Amusons-nous ! (aurèle)

Ma vie n'est pas si belle, même si j'ai l'argent, je n'ai pas le bonheur qui va avec. Pour résumer la situation actuelle, je n'ai pas réellement fait le deuil de mon frère jumeau, je suis propriétaire d'une des grosses boîtes de nuit de Biarritz avec mon meilleur ami, qui est aussi mon amant. Car mon beau et tendre mari est en prison, accusé d'avoir volé l'hôpital où il travaillait. Je ne sais où donner de la tête, alors il y a cette mauvaise tendance qui s'est installée dans ma vie :  boire, fumer, coucher avec le premier venue. Clairement, je suis devenue une « connasse ». Je devrais soutenir mon mari, aller le voir en prison et pourtant je ne prends aucune nouvelle, je ne réponds à aucune de ses lettres.
Je me réveillais dans le bureau de ma boîte de nuit en pleine après-midi, mon bureau est devenu ma maison depuis quelques jours. Lors des travaux j'avais même pensé à faire une salle de bain, c'est utile ! Après une bonne douche, une nouvelle tenue, je me décidais à aller chez ma sœur.
Une fois chez elle, grâce à son double de clé que j'avais réussi à obtenir, j'ouvrais la porte, elle n'était ni dans le salon, ni dans la cuisine. Je criais son nom, mais elle ne semblait pas répondre. J'entrais dans sa chambre sans frapper. Elle était sous ses draps. Certainement avec les larmes aux yeux, ni une ni d'eux j'ouvre les volets et les rideaux en lui criant qu'il faut se lever. Je lui tire ensuite ses draps, décidant de la bouger. […]
J'avais réussi à la tirer jusqu'à ma boîte de nuit, elle n'était pas encore ouverte, nous avions encore deux heures devant nous et j'avais pris au passage un dîner à emporter dans un restaurant chinois.
- Bon cette fois-ci tu manges un peu, tu souris et tu t'amuses ce soir.