'os, je m'en suis rendue compte et ça m'a valu une fracture de deux phalanges. » tu lui dis, à moitié fière avant de lui désigner ta main.

 « ne dis pas ça Mino .. t'es juste pas tombé sur la bonne. » qui serait la bonne ? Tu ne sais pas. Tu avais pensé que cela pouvait être Gaby. Seulement, tu t’étais drôlement tromper « qui sera la bonne, tu peux me le dire toi ? Faudrait-il que je sois le bon pour quelqu’un. Puis je ne pouvais pas pensait qu’elle serait comme ça. Elle était ma meilleure amie pendant plus de sept ans. Elle devait se marier, son mec la planter devant l’autel et le lendemain, une chose en entrainant une autre, j’ai passé la nuit avec. Ce soir-là, je l’ai mis en cloque, elle me l’a dit trois mois après. J’ai pris mes responsabilités et j’ai voulu me mettre avec elle, mais elle voulait dégager le bébé. Le jour de mon combat, il y a un mois, elle avait rendez-vous seule à l’hosto. Depuis ce soir-là, je suis seul Mia. Je sais pas pourquoi je te raconte ça, désolé de t’émender avec ça. » t’es mal, tu prends ta tête entre tes mains. Pourquoi elle a fait ça au juste ? Pourquoi elle est partir sans prévenir, elle qui avait un si grande gueule pour te dire tout tes défauts. Pourquoi était-elle partie après que tu lui ai ouvert ton cœur ? Attendait-elle qui ça enfaite. Que tu lui ouvres ton cœur et qu’elle se tire pour te faire du mal. « je te mets ta raclée quand tu veux Favre. » tu reviens une nouvelle fois à la réalité. Tu souris franchement cette fois-ci « toi me mettre ma raclée. Laisse-moi rire Mia, tu ne fais pas le poids contre moi. Le seul Peretti qui y arriverait est ton frère voir ton cousin. Je les estimes trop pour me battre contre eux. » puis elle ajoute « tu sais que j'ai frappé un type quand même, à Naples, enfin un type, c'était mon copain, mais bon pas très très discret. infidèle jusqu'à l'os, je m'en suis rendue compte et ça m'a valu une fracture de deux phalanges. » un type. Son copain. Ton sang ne fait qu’un tour dans ton corps. Qui c’est ce con ! « Quoi ?   » Calme toi Mino ? Mia ne t’était pas réservée. Elle a le droit d’avoir fait sa vie loin. Tu ne lui as jamais dit ce que tu ressentais, alors ne t’étonne pas qu’il y est eu quelqu’un d’autre dans sa vie. « vraiment un con ton mec, je comprends pas comment on peut être infidèle quand on voit la beauté que tu es devenue   » merde tu en as peut-être dit un peu trop. Alors tu poursuis sur un terrain, un peu moins glissant. « enfin, je comprends pas comme on peut aller voir ailleurs. » tu attrapes la main qu’elle te tends et sans savoir pour ou comment, tu embrasses sa paume. Tu redresses la tête et fixe ton regard aux siens. Merde qu’est ce qui te prend Mino « la prochaine fois, ferme correctement le poing   » tu refermes sa paume et tu lui montre comme éviter de se faire mal. Les bases de la défense dans tout sport de combat.

« qui sera la bonne, tu peux me le dire toi ? Faudrait-il que je sois le bon pour quelqu’un. Puis je ne pouvais pas pensait qu’elle serait comme ça. Elle était ma meilleure amie pendant plus de sept ans. Elle devait se marier, son mec la planter devant l’autel et le lendemain, une chose en entrainant une autre, j’ai passé la nuit avec. Ce soir-là, je l’ai mis en cloque, elle me l’a dit trois mois après. J’ai pris mes responsabilités et j’ai voulu me mettre avec elle, mais elle voulait dégager le bébé. Le jour de mon combat, il y a un mois, elle avait rendez-vous seule à l’hosto. Depuis ce soir-là, je suis seul Mia. Je sais pas pourquoi je te raconte ça, désolé de t’emmerder avec ça. » tu retiens ta respiration, ton souffle tes mots, devant sa tirade. t'as envie de le prendre dans tes bras, t'as envie de le soulager, l'apaiser, t'as envie de prendre soin de lui. tu es tellement, mais tellement triste de ses mots. tu aimerais qu'il pense autrement, tu aimerais le voir vivant, retrouver ton Mino, celui qui souriait, qui ne se prenait pas la tête avec ça. mais il a mal, tellement mal que toi aussi tu souffres, mais tu ne dis rien. il a peut-être un enfant, à l'heure actuelle, quelque part et c'est .. tu n'as pas les mots. t'essaies de changer les mots, changer de conversation, lui rendre son sourire. « toi me mettre ma raclée. Laisse-moi rire Mia, tu ne fais pas le poids contre moi. Le seul Peretti qui y arriverait est ton frère voir ton cousin. Je les estimes trop pour me battre contre eux. » tu souris, doucement, c'est vrai que tu ne ferais pas le poids contre Mino, vraiment pas, contre pas grand monde, finalement. « Quoi ?   » qu'il répond, immédiatement en montant sur ses grands chevaux. tu es surprise, par son énervement.  « vraiment un con ton mec, je comprends pas comment on peut être infidèle quand on voit la beauté que tu es devenue   » ton coeur rate un battement devant ses mots. vraiment ? il te trouve belle ? « enfin, je comprends pas comme on peut aller voir ailleurs. » qu'il te raconte, et c'est là que tu comprends que Mino il a changé, parce qu'à une époque, il s'en fichait pas mal, il vivait des aventures. il attrape ta main, quelques secondes, et il approche ses lèvres, il t'embrasse là, dans la pauvre de ta main tu frémis, tu trembles presque, tu suffoques, tu oublies de respirer.  la prochaine fois, ferme correctement le poing   » qu'il t'explique, finalement, en serrant tes phalanges. toi, tu ne regardes pas ta main, non, t'es bloquée dans ses yeux, son regard qui te parle, qui en dit long. « Mino.. je .. » tu te perds, tu ne sais plus quoi dire, tu hésites, t'as envie de te jeter dans ses bras, de goûter ses lèvres, de te perdre contre son corps, tu te retiens. « je suis là » que tu lui souffles finalement, ta main se desserre, vient se perdre sur son visage. « je suis là pour toi maintenant, si tu as besoin de parler, ça ne embête pas, au contraire, je veux être là pour toi Mino. » tu lui parles doucement, calmement, tu as mis de côté ton sang d'italien. « ne te poses plus de question quand à "je vais l'embêter" ou quoique ce soit, je suis là. je suis là pour toi, tu entends ? » que tu lui murmures; tu ne peux pas te jeter sur lui, tu ne peux pas faire ça, pourtant, tu aimerais tellement réparer son petit coeur en morceau, tu aimerais tellement l'apaiser, l'aider mais tu as peur qu'il te repousse.

de savoir qu’elle a eu un homme dans sa vie te fou les nerfs. Tu en oublierais tes maux, tu en oublis presque ta propre situation. Mia a toujours eu cet effet sur toi, ce n’est pas nouveau. Tu allais toujours vers elle quand ça n’allait pas fort. Elle était un peu ta source d’oxygène quand tu avais le souffle coupé après un mauvais coup. Tu aurais même pu devenir son ombre si ça ne tenait qu’à toi. Seulement, tu voyais qu’elle n’était pas intéressée par toi. Tu aurais aimé savoir ce qui se serait passé si tu lui avais dit ce que tu avais au fond du cœur. Peut-être que tu aurais eu un sacré vent et qu’elle aurait décidé de partir elle aussi. Peut-être qu’elle aurait tenté le coup, peut-être qu’elle ne serait pas parti à Naples ou tu l’aurais suivit. Tu n’avais rien qui te retenait à Biarritz à cette époque-là. Tu avais ta famille certes, mais ils auraient surement comprit ton choix, puis Mia était apprécier de tes parents et de tes sœurs. Pour ce qui est de Numa, tu n’en savais rien, c’était une période compliqué pour vous deux, vous n’arriviez pas à vous comprendre. Si tu lui avais dit, tu n’aurais pas fait ça avec Gaby, elle aurait été mariée avec son mec, elle serait une heureuse maman et toi, tu serais peut-être avec Mia ou pas. Tu aurais peut-être changé, tu aurais peut-être grandi. Là, tu es comme un con, t’as le cœur brisé, t’es un cadavre ambulant, tu n’as plus de but dans ta vie. Enfin si, tu as la boxe maintenant, puis tu as cette putain de rage dans l’estomac. Tu passes maintenant tes jours et tes nuits ici. Tu frappes, tu frappes, tu te solidifies comme tu peux, tu te renfermes sur toi.   « Mino.. je .. je suis là » la main de Mia se libère de ton emprisonnement et vient se pose sur ton visage, caressant du bout des doigts ta barbe de trois jours. Tu aimes ce contact, tu ne vas pas te mentir. Tu aimes la sentir près de toi, tu aimes ça. Ça te fait revenir à une époque lointaine, au tout était simple. Au lycée, quand vous n’aviez pas de problème aussi important que vos histoires de cœur actuels. Tu te laisses faire, tu as peut-être besoin de cela ce soir. D’un peu de tendresse, de la tendresse de Mia. Ça ne peut-être qu’elle, pas un autre. « je suis là pour toi maintenant, si tu as besoin de parler, ça ne embête pas, au contraire, je veux être là pour toi Mino. ne te poses plus de question quand à "je vais l'embêter" ou quoique ce soit, je suis là. Je suis là pour toi, tu entends ? » tu as besoin d’entendre ses mots. Tu as besoins de ça. De Mia. D’elle. Ce n’est pas si compliqué. Enfin si. Tu ne sais pas ce que tu dois faire. Tu sais plus, tu es perdu. « oui, oui, je t’entends. Je sais que tu es là. » tu passes tes mains libres autour de sa taille et tu l’approches de toi. Tu poses ta tête sur son épaule. Tu restes quand même à une distance correcte d’elle, tu es quand même en sueur. Tu l’as sers de toute tes forces, enfin en évitent de la casser. « je suis désolé, je devrais pas, excuse-moi » que tu chuchotes tout près de son oreille, mais tu peux pas te reculer. Tu as besoin de ça, d’elle.

« oui, oui, je t’entends. Je sais que tu es là. » qu'il te répond, doucement. tu le regardes s'approcher, légèrement, te vois, soulever doucement ses mains pour venir les poser sur ta taille. ton coeur accélère son rythme cardiaque. il te fait approcher, tu fais un pas, vers lui, et il vient poser sa tête sur ton épaule, tu souris, certainement comme une idiote, mais tu souris, parce que tu te sens bien là, avec Mino, tellement bien. tu te rends compte, doucement, à quel point il t'a manqué, à quel point tu n'as pas réussi à l'oublier, à quel point tu l'as dans la peau finalement, malgré tes tentatives. oui, malgré le fait que tu aies tenté de l'oublier dans les bras d'autres, tu n'as tout simplement pas réussi. tu penses alors à respirer, tu avais presque oublié. il te sert, fort et là, tu te sens protéger. tellement protégée. c'est tout ce que tu veux. lui. « je suis désolé, je devrais pas, excuse-moi » il chuchote, au creux de ton oreille, t'en trembles rapidement, t'en trembles énormément. « je .. non, c'est .. » t'en perds tes mots, complètement, tu bégayes comme une collégienne devant son premier crush, c'est ce qu'il est le premier, le seul même. le seul que tu n'as pas osé approcher, évidemment à côté de lui, les autres ne représentaient rien, non, s'ils te refusaient, tu t'en fichais, parce que ce qui était important, c'était lui. tu places alors tes mains sur son torse, sans gêne. « je m'en fiche que tu sois en sueur, serres-moi un peu plus fort. » que t'arrives finalement à dire, à demander. ce n'est pas forcément bien, c'est même plutôt mal, parce que tu te fais du mal, à être aussi proche de lui. réellement. « tu.. tu vas encore t'entraîner là ? enfin .. si tu veux, on peut aller boire un verre ensemble ? si tu veux parler ... ou même manger un bout, mais pas chez moi. c'est encore le grand bordel, j'ai des cartons de partout. » tu lui demandes, d'une petite voix, t'as pas envie de partir, t'as pas envie de rentrer seule, chez toi, surtout quand tu le vois dans cet état. « après, si tu veux encore t'entraîner, je peux t'attendre. j'ai rien d'autre à faire, je suis toute à toi. » tu lui chantonnes, oui, tout à lui, uniquement, entièrement. mais ça, il ne s'en rend pas compte non, parce que tu ne montres rien.

« je .. non, c'est je m'en fiche que tu sois en sueur, serres-moi un peu plus fort. » il ne suffit que d’un mot de sa part et tu t’exécutes. Tu t’approches un peu plus d’elle, tu t’imbriques près de son corps, tu te loves presque. Qu’est-ce que tu fais Mino au juste ? Ce n’est pas bien. Tu risques de la faire souffrir, de souffrir une fois de plus si tu t’attaches trop à elle, si tu espères quelques choses. Si ce n’est pas réciproque de son côté, ton cœur sera encore plus en miette. Arrête Mino ! Arrête de te faire du mal comme ça. tu te recules un peu pour quand elle reprend la parole « tu.. tu vas encore t'entraîner là ? enfin .. si tu veux, on peut aller boire un verre ensemble ? si tu veux parler ... ou même manger un bout, mais pas chez moi. c'est encore le grand bordel, j'ai des cartons de partout. après, si tu veux encore t'entraîner, je peux t'attendre. j'ai rien d'autre à faire, je suis toute à toi. » tu hoches la tête. C’est une très bonne idée qu’elle a là. Trois ans, c’est long. En trois ans, il s’en est passé des choses. Vous avez des choses à vous dire, à vous raconter. Tu veux savoir comment sa vie a été à Naples. Tu veux savoir tellement de choses, mais égoïstement, tu ne veux rien savoir. Tu ne veux pas savoir qu’elle a été heureuse dans les bras d’un autre homme. Tu ne veux pas savoir qu’elle a eu une vie sentimentale ou amicale avec d’autres hommes. Tu es pathétiques mon vieux. « non, c’est bon, j’ai assez frapper dans ce sac pour la soirée. Je veux bien aller boire un coup en ville, ou pas enfaite… » Reprend toi, elle va croire que tu es en train de refuser son invitation. Aller parle, reste pas bouche bée devant elle. « enfin je préférais aller manger plutôt. » il faut peut-être que tu lui expliques ton problème. Elle doit savoir quand même. Tilda est déjà au courant, elle t’a vu au plus bas. Elle avait vu l’affreux spectacle de son frère ivre, comme un malpropre, sans aucune vie à l’intérieur « j’ai un petit soucis avec l’alcool en ce moment Mia. » puis tu te reprends rapidement. Ne lui laissant pas le temps d’en place une. « je reviens, je vais prendre un douche rapidement » tu files vers les vestiaires, tu pars sans lui laisser le temps de parler. Tu es fuie lâchement la réalité. Tu retires rapidement des vêtements, tu passes sous une douche glacé qui te remet les quelques idées que tu avais en tête en place. Tu ne prends même pas le temps de te sécher convenablement que tu enfiles un jean et un t-shirt à la vas-vite. Une fois dans tes baskets, tu repars vers la salle, les cheveux encore humide. Tu as eu le temps d’envoyer un message à son frère pour lui dire qu’elle était de retour. Seulement, il doit être déjà au courant. Elle est là, elle n’est pas partie. Tu es soulagée. Tu avais peur que ce ne soit qu’un mirage. « C’est bon, on peut y aller, si tu es toujours partante. »