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 BENDO – you saved me.

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Alma Malverti
Alma Malverti
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messages : 255 pseudo : NO NAME. avatar + © : kate harrison+ ©POLARIZE (avatar) (signature) NEON DEMON
t'as peur de péter un câble, de lui faire une scène; de lui hurler de foutre le camp, de lui dire qu'il est comme un véritable cancer pour toi; totalement nocif pour ta santé psychologique et émotive. -alma malverti


âge : vingt-cinq ans.
statut civil : closed.
adresse : de retour chez les parents; souhaite reprendre son ancien appartement.
job/études : anciennement danseuse contemporaine.
clubs, associations : -
BENDO – you saved me. _
MessageSujet: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyLun 11 Avr - 0:50



you saved me...

ft. Bendo Combes

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Tranquillement au fil que les jours passent, elle reprend du mieux; les spécialistes hospitaliers sont confiants. De son côté, Alma prend une journée à la fois, chaque heure qui passe; elle tente de garder le moral. Heureusement, elle peut compter sur ses proches pour aiguiller ses journées, tranquillement des dessins commencent à tapisser les murs, des photos sont aussi affichés rendant sa chambre plus conviviale, plus personnelle aussi. La belle brune a reçu pas mal de visite aujourd'hui et bien qu'elle aime recevoir et voir ses visages familiers elle n'a pas encore toute sa force, donc elle tombe rapidement plus épuisée et elle finit par s'endormir aussitôt que les gens ont franchit la porte. On lui apporte son repas, qu'elle s'oblige à manger pour obtenir de la force. Puis, elle écoute un peu de sa musique dans son ipod pour passer le temps alors que son regard divague à la fenêtre et qu'elle se retrouve dans ses pensées. Puis de nouveau, elle retombe dans les bras de Morphée pour quelques heures. Elle peut entendre les pas des infirmières qui viennent vérifier à chaque heure, mais elle fait assemblant de dormir ne désirant pas ouvrir les yeux et qu'on lui demande comment elle va. Il doit être pas loin de vingt et une heure, les lieux semblent désert bien qu'il y ait des infirmières et médecins pour le quart de travail de nuit. Le sommeil de la belle est légèrement agité, des souvenirs de cette fameuse soirée lui reviennent en tête comme des flashs d'un film d'action ou d'horreur. Alma revoit ces deux billes pâles et cette voix grave qui lui ordonne de survivre, de se battre.

C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait, elle s'est battue comme une vraie guerrière passant par des périodes incertaines, cependant. Soudainement, ses yeux s'ouvrent et elle bat un peu des paupières ayant l'impression qu'une ombre est dans sa chambre et qu'elle l'observe. Ça y est, il est revenu pour achever ce qu'il a commencé il a appris qu'elle n'était pas morte au bout de son sang, donc il est venu achevé le sale boulot pour s'assurer qu'elle ne parle jamais de ce qu'elle a vue, ce soir là. Figée, les yeux rivés sur cette ombre elle se demande si les infirmières n'ont pas exagérés sur la dose de médication, peut-être hallucine-t-elle? Finalement, l'ombre s'avance et malgré la noirceur de la pièce elle réussie à percevoir ces fameuses prunelles pâles, qu'elle reconnaîtrait entre milles. Jamais, elle ne pensait qu'ils se reverraient, jamais elle pensait qu'elle recroiserait sa route. Elle ne rêve pas, il est là dans sa chambre. Disons que la belle italienne ne se souvient plus à partir du moment où elle l'a remercier, le reste est demeuré flou dans son esprit et c'est quelque temps plus tard en sortant du coma dans lequel ils l'avaient plongés qu'elle réalisa l'ampleur de sa blessure et les conséquences aussi. Aucun mot franchit sa bouche, elle se contente que de l'observer cherchant à comprendre sa venue. Il souhaitait probablement s'assurer qu'elle était bien vivante. D'ailleurs, après quelques minutes de silence elle murmura; « Il n'aura pas eu ma peau finalement...» Sa voix ce veut blanche, détachée un peu. Étrangement, une partie d'elle est ravie de le revoir de nouveau; Bendo. Quant à l'autre côté, elle redoutait de le recroiser sachant qu'à chaque fois qu'elle croiserait son regard elle aurait l'impression de revivre cette fatidique soirée. Avalant sa salive, la belle italienne osa lui dire ; « C'est devenu une habitude de venir me voir, à une heure tardive...» Un maigre sourire se dessine à la commissure de ses lèvres, puis elle détourne brièvement le regard alors que la lune est la seule témoin de leurs retrouvailles.  
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BENDO – you saved me. _
MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyLun 11 Avr - 1:08

le regard vrillé sur le bâtiment, tu observes, tu contemples, alors que tu te demandes quand est-ce que tu vas rentrer dedans. depuis qu'elle s'est réveillée du coma, tu hésites à aller la voir. tu sais qu'elle est en vit, tu as croisé Nino, plusieurs fois, mais tu n'as jamais osé venir la voir, comme si tu avais peur ... peur de la revoir, peur que ton palpitant se réveille, une nouvelle fois, et se mette à danser dans ta cage thoracique. pourtant t'es là, à attendre que la nuit tombe, que les visites soient interdites pour entrer à ton tour. tu sais où est sa chambre, tu sais où elle est, tu n'auras aucun mal à entrer et te dissimuler; alors c'est ce que tu fais. tu entres, sans bruit, évites soigneusement les infirmières jusqu'à arriver devant la porte, que tu ouvres. tu entres, doucement, tu refermes la portes, et tu la regardes. elle est là, la brune, elle est là Alma. oui, entre temps, tu as pu avoir son prénom, tu as obtenu son doux et simple prénom. tu l'as obtenu, à force de penser à elle, à force de t'inquiéter pour elle.  tu entres et l'observes, alors qu'elle est là, endormie. tu la regardes, sagement, alors qu'elle semble si paisible, si vivante. ton regard s'attarde sur les photos, tu les dessins, sur tout ce qui orne sa chambre. finalement, tu l'entends bouger, tu la sens bouger et tu la regardes, elle ouvre les yeux, doucement. tu t'approches, sans réellement réfléchir alors que tu devrais simplement partir et la laisser. « Il n'aura pas eu ma peau finalement...» tu souris, s'en réellement t'en rendre compte, non, il ne l'aura pas eu, elle est vivante, elle est là, les yeux ouverts, le corps abîmé, certes, mais elle est là. « C'est devenu une habitude de venir me voir, à une heure tardive...» tu hausses les épaules, tu finis par t'avancer un peu plus, tu viens t'asseoir sur ce lit blanc, typique des hôpitaux, tu te fais une petite place et tu l'observes. apparemment oui ...   que tu souffles simplement, ta main veut se poser sur son visage, caresser sa joue, remettre une mèche de cheveux en place, mais tu te retiens, tu gardes le cap.  tu ne vas pas lui demander, comment elle va, parce que tu le vois. il n'aura la peau de plus personne maintenant.   c'est un aveu, ou quelque chose qui y ressemble c'est vrai. parce que tu t'es vengé, tu l'as tué, tu l'as vengé. tu ne pouvais pas rester les bras croisés et attendre sans rien faire, tu ne pouvais pas non plus aller la voir sans s'immiscer dans sa vie alors qu'elle n'en avait pas vraiment besoin, ou envie d'ailleurs. tu devrais te reposer. que tu finis par dire, tu ne veux pas la déranger, la troubler dans son sommeil, son repos. elle doit en avoir besoin; pourquoi est-ce que tu es là au juste ?

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Alma Malverti
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t'as peur de péter un câble, de lui faire une scène; de lui hurler de foutre le camp, de lui dire qu'il est comme un véritable cancer pour toi; totalement nocif pour ta santé psychologique et émotive. -alma malverti


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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyLun 11 Avr - 4:47



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La belle ne sait pas depuis combien de temps, il est là. La belle est surprise de le retrouver là, doucement il s'avance davantage dans la pièce pour s'approcher d'elle et briser cette distance entre eux. Alma l'a remarquée son sourire qu'il a affiché lorsqu'elle a parlée du fait qu'il n'avait pas eu sa peau. Ce sourire qui créer en elle un volcan, une chaleur inattendue et qui fait augmenter la cadence de son petit coeur. Il continue de s'approcher pour finalement s'attarder sur ce petit lit dès plus standard et blanc. Puis, il s'y assoit et voilà qu'elle peut l'observer différemment à l'aide de cette proximité.  «Apparemment oui ...» Réponse évasive, Alma ne s'attendait à rien de moins de sa part; elle ne le connait très peu, mais assez pour savoir qu'il est un homme de peu de mots. Un silence s'installe, et il reprend la parole; «Il n'aura la peau de plus personne maintenant.» Confidence, ces mots résonnent dans l'esprit de la belle alors que son corps se fige soudainement puisque son cerveau capte l'information, le sens de ce sous-entendu. Mélangée, Alma ne sait pas si elle doit être soulagée, ou lui en vouloir parce que comme n'importe quelle victime elle aurait aimée créer sa propre vengeance, régler ça par elle-même. Cependant, au final elle est soulagée bien qu'ébranler un peu par cette nouvelle. Son regard se plonge dans le sien et elle constate qu'il ne ment pas, un frisson lui parcours l'échine alors qu'elle ne peut pas s'empêcher d'imaginer la scène. Elle ne le remercie pas, son regard le fait pour elle tout simplement. Baissant brièvement les yeux sur les draps blancs qui l'enveloppe, elle l'entend reprendre la parole; «Tu devrais te reposer.» Soudainement, son coeur s'emballe il ne peut pas simplement partir comme ça à nouveau et sortir de sa vie. Elle fronce les sourcils toujours son regard vers le bas alors qu'elle se pince les lèvres, chamboulée par l'idée de lui demander de rester ou de le laisser partir sachant pertinemment que ce type d'homme n'est pas le genre à rester bien longtemps dans la vie de quelqu'un. La belle italienne ne sait pas trop ce qu'elle veut en vérité, le laisser partir serait la solution la plus sécurisante et facile à prendre pourtant elle ne se résout pas à le faire entièrement. Doucement, elle finit par relever les yeux vers lui gardant le silence en guise de réponse étant prête à le laisser disparaître dans la pénombre, disparaître une nouvelle fois. Puis voilà qu'elle sent qu'il va partir et de nouveau le mécanisme de son coeur s'emballe dans sa poitrine, sa main vient se poser doucement sur son bras et leurs prunelles se croisent à nouveau, des secondes s'écoulent et Alma a l'impression d'être figée dans du ciment, cependant elle réussit à articuler; « Pars pas...» Pas encore une fois, se retient-elle de rajouter. Elle ne sait pas pourquoi elle a fait ça, encore une fois c'était instinctif comme ce fameux soir où elle a glissée ses doigts fins contre son visage. La jeune femme redoute, une peur s'installe en elle sachant très bien qu'il peut partir sans demander son reste, il ne lui doit strictement rien malgré le fait que leurs destins soient en quelque sorte liés à jamais. Une nouvelle fois, la belle italienne se montre vulnérable aux yeux de Bendo; comme si elle ne pouvait pas faire autrement.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyMar 12 Avr - 0:09

tu l'as vu, tu l'as revu, c'est fait. tu l'as fait, tu es venu, maintenant, tu dois partir, maintenant, tu dois la laisser, parce qu'elle mérite une meilleure vie que celle que tu représentes, elle mérite de se reposer, qu'on prenne soin d'elle. alors tu vas partir, seulement tes muscles ne bougent pas tout de suite, parce que tu as besoin de savoir qu'elle va s'en sortir, même s'il y a ce maigre sourire, cette pointe d'humour, tu n'es pas rassuré; tu n'es pas rassuré quand à son état, tu as besoin d'en être assuré. c'est peut-être trop excessif, peut-être que tu ne devrais pas, t'imposer, prendre les devants, comme ça. « Pars pas...» qu'elle finit par murmurer, par dire, comme si elle lisait dans tes pensées. tu croises son regard alors que tu t'apprêtais à te lever. tu croises ses yeux, un instant, tu doutes, tu te demandes, si c'est une bonne idée, de rester. sa main frôle ton bras, l'encercle, tendrement. trop tendrement. tu restes là, sans rien dire. ta main se pose sur elle, sur sa main, doucement, furtivement. je ne pense pas que j'ai le droit de rester là.  tu cherches peut-être une excuse, parce que finalement, tu te fiches bien de savoir si tu as le droit ou non. le droit, tu le prends, simplement, tu le prends, sans rechigner. parce que t'es comme ça, tu n'as pas vraiment de limite. je reste, je reste à condition que tu te reposes, Alma. que tu souffles finalement. tu ne sais pas ce que tu dois faire, si tu dois te mettre dans le fauteuil, là, dans le coin, si tu dois rester là. tu sais ce que tu veux par contre, t'as envie de te caler là, à ses côtés, de te faire une place dans son lit, de la prendre doucement, dans tes bras, et la regarder dormir. juste la regarder dormir, en sachant qu'elle va se réveiller le lendemain. parce que tu as fais ces rêves aux airs de cauchemar. elle était là, sans cesse, elle fermait les yeux, et ne se réveillait pas, ne se réveillait plus, par ta faute, parce que tu n'avais pas su la protéger. tu avais besoin, de la protéger. c'est étrange, ce genre de sensations, car tu ne la connais pas. tu ne sais pas qui elle est et pourtant, cette sensation est intenable, irrémédiable, incontrôlable. tu as besoin d'être là, pour la regarder, pour la surveiller. son visage t'a manqué, il te semble beaucoup plus réel maintenant, beaucoup plus époustouflant que dans tes rêves. tu ne te comprends plus, tu es si différent, quand tu es avec elle. tu ne sais pas, si c'est bon signe, non, tu sais, que ce n'est pas bon signe.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyMer 13 Avr - 1:01



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Étrangement, la belle italienne se sent apaisée d'avoir sa présence auprès d'elle. Marée d'émotions qui la submerge et la déstabilise, mais qu'elle tente de ne pas démontrer. De nature aimante et douce, Alma est du genre à aimer les gens, la vie, à s'attacher aussi; cependant pas à une vitesse aussi rapide que cela. Puis encore, le terme "attachement" est peut-être un grand mot, mais en tout cas c'est de l'inconnu pour elle tout ça. Dans un élan instinctif, la belle le retient lui demandant de rester auprès d'elle encore un peu. Leurs regards se croisent et le regard de la jeune femme vient se glisser sur sa main qui s'est déposée sur son bras de la façon la plus naturelle du monde. Il semble légèrement surpris par sa requête, puisque sa main vient se glisser sur la sienne furtivement. «je ne pense pas que j'ai le droit de rester là. » Depuis quand suit-il les lois? Alma constate à quel point, il est un peu hésitant à demeurer là avec elle. Malgré elle, la jeune femme ne peut pas s'empêcher d'afficher une mine déçue, puis finalement il lui souffle; «je reste, je reste à condition que tu te reposes, Alma.» Doucement, la jeune femme opine d'un signe de tête, ravie qu'il reste là encore un peu. Puis, elle vient à poser son regard foncé sur la chaise à son chevet et une légère grimace se forme sur son visage; elle sait pertinemment pour avoir fréquenter quelque fois les hôpitaux que les chaises installées dans les chambres ne sont pas d'un grand confort. Ses yeux viennent ensuite se perdre sur son petit lit, puis elle se mord l'intérieurement de la joue, hésitante à lui proposer de prendre place à ses côtés, bien qu'elle apprécierait le sentir près d'elle. Cependant, elle ne prend pas l'initiative de le proposer, ayant cette crainte qu'il décide de disparaître. Suite à son accident, quelques semaines après avoir sortie du coma, la belle italienne commençait à revoir des flashs de l'événement traumatisant qu'elle avait pu vivre. Elle revoyait souvent ces fameuses prunelles claires qui l'avaient tant rassurer lorsqu'elle pensait sombrer complètement et y laisser sa peau. Ces prunelles qui l'avait apaisé, la belle italienne se rendait compte qu'encore une fois il réussissait à l'apaiser en étant présent et à poser son regard sur elle. Alma pouvait y percevoir une douceur, un désir de protection une chose qu'elle n'avait pas vue à leur première rencontre. Comme si une barrière était tombée, était-ce une bonne chose? Était-ce une bonne chose de se montrer vulnérable l'un envers l'autre de cette façon. Doucement, la jeune femme replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, se replaçant doucement dans son lit effectuant inconsciemment par son geste un espace assez grand pour qu'il s'y installe à son tour. « Il a souffert?» Souffle-t-elle comme ça simplement alors que ses prunelles viennent croiser les siennes. À-t-il souffert lui aussi comme elle a pu souffrir, a-t-il eut cette vague de peur dans les yeux lorsqu'il a sentit la balle lui transpercer la peau. Dans le regard de la belle italienne, on peut voir un voile s'y glisser; ce voile de la vengeance finalement exaucée.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyJeu 14 Avr - 18:53

tu vas rester, tu vas rester là, avec elle. tu ne sais pas pourquoi. tu ne sais pas non plus ce qu'il te prend. pourquoi tu restes ? pourquoi tu restes là, avec elle ? tu as bien des choses à faire non ? tu as des choses à faire autre que veiller là, sur elle. mais tu ne peux pas partir, tu n'arrives pas à partir, c'est comme si tu étais bloqué, là, dans cette chambre d'hôpital. à moins que ce ne soit le fait qu'elle te regarde comme ça, avec ses prunelles ? ou sa main, posée sur ton bras, te retenant ainsi de t'en aller. tu n'en sais trop rien, tout ce que tu sais, c'est que tu es là, dans cette chambre et que tu ne vas pas partir. non. elle s'écarte doucement, semble te laisser de la place, là, dans son lit d'hôpital. tu ne sais pas quoi faire, une nouvelle fois. tu regardes la place libre, vaguement, tu te concentres de nouveau sur elle. rapidement. « Il a souffert?» qu'elle finit par demander en te fixant. tu sais de qui elle parle. de l'homme, qui lui a fait ça, de l'homme qui devait te faire ça à toi. tu le sais. est-ce qu'il a souffert ? oh ça oui, il a souffert, oui, bien entendu qu'il a payé. il a payé de sa vie. oui. que tu réponds simplement. finalement, tu viens t'installer dans le lit, sans lui demander la permission, sans même la prévenir, tu t'assois avant de complètement t'allonger là, à ses côtés. comme si c'était ta place, comme si c'était naturel, comme s'il n'y avait pas de meilleurs endroits. d'ailleurs, ça te semble simple, habituel, tu ne ressens pas de gêne, ni quoique ce soit. alors tu te laisses aller, tu laisses ton regard fixer le mur en face, se perdre, légèrement. divaguer, alors que tu revis la scène. tu l'as retrouvé, tu l'as attaché, et tu lui as fait comprendre ... comprendre qu'il n'aurait jamais du faire ça. il a eu ce qu'il méritait ... pour t'avoir fait ça. que tu finis par ajouter. ce n'est pas seulement pour elle que tu la fais, enfin ... c'est ce que tu essais de dire, tu essais de te convaincre de cette idée, même si tu sais que quelque part, c'était avant tout pour ça. il y avait aussi cette petite raison, qui te ressemblait plus, qui avait un comportement plus en adéquation avec qui tu es. celle qui clame que la balle était pour toi, alors que tu l'avais fait pour te protéger, toi, avant tout. avant elle.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyVen 15 Avr - 20:03



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La belle ressentait le besoin de savoir, peut-être que cela allait faire en sorte qu'elle se sente mieux. Honnêtement, elle ne savait pas trop, si elle allait réellement se sentir mieux parce qu'au final, qu'il est souffert ou non, cela n'allait pas lui rendre sa condition, sa mobilité, ses jambes de danseuse gracieuse. Elle allait devoir réapprendre à vivre avec cette nouvelle condition et c'était pour elle, un combat de chaque jour. Un combat qu'elle repousse parfois du revers de la main et d'autre fois qu'elle embrasse avec détermination. Instable, la jeune femme vacille parfois entre l'idée de tout abandonner et de laisser la vie l'emporter comme ça sans broncher, alors que d'un autre côté; elle a cette flamme intérieure qui brûle et qui l'oblige à se battre au delà de la douleur, de la vie qui peut parfois être une véritable salope. «oui» répond-t-il simplement, au moins comme ça, elle est fixée. Il a souffert, comme elle avait pu souffrir en retour c'était dans la normale des choses non? Doucement, il vient s'asseoir sur le matelas du lit, pour ensuite s'allonger près d'elle. Sur le coup, le souffle de la belle italienne semblait s'être arrêté. Dans la noirceur de la chambre, elle ne pu s'empêcher de battre des paupières pour s'assurer que ce qu'il faisait était réellement ce qu'elle voyait. Puis à son tour, elle vint perdre son regard sur le plafond blanc, plafond qu'elle a longuement scruté depuis son arrivé dans cette chambre d'hôpital. Soudainement, il brise le silence;« ll a eu ce qu'il méritait ... pour t'avoir fait ça.» Malgré cette révélation, la jeune femme ne détourne pas le regard du plafond ne sachant pas quoi dire, soudainement une inquiétude s'installe en elle; et si jamais il lui arrivait quelque chose à lui aussi, si jamais on venait le chercher et qu'on finissait par avoir sa peau encore une fois par simple principe de vengeance. Tout ça, parce qu'elle a agit sur un coup de tête et qu'elle s'est présenté avec toute la meilleure volonté du monde dans cette fameuse entrepôt. L'histoire commençait à prendre une proportion démesurée et la belle italienne venait à s'inquiéter encore une fois. Un soupir finit par franchir les lèvres d'Alma qui finit par détourner doucement la tête vers lui pour l'observer alors qu'il a toujours son regard rivé au plafond. Pourquoi devait-elle s'inquiéter, c'est vrai après tout la jeune femme se souvenait très bien de l'effet que sa présence avait créer le fameux soir de son agression. Les autres hommes présents semblaient avoir peur de lui, de plus il connaissait "la game" il savait très bien comment s'en sortir. Cependant, elle ne pu s'empêcher de dire; « Encore à cause de moi, tu te retrouves dans la merde...» Sa gorge se noue et la culpabilité la submerge. Sa mâchoire se crispe et elle s'en veut de l'avoir entraîner dans tout ça.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyLun 18 Avr - 18:16

son regard est fixé vers le plafond alors que tu lui réponds. tu te souviens, exactement, comment ça s'est passé, mais elle n'a pas besoin de détails sordides, elle n'a pas besoin de savoir que la pièce est devenue rouge sang, elle n'a pas besoin d'entendre les hurlements de douleurs, non. décidément non, elle n'a pas besoin d'entendre ce genre de choses. elle est bien, là, dans son lit d'hôpital, au calme, au chaud. tu n'as pas honte, de ce que tu as fait. ça aurait été lui ou toi au final. tu n'aurais pas pu vivre en sachant qu'il voulait ta peau. impossible. et inversement. ce qui est fait, est fait maintenant.  « Encore à cause de moi, tu te retrouves dans la merde...» qu'elle finit par dire, ton regard bleuté se tourne vers elle. tu l'observes, là, dans son lit d'hôpital. elle semble si fragile, en cet instant. ne se rend-t-elle par compte que c'est elle, qui est dans la merde, pas toi. c'est elle qui est blessée, pas toi. encore ? que tu répètes, elle t'a déjà mis dans la merde ? non, ce n'était pas elle, c'était le petit, le gamin, le Nino, pas elle. je ne pense pas que tu sois responsable de ton petit frère puis ...   tu marques un temps de pause, un silence. je ne t'ai pas attendu pour me mettre dans la merde, je n'ai pas eu besoin de toi. cette balle ne t'était pas destinée. Elle était pour moi. l'annonce tombe. peut-être qu'elle n'était pas au courant, sûrement même, tu ne l'avais pas dit à Nino. ce type, tu l'avais énervé il y a quelques mois, en lui piquant son fournisseur, et ... et il n'avait que très peu apprécié. tu venais de parler, beaucoup parler, ce n'était pas dans tes habitudes, mais de toute manière lorsqu'il était question d'Alma, ce n'était plus tes habitudes, ce n'était plus tout ça. tu le savais, tu le sentais. tu ne pouvais pas garder ta carapace, c'était comme si elle voyait à travers. tu devrais te reposer maintenant, et je devrais te laisser ... j'ai pas envie de t'attirer plus de mal que ça. tu savais, pour ses jambes, tu le savais par Nino. il t'en avait fait part. tu ne pouvais pas t'empêcher de culpabiliser, de ressentir de la peine, pour cette brune que tu ne connais pas tant que ça, que tu connais presque pas.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyMar 19 Avr - 3:00



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Voilà qu'elle culpabilise, la belle italienne. Qu'elle s'en veut, mais aussitôt Bendo brise le silence;«encore ?» Qu'il répète comme écho à ces dires, puis voilà qu'il enchaîne en venant relativiser la situation pour tenter de la déculpabiliser;   «je ne pense pas que tu sois responsable de ton petit frère puis ... » Les sourcils de la belle se fronce, alors qu'il marque une pose à ses propos et elle sent comme un frisson l'envahir, le même frisson qu'elle a ressentit le soir de son agression signe d'un mauvais présage.  «je ne t'ai pas attendu pour me mettre dans la merde, je n'ai pas eu besoin de toi. cette balle ne t'était pas destinée. Elle était pour moi. » Soudainement, Alma a l'impression de perdre contact avec la réalité alors que son cerveau enregistre l'information, ses sourcils se froncent davantage comme si elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle entendait, c'était impossible, il divaguait, la belle italienne n'avait aucune envie de changer l'histoire cette balle lui était destinée parce qu'elle avait été trop aveugle, trop impulsive, qu'elle risquait de parler trop c'est tout. C'est ça la vraie histoire, il devrait pourtant le savoir puisqu'il se trouvait avec elle, ce soir là. «tu devrais te reposer maintenant, et je devrais te laisser ... j'ai pas envie de t'attirer plus de mal que ça.» Elle secoue la tête de gauche à droite alors que son visage se transforme, un mélange d'incompréhension, de tristesse, de colère la submerge. « M'attirer plus de mal...» Marmonne-t-elle, alors qu'un rire s'échappe de sa bouche; « M'attirer plus de mal, t'es sérieux? J'pense que sur ce coup là, t'as assuré.» Dit-elle d'une voix tranchante alors que ses prunelles foncées viennent croiser les siennes. La belle italienne a mal au corps, à l'âme aussi étrangement. Cette balle ne lui était pas destinée, elle était juste là au mauvais endroit, au mauvais moment. Doucement, elle désigne ses jambes d'un geste de tête. « Regarde, tu vois ça...» Sa voix n'est pas douce, elle n'est pas non plus colérique juste détachée et meurtrie. Puis, d'un geste rapide elle retire la couverture qui lui couvrait les jambes. Ces jambes frêles et inertes; « Putain...» Reprend-t-elle alors qu'elle a l'impression de sentir son souffle lui manquer, ses yeux se perd sur ses jambes et son regard s'emplit de larmes. « Putain!» Dit-elle en haussant le ton, alors que sa mâchoire se crispe, puis soudainement elle s'empresse de dire; « Je t'interdis de me toucher!» Alors que celui-ci voulait probablement remettre la couverture sur elle pour l'empêcher d'avoir froid. Les larmes glissent à profusion sur son visage et elle vient à le frapper sur le torse à l'aide de ses deux poings évacuant sa rage alors qu'elle pleure toujours autant. « J'aurais jamais dû t'ouvrir la porte ce soir là...» Dit-elle à bout de souffle complètement hors de contrôle. La belle faisait référence évidemment à ce fameux soir, à leur première rencontre. Ses poings continuaient de venir marteler le corps de l'homme et honnêtement ça ne devait pas être extrêmement douloureux, mais depuis son hospitalisation Alma n'avait pas ressentie autant de colère qu'actuellement.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyMer 20 Avr - 0:48

 « M'attirer plus de mal... M'attirer plus de mal, t'es sérieux? J'pense que sur ce coup là, t'as assuré.» t'es un menteur, ça ne te gêne pas de dire la vérité, de blesser, de faire du mal. normalement. devant la réaction d'Alma, tu ne sais plus si tu as bien fait de le lui dire. tu ne sais pas si c'était une bonne idée finalement.  « Regarde, tu vois ça...» qu'elle crie, à moitié, maintenant, pourtant tu ne regardes pas ce qu'elle désigne, non, tu restes le regard cloîtré sur elle; sur ses prunelles qui te supplient. elle finit par retirer la couverture, la soulever, la plier, sur elle. alors tu ne peux t'empêcher de vriller son regard sur ses jambes, celles dont elle n'a plus aucun usage. tu vas pour remettre la couverture alors qu'elle ne cesse de jurer.  « Je t'interdis de me toucher!» tu lèves tes mains alors qu'elle s'empresse, qu'elle t'éjecte aussi, que ses poings se ferment pour venir frapper contre ton torse. tu acceptes, tu ne dis rien, tu la laisses faire. évacuer. se défouler. ça ne te fait aucun mal, rien. physiquement parlant. la voir dans cet état te touche, plus que ça ne le devrait.   « J'aurais jamais dû t'ouvrir la porte ce soir là...» elle continue, te frappe. tu regardes la scène comme si tu n'étais qu'un spectateur qui possède le choix pour la suite. l'arrêter, la calmer. partir. choix difficile pour un moment tout autant complexe. tes mains attrapent ses poignets, l'empêchent de continuer à te frapper. tu ne serres pas, tu les retiens simplement. tu viens remettre la couverture sur elle, toujours sans un mot. qu'est-ce que tu peux idre ? que tu es désolé ? ça ne servirait à pas grand chose, ça ne changerait rien à la situation. alors tu finis par lâcher ses poignets, ses mains ne s'écrasent pas de nouveau sur toi. non, elle reste en retrait. non, tu n'aurais jamais du m'ouvrir. jamais faire sa rencontre, ça signifierait ne pas ressentir tout ce que tu ressens en ce moment. c'était beaucoup trop fort pour que tu arrives à le gérer, trop intense. ce n'était pas ce que tu voulais, certainement pas. pourtant tes gestes sont tendre, tes doigts frôlent son visage, viennent effacer les larmes qui s'écoulent alors que tu la forces à se rallonger. tu es en position de force, elle n'a donc pas le choix. je vais partir, et je ne reviendrai pas. tu n'as pas besoin de moi pour continuer, je sais que tu t'en sortiras très bien. que tu finis par souffler. t'as envie de rester, de la surveiller, de prendre soin d'elle, mais tu sais d'ores et déjà que ça ne sert plus à rien. ta présence est bien plus étouffante. trop étouffante, tu le sens, dans son regard, dans les gestes, qu'elle fait. elle est comme ça par ta faute et quelque part, tu t'en veux, réellement.

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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyMer 20 Avr - 1:11



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La rage continue de s'accumuler et sortir à l'aide de ses petits poings. Bendo ne l'empêche pas, il observe la scène sans trop broncher. Puis voilà qu'après un temps, il vient à prendre ces poignets doucement entre ses mains pour l'arrêter. Les yeux de la belle viennent croiser les siens et bien qu'elle ne veuille pas l'admettre, elle ne pouvait rien contre lui; après tout ça changerait quoi au final? Rien du tout, puis voilà que comme un enfant, il revient la réinstaller dans son lit alors que la belle italienne se laisse faire, silencieuse, la tension descend tranquillement et elle n'a soudainement plus la force de répliquer. Soudainement, il vient confirmer ces dires; «non, tu n'aurais jamais du m'ouvrir.»

Ça lui crève le coeur d'entendre ça, dans un geste tendre il fait glisser ses doigts sur son visage pour y balayer ses larmes, la demoiselle ne bronche toujours pas, elle se laisse soigneusement bercer par ce contact, alors que son petit coeur se gonfle à l'intérieur. Elle a l'impression que ça sonne comme un adieu définitif, et ça l'effraie, elle n'a pas envie de le voir disparaître définitivement de sa vie. Tout se bouscule dans sa tête, elle ne sait plus quoi penser de tout ça. Tranquillement, elle se retrouve de nouveau allongée dans son petit lit, les draps sur elle. Étrangement, elle a toujours aussi froid et elle ne se sent pas en sécurité sachant pertinemment qu'il risque de quitter la pièce sans jamais y remettre les pieds. je vais partir, et je ne reviendrai pas. tu n'as pas besoin de moi pour continuer, je sais que tu t'en sortiras très bien.Encore une fois, cela la frappe en plein coeur. Elle continue de l'observer demeurant silencieuse; rien ne semble vouloir sortir de sa bouche, rien de censé du moins alors elle préfère garder le silence. Que pourrait-elle dire de plus, en réalité elle pourrait tellement dire plus; mais ça lui fait peur, ça lui donne le vertige d'exposer ses émotions comme ça à nu. En même temps, elle sait qu'elle n'est pas seule pour continuer son combat, elle sait qu'elle peut compter sur son frère et des personnes proches d'elle. Elle sait aussi qu'elle peut continuer d'avancer par elle-même à son rythme, elle n'a jamais vraiment eu ou ressentie le besoin d'avoir quelqu'un pour l'appuyer, jamais sauf à partir d'aujourd'hui. La présence de Bendo semblait venir changer son raisonnement et si jamais elle avait besoin de lui pour continuer d'avancer?

Et si jamais, elle avait besoin de lui pour continuer? Fébrile, elle eut l'impression que ses yeux lui picotaient du coup elle garda toute sa force pour ne pas céder devant lui, encore une fois. Puis, elle ne fit que détourner le regard le gardant rivé vers cette lune; toujours la seule témoin de leurs confessions mutuelles. Elle pouvait toujours sentir sa présence auprès d'elle, jusqu'au moment où elle le sentit s'éloigner, l'envie de lui lancer un dernier regard lui traversa l'esprit, mais elle se contenta de demeurer dans sa position sachant très bien que si elle posait ses prunelles une dernière fois vers lui, elle allait s'effondrer. Finalement, la porte de sa chambre d'hôpital se referma délicatement et de nouveau des larmes roulèrent sur ses joues. La belle italienne pleura en silence durant une bonne partie de la nuit, jusqu'à ce que le sommeil ait raison d'elle. Les journées qui suivirent, la belle italienne ne pouvait pas s'enlever ces confessions de l'esprit, elle apprenait à vivre avec cette nouvelle version de l'histoire, la vraie. Évidemment, elle reçue encore de la visite et elle profita de ses moments de solitudes pour se reposer. Puis, quand les journées s'achevaient et que la nuit tombait enfin, Alma ne pouvait pas s'empêcher de le voir dans son esprit alors qu'elle fermait les yeux, une image fréquente et rassurante. Étrangement, les nuits qui suivirent, la demoiselle se sentait apaisée et elle dormait souvent sans se réveiller durant la nuit se rendant jusqu'au matin. Son corps récupérait davantage et la douleur s'atténuait, autant physiquement que mentalement d'ailleurs. Bien qu'elle ressente encore beaucoup de tristesse et de colère, elle semblait réussir à la canaliser correctement. Une nuit alors que son sommeil était plus agité; la belle vint à se réveiller. Tournée sur le côté, elle poussa un faible soupir en apercevant son fauteuil roulant qui trônait dans la pièce. Ses yeux demeuraient rivés dessus, complètement dans sa bulle, elle ne se rendit pas compte de cette ombre présente secrètement dans la pièce.


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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyJeu 21 Avr - 18:53

 les jours se ressemblent, c'est toujours la même histoire, la même rengaine. des fois, t'as juste envie de partir, de quitter biarritz, retourner sur paris et reprendre ta vie là-bas. des fois, t'as envie de tout envoyer péter, parce que des fois, t'es en manque. manque de poudre blanche c'est vrai, mais aussi et avant tout, en manque d'elle. tu te détestes, tu te hais, de ressentir toutes ces choses. t'aimerai simplement arracher cet organise vital qui représente le coeur, t'aimerai qu'il disparaisse lui, et toutes ses sensations de manque. mais rien n'y fait, c'est là, bien présent, trop présent, t'as beau te lancer dans de nouveaux trafics, ça part pas. rien ne part. ses jambes, son sourire, ses yeux, ses prunelles et encore moins la sensation d'avoir toujours sa main sur ton bras. comme si c'était gravé en toi. c'est comme ça que tu te retrouves à son chevet. des fois. trop souvent. au moins deux fois par semaine, si ce n'est plus. t'es là, alors qu'il fait nuit, t'es là et tu la regardes dormir. moitié pervers, moitié maso, c'est pas normal. c'est détestable. tu devrais simplement l'oublier, mais c'est impossible, alors t'es là, à veiller sur elle, d'une certaine manière. ce soir-là, c'était différent, tu le sentais, t'aurais du partir, mais tu ne bougeas pas, pendant qu'elle, elle n'arrêtait pas. elle devait rêver, quelque chose comme ça. tes prunelles azurs étaient rivées sur elle, son corps, ses yeux, ses traits alors qu'elle bougeait dans tous les sens. jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux. tu ne bougeas pas, pas d'un millimètre. et maintenant ? et maintenant, elle souffle, le regard vrillé sur son fauteuil roulant, sur ses nouvelles jambes. tu ne sais que faire, quoi dire. t'avais dit que tu ne reviendrais plus, t'es pris sur le fait. « ce n'est pas une fatalité. » tu brises le silence, elle sursaute, t'observe, te regarde, semble plus que surprise, tu en profites pour avancer vers elle, vers son lit, tu restes debout, devant ce dernier. « ce fauteuil, c'est pas ton destin. tu remarcheras. » pourquoi t'es si sûr de toi ? comment tu peut-être si serein alors que tu ne devrais pas te trouver là ? c'est plus fort que toi, faire tomber le masque est bien trop difficile, surtout en y mêlant tout ce que tu ressens en cet instant.

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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyDim 24 Avr - 23:17



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Soudainement, cette voix la fait sortir de ses songes. Tu sursautes alors que tu le remarque dans sa chambre, il est là encore une fois. Son coeur bat la chamade dans sa poitrine et tu ne peux pas t'empêcher d'exprimer un air de surprise.« ce n'est pas une fatalité. » Te dit-il comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, puis doucement il s'avance vers toi. Bien que ta chambre soit plongé dans le noir, tu peux apercevoir ces traits grâce à la lumière de la lune qui entre malgré tout dans la pièce. Tu le fixes, alors que tu sens ta gorge devenir sèche d'un coup. Tu ne t'attendais pas à le revoir, tu pensais qu'il ne reviendrait pas après t'avoir dit que tu serais capable de continuer sans lui. Par contre, encore une fois il est là à ton chevet et tu te demandes ce qui le pousse à y être, mais tu te retiens de lui demander. « ce fauteuil, c'est pas ton destin. tu remarcheras. » Ces paroles te désarçonne complètement, comment peut-il être aussi certain, comment ose-t-il te dire une telle chose alors que le support médical lui-même ne sait même pas si tu pourras remarcher, retrouver l'usage de tes jambes. Étrangement, ça ne t'agace pas, pas comme t'aurais pu le penser. Ça te donne envie d'y croire, ça te donne de l'espoir et la petite flamme de battante qui brûle en toi, semble vouloir danser à nouveau. Malgré tout, tu ne peux pas t'empêcher de briser le silence à ton tour et d'oser dire; « Pourquoi, tu sembles si convaincu?» Doucement, tu te redresses un peu du moins tu tentes de te redresser alors que t'as l'impression que ton bas de corps est un boulet que tu traînes constamment. T'as l'impression que rien n'est fluide et ça t'agaces. De nouveau, t'enchaînes en lui demandant; « Qu'est-ce que tu fais là Bendo?» T'as osée prononcer son prénom, ce prénom qui est sortie d'une manière douce d'entre tes lèvres. Ce sent-il trop responsable de ton sort, du coup il ne peut pas s'empêcher d'être à ton chevet même durant la nuit, qu'est-ce qui le pousse à être là. Cette question te brûle les lèvres et tu te retiens de la poser ayant peur de la réponse qu'il pourrait t'offrir, ayant aussi cette peur qu'il ne fasse que t'offrir une réponse évasive comme il peut avoir parfois l'habitude de le faire.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyMar 26 Avr - 23:50

 Un ange passe, et un silence pesant s'installe, est-ce que ça signifie qu'il faut que tu partes ? est-ce que ça signifie qu'il faut partir ? qu'il faut que tu t'en ailles, maintenant et la laisse en paix ? ou alors, est-ce qu'elle est juste surprise de te voir, tu n'en sais rien. tu n'arrives pas à déceler la moindre émotion dans ses yeux, ils sont trop sombres, trop cachés, tu ne peux qu'attendre. c'est ce que tu décides de faire, rester là, à attendre, sans la perdre du regard. « Pourquoi, tu sembles si convaincu?» qu'elle brise, finalement, la voix basse, trop basse, qui t'amène à faire un pas vers elle, vers le lit, en avant. tu t'approches, sans réellement y prêter attention. « parce que c'est évident. » à tes yeux, ça l'est. c'est une évidence, elle va s'en sortir, elle va remarcher, qu'elle qu'elle est forte, c'est une battante, et surtout et avant tout parce qu'elle le mérite, plus que n'importe qui. c'est une bonne personne, tu n'en as pas rencontré beaucoup, par habitude de les éviter, de les écarter de ta route, mais elle ... elle est s'est pointée sans te demander ton avis, elle s'est arrêtée là, à creuser sa place sans que tu ne puisses donner ton avis. oui, c'est une bonne personne, qui ne mérite pas ce qui lui arrive. tu sais, quelque part, que tu devrais être à sa place. « Qu'est-ce que tu fais là Bendo?» ton prénom te fait ressentir quelques frémissements, des picotements, sur ta peau, des frissons, que tu ne connais pas. alors tu détournes ton regard, tu ne la regardes plus, comme pour tenter de réfléchir, mais tu n'y arrives pas, tu n'as pas de réponse, tu n'as pas la réponse à sa question. « je n'sais pas. » c'est tout ce que tu peux répondre, tout ce que tu peux dire, tout ce que tu t'autorise à dire. alors tu le dis. tu ne sais pas. tu ne sais pas ce que tu fais là. tu finis par t'approcher un peu plus, tu poses de nouveau ton regard sur elle.  « ce n'est pas la première fois » que tu te confies. tu n'as plus tellement de barrière entre ton esprit et tes cordes vocales, tu balances.  « que je viens ici, je n'sais pas pourquoi je fais ça. c'est mal, j'le sais, t'es là par ma faute, mais j'arrive pas à oublier. à t'oublier. » tu en dis trop, beaucoup trop, tu devrais arrêter.  « je dois y aller. »
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. EmptyMer 27 Avr - 4:19



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Voilà que tu brises enfin ce silence lourd, tu veux savoir pourquoi il semble si convaincu, pourquoi il ose te dire une telle chose. Puis voilà qu'il te répond simplement en s'avançant doucement vers ton lit; « parce que c'est évident. » Ces mots te réconforte, te font sentir plus solide et t'as l'impression que d'un seul coup la confiance revient en toi. Tes yeux brillent, tes prunelles foncées semblent retrouver cette petite étincelle d'antan, réalise-t-il entièrement ce qu'il réussit à faire comme effet sur toi? Est-ce qu'il en a conscience, tu ne sais pas trop s'il se rend réellement compte de ce qu'il t'apporte. Puis voilà que t'as osée lui demander ce qu'il faisait là, comme tu t'y attendais il t'offre une réponse évasive en disant qu'il ne sait pas trop ce qu'il fait là, tu constates malgré la pénombre qu'il détourne les yeux et évite ton regard ça te surprend un peu, parce qu'il ne semble pas avoir l'habitude de détourner les yeux normalement. Il s'approche encore de toi pour y restreindre cette espace entre vous, puis il t'avoue; « ce n'est pas la première fois » Tu comprends alors que ce n'est pas la première fois, qu'il se retrouve dans ta chambre et qui t'observe, qu'il veille sur toi. Ça pourrait t'effrayer, mais au contraire quand tu l'imagines entrain de te regarder dormir, tu sens ton coeur s'emballer légèrement. Voilà qu'il reprend dans les confidences; « que je viens ici, je n'sais pas pourquoi je fais ça. c'est mal, j'le sais, t'es là par ma faute, mais j'arrive pas à oublier. à t'oublier. » Ces derniers mots te font frissonner, de nouveau ton coeur augmente sa cadence, tu es surprise par de telles révélations, mais en même temps rassurer que ce fait est partagé, car toi non plus tu n'arrives pas à oublier l'accident, mais aussi à l'oublier lui. Il est constamment dans ton esprit et c'est à ce demander si tu n'es pas entrain de devenir dingue. Soudainement, il termine en disant; « je dois y aller. »

T'es légèrement sur le cul, il rigole là non? Tes sourcils se froncent légèrement, puis tu lâches un petit rire nerveux cherchant les bons mots pour t'exprimer correctement; « Tu m'annonces que tu n'arrives pas à m'oublier et ensuite, tu veux prendre la fuite, vraiment?» Tes yeux viennent se baisser sur tes couvertures, t'as l'impression d'être une pauvre gamine qui tente d'exprimer ce qu'elle ressent, tu cherches les bons mots; les mots justes. Tu commences sans toutefois le regarder pour te donner du courage; « Moi aussi...» Tu marques une pose et tu reprends après avoir déglutit; « J'arrive pas à t'oublier, je sais qu'une personne censée devrait t'en vouloir mais... J'y arrive pas.» Doucement, tu relèves les yeux vers lui pour venir plonger ton regard dans le sien; « Tu te souviens l'autre soir, quand tu m'as dit que je n'avais pas besoin de toi pour continuer... C'est faux...» T'as l'impression de sentir ta pulsion cardiaque dans tes oreilles, tes sens sont alertes et tu observes chacune de ces réactions au fil que tu parles, toi aussi on dirait qu'il n'y a plus de lien entre ton esprit et tes cordes vocales alors pourtant tout roule à grande vitesse dans ta tête. « J'ai... J'ai vraiment besoin de toi Bendo, j'ai besoin de toi pour continuer à avancer.» Voilà c'est dit, tu t'arrêtes et tu te pinces les lèvres redoutant maintenant le pire. Au final, peu importe comment ça finira tout ça tu te sens plus légère. Tu continues de l'observer, toi qui habituellement a cette assurance, du coup tu n'es plus sûre de rien maintenant.
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