(Lids) i couldn't stand the person inside me

« tiens gamin, j’prends en soin. Elle a réussi à survivre six ans avec moi, alors j’te fais confiance pour qu’elle tienne encore un peu. » t’es pas du genre sentimental. Seulement quand il s’agit de vendre ta première voiture ce n’est pas pareil. T’as vécu des choses-là dedans. Le départ d’Amsterdam pour Biarritz. Le début de ton amitié avec Luka. Ton début de vie en tant que sdf. La réussite. Ta première fois avec Lisa, vous étiez bourrés, à une soirée et vous aviez fait ça à l’arrière de cette voiture. Pas très classe, mais c’était bestial ce soir-là. Tu regardes l’ado de dix-huit ans à peine monté dans ton ancienne voiture. Tu t’étais donné une date pour finir le monstre. Si t’avais pas fait ça, tu aurais repoussé petit à petit la date. Seulement là, t’as plus le choix. T’allais pour rentre chez toi, Ness à tes pieds, quand celui-ci pousse un aboiement pleintif. C’est l’heure de sa promenade. Enfin à chaque fois que Lisa passe, c’est vers quatorze heure que vous allez baladait le malinois. Tu ne comprends pas ce que t’as fait cette fois. T’as pas de nouvelle depuis deux jours. Tes appels restent sans réponse. T’es même passé par sa sœur, qui ne répond pas. Foutu DeMarchelier. Tu vas finir dans un asile avec les deux sœurs. T’envoie un sms. Cette fois-ci elle te répond. Seulement sa réponse sonne faux. Elle cache quelque chose. T’imagine le pire. Luka lui a peut-être dit finalement. Quelqu’un lui a dit quelque chose, mais ce n’est pas Luka. C’est Frans, ton ex-beau-père. Tu crains le pire. Elle te dit qu’elle a peur de toi. Le pire arrive, tu le sens. Elle te dit de ne pas lui en vouloir si elle t’évite. Comme elle n’a pas ta version, elle ne sait pas qui croire. Puis il y a ce je t'aime, qu'elle t'envoie. Tu ne sais pas s'il est réel et sincère ou si c'est juste pour que tu patientes un peu. Tu envoies un message à ton meilleur ami. Tu lui explique la situation. Le jeune homme te dit que Lisa ne serait pas du genre à s’éloigner de toi après que tu la mettes au courant. Lui, Luka n’a pas fui, la preuve, il vole encore à ton secours. Tu l’aime ce mec. Tu dois là voir. Pas chez elle. Pas chez toi. T’auras trop envie de la toucher. De la rassurer. Pour au final ne pas discuter, tu l’as bien vu, il y a quelques jours. Après lui avoir dit pour Meth. La seule solution s’est d’être dans le monstre. Toi au volant, elle regardant ce qu’il y a au fond de ce vieux carton que tu gardes depuis des années. Pour te rappeler qui tu es et ce qui s’est passé. Tu soupires. T’as plus le choix. Tu siffle Ness, qui arrive heureux devant toi. Il est maintenant vingt-deux heures. Tu ne sais même pas si elle voudra te voire. Tu tentes quand même. Tu fais monter Ness à l’arrière, tu ne peux pas le laisser seul. T’as besoin de lui, ce chien te comprend et t’apaise. Tu allais pour monter dans la voiture quand tu te souviens du carton. Le plus important. Tu le jettes à l’intérieur. Tu tournes la clef dans le contact et t’aime le son que fait cette voiture. Au moins, elle démarre. Maintenant, faudra que t’arrives en vie jusqu’à chez Lisa. C’est ce qui se passe, vingt minutes plus tard t’es devant chez elle. Tu lui envoie un message comme quoi tu es devant chez elle. Tu espères qu’elle sortira. Vingt minutes plus tard, elle est là, sur le trottoir entrain de te chercher « Lisa ! » Elle devait s’attendre à te voir dans ta vieille voiture. Elle ne connait pas la mustang. Ton garage était fermé à clef. Trop d’informations sur ton passé y était stocker. T’avais confiance en Lisa, mais tu ne savais pas si elle était du genre curieuse alors t’as préféré l’éloigné de ce garage. De la mustang, du carton qui est sur la banquette arrière tout près de Ness. « Monte s’il te plait. Quoi qu’il t’es dit, j’vais pas te tuer, ni te kidnapper. Je ne veux pas me retrouver à l’intérieur, je sais qu’on n’arrivera pas à parler. Puis du moment que j’ai les mains sur le volant, j’ne ferais rien. » tu réfléchis à la phrase que tu viens de sortir. Ses mots peuvent interpréter de la pire des manières. Tu réfléchis pas trop mon vieux. Tu risques de lui faire plus peur qu’autre chose. C’est certain ! Elle monte quand même dans la voiture. Une fois, Lisa installait à tes côtes, tu mets le carton sur ses genoux. Après un raclement de gorge, tu lui dis sans la regarder « tiens. Regarde dedans. Tu as une demi-heure pour voir ce qu’il y a là-dedans. Après je répondrais à toutes tes questions. » à l’intérieur, il y a les nombreux dossiers médicaux pour tes fractures – poignet, épaule, genoux, côtes. T’es en miette de partout. Le résumé du psychologue qui t’as suivi pendant quatre ans. Ton cahier des idées noires. Le papier du divorce de Ria - ta mère – et de Frans. Elle trouvera également la plainte pour viol. Elle sera tout en mettant le nez dans ses papiers. Tu ne sais pas si elle le fait, t’es trop concentré à rouler. Tu roules jusqu’à Hossegor. Tu roules sans réfléchir. Tu lui laisse ses trente minutes. Tu te gares sur le parking de la plage. Sans un mot, tu sors du bolide suivit de Ness. Tu laisses Lisa à l’intérieur du véhicule. T’attends une réponse, t’attends une réaction. Va-t-elle arriver ?  

t'es là, tu tournes en rond alors que tu reçois le message de Mads. ton coeur rate un battement. Mads. dès que tu penses de nouveau à lui tu vois ce visage apparaître devant tes yeux, celui de cet homme étrange, de cet homme nommé Frans, de cet homme qui t'a accosté pour te balancer ses secrets. Mads. violent. Mads. terrible. Mads. horrible. Mads. plein de vices. depuis qu'il t'a dit tout ça, tu évites Mads parce que tu n'oses pas lui faire face, parce que tu as peur que toutes ces choses soient vraies. et si c'était ça, la noirceur qui l'habite, celle qui allait te faire fuir ? et si c'était ça qu'il te cachait depuis tout ce temps. tu paniques, tu paniques de trop. tu te laisses tomber là, au centre de ton appartement et tu lui réponds. il veut te raconter, mais il n'est pas prêt, toi non plus, tu n'es pas prête à entendre toutes ces vérités. non, toi t'es paumée, toi t'es perdue, toi, tu veux juste retrouver la sécurité que tu ressentais quand tu étais dans ses bras. ce n'est plus le cas, alors tu essaies, de lui laisser le temps. tu sens à ses réponses, qu'il le prend mal et tu oses. oui, tu oses. tu lui écris ces trois mots, sept lettres. tu les penses, réellement, au plus profond de ton âme et pourtant le message reste en suspend. une minute. deux minutes. un quart d'heure et ça s'enchaîne. il n'y a rien qui vient, aucun message. tu es à deux doigts de craquer. tu sens les larmes venir mais tu n'as plus le droit de pleurer alors tu les ravales et tu viens t'allumer une clope. le temps passe, comme les heures quand tu reçois de nouveau un message. Mads. il est là. devant chez toi. il veut que tu descendes. est-ce que tu dois y aller ? est-ce qu'il va te faire du mal ? non. non, tu ne peux pas le penser, non, il ne te fera rien, alors tu descends sans le prévenir. quand tu fermes la porte, tu recherches sa caisse. tu ne vois rien. « Lisa ! » tu reconnais la voix, tu détournes le regard qui se pose sur cette voiture qui n'a rien à voir avec l'ancienne. mustang ? quelque chose dans ce genre là, qu'est-ce que ... ça non plus, tu n'étais pas au courant, mais tu ne peux pas lui en vouloir, ce n'est qu'une chose de plus. une chose de plus dont tu n'as aucune connaissance. tu t'approches finalement. « Monte s’il te plait. Quoi qu’il t’es dit, j’vais pas te tuer, ni te kidnapper. Je ne veux pas me retrouver à l’intérieur, je sais qu’on n’arrivera pas à parler. Puis du moment que j’ai les mains sur le volant, j’ne ferais rien. » tu te crispes, qu'est-ce que ça signifie tout ça ? qu'est-ce qu'il veut dire ? tu ne comprends pas, pourtant tu vois Ness derrière, qui te regarde avec amour, alors tu ouvres la portière et tu t'installes. tu respires un bon coup, tu attaches ta ceinture, toujours sans un mot. il se contorsionne, prend un carton usagé et te le met sur les genoux. tu ne dis rien, tu l'attrapes sans faire attention. « tiens. Regarde dedans. Tu as une demi-heure pour voir ce qu’il y a là-dedans. Après je répondrais à toutes tes questions. » tu hoches la tête, toujours sans un mot, parce qu'il n'y a rien qui vient. tu n'oses pas parler. pendant qu'il démarre, tu prends les premières choses qui te viennent sous les mains et tu parcoures les lignes. tu tombes d'abord sur un acte de divorce. c'est sa mère, et ce type que tu as rencontré il y a peu. s'ensuit un cahier rempli de choses qui te font frémir, de choses qu'un petit garçon a écrit. Mads. tu essaies de penser à respirer mais tu as déjà ton coeur qui se comprime. tu continues. tu lis des avis médicales, des tonnes et des tonnes de fractures, des choses encore plus graves. les photos sont intenables. tu finis par cette plainte pour viol et c'est à ce moment que la voiture s'arrête et qu'il sort en compagnie de Ness. tu restes là, les mains tremblantes. oui, tu restes là à lire et relire cette plainte, sur tes yeux qui divaguent sur ses photos qui donnent un haut le coeur. tu ne contrôles plus rien, tu lâches tout tu essaies, de te contenir mais tu n'y arrives pas alors tu paniques, une nouvelle fois. tu pleurs, tu pars dans une crise de larmes insoutenable. tu te débats avec ta ceinture, comme tu peux, tu éloignes le carton de toi, le poussant vers le siège conducteur, et tu essaies de te calmer pourtant tout ce que tu arrives à faire c'est prendre ta tête entre tes mains et pleurer à n'en plus finir. tu as mal, affreusement mal. tu as mal pour Mads, pour ce petit garçon que tu imagines, oui, tu as mal de te l'imaginer subissant de telles souffrances. tu as mal. tu essaies de te calmer en relevant ton regard vers Mads, il est là, mais il te fait dos, il est là et se concentre sur Ness. tu prends ton courage à deux mains et tu ouvres la portière. tu avances vers Mads et tu finis par coller contre son dos en l'encerclant de tes bras. tu restes là, à pleurer contre son dos. tu n'as pas de mots, tu n'as rien, parce que tu ne sais pas s'il attend que tu dises quelque chose. tu n'as pas de questions, tu n'as rien. tu te sens si mal, de l'avoir évité, d'avoir cru ce type ... tu t'en veux. tu l'aimes Mads. « je .. je ... suis .. désolée » que tu arrives à prononcer, entre plusieurs sanglots.

tu attends. Elle ne vient toujours pas. Tu ne peux pas la sortir de force de cette voiture. Elle doit digérée les informations. Tu lui laisse le temps qu’il lui faudra. T’es près à attendre jusqu’au petit matin qu’elle sorte. Ness galope sur le sable fin de la plage d’Hossegor. Il n’y a personne à cette heure-ci. La nuit s’est désert, il n’y a jamais âmes qui vivent, alors qu’à Biarritz, la grande plage est bondée. Tu aimes venir ici, t’aimes le calme. Le malinois revient avec un bâton dans la gueule. Il te le dépose gentiment au sol, tu sais ce qu’il attend. Tu souris en attrapant le bout de bois. Tu lui balances bien loin. Parfois t’aimerais être un animal, c’est tout le temps joyeux pour un rien. Enfin, t’aimerais être Ness, ce chien est vraiment un pacha avec toi. Tu lui donne tout ce que tu n’as pas eu. Il revient alors une nouvelle fois vers toi. Tu réitères l’exercice une dizaine de fois quand tu sens deux bras frêles s’enroulaient autour de toi. tu sens qu’elle pleure dans ton dos. Tu voulais éviter ce genre de chose. Tu ne voulais pas voir Lise pleurait pour toi, pour ton histoire. « je .. je ... suis .. désolée » qu’elle te souffle entre deux sanglots. Elle n’est pas la responsable de ce qui t’es arrivé. Frans est le seul fautif dans l’histoire. Tu aurais aimé qu’elle ne sache rien. Que ce monstre ne s’approche pas de ta petite amie. S’il n’y avait pas eu de justice ou de système pénal, tu aurais déjà tué ce type depuis bien longtemps. Tu ne ferais que ce qu’il attend de toi, il attend que tu t’énerves, que tu le menaces ou l’agresse pour qu’il porte plainte à son tour. Frans est quelqu’un de malsain. « ne soit pas désolée. Tu ne pouvais pas savoir. » tu poses tes mains sur les siennes, Lisa à les mains gelées. Tu te retournes alors, restant dans l’étau de ses bras. T’es bien là. T’es presque soulagé qu’elle sache, seulement, tu ne sais pas si c’est de la pitié ou qu’elle est vraiment triste pour toi. Tu relèves sa tête vers toi, tu essuies du pouce, les larmes qui coulent. « je peux comprendre que tu es voulu le croire lui. Je ne t’ai jamais rien dit sur moi ou sur ma famille. Puis j’me fais passer pour un mec que je ne suis pas. Tu avais le droit de m’éviter.» tu soupires avant d’ajouter « seulement, j’ai pas envie de te perdre Lisa. Je tiens énormément à toi. J’viens de m’en rendre compte. On a eu des disputes, on a eu une semaine sans se voir, seulement, là j’ai eu un déclic. » tu poses ton menton sur sa tête avant de dire dans le vent, dans un murmure presque inaudible « j’crois enfin… » tu t’arrêtes de parler, tu cherches le bon mot. «  j’suis sûr que je t’aime » tu réponds aux trois mots qu’elle t’a écrit dans l’après-midi. T’as pas voulu lui répondre, parce que pour toi l’écrire, c’est comme dire ‘j’aime le poison’ ou ‘j’aime le bleu’. Non, toi, tu veux lui dire, carrément. Enfin, tu passes aussi à autre chose. Tu flippes qu’elle ne te répondre pas. Alors tu passes à autre chose, tu t’écartes d’elle et tu lui tends une main. « tu..tu veux… merde ! tu veux qu’on s’installe sur la plage ? » tu bégaies devant Lisa. Une grande première. Ce soir, tu repars à zéro, on dirait que t’as quinze ans. T’as peur que Lisa n’accepte pas la main que tu lui tends, t’as peur qu’en ne la prenant pas, elle te lâche toi. « tu veux que je t’explique ou les papiers te suffisent ? » que t’ajoutes.

« ne soit pas désolée. Tu ne pouvais pas savoir. » non, tu n'aurais jamais pu imaginer une seule seconde qu'il aurait pu subir toutes ces formes de tortures. putain, tu t'en veux tellement, de l'avoir forcé à dire tout ça, tu t'en veux de l'avoir mis devant le fait accomplis, tu t'en veux, de ne pas l'avoir cru. tu t'en veux pour tellement de choses que tu ne sais pas par quoi commencer alors qu'il se retourne pour finalement se mettre en face de toi. tu plonges tes deux iris sombres dans les siennes et tu t'y perds le temps d'un instant. Il essuie tendrement les larmes qui perles sur tes joues avant de reprendre. « je peux comprendre que tu es voulu le croire lui. Je ne t’ai jamais rien dit sur moi ou sur ma famille. Puis j’me fais passer pour un mec que je ne suis pas. Tu avais le droit de m’éviter. seulement, j’ai pas envie de te perdre Lisa. Je tiens énormément à toi. J’viens de m’en rendre compte. On a eu des disputes, on a eu une semaine sans se voir, seulement, là j’ai eu un déclic. » ton coeur bat à cent à l'heure, il ne s'arrête pas, intensifie ses battements alors que tu es littéralement accrochée à ses lèvres, à ce qu'il va te dire. toi aussi, tu tiens à lui, plus que de raison, tu l'aimes. « j’crois enfin… j’suis sûr que je t’aime » t'as envie de pleurer, une nouvelle fois, mais pas pour les mêmes raisons, non, là, tu as envie de pleurer de joie, t'as envie de l'embrasser, lui sauter au cou mais tu ne bouges pas, te répétant ses mots dans ton esprit. oh oui, il t'aime. il est sûr, il t'aime. c'est la première fois en un an que ces mots passent la barrière de ses lèvres. tu n'as pas le temps de répondre qu'il s'écarte et te tend une main, tu l'observes. « tu..tu veux… merde ! tu veux qu’on s’installe sur la plage ? tu veux que je t’explique ou les papiers te suffisent ? » tu attrapes sa main, mais c'est toi qui l'emmène un peu plus bas vers la plage, tu prends sa main et tu l'entraînes à ta suite avant de le forcer à s'asseoir juste là, dans le sable et de venir prendre juste en face de lui. tu ne lâches pas sa main, tu viens même récupérer l'autre et tu entremêles tes doigts. « si tu as des choses à dire, si tu as besoin de m'expliquer, fais le Mads. » que tu lui réponds aussi simplement. ne pas le forcer, de rien. tu ne veux pas le faire chuter, le brusquer, plus maintenant, pas après tout ça. « je .. je n'aurai jamais du le croire lui ... je .. je me sens tellement mal de t'avoir poussé à tout me révéler, aussi rapidement alors que tu m'avais demandé d'être patiente. je m'en veux Mads, je suis un être horrible. » que tu rajoutes tout en tenant ses mains, tu ne veux pas qu'il t'échappe, surtout pas. « je t'aime Mads. je t'aime aussi ... je le sais depuis longtemps ... mais .. j'ai toujours eu peur de .. de te le dire, tout à l'heure par message j'ai .. j'ai eu tellement peur de te perdre, j'ai réellement cru qu'on arrivait vers la fin et .. non, je ne peux pas vivre sans toi. » sans prévenir tu pousses sur tes jambes pour venir te blottir contre lui. tu le fais tomber sous le choc et il se retrouve allongé dans le sable, toi par dessus lui. « pardonne moi ... pardonne moi ... s'il te plaît. » tu plantes tes iris dans les siennes, sans le perdre du regard une seule seconde. « je .. je ne te vois pas différemment Mads, tu es le même à mes yeux, tu es encore plus beau, parce que tu as su dépasser tout ça. tu es tellement ... tellement .. fort .. je t'envie .. ta force. » toi tu n'arrives même pas à gérer la perte du bébé de dréa alors que lui ... lui il a su se sortir de tout ça. tu l'envies, tu aimerais être aussi forte que lui.

finalement, elle prend ta main. Tu ressens du soulagement. T’as peur de tout perdre. Sa présence. Sa loyauté. Ses rires. Ses engueulades. Ses larmes. Ses souries. Son corps. Son amour. T’as peur qu’elle s’échappe, qu’elle ne souhaite plus de toi dans sa vie. Pour toi ça serait le pire, de ne plus l’avoir près de toi, la croiser dans le futur proche et être qu’un étranger pour elle. C’est ça dont tu as le plus peur. Tu ne voulais pas leurs dires de peur, qu’il t’abandonne comme une pauvre bestiole pestiférée dans une ruelle sombre. T’as peur d’être rejeter, t’as pas confiance en toi. Parfois, tu te demandes comment ils peuvent restés tous les deux dans ta vie. Lisa prend ta main et t’entraine vers la plage. Elle te force à t’installer dans le sable. Heureusement, qu’il n’est pas humide, sinon, t’aurais beuglé une fois de plus. Ta copine installent ses doigts entre les tiens. Ils s’imbriquent parfaitement, à croire que c’était leur place depuis tout ce temps. Tu souris dans la nuit, tu sais même pas si elle t’instigue tes traits. Toi, tu en as l’occasion d’observer son visage à laqueur de la lune. Elle est belle, ta Lisa.  « si tu as des choses à dire, si tu as besoin de m'expliquer, fais le Mads. je .. je n'aurai jamais du le croire lui ... je .. je me sens tellement mal de t'avoir poussé à tout me révéler, aussi rapidement alors que tu m'avais demandé d'être patiente. je m'en veux Mads, je suis un être horrible. » elle aurait pu te croire, mais tu ne lui avait donné aucun argument. Tu ne lui avais donné aucunes informations supplémentaires sur ta vie avant Biarritz pour qu’elle puisse se faire une opinion. « Tu n’es pas un horrible, Lisa. C’est humain, comme comportement. Tu ne sais rien de moi au final, puis lui te dit des choses sur moi, alors c’est légitime de ta part. Seulement, maintenant que tu as vu tout ça, j’ai besoin de te dire. J’avais peur de te perdre et de perdre Luka. De vous perdre tous les deux. J’avais peur que vous me tourniez le dos tous les deux. J’aurais été anéantie une fois de plus. Frans peu me faire du mal, j’arriverais à vivre, mais perdre Luka, ou même toi, ce n’est pas pareil. » oui t’as eu peur de les perdre, alors tu n’as rien dit depuis six ans. Il a fallu que Frans débarque pour que tu leur raconte à tous les deux. Peut-être que tu devrais le remercie ? Putain ça ce n’est pas possible. Tu préfères mourir que de dire une gentillesse à ce type. Tu resteras loin de lui, tu ne lui chercheras pas d’embrouille tant qu’il reste loin des gens que tu aimes. Tu le promets sur ce que tu as de plus cher. « je t'aime Mads. je t'aime aussi ... je le sais depuis longtemps ... mais .. j'ai toujours eu peur de  .. de te le dire, tout à l'heure par message j'ai .. j'ai eu tellement peur de te perdre, j'ai réellement cru qu'on arrivait vers la fin et .. non, je ne peux pas vivre sans toi. Pardonne moi ... pardonne moi ... s'il te plaît.» tu n’as pas le temps de lui répondre quoi que ce soit, qu’elle te tombe dessus. Ness débarque en furie, montrant presque les dents, en te voyant au sol. D’un bruit sec, tu lui fais comprendre que ce n’est rien. Ness adora Lisa, mais s’il voit que t’es en danger, il serait capable de se montrer dangereux face à elle. C’est son rôle de chien. Il défend son maître. Le malinois repart alors avec son bâton. T’as une souris aux lèvres. Tu remets une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de la faire glisser dans son cou, du bout des doigts, tu caresses sa peau si douce. « Tu ne me perdras pas Lisa, j’vais pas fuir, tu comptes trop pour moi. Je t’aime moi aussi. C’est encore nouveau pour moi, t’exprimer mes sentiments, alors ne m’en veux pas, si je ne te le dis pas à longueur de journée.  Je te pardonnerais tout Lisa, enfin, presque tout » oui, tu lui pardonneras pas mal de choses, enfin sauf une infidélité. Tu ne peux pas la partager, t’es égoïste à ce sujet-là. Si elle veut faire la chose avec eu autre, qu’elle te quitte avant. Tu ne supporterais pas une infidélité. « je .. je ne te vois pas différemment Mads, tu es le même à mes yeux, tu es encore plus beau, parce que tu as su dépasser tout ça. tu es tellement ... tellement .. fort .. je t'envie .. ta force. » tu sais de quoi elle parle. Tu sais maintenant pour le bébé. Le bébé de sa sœur. tu l’as fait basculé pour qu’elle se retrouve allongée près de toi. Sa tête repose sur ton torse et tu regardes le ciel. Tu respires un bon coup avant « j’suis au courant pour Dréa, j’ai pris de ses nouvelles et elle m’a dit. J’suis désolée moi aussi, pour elle et pour toi. Je sais que tu tenais beaucoup à ce rôle-là. Ma force peut devenir la tienne, si tu le souhaite. Si tu me laisse être là pour toi. Comme tu le fais maintenant. »

« Tu n’es pas un horrible, Lisa. C’est humain, comme comportement. Tu ne sais rien de moi au final, puis lui te dit des choses sur moi, alors c’est légitime de ta part. Seulement, maintenant que tu as vu tout ça, j’ai besoin de te dire. J’avais peur de te perdre et de perdre Luka. De vous perdre tous les deux. J’avais peur que vous me tourniez le dos tous les deux. J’aurais été anéantie une fois de plus. Frans peut me faire du mal, j’arriverais à vivre, mais perdre Luka, ou même toi, ce n’est pas pareil. » tu bois ses paroles, simplement. tu n'es peut-être pas si horrible que ça, mais tu as quand même échoué. tu t'es perdue dans un cercle où tu n'aurais jamais du mettre les pieds. tu t'en rends compte maintenant et tu t'en veux affreusement. tu ne veux pas que ce type lui fasse du mal, tu ne veux pas que ce type s'approche de Mads. non, jamais. tu te souviens à quoi il ressemble parce que ses mots sont venus te hanter pendant deux jours. tu sais exactement la gueule qu'il a, tu sais que tu pourras le reconnaître dans la rue. s'il traîne dans Biarritz ... tu es déjà en train de concevoir un plan pour protéger Mads. le protéger, coûte que coûte, mais c'est quelque chose que tu vas garder dans ton esprit, pour toi, et uniquement toi, parce que tu sais pertinemment qu'il ne serait pas en accord avec tes pensées, sauf que tu ne peux pas le laisser seul. tu finis par atterrir sur lui dans un geste incontrôlé mais tu es tellement dans tes pensées, dans ce flot de pensées que tu essaies d'exprimer que tu ne vois même pas Ness courir pour secourir son maître; non, tu ne le vois pas tout de suite. « Tu ne me perdras pas Lisa, j’vais pas fuir, tu comptes trop pour moi. Je t’aime moi aussi. C’est encore nouveau pour moi, t’exprimer mes sentiments, alors ne m’en veux pas, si je ne te le dis pas à longueur de journée.  Je te pardonnerais tout Lisa, enfin, presque tout » tu viens doucement caresser sa joue pendant que ton autre main te soutient dans le sable. il t'aime, tu ne t'habituera pas à ce qu'il te le dise. tu as attendu un an et deux mois avant qu'il ne te le sorte. « je ne te demande pas de me le dire tous les jours .. je .. on est pareil Mads, j'ai aussi du mal à mettre des mots sur ce que je ressens. tu viens de me le dire et ça me suffit, je ne l'oublierai jamais. » que tu lui réponds aussi simplement que possible. il tient à toi, il t'aime et te pardonnerait tout. presque tout, tu sais ce qu'il ne te pardonnerait pas. la tromperie, sauf que tu es plutôt fidèle, tu ne vas pas te jeter dans les bras des types qui passent, encore moins maintenant qu'il vient de te dire qu'il t'aimait. « j’suis au courant pour Dréa, j’ai pris de ses nouvelles et elle m’a dit. J’suis désolée moi aussi, pour elle et pour toi. Je sais que tu tenais beaucoup à ce rôle-là. Ma force peut devenir la tienne, si tu le souhaite. Si tu me laisse être là pour toi. Comme tu le fais maintenant. » tu ne bouges pas d'un iota, tu restes là, la bouche entre-ouverte sans rien dire. il .. il sait ? il sait ? bon sang il sait. merde il sait. tu ne sais pas comment prendre la situation, tu sens déjà les larmes montées. c'est toi qui aurait du lui dire, mais ... mais finalement est-ce que ce n'est pas plus facile de cette manière, est-ce que c'est pas moins pesant maintenant ? non, bien sûr que non, la douleur est toujours là, l'envie de disparaître aussi mais tu ne dois pas partir, pas alors que Mads aussi traverse une mauvaise passe, tu dois êtres là pour lui. « Mads .. je .. »  sauf que les mots ne sont pas ton fort, ce n'est pas son fort non plus même si pour le coup, c'est lui qui arrive à s'exprimer, lui qui te dit de si belle chose alors que toi tu ne sais pas comment enchaîner deux mots. tu te retrouves démunie devant lui. tu baisses doucement ton regard, tu baisses ta tête qui vient finalement se poser sur son torse. tu te contentes d'écouter sa respiration, les battements de son coeur. il bat pour toi. « j'y arrive pas ... à en parler. » que tu lui sors. non, tu n'es décidément pas aussi forte que lui. il arrive à traverser tout ça alors que toi, tu restes bloquée dans cet épisode qui te mènera à ta perte si ça continue. tu ne dois pas te laisser aller, mais ça te semble tellement si simple, tellement plus facile de te laisser tomber. « j'ai besoin de toi .. je fais .. n'importe quoi, j'ai fais n'importe quoi ces derniers jours. j'ai besoin de toi plus que n'importe qui .. j'ai besoin que ...  » tu ne sais pas ce qu'il peut faire, tu sais juste que tu as besoin de lui. « serre-moi fort dans tes bras. serre-moi Mads. » que tu le supplies presque. tu ne peux pas lui avouer ce que tu as fait, parce que tu as honte, honte d'avoir tenté la drogue, honte d'avoir tenté quelque chose qui lui a fait perdre sa soeur. tu sais que c'est mal, que c'est interdit, tu sais qu'il t'en voudra alors tu n'arrives pas à le lui dire.

Quand Lisa avait appris que sa grande-sœur Dréa était enceinte, elle était venue de voir heureuse pour t’annoncer la nouvelle. Elle s’était déjà imaginée pas mal de chose. Tu avais adoré la voir aussi jovial. Au début, tu ne savais pas ce qui se passer. Alors que vous fessiez des courses en ‘amoureux’, tu l’avais retrouvé au rayon puériculture. Au début, tu t’étais dit qu’elle devait trouver certaine choses jolies. Tu avais haussé les épaules et tu étais partie finir de remplir le chariot. La deuxième fois, tu avais trouvé cela étrange. Elle te parlait souvent de bébé, mais tu t’étais dit que toutes les femmes parlent d’enfants à un moment donné. Peut-être te testait-elle. Puis la troisième fois, tu avais pris peur. Lisa était-elle en train de te faire comprendre pas messages subliminaux qu’elle voulait un bébé ? Voulait-elle que tu l’as mette enceinte ? Est-ce qu’elle voulait que tu sois le père de tes enfants ? Ou même était-elle déjà enceinte ? Parce que depuis peu la capote n’était plus d’aucune utilité. Elle prenait la pilule et toi, tu avais été faire des tests pour voir si tu avais une merde. Déjà, tu devais tenir à elle, tu n’aurais pas passé la porte d’un laboratoire pour une autre fille0 Tu étais allé la chercher dans le rayon, t’avait pris l’habitude au bout de la troisième fois, tu t’étais planté devant elle et tu lui avais demandé si elle essaie de te faire passer un message. Elle n’avait pas compris et tu lui avais fait comprend que tu trouvais ça étrange qu’elle était souvent là. Elle t’avait alors annoncée la nouvelle. Sa grande-sœur attendait un bébé, elle ne voulait rien dire. La sœur DeMarchelier attendait les trois mois de grossesse pour confirmer. Tu avais vu Lisa heureuse. Tu t’étais presque prit au jeu. Elle t’avait mis en tête que toi aussi, tu allais être tonton. Enfin tonton par alliance. Enfin même pas, parce que tu n’étais pas marié à Lisa. Pas encore. Tu observes Lisa, te dire qu’elle n’arrive pas à en parler. Tu comprends maintenant sa réaction bizarre de ses dernières semaines. Sa sœur a dû perdre le petit à ce moment-là. Tu es triste toi aussi, de ne plus voir Lisa heureuse. Tu es triste pour Dréa qui doit être dans un plus mauvais état. T’es triste de ne pas connaitre le petit que tu commençais déjà à attendre. Tu aurais pu lui apprendre comment rendre sa mère et sa tante folles. « j'y arrive pas ... à en parler. » tu l’écoutes en caressant son avant-bras. Tu essaies de l’apaiser « je ne te forcerais à en parler Lisa, je sais ce que c’est. Quand tu voudras, je serais là près de toi. Je n’aurais pas dû te faire retomber de ton nuage le soir de ton anniversaire. Si j’avais su, je t’aurais laissé du temps. Je regrette maintenant. » oui tu regardes. T’étais pareil après la mort de Meth. Tu ne voulais rien dire. Tu ne voulais parler à personne. Encore moins à ta famille « Tu sais, quand je t’ai vu de nombreuses fois devant ce rayon, j’ai cru que tu essaies de le faire comprendre que tu voulais que je plante une de mes graines… » tu essaies de lui remonter le morale. T’essais comme tu peux.    « j'ai besoin de toi .. je fais .. n'importe quoi, j'ai fais n'importe quoi ces derniers jours. j'ai besoin de toi plus que n'importe qui .. j'ai besoin que ... serre-moi fort dans tes bras. serre-moi Mads. » tu l’observes, tu vois qu’elle ne va pas bien.   « Ça je peux encore le faire, ma belle. » tu la prends dans tes bras. Tu la sers fort. Honnêtement tu en as besoin de l’avoir dans tes bras. Avoir Lisa dans tes bras, c’est le meilleur de remèdes. La jeune femme te calme, t’apaise sans même le savoir. T’as besoin d’elle dans ta vie pour avancer et aller mieux.  

« je ne te forcerais à en parler Lisa, je sais ce que c’est. Quand tu voudras, je serais là près de toi. Je n’aurais pas dû te faire retomber de ton nuage le soir de ton anniversaire. Si j’avais su, je t’aurais laissé du temps. Je regrette maintenant. » tu caresses tendrement son visage. il regrette, forcément, il ne savait pas, comment pourrais-tu lui en vouloir. tu ne peux pas. tu lui en veux sur le moment uniquement, tu lui en voulais le jour de ton anniversaire puis c'était passé, loin, tu ne lui en voulais jamais longtemps à Mads. « tu ne pouvais pas savoir. merci. » que tu te contentes de souffler en souriant légèrement, un timide sourire. t'as l'impression d'avoir rajeunie, oui, d'avoir perdu quelques années, et d'être là dans les bras de ton premier amour. c'est beau, c'est tendre, c'est soudain. « Tu sais, quand je t’ai vu de nombreuses fois devant ce rayon, j’ai cru que tu essaies de le faire comprendre que tu voulais que je plante une de mes graines… » tu laisses un petit rire s'échapper. c'est vrai, quand tu as su, tu as été la première au courant, et tu ne pouvais pas t'empêcher de passer dans les rayons bébé et regarder ces touts petits vêtements si adorables. tu voyais déjà ton neveu ou ta nièce dedans. tu étais devenue accro et tu l'es toujours quelque part. « on attendra pour le bébé hein, je suis encore étudiante  » ce n'est effectivement pas un non, c'est même un oui, plus tard. bien sûr que tu veux des enfants et tu ne te vois pas faire un gosse avec un autre que Mads.  finalement, tu lui demandes de te serrer dans ses bras, c'est tout ce que tu veux là, maintenant, qu'il te serre dans ses bras. « Ça je peux encore le faire, ma belle. » qu'il te répond aussi simplement et il te serre. tu restes là, sans rien dire, tu laisses ta tête se reposer sur son torse, tu te perds dans les battements de son coeur, si régulier. tu essaies de caler ta respiration à la sienne dans un silence d'or. un ange passe et tu pourrais presque rester là toute ta vie. tu t'enivres de son odeur et tu te réveilles seulement quand tu entends Ness aboyer. c'est pas un aboiement normal, tu t'en rends compte immédiatement et Mads aussi puis qu'il croise ton regard. vous vous relevez instantanément et tu vois les types là, devant la nouvelle caisse de Mads. « et merde ..  » que tu souffles alors que Mads est déjà parti dans leur direction. tu ne tardes pas à les rejoindre, rapidement, en faisant de grandes enjambées et tu entends déjà ce qu'ils se disent. « hey mec, c'est ta caisse ça ? ça te dirait pas de nous filer les clés ? » que le premier chantonne, trop sûr de lui. tu ses les emmerdes arriver à plein nez alors que Ness ne cesse d'aboyer là, au pied de Mads. un mot de Mads et le chien sera lancé aux trousses des types, tu le sais, c'est pourquoi il est éduqué Ness. « On prendrait bien la meuf aussi, on te laisse ta chienne là. » que dit le second en désignant Ness. tu ne peux pas rester en retrait alors t'es plantée là et tu les dévisages, tu as rarement peur, peut-être que tu n'as pas assez peur d'ailleurs. « dans tes rêves connard, et encore .. » pourtant tu ne devrais pas faire de vague, parce qu'ils sont trois, plutôt baraqués aussi sauf que dans ces moments  tu ne réfléchis pas.

« on attendra pour le bébé hein, je suis encore étudiante  » WHAT ??? Elle est en train de te dire qu’elle veut avoir un gosse. Un gosse avec toi. T’es le cul entre deux chaises là. T’es content parce qu’elle te voit comme le père de ses enfants. Elle voit donc un futur avec toi. Pusi y a ce sentiment de quoi d’ailleurs ? Est-ce que tu ferais un bon père ? Est-ce que tu serais comme Frans ou plus comme Jan, ton nouveau beau-père ? Tu espères sincèrement que tu seras plus comme Jan. Pour être comme Frans, il faut vraiment avoir un grain à la place du cerveau. Tu allais lui répondre quand Ness aboie. Ness n’est pas du genre à aboyer pour dire qu’il a envie d’attention. Non, Ness s’il aboie c’est qu’il y a un truc qui cloche. Lisa et toi, vous vous redressez en même temps. La soirée avait bien commencée et tu voyais qu’elle allait vitre viré aux cauchemars. Les trois types qui avaient autour de ta voiture ne t’inspirer pas confiance. Tu laisses en plan Lisa sur le sable, t’as juste le temps de l’entendre soufflé un « et merde ..  » t’aurais aimé qu’elle reste là où elle était installée. « Reste là. » Lisa ne doit pas s’approcher de ses types. Seulement Lisa n’écoute jamais rien. Va vraiment que tu lui fasses comprendre que ses mettre dans des situations comme ça, ce n’est pas bon pour une fille comme elle. Tu sais que s’il lui arrive un truc, ses parents t’en voudront et que Dréa t’ôtera tout moyen de planter tes grains dans Lisa. Ouai, elle te castrera s’il arrive quelque chose à sa petite sœur. T’es foutu d’avance. « hey mec, c'est ta caisse ça ? ça te dirait pas de nous filer les clés ? » que le premier te demande. Oui c’est ta caisse. Ton bébé. Ton deuxième bébé. Tu l’as bichonne depuis deux ans. Tu ne vas pas lui passer les clefs. « Oui c’est ma caisse et non, tu n’auras jamais les clefs » Puis le second, un peu plus baraqué que le premier te lance avec un sourire malsain. « On prendrait bien la meuf aussi, on te laisse ta chienne là. »  Tu siffles Ness. Tu lui fais comprendre de se calmer. Ils sont vraiment barges. Ils ne savent pas du tout qui t’es. Enfin, le gars que t’était à Amsterdam. Il y a une part de vrai dans le mensonge de Frans, tu peux être très violant quand tu vois rouge. « je te prierais d’être un peu plus poli mec. Je suis sûr que ta mère t’a appris la politesse » Tu sais parfaitement comment ça va se terminé. T’as déjà eu l’occasion d’être dans ce milieu. Amsterdam. Le quartier rouge. Les drogués. Les fous. Tu  t’es déjà battue. Seulement là, ça risque d’être du un contre trois. Tu ne peux pas compté sur Lisa. Puis tu ne veux pas que Ness agresse quelqu’un. Putain Luka n’est jamais là quand il le faut.    « dans tes rêves connard, et encore .. » Putain, Lisa, tu pouvais pas fermé ta grande gueule pour une fois. Tu sais que ces mecs ne vont pas s’en prendre à elle. Tu te retournes vers elle. Tu fais confiance à Ness, si lui d’eux veut faire un coup bas, il t’avertira ou agira. Tu prends le visage de Lisa entre tes mains et tu lui dit.   « Lisa, recule s’il te plait mon ange. Je voudrais pas que t’es mal … » tu n’as pas le temps de finir ta phrase que quelqu’un te coupe. « Ouai Lisa, reste en arrière, c’est une affaire entre grand. Quand on en aura fini avec ta pédale de mec, on te montrera ce que font les vrais hommes. » Le troisième n’avait pas encore parler et il aurait mieux fait de se la fermer. Déjà, il n’a pas le droit d’appeler ta copine de cette façon. De cette façon lugubre et glauque. Puis de deux, t’es pas une pédale, t’es loin d’être une tapette. T’as rien contre les gays, mais t’en ai pas un. Lise pourrait vous le dire. Puis de trois, ce n’est pas des vrais hommes ça, ce sont des mecs  avec de mauvaises intentions. Tu as un plomb que saute. Tu t’écartes de Lisa et tu mets un coup de poing dans la mâchoire du troisième. Il ne s’y attendait pas et il finit sa phrase au sol. Les deux autres n’attendaient qu’un geste de ta part. Il te saute dessus. Tu reçois des coups, tu en donnes. Tu réussis à les mettre à terre tous les trois. T’as juste le temps d’aller vers Lisa qui est pétrifiée. Elle t’a jamais vu fou ou en train de casser la gueule violemment à un mec, enfin trois. Tu lui tends les clefs.   « Monte dans la voiture, prend Ness et appelle les flics, j’y arriverais jamais seul. » tu admets la défaite devant elle. Tu n’es pas un surhomme. Un seul, tu aurais réussi à gérer mais là, trois ce n’est pas pareil. Elle a le temps de se rendre jusqu’à la voiture suivit du malinois, que tu reprends un coup à l’estomac « drittsekken » tu perds la notion du temps. Tu souffres. Tu sens le sang couler sur ton visage. Tu sens ton œil gonflé. Tu dois avoir une côte cassée. Tu vas encore être en miette. Puis tu entends le bruit des sirènes. Puis des portes qui s’ouvrent. Tu as le temps de souffler. Lisa a fait ce que tu lui avais demandé. Parfois, elle sait se montrer raisonnable. « Messieurs, écartez-vous ! Ne faite plus un geste. Vous êtes en état d'arrestation.  » Tu sens un officier t’aider à te relever. « Monsieur, c’est lui qui a commencé avec son foutu chien. Mon pote voulait un renseignement sur sa voiture. Puis il a jugé qu’on regarder un peu trop mal sa copine et il est devenu fou. » putain, ils sont vraiment pas de couilles ! tu dis rien, ça sert à rien. « Vous allez être conduit au commissariat messieurs et mademoiselle également » Dit un autre agent de police. Putain, la soirée avait si bien commencée. T’es  vraiment maudit comme mec.  

en cet instant, tu n'as pas peur, parce que tu es dans ce sombre côté, tu es là, à regarder les trois types, et ils ne te font pas peur. tu devrais, tu n'as aucune conscience, tu sais qu'il pourrait ne faire qu'une bouchée de toi, et pourtant tu es là, tu te tiens droite devant les trois et tu te permets même une réflexion. t'es une grande gueule c'est plus fort que toi. Mads te regarde, il doit te haïr en ce moment pour parler, pour laisser échapper quelques mots. il s'approche et prend délicatement ton visage entre tes mains. « Lisa, recule s’il te plait mon ange. Je voudrais pas que t’es mal … » « Ouai Lisa, reste en arrière, c’est une affaire entre grand. Quand on en aura fini avec ta pédale de mec, on te montrera ce que font les vrais hommes. » qu'il le coupe, le troisième homme qui n'avait pas pris la peine de parler encore. il aurait mieux faire de la fermer. tu serres les dents, tu serres tes mâchoires, sagement, tu essaies, tout du moins. tu croises le regard de Mads mais tu vois que c'est déjà trop tard, tu vois dans son regard qu'il a changé, qu'il y a quelque chose qui a changé, tu as à peine le temps de te reculer qu'il frappe le troisième type. son poing s'écrase contre sa mâchoire pendant que tu laisses un léger cri t'échapper quand tu vois les deux autres fondre sur Mads. tu bouges pas, tu observes tout, t'as les mains qui tremblent et tu ne sais pas quoi faire, là devant ce tel spectacle. Mads s'en sort avec des coups pendant que tu ne sais absolument pas quoi faire. tu es inutile. « Monte dans la voiture, prend Ness et appelle les flics, j’y arriverais jamais seul. » qu'il te souffle finalement, tu ne réfléchis pas plus longtemps et tu entres dans la voiture en sifflant Ness. tu l'enfermes avec toi, à l'arrière et t'appelle les flics. « s'il vous plaît, mon copain se fait agresser .. » et tu parles, encore et encore, tu ne t'arrêtes pas alors que Ness s'acharne contre la vitre. il aboie, montre les dents. tout ce qu'il voudrait, c'est sortir de là pour protéger son maître mais tu ne peux pas faire ça. Si Ness mord quelqu'un il risquerait l'euthanasie et tu sais que Mads t'en voudrait. t'es là, pétrifiée de voir Mads se faire frapper, tabasser, t'aimerais sortir et l'aider mais tu serais inutile. tu as peur, réellement peur pour lui. quand tu vois les sirènes, tu te dépêches de sortir de la voiture en laissant Ness dedans; tu n'aimerais pas que ça dégénère maintenant. « Messieurs, écartez-vous ! Ne faite plus un geste. Vous êtes en état détestations. » « Monsieur, c’est lui qui a commencé avec son foutu chien. Mon pote voulait un renseignement sur sa voiture. Puis il a jugé qu’on regarder un peu trop mal sa copine et il est devenu fou. » quoi ? mais n'importe quoi. « Vous allez être conduit au commissariat messieurs et mademoiselle également » tu ouvres la bouche, prête à répliquer mais tu croises le regard de Mads qui te demande de ne rien dire. tu te renfrognes. et Ness ? tu prends ton téléphone et tu envoies directement un message à Luka. il faut qu'il vienne chercher Ness. En moins de temps qu'il n'en faut t'es dans la voiture, les sirènes en route - histoire de mettre la pression - d'autant que t'es même pas avec Mads qui est dans la seconde voiture. tu essaies de rester calme alors que tu sens un des trois types te coller, limite poser sa main sur ta jambe. c'est seulement en sortant de la voiture que tu lui craches dessus sans gêne. les flics se chargent de la situation et t'emmènent rapidement dans un bureau où ils te demandent de rester calme et de raconter. tu racontes, dans les moindre détails comment s'est déroulée la situation. tu leurs promets que tu ne mens pas, que c'est même toi qui les a appelé. rapidement, tu es mise en cellule. t'es là, derrière les barreaux, t'es toute seule dans la cellule. Mads arrive peu après, et est mis dans une autre cellule. tu le regardes passer. « Mads ... Mads, mon ange, ça va ? dis-moi que ça va .. » tu t'inquiètes pour lui, il était dans un sale état et est toujours dans un sale état. « j'ai prévenu Luka. »

T’es dans la voiture près du troisième type, enfin celui à qui t’as cassé le nez. Il t’injurie en silence. Tu vois bien que s’il n’avait pas les mains menottées, il t’étranglerait. Tu patiente, tu sais que la meilleure façon de rendre un homme fou, c’est de l’ignorer. Le trajet jusqu’au commissariat n’est pas long. T’es dans le couloir, tu attends qu’on t’interroge. Lisa passe en première. Tu espères qu’ils vont croire sa version. Tu espères, parce que tu sais que les flics juge trop vite. T’as l’apparence d’un baroudeur, d’un voyou. Ton style vestimentaire te fait parfois du tort. Il faudra qu’un jour, tu penses à être un peu plus sage en apparence. Seulement, ça ne serait pas toi. Tu aimes sortir du moule. C’est pour ça que tu ne dis pas que t’es un gosse de riche, tu ne veux pas qu’on te voit comme un petit bourge qui a tout ce qu’il veut grâce à son nom et son fric. Non, toi t’es un anarchiste. Oui toi, tu n’as pas d’autorité, t’es contre la société et contre se bourrage de crane où il faut que tout le monde soit pareil. Viens ton tour, t’es le dernier. Tu donnes ta version. Tu ne pleures pas, tu n’essaies pas de les amadouer, tu réponds juste aux questions que l’on te pose. Le vieux monsieur qui se trouve en face de toi, soupire avant de prendre sa fiche devant lui. « Monsieur Skov.. Skov… merde.» il attrape ses lunettes pour réussir à lire ton nom. Ouai, il est compliqué. En même temps, c’est un nom de famille scandinave, donc en français, c’est un nom barbare. Tu aurais envie de rire, mais tu gardes ton sérieux.   « Dite simplement Mads, ça sera plus simple pour vous. » il acquiesce presque soulagé qu’il puisse évité de prononcer ton nom de famille.   « Bon Monsieur Mads, vous avez de la chance ce soir. Les réponses de ses trois hommes n’étaient pas toutes cohérents, de plus, ils sont déjà connus de nos services. Votre amie a eu raison de nous appeler. Vous auriez été dans un sale état après leur passage. » parce que ton état n’est pas déjà mauvais ? « souhaitez-vous porter plainte »   « si ça ne tenais qu’à moi, non. Seulement, ils ont dit des choses sur ma petite amie qui ne sont pas correctes puis elle m’a vu me faire casser la gueule. Elle pourrait avoir de séquelles morales plus tard, alors oui, je veux porter plainte. »  il se lève et posse un main sur ton épaule. « Vous avez raison gamin, venez nous allons aller dans mon bureau. » il te tends une main que t’acceptes. Ça te fait mal. Tu grimaces. Tu le suis, tu n’arrives pas à voir Lisa. Tu espères qu’elle va bien. Encore dix minutes de plus et le vieux lieutenant te ramène dans une cellule. Il souhaite que vous attendiez encore un peu, pour des derniers papiers et il ne veut pas d’autre incident   « Mads ... Mads, mon ange, ça va ? Dis-moi que ça va. j'ai prévenu Luka. » tu hoches la tête. Elle a bien fait. Tu n’aimes pas savoir Ness enfermé dans une voiture. Tu l’as entendu quand il aboyait à la mort quand tu te fessais tapé dessus. Tu aimes trop ton chien pour l’euthanasier. Tu préfères prendre des coups qu’il morde quelqu’un et que tu dois le perdre. Tu ne te le pardonnerais pas. Ness est un amour de chien, seulement sa race fait que c’est un chien attaque. Ness devrait être muselé et tenue en laisse, mais pour toi ce chien doit vivre libre. Quand vous le promenez, il est toujours en laisse, t’as pas envie d’avoir de soucis avec la loi. Déjà que le pauvre à du subir la castration alors tu évites tout soucis. Il fait partie de la catégorie un, la première catégorie de chien dit langueur, tu sais que si Ness avait été dehors, les flics l’auraient embarqué. Luka pourra récupérer le chien, quant à la voiture, tu pourras la récupérer à ta sortie. Au pire si Luka arrive en bus, il a le double de clef. Tu avais déjà prévu le coup, au pire, ben s’il est avec sa foutue moto, ben il t’emmènera récupérer la mustang et tu retourneras chercher Lisa. Enfin, si tu arrives à conduire dans cet été de mort vivant. Tu es dans la cellule à côté d’elle. Ils ont préférés vous séparez pour pas que la bagarre continue au commissariat. De toute façon, tu ne serais pas capable de te battre une fois de plus. T’es mâché de partout, t’as l’œil qui est à moitié fermé, il te pique. Tu dois avoir une côte cassée parce que tu souffres un mal de chien. « je te dirais bien que ça va, mais j’vais pas te mentir, je souffre un mal de chien. » tu souris enfin tu grimaces plutôt « et toi Lisa, ça va ?  » que tu lui demande avant te la regarder dans les yeux   « est-ce que… est-ce que je t’ai fait peur ?» oui, toi t’es comme ça, tu veux savoir si elle a eu peur de toi. De te voir devenir fou et sombre. Elle ne te connait pas comme ça

Il hoches simplement la tête quand tu lui demandes si ça va. tu t'inquiètes, énormément et t viens contre cette cellule. oui, tu viens là, contre cette cellule et tu le regardes. il est bien amoché, tu as mal pour lui. il était trois, trois à lui être tombé dessus. si tu avais pu, tu l'aurais aidé, si tu avais pu tu l'aurais sorti de là mais physiquement parlant tu étais loin de faire le poids; si ... si tu avais eu une arme, ça n'aurait pas été la même chose. tu aurais pu l'aider, le sauver de cette situation. tu vois son arcade, son visage abîmé, tu as envie de le prendre dans tes bras, de le soigner, l'embrasser. « je te dirais bien que ça va, mais j’vais pas te mentir, je souffre un mal de chien. et toi Lisa, ça va ? est-ce que… est-ce que je t’ai fait peur ?» qu'il te demande finalement. toi, t'avances un peu plus, tu te colles littéralement contre les barreaux et tu lui tends la main sagement. tu viens frôler la sienne, du bout des doigts, remontant vers son avant-bras. « Mads .. oui, tu m'as fait peur parce que j'ai eu peur pour toi. » que tu souffles doucement, à voix basse. tu n'as pas eu peur pour le voir dans un état second, tu n'as pas eu peur parce qu'il s'est assombri. c'était la première fois que tu le voyais ainsi, mais tu n'as pas eu peur parce que tu n'as pas peur de lui, non, tu n'as plus peur de lui. « j'ai .. j'ai eu peur qu'ils te tuent Mads ... » ta voix se brise, se casse sur tes derniers mots. tu accroches ta main à la sienne pour qu'il tourne le regard vers toi. « je ne pouvais rien faire, j'étais bloquée là, dans cette voiture, je ne pouvais rien faire pour toi .. c'était horrible de . » tu respires un bon coup. oui, horrible de le voir souffrir; plus jamais non, tu ne veux plus jamais le voir souffrir de la sorte. « j'ai envie que tu me prennes dans tes bras, maintenant .. » que tu rechignes doucement, toujours aussi exigeante. « mais ça va aller, il faut juste que j'arrive à me calmer je ..  » tu ne sais plus quoi dire, quand tu fermes les yeux tu revis cette scène, tu revois tout jusqu'aux aboiements de Ness. « il faut que je sorte d'ici maintenant ! » que tu dis cette fois, beaucoup plus fort. il faut que tu sortes de cette cellule maintenant, oui, tu veux te perdre dans les bras de Mads, tu veux sentir son odeur .. puis il faut que tu le soignes, il ne peut pas rester comme ça. « s'il vous plait ?! il y a quelqu'un ? il faut l'emmener à l'hôpital ! Oh, je vous parle là, il faut qu'il aille à l'hôpital pour se faire soigner bordel ! » finalement, tu ne peux pas t'empêcher d'être un vrai pitbull. il doit souffrir Mads, il a besoin de soin.

« Mads .. oui, tu m'as fait peur» quand tu entends le début de sa phrase, t’es sous le choc. Oui, elle eut peur de toi. Elle a vu le monstre qui sommeille en toi. Tu te prends la tête entre les mains et tu te baisses. T’es en état de trans, tu bascule le haut de ton corps d’arrière en avant. Tu sors des mots inconnus pour la langue français. Quand t’es dans ton monde tu parles soit en norvégien ou en néerlandais. Tu te perds doucement dans les abimes de ton âme. T’es perdu pendant quelques secondes qui te paraissent être des heures. La voix de Lisa te fait doucement revenir à la raison. Elle se justifie. Elle a dû voir que tu étais parti dans un monde où elle n’existait pas. « parce que j'ai eu peur pour toi. j'ai .. j'ai eu peur qu'ils te tuent Mads ... ne pouvais rien faire, j'étais bloquée là, dans cette voiture, je ne pouvais rien faire pour toi .. c'était horrible de . » tu attrapes la main qu’elle te tends, tu ne peux pas toucher plus. Tu grimaces une nouvelle fois un faible sourire « Lisa tu n’aurais rien pu faire et je t’aurais laissé rien faire. Si tu avais été dans le même état que moi, je m’en serais voulu. Tu étais plus en sécurité dans cette voiture avec Ness, que près de moi. Préfère souffrir le martyre pour deux, que de me haïr à mort en te voyant dans un sale état.  » oui, tu t’en serais voulu toute ta vie, si l’un de ses mecs lui avait fait du mal. « j'ai envie que tu me prennes dans tes bras, maintenant .. » t’aimerais toi aussi, mais tu peux pas, ses barreaux t’en empêche  « mais ça va aller, il faut juste que j'arrive à me calmer je ..  il faut que je sorte d'ici maintenant ! S’il vous plait ?! il y a quelqu'un ? il faut l'emmener à l'hôpital ! Oh, je vous parle là, il faut qu'il aille à l'hôpital pour se faire soigner bordel ! » Le lieutenant de toute à l’heure revient un peu agacé d’entendre la voix de crécelle de ta petite-amie. Toi aussi, elle te fiche un mal de crane, mais bon, tu ne vas pas lui dire parce qu’elle serait capable de t’en foutre une. « Mademoiselle calmez-vous, s’il vous plait. Monsieur Mads doit encore signer quelque papiers qui doivent arrivés d’ici peu et après vous serez libre de partir. Pour le moment, j’aimerais que vous vous taisiez, car vous pourriez passer la nuit ici, si vous continuez. » Il secoue la tête avant de te regarder « Monsieur souhaitez-vous que votre amie vous rejoigne dans votre cellule ? Dit oui, s’il vous plait, pour le bien des oreilles de tout le service » Qu’il te dit avec un petit sourire. Tu hoches la tête. Il ouvre ta cellule et laisse Lisa arrivait en furie sur toi.   « Aie. Doucement Lisa. Maintenant, vient dans mes bras et s’il te plait, mets là en veilleuse, tu me fous un mal de crane terrible » que tu lui dis entre deux jurons. T’as mal, mais elle est là près de toi. elle risque de le prendre mal, mais elle est près de toi.

« Lisa tu n’aurais rien pu faire et je t’aurais laissé rien faire. Si tu avais été dans le même état que moi, je m’en serais voulu. Tu étais plus en sécurité dans cette voiture avec Ness, que près de moi. Préfère souffrir le martyre pour deux, que de me haïr à mort en te voyant dans un sale état. » non tu n'aurais rien pu faire. ils étaient trois, tu étais fine comme une allumette, tu n'aurais rien pu faire. seulement, tu peux faire quelque chose là, maintenant, tu peux faire quelque là parce que c'est inadmissible qu'ils osent laisser Mads là dans une cellule vu son état. tu ne peux pas rester les bras croiser alors tu es déjà là, entre les barreaux à crier pour qu'on t'entende. d'ailleurs, un type ne tarde pas à rappliquer, il échange quelques mots avec Mads. ils se sourient, tu ne sais pas ce qu'ils se disent. finalement il ouvre la cellule de Mads et la tienne et te fait signe de t'avancer. tu ne perds pas de temps pour te jeter dans la cellule de Mads. tu lui sautes littéralement au cou, sans réfléchir à ses blessures. « Aie. Doucement Lisa. Maintenant, vient dans mes bras et s’il te plait, mets là en veilleuse, tu me fous un mal de crane terrible » tu souffles, tu soupires, tu te permets même de lui mettre une petite tarte derrière la tête avant d'enfouir ton visage dans ton cou. « je veux t'aider et c'est comme ça que tu me traites. » que tu lui reproches immédiatement, mais tu restes dans ses bras quand même parce que c'est là que doit être ta place, là et uniquement là. « j'arrêterai de parler uniquement quand tu seras en sécurité, quand un médecin t'auras examiner, quand je serai certaine que tu vas bien. » que tu lui balances finalement, le plus sereinement possible; tu ne peux décemment pas le laisser dans cet état, tu ne peux pas être calme alors qu'il souffre qu'il saigne et qu'il est amoché. impossible. alors tu restes là, dans ses bras, tu essaies d'être calme jusqu'à ce qu'on vienne vous chercher. deux types. ils vous amènent dans un bureau, vous demandent de signer deux trois papiers, vos déclarations. « est-ce que vous avez besoin qu'on vous ramène ? » tu ne réponds pas, on t'a demandé de la fermer, mais Luka ne t'a toujours pas répondu donc .. « j'ai pas de nouvelle de Luka. » que tu informes Mads finalement pour qu'il sache que vous êtes coincés. « peut-être qu'on peut demander à nous ramener chez moi et je prendrai ma voiture pour aller chercher la tienne et Ness non ?» tu lui demandes son avis, tu ne sais pas si est capable de conduire en même temps. « si .. si tu peux conduire ? »

« je veux t'aider et c'est comme ça que tu me traites. » une tête derrière a tête, elle a trop regarder NCIS quand vous passez un vendredi à rien foutre chez toi. Tu l’as quand même cherché quand même, mais tu aimes voir ta Lisa ronchonne et caractérielle, comme ça elle se s’inquiète pas trop de ton état. Puis moins, tu penses à la douleur, moins tu la ressens. Tu lui murmures alors à l’oreille. Oui, parce que tu ne sais pas si vous êtes sur écoute. Enfin, t’as trop vu de séries policières avec elle.   « J’adore ta voix Lisa, surtout quand tu me susurres des trucs un peu cochon ou sous la couette, mais là, j’vais avoir la migraine à cause de toi. » tu pers pas le nord, ni ta connerie. C’est surtout la meilleure façon de ne plus penser à la douleur qui parcourt ton corps.   « D’ailleurs mon ange en parlant de couette, j’crois que je vais être en inaptitude pendant quelques jours. » oui, vaut mieux prévenir que guérir comme on dit. Tu vas être grave tenté par son corps. D’ailleurs si ça ne tenait qu’à toi, tu l’aurais fait là. Ça pourrait même être un fantasme. T’es dingue quand même Mads. Pense qu’il y a du monde autour, qu’il y a peut-être une caméra et que tu souffres comme un chien. « j'arrêterai de parler uniquement quand tu seras en sécurité, quand un médecin t'auras examiner, quand je serai certaine que tu vas bien. » tu capitules, elle a peut-être raison. Tu dois voir un médecin parce que ce mal à la côte et au poumon ne présage rien de bon. Le sang ça se nettoie. Un œil ça dégonfle avec un peu de glace et de la vaseline, mais une côte avant que ça ce soude, il faut du temps. Tu en as pour des mois de souffrance, autant que t’es des médicaments. « D’accord très bien. Je ne veux pas aller aux urgences, j’ai eu sainte horreur des hôpitaux. Enfin j’ai passé mon enfance là-bas, je prendrais rendez-vous avec mon médecin. Je vais bien, tant que je sais que toi, tu es en un seul morceau. Moi, je ne suis pas … comment dire…  » vous vous retrouvez alors dans un nouveau bureau à finir de signer des papiers. Il y a tant de papiers, mais c’est pour le bien de Lisa. Tu fais ça pour elle, pas pour toi. Tu penses à son bien mental, déjà que ça ne va pas fort à cause de la perte du bébé de son grande-sœur. Tu ne voudrais pas qu’elle se sente encore plus mal à cause de toi. « est-ce que vous avez besoin qu'on vous ramène ? » tu ne sais pas quoi répondre. Lisa prend la parole à ta place « j'ai pas de nouvelle de Luka. si .. si tu peux conduire ? »  qu’elle te regarde désole. Si Luka n’est pas là, c’est qu’il ne peut surement pas demander à sa voisine si elle peut lui garder ses sœurs et ses frères pour venir te sauver une fois de plus. Ton preux chevalier sur son cheval blanc te fait défaut ce soir. Tu ne peux pas lui en vouloir. C’est comme ça. « Luka doit être occupé avec les g… enfin, il est  peut-être demandé pour un shooting tardif ou un truc du genre. Je suis pas encore près à mourir » enfin tu te tait tu sais pas si elle est au courant de la situation familial de Luka. Tu dois garder le secret. Il n’a rien dit à Lisa jusqu’à présent. Tu lui dois bien ça. « C’est pas grave. Je ne peux déjà pas marcher alors je ne vais pas pouvoir conduire. Est-ce que l’un de vous ou un taxi peut nous ramener sur le parking de la plage ?» puis tu te tournes vers ta petite amie « Lisa, je vais te laisser conduire la voiture. Seulement promet moi que tu ne l’abimeras pas. J’aimerais que les choses et les personnes que j’aime rentre en un seul morceau ce soir.  »