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 (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?

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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyLun 9 Mai - 21:34

tu as passé toute la soirée à déambuler dans les rues de Biarritz. Emmitouflée dans ton long manteau, tu as marché, pavais par pavais, à la recherche de ton homme. d'Eneko. il a disparu. tu travaillais tard, avec Gaël et quand tu es rentrée, il n'était plus là. depuis, c'est silence radio, depuis c'est la panique. trois du matin, tu étais toujours dans les rues, à faire tous les bars pour le retrouver, te rappelant au passage d'affreux souvenirs. cette époque où tu étais une loque, où tu étais prête à tout pour avoir ta dose d'alcool. cette époque que tu renies, entièrement complètement. seulement, tu as bien remarqué que les barmans t'ont rapidement reconnu, tu as eu peur et tu as pris la fuite. tu es maintenant chez toi, et tu relies le message. une fois. deux fois. trois fois. tu essaies de comprendre ce qu'il se passe, mais tu ne comprends rien. qu'est-ce que tu as fait ? tu ne comprends pas, tu n'as rien fait cette fois, rien. est-ce qu'il y a encore quelqu'un qui est venu se mettre entre vous ? où est-ce qu'il est passé ? il rentre ce soir. ce soir. il est dix-sept heure, c'est quand le soir pour lui ? tu ne peux pas rester en place, tu n'y arrives pas alors tu claques la porte derrière toi et tu t'en vas. tu as rendez-vous, chez la psychologue, peut-être que ça ira mieux ensuite. tu arrives dans un sale état. tu arrives avec le coeur lourd, trop lourd, et tu balances tout ce que tu as sur le coeur ce qui la surprend. évidemment. quand tu ressors de là, tu ne vas pas mieux pour autant, mais c'est déjà un peu mieux non ? elle a su te rassurer, trouver les bons mots, mais surtout des conseils, oui, des conseils qui pourront t'aider. peut-être. tu rentres, la porte est verrouiller, tu entres, personne. tu respires. une fois. deux fois. tu refermes à clé derrière toi et tu te plantes, là au milieu du salon. personne. il n'est pas là, pas encore là. c'est la panique, tu es en panique. tu ne sais même plus quoi faire. tes mains tremblent. il va te quitter. tes jambes ne te tiennent plus. c'est la fin. dans ta tête, c'est ça, c'est la fin. il va revenir et te demander de faire tes valises. il va revenir et te demander de partir. il va vouloir divorcer, il ne va plus vouloir de toi. toi et tes doutes, c'est ce que tu penses, ce que tu crois. tu files dans la chambre, et tu prépares une valise, ta valise, tu es mets quelques affaires, des choses vitales et tu la poses sur le lit. oui, il va te demander de partir. obligé. tu finis par bouger, te caler dans le canapé. t'as besoin d'alcool, t'as besoin de ton liquide transparent pour décompresser, pour déstresser, pour arrêter de penser, tout simplement. tu prends ton téléphone, tu vas pour envoyer un message à Louise. tu te retiens. Cam. tu te retiens aussi, tu restes dans ta solitude, tu restes là, dans ton canapé qui ne sera peut-être bientôt plus le tien d'ici quelques heures ... tu ne bouges pas, tu prends un plaid, que tu mets par dessus toi. tu as froid, tu es tétanisée, tu as peur finalement, quelque part, tu as peur, qu'il n'aille pas bien, qui lui soit arriver quelque chose, et tu as surtout peur de la vérité, de la compréhension. tu fermes tes yeux, un instant, fatiguée des derniers jours trop éprouvants que tu viens de passer. tu manques atrocement de sommeil, ton gynécologue t'a d'ailleurs engueulé à ce sujet. tu t'en fiches, tu ne pouvais pas dormir, pas alors qu'Eneko était quelque part dans la nature. sauf qu'ici encore, tu ne peux dormir, tu te contentes de sortir un stylo, un papier, et tu dessines, des formes, des ronds, des carrés, des choses par ici et par là. tu as besoin de t'occuper l'esprit alors tu commences de nouveau à dessiner ces deux yeux sombres qui te guettent, ceux qui ne te lâchaient pas quand tu étais encore en manque. tu sursautes quand tu entends les verrous s'ouvrir, quand tu entends la porte. tu te retournes, tu te lèves, tu te précipites dans le hall et tu le vois. « Eneko ... » que tu lâches simplement. tes jambes tiennent à peine debout, tes cernes estropient ton visage et tes mains tremblent tandis que ta voix est un faible murmure. il est là, devant toi, tu essaies de l'analyser, de comprendre. tu vérifies qu'il aille bien, que tout va bien. tu le regardes, sous toutes les coutures. il n'a pas l'air abîmé physiquement parlant. ses vêtements te sautent aux yeux, ce ne sont pas les siens. tu ne dis rien, tu restes plantée là, devant lui. tu as trop de questions, tu ne pourrais pas toutes les sortir, alors tu gardes le silence un instant. « je ... tu vas bien ? » c'est certainement la question la plus importante. comment il va ?

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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyLun 9 Mai - 22:18

Deux jours entiers, deux nuits. Une à ne plus me souvenir de rien, une autre à boire à n’en plus finir. La seule personne que j’ai vu, avec qui j’ai parlé, si ce n’est le barman de la veille, c’est Elle, cette fille jeune avec l’air enthousiaste, cette jeune femme qui a été là pour moi, qui m’a hébergé sans qu’elle ne me demande rien en retour. Son accueil, je m’en souviendrai longtemps et je regrette déjà de ne pas devoir faire le chemin pour son appartement. Je regrette son sourire, sa façon de me parler, comme si tout allait bien. Je regrette de ne plus croiser le regard de cette brune qui ne me connait pas et c’est ça qui est plaisant. Elle ne sait pas qui je suis, ne tient pas à moi, ne me pose pas de questions, elle me laisse parler. J’en ai dis des conneries la veille, alors que j’avais un bon coup dans le nez. Je me suis exprimé sur tout et n’importe quoi, des choses que je n’aurais certainement pas dû dire, mais qui sont sorties naturellement, avec facilité. Mais le vide est là. J’ai le cœur lourd, mon téléphone l’est aussi. Il y a des messages non lus, les vocaux aussi. Je n’ai pas eu le courage d’en lire beaucoup, juste quelques uns que j’ai vite survolé, mais auxquels j’ai tout de même répondu, afin que personne ne s’inquiète plus longtemps : je suis vivant, je vais bien. C’est ce que je ne cesse de répéter à tout le monde, mais j’essaie surtout de m’en convaincre. La journée, je l’ai passée à arpenter les villes d’à côté, à rouler. Je me suis à peine posé, mais ce n’était certainement pas la meilleure des solutions. A chaque fois que je me retrouvais seul avec moi-même, c’était pour repenser à ce gros trou noir qui s’est formé il y a deux jours. Il s’est passé quelque chose de grave, je le sens, mais je refuse d’y penser, de chercher plus loin dans mes souvenirs perdus. Ils sont bien enfouis là, ils y restent. Je me gare près de l’immeuble, le mien. Il faut bien atterrir… Ne pas fuir plus longtemps cette vie. Je penche la tête en arrière, l’appuie contre la tête du siège, ferme les yeux. Maona va me poser des questions et je suis incapable de lui répondre correctement. Je ne suis pas prêt à l’entendre, pas prêt à discuter, pourtant je me redresse et parcours les mètres qui me séparent de chez nous. Plus la distance est réduite, plus mon cœur se resserre. Je souffle un coup, ouvre la porte, espère qu’elle m’attendra dans le salon, qu’elle ne me sautera pas dessus… Mais c’est évidemment tout le contraire qui se passe, parce que c’est normal, parce que je me suis absenté longtemps sans donner signes de vie, parce qu’elle est dans l’ignorance la plus totale. Je la dévisage, comprends dans son regard son inquiétude, sa panique. « Bonsoir. » dis-je, tout d’abord, en me dirigeant dans le salon. Je retire ma veste, la pose sur le dossier d’une chaise. « Tout va bien, je te l’ai déjà dit. Tu n’as plus à t’en faire, je suis là, je suis rentré. » En un seul morceau. Je doute que ça suffise, mais je tente tout de même et m’approche de l’îlot central où je pose un verre. « Ne pose pas de questions, d’accord ? Je n’ai aucune réponse à te donner. » dis-je, doucement. Parce que je n’en sais strictement rien de ce qui a pu se passer, je ne veux pas savoir. « Je suis désolé, pour le gynécologue. » Encore un rendez-vous de raté et c’est probablement la chose qui m’insupporte le plus. Je ne suis pas un bon mari, je ne suis pas un bon père. Je bois de l’eau, retire le tee-shirt qui n’est pas le mien et pars dans la chambre pour récupérer de nouvelles affaires. J’ai besoin d’une douche, encore, d’une longue douche, mais je m’arrête au pas de la porte en apercevant une valise, des affaires à l’intérieur. « Tu pars ? » Je me tourne d’un quart vers Maona, puis repose mon attention sur la valise. « D’accord. » Je comprends. Je n’ai pas la force de la retenir. Alors… D’accord. Je laisse tomber le tee-shirt sur le lit, en cherche d’autres. J’ai vraiment tout raté. Tout.
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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyLun 9 Mai - 22:50

« Bonsoir. » il entre, sagement, fait comme d'habitude alors que rien n'est habituel. « Tout va bien, je te l’ai déjà dit. Tu n’as plus à t’en faire, je suis là, je suis rentré. Ne pose pas de questions, d’accord ? Je n’ai aucune réponse à te donner. » qu'il reprend rapidement alors que tu allais parler, alors que tu entre ouvre tes lèvres. sérieusement ? tu n'es pas d'accord, tellement pas d'accord avec ses choix, ses agissements, ce qu'il te dit, ce qu'il fait. tu as besoin de comprendre, de savoir pourquoi pendant que lui n'a rien à te dire, pendant que lui, ne veut tout simplement pas te parler. « Je suis désolé, pour le gynécologue. » « c'est pas grave. » enfin, si ça l'est, quelque part, oui, ça l'est, ça te gêne, ça t'énerve, qu'il fasse ça alors que ... alors que tu fais tout pour que ça aille. tu ne sais même plus ce qu'il veut vraiment. pas toi, c'est certain. il boit l'eau, enlève son t-shirt, du moins le t-shirt qui ne lui appartient pas et file vers la chambre. il s'arrête en entrant, tu ne comprends pas, toi, tu restes là, en plan dans le hall d'entrée. « Tu pars ? » non pourquoi ? ... ta valise, tu l'avais complètement oublié, tu vas pour répondre mais il te précède une nouvelle fois. « D’accord. » quoi ? c'est tout ? c'est tout ce que ça lui fait ? tu ne le comprends plus. t'as les larmes aux yeux, mais elles ne coulent pas non, tu les gardes en toi, enfermée parce que tu n'en peux plus de pleurer, tu n'en peux plus te te montrer si émotive pendant que lui ne te montre plus rien du tout. absolument rien. « oui, je te laisse tranquille. » que tu réponds simplement sûre de toi, alors tu entres aussi dans la chambre, tu récupères ta valise et tu vas dans la salle de bain. tu l'ouvres rageusement et tu y mets toutes tes affaires qui traînent. ton maquillage, son gel douche, tes médicaments. un peu de tout, tu les mets comme ça en vrac. tu es énervée, mais tu es surtout triste et déçue. surtout ça. les deux mains posées autour du lavabo, tu te poses quelques secondes, tu respires, une fois, deux fois. comme la psychologue t'a conseillé. respirer, prendre le temps, ne pas agir immédiatement. respirer est bon pour le bébé, la colère ne l'est pas . qu'est-ce que tu es en train de faire ? tu es en train de le quitter ? non, non, tu ne veux pas le quitter, tu ne peux pas le quitter, tu l'aimes. c'est lui que tu veux. mais s'il ne veut pas de toi ? il est malheureux, il te l'a dit. il est malheureux à cause de toi, tu ne peux pas l'anéantir un peu plus. partir ou rester ? il ne semble pas contre l'idée que tu partes. alors tu sors de la salle de bain au moment où il va pour y entrer. sans un regard tu files, tu l'évites pendant que tu entends la porte se fermer derrière toi. tu marches, jusqu'au salon. tu t'arrêtes, et tu lâches ta valise, là, dans l'entrée. elle s'ouvre sous le choc, s'éparpille par terre, mais tu n'en as que faire. tu ne peux pas partir. tu ne peux pas. tu te laisses tomber à côté de tes vêtements en pagaille et tu pleurs un bon coup. il n'est pas là, il ne peut pas te voir, il ne peut pas te voir t'effondrer de la sorte. peut-il t'entendre ? s'il est dans la douche, non, il ne t'entendra pas. tu restes dans cette position un petit moment, les jambes repliées sur toi, tes bras autour des genoux. la panique, la pression, la colère, la peur, tout s'acharne en même temps sur toi et c'est comme ça que tu réagis. tu te relèves, tu prends la première chose qui te passe dans la main et tu la balances dans la pièce. tu te fiches bien de où ça atterrit. tu lances, tes affaires, une à une. tu finis par courir vers la cuisine et tu ouvres tous les placards. tu cherches, tu fouilles. il a bien du oublier de jeter une bouteille ? au moins une, même une petite non ? tu cherches, tu refermes les placards après ton passage. rien, il n'y a rien, et heureusement pour toi, quelque part, car tu n'aurais pas su résister. si tu pars, tu sais très bien où tu vas finir et tu ne peux pas. tu ne peux pas faire ça à ton enfant. tu montes sur l'îlot, complètement et tu viens t'asseoir en tailleur, au milieu, comme une gamine, puisque c'est ce que tu es après tout ? quand tu pars, tu es dans l'obligation de tout lui dire, mais toi, peut garder tout ça pour lui. que croit-il, que ça fonctionne comme ça ? plus tu y mets du tien, plus lui, abandonne. alors tu restes là, au milieu de l'îlot, sans rien dire. la pièce est dans un sale état, tu t'en fiches, tu rangeras plus tard. La psychologue avait raison, tu as de gros soucis avec tes émotions, elle avait aussi raison sur un point. les hormones ça travaille. il sort, et se bloque en te regardant, en regardant la pièce. « je partirai pas. à moins que tu ne me le demande. »
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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyLun 9 Mai - 23:40

Je me décale, la laisse prendre sa valise, récupère mes vêtements et file dans la salle de bain où je la croise seulement. Elle va partir. Dans quelques minutes, la porte se refermera derrière elle et pour ne pas l’entendre, je fais couler l’eau qui roule sur mon corps. Je ferme les yeux, penche la tête en arrière, entrouvre la bouche pour respirer et frotte, efface les traces invisibles sur ma peau, la tête pleine. Ma femme est partie. Ou… Non. Des bruits arrivent jusqu’à mes oreilles. Elle s’énerve, je ne sais pas contre quoi, mais je l’entends passer ses nerfs sur quelque chose. Je rince le gel douche, sors et m’enroule autour d’une simple serviette, inquiet. Dans le salon, c’est le bazar. Je fais un pas à l’intérieur, observe autour de moi, découvre les affaires de Maona éparpillés sur le sol, le gel douche s’est ouvert, certainement dû à son lancé violent. C’est signe qu’elle ne va pas bien, qu’elle extériorise, quand moi j’essaie de tout intérioriser. Je ramasse quelques vêtements, puis les pose sur le canapé sur lequel je me laisse doucement tomber et je relève les yeux vers Maona, l’observe, l’écoute parler, briser ce silence entre nous. « Je ne te le demanderai jamais, Mao. Tu es chez toi ici. » Je ne lui demanderai pas de partir, notamment pour cet enfant qu’elle porte, qui est le mien, que je ne vais pas rendre heureux, parce que je ne le suis pas, parce que je suis perdu, parce que je ne me sens pas capable d’y mettre du mien au point de jouer un rôle, de sourire, feindre l’indifférence. « Ecoute… » J’entrouvre la bouche, pour parler, pour lui dire quelque chose, mais je ne sais même pas ce que je dois lui dire, ce par quoi je dois commencer. Je passe ma main sur mon visage, les yeux baissés sur le sol, puis les relève vers Maona, m’approche finalement d’elle et capte ses yeux rougis par les larmes qu’elle a dû verser pendant que j’étais sous la douche. « Je n’ai pas été à la hauteur, je ne le suis pas. J’ai encore raté un rendez-vous. » C’est ce qui me choque le plus et bon sang que je m’en veux de ne pas y avoir pensé, d’avoir été focalisé sur ce qui se passait. J’aurais dû m’en rappeler, c’était important. J’aurais dû être là, laisser de côté tous les problèmes, au moins pour voir la personne qui s’occupe de Maona, pour entendre de moi-même que le bébé allait bien. « Je n’ai pas l’intention de te quitter, si c’est que tu te poses comme question. » Elle attend mon enfant, il n’y a pas à disserter pendant des heures. J’aimerais pouvoir faire plus, mais je ne suis pas bien utile. Je m’appuie contre l’îlot, resserre mes doigts dessus. « Mais je ne pense pas que tu seras très heureuse avec moi. » Je ne ressens pas le besoin de la prendre dans mes bras, certainement à cause de ce qui s’est passé il y a deux jours. Le contact avec les gens m’est difficile. J’ai constamment l’impression de me sentir sale et elle n’y est pour rien. « Je ne pense pas que tu l’es, d’ailleurs. Tout ce qu’on est en train de faire c’est juste… Retarder l’inévitable, essayer que les choses fonctionnent. Pour lui. » Pour le bébé, pour ce qui grandit en elle, qui devrait être né par l’amour de deux personnes. Ce n’est pas le cas. Il est là, il n’a rien demandé à personne, il se trouve entre deux personnes qui sont en train de se déchirer un peu plus.
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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyMar 10 Mai - 0:02

« Je ne te le demanderai jamais, Mao. Tu es chez toi ici. » tu connais cet appartement comme ta poche, tu as les clés, tu t'y sens bien .. seulement ... seulement, c'est différent, seulement, tu ne te sens pas réellement chez toi mais plutôt chez lui. parce que tu sais que sans lui, tu ne serais rien, tu sais très bien que sans lui tu n'aurais rien, tu n'aurais même pas assez d'argent pour vivre une semaine complète. vouée à toi-même tu es perdue. alors il est là, se pose dans le canapé pendant que tu ne bouges pas de l'îlot, tu restes là, cloîtrée sur cet îlot. il prend la parole, un mot. pas plus, s'arrête. « Je n’ai pas été à la hauteur, je ne le suis pas. J’ai encore raté un rendez-vous. » oui, alors qu'il était au courant cette fois, alors qu'il savait, que vous aviez rendez-vous, que tu avais rendez-vous... il n'a vraiment pas été à la hauteur et tu ne peux pas lui en vouloir, tu sais quelque part que c'est entièrement ta faute. « Je n’ai pas l’intention de te quitter, si c’est que tu te poses comme question. » tu soupires, mais alors ... quelles sont ses intentions ? tu ne comprends pas vraiment. ce qu'il veut. il part, revient, fait comme bon lui semble, ne se préoccupe que très peu de tout son environnement, ou bien trop peut-être ? t'en sais trop rien. « Mais je ne pense pas que tu seras très heureuse avec moi. Je ne pense pas que tu l’es, d’ailleurs. Tout ce qu’on est en train de faire c’est juste… Retarder l’inévitable, essayer que les choses fonctionnent. Pour lui. » tu poses ta main sur ton ventre, subitement. lui. ton enfant, le tien, pas le vôtre, parce qu'il n'est plus apte à s'en occuper. peut-être qu'il a les moyens financiers, peut-être qu'il les a, mais psychologiquement, il n'est pas bien, il est mal, au plus mal, et tu ne peux plus rien faire pour lui. il te rejette, sans cesse, rejette tous tes efforts, tout ce que tu peux bien faire. « alors tu ne me demanderas jamais de partir, mais tu penses que ça serait quand même préférable que je parte puisque de toute manière c'est de cette manière que ça va finir. » tu résumes rapidement en restant assise sur ton îlot. lui appuyé contre. il ne veut pas te le demander, parce qu'il ne peut pas assumer. simplement. « tu ne seras jamais heureux si je reste, je le sens bien malgré tout ce que je peux faire, tu me repousses, tu me rejettes. tu envoies tout balader parce que tu n'en peux plus, tu ne me veux plus. je le sens bien Eneko. Oui, je t'ai trompé. Oui, tu ne me le pardonneras jamais, alors je pense que si on part de ce point, on n'a plus rien à faire ensemble. parce que tu ne pourras jamais vivre avec ce que j'ai fait, même si je trouve les meilleures excuses du monde, on sait comment ça se terminera. je ne t'en veux pas . » que tu continues à déblatérer, sans lui laissant le temps d'en placer une. « enfin si, si, je t'en veux, je t'en veux d'être aussi buté, je t'en veux de ne plus avoir confiance en moi alors que c'est tout ce que je réclame. je t'en veux de m'envoyer des belles paroles, de me demander en mariage, de me faire espérer pour ensuite faire ça. là. te morfondre, t’apitoyer. je ne peux plus rien faire pour toi, je ne peux plus subvenir à ton bonheur. tu me l'avais bien dit, tu as fais un trait sur nous, un trait indélébile que je tente d'effacer en vain. tu m'en veux, je le vois bien dans tes yeux putain.  » tu ne bouges pourtant pas, tu laisses les mots sortir. « j'ai merdé, oui j'ai merdé, bordel, je suis qu'une merde,  mais si tu savais à quel point je regrette, si tu savais à quel point j'en veux au monde entier d'être tombée dans l'alcool, si tu savais comme je me sens mal tous les jours parce que j'ai besoin d'alcool, parce que j'en ai besoin puis que je me souviens après que c'est à cause de ça que j'ai trébuché, que j'ai chuté. que j'ai détruit notre couple, que j'ai détruit ce qui nous liait. tu es tout pour moi Eneko, tu es tout, absolument tout, mais ça ne suffit plus. ça ne te suffit plus. » tu parles, tu ne t'arrêtes pas jusqu'au dernier mot. non, tu ne lui suffis plus, il a besoin de quelque chose d'autre, de quelqu'un d'autre ? tu l'aimes, tu l'aimes plus que toi même, tu l'aimes même peut-être plus que ce petit être qui grandit en toi, tu l'aimes comme t'a jamais aimé, mais c'est impossible. tu le sens dans son regard, tu as perdu. tout perdu.
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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyMar 10 Mai - 0:51

Les mots sortent, je l’écoute, ne la coupe pas. Je ne peux pas lui dire qu’elle a tort, puisqu’elle a raison : je la repousse, je prends mes distances, un peu plus à chaque jour qui passe. Je ne ressens plus le même désir qu’autrefois, parce que mon regard sur elle a changé, parce qu’elle n’est plus celle qui me fait du bien, mais celle qui s’est montrée infidèle. Ca revient toujours, ça ne disparaîtra pas. Lorsqu’elle termine, je hoche la tête, lui donnant raison. « Ca ne me suffit pas. » J’entends tout ce qu’elle me dit, je sais qu’elle se sent mal, je le vois dans son attitude, dans son regard tout entier, mais je ne peux pas lui pardonner ça. C’est beaucoup trop. Je ne suis pas certain que si j’allais voir ailleurs, que si je m’abandonnais dans les bras d’une autre, elle puisse oublier, ne pas m’en vouloir continuellement, ou alors c’est tout simplement moi, mon caractère. Maona voudrait que je sois moins buté, que je passe au-dessus, mais comment ? « Comment tu veux que je t’offre ma confiance ? Je t’ai fait confiance Mao. Je t’ai donné tout ce que j’avais de moi, je t’ai confié jusqu’au plus sombre de mes secrets. Est-ce que tu te rends compte de ce que je t’ai donné ? C’est beaucoup plus que ce que j’ai pu donner à n’importe qui. Même Sebastian n’est pas au courant pour Cameron… » Alors que je lui dis tout, alors qu’il est au courant de tous mes doutes. Il n’est pas au courant pour ce que Cameron m’a fait, il n’est pas au courant des détails avec ma mère, parce que je n’avais pas la force d’en parler, mais je me suis confié à Mao. Je lui ai dit ces choses qui me torturent à longueur de journée. Je ne veux pas lui dire pour la nuit dernière. Ce serait lui donner un peu plus de moi. « Alors non, évidemment que non je ne peux pas te redonner ça. Tu l’avais entre tes mains, tu pouvais en faire ce que tu voulais. Cette confiance que je donne, elle est bien trop rare, bien trop précieuse pour me permettre de te donner une nouvelle chance. Ce serait comme si je cautionnais ton acte. » Et ce n’est pas le cas, je ne veux pas être ce genre d’hommes qui tire un trait sur une erreur aussi importante, une erreur qui arrive à détruire un couple. « Tu as raison, tu ne peux rien faire pour moi. » Elle ne peut plus rien, pour moi, pour nous. Je le vois lorsqu’elle me fait part de ses regrets qui ne m’atteignent pas. Et alors ? Ca ne l’a pas empêché de faire ce qu’elle a fait, de foncer droit dans le mur. Les choses sont faites, maintenant il faut qu’on arrête de se mentir, de continuer à se faire du mal. Il faut que je cesse de croire que tout est possible, de lui donner des espoirs, comme elle le dit, parce qu’à l’heure actuelle, je ne crois plus en nous. « Tu étais tout, Maona. Tu étais tout, tu étais mon idéal, tu étais celle avec qui je souhaitais faire un bout de chemin, tu étais celle qui m’a donné la motivation de me battre contre Anna, pour qu’elle signe les papiers de notre divorce, tu étais celle qui m’a rendu vivant. Tu étais tout ça. Tu étais. » dis-je, en insistant sur les deux derniers mots. « Je ne peux pas te donner ce que tu veux. » Sebastian avait raison. J’aurais dû l’écouter. J’aurais dû. Je le vois déjà en train de me souffler qu’il avait raison, que je n’aurais pas dû me précipiter comme ça. Je me vois déjà me faire tout petit face à lui. « Tu es convaincue que je suis ton tout, que tu m'aimes, mais je ne suis pas l'homme qu'il te faut. Si ça avait été le cas, tu aurais trouvé la force de ne pas t'abandonner dans les bras d'un autre pour te sentir mieux et j'arrive à le concevoir. Je n'étais pas la bonne personne. » Je suis qu'un homme de passage dans sa vie, un homme avec qui elle aura vécu des choses fortes, mais je ne suis pas le bon. Et Maona n'est pas celle qui me faut.
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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyMer 11 Mai - 21:13

« Ca ne me suffit pas. Comment tu veux que je t’offre ma confiance ? Je t’ai fait confiance Mao. Je t’ai donné tout ce que j’avais de moi, je t’ai confié jusqu’au plus sombre de mes secrets. Est-ce que tu te rends compte de ce que je t’ai donné ? C’est beaucoup plus que ce que j’ai pu donner à n’importe qui. Même Sebastian n’est pas au courant pour Cameron… » tu ne dis pas un mot, tu l'écoutes  pendant qu'il réagit à ce que tu viens de dire. il semble si .. si las, si dépassé par tous ces événements. « Alors non, évidemment que non je ne peux pas te redonner ça. Tu l’avais entre tes mains, tu pouvais en faire ce que tu voulais. Cette confiance que je donne, elle est bien trop rare, bien trop précieuse pour me permettre de te donner une nouvelle chance. Ce serait comme si je cautionnais ton acte. Tu as raison, tu ne peux rien faire pour moi. » non, non, c'est faux. ce ne serait pas comme s'il cautionnerait, ça serait juste comme si ... comme s'il arrivait à dépasser ce stade, comme si l'amour qu'il éprouvait pour toi était bien plus fort que la haine qu'il ressent face à ta trahison. L'amour plus fort que la haine ? que la déception ? tu en doutes de plus en plus, et lorsqu'il te dit que tu ne peux plus rien faire, ça te mine, ça te sonne, ça t'arrache le coeur, l'émiette simplement. tu as envie de lui hurler que non, c'est faux, que tu peux encore faire des choses, y mettre du tien, pour retrouver ce qui vous liez, tu as tellement besoin de lui. tu ne te vois pas vivre sans lui, tu ne te vois pas avancer sans Eneko. c'est l'homme de ta vie, c'est celui qui a toujours été là pour toi, qui a toujours su te rendre vivante, il t'a remis sur le droit chemin, il a su te porter, t'aiguiller, te montrer la bonne route. tu ne peux pas le perdre, tu ne peux pas. tu refuses. égoïstement sûrement. « Tu étais tout, Maona. Tu étais tout, tu étais mon idéal, tu étais celle avec qui je souhaitais faire un bout de chemin, tu étais celle qui m’a donné la motivation de me battre contre Anna, pour qu’elle signe les papiers de notre divorce, tu étais celle qui m’a rendu vivant. Tu étais tout ça. Tu étais. Je ne peux pas te donner ce que tu veux. Tu es convaincue que je suis ton tout, que tu m'aimes, mais je ne suis pas l'homme qu'il te faut. Si ça avait été le cas, tu aurais trouvé la force de ne pas t'abandonner dans les bras d'un autre pour te sentir mieux et j'arrive à le concevoir. Je n'étais pas la bonne personne. » tu secoues la tête, tu finis par glisser sur l'îlot pour en retrouver le bord et ainsi descendre de ce piédestal. tu fais quelque pas et tu commences déjà à ramasser tes affaires, ton pétage de plomb. tu ranges, docilement, tout en ayant un trop plein de questions dans la tête. « je refuse.  » que tu souffles simplement en pliant tes affaires. un t-shirt, un pull, un pantalon, tu fais ça bien avant de revenir dans la cuisine pour prendre une éponge et nettoyer le gel douche qui s'est ouvert sous l'impact. « je sais, au fond de toi, que tu es l'homme de ma vie. » que tu continues, en évitant soigneusement son regard, en évitant soigneusement de le regarder. tu t'agenouilles par terre, tu nettoies le gel douche et tu lui balances des mots emplis d'émotions comme si tout était normal. « il n'y a pas de "était", ou quoique ce soit. je refuse d'abandonner, je refuse de te perdre. je ne le conçois pas.  » ça serait tout perdre, tous tes efforts. perdre ta vie, ton chemin, ton identité. perdre ta famille aussi, parce qu'il est ta famille, plus que quiconque sur cette Terre. il est ta famille, celle que tu as construite de tes petites mains, pierres par pierres malgré la tornade qui est passée par dessus. tu refuses d'être abandonnée une nouvelle fois. « tu n'arrives pas à comprendre, à me comprendre. je sais que tu n'y arrives pas Eneko. tu ne comprends pas parce que tu n'as pas réagi comme moi, parce que tu es plus fort que moi, parce que tu as de l'expérience, tu as du vécu. Je ... toute ma vie a été changée, j'ai appris en l'espace de quelques semaines que ma mère m'avait caché toute une partie de ma famille. j'ai appris que l'homme que j'aimais, que l'homme que je désirais n'était autre que mon frère. mon frère ... c'était ... c'était tellement mal que je n'arrivais pas à la supporter. je ne me suis pas abandonner dans les bras d'un autre. ce n'est pas ça Eneko. mon monde était obscur, seuls les démons me dominaient, me guidaient, je n'arrivais pas à vivre quand tu n'étais pas auprès de moi. et la normalité, celle qui est ... qui est que tu ne couches pas avec ton frère est passée par là, elle s'est incrustée au moment où j'étais le plus faible. elle est arrivée sans prévenir et m'a accaparée. j'étais ... j'étais imbibée d'alcool Eneko, du soir au matin, du matin au soir. je buvais, sans cesse, au moins trois bouteilles par jour, et j'augmentais, au fur et à mesure parce que ça ne me faisait plus rien au bout d'un moment.  » tu t'actives toujours sur cette tâche qui est maintenant invisible, qui a maintenant disparu, mais tu continues de frotter encore et encore sans y faire attention. « je te veux toi, et pas un autre. » que tu conclus finalement. elle ne peut pas avoir raison, Solange, elle ne peut pas avoir raison, ça te ferait bien trop mal qu'elle ait raison, qu'elle ait ce pouvoir là sur toi alors que tu ne veux plus rien avoir à faire avec elle. non, c'est impossible. tu n'es pas dans une impasse, vous ne pouvez pas être dans une impasse.
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MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyJeu 12 Mai - 0:04

Elle refuse. Elle s’active autour de moi, commence à ranger la pièce, alors que je détourne les yeux vers la fenêtre lorsqu’elle me dit être sûre d’elle, que je suis l’homme de sa vie. Je ne pense pas l’être, je vois les choses différemment, tout simplement parce que ma vision de la vie, d’un couple, est bien différente de la sienne, parce que j’ai des exigences. Elle a raison : je ne la comprends pas, on ne se comprend pas. Je ne sais pas si je suis vraiment plus fort qu’elle, pas en ce moment. La seule chose que j’ai envie de faire, c’est de fermer les volets, séjourner dans ma chambre et dormir pour ne plus penser, dormir pour ne plus réfléchir. Non, je ne suis pas fort actuellement. Pourtant, il va bien falloir que je prenne sur moi, que je lui parle… Je l’écoute, sans broncher et reviens à cette période, à ce qui se passait dans sa tête. Maona m’explique, peut-être même essaie-t-elle de justifier son acte. Je m’approche, pose ma main sur son bras et l’incite à soulever, à lâcher prise sur la tache qu’elle efface. Je la tire vers le haut, la fait relâcher son éponge qui tombe au sol et pose ensuite mes mains sur son visage. « Ecoute-moi. » dis-je, en caressant tendrement ses joues, en plantant mes yeux dans les siens. J’aimerais vraiment lui dire ce qu’elle attend, que tout est encore possible, que je comprends à présent le tout, mais ça ne change rien à ce qui a pu se passer. Anna aussi avait une bonne excuse d’aller voir ailleurs ; mon abandon… Je ne lui ai rien pardonné pour autant, parce que je m’en sentais incapable, parce que l’imaginer avec un autre est bien plus fort que le pardon que je pourrais lui donner, sans y croire vraiment. « J’entends tout ce que tu dis, j’entends très bien. » Elle se trouvait dans une impasse. Ca adoucit ma colère, ma rancune, mais ne me donne pas pour autant le courage de continuer dans cette voie. Je ne cautionne pas. Certains arrivent à passer au-dessus d’une telle chose, ce n’est pas dans mon caractère. Je ne l’ai pas pardonné à Anna, je ne le pardonnerai pas à Maona. « Mais… Ca ne change rien. Ca ne fait que confirmer que je ne peux pas avoir confiance en toi. Ca ne fait que me faire d’autant plus peur… La prochaine fois que tu seras faible, tu feras quoi, Maona, tu feras quoi ? Comment tu veux que je ne balise pas ? » Je relâche doucement son visage d’une main qui vient se perdre dans sa chevelure. « Ce ne sont que des excuses qui ne me suffisent pas. Ce qui s’est passé, cette chose qui t’a fait sombrer, cette nouvelle sur notre famille… Ca a eu raison de nous, de moi. » On aurait dû s’arrêter plus tôt, on n’aurait pas dû insister autant. « Je ne veux pas te mentir plus. Je ne peux pas passer au-dessus. Mon regard sur toi… Il a changé. Ce que je pense de toi… Ca aussi, ça a changé. Je n’arrive plus à te voir comme… ce bout de femme qui me rend vivant. » Je la vois comme quelqu’un qui a été assez mal pour avoir fait des choses qu’elle regrette. Maona s’est mise des œillères, avait besoin de se sentir mieux, l’alcool l’a aidé. Je sais qu’elle regrette, qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour rétablir les choses… Je ne peux y mettre du mien. Pas pour ça. J’aurais pu passer au-dessus de tellement de choses, mais pas d’une trahison, pas celle-ci. C’est beaucoup trop. « Tu es… extraordinaire. Vraiment. Tu es une femme qui mérite qu’on la regarde amoureusement, tu es… Tu es une femme qui mérite d’être soutenue, une femme qui mérite d’avoir quelqu’un dans sa vie qui serait apte à te décrocher la lune, qui te rendrait heureuse. Je ne peux pas être cet homme. Je ne peux plus. » soufflé-je, le cœur lourd. C'est dur de l'admettre, ça fait mal, ça blesse. Je ne suis pas apte à faire ça, quand moi-même je n’arrive pas à l’être, heureux. Je sens que je suis en train de m’enfoncer. Je ne suis même pas apte à être présent à un rendez-vous pour le bébé, comment veut-elle que je sois présent pour elle quand ma seule occupation ces derniers jours, c’est ce fameux trou noir ?
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MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyJeu 12 Mai - 12:28

il s'approche, te relève, t'empêcher de continuer à nettoyer cette tâche maintenant invisible. « Ecoute-moi. » qu'il commence, ses doigts frôlent tes joues, tu ne bouges pas. tu écoutes, comme demandé.  « J’entends tout ce que tu dis, j’entends très bien. » mais ça ne lui suffit pas, c'est ça ? « Mais… Ca ne change rien. Ca ne fait que confirmer que je ne peux pas avoir confiance en toi. Ca ne fait que me faire d’autant plus peur… La prochaine fois que tu seras faible, tu feras quoi, Maona, tu feras quoi ? Comment tu veux que je ne balise pas ?  Ce ne sont que des excuses qui ne me suffisent pas. Ce qui s’est passé, cette chose qui t’a fait sombrer, cette nouvelle sur notre famille… Ca a eu raison de nous, de moi. Je ne veux pas te mentir plus. Je ne peux pas passer au-dessus. Mon regard sur toi… Il a changé. Ce que je pense de toi… Ca aussi, ça a changé. Je n’arrive plus à te voir comme… ce bout de femme qui me rend vivant. » ça fait mal, et ce sont tes yeux qui s'emplissent de larmes salées.  « Tu es… extraordinaire. Vraiment. Tu es une femme qui mérite qu’on la regarde amoureusement, tu es… Tu es une femme qui mérite d’être soutenue, une femme qui mérite d’avoir quelqu’un dans sa vie qui serait apte à te décrocher la lune, qui te rendrait heureuse. Je ne peux pas être cet homme. Je ne peux plus. » tu secoues ta tête cette fois, tu refuses catégoriquement. tu refuses qu'il ne te laisse, qu'il ne t'échappe. tu refuses que ce soit fini. simplement, tu ne peux pas l'accepter. « Eneko ... » tu ne sais pas par où commencer, tu ne sais pas quoi dire en premier, tu ne sais pas comment lui exprimer tout l'amour que tu lui portes, parce qu'il ne veut pas l'entendre. « Laisse-moi une seconde chance. s'il te plaît, je t'en supplie, laisse moi une seconde chance.  » une larme perle, se fraie un chemin le long de ta joue. « une dernière chance, laisse moi cette chance. je ferai tout, tout pour que tu me vois comme ce premier jour, comme cette soirée au cinéma. je ferai tout ce qu'il faut, tout ce que tu voudras. je t'aime Eneko, c'est toi que j'aime, je n'en veux pas un autre. » que tu continues. tu es faible, fragile, limite désespérée, mais tu ne peux pas faire autrement alors que tu es en train de perdre l'amour de ta vie. celui qui t'anime, t'habite. tu ne peux pas être forte. « laisse-nous une nouvelle chance ... on pourrait tout recommencer, du début, faire les choses biens ? prendre notre temps, on a foncé, trop vite, dans quelque chose qui nous a dépassé, tous les deux. s'il te plaît Eneko, entends mes paroles. » que tu souffles, une nouvelle fois, que tu continues à t'exprimer. « tu ne vas pas bien, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais je ne te laisserai pas dans cet état là, je ne t'abandonnerai pas. » parce que tu ne peux pas le laisser alors qu'il semble si ... si mal. il a du se passer quelque chose, ces derniers jours. tu ne vas pas le lâcher, parce que tu sais que ça pourrait être bien pire. parce que tu sais que toi, quand il partait travailler et te laisser seule, tu sombrais, toujours un peu plus. tu ne veux pas qu'il se sente abandonner, même s'il ne veut plus de toi, même s'il ne peut plus, tu vas lui prouver, lui montrer, qu'il peut encore, qu'il pet toujours entrevoir quelque chose, parce que tu sais que toi, tu ne peux pas avancer sans lui. c'est certain.
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MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyJeu 12 Mai - 18:04

Ses yeux mouillés, cette larme qui roule sur sa joue… Ca fait mal. J’entrouvre la bouche, la referme en la laissant parler. Mon cœur saigne, se resserre au fil de ses mots qui me font presque flancher. Je ne dis rien, détourne les yeux, j’essaie de prendre du recul, mais je suis trop concerné pour réussir. Je secoue la tête lorsqu’elle termine. Je ne vais pas bien, elle a raison, j’ai trop de choses en tête, mais je ne souhaite pas la mêler à toute cette histoire. « Mao… Tu ne peux rien faire pour moi. » C’est la vérité. Elle ne peut pas m’aider, elle ne peut pas me faire du bien. Je ne veux pas y penser. Oublier, juste ça. Je ne suis pas apte à vivre une vie normalement, pas après ce qui s’est passé. Là encore, ça la dépasse, moi aussi. Je passe une main sur mon visage, fais quelques pas dans la pièce en me remémorant ce qu’elle m’a soufflé. Elle m’aime, elle regrette. Si je restais, ce ne serait pas pour les bonnes raisons. « Je ne peux pas oublier, est-ce que tu comprends ? » dis-je, en m’arrêtant, face à elle, à quelques mètres, pour instaurer une certaine distance entre nous. Il ne faut pas que je la prenne dans mes bras pour la réconforter, ça ne l’aidera pas, même si l’envie est là. La voir pleurer, la voir souffrir, ce n’est tellement pas ce que je veux. « Si je nous laisse une seconde chance… C’est pour oublier, passer au-dessus de ce qui a pu se passer et je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas oublier. Je ne peux pas faire comme si ça ne m’atteignait pas, je ne peux pas te sourire, te dire à quel point je tiens à toi, reprendre notre histoire et essayer de tout recommencer à zéro. » Si je reprends, si j’accède à sa requête, c’est pour ne plus jamais revenir dessus et je ne me sens pas de le faire. Ca ne fera que lui faire du mal un peu plus, qui plus est. Et puis j’ai déjà essayé avec Anna, je me suis déjà retrouvé dans un état similaire. C’est une perte de temps, d’énergie, pour tous les deux. Je me connais que trop bien. J’ai la rancune tenace, surtout à ce sujet. « Cette soirée, au cinéma… C’est du passé. On ne peut pas changer ce qui a été fait. On ne peut pas réparer ça. J’aurais pu… te pardonner tellement de choses, mais pas ça, Mao, pas ça. C’est vraiment au-dessus de mes forces, je n’y arrive pas. » L’alcool, son état… J’en prends note. Mais ça n’excuse pas tout. Ca n’excuse pas son désir pour un autre, sur le moment. C’est… C’est beaucoup trop pour que je le supporte. Je n’arriverai pas à avancer avec ce souvenir, ce détail qui a beaucoup d’importance à mes yeux. Ce n’est pas seulement parce qu’elle s’est retrouvée dans les bras d’un autre, c’est aussi une histoire de confiance. J’ai besoin de me sentir en confiance, de ne pas craindre les hommes qui l’entourent, de ne pas avoir envie de m’emporter à chaque fois qu’elle adresse la parole à un homme. J’ai besoin d’être certain qu’il ne se passera rien et aujourd’hui, je suis bien plus capable de croire une inconnue qui me confie avoir aperçu Maona draguer un autre, que croire ma propre femme lorsqu’elle me regarde dans les yeux et qu’elle me dit qu’elle m’aime.
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MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyJeu 12 Mai - 20:36

« Mao… Tu ne peux rien faire pour moi. Je ne peux pas oublier, est-ce que tu comprends ? » tu fermes les yeux, il s'écarte, revient garde ses distances pendant que tu ne sais absolument pas quoi faire, comment réagir. tu es là, coincée, dans cette bulle où il ne veut pas rentrer, dans cette bulle que vous vous construisez mais d'où il s'écarte, simplement. tu aimerais le faire revenir, mais il ne veut pas. il ne veut plus. « Si je nous laisse une seconde chance… C’est pour oublier, passer au-dessus de ce qui a pu se passer et je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas oublier. Je ne peux pas faire comme si ça ne m’atteignait pas, je ne peux pas te sourire, te dire à quel point je tiens à toi, reprendre notre histoire et essayer de tout recommencer à zéro. » tu ne réponds toujours rien, tu ne sais pas quoi dire, quoi faire. « Cette soirée, au cinéma… C’est du passé. On ne peut pas changer ce qui a été fait. On ne peut pas réparer ça. J’aurais pu… te pardonner tellement de choses, mais pas ça, Mao, pas ça. C’est vraiment au-dessus de mes forces, je n’y arrive pas. » tu portes tes mains sur contre ventre, tu presses, tu serres. « non ... » et tu pleurs, simplement, tu t'effondres, parce que ... parce que tu n'as plus aucun repère, parce qu'il ne te veut plus, il ne veut faire aucun effort, pour vous deux, il ne veut rien faire. tu lui as tout laissé passé toi. Anna, sa colère, son côté excessif, sa jalousie infernal ... tout, tu lui as tout passé, parce que tu l'aimes, plus que quiconque, plus que toi même. « je ... je ne te demande pas d'oublier Eneko ... » non, tu aimerais qu'il vive simplement avec, et apparemment, c'est bien trop lui demander, c'est trop, beaucoup trop, il ne peut pas. « s'il te plaît ... je te promets, je te jure, que je ne ferai plus jamais ça. je te jure que je ne te trahirai plus ... je te le jure Eneko, sur notre enfant. » votre enfant. votre petit être. qu'est-ce qu'il va devenir lui ? il aura une mère qui s'est fait larguée parce qu'elle était alcoolique et qu'elle n'a plus su ce qu'elle faisait, c'est ça ? bravo. bravo. vraiment magnifique, quelle belle image il aura. « non ... j'ai besoin de toi, tu es ma famille.» que tu continues, tu te laisses finalement tomber par terre, tu te fiches d'être au milieu du salon, tu t'assis, là par terre et tu replies tes jambes contre ton ventre légèrement arrondi. tu ne peux pas perdre Eneko, tu ne peux pas vivre sans lui. qu'est-ce que tu vas devenir ? et le chalet ? tu as déjà commencé à faire les démarches ... à prévoir des choses ... touts tes projets, et tes études, tout ça, ça ne te sert plus à rien sans Eneko, tu n'as plus personne à impressionner, à rendre fier. non, plus rien. il ne peut pas te laisser. Il est tout ce qu'il te reste, il est ta lune et ton soleil, il est ton âme-soeur.
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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyJeu 12 Mai - 21:50

« C’est… » Je me mords la lèvre inférieure, m’empêche d’aller plus loin. C’est trop tard. Maona avait connaissance de mon problème avec l’infidélité, elle a foncé, tout de même. Elle n’était pas dans son état, elle avait l’alcool dans le sang, mais elle a été voir quelqu’un d’autre. A un moment de sa vie, elle était assez égarée pour ne pas penser à nous et lorsqu’elle me dit que ça n’arrivera plus, je n’arrive pas à la croire, je ne souhaite pas attendre que ça arrive une autre fois pour me dire que j’avais tort de lui donner une nouvelle fois ma confiance. Je ne peux tout simplement pas lui donner ça. Je ne peux pas la rendre heureuse, je ne peux pas m’investir dans notre relation, tirer un trait sur notre vécu pour refaire les choses, pour que ça aille mieux. Je lui en tiendrai toujours rigueur, je lui en voudrais toujours. Je m’approche d’elle, place une main sur son dos, l’autre sous ses jambes, la soulève et me dirige vers le canapé sur lequel je m’assois avec Maona sur mes genoux. Je n’aime pas la voir si mal, la voir pleurer. Je passe ma main dans sa chevelure, l’encercle de mes bras. Je ne sais pas quoi lui dire, comment la réconforter, tout ce qu’elle veut, je ne peux le lui dire. Ce serait pourtant tellement simple, mais je ne peux pas continuer à lui donner des espoirs quand je ne me sens pas apte à continuer dans ce chemin. Je ne peux plus faire semblant, je ne peux plus me mentir comme je le fais. On va se faire mal à rester ensemble. « Je suis toujours là pour toi. Pas comme ça, mais… Je suis toujours là. » C’est tout ce que je peux lui donner. Ca me fait mal de me dire qu’on ne pourra plus partager des moments comme on les a vécu autrefois, mal de me dire qu’il n’y aura plus rien. C’est la seule solution à laquelle j’arrive, la seule qui me semble être sensée. Elle est difficile, douloureuse… « J’arrive à un point de non retour, Mao. » soufflé-je. Je culpabilise de lui faire ça, mais il faut que j’arrête de la priver de quelque chose de meilleur, faut que j’arrête de m’emprisonner moi aussi. C’est comme ça que je me sens dans notre relation, comme si je prenais toutes mes décisions en fonction de notre bébé, mais je sais très bien que dès lors qu’il sera né, je ne lui donnerai plus aucune attention, à Maona, pas comme un homme est supposé en donner à sa femme.
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(Eneko) qu'est-ce qui se passe ? _
MessageSujet: Re: (Eneko) qu'est-ce qui se passe ?   (Eneko) qu'est-ce qui se passe ? EmptyJeu 12 Mai - 23:58

Il s'approche, ne parle pas, ne sait certainement pas quoi dire alors que tu es là, assise par terre, en train de t'effondrer. tu ne sais pas ce qu'il peut faire, à part t'accepter de nouveau, à par accepter que tu puisses ... t'en sais rien, tu ne sais plus rien, tu veux simplement lui. uniquement lui. Il s'approche, se baisse, te soulève, mais toi, tu ne sens déjà plus rien, parce que tu sais très bien que son silence est dangereux, est prévoyant. « Je suis toujours là pour toi. Pas comme ça, mais… Je suis toujours là. J’arrive à un point de non retour, Mao. » et tu pleurs, encore et encore, tu pleurs, là, contre son torse, parce que tu as l'impression que c'est la dernière fois que tu vas te retrouver là, entre ses bras, la dernière fois que tu vas rester là, la dernière fois que tout se finit. ça va se finir, il n'est question que de quelques temps, il n'est question que de quelques moments. « non » tu suffoques, à moitié. tu suffoques, réellement, parce que tu as peur. tu as peur du futur, tu as peur de demain, tu as peur. tes doigts s'agrippent à son torse. « tu vas me quitter, tu vas me laisser, tu vas m'abandonner ... » tu bégayes, tu n'arrives plus à parler, à enchaîner des phrases cohérentes, tu n'arrives plus à rien. « tout le monde m'abandonne » que tu conclus finalement et tu te lèves, tu relèves, tu sors de ses bras, rapidement. tu t'enfuis, furtivement, tu récupères ta valise, tu remets tes vêtements dedans, tu récupères tout ce qui est tombé pour le mettre dedans. on t'abandonne, une nouvelle fois, on te laisse sur le côté. ton premier mec t'a abandonné, Nino t'a abandonné, Eneko va t'abandonné. ta mère biologique t'a abandonné, ta propre mère t'a abandonné aussi. tous ceux qui comptent, te lâchent, te laissent sur le bas côté. peut-être que c'est tout ce que tu mérites après tout. tu en réfléchis pas plus longtemps, tu récupères ton manteau, tu mets tes chaussures et tu vas vers la porte que tu ouvres rapidement. tu l'entends se lever, mais tu ne veux pas le voir, tu ne veux pas qu'il te rattrape, c'est trop tard, c'est la fin. la coupable, c'est toi, c'est toi qui doit fuir, alors c'est ce que tu fais. tu fuis, rapidement, tu dévales les marches, tu trébuches. furtivement, ta cheville se tort, tu souffres, mais tu en cries pas, tu laisses seulement tes larmes couler, encore et encore. inlassablement, parce que tu es tout simplement triste. tu es désespérée. tu n'as plus rien. plus rien du tout. tu es seule ... seule avec le petit-être. seule. tu sais exactement où tu vas aller, tu sais où tu vas te traîner, tu sais où tu vas traîner ta cheville endolorie. vers le bar le plus proche. tu vas retomber, tu vas sombrer, parce que tu n'as plus la force de garder la tête haute, tu ne le veux plus d'ailleurs. tu veux juste te sentir de nouveau bien, tu veux te sentir heureuse, et il n'y a plus qu'une solution qui s'offre à toi. l'alcool. le petit être ? tu t'en fiches, c'est fini. tu ne peux plus penser à lui, ni à toi, ni à personne.
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