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 -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue

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-18 (Elise) Une visite tardive et imprévue _
MessageSujet: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptySam 9 Avr - 23:37

Elle ne l’aime pas, elle ne l’a pas aimé. C’est tout ce qu’Eneko a retenu, en plus de son infidélité. Ca fait deux jours que ça tourne en boucle dans son esprit, qu’il n’arrive pas à oublier. A oublier les mots qui sont sortis de sa bouche, à oublier le fait qu’un autre ait pu la toucher. C’est ce qui le pousse à prendre la route juste après le travail, sans dire un seul au revoir. Il s’est juste contenté de dire à l’hôtesse d’accueil qu’il ne sera sans doute pas là le lendemain matin et qu’il préviendra si ça devait s’éterniser à l’après-midi, tout dépendra de la circulation lorsqu’il reviendra. Eneko a les mains sur le volant depuis bien quatre heures maintenant. Il se tient bien éveillé avec la musique qui résonne dans la voiture, avec son cœur qui bat à chaque kilomètre parcouru. Il a juste une seule hâte, à l’instant, c’est de terminer le trajet et d’atteindre Paris. Paris, cette ville qu’il connait si bien, dans laquelle il a rencontré Anna, qui lui a présenté Elise. Cette ville où il a fait ses études qui lui ont sauvé la vie, qui lui ont permis de devenir quelqu’un de plus talentueux, quelqu’un d’ambitieux, de sûr de lui. C’est grâce à l’art, le dessin, l’architecture, qu’il est ce qu’il est. Eneko s’arrête trente minutes, le temps de manger quelque chose, de boire un café et surtout, de respirer l’air frais dans cette aire de repos. Il étouffe dans sa voiture, il étouffe constamment. Il a l’impression d’avoir un gros pull sur lui, même deux ou trois, plus un manteau, deux pantalons, tant il a chaud. La chaleur de sa peau en témoigne ; elle est brûlante. Après sa dernière gorgée de café, il reprend la route, termine le trajet de nuit et arrive à trois heures du matin sur Paris. Il se souvient que trop bien de son adresse, pour l’avoir mémorisé plusieurs fois tout au long de la route, comme s’il craignait de se tromper, que ce ne soit plus la bonne, mais Elise lui en aurait fait part, si elle avait déménagé, par téléphone. Elle lui aurait dit sur un ton de séduction, que si jamais il voulait passer la voir, il devrait se munir de la nouvelle adresse. Eneko la connait que trop bien. Et en ce moment, c’est d’elle dont il a besoin, de ses yeux sur lui, de ses mains, de son corps entier. Il a besoin de la sentir, elle, parce qu’elle le désire, lui, pas quelqu’un d’autre. Et aussi parce qu’il y a toujours eu cette forte attirance entre eux qu’il a longtemps laissé de côté, parce qu’il était marié, qu’il ne pouvait pas franchir des limites. Limites qui n’existent plus aujourd’hui. Eneko se gare près de la maison familiale, reste quelques instants dans son véhicule, le temps d’une seule seconde d’hésitation, puis l’architecte fait les quelques mètres qui le sépare de la porte de la maison, le cœur battant à cent à l’heure, le cœur serré, la bouche sèche. Il sonne, frappe à la porte à plusieurs reprises, jusqu’à entendre sa voix, derrière la porte. Jusqu’à ce qu’elle ouvre cette dernière. Essoufflé, Eneko plante ses yeux dans les siens, à peine quelques secondes, puis réduit la distance avec rapidité. Ses mains se posent sur son visage, ses lèvres atteignent les siennes, avec passion, avec fougue. « Ne pose pas de questions. Fais-moi oublier, c’est tout ce que je te demande. » qu’il souffle, en reprenant ses lèvres, alors qu’il referme la porte derrière eux, avec son pied, collant son corps entier contre le sien ensuite. C’est ça, ce dont il a besoin. De son affection, à elle. De goûter à sa chair. Il n’y a plus rien qui ne le retient de le faire, même s’il est encore marié, qu’Anna n’a pas encore signé les papiers du divorce… Dans sa tête, il est déjà séparé, seul, vide, alors il crispe ses doigts sur sa nuisette qu’il retire, qu’il jette dans la pièce, sans faire attention où elle atterrit et place une main sur son dos, rapprochant Elise encore plus proche de lui, pour qu’elle ne s’en aille pas, qu’elle ne le repousse pas, non plus. Il veut oublier, une nuit et il n’y a pas mieux qu’Elise pour ça. Elise, cette femme qui a longtemps essayé de le séduire, cette femme qu’il a repoussée maintes et maintes fois, en pensant à Anna. Cette femme qu’il désire, à cet instant précis, si intensément que ses doigts sur son dos se resserrent un peu plus, par crainte que leur échange se termine, si ardemment qu’à travers ses lèvres contre les siennes, Eneko la laisse à peine respirer.


Dernière édition par Eneko Deribay le Dim 10 Avr - 16:08, édité 1 fois
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-18 (Elise) Une visite tardive et imprévue _
MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 13:28


   
Eliko  -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue 3079660713
Une visite tardive et imprévue
Une vraie journée de merde. Il y avait des fois comme ça où Elise avait l'impression que tout allait mal. Avec l'exposition qui arrivait, elle passait son temps à la galerie, à faire des plans d'exposition, et elle avait l'impression qu'elle n'en verrait jamais le bout. Elle voulait que ça passe, que ça se finisse. Du moins, elle pensait ça maintenant mais elle savait très bien que dans deux jours elle serait aux anges de voir des gens regarder ses toiles avec attention et parfois même avec envie. Mais pour le moment, tout n'était que logistique, et ça la fatiguait. Elle aimerait pouvoir avoir cinq minutes pour elle, pour peindre un truc, n'importe quoi, mais rien n'y faisait. Quand elle rentrait, elle n'avait pas le courage de sortir ses pinceaux, elle était fatiguée. Ce soir là, elle était rentrée tard. Alors qu'elle se préparait à manger, un coup d’œil à l'horloge de la cuisine lui indiquait qu'il était déjà dix heures du soir. Dix heures et elle venait tout juste de rentrer. Elle se préparait à manger, mais au fond, elle n'avait pas fin. Elle laissait ce qu'elle avait commencé à préparer de côté et allait se faire couler un bain dans la salle de bain. Elle voulait essayer au mieux de se détendre, même si dans sa tête, il n'y avait que le placement des tableaux. Elle avait tant de choses à faire encore, contacter un traiteur, un caviste, continuer d'envoyer quelques invitations… Elle entrait dans le bain, profitant de l'eau chaude sur son corps pour s'autoriser à ressentir un sentiment de bien être. Elle fermait les yeux, et après quelques secondes, les rouvrait. Son regard se posa alors sur son téléphone. Elle l'attrapa. Sans l'ombre d'une hésitation, elle sélectionnait le contact d'Eneko pour l'appeler. Elle ne l'appelait pas tous les soirs, mais presque. Elle avait besoin de l'entendre. Mais pas de réponse. Les bips se transformèrent en une voix robotique de répondeur. Elle raccrochait et reposait son téléphone. Elle détestait quand il ne répondait pas. Elle ne pouvait s'empêcher de l'imaginer dans les bras d'une autre, et même si elle n'avait pas vraiment son mot à dire, ça la tuait.

Elle ne s'était pas rendu compte du temps qu'elle avait passé dans son bain, ce n'est quand voyant ses doigts fripés par l'eau qu'elle se décidait à sortir. Oui, elle avait réussi à oublier ses soucis par rapport à l'exposition, mais au lieu de ça, elle pensait à lui. C'était énervant, et pesant, mais c'était malgré elle. Elle n'arrivait pas à le sortir de son esprit, surtout que là, elle savait qu'il n'était sans doute pas seul, sinon il lui aurait répondu, ou il aurait rappelé. Elle n'était pas triste, elle était énervée. Elise partit se coucher, enfilant une nuisette, attachant ses cheveux dans un chignon loin d'être parfait. Mais une fois couchée, elle n'arrivait pas à s'endormir. Elle avait bien trop de choses en tête, et c'était horrible. Elle aimerait juste arrêter de penser, juste cinq minutes, le temps de s'endormir. Mais au lieu de ça, elle voyait les heures passer. Elle n'avait toujours rien manger, mais elle n'avait pas le courage de se relever pour aller ranger ce qu'elle avait sorti dans la cuisine. Minuit, une heure, deux heures, trois heures… Le temps passait, mais pas moyen de fermer l’œil. Puis un sursaut. Surprise par la sonnette de la porte, et les coups qui y étaient portés. Elle avait peur à ce moment-là. Elle ne voyait pas qui pourrait venir à cette heure chez elle. Puis des coups à nouveau. « Oui oui, j'arrive ! » Elle était en nuisette, c'était peut être pas une bonne idée d'ouvrir dans cette tenue. Mais peu importe. Fatiguée, elle ouvrait la porte, et failli tomber à la renverse en le voyant. « Eneko ? » Elle pensait rêver, elle ne voulait pas y croire. Peut être qu'elle s'était endormie finalement. Elle le regardait dans les yeux. « Qu'est-ce que tu... » Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la distance entre eux devint inexistante. Elle sentait ses mains sur son visage, ses lèvres sur les siennes. Elle n'en revenait pas, elle ne comprenait pas. Elle n'arrivait pas à bouger, elle ne pouvait rien faire, immobilisée. Elle sentait juste son cœur accélérer comme jamais auparavant. Ce baiser… Elle ne savait pas ce qu'il représentait, mais elle ne pouvait pas le repoussait, elle ne voulait pas. Pourtant, il s'écarta le temps d'un instant. « Ne pose pas de questions. Fais-moi oublier, c’est tout ce que je te demande. » Elle était incapable de bouger, mais elle sentait son corps collé au sien et ses lèvres de nouveau. Ses bras passaient autour de son cou, alors que ses mains à lui retirer la nuisette d'Elise. Elle n'avait rien dit, elle ne voulait plus rien dire. Les mains de la jeune femme descendirent pour déboutonner un à un les boutons de la chemise d'Eneko, et ensuite s'en prendre à la boucle de sa ceinture. Elle le voulait, là, maintenant. Même si elle ne comprenait pas. Elle ne savait pas ni comment ni pourquoi est-ce qu'il était là, et oui, elle se disait qu'elle allait finir par se réveiller et que ce n'était qu'un rêve. Elle n'arrivait pas à le lâcher, à lâcher ses lèvres. Elle se retrouvait en culotte face à lui, elle était faible, inoffensive. Elle aurait aimé lui poser des questions, mais elle ne voulait pas que ce moment disparaisse. Au fond, elle craignait qu'il la prenne pour un jouet, ce qui était probablement le cas, mais pour le moment, elle le voulait, peu importe les conséquences. Sans jamais quitter ses lèvres, elle le tirait vers les escaliers. La chambre. Maintenant. La montée s'annonçait fructueuse, mais peu importe. Elle l'avait finalement. Sa respiration se saccadait, mais elle s'en fichait. L'embrasser encore et encore, c'est tout ce qu'elle voulait. « Porte moi... » parvenait-elle à murmurer. Elle voulait voler, n'appartenir qu'à lui, qu'il la porte jusqu'à la chambre et qu'il lui fasse l'amour. C'était tout ce qu'elle voulait. Même si en même temps, elle avait un million de question à lui poser, là, maintenant...


   
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-18 (Elise) Une visite tardive et imprévue _
MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 14:24

Aucun mot ne sort après sa requête et il en est soulagé. Soulagé qu’elle ne termine pas la question qu’elle s’apprêtait à lui poser, parce qu’il aurait été incapable de lui fournir une explication maintenant. Allégé lorsqu’il sent ses bras encercler son cou, puis le défaire de sa chemise, ce vêtement qui le brûlait littéralement tant il étouffait. Mais il a toujours chaud, parce qu’il se sent toujours aussi mal, mais aussi parce que le corps d’Elise est contre le sien, en train d’essayer de le panser de ses blessures dont elle n’a pas connaissance. Il se débarrasse de son vêtement, laisse tomber sa chemise sur le sol et sans perdre ses lèvres, Eneko pose ses mains sur sa taille, emportée par Elise vers les escaliers. Il la suit, la laisse faire, en profite pour remonter ses mains dangereusement sur ses hanches, en cale une sur son dos sur lequel ses doigts se resserrent, laissant la marque de ces derniers, sans s’en rendre compte, sans prendre conscience qu’il se raccroche à elle, peut-être un peu trop férocement. Une marche est à peine franchie qu’elle lui souffle une demande. Ca aurait dû lui sauter aux yeux, il aurait dû lui-même prendre les devants, mais trop perdu entre deux baisers, il n’y avait pas pensé sur le moment. Eneko s’exécute, l’encercle fermement de ses bras et la soulève assez pour qu’elle passe ses jambes autour de lui. Il tire sur sa lèvre inférieure, tandis qu’il monte jusqu’au premier étage, dans cette maison qu’il ne connait pas, mais où il arrive tout de même à trouver ce qu’il pense être la chambre d’Elise. Ses draps sont défaits et il y a une bonne odeur féminine. La sienne. Celle dont il s’enivre. Eneko parcourt les quelques mètres qui les séparent du lit et dépose Elise dessus. Il reste quelques secondes, le genou sur le rebord, à l’observer, la détailler des yeux. Les traits de son visage, ce cou qui ne demande qu’à être attaqué, ses épaules dénudées qu’il a plusieurs fois vu. Il se rappelle de ces fois où elle portait une robe bustier, où ses yeux lorgnaient dessus, alors qu’il y avait Anna pas si loin que ça. Anna, sa limite. Anna, qui n’existe plus. Maona, qu’il veut oublier, comme elle l’a fait avec facilité dans les bras d’un autre. Il n’a finalement aucun scrupule à prolonger ce moment d’observation, s’attarder sur ses deux formes rondes, qu’il s’interdisait de regarder à l’époque où il était sur Paris, mais il le faisait tout de même, parce que ses décolletés étaient fait pour attirer l’œil. Pour l’attirer lui, peut-être, ou les hommes sans un en particulier, mais il faisait évidemment parti de ceux-là qui la regardaient. Il ne pouvait en être autrement : c’est une très belle femme qui se met en valeur sans avoir besoin de faire beaucoup d’effort. Eneko se penche vers ses jambes qu’il effleure du bout des doigts, remonte avec ses lèvres dessus, jusqu’à son bas-ventre protégé de son dernier sous-vêtement, où il dépose un baiser, puis sur son nombril, en levant les yeux vers Elise. « Tu as quelqu’un en ce moment ? » demande-t-il, en mordant doucement son nombril, en remontant sous sa poitrine où il dépose un baiser, puis un autre entre eux. Il veut avoir la certitude d’être le seul qu’elle désire, en cet instant, d’être le seul à qui elle pense. Il en a assez de devoir partager, de ne pas être l'unique choix, sans les autres autour. Eneko veut être le seul. Ce serait être possessif de demander une chose pareille à Elise et il l’est, possessif… Mais c’est juste pour ce soir, cette nuit. Il veut juste qu’elle lui donne cette sensation d’être unique dans les yeux de quelqu’un. Il remonte vers son oreille qu’il tire vers lui et dans laquelle il murmure ensuite : « Je veux t’entendre me dire que tu as envie de moi. Que tu as autant envie de moi, que moi de toi, là, maintenant. » dit-il, en descendant sur son cou, où il dépose un baiser, aspire sa peau pour y laisser une marque de son passage, qu’il ne voit pas. C’est pour dire qu’il est passé par là, pour marquer son territoire d’une façon adolescente.
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-18 (Elise) Une visite tardive et imprévue _
MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 15:27


   
Eliko  -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue 3079660713
Une visite tardive et imprévue
Ses bras, son corps, ses lèvres. Elle avait peur de se réveiller, de réaliser que ce n'était qu'un rêve. Mais pourtant, de là, tout paraissait si réel. Son odeur, la chaleur de son corps… Elise n'en revenait pas, ne comprenait pas, mais se laissait bercer par ses baisers. Elle espérait au fond que ça signifiait un peu plus que de quoi oublier ses problèmes, mais elle ne voulait pas lui en parler maintenant. Elle avait bien trop peur que ça s'arrête. Elle voulait profiter de chaque instant, de chaque seconde avec lui. Elle avait fait voler ses vêtements comme il avait fait valser sa nuisette. Elle se collait à lui autant qu'elle le pouvait. Elle ne voulait plus quitter son corps, elle voulait continuer de sentir ses mains sur sa taille, sur ses hanches. Elle sent ses mains fortes et puissantes se resserraient autour de son corps mince et fragile, fatigué. Et puis sans s'en rendre compte, elle lui demandait, le supplier presque de la porter. Les premiers mots qu'elle lui disait. Et elle se sent décoller. C'est si agréable. Elle enroulait ses jambes autour de lui, et resserrait l'étreinte de ses bras autour de son cou. Elle quittait ses lèvres pour descendre le long de sa mâchoire, se plongeait dans son cou. Mais ses lèvres lui manquaient déjà. Alors elle retrouvait ses lèvres, et l'embrassait, avec une passion qu'elle n'avait jamais montré à personne. Personne. Lui, et seulement lui. Elle le laissait faire, elle se laissait vers. De toute façon, là, dans ses bras, elle ne pouvait plus rien faire. Il l'amenait dans sa chambre, et la posait sur ce lit gigantesque, dans lequel elle avait si souvent pensé à lui. Elle s'allongeait, elle voulait le sentir sur son corps, mais lui restait au bord du lit. Elle s'accoude alors, et le regarde la regarder. Elle voulait qu'il le regarde, qu'il se rende compte du temps qu'il avait perdu à lui résister. Elle voulait qu'il réalise qu'il allait passer la nuit de sa vie, qu'il allait en redemander, encore et encore. C'était ça, ce qu'elle voulait. Et alors qu'elle pensait se relever et l'embrasser, ses baisers à lui se dirigèrent vers ses jambes, son ventre. Elle se cambrait sous ses baisers. Sa respiration se saccadait de plus en plus, rien qu'en sentant son souffle. « Tu as quelqu’un en ce moment ? » Elle eut un instant de surprise, elle ne s'attendait pas à cette question. D'un coup, elle repensait au manque d'un homme dans son lit. Non, bien sûr qu'elle ne voyait personne. Enfin, elle avait couché avec un homme rencontré dans un bar il y a quelques nuits de cela mais rien d'important. Elle n'avait jamais eu quelqu'un de toute façon. « Je… Non, personne... » C'était de plus en plus dure de parler. Elle ne voulait pas parler, il voulait qu'il agisse c'est tout. Elle fondait littéralement sous ses baisers, elle ne pouvait rien faire du tout. Elle reporte ses mains à son visage, alors qu'il murmure quelques mots à son oreille. « Je veux t’entendre me dire que tu as envie de moi. Que tu as autant envie de moi, que moi de toi, là, maintenant. » Les baisers qu'il déposait dans son cou lui décrochait un début de cri. Elle repensait à ce qu'il venait de lui dire. Elle ramenait son visage vers elle et plongeait son regard dans le sien. Elle savait que son regard avait un pouvoir de conviction. « J'ai envie de toi. Ca fait dix ans que j'ai envie de toi. » Et là, maintenant, elle ne pouvait plus attendre. Elle capturait ses lèvres avec fougue et passion. Le désir montait de plus en plus. Elle sentait sa peau qui brûlait, et sa peau à lui aussi. Elle savait que ce qu'elle désirait aller arriver. Sa langue dansait un ballet langoureux avec la sienne, et ses mains descendaient dans le bas de son dos pour jouer avec l'élastique de son boxer, qu'elle voulait descendre, qu'elle essayait de descendre. Elle descendait ses baisers sur sa mâchoire, puis sur ses épaules. Elle posait ses mains sur ses fesses musclées et remontait son visage à côté du sien. A son tour, elle mordillait doucement son oreille, avant de murmurer : « Je te veux. Maintenant. » Elle ne pouvait tout bonnement plus attendre.


   
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 16:17

C’est tout ce qu’il voulait entendre, qu’elle n’ait personne dans sa vie, qu’elle puisse se concentrer exclusivement sur lui. Il a toute la liberté de faire ce qu’il veut, sans penser aux conséquences, sans se torturer l’esprit. Elise le libère pendant un instant, lui fait oublier tout le reste en l’assommant de ses mots, de cette envie qu’elle a et son désir ardant qu’il partage. Il la croit. Il ne sait pas s’il a confiance en elle, il ne pense plus avoir confiance en la gent féminine, mais il la croit, là, quand elle lui dit avoir envie de lui, il le sent dans ses yeux qu’elle ne ment pas et puis il le sait aussi, pour avoir dû résister durant des années à son charme, à sa voix suave qu’il entendait à travers le téléphone. Eneko partage son baiser, lui rend toute son intensité du départ, la laissant tenter de le déshabiller, sans vraiment y arriver. Eneko penche la tête sur le côté, ferme les yeux, profite de ses lèvres sur sa mâchoire qui lui provoque un gémissement rauque, un autre en sentant ses mains se balader sur ses fesses. Elise est sûre d’elle, Elise exige, ordonne et Eneko s’exécute. Il attrape ses mains pour les éloigner de lui, se redresse assez pour de défaire de son jeans dont la ceinture a été retiré par les soins d’Elise dans l’entrée, en saisissant le préservatif dans sa poche, qu’il pose sur le rebord du lit. D’un geste vif, il lui déchire sa culotte, se fichant royalement qu’il s’agisse d’une lingerie qui lui a coûté un bras, ou que ce soit sa préférée. Au moins, elle s’en souviendra. Le vêtement cède et il le lance quelque part dans la pièce. Eneko attrape ses mains, les pose sur son torse, l’oblige à le toucher, à poser ses mains sur lui, comme elle n’a jamais pu le faire et fait de même, l’explore, commence à apprendre par cœur son corps si parfait, ce corps qui l’attendait depuis dix ans, ce corps qu’il a imaginé autrefois, dans ses pensées, secrètement, honteusement aussi, mais ce qu’il y avait dans sa tête n’appartenait qu’à lui. En attendant qu’elle le libère de son boxer, il enfouit son visage au creux de son cou pour y reprendre ses baisers là, glissant sa main le long de son corps, jusqu’à son bas-ventre déjà si excité qu’il n’a nullement besoin de le préparer, mais il le fait tout de même, avec son index, pour l’entendre, la sentir bouger, pour lui, grâce à lui, à ce qu’il lui fait, tandis qu’il déchire l’emballage du préservatif avec ses dents afin de le mettre une fois libéré du dernier bout de tissu. Lui aussi, il la veut. Il appuie ses mains sur sa taille, la soulève et la place sur ses cuisses, une jambe de chaque côté, avant de s’insérer en elle, de ne faire plus qu’un, capturant ses lèvres au passage, étouffant un son rauque qui témoigne de son plaisir, si fort, si puissant qu’il en vient à mordre sa lèvre inférieure, à sentir le goût du sang. Il ne voulait pas lui faire mal, mais trop pris dans le moment, il ne s’est pas contrôlé, tout comme il ne contrôle pas ses mains qui s'agrippent à son dos, de ses doigts qui marquent sa peau un peu plus à chaque coup de rein qu'il lui donne. Oui, c'est de ça dont il a besoin. Avec elle.
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 17:33


   
Eliko  -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue 3079660713
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Il ne répondait rien, mais elle n'avait pas besoin de réponse. Dans ce genre de moments, les gestes parlaient d'eux même. Ce regard qu'il avait, ses gestes de plus en plus appuyés, non, il n'avait pas besoin de parler. Elle savait qu'il avait autant envie d'elle qu'elle n'avait envie de lui, là, maintenant. Elle aurait pu l'embrasser, encore et encore. Ses baisers n'avaient d'égal. Elle les avait tant attendu qu'elle comptait bien s'en délecter autant que possible. Elle savourait chaque instant, elle profitait de ses lèvres. Elle l'entend gémir, comme elle gémissait doucement. Elle ne voulait pas se retenir, se contenir. Elle voulait qu'il sache, qu'il comprenne. Et elle lui disait qu'elle avait envie de lui, maintenant. Et elle n'avait pas besoin de se répéter. Elle le laissait faire, et ne se gênait pas pour regarder son torse musclé, celui même qu'elle avait rêvé de toucher et d'embrasser tant de fois. Le jean d'Eneko volait, il ne restait plus que leurs sous-vêtements pour les séparer. Enfin non, puisque la culotte d'Elise n'était plus qu'un morceau de tissu qui gisait sur le sol de sa chambre. Les gestes d'Eneko la faisait sourire, elle se pinçait les lèvres. Elle se laissait faire, elle laissait ses mains vagabondait sur le corps de l'homme qu'elle avait face à lui. Elle appréciait son corps, et lui appréciait le sien aussi apparemment. Elle se cambrait de plus en plus sous ses baisers, laissant échapper quelques gémissements aigus, essoufflée. Elle descendait ses mains pour lui enlever son boxer, frémissant sous ses caresses. Elle a du mal à se concentrer sur le fait d'enlever son dernier vêtement alors que ses caresses se font plus insistante. Elle se cambre complètement, se colle à lui encore plus, et laisse échapper un cri qui traduit toute son envie. Elle sent des papillons dans son bas ventre, et réussit finalement à faire voler son boxer. Il est temps, elle en a besoin, elle en meurt d'envie. Enfin elle sentait qu'il la portait soulevant son bassin pour entrer en elle. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'elle ressentait, c'était bien au-delà de tout ce qu'elle n'avait jamais espéré. Mais elle aimait ça, et au vue des sons qui s'échappaient de sa bouche, il devait s'en rendre compte. Ses lèvres… Elle sent ses dents pincer sa lèvre inférieure, sans doute couper, mais elle s'en fiche. Elle est trop bien là, elle ne veut pas s'attarder sur ce genre de détails. Elle s'en fichait, elle avait envie de l'embrasser encore et encore, peut importe si leurs salives étaient mêlées à un goût de sang. Ses baisers lui permettaient d'étouffer ses cris, sans quoi elle serait peut être au point de réveiller tout le voisinage. Ses bras passent autour de ses épaules, elle essaye de se sentir le plus proche de lui possible, et sans s'en rendre compte, ses ongles s'enfoncent dans la peau d'Eneko, guider par la terrible envie qu'elle a, l'envie de lui. A chaque coup de rein, elle laisse échapper un nouveau gémissement. « Encore… » arrivait-elle tout juste à articuler. Elle n'avait pas envie de parler, elle n'avait envie de rien d'autre que lui mais elle voulait être absolument certaine qu'il comprenne qu'elle ne voulait pas qu'ils s'arrêtent, qu'elle ne voulait pas qu'il s'en aille. Elle capturait de nouveau ses lèvres, les sons sortant de sa bouche se faisant de plus en plus forts et intenses. A son tour, elle faisait bouger son bassin contre lui, intensifiant le mouvement qui les unissait tous les deux. Et après quelques mouvements, elle sent son corps se dérober, elle sent l'orgasme approcher, et ses doigts s'enfoncent un peu plus dans le dos d'Eneko. Le bonheur grandissant l'empêche de l'embrasser, elle n'y arrive plus, elle a besoin de gémir, et elle le fait. Elle se sent complètement fragile dans ses bras, mais elle apprécie chaque seconde. Elle ne veut pas que ça s'arrête mais elle savait que ça ne pouvait pas être éternel. Elle voulait juste pas qu'il s'en aille, parce qu'elle avait toujours en tête ce qu'il lui avait dit en arrivant. Elle espérait qu'il n'était pas venu là juste pour se vider, comme beaucoup d'hommes. Elle avait envie et besoin de lui à ce moment. Et elle voulait qu'il le sâche, alors même si elle était au bord de l'extase, elle n'arrêtait pas de bouger, et elle continuer ses mouvements de bassin contre lui.


   
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 18:58

Les sons qui sortent d’entre ses lèvres, à elle, ses ongles qui s’enfoncent dans sa peau et qui lui provoquent un nouveau gémissement. Il accélère ses mouvements, toujours plus vite, plus fort, quand elle en redemande, pour qu’il n’y ait plus aucun silence, que ses cris, son souffle, sa respiration saccadée, tout ça mélangé à son propre plaisir à lui, remplisse toute la pièce, jusqu’à entendre un dernier son, plus puissant que les autres, jusqu’à ce que les membres d’Elise se détendent, peu à peu. Elle a atteint le plaisir extrême, le point culminant, avec lui, pour lui. Eneko donne deux derniers coups de rein, puis se tend, entièrement, se laisse aller, contre elle, la bouche entrouverte, la tête légèrement penchée en arrière, avant de l’enfouir au creux de son cou. Il resserre son étreinte, puis se relâche, peu à peu, le cœur continuant de battre, sa respiration n’arrivant pas à retrouver sa régularité. Doucement, il reprend son souffle, dépose un baiser au creux du cou d’Elise, puis redresse sa tête, colle son front contre le sien, qui est tout aussi transpirant. Comme s’il n’en avait pas eu assez et c’est le cas, ça lui manque déjà, Eneko attrape sa lèvre pour l’embrasser, lui voler un baiser, qu’elle ne pense pas qu’il ne lui donnera plus aucune attention après avoir partagé ça, parce que ça ne risque pas d’arriver. Il sent qu’il a besoin d’elle, de son corps contre le sien, de ses yeux sur lui. « Bonsoir… » souffle-t-il, enfin. Il ne se sent pas honteux d’avoir manqué de politesse en arrivant, mais il se rend compte qu’il ne l’a même pas saluée. Vaut mieux tard que jamais ? Eneko remarque alors sa lèvre coupée, l’effleure de ses doigts et en touche le sang qui est encore frais, qui n’a pas séché, à force de tirer sur sa lèvre. « Je t’ai fait mal ? » Il ne s’est rendu compte de rien sur le moment, il avait juste envie de profiter de ce qu’elle pouvait lui donner, de ce qu’il pouvait lui offrir. Eneko n’avait pas l’intention de la faire souffrir, mais elle semble s’en accommoder. Ca ne l’a pas empêché de s’unir avec lui. Il grimace, sentant son dos le lancer. Le souvenir de la sensation de ses ongles lui revient en mémoire, le fait frémir rien que d’y songer. « Tu as dû me laisser un souvenir, aussi. » dit-il, en passant sa main dans son dos, effleurant le haut de ses griffures. Il essaie de les visualiser, mais elles sont bien trop au milieu de son dos pour pouvoir le faire. Ca lui est égal, il ne comptait pas se réconforter dans les bras d’une autre femme, de toute façon et quand bien même ça se passerait autrement, il faudrait bien qu’elle s’en arrange. Eneko fait glisser ses mains le long de son corps, puis sans en avoir réellement envie, la soulève et la pose sur le lit, à côté de lui, de sorte à pouvoir se lever et retirer le préservatif. « Tu peux me dire où est la salle de bain s’il te plaît ? » Eneko croise son regard, puis avant même qu’elle n’ait eu le temps de répondre, il se penche vers elle, dépose un baiser sur ses lèvres et murmure contre celles-ci : « Viens prendre une douche avec moi. » Il ne veut pas être seul, il ne veut pas non plus la laisser seule, en train de s’interroger, de ruminer. Eneko a profité du fait qu’entre eux, les choses étaient vraiment fortes, pour oublier. Il a profité de l’attraction entre eux pour se fondre dans ses bras. Mais il ne souhaite pas venir et partir comme un voleur, comme si le reste n’avait pas d’importance, comme si elle ne comptait pas, parce qu’Elise compte, parce qu’Elise est importante. « Et si tu me le permets, j’aimerais dormir ici, avec toi. » Et parce qu’il a besoin d’elle pour faire le vide. Parce qu’elle arrive à lui faire du bien, avec son regard qui ne désire pas un autre que lui, avec ses gestes doux, sensuels, ou même passionnés. Eneko ne regrette pas d’avoir choisi, sur un coup de tête, de lui rendre visite et si c’était à refaire, il n’hésiterai pas.
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 19:49


   
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L'extase. Il n'y avait pas d'autre mot. Elle ne pouvait pas se contenir, avec n'importe qui, elle était plus discrète, mais elle n'avait pas envie d'être discrète avec lui. Elle voulait lui montrer qu'elle se livrait à lui, corps et âme. Et elle sentait bien que c'était la même chose pour lui. Elle se sentait si bien, en essayant de reprendre son souffle doucement. Elle restait coller à lui, elle ne voudra pas le quitter. Son cœur n'avait sans doute jamais battu aussi fort qu'à cet instant, mais elle aimait ça. Elle sentait ses bras au tour d'elle qui se resserrait. Elle aimait sa force, sa poigne. C'était très agréable, peut être trop agréable. Il collait son front au sien et lui volait un baiser. Elle enroulait de nouveau ses bras autour de lui. « Bonsoir… » C'est vrai qu'à bien y penser maintenant, ils avaient un peu zapper les règles d'amabilité. Mais quand il était arrivé, ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait en tête. « Hey… » soufflait-elle en ramenant ses mains de chaque coté de son visage avant de capturer ses lèvres, d'une façon bien plus tendre qu'auparavant. Elle espérait qu'il ne parte pas maintenant maintenant, mais il avait l'air de rester, et ça lui allait parfaitement. Il passe son doigt sur sa lèvre. Elle l'avait oublié, mais elle saignait encore apparemment. C'était bien le cadet de ses soucis. « Je t’ai fait mal ? » Elle se pinçait la lèvre doucement avant d'ajouter : « Non, non, pas du tout. » Elle n'avait pas mal, c'était une dure à cuire. Et puis auquel cas elle aurait eu mal, elle n'en aurait rien eu à faire, parce qu'elle avait passé un vrai mon moment. Elle aimait être dans ses bras comme ça, ses doigts vagabondaient sur ses joues, sa mâchoire, sa nuque musclée… Elle avait l'impression que le temps passait si lentement… « Tu as dû me laisser un souvenir, aussi. » Elle n'avait pas vraiment fait attention, mais c'est vrai que ses ongles avaient peut être fait quelques dégâts… « Désolée ? » dit-elle d'un ton pas très sure. « Non, en fait, je crois que je ne suis pas vraiment désolée… Enfin désolée que tu aies mal, mais pas que tu aies un souvenir de moi… » dit-elle avec un sourire avant de lui voler un baiser, comme il l'avait fait plutôt. L'étreinte se défait, naturellement, et même si elle aimerait que ça dure plus longtemps, elle s'en remettrait sans doute. « Tu peux me dire où est la salle de bain s’il te plaît ? » Elle s'enroulait dans un drap, en lui montrant. « La porte juste… » Encore une fois, comme il l'avait fait plus tôt, il ne la laissait pas terminer sa phrase et capturait ses lèvres. Elle ne résistait pas et ses mains montaient encadrer son visage, et elle faisait durer ce baiser. Les baisers d'Eneko allaient rapidement devenir comme une drogue pour Elise à cette allure là… « Viens prendre une douche avec moi. » Même si elle avait voulu, elle n'aurait pas pu lui dire non. A voir son corps, vraiment, c'était improbable de refuser. C'était improbable de lui refuser quoi que ce soit de toute façon. « Et si tu me le permets, j’aimerais dormir ici, avec toi. » Elle souriait. Elle se levait, debout sur le lit, elle plongea son regard dans le sien. « J'ai pas envie de te voir partir de toute façon, et tu vas pas reprendre la route à cette heure-là… » Elle capturait ses lèvres, encore une fois, mais d'une manière beaucoup plus sage, plus simple. Elle sentait que son cœur continuait de battre très fort. Elle descendait du lit et attrapait la main d'Eneko pour se rendre dans la salle de bain. Coup de chance que la salle d'eau soit collée à la chambre. En l'espace de quelques secondes, elle ouvrait l'eau, et sortait deux draps de bain pour plus tard, qu'elle posait près de l'évier. Elle n'était pas gênée d'être nue devant lui, elle qui était d'habitude plutôt pudique, avec lui, c'était différent. Elle s'arrêta le temps d'une seconde. « Je sais que tu m'as dit de ne rien demander, mais ça va, quand même ? » On sait jamais, elle ne savait pas pourquoi il était là, il avait peut être perdu un membre de sa famille ou quelque chose… Mais elle voyait bien dans son regard qu'il n'avait pas envie d'en parler, vraiment pas envie. « Peu importe… » Puis, elle prit de nouveau sa main avant de rentrer dans la douche, l'attirant à lui. Il avait besoin de se changer les idées, ça se voyait. L'eau chaude coulant sur leur peau n'était pas utile, elle avait bien assez chaud comme ça. Mais c'était tout de même agréable. Elle se bloquait volontairement entre la paroi de la douche et Eneko, et l'embrassait, avec fougue cette fois. Elle faisait attention à ne pas trop appuyer dans son dos, de peur de lui faire mal de nouveau. Mais elle savourait cet instant.


   
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 20:52

Sa remarque lui décroche un sourire. Le premier du jour, le premier depuis deux, même, depuis cette séparation qui l’a complètement usé, qui ne cesse de le vider de toute son énergie, mais il se sent un peu mieux avec Elise, en toute conscience. Ca n’a finalement rien à voir avec l’état dans lequel il était en partant de Biarritz, là où il avait clairement l’impression d’étouffer, comme s’il y avait trop de monde autour de lui, prêt à lui sauter dessus en même temps. Ca lui avait bien manqué, de ne pas faire face à la Elise qui n’a pas la langue dans sa poche et qui sent l’assurance à plein nez. S’il y a une personne sur qui il peut facilement poser sa tête sur son épaule, c’est bien elle, parce qu’il la sent assez forte pour supporter l’ouragan Eneko du moment, ses faiblesses dont il n’a pas envie de parler. Il le fera. Parce qu’il n’aime pas cacher les choses à Elise, bien qu’elle ne sache pas tout de sa vie, qu’il ne se soit pas ouvert sur son passé. Il l’a fait une fois, concernant ses parents, avec Maona et leur relation ne tient plus la route. Ca ne lui donne pas envie de s’ouvrir de nouveau. Ca ne sert à rien, les relations sont toujours foireuses, les femmes trouvent toujours mieux que lui. Parce qu’il n’est pas bien, Eneko. Il est trop dans son travail, il est trop possessif, il est trop autoritaire. Il est trop Lui. Pas assez soft, laxiste, pour qu’on se confie à lui, parce que lui non plus n’a pas sa langue dans sa poche et que lorsqu’il est furieux, ça se remarque et dans son ton de voix sec et dans son regard qui peut remplacer la parole aisément. Maona n’avait pas besoin d’un homme comme ça lorsqu’elle s’est réfugiée dans les bras d’un autre, elle avait besoin d’oublier, pas qu’on lui fasse la morale comme il le faisait sans cesse. Mais là, aujourd’hui, il ne fait rien de tout ça. Il se laisse seulement aller, profite d’Elise, de ses baisers, de ses mains qu’elle pose sur lui, sans se retenir, sans qu’il ne la repousse. Il est même soulagé : Eneko n’a pas besoin de demander après elle, qu’elle vient d’elle-même vers lui. « Non, c’est vrai. Je ne suis pas venu là pour reprendre la route aussitôt après un moment comme celui-ci, de toute façon. J’avais bien l’intention de rester, au moins la nuit. » Il a juste prévu de repartir le lendemain, mais à quelle heure, il n’en sait rien. Eneko ne s’est pas posé de limites. L’hôtesse d’accueil est au courant et il la recontactera si jamais il doit s’absenter toute la journée, s’il ne prévoit pas de passer au moins dans la soirée : le trajet prévoit minimum sept heures. Eneko la suit, resserre sa main dans la sienne et se penche vers son épaule où il dépose ses lèvres, par nécessité. Il a besoin d’un contact, de caler son esprit sur ce qui se passe, de ne pas l’éloigner d’Elise, pour ne pas le confronter à Maona qui revient pourtant rapidement lorsqu’Elise s’aventure dans une question qu’il n’aurait pas voulu qu’elle pose. Est-ce qu’il va bien ? La réponse lui semble être évidente. Non, ça ne va pas, il perd pied, il a envie de tout éclater sur place, de péter un plomb, de laisser sa colère prendre le dessus. Il la suit dans la cabine, referme la paroi glissante et se rapproche d’Elise, plaquant son corps contre le sien pour qu’il n’y ait plus aucune distance entre eux et lui rend son baiser qu’elle lui offre, le prolonge, jusqu’à manquer de souffle. Il effleure son visage de ses doigts, les fait glisser jusqu’à ses lèvres humides qu’il capture furtivement. Sa tête vient se reposer au creux de son cou, ses bras encerclent son petit corps et pour la première fois… Pour la première fois, Eneko profite de l’eau qui coule sur eux pour y mêler ses larmes, silencieusement, douloureusement. Pour la première fois depuis longtemps, il s’autorise à craquer, littéralement, sans se cacher, sans craindre le jugement d’Elise qui ne l’a pourtant jamais vu dans un état pareil, mais elle a toujours été là pour lui, même lorsqu’il s’est enfin décidé à divorcer. Alors, dans un coin de sa tête, une voix lui souffle qu’il peut se laisser aller dans ses bras, qu’elle ne se moquera pas si elle s’en aperçoit, qu’elle sera toujours là demain.
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 21:45


   
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« Non, c’est vrai. Je ne suis pas venu là pour reprendre la route aussitôt après un moment comme celui-ci, de toute façon. J’avais bien l’intention de rester, au moins la nuit. » Ces paroles eurent le pouvoir de faire sourire Elise. Il allait passer la nuit ici, avec elle, et elle allait se réveiller dans ses bras demain matin… A moins qu'il ne parte comme un voleur dans la matinée, mais s'il décidait de rester dormir, ce n'était sans doute pas pour partir sans rien dire le lendemain matin. Elle espérait au moins. Elle lui en voudrait sans doute beaucoup de partir comme ça. Il pouvait faire ça à qui il voulait, mais pas à elle. Ou il en paierait le prix… Mais à cet instant, elle ne voulait pas penser au lendemain matin, ou aux jours à venir. Elle voulait juste profiter de l'instant, et c'est pour ça qu'elle l'emmenait dans la salle de bain. L'idée de prendre une douche avec lui la ravissait. Et oui, elle se sentait mal de lui avoir poser cette question, parce qu'elle avait lu dans ses yeux qu'il ne voulait pas répondre. Et elle ne voulait pas le forcer. Elle n'aurait jamais dû lui demander, parce que lui lui avait demandé de ne pas poser de questions, mais elle voulait s'assurer que ce n'était rien de grave. Elle n'en saurait pas plus, tant pis… Il fallait qu'elle lui change les idées, et à cet instant, le seul moyen qu'elle avait, c'était ce plaisir charnel, cette attirance entre eux. Elle le tirait vers elle dans la douche. Round 2 ? Peut être bien, pas pour déplaire à la jeune femme en tout cas. Leurs corps nus étaient collés, elle ne voulait plus se décoller de lui, et rester, profiter de cette eau chaude. Comme un nouveau fantasme qu'elle exauçait ce soir. Ses lèvres l'enivraient, et elle avait du mal à s'en défaire. Elle appréciait de sentir ses bras l'entouraient, mais elle sentait qu'il y avait quelque chose. Elle le sentait. Dans ces moments-là, Eneko n'était pas du genre à s'arrêter comme cela. Elle le savait de part leurs conversations téléphoniques, de par les regards interdits qu'il lui avait lancé autrefois. Elle savait, elle ressentait que s'il s'arrêtait en plein dans un instant sensuel comme celui-ci, c'était que quelque chose n'allait pas. Vraiment pas. Et ça l'inquiétait, mais elle ne voulait pas en parler. Parce qu'il ne voulait pas aborder le sujet. Elle regrettait sa question d'avant parce que sans ça, peut être qu'il aurait continuer de penser à rien. Elle ne disait rien, elle n'avait rien envie de dire, elle en avait dit assez. Elle passait doucement ses mains dans son dos, pour faire couler l'eau sur les griffures qu'elle lui avait infligé plutôt. Elle s'en voulait de ça aussi maintenant. Elle voulait le soulager, elle voulait qu'il aille bien. Elle remontait ses mains dans ses cheveux, et lui caressait la tête, le visage pour le réconforter comme elle pouvait. Elle était perdue, et ne savait pas que faire, mais elle voulait qu'ils restent là, tous les deux. Autant que lui en aurait besoin. Elle continuait de passer ses mains sur le dessus de sa tête. Elle ne savait pas s'il pleurait, mais elle en avait la sensation. Avec leurs corps collés comme ça, elle sentait que son cœur à lui se serrait pas moment. Elle appuyait sa tête contre la sienne, elle se voulait rassurante, sans dire un mot. Et au bout de longue minute, elle se décidait finalement à placer ses mains de chaque côté de son visage et à le soulever. Elle plantait son regard dans le sien, en remarquant qu'en effet, il pleurait. Elle préférait faire celle qui n'avait rien vu, pour éviter de se sentir obliger de lui poser plus de question. Car même si elle apparaissait souvent comme cette fille qui passait son temps à l'allumer, elle l'appréciait vraiment, et à cet instant, elle s'inquiétait pour lui. Après avoir soutenu son regard, elle finit finalement par fermer les yeux et par l'embrasser. Mais d'un baiser qui n'avait rien à voir avec les échanges langoureux précédents. C'était un baiser franc et honnête, tendre, qui transmettait parfaitement qu'elle refusait de le laisser, qu'elle serait là s'il en avait besoin. Et elle espérait qu'il le comprenait. Après un court instant, elle détachait ses lèvres des siennes. Elle gardait ses mains de chaque côté de son visage, et passait ses pouces sur ses joues, comme pour essuyer ses larmes. Puis elle laissait ses mains glisser le long de son cou, de ses épaules, de ses bras, pour finalement lui prendre les mains, tout en gardant son regard bleu plongé dans le sien. « On devrait aller dormir, tu dois être fatigué avec la route et tout ça, ça te fera du bien… » Et elle n'avait surtout pas envie de donner l'impression d'abuser de lui alors qu'il n'allait évidemment pas bien. A ces mots, elle déposa un baiser sur sa joue, avant de s'extirper de la douche. Elle attrapait un drap de bain qu'elle enroulait autour de sa poitrine. « Je vais me faire un truc à manger, tu veux quelque chose ? Ou à boire ? » Selon elle il avait sans doute besoin d'un instant seul, et elle aussi, finalement. Elle avait besoin de s'entendre un peu penser.


   
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 22:16

Ses bras autour de lui, ses caresses, ce silence dans lequel elle s’enferme, pour le laisser tranquille, pour ne pas l’assommer de questions, ça lui fait du bien. Eneko respire, puis scelle de nouveau ses lèvres, pour serrer la mâchoire, s’empêcher de faire un bruit, même s’il sait qu’elle a compris ce qui se passait. Ses gestes tendres, doux, ils ne sont pas là pour rien. C’est pour le réconforter, panser ses blessures à la façon Elise, à laquelle il n’a jamais été confronté tant il évitait de se rapprocher d’elle, pour ne pas faire face à l’attraction existante entre eux. Il ferme les yeux, tente de faire le vide qui ne vient pas. Tout tourne en boucle. Le cinéma, les lacets avec lesquels elle s’est amusée, Maona, la raison pour laquelle elle l’a effleuré, lui. Le coup de cœur, en un regard. La tentation, leur déplacement à Lyon, les fameux trois mots qu’il a prononcé, qu’elle lui a répondu, qui n’étaient pas réels. Et tout l’effondrement ensuite, jusqu’à la séparation. Ses larmes coulent de nouveau, sans qu’il ne cherche à les contrôler, sans qu’il ne puisse le faire. Maintenant que les vannes sont ouvertes, il a l’impression que plus rien ne pourra les refermer. C’est comme s’il avait passé la moitié de sa vie à essayer d’être fort, devant tout le monde, devant sa famille, son beau-père, sa mère qui n’a pas eu une seule larme de sa part lorsqu’elle a refusé de le reprendre avec lui, gamin et pourtant Dieu sait à quel point il en avait envie. Eneko s’est efforcé d’être l’homme dur en apparence, ne plus montrer une once de fragilité, mais il est effrité Eneko. Son cœur est en mille morceaux et il ne sait même pas s’il réussira à le reconstruire. S’il tente de recoller les morceaux, il ne faudra pas un simple pot de glue. Ses doigts se resserrent sur sa peau, pour se raccrocher à elle, à Elise qui, il sent, ne veut que son bien. Il en a là une nouvelle preuve lorsqu’elle l’oblige à relever son visage et qu’elle ne dit rien. Elle aurait pu lui poser des questions, lui demander ce qui ne va pas, ce qui se passe pour qu’il soit comme ça, mais elle n’en fait rien. Il se sent tellement reconnaissant pour ça, aussi pour ce baiser qu’elle pose sur ses lèvres et qui représente énormément à ses yeux. C’est une promesse. Elise ne lui tournera pas le dos, elle est là, toujours, elle prend soin de lui. Eneko se laisse faire, penche sa tête en arrière et accueille l’eau sur son visage, essayant de chasser ses larmes par la même occasion. Il ouvre grand la bouche, souffle un grand coup et sort avec Elise qui le guide. Il attrape à son tour la serviette, la pose sur son visage qu’il essuie, reste quelques secondes dedans, pour se donner suffisamment de courage pour ne pas s’effondrer de nouveau. Il y arrive, plus ou moins. Un seul mot, un seul geste pourrait le faire craquer de nouveau, il le sent aux larmes qui sont logées au bord de ses yeux et qui ne désirent que rouler sur ses joues. Eneko acquiesce, passe la serviette sur son corps, effaçant les gouttes d’eau et entoure sa taille. Oui, elle a raison, ça lui fera du bien de dormir un peu. « Non, je te remercie, ça va. Ou peut-être un verre d’eau, oui. » Il se sent tellement asséché, comme si avec toutes les larmes qu’il avait versé, il s’était déshydrater lui-même. « Elise. » Eneko la rattrape, enferme sa main autour de son poignet et plante ses yeux dans les siens. Tout ce qu’elle a fait cette nuit, le recevoir, lui permettre de ne faire qu’un avec elle, le réconforter, ne rien dire, être toujours là pour lui, c’est beaucoup. Il en a conscience, mais il lui fait tout de même une requête, même s’il sait qu’il va peut-être un peu loin, à force de se l’accaparer. « Reste avec moi, je t’en prie. » Avalant difficilement sa salive, il se rapproche de nouveau, glisse sa main libre le long de son bras. « J’ai besoin de toi. » C’est dit dans un murmure des plus sincères. Il a besoin d’elle pour le récupérer à la petite cuillère, il a besoin d’elle pour l’aider à relever un peu la tête. Il ne demande jamais d’aide, pourtant, mais il ne pourra pas gérer ça tout seul. C’est beaucoup trop pour l’homme qu’il est et qui a supporté trop de choses autrefois.
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 23:01


   
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Elle ne savait pas vraiment ni quoi faire, ni quoi lui dire. Elle n'avait jamais eu à s'occuper de quelqu'un, si ce n'est son père. Elle n'avait jamais été en couple, et n'avait jamais eu d'homme à ses côtés, et aussi loin que ses souvenirs la portent, elle n'avait peut être bien jamais vu un homme pleurer, finalement. Mais qu'Eneko craque, ça ne l'effrayait pas, et elle agissait simplement, naturellement. Elle espérait l'aider, elle voulait l'aider, mais elle ne savait pas vraiment comment faire. Elle ne voulait pas qu'il pleure, il avait peur que ce soit de sa faute, à elle. Elle refusait de le rendre triste. En un simple regard, elle espérait lui transmettre tout ce qu'elle pensait, lui promettre qu'elle serait là pour lui, qu'elle ne le laisserait pas comme ça, et que même si elle ne posait pas de questions, elle ne s'en fichait pas. Loin de là, elle était inquiète. Mais elle ne voulait pas lui demander quoi que ce soit. Il savait que s'il voulait en parler, il pouvait le faire avec elle. Elle sort finalement de la douche, ils feraient sans doute mieux d'aller dormir tous les deux. Elise s'en fichait, elle n'avait plus sommeil, mais Eneko en avait sans doute besoin. Elle enroulait la serviette autour d'elle, et attachait ses cheveux en un chignon défait, en proposant à Eneko de lui préparer quelque chose à manger s'il le désirait. Elle voulait juste qu'ils changent de sujet, qu'il se sente mieux, qu'il pense à autre chose, mais elle ne savait pas comment faire. « Non, je te remercie, ça va. Ou peut-être un verre d’eau, oui. » Un verre d'eau, très bien. Elle commençait à avoir un peu faim, donc elle allait sans doute reprendre le sandwich qu'elle avait commencé à se préparer bien plus tôt dans la soirée. « D'accord, je vais te chercher ça. » Elle se dirigeait vers la porte de la salle de bain, en pensant qu'il avait sans doute besoin d'être seul, et elle aussi. Parce qu'elle ne savait pas tout ce que cela voulait dire. Elle savait très bien que même s'il passait la nuit ici, demain il rentrerait chez lui, à son travail et à toute ces choses, et cette nuit ne serait qu'une nuit au final. Elle le savait. Mais elle sortait rapidement de ses pensées. « Elise. » Elle se retournait immédiatement pour lui faire face, et plonger son regard dans le sien. Il la troublait, elle ne pouvait pas le nier, mais elle ne savait pas quoi faire de plus. « Reste avec moi, je t’en prie. » Sa bouche s'entrouvrait, mais elle ne savait pas quoi dire. Aucun moi ne sortait. Elle n'avait pas l'intention de partir de toute façon, elle ne pouvait aller nulle part, et elle ne voulait aller nulle part. Elle se sentait si bien là, avec lui, qu'il était hors de question qu'elle s'en aille de toute façon. Et elle succombait une nouvelle fois sous sa caresse. « J’ai besoin de toi. » Au fond, elle avait du mal à comprendre. Cet homme, qui pendant dix ans l'avait repoussé, et à qui elle avait fait des avances incessantes, avait l'air le plus sérieux du monde en lui disant ça. Personne ne lui avait jamais dit quelque chose comme ça, elle se sentait… Un peu spécial à ses yeux. Mais elle avait peur de se tromper, elle avait du mal à comprendre. Mais poussée par une impulsion invisible, elle sauta à son cou en collant avec assurance ses lèvres aux siennes. C'était un baiser simple, et chaste, mais lourd de sens. Elle desserra son étreinte pour lui faire face, pour le regarder dans les yeux et être honnête avec lui, comme il l'était avec elle. « Je ne vais nulle part. » dit-elle en caressant sa joue, sa mâchoire. « Je serai là, je te promets, je serai toujours là. J'ai pas l'intention de te laisser comme ça… » Elle ne savait pas ce que ça pouvait valoir à ses yeux, elle ne savait même pas elle ce qu'elle voulait exactement dire par ça. Mais elle ne pouvait pas le laisser là. Il était triste… « Je suis désolée par rapport à quoi que ce soit qui t'arrive, et tu n'as pas à m'en parler, sauf si tu en as envie. Mais je te jure que je ne te laisserai pas partir tant que tu n'iras pas bien. » Son coeur battait, si fort. Elle descendait ses mains le long des bras musclés d'Eneko. Elle voulait le voir sourire, et pas parce qu'il avait un sourire à tomber, juste parce que s'il souriait, ça voudrait dire qu'il allait déjà un peu mieux. Et aussi ridicule que cela puisse paraître elle se sentit dans le besoin de sortir une grosse connerie. « Je reste avec toi, je te le promets. Mais si je pouvais rester avec toi dans la cuisine, ça m'arrangerait parce que j'ai vraiment très très faim… » Elle aurait mieux fait de se taire, mais au lieu de ça, elle s'enfonçait encore un peu plus. « Parce que voilà, l'exercice et tout ça, ça creuse un peu quand même et… » Non bon, Elise, stop là. De peur de ne pas réussir à se taire, elle ne trouvait qu'une solution : l'embrasser, une nouvelle fois. « Ca va aller, je te le promets… » dit-elle après le baiser en plantant son regard dans le sien. Puis elle partait, descendait les escaliers pour se rendre dans la cuisine, et reprendre ce qu'elle avait commencé à préparer. Au fond, elle ne savait pas, si ça allait aller ou pas, mais tant qu'il était avec elle, elle voulait qu'il aille bien pour ne pas avoir à se sentir coupable. Et si ça voulait dire qu'il fallait qu'elle raconte des bêtises pour lui déclencher un sourire, elle le ferait. Elle se fichait de tout, elle voulait juste qu'il aille bien.


   
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyDim 10 Avr - 23:36

C’est vivifiant, lorsqu’elle se colle à lui de cette façon. C’est si soudain, si… si bon. Eneko ne peut faire autrement que de l’encercler de ses bras, une nouvelle fois, de profiter du baiser qu’elle lui offre, de le lui rendre, aussi. Les baisers d’Elise remplacent une autre addiction à laquelle il s’efforce de ne plus penser, qu’il tente d’étouffer au maximum. Il ferme les yeux au contact de sa main sur sa joue qui descend sur sa mâchoire, sans perdre une seule miette de ce qu’elle lui souffle. Elle se montre parfaite avec lui, ne le brusque pas une seule seconde. Il est même convaincu qu’elle ne fait pas exprès de prendre des gants, de prendre ses précautions lorsqu’elle lui parle, que c’est naturel. « Je crains que tu ne doives me séquestrer durant des semaines entières, dans ce cas-là. » Il a essayé de faire un peu d’humour, mais ça ne sonne pas vraiment comme ça. C’est la vérité. Si elle souhaite le garder auprès de lui tant qu’il ira mal, alors elle aura besoin de l’attacher et de l’enfermer dans une pièce de cette maison, le temps qu’il récupère. Sauf que tous les deux savent que c’est impossible et qu’il devra, demain, repartir sur Biarritz, cette ville dont il est si fier, mais dont il aimerait pourtant s’éloigner un petit peu, histoire de souffler. Prendre des congés, maintenant, avec ce qui se trafique à l’entreprise, ce n’est pas une bonne idée, il ne préfère pas y penser et puis c’est mieux ainsi. En se noyant dans le travail, là aussi, Eneko se vide. Dans un sens, c’est peut-être plus ressourçant que de passer une semaine à Tahiti. Ses caresses l’apaisent, Eneko en redemande, silencieusement, espère qu’elle ne s’arrêtera pas. Il y a autre chose qui le détend, c’est tout ce qu’elle peut sortir, cette légèreté, ces petites bêtises qui sont faites pour lui redonner le sourire et elle y arrive, plus franchement lorsqu’il est question d’exercice. « Alors toi… » Elle est incroyable, vraiment. Eneko la suit des yeux lorsqu’elle s’éloigne, puis reste un moment dans la salle de bain, à se regarder dans le miroir. Il a vraiment une sale tête et ses yeux sont rouges, bouffis. Il passe ses doigts dessous, ravale ses dernières larmes et sort de la pièce, pour retourner dans la chambre où règne le désordre avec leurs vêtements qui sont éparpillés un peu partout. Avec tout ça, il a complètement oublié de prendre des vêtements de rechange pour le lendemain. Il doit juste avoir une chemise, il le sait, il en a toujours une, au cas où il lui arriverait une bricole au bureau et qu’il en aurait besoin d’une en urgence. L’architecte rassemble les vêtements et les pose sur le dossier d’une chaise, avant de finalement descendre les escaliers, à son tour. La solitude, il la craint. Ce n’est pas ça qu’il recherche, c’est le réconfort d’Elise. Elle est là, dans la cuisine, dos à lui. Eneko pose ses bras à plat sur le meuble et l’observe, dans cette petite serviette qui lui arrive juste au-dessous des fesses. Sans se gêner, il la reluque, de haut en bas, s’attarde sur ses gambettes, avec un fin sourire qui se dessine en la voyant bouger, s’acharner sur sa préparation culinaire. C’est que lui, il cuisine très mal. Mais vraiment très très très mal. Il n’a pas la patience pour ça, arrive à rater de simples pâtes, c’est horrible. Comme en manque d’elle, il s’approche, pose ses mains sur sa taille et cale son menton contre l’épaule d’Elise. Là, il tourne son visage vers le sien qu’il observe à sa guise, profitant du fait qu’elle soit occupée. « Tu cuisines ? Tu ne m’avais pas dit que tu aimais cuisiner. » Il en est certain. A chaque fois qu’ils se sont eus au téléphone, ce n’était jamais lorsqu’elle mangeait, ou quand elle cuisinait, sinon elle le lui aurait forcément dit. C’était peu après, parce qu’il finissait tard, un peu trop. « Je t’aurais forcément dit que je ratais tous mes plats. Je ne sais pas comment tu fais pour avoir cette patience. » Il en est certain, elle est douée. S’il avait eu faim, il se serait joint à elle avec plaisir, parce que ce qu’il sent là, ça sent bon. Ca n’a rien à voir avec ses plats surgelés.
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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyLun 11 Avr - 0:36


   
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« Je crains que tu ne doives me séquestrer durant des semaines entières, dans ce cas-là. » En soit, elle ne serait vraiment pas contre le fait qu'il puisse passer plusieurs semaines chez elle. Mais elle savait que c'était une façon de parler, et que non, ça n'arriverait pas. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de l'imaginer rester avec elle pendant des semaines, et oui, c'est une idée qui lui aurait plus. Mais elle préférait ne rien dire. Elle savait que demain il partirait de toute façon, et elle n'avait aucun espoir en ce qui concernait une possible relation entre eux deux. Après tout, il était toujours marié techniquement, aux dernières nouvelles. Et c'était peut être à cause de ça qu'il était comme ça… bref, elle voulait lui changer des idées. Et pour lui changer les idées, elle ne trouvait rien d'autres à faire que de dire des bêtises, du grand n'importe quoi. Enfin pas toute à fait, elle avait réellement faim, en réalité… Et puis au final, elle avait quand même réussi à le faire sourire, et rien que pour ça, elle était très fière d'aller. Elle souriait aussi avant de l'abandonner. [color=#4d6eb0]« Alors toi… » Elle se retournait faire lui en lui souriant, et partait dans la cuisine. En allant se coucher en début de soirée, elle ne pensait pas que cette soirée allait être aussi intense, elle ne savait pas qu'Eneko serait là, qu'ils allaient coucher ensemble et qu'il allait lui offrir une petite partie de lui, sans trop en dire quand même… Partir dans la cuisine lui permettait de réfléchir cinq secondes. Elle n'arrivait pas, en fait, à réfléchir. Tout était si… bizarre et inattendu. Mais elle appréciait vraiment de l'avoir, là, avec elle. Elle ne voulait pas qu'il parte. Elle n'arriverait pas à lui dire qu'elle avait besoin de lui, mais au fond, elle avait besoin de lui, elle le savait. Bref, elle savait qu'il allait sans doute la rejoindre, donc elle se mettait à cuisiner. Inutile de dire que le sandwich qu'elle avait laissé en plan était sec, et ne donnait vraiment pas envie. Elle jetait tout ça à la poubelle, avant de fouiller dans le frigo. Poulet, champignon, crème et riz. Ça au moins, c'était rapide. Elle remplissait une casserole d'eau et la mettait sur le feu, et découpait rapidement les champignons, avant de les mettre à revenir avec les blancs de poulet qu'elle avait mis dans une poêle. Elle ajoutait quelques épices et attendait que le poulet cuise. Elle ne se rendait même pas compte de la présence d'Eneko, qui la regardait s'activer. Elle prenait un verre de riz qu'elle ajoutait à l'eau bouillante, et ajoute la crème au poulet et aux champignons. Elle remuait la sauce avec une cuiller en bois, et sursautait au contact d'Eneko, n'ayant vraiment pas remarqué qu'il était là. Mais elle appréciait de le sentir là, contre elle. Ils avaient enfin un moment rien qu'à eux deux. « Tu cuisines ? Tu ne m’avais pas dit que tu aimais cuisiner. » Elle souriait, pas qu'elle trouvait ça drôle, plus qu'elle notait qu'il se souvenait des choses qu'elle lui disait et qu'elle ne lui disait pas. « Sans doute parce que tu ne me l'as jamais demandé ! » Elle ne disait pas ça sur le ton du reproche, loin de là. Elle non plus, il y avait beaucoup de chose qu'elle ne savait pas sur lui après tout. Mais en effet, quand elle l'avait au téléphone, elle n'était pas trop du genre à parler cuisine… « Je t’aurais forcément dit que je ratais tous mes plats. Je ne sais pas comment tu fais pour avoir cette patience. » Elle rigolait. « On va dire que j'ai des talents que tu ne connais pas encore ! » dit-elle en se retournant vers lui en faisant quand même attention de ne pas se brûler avec les plaques derrière. Et pas qu'elle n'appréciait pas d'être comme ça dans ses bras, elle devait quand même s'occuper de ce qu'elle préparait. Avant ça, elle attrapait un verre dans l'un des cabinet et le déposait sur le comptoir, avant de prendre la bouteille d'eau dans le frigo. Elle tenait le verre à Eneko. « Tiens ! » Un coup d'oeil à l'horloge lui indiquait qu'il était temps d'égoutter le riz, ce qu'elle fit alors. « J'en ai fais beaucoup trop ! » dit-elle en constatant la quantité de riz, beaucoup trop pour une seule personne. « T'es sûr que tu veux pas manger quelque chose ? Promis j'essaye pas de t'empoissonner ! » dit-elle en plaçant la gamelle de riz sur la table, et en coupant le feu sous le poulet/champignons/crème. Au fond, ça lui ferait vraiment plaisir de partager un repas avec lui, même s'il était trois heures du matin… « T'es venu jusqu'ici en voiture ? Parce que ça fait un peu loin quand même hein ! » Elle sortait en même temps des couverts qu'elle posait sur le comptoir. Question débile, mais elle ne savait pas trop quoi lui dire. Elle voulait juste discuter avec lui, genre naturellement. « Tu peux aller dormir si tu veux tu sais… Je vais pas t'obliger à me regarder manger alors que tu as conduit toute la journée… » Même si bien entendu, elle préférait l'avoir là, avec elle…



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MessageSujet: Re: -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue   -18 (Elise) Une visite tardive et imprévue EmptyLun 11 Avr - 1:14

C’est vrai, quand il y pense, Eneko et Elise se connaissent depuis dix ans, ont pourtant eu de longues conversations, mais il y a certains détails sur lesquels il ne s’est jamais attardé, peut-être parce que c’était trop banal, beaucoup trop pour avoir sa place durant leurs appels téléphoniques, mais ça lui plaît, ce qu’il découvre. En plus d’être une artiste qu’il admire, d’être passionnée par l’art, tout comme lui, bien qu’il soit plus à l’aise avec les crayons, que les pinceaux, elle a d’autres atouts pour l’attirer, des atouts qu’il n’a pas, qui lui sont complémentaires. Et ce rire qu’il entend, ce rire qui le fait sourire, franchement, sincèrement. Il aime l’entendre, il aime la voir aussi joyeuse, ça fait tellement contraste avec son état, à lui. « Je vois ça. Et il y en a encore beaucoup ? Je suis curieux de les connaître. » Bien obligé de s’éloigner, Eneko fait un pas en arrière, afin de lui laisser de l’espace. « Merci. » dit-il, en saisissant le verre qu’elle lui tend. La nourriture qu’elle termine de préparer a vraiment l’air appétissante, mais il craint de ne pouvoir rien avaler. Tout ça, ça lui a coupé la faim, alors il secoue la tête, à contre cœur. Ca lui aurait évidemment fait plaisir de goûter à ce qu’elle vient de faire, mais il se rattrapera la prochaine fois. Au fond de lui, il sent que ce ne sera pas la dernière fois qu’il viendra la voir. Il vient de goûter à Elise. Elise qui a réussi à le faire sourire, qui réussi à lui changer les idées, alors c’est évident qu’il remettra ça, à la différence que la prochaine fois, il évitera de faire sept heures de route et prendra le train. Plus raisonnable. Moins épuisant. « Ca m’a l’air d’être vraiment bon… Mais je n’ai vraiment pas faim. » Il acquiesce d’un signe de tête, affichant un large sourire en repensant à la route qu’il vient de parcourir juste pour la voir, pour la sentir près de lui. « J’ai fait une pause uniquement. J’en ai eu pour à peu près sept heures trente, quarante-cinq. Honnêtement, je pensais que ça allait durer plus longtemps. » Cela étant dit, si lui n’a pas faim, sa voiture, en revanche… C’est autre chose. Elle a bien besoin de manger de l’essence. « Mais ça valait le coup. » Il savait que c’était le seul moyen d’aller mieux, du moins il l’espérait et il a eu raison. Ca va toujours aussi mal, mais un peu moins mal tout de même et rien que pour ça, oui, ça valait le coup de passer sa soirée et une partie de sa nuit sur la route. Eneko se hisse sur le tabouret et secoue la tête. Il n’a pas l’intention de monter, pas seul. « Je veux dormir avec toi. Alors je vais t’attendre. Ca ne me dérange pas de te regarder manger. » Ca ne lui fait pas envie, ça ne lui ouvre pas l’appétit. Eneko tend le bras vers elle, glisse sa main sur son bras, puis sur sa joue qu’il caresse avec tendresse et enroule enfin une mèche de cheveux avec laquelle il joue. « Et ça nous donne l’occasion de discuter en face à face. Ca faisait longtemps… Je ne me rappelle plus de quand date la dernière fois exactement. » Quelques années, lors de l’un de ses déplacements. Pourtant, il est passé sur Paris, plusieurs fois, même tous les ans, mais il ne préférait pas le lui dire, surtout après avoir su qu’Anna l’avait trompé. Elise, c’est un sacré bout de femme, une séductrice dans l’âme, qui a un regard à en faire fondre plus d’un, un regard qu’il aime évidemment sentir sur lui. Surtout maintenant. « Comment se passe tes expositions ? J’ai vu que tu avais essayé de me contacter tout à l’heure, c’était à ce propos ? Ou autre chose ? » Il était sur la route, il avait son portable dans la poche de son manteau et avec la musique, il ne l’avait pas entendu. Il s’en est rendu compte un peu trop tard, sur Paris et il s’est finalement dit que ça ne servait à rien de la rappeler alors qu’il se trouvait à quelques kilomètres d’elle. « Alors comme ça… Tu n’as personne en ce moment. Tu peux me dire comment ça se fait ? » Lui est ravi. Il ne va pas s’en plaindre.
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