Marona it's back

tu envoies un texto à ta Maona d'amour en regardant la vue que t'offre l'appartement que tu viens de louer pour l'été. Cette vue t'avais manqué. Bordeaux, ce n'est pas pareil. Tu n'as pas la vue sur l'océan, tu n'as pas cette odeur iodée qui te remplis les poumons à chaque inspiration. À bordeaux, tu as juste l'odeur de la Garonne qui ne passe pas loin. Bordeaux, c'est que du béton, mais c'est ta ville maintenant. Tu ne veux plus en partir, tu viens d'avoir le job de tes rêves. Enfin, tu vas intégrer l'équipe médicale d'un club sportif de Bordeaux. Tu es reconnaissante au nouveau compagnon de ta maman. Il a des contacts un peu partout dans le monde du sport et tu as décroché un entretien pour un poste qui se libère. Tu étais vraiment stressée ce jour-là, tu as commencée à douter et dans les moments de doute, il y a Maona. C'est ton remède contre tout. Heureusement, qu'elle est dans ta vie ta blonde. Tu regardes s'envoyer ton message, tu espères qu'elle te répondra. Cela ne tarde pas, à croire qu'elle attendait un sms de ta part. À moins que vos cerveaux soient connectés ou que vous ressentez le besoin de l'autre. Elle te manque ta petite tête blonde. Elle te dit que tu lui manques et si elle le pouvait, elle viendrait sur Bordeaux. Tu ne lui as pas encore dit que tu étais sur Biarritz. Tu avais fini ta visite d'appartement assez tard, puis il y avait eu les bouchons quand tu avais pris le départ. Si tu avais dit à Maona que tu serais là à 20h, elle t'aurait attendu devant l'immeuble où tu loges. Tu as préférée finir de tout déballer et dormir un peu. Tu ne lui as envoyée un message que maintenant. Elle veut te voir, toi aussi d'ailleurs. Vous vous donnez rendez-vous une heure plus tard sur la plage à votre endroit à vous. Tu t'empresses de filer sous la douche, une bonne douche chaude pour te réveiller. Tu sors rapidement et tu enfiles le premier maillot qui te tombe sous la main, pas le temps d'en choisir un. Ce n'est pas aujourd'hui que tu vas voir le prince charmant. Un short et un tee-shirt plus tard, tu sors de ton appartement avec ton sac de plage. Sac que tu avais déjà préparé à Bordeaux en sachant parfaitement que Maona voudrait une retrouvailles à la plage. Tu n'es pas contre, tu as du bronzage à rattraper. L'école de kinésithérapie, ce n'est pas le lieu idéal pour prendre des couleurs. T'es déjà sur la plage quand tu reconnais directement ton amie d'enfance. Tu as le cœur qui fait un bon, tu es heureuse de la revoir après six mois sans se voir. « Ma Maona » Elle n'a le temps de rien dire que tu la prends déjà dans tes bras. « comment vas-tu ? » que tu lui demandes avec un large sourire « Tu m'as manquée tu sais »

Elle est là, elle est de retour et il faut absolument que tu la vois, il ne peut pas en être autrement. Margaux, c'est comme ta soeur jumelle, celle que tu n'as jamais eu, Margaux, c'est ta princesse, c'est cette petite perle translucide, c'est cette pierre précieuse dont il faut prendre le plus grand soin. elle sait tout de toi, ou presque, et toi, tu sais tout d'elle. vous ne vous cachez rien, absolument rien. alors quand tu apprends qu'elle est là, dans le coin, sur Biarritz, tu n'hésites pas une seule seconde pour que vous vous retrouviez sur la plage. toi, la dernière fois que tu te souviens de l'avoir vu c'était il y a un petit mois alors qu'en réalité, ça fait plus de cinq mois ... maudite mémoire, mais tu t'en fiches, au moins elle est là maintenant et dans ta tête, tu n'as attendu qu'un petit mois. un maillot enfilé, une robe fluide sur les épaules, tu files à la plage, à votre endroit. c'est un peu plus espacé du reste de la plage. t'as pensé à prendre un petit panier avec pas mal de bonnes choses, parce qu'il faut fêter vos retrouvailles. tu t'installes là, tu restes debout, à observer le vent se perdre dans les vagues, qui elles-mêmes viennent s'écraser jusqu'à tes pieds. « Ma Maona » que tu entends finalement et une frêle tornade vient te prendre dans ses bras. tu l'accueilles avec joie, le sourire aux lèvres. tu la serres contre toi, tu la serres fort parce qu'elle t'a manqué ta princesse. « comment vas-tu ? » qu'elle enchaîne rapidement avant de se détacher de toi. « Tu m’as manquée tu sais » qu'elle annonce finalement, tu prends doucement son visage entre tes mains et tu l'observes sous toutes les coutures. ça va, elle n'a pas changé, elle est toujours aussi belle. « ça va, tu n'as pas trop changé ma belle. tu sais que tu m'as énormément manqué toi aussi ? » et tu la reprends dans tes bras, comme soudainement en manque. tu la sers fort avant de la libérer et l'emmener avec toi pour vous asseoir à même le sable. « je vais bien, je vais bien, mieux maintenant que tu es là, et toi ? comment vas-tu ? » que tu lui demandes finalement, en ouvrant ton panier à gourmandise. « pour l'occasion, j'ai amener des bonnes choses. » tu la laisses découvrir le panier, donc la petite bouteille de vin blanc, inoffensive à tes yeux, certainement moins aux siens ?

elle est là ta Maona. Ta jumelle spirituelle comme tu aimes le dire. Vous êtes nées de parents différents, il y a peut-être sept mois de différence entre vous, mais pour toi, elle aurait dû être ta sœur. Elle te comprend sans que tu n'es le besoin de lui dire les choses, tu la comprends mieux que toi-même parfois, il y a ce lien incompréhensible entre vous. Cinq mois que tu ne l'as pas revue, cinq putain de mois qui sont passés et où tu n'as pas été là pour elle. Tu avais un an d'avance sur tes études de kinésithérapie, normalement, tu aurais dû finir l'année prochaine, mais tu avais sauté une classe au collège. Tu avais plus Maona dans ta vie alors, tu t'étais mise à fond dans les études. Les gens de Bordeaux étaient un peu moins intéressants que ceux de Biarritz. Enfin, tu ne peux pas dire ça, c'est que les deux personnes les plus importantes de ta vie étaient restées à Biarritz. Ta sœur jumelle et l'amour de ta vie. Maona et Jonny. Tu n'avais pas besoin de remplacent à ses postes-là, alors tu ne te fessais pas d'amis facilement. Tu avais toujours été la fille timide, la fille qu'on ne regarde pas et à qui on ne se s'intéresse pas. Tu te demandes parfois pourquoi ils sont rentrés tous les deux dans ta vie « ça va, tu n'as pas trop changé ma belle. Tu sais que tu m'as énormément manqué toi aussi ? » tu ne fais pas attention à ses mots. Il t'a prévenu. Il t'a dit qu'elle avait perdu la notion du temps. Pour elle vous vous êtes vu il y a à peine un mois alors que non, cela fait cinq mois que tu l'as pas vu. Cinq mois assez difficile en partie pour elle. Remplie de joie, de peine, de rires, de larmes. Ça tu le savais, parce que tu l'avais souvent eu au téléphone. Seulement son ex-mari t'a envoyé un message, il y a un mois pour te dire qu'elle avait tous oublié de leur histoire. Il t'avait gentiment demandé de faire comme si tu n'étais pas au courant de leur histoire. Comme si ses quatre mois n'avaient pas existés. Alors tu avais dit oui, tu ne voulais pas la brusquer. Alors tu rentrais dans le jeu « je vais bien, je vais bien mieux maintenant que tu es là, et toi ? comment vas-tu ? » tu lui souris, elle va mieux. « je vais mieux depuis que j'ai passé les portes de la ville. Je vais mieux depuis que je te vois. J'avais l'impression d'être fade depuis la dernière fois. » tu la suis vers votre endroit à vous. C'est isolé, c'est parfait pour vous. Vous avez trouvé ce petit coin en partant à l'exploration, comme vous aimiez le faire quand vous aviez huit ans. « pour l'occasion, j'ai amener des bonnes choses. » tu observes le panier qu'elle te montre. Tu vois de suite la bouteille. Ce n'est pas bon. Il t'a dit pour son problème avec alcool. Qu'est-ce que tu dois faire ? Dire oui et qu'elle retombe dans ses vieux démons ou lui dire non et qu'elle te pose des questions. Parce que vous êtes pareilles, le vin blanc, c'est votre boisson préférée. « tu es sûr que c'est une bonne idée… enfin, je veux dire, il est pas un peu tôt pour boire ? » que tu lui demandes.

Elle sourit et ça te fait du bien de la voir sourire, elle est belle ta Margaux, surtout quand elle sourit. « je vais mieux depuis que j’ai passé les portes de la ville. Je vais mieux depuis que je te vois. J’avais l’impression d’être fade depuis la dernière fois. » tu ris doucement, tu pouffes de rire. elle fade, c'est impossible, c'est un rayon de soleil, elle a toujours le sourire, chose qui vous rapproche d'ailleurs. vous étiez deux petites filles souriantes, profitant de la vie au maximum. vous n'aviez peur de rien du moment que vous étiez ensemble. « tu es sûr que c’est une bonne idée… enfin, je veux dire, il est pas un peu tôt pour boire ? » qu'elle te demande, tu regardes la bouteille, tu fais le chemin jusqu'à ses yeux et tu hausses les épaules, le sourire toujours aux lèvres.   « il n'y a jamais d'heure pour boire voyons ! puis c'est du blanc, comme tu les aimes, tu ne peux pas me refuser ça alors qu'on ne sait pas vu depuis un bail. il faut fêter ton retour Biarritz. » que tu t'exprimes, simplement. tu peux ne pas boire, mais tu voulais lui faire plaisir toi, t'es déjà en train de sortir la bouteille, les verres en plastique, et une boîte que tu ouvres où des cerises y sont rangées. tu la regardes, le sourire aux lèvres. « tu vois bien, que j'ai tout prévu non ? bon, d'accord, les verres en plastique, c'est plutôt très moyen, c'est pas digne de nous, mais on s'en fiche non ? » tu t'esclaffes cette fois, tu prends une cerise que tu grignotes sagement tout en prenant les verres. tu t'empares de la bouteille et tu t'appliques à l'ouvrir, docilement. « Bon, du coup, tes études ? c'est terminé maintenant c'est ça ? » tu as certainement du retard dans sa vie, et tu t'en veux, d'avoir oublié des choses, tu ne veux pas lui faire répéter ou passer pour celle qui ne s'intéresse pas. peut-être que tu devrais lui dire ?

« il n'y a jamais d'heure pour boire voyons ! puis c'est du blanc, comme tu les aimes, tu ne peux pas me refuser ça alors qu'on ne sait pas vu depuis un bail. il faut fêter ton retour Biarritz. » elle n'a pas tort, mais tu ne veux pas qu'elle replonge à cause de toi. non, tu ne veux vraiment pas. « bon d'accord, mais un seul verre. Ça fait longtemps que je n'ai pas bu, donc je voudrais avoir les idées claires » une excuse comme une autre qui devrait passer crème. « tu vois bien, que j'ai tout prévu non ? bon, d'accord, les verres en plastique, c'est plutôt très moyen, c'est pas digne de nous, mais on s'en fiche non ? » tu vois les cerises. Elle n'a pas oublié. Elle n'a pas oubliée ce simple détail. Tu étais allé la voir en courant après que le petit Jonny est planté ses lèvres sur les tiennes. Depuis lors, tu ne jurais que pas les cerises. Tu attendais patiemment l'été pour pouvoir avoir de bonnes cerises d'ici. « tu es un amour tu le sais ça. » tu plantes un bisou sur sa joue et tu joues avec une mèche de ses longs cheveux blonds. Qu'es-ce que tu l'aimes ta Mao. « Bon, du coup, tes études ? c'est terminé maintenant c'est ça ? » tu hoches la tête. Oui les études c'est fini pour toi. Adieu la vie d'enfant, bonjour la vie d'adulte. Ça te fait peur, mais tu as besoin de prendre ton envol. Maman part à l'autre bout du monde. Elle te laisse toute seule. Tu dois te débrouiller seul maintenant. Tu n'as pas le choix « oui c'est ça, j'ai même trouvée un travail. Tu veux savoir le pire… » tu peux lui dire à elle, elle comprendra facilement. Tu as déjà le cœur qui se sert. « j'ai signé dans un club de rugby bordelais. Tu te rends compte, moi signé dans un club de rugby alors que je ne porte pas ce sport dans mon cœur depuis qu'il me la prit… » tu caresses doucement le sable, Maona sait très bien de qui tu lui parles. Elle le sait parfaitement, elle a vu ton état quand Jonny avait disparu de ton monde.

« bon d’accord, mais un seul verre. Ça fait longtemps que je n’ai pas bu, donc je voudrais avoir les idées claires » tu acquiesces, ça te convient, c'était surtout pour marquer l'événement, pour marquer le coup, ce n'était pas une histoire de prendre une cuite, loin de là. alors tu sers les verres, tout en lui montrant les cerises. tu connais son histoire, à Margaux, son histoire avec Jonny, et tu sais que le cerisier c'est quelque de fort dans leur histoire, quelque chose qui a marqué le début de votre trio aussi et le début de leur duo. tu étais obligée d'y faire référence, après tout, elle est de retour dans le coin alors .. « tu es un amour tu le sais ça. » qu'elle te sort, en plongeant sur ta joue. tu souris, à pleine dent alors qu'elle vient attraper une mèche de tes longs cheveux, elle joue avec et tu la laisses faire, sans la perdre du regard. « oui c’est ça, j’ai même trouvée un travail. Tu veux savoir le pire… j’ai signé dans un club de rugby bordelais. Tu te rends compte, moi signé dans un club de rugby alors que je ne porte pas ce sport dans mon cœur depuis qu’il me la prit… » tu poses une main sur ta bouche alors que t'as ta petite tête de surprise. « déjà, c'est quand même génial pour ton poste ensuite et bien ... et bien, c'est vrai que ce doit être étrange de bosser là dedans, après que enfin ... wah mais du coup, ça peut faire une bonne technique pour te rapprocher de lui, tu vois. » tu la pousses doucement en souriant tout en levant ton verre alors qu'elle fait de même. « àà ton retour parmi nous, ton nouveau job, et le mien aussi. » que tu sors avec un fin sourire, oui, le tien, avec Eneko. bon sang, rien que d'y penser, t'as envie de sauter au plafond, cet homme, tu l'as dans la peau alors que tu le connais à peine, ou presque. enfin, ce n'est pas très clair. tu bois une légère gorgée avant de faire tenir le verre dans le sable. « pas mauvais, mais j'ai connu mieux. alors, tu comptes revoir Jonny ? » t'es cash, elle peut te le dire.

« déjà, c'est quand même génial pour ton poste ensuite et bien ... et bien, c'est vrai que cela doit être étrange de bosser là dedans, après qu'enfin ... wah mais du coup, ça peut faire une bonne technique pour te rapprocher de lui, tu vois. » cette Maona alors, elle espère autant que toi que Jonny et toi vous vous remettiez ensemble. C'était la première admiratrice de votre couple. Comme tu l'avais été quand elle avait été avec Nino, puis avec Eneko. Enfin, tu ne connaissais pas cet homme, elle t'en avait parlé. Tu voyais bien qu'elle était heureuse, alors pour toi ce couple était important. Tu prends une cerise entre tes doigts et tu es toujours fascinée par ce fuit. Tu penses toujours à lui quand tu en manges. Tu aurais dû arrêter depuis le temps, mais tu es toujours tentée dans reprendre. Jonny, les cerises, tout est lié. « Oui assez étrange, mais bon, je n'ai qu'à soulager leurs muscles après leurs matchs et dans la semaine. Dans un sens, je n'ai aucun lien direct avec le jeu, que je ne comprends toujours pas à l'heure d'aujourd'hui. » tu ris doucement, tu avais mis toute ta volonté à comprendre ce sport, mais tu n'y comprendrais toujours rien.. Pourtant, tu avais des matchs avec ton nouveau beau-père qui était à fond dedans. Celui-ci savait que tu avais le béguin pour Jonny, alors il s'arrangeait à ce que tu regardes tous les matchs de rugby où Biarritz jouait avec lui. « à ton retour parmi nous, ton nouveau job, et le mien aussi. » tu trinques avec elle. « à nous, à nos retrouvailles et à cet été de folies. » tu prends alors une gorgée. Il n'a pas mauvais gout, ce n'est pas le meilleur vin que tu es bu avec elle, mais tu ne vas pas lui dire. C'est gentil de sa part, alors tu te tais et tu bois. « pas mauvais, mais j'ai connu mieux. alors, tu comptes revoir Jonny ? » tu t'étouffes presque avec ton verre. Tu ne t'attendais pas à ce qu'elle te dît cela comme ça, de but en blanc. Oui, elle est cash ta jumelle de cœur. « si cela ne tenais qu'à moi, oui. Peut-être que lui ne veut pas me revoir Mao. Ça fait quand même cinq ans, il a dû m'oublier depuis le temps »

« Oui assez étrange, mais bon, je n’ai qu’à soulager leurs muscles après leurs matchs et dans la semaine. Dans un sens, je n’ai aucun lien direct avec le jeu, que je ne comprends toujours pas à l’heure d’aujourd’hui. » tu ris doucement, le rugby est un sport compliqué, tu n'as jamais vraiment compris les règles non plus, malgré le fait que Louise a tenté mainte et mainte fois de te l'expliquer. peine perdue, tu ne comprends pas. « à nous, à nos retrouvailles et à cette été de folies. » « ooh oui, cet été va être sensationnel, je te le promets ! » que tu souffles, finalement, avant de tomber sur le sujet jonny, tu ne peux pas t'en empêcher, tu sais qu'ils sont faits l'un pour l'autre, tu sais qu'ils s'aiment et pourtant qu'ils s'évitent, c'est comme s'il y avait toujours quelque chose d'imprévu. « si ça ne tenais qu’à moi, oui. Peut-être que lui ne veut pas me revoir Mao. Ça fait quand même cinq ans, il a dû m’oublier depuis le temps » tu viens doucement poser ta main contre la sienne et tu lui souris, oh ça oui, tu lui souris, un sourire magnifique qui se dessine sur tes lèvres. « tu en as d'autres des bêtises comme ça ? ... Margaux tu es inoubliable voyons. on ne peut pas t'oublier aussi facilement, qu'est-ce que tu crois ! » et tu es sincère, c'est véridique, tu sais qu'il ne peut pas l'avoir oublié. « crois-moi quand je te le dis. » que tu lui souffles doucement. « d'ailleurs je crois que ... je crois que je suis amoureuse. » tu lâches une seconde bombe, comme ça, sans prévenir.

« tu en as d'autres des bêtises comme ça ? ... Margaux tu es inoubliable voyons. on ne peut pas t'oublier aussi facilement, qu'est-ce que tu crois ! » tu sers doucement ta main dans la sienne. Ça te fait mal de penser à tout ce que tu as vécu ses cinq dernières années sans lui. C'est comme si tu étais un fantôme. Une coquille vide. « oui j'en ai d'autre. je crois que ce que je vois, il ne m'a jamais écrit en cinq ans Mao. Il a dû m'oublier avec sa copine rousse tu sais. Tu as des nouvelles de sa part ? » que tu lui demandes. Est-ce qu'il a gardé le contact avec Mao et pas toi ? est-ce qu'il prend de tes nouvelles ? tu as tant de questions, mais tu n'as pas envie d'entendre ses réponses si elles sont négatives. « crois-moi quand je te le dis. D'ailleurs je crois que ... je crois que je suis amoureuse. » oh alors peut-être qu'elle se souvient de lui ? enfin de leur histoire longues de cinq mois, de ce qu'ils ont vécus tous les deux ? il faut que tu saches. Alors tu l'observes avec un immense sourire. « oh vraiment raconte-moi tout. J'ai envie de tout savoir. » c'est une demande pas vraiment innocente de ta part. tu fais la fouine pour Eneko. Enfin, il t'a demandé d'éviter de parler de lui, il t'a demandé de ne rien dire, alors tu fais comme si tu ne savais rien. « je veux tout savoir ma belle. qui s'est, comment tu l'as rencontré. Tu es une petite cachotière »  

« oui j'en ai d'autre. je crois que ce que je vois, il ne m'a jamais écrit en cinq ans Mao. Il a dû m'oublier avec sa copine rousse tu sais. Tu as des nouvelles de sa part ? » tu hausses les épaules. non, il t'a jamais demandé des nouvelles de Margaux, en même temps, t'as pas vraiment eu de nouvelle de lui non plus. il a toujours été trop occupé jonny. il ne pensait qu'au rugby, puis oui, il y a eu l'autre rousse là. « hann, me parle pas de cette rousse, à cause d'elle, j'ai du couper les ponts avec jonny parce qu'elle était trop jalouse ... alors du coup non, j'ai pas eu d'énorme nouvelle. puis il y a eu le rugby, encore et toujours.  » tu lui avoues, t'es sincère, tu ne vas pas lui mentir après tout. « oh vraiment raconte-moi tout. J'ai envie de tout savoir. je veux tout savoir ma belle. qui s'est, comment tu l'as rencontré. Tu es une petite cachotière » tu souris doucement, t'es prête à tout lui dire. « Il s'appelle Eneko. c'est mon patron, mon patron de stage. c'est ... je l'avais rencontré au cinéma. tu sais, je t'en avais parlé de cette soirée où il m'avait pris la main d'un seul coup, alors que je n'arrêtais pas de jouer avec mes lacets. je l'ai revu et c'était .. intense. fort. je .. j'ai pas su me contrôler, je le voulais. lui, et pas un autre. c'était ... pfiou, j'ai pas les mots. j'arrive même pas à m'en rendre compte.  » que tu lui avoues finalement, t'as un peu le rouge au joue qui te monte. t'arrive pas à te le sortir de la tête. « je pense constamment à lui; sans arrêt.  »

  « hann, me parle pas de cette rousse, à cause d'elle, j'ai du couper les ponts avec jonny parce qu'elle était trop jalouse ... alors du coup non, j'ai pas eu d'énorme nouvelle. puis il y a eu le rugby, encore et toujours. » c’est bien ce que te semblais à cause de cette fille et du rugby, vous l’avez perdu toutes les deux. Enfin ça doit te faire plus de mal à toi, qu’à Maona. Tu as mal à la poitrine, tu as envie de pleurer, mais tu gardes quand même le sourie, tu n’as pas envie de pleurer devant ton amie. « Il s'appelle Eneko. c'est mon patron, mon patron de stage. c'est ... je l'avais rencontré au cinéma. tu sais, je t'en avais parlé de cette soirée où il m'avait pris la main d'un seul coup, alors que je n'arrêtais pas de jouer avec mes lacets. je l'ai revu et c'était .. intense. fort. je .. j'ai pas su me contrôler, je le voulais. lui, et pas un autre. c'était ... pfiou, j'ai pas les mots. j'arrive même pas à m'en rendre compte. » oh oui, elle t’en a parlé de cette soirée-là et de bien d’autre encore, mais ça, tu ne peux pas lui dire. Il faut qu’elle retrouve la mémoire seule. Alors tu fais parfois attention à ce que tu dis, même par texto, tu évites. Tu évites même le sujet de son adoption, parce que tu ne sais pas si elle s’en souvint ou pas. Tu ne veux pas faire de bêtises, qu’elle te prenne pour une fois. Tu veux que ça vienne d’elle. si elle te pose des questions, tu lui répondras, mais pas au sujet du fameux Eneko, que tu n’as jamais eu l’occasion de rencontrer au final. « je pense constamment à lui; sans arrêt. » elle est heureuse ça se voit. il faut qu'ils aient une seconde chance tout les deux. que les choses se fassent différemment cette fois-ci « je suis heureuse pour toi ma belle, tu le mérites tellement. Puis de voir ton sourire sur ce joli petit visage à cause d’un homme ça me fait plaisir. Au moins un de nous deux est heureuse. » tu lui souris. « tu me le présentera un jour. enfin si tu veux bien qu'il cobnnaise ta tinbré de copine  »

« je suis heureuse pour toi ma belle, tu le mérites tellement. Puis de voir ton sourire sur ce joli petit visage à cause d’un homme ça me fait plaisir. Au moins un de nous deux est heureuse. tu me le présentera un jour. enfin si tu veux bien qu'il cobnnaise ta tinbré de copine » tu souris. ça te fait de la peine, qu'elle se sente malheureuse, qu'elle se pense malheureuse. elle est tellement belle, tellement gentille, tellement douce, qu'elle ne devrait pas se sentir aussi mal. après tout, c'est lui qui perd beaucoup, et non l'inverse. c'est une femme exceptionnelle et ça t'embête qu'elle se sente malheureuse, surtout à cause d'un mec. elle est totalement dépendante de lui, depuis toujours et ça te gêne énormément. t'aimerai qu'elle puisse vivre sa vie, normalement, sans penser à jonny constamment, mais quelque part, elle est juste amoureuse. « bien sûr que je te le présenterai, mais .. mais pas tout de suite. tu sais, ce n'est pas tellement officiel encore. enfin, on ne s'est pas montré en public, ni rien de tout ça. parce que ça reste mon patron et je n'ai pas envie d'avoir des problèmes. je n'ai pas envie de passer pour la stagiaire qui couche pour réussir.  »  tu lui souris doucement, non, tu n'es pas ça et tu ne le seras jamais. tu prends une cerise, puis une autre et tu dégustes délicatement ce fruit.

« Hé Maona, j’ai tout mon temps moi. Tu me le présenteras quand tu en auras envie et quand cela sera un peu plus officiel entre vous. Puis tu sais Bordeaux/Biarritz c’est pas si loin, je ne compte pas fuir vers l’autre bout du monde. quand ça sera le moment, tu me le présenteras, même si c’est dans deux mois ou un an. » elle caresse doucement ton avant-bras et toi, tu souris. « hé ma belle, tu l’as connu avant de savoir que c’était ton patron non ? donc tu n’as pas à penser ça. Ne penses pas que tu es la stagiaire qui couche avec le patron » t'as envie de la croire, t'as envie de penser comme elle, alors c'est ce que tu vas faire. « oui oui, je sais, je sais bien que je ne suis pas ça, mais c'est le regard des autres. je verrai bien tu sais, je verrai comment ça se passe.  »  c'est encore bien trop compliqué pour que tu arrives à te projeter. tu le sais que c'est encore bien compliqué parce qu'il faut que tu prennes ton temps. tu as oublié des choses, des choses qui concerne cet homme qui t'obsède alors il faut que tu prennes ton temps. vous continuez à parler encore et encore, vous rattrapez le temps perdu et toi, ça te fait un bien fou, ça te fait du bien de parler avec Margaux, elle t'a manqué, ta soeur jumelle. pour toi, c'est ta soeur jumelle, elle te ressemble énormément. vous êtes fusionnelle et elle te manque quand elle est à bordeaux.