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 (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.

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Vénus Ethet
Vénus Ethet
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messages : 152 pseudo : cupcake avatar + © : ste bertram rose + ealitya
âge : 25 ans, et toutes tes dents
statut civil : célibataire, libertine. t'es un papillon qui ne sait pas où se poser. mais y a une fille arc-en-ciel dont t'es accro.
job/études : proxénète/prostituée parfois/membre du gang de bendo
(MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. _
MessageSujet: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptySam 11 Juin - 16:22

• tu regardes ton indic d'un air incrédule. t'es pas sûre d'avoir tout compris. ou alors pas tous les mots dans cet ordre là précisément. ça... non on ne peut pas te dire que ça t'étonne réellement. Mais tu es déçue. et surtout en colère qu'il ne t'aie rien dit. tu essaies de prendre le ton le plus avenant possible pour remercier la personne et tu tournes les talons. tu n'en reviens pas qu'il aie pu te cacher ça. vous êtes jumeaux non ? alors, tu sais bien que vous avez coupé le cordon pendant un temps, tu sais bien que vous vous êtes séparés un peu. mais il y a des choses importantes qu'il n'avait pas le droit de te cacher. pas ça. sur six ans passés loin de toi, tu te rends compte qu'il a passé un an entier sous silence. tu n'oses même pas y croire. tu espères que ce n'est pas vrai, que ton informateur a été mal renseigné. mais au final, tu sens que c'est ça, ou bien quelque chose dans ce goût là. un truc grave, qu'il t'a caché, parce qu'il n'assume pas. ou qu'il s'inquiète. et dire qu'il n'arrêtait pas de lui répéter que tu te faisais des idées, appuyé par ju' et mars, qui n'y voyaient que du feu. mais tu le connais. c'est ton frère jumeau. tu as participé à ses premiers mensonges, il a participé aux tiens. et aussi bien qu'il sait dire quand tu lui caches des choses, il en va de même pour toi. tu n'oses pas y croire. ta déception est en train de se transformer progressivement en rage. et je ne donnerai pas cher de la peau de mercure quand tu le trouveras. tu regardes l'heure sur ton téléphone et tu grognes. tu n'as aucune idée d'où il peut être à une heure pareille. il est quinze heures, alors il n'est certainement pas en train de bosser. tu pourrais penser qu'il est dans l'appart' que tu utilises comme point de rendez-vous pour tes protégés et toi, mais il ne sait pas ce que tu fais la nuit, parfois, et pourquoi tu es si proche de ces gens. oh, tu sais qu'il ne tardera pas à le comprendre, ou que tu finiras par lui dire. t'as jamais su résister à ses yeux de chaton.
• mais là, il pourra essayer de t'attendrir autant qu'il veut, tu ne plieras pas. et tu ne rompras pas non plus. tu marches d'un pas rageur jusqu'à l'appartement que vous partagez. tu ne vois la voiture d'aucun des deux aînés, et tant mieux, parce qu'ils te demanderaient de te calmer, alors que c'est bien la dernière chose que tu veux faire. et s'ils étaient au courant eux aussi ? et s'ils avaient participé à ce mensonge ? tu n'oses pas l'imaginer. c'est impossible, vu les deux mères poules que vous vous traînez. il y en aurait eu au moins un qui lui aurait expliqué que le mensonge c'était mal. non. pas expliqué. répété pour la énième fois. oh, tu ne pensais pas que tu valais tellement mieux que lui. après tout, si c'était toi qui était surprise, tu passerais un bon moment en taule. pas juste un an. mais toi, si on te demandait ce que tu fais la nuit, si c'est mercure, tu ne lui mentirais pas. est-ce qu'il ne te faisait pas confiance ? est-ce qu'il te pensait capable de le juger, de le regarder de travers, qu'il t'inspire du dégoût ? c'est ton frère. tu sais que vous vous ressemblez sur plus de points qu'il ne le soupçonne. mais tu lui en veux de t'avoir caché la vérité. d'avoir passé sous silence tout cela. il y avait eu un moment, tu t'en souviens, même si c'est toujours un peu flou, où vous vous disiez tout. où vous vous racontiez tout. tu ne lui avais jamais vraiment caché ton attrait pour les filles, même si tu ne l'avais pas spécifié clairement. tu lui avais tout dit, de tes premiers béguins, tes premiers flirts, tes garçons que tu trouvais trop lourds, et même, avant une rupture que tu n'expliquais pas -et pourtant tu essayais de te souvenir de ce qui s'était passé, par tous les moyens- de certains de tes fantasmes. tu n'avais jamais trouvé ça étrange. c'était tout naturel. c'était comme te les avouer à toi-même. après tout, il était ton jumeau. il ne te jugerait jamais. et il en va de même pou toi. c'est pour cela que tu ne comprends pas sa réaction. c'est pour cela que tu es furibonde. et que tu hurles en entrant. « mercure ethet ! je vais te tuer ! » et tes frères pourront en témoigner, c'est fou ce que tu ressembles à ta mère quand tu t'énerves. on dirait presque que tu es vraiment capable d'assassiner quelqu'un.
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Mercure Ethet
Mercure Ethet
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messages : 407 pseudo : toujours apy, mais au point où on en est, malo ça marche aussi. avatar + © : d. benjamin.
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âge : vingt cinq piges.
statut civil : sentiments d'un jour mais il veut continuer à s'éclater. alors il ignore, et il continue de vivre avec cette idée qu'il va peut-être être père.
adresse : 0269 iraty avec la fratrie.
job/études : arnaqueur, arnacoeur, mais plus officiellement, une sorte de garde du corp pour les streap-teaseuses.
(MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. _
MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptySam 11 Juin - 17:35

tu somnolais. tu savais pas quelle putain d'heure il était, mais t'avais tout sauf envie de te lever. t'avais passé la nuit au bar, t'avais passé la nuit éveillé, debout, à observer la salle et ces imbéciles de clients qui parfois s'approchaient trop. t'en avais bien viré trois, hier. petite soirée par rapport à d'autres nuits. quand t'étais rentré, ils dormaient tous. vénus dans sa chambre, alors t'étais pas allé la voir, t'étais pas allé la réveiller pour te plaindre, parce que généralement c'est ce que tu faisais quand t'avais envie de parler. les deux aînés, ils dormaient aussi. et tous, ils s'étaient barrés assez tôt ce matin, sans te réveiller évidemment. t'aurais pu faire un meurtre, si ça avait été le cas. ils avaient bien compris que t'étais décalé par rapport à ton job, que tu pouvais rentrer à trois heure du matin comme à huit heure. t'étais en train de rêver. rêver ou repenser à un souvenir, tu savais pas trop. t'étais dans cet état d'absence, réveillé mais pas totalement présent. pas capable de répondre si on te parlais calmement, ou alors, tu dirais des conneries, tu dirais quelque chose par rapport à cette sorte de rêve que tu faisais. c'était quand vous étiez petits. mars et jupiter avaient une dizaine d'années, toi et vénus, trois de mois. à la maison, à se courir après dans le jardin. comme si vous jouiez à chat. mais c'était plus complexe que ça. d'un coup, tu te retrouves dans ta chambre. ta chambre de l'époque. ta chambre de la maison familiale, ta chambre de la réunion. tu sais pas quel âge t'as, vénus n'est pas là. tu remarques juste une silhouette, une silhouette que tu connais bien. c'est elle. elle te sourit, tu croises ses yeux bleus, et là, tu peux plus bouger, tu peux pas parler. elle s'approche, féline, dangereuse. une porte claque. elle est déstabilisée. tu peux bouger. tu bouges ton bras. tu casses un vase. tu crois que c'est le vase préféré de maman, mais t'es pas sûr. elle part, elle va se cacher. la porte s'ouvre, tu sais pas sur qui, tu regardes que le vase. « mercure ethet ! je vais te tuer ! » maman ? c'est maman ? c'est sa voix, ça y ressemble en tout cas. c'est le ton qu'elle emploie, quand elle est en colère. alors oui, t'as pété son vase préféré. bravo mercure, vraiment. mais au final, après réflexion, c'est pas maman. nan, c'est plus la voix de vénus. vénus en pétard, vénus en colère. t'ouvres grand les yeux. t'es dans ta chambre, t'es dans l'appart, en france, à biarritz. tu te lèves d'un bond, laissant ton lit défait et tu sors en trombe de ta chambre. qu'est-ce qu'elle venait de dire, vénus ? elle était en colère. tu te souviens seulement de son ton, de sa voix. elle est rentrée. elle a claqué la porte, et elle a gueulé. mais tu sais plus ce qu'elle a bien pu dire. tu parcours le couloir de votre appartement, t'arrives au salon, elle est là. tu la regarde, déboussolé, pas encore réveillé, les yeux à moitié clos, plissé à cause de la luminosité importante du salon. vénus était devant toi, ses yeux verts te dévisageaient, mais avec cette lueur de rage que tu connaissais que trop bien. bah ouais, c'était exactement la même lueur que dans les yeux de maman, quand elle était en colère. son visage, ses traits, vénus, c'était maman, en plus jeune, au visage un peu plus doux, et pourtant, là, il était presque aussi dur. tes yeux s'ouvrent un peu plus, tu grimaces. fait froid, tu trouves pas ? tu fais une moue interrogative et tes pupilles passent du meuble derrière elle, au plafond, à la porte d'entrée jusqu'à tes pieds. tu regardes si y'a personne autours, c'est normal. d'ailleurs, c'est là que tu te rend compte que t'es devant vénus, à poil. ce matin, après ta douche, tu t'étais pas rhabillé, t'avais pas refoutue un caleçon pour te pieuter. et t'avais zapper. oh et puis merde, vénus c'est ta sœur jumelle, elle t'a vu quand t'étais gamin à poil, vous preniez vos bains ensembles, et aujourd'hui vous dormez ensembles des fois, soit tu vas dans son lit, soit c'est elle qui vient. et elle a l'habitude de se foutre en sous-vêtements quand elle est à l'appart, même malgré les soupires de jupiter ou de mars. alors c'était pas si grave. « qui c'est qu'est mort ? s'est passé quoi ? » tu demande en même temps que tu bâilles et en t'étirant, avant de te gratter vulgairement les couilles. reflexe du matin, c'est pas ta faute. faudrait que tu penses à aller mettre un caleçon, ou un peignoirs, enfin un truc quoi. parce que le regard perçant de vénus qui fixe tes yeux et ses bras croisés sous sa poitrine commencent à te gêner. tu regardes le canapé : hallelujah, y'a un sweat de jupiter qui traîne. jupiter qu'était un peu plus grand que toi et qui t'engueulerais sûrement d'avoir enfilé son sweat alors qu'en dessous, t'es à poil. mais tu lui lavera, il y verra que du feu. alors tu le prends et tu le met. mais voyant que le regard de vénus ne change pas, tu lèves l'index. « tu permets ? j'vais mettre un caleçon. » et nonchalamment, tu fais demi-tour pour rejoindre ta chambre et prendre le premier caleçon que tu trouves dans tes affaires. quand tu reviens, elle n'a pas bougé d'un poil. on pourrait presque croire qu'elle est devenue une statue, la blonde. t'arques un sourcil, ouvre les bras. « viens faire un câlin à grand-frère. » un grand sourire sur les lèvres. mais vénus, elle bouge toujours pas. alors tu grimaces, hausses les sourcils et laisses tomber tes bras. « j'ai fais quoi ? » fallait bien que tu la pose, cette question. t'avais fais des conneries, mais généralement, tu le lui disais, à vénus... y'en avais bien une ou deux que t'avais pas dit, genre que tu lui avais pris un de ses string que tu trouvais sympa pour l'offrir comme une espèce d'imbécile à une des streap-teaseuse du bar. elle avait été contente d'ailleurs. tu l'as emballé dans les loges, y'avais personne. mais si c'est que ça, t'iras le reprendre, le string.
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Vénus Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptySam 11 Juin - 19:24

• c'est qu'il met du temps à arriver le con. et puis comme c'est toi, il prend mêmepas la peine d'avoir l'air un minimum réveillé -comme il le faisait si souvent avec jupiter et mars, ou avant, avec maman, quand il avait passé la soirée on ne savait où, pendant les vacances, et qu'il faisait mine d'être juste resté dans sa chambre à fixer le plafond. de toute façon, ce serait peine perdue. il sait très bien que tu connais par cœur ses mimiques. que tu lis en lui comme en un livre ouvert. enfin, pas tout à fait, puisqu'il a réussi à te cacher ça pendant une année entière. il se pointe devant toi, à poil, et te demande qui est-ce qui est mort. alors tu réponds, du tac au tac, sans même réfléchie un instant. « toi, dans, cinq minutes, si tu m'expliques pas ce merdier. » t'as toujours eu une certaine répartie, et lui aussi. mais là, vu qu'il est encore dans les vapes, tu es pratiquement sûre qu'il ne va rien te répondre. il enfile un sweat trop grand qui traîne. tu t'en fous, de le voir nu. c'est pas la première fois, et ce sera pas la dernière certainement. c'est pas le genre de choses qui te font rougir. un corps reste un corps. et des hommes à un moment, t'en voyais plusieurs fois par soir, alors c'est pas ça qui va te faire détourner le regard. tu ne dis rien d'autre, tu gardes les bras croisés sur ta poitrine, attendant qu'il comprenne. mais tu bous à l'intérieur. t'as qu'une envie c'est de lui en coller une en lui demandant si il ne te fait plus confiance, ou si il ne veut plus de toi comme sœur. ce dernier point, ce n'est pas ce que tu penses. mais c'est un argument qui les faisait tous facilement plier avant, et ils finissaient toujours par t'expliquer pourquoi ils te disaient non ou pourquoi ils t'avaient menti. mais tu attends. et ton silence est encore pire que tes hurlements. tu ressembles à ta mère plus qu'il n'y paraît, au final.
• il ouvre ses bras pour que tu viennes lui faire un câlin. une partie de toi en a envie, parce que dans ses bras, tu te sens en sécurité. tu entends battre son cœur contre le tien, toujours parfaitement accordé, comme depuis que vos petits cœurs se sont formés. mais d'abord il va devoir t'expliquer, se justifier et que tu lui pardonnes. et c'est pas en bonne voie. alors tu restes plantée là. t'as pas dormi cette nuit. t'as fait des rondes entre tes protégés pour récupérer le fric, éviter que s'ils se font voler, ils ne perdent toute leur soirée. ça t'étais arrivé, et tu as horreur de ça. et pus tu avais pris quelques clients, là, comme ça, au fond d'une ruelle dégueulasse. t'as à peine eu le temps de passer ce matin, te laver les dents et changer de fringues, qu'il a fallu que t'aille chez bendo. et quitte à être réveillée, c'était pas à midi que t'allais aller te coucher. et puis ton indic était venu te voir à la planque habituelle, pour te dire qu'il avait eu les infos que tu voulais. et te voilà, là, dans votre appartement, complètement furax contre ce petit con qui pensait pouvoir te mentir éternellement, oubliant toutes vos promesses, tout votre passé, te traitant comme si tu étais juste sa sœur. il te demande ce qu'il a fait et tu le foudroies du regard. c'est que tu le croirais presque ce con, à son jeu du petit agneau, comme dans la fable. « je vais te faire passer le goût du mensonge, tu vas voir. » que tu lâches, d'un ton glacial, cassant. jamais tu ne lui as parlé comme ça, ou très rarement. tu as envie de le frapper, de déchaîner tes poings contre son torse tatoué. plus ça va et plus tu commences à te demander si tu es encore sa sœur, malgré les habitudes qu'il a prises, les mêmes qu'avant, de venir dans ta chambre, en pleine nuit, quand il rentre du boulot, quand il a envie de parler. tu te demandes si il ne te voit pas comme une simple connaissance. tu te demandes même si toi, tu le connais encore. « tu me fais plus confiance c'est ça ? tu penses que je vais aller raconter ça aux deux autres ?! tu penses que je suis ce genre de balance ?! tu penses que je vais te juger, et te regarder de travers, moi ?! ta sœur ?! »
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Mercure Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptySam 11 Juin - 20:41

vénus, c'est ta petite soeur. vénus, vous vous étiez promis de jamais vous mentir. vénus, vous partagez tout -sauf les copines, vénus elle veut pas, elle est radine.-, vénus, tu prend soin d'elle comme jamais tu l'aurais fait pour personne d'autre. vénus, c'est ta meilleure amie. quand vous étiez gosses, c'était à peine si vous vous compreniez pas sans vous voir. vous vous couvriez sans savoir ce que faisais l'autre. et surtout, vous vous protégez, mutuellement. quand tu lui caches des choses, c'est pour elle, c'est pour pas qu'elle ait d'ennuis, c'est pour pas qu'elle s'en mêle. comme toi tu t'en mêle. comme toi tu pètes des câbles quand tu sais qu'elle va rejoindre son espèce de gang. comme toi tu t'inquiètes pour elle, t'as peur qu'elle ai de nouveau un accident, comme celui qui l'a fait t'oublier pendant une petite periode. t'as pas envie de la perdre, c'est normal, c'est ta sœur. quand elle te dit que c'est toi qui va mourir dans quelques minutes, tu réprimes une grimace. tu comprends pas tout de suite qu'elle parle de quelque chose que tu lui a caché, alors tu agis comme tu agirais n'importe quand, avec elle. tu lui demande un câlin. et dans ses yeux, tu vois bien qu'elle hésite un peu. mais elle est trop en colère. et vénus, comme maman, quand elles sont en colère, c'est pas facile de leur faire des câlins. heureusement que vénus elle utilise pas les sandales, parce que t'as pas quitté la maison et la sandale légendaire de maman pour te retrouver avec le talon légendaire de vénus. ah ça nan. mais tu voyais aussi que vénus elle était fatiguée. que vénus, malgré le maquillage qui couvrait son teint sûrement blafard. vénus aurait mal dormit, cette nuit ? puis, tu savais pas ce qu'elle faisait, des fois, le soirs, mais tu la voyais prêt de là où tu bossais. alors que c'est pas forcément le quartier le plus fréquentable. des fois, avec des mecs. mais tu pouvais pas quitter ton boulot pour aller voir, et ils avaient pas l'air de l'embêter, de loin. alors tu laissais passer. mais tu lui demandais pas ce qu'elle faisait, ce que c'était que ces magouilles. t'imaginais toujours que c'était pour son gang. « je vais te faire passer le goût du mensonge, tu vas voir. » tu grimaces. mensonge. chose qu'elle n'aimait pas, venant de toi. mensonge. c'est froid, c'est sec, ça te fait frissonner, ça te fait dresser les poils sur tes bras. mensonge. elle a pas l'habitude de te parler comme ça. la dernière fois que c'est arrivé, vous étiez gosses. en seconde. c'était votre plus grosse engueulade. la plus violente. celle qui vous a le plus touché. mais celle qu'elle a oublié, dieu soit loué pour toi. mensonge. tu t'approches un peu, t'as envie de la prendre dans tes bras, t'as envie de te faire pardonner, parce que tu comprends toujours pas exactement de quoi elle parle, même si au fond, tout au fond, t'as une idée. mensonge. tu mens bien, toi. mais pas à vénus. vénus elle les voit, tes mensonges. « tu me fais plus confiance c'est ça ? tu penses que je vais aller raconter ça aux deux autres ?! tu penses que je suis ce genre de balance ?! tu penses que je vais te juger, et te regarder de travers, moi ?! ta sœur ?! » confiance. mensonge. le seul qu'elle a pas vue, c'est celui que t'as le mieux garder. celui que tu peux pas révéler. celui qui en tout, prend quatre ans de ta vie. trois avec une salope. la quatrième avec des taulards. ça, tu sais pas pourquoi, t'as jamais voulu l'avouer à vénus. ça, personne le sait, sauf toi, sauf les flics, sauf ton casier. et tu savais de quoi elle parlait, maintenant. tu savais qu'elle l'avait apprit, d'une manière qui t'était inconnue. un contact chez les flics ? avec la justice ? ça t'étonnerait pas de vénus. elle était comme cette salope. elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. et elle avait dû remarquer que tu lui cachais quelque chose. quelque chose d'important. quelque chose qui t'avais rongé, pendant des années. tu t'approches encore, t'es plus qu'à un petit mètre d'elle. elle qui garde toujours ses bras croisés. elle qui te toise toujours de haut, même si elle est plus petite que toi. tu te sens petit, en face d'elle, comme ça. un gosse, un gamin. mais t'en es un, après tout. t'es pas mature. elle l'est bien plus que toi. elle s'est débrouillée seule, jeune. toi, t'étais hébergé. et t'as choisis les choses faciles, t'as volé, t'as arnaqué. pas elle. tu te mord la lèvre inférieure. « alors c'est pas pour le string que j't'ai prit... ? » innocent. tu la regarde avec tes yeux clairs. tu lui fais des yeux de chien battu. des yeux auquel elle est obligée de sourire. et si elle sourit, tu sais qu'elle pourrait te pardonner, qu'elle pourrait ne pas trop t'en vouloir, qu'elle passerait, qu'elle te foutrait une baffe, peut-être, qu'elle t'insulterait, sûrement, qu'elle t'engueulerait, te reprocherait de pas lui avoir dit, sans aucun doutes. mais dans quelques nuits, après que t'ai laissé passé un peu de temps, du temps pour elle de se calmer, tu pourras retourner la voir en rentrant, tu pourras dormir prêt d'elle, tu pourras foutre ton nez dans ses cheveux qui sentent la goyave de chez vous. la goyave du jardin de votre enfance. les fruits de l'arbre sous lequel vous faisiez des siestes interminables, le soir, en rentrant de l'école. « j'suis désolé, vénus. mais je pouvais pas te le dire. c'est pas quelque chose qu'on dit comme ça. c'est pas facile. et c'est pas du tout une question de confiance, évidemment que j'te fais confiance. t'es celle a qui je fais le plus confiance depuis qu'on est gosse, ça a jamais changé. » tu soutiens le regard vert de ta vénus, t'essayes de trouver une faille dans les muscles de sa mâchoire crispée. un qui se relâche ? un rictus sur les lèvres ? une étincelle dans les yeux ? « si j'te l'avais dit, j'aurais dû assumer. mais je suis pas encore prêt à assumer le pourquoi du comment j'y suis allé. parce que j'ai été un p'tit con omnibulé. et que j'ai pas utilisé ma putain de tête. »
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Vénus Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyDim 12 Juin - 0:42

• il essaie de t'attendrir, avec ses  yeux verts humides, parlant de quelque chose de bien moins grave. oh, bien sûr, tu avais remarqué qu'il en manquait un dans tes tiroirs. pas un des plus beaux, encore heureux. tu avais même pensé qu'il avait ramené une de ses conquêtes à la maison et que c'êait cette pétasse qui avait fouillé dans tes affaires. mais si c'était que lui, alors ça allait. tu n'avais rien à cacher. tu ne planquais pas de sachets de came entre deux strings. de toute façon, c'est limite si tu ne lui demandes pas des conseils, parfois, avant de sortir, alors, bon, cette histoie ne t'importait pas. non. il essayait de détiurner ton attention en se dénonçant à demi-mots. alors tu fais de ton mieux pour réprimer un sourire et pour garder ton air froid et impassible. il va falloir qu'ol s'explique. tu ne dis rien. tu sais qu'il va comprendre tout seul. en tout cas, c'est le meilleur moyen pour qu'il se vende. ça aurat aussi marché si tu n'avais aucune  info. mais -pas que tu ne lui fasses pas confiance, hein- tu le connaissais un peu trop et tu savais avec quelle simplicité enfantine il arnaquait les gens. il etait hors de question que tu te fasses avoir. si il essayait de t'embobiner, tu le saurais. bien que ce soit pas son henre, ou en tout cas, pas avec toi. c'est trop dangereux de t'embrouiller, et il le sait très bien. c'est certai ement la raison pour laquelle il semble préférer jouer la carte de la sécurité. il commence par s'excuser. et tu lis dans ses yeux que c'est sincère. qu'il est vraiment désolé de ne pas te l'avoir dit. il t'explique que c'est pas un truc qu'on peut balancer comme ça, comme la liste des courses. tu décroises tes bras. vous avez eu plein d'occasions d'en parler. tu comprends qu'il n'aie pas voulu le dire devant les deux autres, parce que tu en aurais fait de même, pas sûre de la réaction qu'ils pourraient avoir. "mais on a eu plein de moments tous les deux où tu aurais pu me le dire. je t'aurais pas mis dehors, jamais." l'idée te paraît insensée et même... répugnante. c'est ton jumeau. ça reviendrait à te mettre toi même à la porte. c'est complètement ridicule comme idée. puis il te balance son baratin sur la confiance. comme quoi t'es la personne en laquelle il a le plus confiance. c'est faux. ou du moins, si c'est vrai, tu n'oses pas imaginer le peu de confiance qu'il place chez les autres. il soutient ton regard et toi aussi. parce qu'à ce jeu là, tu es vraiment douée. tu ne flancheras pas la première à moins qu'il aie un argument qui arrive à te tiucher assez émotionnellement. quand tu veux fermer ton coeur, c'est comme s'il n'existait plus.
"tu as toujours été un petit con qui sait pas se servir de sa tête à part pour sortir des bobards à tout le monde" tu assènes à peine moins sèchement que tout à l'heure. "obnubilé j'en sais rien. et si, ça a changé. je sais pas quand, je sais pas pourquoi, mais y a un truc entre nous deux qui est plus là, qui a été cassé. et je vois bien que t'essaies de recoller les morceaux. mais c'est pas en me cachant la vérité que tu vas renforcer la colle." tu ne sais pas vraiment, tu ne te souviens pas du moment. mais tu te souviens de ta peine après. tu te souviens de l'impression de vide, comme si on t'avait arraché lentement une partie de ton âme. il avait dû se passer quelque chose, que tu avais oublié. et ce n'était pourtant pas faute de harceler ta mémoire pour t'en souvenir. pour le moment, cet instant êait hors de ta portée, verrouillé, et quoi que tu fasses tu ne pourras pas y accéder. tu ne décroches toujours pas ton regard du sien. il te ressemble. vous êtes les mêmes. t'as envie qu'il te prenne dans ses bras, t'as envie de t'endormir, le nez caché dans son cou, transportée par le parfum d'épices que dégageait sa peau. t'as envie de rester là, contre lui, à l'abri, comme dans le ventre de votre mère. "si tu... si tu m'avais dit tout ça, à l'époque, j'aurais pu trouver un moyen, quelque chose, de plus ou moins légal, j'aurais pu être là à ton procès. et me dis pas que t'avais pas mon numéro. parce que si ton avocat était pas trop une brêle, il l'aurait trouvé mon numéro. je suis dans l'annuaire, comme tout le monde. j'aurais été là piur te soutenir." tu aurais fait n'importe quoi pour le faire sortir de là, oarce que tu n'aueais pas voulu que ça le change. est ce que ça l'a changé ? en apparence non, mais... "est-ce que tu es toujours le mercure que j'ai connu ? est-ce que je te connais encore vraiment, sous le masque ?" parce qu'il en portait un de masque. et tu étais certainement la seule à le savoir. quoique les autres gars l'avaient peut être consolé aussi, t'en savais rien au final. mais tu aimais te dire qu'il était à toi seule. t'as jamais su partager de toute façon. sous le masque y avait ce gars qui détestait votre père de vous avoir laissés tomber, y avait le gosse qui attendait son retour sans le dire, qui espérait revoir sa famille unie. celui là, tu étais sûre à quatre vingt dix pour cent que tu étais la seule à le connaître.
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messages : 407 pseudo : toujours apy, mais au point où on en est, malo ça marche aussi. avatar + © : d. benjamin.
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âge : vingt cinq piges.
statut civil : sentiments d'un jour mais il veut continuer à s'éclater. alors il ignore, et il continue de vivre avec cette idée qu'il va peut-être être père.
adresse : 0269 iraty avec la fratrie.
job/études : arnaqueur, arnacoeur, mais plus officiellement, une sorte de garde du corp pour les streap-teaseuses.
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyDim 12 Juin - 2:23

t'as pas l'impression qu'elle tilte vraiment pour le string. elle pourrait te demander, choquée, pourquoi tu lui prend des strings, non ? ça devrait lui faire honte que son frère porte ses strings, hein ? bon, bah pas vénus. mais tu vois qu'elle réprime un sourire. tu vois cette petite faille, au coin de ses pommettes. dans ta tête, tu te dis victoire, tu sautes, tu danses la macarena, la salsa, la zumba, le twerk... sans commentaire. à l'exterieur, t'essayes de rester sérieux. parce qu'elle te parle d'un sujet sérieux. elle te parle d'un sujet que t'assumes pas. que ça fait quatre ans que tu veux oublier. un sujet que tu préférerais qu'il n'existe pas, parce qu'il te rappelle cette fille qui t'a amené en france. t'aurais préféré ne pas la rencontrer. quitte à ne pas venir en france, quitte à rester sur ton île. ça t'aurait éviter des soucis. mais ça aurait sûrement pas fait de toi celui que t'es aujourd'hui. alors tu veux rester sérieux. parce que elle, elle reste sérieuse. parce que elle, elle reste en colère. alors tu vas pas agir comme un gosse. tu vas agir comme un homme, ou essayer. tu vas lui expliquer, tu vas essayer, du moins. vénus, quand tu lui explique, elle décroise ses bras. elle les laisse ballant. elle est frustrée ? sans son regard, sur son visage, tu vois l'incompréhension. quelle incompréhension ? « mais on a eu plein de moments tous les deux où tu aurais pu me le dire. je t'aurais pas mis dehors, jamais. » oui. oui tu le savais. oui tu étais au courant. vous avez eu des moments ensembles, vous avez eu des moments de jumeaux, sans les deux aînés. pourtant t'as jamais pu. et tu lui dis. tu dis que tu devais assumer. mais tu dis pas quoi. tu veux pas lui dire, à haute voix. t’espérerait qu'elle comprenne. mais non. non, vénus elle comprend toujours pas. vénus elle te parle toujours. elle t'en veut toujours. là, vénus, tu la veux contre toi. tu veux sa joue contre ton cou, tu veux qu'elle entende ton cœur. qu'elle voit que tu ment pas. mais que ça te fait flipper d'en parler. tu veux qu'elle comprenne qu'elle doit attendre. que tu peux pas lui avouer, comme ça. que tu peux pas ne pas réfléchir. mais tu la connais. et tu te connais. tu sais que t'inventerais un mensonge, une merde, quelque chose de moins grave, mais que la justice aurait pris au sérieux. avouer tes accumulations, mais pas dire la raison. jamais dire la raison. « tu as toujours été un petit con qui sait pas se servir de sa tête à part pour sortir des bobards à tout le monde. omnibulé j'en sais rien. et si, ça a changé. je sais pas quand, je sais pas pourquoi, mais y a un truc entre nous deux qui est plus là, qui a été cassé. et je vois bien que t'essaies de recoller les morceaux. mais c'est pas en me cachant la vérité que tu vas renforcer la colle. » tu fais une moue, lève les yeux au plafond, assez en accord avec elle pour la première partie. la seconde, un peu moins. elle voit qu'il s'est passé quelque chose, et ça lui fait mal. mais tout lui avouer, tout lui dire, alors qu'elle a besoin d'assimiler ? lui dire toutes les méchancetés que vous vous êtes lancés ? les insultes ? ça serait dur à assimiler. elle pourrait même l'avoir en travers de la gorge. s'en souvenir. se souvenir des raisons. des raisons de votre éloignement. des raisons du pourquoi du comment elle est partie en france, sans toi. des raisons du pourquoi tu comment t'as pas pris contact avec elle quand t'es arrivé à paris. parce que même si vous vous aimez à la folie, comme des jumeaux, et bah vous étiez bornés, vous aviez peur de vos tords, de vos dires. l'un comme l'autre. tu dis rien. pour une fois tu dis rien. t'as pas envie d'en parler. t'as pas envie qu'en même temps, cette engueulade resurgisse. pas après tout ce temps, pas après dix ans. « si tu... si tu m'avais dit tout ça, à l'époque, j'aurais pu trouver un moyen, quelque chose, de plus ou moins légal, j'aurais pu être là à ton procès. et me dis pas que t'avais pas mon numéro. parce que si ton avocat était pas trop une brêle, il l'aurait trouvé mon numéro. je suis dans l'annuaire, comme tout le monde. j'aurais été là pour te soutenir.» tu rigoles. ironie. elle aurait jamais pu t'aider. tu le savais très bien. elle aurait jamais pu, vénus, même avec ses contacts, même avec ses charmes, même avec son gang, t'empêcher d'aller en taule. parce que elle était derrière ça, et que elle voulait que tu ailles en taule. et elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. « est-ce que tu es toujours le mercure que j'ai connu ? est-ce que je te connais encore vraiment, sous le masque ?» tu baisses les yeux. tu baisses la tête. t'arrêtes de soutenir son regard. elle t'a eu. t'as l'impression que ça va recommencer, comme il y a dix ans. c'est bien reparti pour. mais cette fois, avec des sujets d'adultes. pas des petites merdes d'ados de gars qu'à défloré la meilleure amie de sa sœur. tu sers les poings et tu fais quelques pas, mais dans la direction opposée de vénus. tu t'éloignes d'elle. tu vas t'asseoir sur le dossier du canapé, t'appuies tes fesses dessus, les jambes tendues, croisées, les bras, croisés, la tête, baissée. tu sers la mâchoire. tu parles pas tout de suite. tu réfléchis. puis tu rigoles. encore. « t'aurais rien pu faire, okey ? j'suis allé en taule à cause d'une salope. une fille à papa. friquée jusqu'à la moelle osseuse. cette meuf, si elle voulait m'envoyer en taule, aujourd'hui encore, elle pourrait y arriver. rien qu'avec l'argent, et rien qu'avec tout ce qu'elle sait que j'ai fait pour ses beaux petits yeux. t'aurais rien pu faire. et j'étais pas prêt à revenir vers toi, à revenir vers la famille. je leur avait pas donnés de nouvelles, comme je t'en avais pas donné à toi non plus, depuis mon départ de l'île. j'avais pas envie qu'on me retrouve. alors j'avais pas envie de vous retrouver. de te retrouver. même si merde, ma sœur me manquait comme ma possible.» tu lèves les yeux vers elle. ta famille, c'était une grosse partie de toi. les quitter, ça avait été dur, mais tu l'avais fait, parce que t'en pouvait plus de tout ça. t'en pouvait plus de ce père absent, de cette mère qui vivait seule et mal l'absence de son époux et de tes deux frères qui faisaient les deux enfants parfaits. t'avais envie de vivre. et t'as toujours envie de vivre. t'as toujours envie d'être avec ta famille. t'es toujours le gosse de quatre ans qui a besoin des bras forts de son père et des câlins de sa mère. mais tu sais que tu les aura jamais. alors oui, comme vénus dit, tu t'es fait un masque. mais un masque que t'as presque depuis toujours. sauf que vénus, elle s'en souvient pas, de ce masque, quand vous étiez jeunes. elle se souvient que du toi, enfant adorable, enfant rêveur, enfant espérant toujours. oh, il est là, l'enfant. juste caché, en dessous. mais il ressortira jamais, parce que t'es plus un gosse.
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Vénus Ethet
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statut civil : célibataire, libertine. t'es un papillon qui ne sait pas où se poser. mais y a une fille arc-en-ciel dont t'es accro.
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyDim 12 Juin - 10:58

• il serre les poings, et toi, c'est ton cœur qui se serre.t'aimes pas quand il es comme ça, t'as jamais aimé. les non-dits. les silences. tu t'en souviens pas vraiment, ; mais t'en as trop fait les frais quand t'étais gosse. maman, il est où papa ? pas de réponse, jamais de réponse. maman pourquoi t'es triste ? un sourire désolé et puis c'est tout. t'as toujours pensé que ton père il finirait par revenir, comme t'as très longtemps cru au père noël. alors que mercure se faisait une raison, créait ce masque, toi, tu continuais d'y croire, avec insistance, avec fermeté. il n'y avait pas de raison de revenir là dessus. vous étiez ses quatre enfants, il reviendrait forcément un jour. au moins pour voir à quoi ressemblent ses petits derniers. et si t'avais un peu plus de souvenirs, un peu plus clairs, tu y croirais encore. alors, les non-dits, ça te gave. les poings serrés de mercure, ça te fait peur, et ça te rend triste. ça veut dire qu'il garde les choses pour lui. et ça c'est mauvais. c'est mauvais signe. c'est que ça le ronge vraiment. tu le regardes s'asseoir sur le dossier du canapé. tu le regardes serrer la mâchoire. alors tu te rapproches. t'aimerais pouvoir rester énervée. t'aimerais pouvoir continuer de le menacer de mort, comme ça, en restant là où tu es. mais si il souffre, tu souffres aussi. c'est comme ça. ça a toujours été comme ça. tu t'assieds à côté de lui et tu écoutes ce qu'il te dit. pas envie de vous voir ? tu ne comprends pas, ça. tu ne comprends pas, parce que tu ne te souviens pas de l'étendue de votre dispute. tu forces, encore un peu, les portes de ta mémoire. il faut que tu te souviennes. tu vas faire ça aujourd'hui. tu dois absolument t'en souvenir, parce que c'est un moment-clé. tu détestes cette stupide amnésie qui te pourrit la vie, même un an après. tu es incapable de te souvenir des mots, des moments, et de tout le reste. et il te dit que tu lui manquais. tu tentes de maîtriser le tremblement de ta lèvre inférieure, tandis que tu prends sa main dans les tiennes, doucement. tu regardes les tatouages sur ses avant-bras, pour ne pas le regarder lui.
« je me souviens pas assez de tout, mais je sais, je sais que tu me manquais aussi. quand je me suis réveillée, j'ai vu les gars, mais je savais, au fond de moi, qu'il me manquait quelque chose. y avait un vide dans ma poitrine, tu vois ? je sais pas ce qu'il s'est passé pour qu'on s'éloigne comme ça, mais, quoique j'ai dit ou fait qui aurait pu te blesser, pardonne moi. s'il te plaît. je voulais pas... je voulais certainement pas que ça creuse un si grand fossé entre nous. je voulais certainement pas te perdre à cause de ça. et quand bien même j'aurais rien pu faire pour t'éviter la taule, j'aurais été là. j'aurais dû être là pour te soutenir. » t'aurais dû être là pour lui rappeler qu'il était pas seul. que peu importe ses conneries, peu importe qu'il se soit laissé manipuler, il aurait toujours sa famille avec lui. mais une voix pernicieuse siffle quelque chose en toi. si la famille est toujours là, alors, pourquoi aucun de tes trois frères ne t'a aidé quand ta mère t'a mis à la porte à distance, hein ? pourquoi ils ont attendu ton accident pour venir ? pourquoi ils ne se sont pas inquiétés une seule fois, un seul instant de comment tu allais faire. de si tu avais besoin d'argent. oh, bien sûr, tu aurais refusé l'aide, parce que tu es trop fière, comme ta mère. que tu veux toujours montrer que tu peux très bien t'en sortir. elle s'en est sortie sans son mari pour vous élever, tu t'en es sorti sans ta famille pour tes études. mais s'ils avaient été là, hein ? s'ils avaient été là tu n'aurais pas eu besoin de devenir une pute, tu n'aurais jamais rejoint le gang, et surtout, surtout, tu n'aurais jamais eu ce foutu accident. et tu pourrais encore danser. exercer ta passion. mais tu dis pas tout ça. tu dis pas ça, parce que c'est pas le sujet. et que t'as pas envie de t'engueuler avec lui au final. t'as pas envie que ça se passe mal. t'as pas envie de tout casser, encore. parce que t'as l'impression que ce sera pas réparable cette fois. vaudra mieux que t'en parles avec un des deux autres. tu restes près de ton jumeau, tu sens la chaleur qui se dégage de lui. t'as envie de te blottir contre lui et de fermer les yeux. et de passer à autre chose.
• mais il faut que tu le préviennes. que tu lui dises. parce que y a ta rage, toujours, au fond de toi. mais elle est plus contre lui. t'as compris qu'il assumait pas, parce que lui, le manipulateur, le charmeur, s'était fait avoir. tu pouvais comprendre. histoire de fierté. mais il y a cette salope. celle qui a fait du mal à ton petit frère. elle a fait quelque chose qui est interdit. complètement interdit. et mercure ne connaît pas encore la vénus impitoyable. celle qui s'est faite séquestrer et battre. celle qui s'est fait tabasser il n'y a pas si longtemps que ça. celle qui connaît les rues de biarritz comme sa poche, et qui reconnaît un homme violent à vue d'oeil. celle qui sait se battre. il ne l'a jamais rencontrée, il n'est pas au courant. il ne sait pas à quel point tu t'es endurcie avec les années, passant de la fille un peu garce à la vénus que connaissent echo, aaron, bendo et les autres. « si la fille qui t'a fait ça revient en ville, par contre... elle va le sentir passer. et elle ne t'approchera plus jamais. tu peux me faire confiance. » t'as jamais tué personne. mais si tu la croises, et si elle essaie, de nouveau de s'approcher de lui pour le briser un peu plus, là, tu sais que ça ne te dérangera pas de le faire. on ne s'attaque ni à tes proches, ni à ta famille. là, c'est pas ju' ou mars qu'elle a manipulé. c'est ton double. c'est ta moitié. alors il vaut mieux qu'elle reste dans la capitale, à crever étouffée de son fric. parce que si elle ose se pointer à biarritz, d'une part, tu le sauras, et de plus, tu ne donnes pas cher de sa peau. elle ne va pas y rester longtemps. en fait, t'es même pas sûre de lui laisser le temps d'approcher mercure. la famille c'est sacré. c'est bien un truc que tu as retenu de toute ton enfance et que tu n'as pas oublié. les amis vous laissent tomber, mais vous pourrez toujours vous tourner vers votre famille.
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Mercure Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyLun 13 Juin - 14:25

vénus c'était la petite perle de la maison, le petit rayon de soleil, la joie, les éclats de rire, les boucles fauves  qui volaient quand elle courait, les grands yeux verts étincelant d’innocence. vénus tu te souviens que t'avais pas envie qu'elle perde tout ça. personne à la maison n'en avait envie. même pas maman, même si maman le montrait moins. c'est pour ça que personne n'a dit que papa ne reviendrait pas, que papa était parti pour de bon avec quelqu'un d'autre. c'est pour ça que jupiter, mars et toi, vous avez continués d'agir comme vous l'aviez toujours fait avec vénus, mais que derrière, pour toi en tout cas, tu gardait le silence sur des choses que tu savais, que tu devinais, que tu voyais. parce que papa, tu le voyais, des fois, en ville. lui il te regardait pas. mais toi tu le reconnaissais. puis du jour au lendemain, plus de papa. plus de voiture de papa. plus de maison de papa. pourtant, jusqu'à ce jour, toi aussi t’espérais encore, un peu. mais là, t'as arrêté. et là t'as grandit. aujourd'hui, t'y repenses. tu repense à comment tu t'es crée ce masque que vénus voit, et à tout ce qu'il s'est passé, de bien, de mal, depuis que t'as perdu l'espoir pour papa. d'un côté, t'es devenu comme lui. c'était pas voulu. papa tu voulais pas lui ressembler. papa tu le détestais de vous avoir abandonnés. pourtant t'as suivis ses traces, t'allais voir tout le monde, tu restais pas à un endroit fixe. t'étais pas un fantôme, comme lui, mais tu sais que tu le seras, un jour, si tu commences à avoir une vie de famille, que t'aurais pas forcément voulu. tu sais pas si papa il voulait, cette vie de famille. tu sais pas si papa il s'est marié avec maman par envie ou par obligation. tu sais pas si papa il était avec jupiter et mars, quand vous n'étiez pas encore nés, tu sais pas si papa il était là, à vos premiers pas, à vos premiers mots. parce que tu t'en souviens pas, et parce que maman veut pas en parler, maman a jamais voulue en parler. vénus s'approche de toi. vénus prend ta main. vénus à les mains douce, vénus est douce, et pourtant, tu sais qu'elle s'est endurcie, seule, ici, dans la métropole. « je me souviens pas assez de tout, mais je sais, je sais que tu me manquais aussi. quand je me suis réveillée, j'ai vu les gars, mais je savais, au fond de moi, qu'il me manquait quelque chose. y avait un vide dans ma poitrine, tu vois ? je sais pas ce qu'il s'est passé pour qu'on s'éloigne comme ça, mais, quoique j'ai dit ou fait qui aurait pu te blesser, pardonne moi. s'il te plaît. je voulais pas... je voulais certainement pas que ça creuse un si grand fossé entre nous. je voulais certainement pas te perdre à cause de ça. et quand bien même j'aurais rien pu faire pour t'éviter la taule, j'aurais été là. j'aurais dû être là pour te soutenir. » elle te regarde pas. elle regarde plutôt ton bras. elle avait pas vu, tous tes tatouages. elle les avait vu qu'après, que des années après que tu les ai fait. il y a un an, quand t'es arrivé à biarritz, quand t'es arrivé à son chevet, qu'elle t'avait oublié, mais qu'elle t'a reconnu dès l'instant où vous avez échangés vos premiers mots. ce qu'il s'est passé, ça te fait mal d'y repenser. ce qu'il s'est passé, t'as pas envie de lui expliquer réellement. tu veux pas que ça lui fasse mal de nouveau, à elle aussi. parce que cette violence, ça vous avait détruit il y a dix ans. alors aujourd'hui, ça doit pas vous détruire à nouveau. tu serres ses mains, tu lèves la tête, t'essayes de capter son regard. « t'as pas besoin de t'en souvenir. c'est du passé, c'est oublié, c'est pardonné. ça te ferait du mal de t'en souvenir, ça me ferait du mal de t'en parler. mais faut que tu saches que je regrettes ce qu'il s'est passé, et ce qu'on a pu se dire, même si tu ne t'en souviens pas. on s'est pas perdus. on est là, l'un pour l'autre, aujourd'hui. et c'est pas grave que t'ais pas été là pour me soutenir, parce que moi, j'étais pas là pour toi pour te soutenir ici, à biarritz, pour tes passions, pour t'aider. et je sais pas comment t'as fais, mais t'as réussis. et t'es devenue grande, t'es devenue mature, t'es devenue forte. » elle est là et tu l'admires aujourd'hui pour ça. tu sais pas ce qu'elle a bien pu faire et tu t'en fout, tant qu'elle prenait soin d'elle. quand elle te dit le sort qui attendra la parisienne qui t'a manipulé, quand elle la menace directement, tu peux pas t'empêcher de sourire, de lui jeter un coup d’œil amusé. vénus, la crevette. vénus la douce. vénus, ta vénus, elle irait faire du mal à cette enfoirée ? c'était possible. t'avais raté des choses en sept ans. il avait dû s'en passer. mais tu pouvais pas t'empêcher de te dire que c'était quand même presque impossible. que ta vénus ferait jamais ça. et que les deux filles se lanceraient plutôt dans un fight de clash et de mots plutôt que de se battre. alors tu tires sur le mains de vénus, tu la rapproche de toi, et tu l'encercles de tes grands bras. « viens là p'tite soeur.» tu la serres, tu la retiens prisonnière, tu sent qu'elle essaye de partir, de te repousser, mais tu la fais chier, tu l'empêche de s'échapper. « j'sais très bien que tu rêvais d'un câlin avec ton grand frère, fais pas la sainte nitouche. » puis d'un coup de main sur sa chevelure de lionne, tu mets en bataille ses jolies boucles fauve.
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Vénus Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyVen 17 Juin - 20:14

• il te dit qu'il ne vaut mieux pas que tu t'en souviennes. certainement qu'il croit que ça va te suffire. il te connaît mieux comme ça, non ? il devrait savoir que tu renonces pas, et encore moins pour ce qui est de tes souvenirs. quand tu as décidé que tu finirais par te rappeler de quelque chose, tu finis par t'en rappeler. même si tu te mets dans des états as possibles pour y arriver. il te dit qu'il sait pas comment t'as fait pour t'en sortir, pour réussir, et intérieurement tu te dis qu'il vaut mieux qu'il ne le sache jamais. encore que, il pourrait comprendre. il n'en irait certainement pas de même pour les deux autres. ils te demanderaient pourquoi tu n'as pas appelé pour qu'ils puissent te donner un coup de main, sans comprendre que tu voulais montrer que tu pouvais te démerder seule. et tant pis pour les conséquences et pour les dommages collatéraux. t'avais fait des concessions. t'avais grandi, ouais. il a pas tort, mercure. t'as mûri et c'est la rue qui t'a fait grandir. ta mère t'aurait pas foutue à la porte et t'aurait pas coupé les vivres que tu serais toujours comme lui. mais tu avais dû apprendre à te débrouiller, à te battre, à séduire, à arnaquer, tout en gardant à l'esprit les risques que tu encourais en faisant ça. tu vois qu'il ne te croit pas quand tu menaces cette pute de mort. il te croit pas, il te pense pas capable de faire ça. il pense que ce sont des paroles en l'air. il sait pas jusqu'où tu es capable d'aller pour défendre ta famille. parce qu'avec le gang, c'est la seule chose que tu as, la seule chose à laquelle tu tiens. alors, tu ne laisseras personne leur créer des emmerdes. et pas une pétasse de ce genre. tu sais qu t'en es capable, si elle reste, malgré les menaces.
• il te prend dans ses bras et tu te rends compte à quel point t'es fine, malgré la musculature que la danse t'a donné avec le temps. tu le repousses, sans vraiment en avoir envie, plus pour la forme. il t'en empêche de toute façon, pour te taquiner. il te dit qu'il sait que tu voulais un câlin, et au final c'est pas si faux que ça. et puis il te dit de pas faire la sainte nitouche. et tu rigoles. ça fait un moment que t'es plus du genre effarouchée. t'es même de de ceux à qui le sexe ne fait plus rien, à moins d'être particulièrement doué. alors, la sainte nitouche, tu la fais plus depuis longtemps. mais ça, il sait pas. et il ne doit pas savoir, même si t'as envie de lui dire, parce que le mensonge, même par omission, t'as toujours eu du mal, avec mercure. parce que de toute façon, il finira par comprendre la vérité, et ça, tu sais que quand ça arrivera, il va péter un plomb. il t'ébouriffe et tu grognes à moitié. « arrête, après ils sont emmêlés. je vais finir par me les lisser de façon définitive, voilà, tu pourras plus me faire chier comme ça. puis je fais toujours plus de clients, quand je tapine, quand ils sont lisses. » tu souris. tu souris avant de te rendre compte de ce que tu viens de dire. et là, tu te figes. parce que tu viens de merder de façon assez incroyable. tu as peur de la réaction qu'il peut avoir. il ne te fera pas de mal, tu le sais, il n'a jamais levé la main sur toi. mais tu sais pas ce qu'il va dire, et t'as vraiment peur.
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Mercure Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyLun 20 Juin - 16:04

toi, t'avais fait de la taule. vénus s'en était sorti, on-sais-pas-comment. mars et jupiter ? s'ils avaient des secrets, alors ils étaient très bien gardés. vous aviez tous quelque chose qui expliquait que vous étiez vous. quelque chose qui faisait que vous étiez plus les gosses de la réunion qui se couraient après et se chamaillaient. quelque chose qui avait fait que vous étiez devenus, plus ou moins tôt, des adultes. et encore, toi, c'était presque comme si t'en étais toujours pas un. t'étais toujours le gosse dont ils avaient l'habitude, même si, parfois, t'étais adulte. quand tu la serre contre toi, quand tu sers son petit corps, ses petits bras, c'est là que tu te rend compte, plus que quand vous dormez l'un avec l'autre, qu'elle est toujours plus ou moins la gamine de ton enfance, de ton adolescence. la brindille de la famille, la fille de la famille. pourtant, elle a de la force la vénus, parce que quand elle te repousse, ça se sens. mais tu sens aussi qu'elle a pas tant que ça, envie de te repousser. alors elle reste dans tes bras, et toi tu desserres t'étreinte, et tu deviens plus doux. plus doux avec ta soeur, c'est normal. tu te dis qu'au final, ça s'est pas si mal passé. que ton mensonge avait vite été couvert par les explications, et compris. parce qu'après tout, vénus, elle te comprenait, même si tu lui avais longtemps menti. puis quand ébouriffes ses boucles fauve en souriant, en riant même, et qu'elle te répond, c'est quelque chose que tu comprends pas tout de suite. « arrête, après ils sont emmêlés. je vais finir par me les lisser de façon définitive, voilà, tu pourras plus me faire chier comme ça. puis je fais toujours plus de clients, quand je tapine, quand ils sont lisses. » ça met du temps à arriver au cerveau. tu te rend pas compte de l'importante de ses paroles, à ton égard. même à son égard. elle dévoile quelque chose qu'elle t'avait caché, comme toi pour la taule. mais j'sais pas lequel est le plus surprenant. le plus choquant. tu continues de sourire, au fur et à mesure que les phrases montent à ta tête, que tu les comprends. elle va se lisser les cheveux. nan, tu sais qu'elle le fera pas. pas définitivement. elle aime trop ses boucles pour ça. tu la toujours vue, accroc à ses boucles. tu la fera plus chier, sauf que si, tu la fera toujours chier, tu trouvera toujours quelque chose pour l'emmerder, la réunionnaise. elle fait plus de clients... ? tu perds ton sourire. la vérité monte à tes oreilles, tu comprends, t'ouvres grand les yeux, tu lâches vénus, tu sens qu'elle s'es tendue, qu'elle s'est figée, elle aussi. alors tu t'éloignes d'elle. tu prends du recul. tu la regarde, de haut en bas. tu réagis pas encore trop. c'est monté au cerveau, mais c'est pas encore assimilé. une nouvelle comme ça, ça met du temps. une nouvelle comme ça, tu te dis qu'elle se fout de toi. alors tu toise son visage, tu cherches son sourire pour montrer qu'elle rigole, tu cherches dans la lueur de ses yeux... rien. le néant. la gêne. la peur. mais rien qui montre qu'elle se marre, qu'elle te fait une blague. tu portes ta main à son visage. tu frottes tes joues de tes doigts, autours de ta bouche, grattant ta barbe de trois jours, la bouche entrouverte. tu quittes pas ta soeur des yeux, tu peux plus. tu l'imagines sur le trottoir. tu te rend compte, enfin. « tu te fous de moi ?» que tu demandes encore un peu sonné. « c't'une blague, hein, V. ?» tu clignes des yeux, tu te frottes les paupières, comme si t'étais pas réveillé. les tempes, comme si t'avais mal au crâne. « tu veux dire que t'es une pute ? genre, vraiment une pute ? pas que c'est juste une insulte comme ça que j'aurais pu te sortir ? genre tu baises des enfoirés qui te payent ? » pour le coup, tu sais bien c'que ça veut dire, être une prostituée. mais tu peux pas t'empêcher de pas en revenir. tu peux pas ne pas lui poser toutes ces questions. tu peux pas vraiment t'en rendre compte. non, ta soeur, c'est une garce, mais c'est pas une pute. c'est pas une catin. ta soeur, elle est respectable. elle te respecte. ta soeur, c'est elle qui te fout une baffe derrière le crâne quand tu rabaisses une nana à la télé, quand tu dis que celle-ci ferait mieux de se faire baiser plutôt que de passer à la télé pour dire des conneries, ça lui reviendra au même prix. c'est elle qu'est contre ton machisme exagéré et qui le fait bien savoir. alors elle peut pas se réduire à tapiner, à faire le trottoir, à donner ce qu'ils veulent à des hommes sous prétexte qu'ils payent des sommes monstres. nan. c'est pas ta soeur.
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Vénus Ethet
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âge : 25 ans, et toutes tes dents
statut civil : célibataire, libertine. t'es un papillon qui ne sait pas où se poser. mais y a une fille arc-en-ciel dont t'es accro.
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyLun 20 Juin - 17:10

• tu vois qu'il n'en revient pas. alors, tu ne bouges pas. il te demande si tu blagues, et tu ne réponds pas. non, tu ne rigoles pas. tu ne rigoles jamais avec ce genre de choses. pas sur un sujet aussi sérieux. et puis il doit bien le voir dans tes yeux que tu dis la vérité. c'est gros, c'est sûr. c'est un sacré mensonge -par omission, certes- que tu maintiens depuis un an, en faisant croire que tu vas t'amuser, que tu vas aller avec des gars. c'est pas faux, mais c'est loin d'être pour t'amuser. il ne comprend pas, et tu ne lui demandes pas de comprendre. quand tu as commencé, c'était la seule chose qui te payait assez, en te donnant pas mal de temps pour t'entraîner. tu faisais le trottoir trois fois par semaine. c'est vrai que maintenant, tu n'en as plus vraiment besoin. mais comme tu le disais à tazio, c'était ton seul moyen de ne pas perdre pied, et c'est la seule chose que tu peux encore faire correctement. et puis, il te pose toutes ces questions en cascade. et tu le reprends machinalement, presque à voix basse. « je baise pas des gars, je les laisse me baiser, contre du fric, ouais. ou alors ils se contentent d'une pipe, ça dépend des soirs. c'est pas une blague, merc', je déconne pas avec ça. c'est pour ça que je supporte pas que tu rabaisses les filles. t'en sais rien de sa vie, t'en sais rien de si elle a effectivement été une pute. » tu supportes pas quand il fait son macho, tu lui fous des claques derrière la tête, parce que des filles qui se font rabaisser, t'en vois toute la nuit, et tu les connais bien, et tu sais qu'elles valent mieux que ça. des enfoirés sexistes, y en a à tous les coins de rues, et tu connais le goût de leur queue. tu veux pas que tes frères soient comme ça.
• certainement qu'il comprend pas comment t'en es arrivé à faire ça. mais tu sais que si il réfléchit cinq minutes, il va finir par comprendre. qu'il va comprendre pourquoi tu leur en veux, même si tu ne le dis jamais très clairement, de ne pas avoir été là quand ta mère t'a coupé les vivres. tu vas à la cuisine, tu le laisses digérer tout ça. et tu te sers un café. tu vas devoir tout lui expliquer, alors autant le faire autour d'un truc chaud. tu en sers un à ton jumeau aussi. tu passes ta main dans tes cheveux. c'est vrai que tu ne les lissera jamais définitivement. elles te permettent de te dénoter. elles sont ton identité. tu les as toujours aimées, aussi loin que tu te souviennes. tu ne les laisseras jamais. « et je suis pas une pute. aucune et aucun de ceux qui font ce métier ingrat ne sont des putes. on ne se réduit pas à ça. » les mots que tu prononces sont fermes. tu les as souvent répétés à tes filles, à tes gars, et à ceux et celles qui font ça aussi. vous n'êtes pas que ça. vous êtes plus que ça. vous êtes des êtres humains. certains ont même un métier ou des études à côté. certains sont en couple, malgré tout. vous n'êtes pas des putes, et tu ne le laisseras pas dire ça. même si le reste, c'est plutôt un mensonge auquel tu essaies de faire croire. parce que si tu continues, c'est bien parce qu'à un moment, c'était tout ce que tu étais encore. « par exemple, je... je suis proxénète aussi. je récupère une partie du fric de certaines filles et certains gars. je veille sur eux. si ils ne vont pas bien, si ils se chopent une maladie, ou si on a une grossesse involontaire, je suis là. je les protège aussi de certains clients... violents. et si je n'arrive pas à les faire dégager, c'est mon rôle de m'en occuper. » voilà. la vérité éclate complètement, tu ne pouvais pas laisser le paquet cadeau à moitié déchiré. un cadeau, bien sûr, très empoisonné. parce que tu sais que son regard sur toi va changer. c'est obligé. il va te regarder différemment. pas avec envie, il reste ton frère. mais est-ce qu'il te respectera toujours ?
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Mercure Ethet
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âge : vingt cinq piges.
statut civil : sentiments d'un jour mais il veut continuer à s'éclater. alors il ignore, et il continue de vivre avec cette idée qu'il va peut-être être père.
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyMar 21 Juin - 0:24

« je baise pas des gars, je les laisse me baiser, contre du fric, ouais. ou alors ils se contentent d'une pipe, ça dépend des soirs. c'est pas une blague, merc', je déconne pas avec ça. c'est pour ça que je supporte pas que tu rabaisses les filles. t'en sais rien de sa vie, t'en sais rien de si elle a effectivement été une pute. » tu clignes des yeux. pour toi, baiser et se faire baiser, c'est pareil. ça revient au même. c'est un gars qui fourre son truc dans la techa de la meuf, et plus, même, parfois. en fait, souvent. mais toi tu vois pas la différence. pour toi, elle vend son corps à des enfoirés, ils en font ce qu'ils veulent, et ça te rend fou. ça te rend fou parce qu'on a pas le droit de toucher à ta soeur. des gars mariés, maqués, pères de familles, chefs d'entreprises ou alcoolos, pervers, psychopathes du sexe, nymphomanes... personne n'a le droit de toucher à ta soeur, à part toi, à part jupiter, à part mars. a part celui ou celle que vénus choisira. les autres, t'irais bien leur éclater la gueule. mais tu savais pas. t'apprends ça, comme une bombe qui atterrit à tes pieds, une grenade de l'armée, qui explose pas, mais où on entend le 'tic' qui peut tout déclencher, mais qui déclenche rien. la grenade qui explose pas, mais qui t'empêche de bouger, parce que tu flippes trop. tu déglutis quand elle te dit que tu connais pas la vie des nanas. nan, c'est vrai. et même les nanas que tu penses connaître, au final, tu les connais pas, tu sais pas qu'elles font le trottoir, qu'elles tapinent. là, à ce moment là, t'es un gosse. un gosse qui voit s'effondrer un repère, à côté de lui. un repère qui s'effondre, mais qui, en dessous, reste solide. parce que vénus elle est solide. vénus, si elle a pu endurer tout ça, alors que tu l'en aurais jamais cru capable, c'est qu'elle est plus forte que tu ne le pensais, d'avoir vécu seule. là tu te rend compte de ce qu'elle a fait. tu te rend compte des choix qu'elle a dû faire, sans vous. tu te dis qu'elle a pas fait ça par choix. puis tu penses à maman, à comment elle a coupé les ponts. puis tu penses à la passion de vénus, pour la danse. qu'elle aurait pas pu se réduire à arrêter de faire ce qu'elle aimait, alors qu'elle a trouvé de quoi payer son école. tu comprends, au final, même si t'es pas d'accord. tu te dis qu'elle aurait pu vous appeler, jupi', mars, toi. qu'elle aurait même pu essayer de retrouver votre père. peut-être qu'il l'aurait aidé... ? mais tu réponds pas, au final. tu l'écoutes. et tes yeux te piquent, parce que ton repère, ta grande-petite soeur, bah au final, tu la connaissais pas si bien. mais au final, vous deux, vous vous êtes caché quelque chose d'important. quelque chose de grave. et la même journée, tout s'enchaîne. découvertes, confidences. tu veux pas perdre ta soeur. vénus, tu lui en voudra jamais. « et je suis pas une pute. aucune et aucun de ceux qui font ce métier ingrat ne sont des putes. on ne se réduit pas à ça. » t'avales lentement ta salive, t'oses pas regarder ta soeur en face, tu comprends que toutes ces insultes, que des fois tu lances au vent, bah elle, ça peut la toucher. bah elle, elle peut le prendre mal. et tu réponds toujours pas. parce que tu sais pas quoi dire. parce que tu peux pas dire que tu la comprend, parce que tu sais pas ce qu'elle a vécu. tu peux pas dire que tu la comprend, même si, si t'avais été une meuf, si t'avais été vénus, en fait, t'aurais fait pareil. peut-être. si ça avait été ta seule solution. dans un monde où le fric importe. dans une ville où y'a des quartiers occupés par ce genre de nanas. bah ouais, au final, t'aurais sûrement fait pareil. mais toi t'as choisi autre chose. toi t'avais choisi le vol, les arnaques, les jeux. t'avais choisi une facilité malsaine. elle, c'était peut-être malsain, mais y'avait de la souffrance psychologique autours. pas toi. toi tu t'éclatais. elle, elle devait pas s'éclater. « par exemple, je... je suis proxénète aussi. je récupère une partie du fric de certaines filles et certains gars. je veille sur eux. si ils ne vont pas bien, si ils se chopent une maladie, ou si on a une grossesse involontaire, je suis là. je les protège aussi de certains clients... violents. et si je n'arrive pas à les faire dégager, c'est mon rôle de m'en occuper. » tu passes tes mains sur ton visage, tu t'essuies les yeux, tu les frotte, t'inspires, tu souffle tu lèves les yeux au plafond, tu réfléchis, tes yeux continuent de te piquer, t'arrives pas à assimiler que ta soeur à souffert tout ce temps sans vous, mais à côté, t'évites toujours son regard. t'as du mal, pour l'instant, à la regarder en face. c'est normal, c'est pas facile à avaler. vénus t'avais apporté un café, quelques minutes avant de tout t'expliquer. tu l'avais, sur le coin de la table, à côté de toi. t'y avais pas touché. c'était à peine si tu t'en souvenais, tant tes pensées étaient occupées à autre chose. à ta soeur. puis tu relèves la tête, les yeux. et tu croises son regard. tu pars pas. tu l'évites pas. tu le garde, planté là. « tu te bat, t'es dans un gang, t'es une maquerelle, tu fais le trottoir... tu vas me dire que tu te travesti, aussi ?» tu t'essayes à un rictus sur la commissure des lèvres. t'essayes de te détendre. de vous détendre. même si très sincèrement, t'espères pas tant que ça qu'elle se travestisse.
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Vénus Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyMar 21 Juin - 13:48

• tu vois qu'il pleure et tu sens ton cœur se serrer. il était pas prêt. il l'aurait jamais été de toute manière, et tu aurais mieux fait de te taire. il te voyait comme sa petite sœur innocente, qu'il devait protéger de ce monde-là. tu viens de lui montrer que tu avais su évoluer sans lui. que tu n'avais pas besoin de lui. que tu avais vécu, que tu t'étais débrouillée, sans l'appeler. sans lui demander son aide. et tu vois qu'il est pas bien, tu le sens, au fond de toi. tu sens ses larmes dans ton cœur. vous êtes pas des jumeaux pour rien. vous avez un lien spécial. tu peux pas le laisser pleurer.tu peux pas le laisser regarder le plafond pour ravaler ses larmes, pour ne pas qu'elles débordent, se frotter les tempes et les yeux, comme un gosse. t'as l'impression qu'on tord tout doucement tes tripes. et ce sentiment, tu le détestes. il essaie de faire de l'humour, comme il en a l'habitude. mais son sourire, il ressemble plus à une grimace. alors tu te lèves et tu le prends contre toi. tu lui caresse doucement les cheveux, les yeux fermés. tu as un minuscule sourire « non, t'inquiètes, je me travestis pas. je raccourcis mes jupes et mes robes, plutôt. » tu le gardes contre toi et tu respires doucement son parfum épicé. tu aimes pas qu'il se sente mal, surtout que là, c'est de ta faute. tu aurais mieux fait de te taire et de garder ça pour toi. tu aurais mieux fait de lui faire croire que tu déconnais. mais quelque part, c'est mieux qu'il le sache. tu te sens mieux, déjà, tu as moins de poids sur les épaules. et puis si jamais tu as un souci, tu sais que tu pourras venir le voir lui aussi.
• parce que le monde illégal il connaît. tu le sais, maintenant. tu es un peu plus au courant de ses manigances et de ses arnaques. c'est une autre manière de gagner sa vie, et au final, tu n'as rien à redire là-dessus. c'est comme toi. tant qu'il ne se fait pas prendre, tout va bien. « tu comprends pourquoi je fais partie d'un gang maintenant ? ils m'offrent une vraie protection. quand... quand ça tourne mal, je peux aller vers eux. je sais qu'ils feront en sorte que je sois en sécurité. en échange, je les aide dans des... travaux communs. je peux pas trop t'en dire, même si je sais que tu es quelqu'un de confiance. même si je sais que tu n'iras jamais rien répéter. c'est déjà arrivé que je me fasse piquer mon fric alors que je m'occupais d'un client. ou bien qu'ils ne me baisent pas, qu'ils se contentent de me tabasser. et ils se sont chargés de me venger. » tu ne dis pas, en revanche, que ça, c'est une situation qui s'est passée il n'y a pas si longtemps que ça. que tu as encore mal aux côtes, à cause de ces trois connards. parce que sinon, ton frère va être fou de rage. et tu l'as encore entre tes bras, alors tu resserres ta prise sur lui. des fois qu'il essaie de te dévisager et qu'il commence à te demander une description détaillée des gars qui ont pu te faire ça. il risque de te demander pourquoi tu continues, maintenant qu'ils sont là, maintenant que tu n'as plus la danse. mais tu espères ne pas avoir à lui répondre. parce qu'il ne comprendrait pas. parce qu'il ne pourrait jamais comprendre cette histoire de repère. cette histoire de retrouver celle que tu étais. tu cales ta tête dans son cou et tu fermes les yeux. « t'as pas à t'en faire pour moi, ok ? je gère. je me débrouille très bien. je ne veux pas que tu mettes ton nez là-dedans. et... bon, ça, je le précise, mais ça me paraît évident. je veux pas que t'en parles, ni à mars, ni à jupiter. »
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Mercure Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyMer 22 Juin - 1:23

vénus elle voit comment t'es, vénus elle sent comment t'es, vénus elle ressent, plus ou moins, c'que tu ressens. c'est ça, votre lien. un regard et vous comprenez ce qu'il se passe dans la tête de l'autre. sauf pour les gros secrets, sauf pour les gros trucs, comme les occupations de vénus, ou ta taule, par exemple. c'était la première fois que ça vous faisait un truc comme ça. première fois que vous saviez pas quelque chose de l'autre, que vous partagiez pas quelque chose. mais au final, elle avait fait comme toi en lui cachant que t'avais fait de la prison, et tu pouvais pas lui en vouloir. t'essayes de rire, pourtant, c'est pas si simple. et ça, elle le voit bien. alors elle se lève, et elle vient vers toi. elle vient contre toi. et c'est elle qui te prend dans ses bras. c'est elle qui te serre contre elle, et toi, les bras balants, tu te laisse bercer par ta soeur. t'as le dos courbé un peu vers l'avant, pour elle. mais t'entoures pas sa taille de tes bras, comme tout à l'heure. tu restes comme le gosse que maman prenait dans ses bras, quelques fois. le gosse qu'avait pleuré, parce qu'il s'était écorché le genoux, à quatre piges. et le gosse qui s'en voulait, parce qu'il l'avait pas dit à maman, mais qu'il s'était écorché parce qu'il avait essayé de sauter sur le muret, pour faire le beau, pour faire le grand. « non, t'inquiètes, je me travestis pas. je raccourcis mes jupes et mes robes, plutôt. » tu souffle du nez, tu te marres, tu fermes les yeux, t'enfouies ton visage dans le creux de l'épaule de vénus, en même temps que tu rigole. là tu ris vraiment, là  tu relâches tout. au final, ça t'étonnes pas de vénus, qu'elle raccourcisse ses fringues. ça te paraissait trop long pour elle et ses longues jambes fines, quand tu la voyais sortir, ou rentrer. « tu comprends pourquoi je fais partie d'un gang maintenant ? ils m'offrent une vraie protection. quand... quand ça tourne mal, je peux aller vers eux. je sais qu'ils feront en sorte que je sois en sécurité. en échange, je les aide dans des... travaux communs. je peux pas trop t'en dire, même si je sais que tu es quelqu'un de confiance. même si je sais que tu n'iras jamais rien répéter. c'est déjà arrivé que je me fasse piquer mon fric alors que je m'occupais d'un client. ou bien qu'ils ne me baisent pas, qu'ils se contentent de me tabasser. et ils se sont chargés de me venger. » tu clignes des yeux, tu fronces les sourcils, t'essayes de t'éloigner d'elle pour la fixer, mais c'est qu'elle te garde près d'elle, la fille ethet. c'est qu'elle t'empêche de te barrer, ta grande-sœur. c'est qu'elle veut pas que tu poses de question, la métisse. pourtant tu peux pas t'empêcher de t'en poser, à toi même. elle a dit qu'elle s'était faite tabassée. qu'ils s'en étaient chargés. comment ils avaient fait ? ils les ont butés ? ils les ont foutus où, après ça ? ils leur ont juste réglé le compte ? au final, toi, tu sais pas c'que t'aurais fait. qu'ils aient fait du mal à ta soeur, ça t'aurais foutu la rage. ça t'aurai mis en colère. t'aurais pu en arriver à commettre un meurtre. mais seulement si t'avais pu voir l'état dans lequel ils l'auraient mise. et sûrement que c'était arrivé avant ta propre venue à biarritz. sûrement que c'était du passé, maintenant. mais vénus elle te donnait des informations, elle te donnait des explications, des exemples. alors dans le creux de son épaule, t’acquiesçait, simplement. « V. ? si ça arrive à nouveau, tu m'en parle, hein ? tu me le dis, tu restes pas seule, avec ton gang, dans ta peine, dans ta douleur. j'veux que tu me le dise. j'veux pouvoir mater la gueule de ces connards, comme tu materais la gueule de la salope qui m'a foutu en taule. j'en fais notre arrangement, c'est clair ? » au final, tu lui laisse pas le choix. parce que tu sais que si elle était sérieuse, pour la grise, elle le fera sans te demander ta permission. alors toi non plus, tu lui demandera pas sa permission. et maintenant que tu sais, maintenant que t'es au courant, tu feras gaffe. tous les jours, tu la regardera en détail. tu chercheras une faiblesse physique. un bleu mal dissimulé. une grimace douleur qu'elle ne pourra pas réprimer. tu feras gaffe. « t'as pas à t'en faire pour moi, ok ? je gère. je me débrouille très bien. je ne veux pas que tu mettes ton nez là-dedans. et... bon, ça, je le précise, mais ça me paraît évident. je veux pas que t'en parles, ni à mars, ni à jupiter. » tu souffles, amusé. fin, pas si amusé que ça. plus un soufflement qui veut dire qu'elle peut se foutre le doigt dans l'oeil pour que tu la laisse gérer ça seule, s'en sortir seule. « maintenant que j'suis là, t'as plus à faire des trucs seule. maintenant que j'suis là, j'vais pas te laisser te démerder par fierté. pour ju et mars, qu'est-ce que tu crois ? » tu laisses un suspens, puis tu souris, en décrochant ta tête de l'épaule de vénus, pour la regarder, et sourire, moqueur. « ils vont être grave contents en apprenant que tu fais le tapin. »
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Vénus Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. EmptyMer 22 Juin - 18:01

• il t'enlace pas, signe qu'il est vraiment tourmenté. alors, tu lui caresses doucement les cheveux. pour le rassurer. pour lui dire que tues là. qu'il a pas à s'en faire. que malgré tout ce que tu fais, tu es toujours là pour lui, et que tu vas bien. que tu es toujours sa sœur. tu as plus de raisons que lui de lui avoir caché ça. tu ne voulais pas qu'il se retrouve mêlé à ce monde. parce que tu le connais ton frère. tu sais qu'après il va venir mettre son nez dans tes affaires. et il risque de se mettre en danger. t'as pas besoin de ça. tu es l'aînée, c'est à toi de veiller sur lui. ta mère te l'a dit une fois, parce que tu pleurais, parce qu'il te boudait -même si ça ne durait jamais longtemps. elle t'avait dit que c'était toi qui était en faute. que c'était toi qui avait fait qu'il t'en veuille. et qu'au contraire, tu devais le garder près de toi pour veiller sur lui, parce que ça a toujours été un gosse. parce qu'il a jamais tout à fait grandi. ce qui n'a pas empêché votre mère de dire la même chose de toi aux trois autres. parce que tu es la fille, parce que tu es la princesse, parce qu'à l'époque tu étais un peu plus fragile. que tu t'étais pas autant endurcie. tu mentionnes la possibilité que tu te fasses tabasser. et c'est pas tellement par hasard. tu ne veux pas qu'il s'inquiète de trop si ça arrive de nouveau. à partir du moment où ils payent, ils n'ont rien à dire, c'est comme ça. si tu ne fixes pas les limites, c'est toi qui est en faute, et ils n'ont rien se reprocher. il te demande de le prévenir si jamais ça arrive de nouveau. alors, tu retiens ce ricanement cynique, qui menace de s'échapper de tes lèvres. « ouais, ouais. je te le dirais. c'est pas mon genre de cacher ces trucs là. » si ça l'est. c'est tout fait ton genre, de minimiser, de dire que t'es juste tombée, que t'as eu mal à la jambe, sauf que t'étais en talons. alors, qu'en vrai, tu as des bleus sur tout le corps. tu vois dans ses yeux qu'il va être plus vigilant, alors tu le seras aussi. tu feras en sorte qu'il ne puisse se douter de rien.
• il mentionne vos frères, comme s'il comptait le leur dire. tu hausses les sourcils, et tu lui lances un regard clairement menaçant. « si tu leur dis que je fais le trottoir, je leur dis que t'es un ancien taulard. et ensuite je t'arrache les yeux à la cuillère à melon. celle qui a des ptites pointes au bout. c'est clair ? faut pas qu'ils le sachent. tu sais bien que pour eux, rien n'est plus important que de mener une vie honnête. » les arrangements à deux balles, c'est comme les paris pourris. c'est la malédiction de votre famille. parce qu'après, si vous avez décidé de vous couvrir l'un et l'autre, ; il est impossible de vous faire cracher le morceau. et vous pouvez même faire en sorte que personne ne se doute de rien. c'est l'origine d'une grande partie de votre lien fusionnel. que vous puissiez vous comprendre, comme ça, d'un regard. parce que vous savez tout, parce que vous faites référence des choses dont vous êtes les seuls avoir connaissance. après, il y a des choses que toute la fratrie partage. comme... « tu te souviens, quand y avait ce gars qui m'avait brisé le cœur en quatrième ? » c'était juste avant que ton frère commence tourner mal, mais ça tu ne t'en souviens pas. « j'étais revenue en pleurant, maman elle vous avait regardés, pendant qu'elle me consolait, et vous êtes revenus une heure après. vous lui aviez fait quoi ? » parce que le lendemain, il n'était pas allé en cours. c'est comme ça que ça fonctionnait à la réunion. on ne faisait pas de mal aux personnes sous notre protection. et on faisait en sorte de rendre justice. et tu as envie de savoir ce qu'ils lui avaient dit ou fait, à ce connard. connaissant tes frères, il avait dû passer un sale quart d'heure.
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