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 (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.

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Mercure Ethet
Mercure Ethet
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messages : 407 pseudo : toujours apy, mais au point où on en est, malo ça marche aussi. avatar + © : d. benjamin.
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âge : vingt cinq piges.
statut civil : sentiments d'un jour mais il veut continuer à s'éclater. alors il ignore, et il continue de vivre avec cette idée qu'il va peut-être être père.
adresse : 0269 iraty avec la fratrie.
job/études : arnaqueur, arnacoeur, mais plus officiellement, une sorte de garde du corp pour les streap-teaseuses.
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. - Page 2 EmptyJeu 23 Juin - 18:55

elle te répond, mais presque sans en penser un mot. si elle te le dit pas, tu le verra. maintenant que t'es au courant, maintenant que tu sais tout, tu pourras pas rater quelque chose comme ça, dans ses yeux. tu le sais. le truc, c'est que vénus elle est comme toi. elle veut pas mêler les autres aux histoires, elle veut pas passer pour une pauvre gosse perdue. toi c'est pour ça que tu t'es fait ton masque, pour pas qu'on te prenne pour un gamin qu'à pas de père et qu'en a jamais eu au final, même si les deux gars étaient la figure paternelle pour vénus et toi. d'ailleurs, quand t'en parle, quand tu la taquines sur le fait que t'en parlera aux ainés, c'est comme si elle te prenait au sérieux. parce qu'elle te lance un regard noir, menaçante. et tu sais que tu ferais mieux pas, même si c'était pas ton attention, d'en parler aux gars. « si tu leur dis que je fais le trottoir, je leur dis que t'es un ancien taulard. et ensuite je t'arrache les yeux à la cuillère à melon. celle qui a des ptites pointes au bout. c'est clair ? faut pas qu'ils le sachent. tu sais bien que pour eux, rien n'est plus important que de mener une vie honnête. » tu grimace, imaginant réellement vénus t'arracher les yeux avec les-dites petites cuillères. vénus avait réellement pris cette blague pour... bah quelque chose qu'était pas une blague. et ses arguments étaient vrais. enfin, sauf pour la taule. certes, t'aimerais pas qu'ils l'apprennent mais au final... ils finiront bien par l'apprendre un jour ou l'autre. comme vénus. mais l'histoire d'une vie honnête, c'était vrai. et savoir que les deux derniers de la fratrie en menait une pas si honnête que ça, bah disons que ça les foutrait mal. « j'te parie vingt-cinq balles qu'ils vont l'apprendre d'ici la fin de l'année. » tu lances en lui tendant la main. c'était ça, vos paris. vous faites de vrais paris, depuis toujours. les sommes, elles peuvent dépasser les cent euros, parfois. mais au final, c'est un p'tit jeu que vous avez eu, un jeu que vous avez pris l'habitude de faire, et un jeu dont vous aviez perdus l'habitude, en vous quittant. aujourd'hui, tu relançais ça. aujourd'hui, t'étais pas sûr qu'ils l'apprendraient, mais c'était plus fort que toi. tu voulais jouer. et au pire, tu perdrais vingt-cinq balles. tu souris à vénus, confiant, mesquin. mais dans tous les cas, c'est pas toi qui leur annoncera. vénus t'avais confié -enfin, par obligation sinon elle était dans la merde- un gros secret. elle, elle en avait un, ton gros secret. le reste c'était de la merde à côté. vous êtes de tombes, l'un pour l'autre. quand quelqu'un est contre un de vous, c'est vous deux contre lui. vous deux contre le monde entier. vénus et mercure contre tout. « tu te souviens, quand y avait ce gars qui m'avait brisé le cœur en quatrième ? » tu réfléchis un peu. la quatrième, c'était y'a un peu plus de dix ans. tu t'en souvenais pas trop bien, tu savais que c'était en troisième que t'avais commencé à faire tes conneries de p'tit con prétentieux. mais ce gars, si tu te souviens bien, c'était le premier vrai coup de coeur de vénus. celui qui lui avait fait quelque chose, vous avez jamais su quoi, mais vous l'avez su parce que vénus pleurait. et toi, voir ta soeur pleurer, c'était insupportable. pour ju' et mars aussi, tu t'en souviens, c'était ça. « j'étais revenue en pleurant, maman elle vous avait regardés, pendant qu'elle me consolait, et vous êtes revenus une heure après. vous lui aviez fait quoi ? » ah maman. maman la chef de la famille. maman que vous aimez quand même malgré toutes les crasses qu'elle a pu dire. au final, même si c'était infecte, même si c'était méchant, même si elle a prit de très mauvaises décisions, surtout par rapport à vénus... elle faisait ça pour vous, vous vous éduquer, pour vous faire prendre conscience des choses. tu te souviens mieux, maintenant. maman qui vous avait regardé tous les trois avec un regard insistant, plein de sous entendus, et sérieusement, un regard qui valait mieux pas voir sur le visage de maman. « ce gars a fait du mal à notre vénus. alors il l'a payé. t'aurais vu sa gueule. » tu te marre, maintenant que tu te souviens de ce réunionnais à la peau plus sombre que vous. c'était pas un métis. il était de l'île, il l'avait toujours été. il vous avait vu débarqué, et il avait commencé à flipper. il vous conaissait, surtout toi, parce que t'avais été dans sa classe. « on lui a mit des coups de pression. jupiter et mars l'ont engueulés, moi j'étais derrière, j'faisait genre que j'allais le tabasser. puis il a fait le malin, il a fait le gars. alors il a finit comme il devait finir, par terre. pourtant on y a pas été fort. sérieusement, tant mieux que tu sois pas resté avec lui, c'était un fragile. à peine on faisait un pas qu'il poussait un p'tit cris de tafiolle. » petit rictus au coin des lèvres. quand on touchait à la famille, que tout le monde était au courant, c'était la famille, contre le monde entier. vous êtes loyaux, tous, les un envers les autres. c'est comme ça, c'est vos liens. c'est votre base.
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Vénus Ethet
Vénus Ethet
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messages : 152 pseudo : cupcake avatar + © : ste bertram rose + ealitya
âge : 25 ans, et toutes tes dents
statut civil : célibataire, libertine. t'es un papillon qui ne sait pas où se poser. mais y a une fille arc-en-ciel dont t'es accro.
job/études : proxénète/prostituée parfois/membre du gang de bendo
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. - Page 2 EmptyVen 24 Juin - 22:56

• il te garde dans ses bras et quelque part, en toi, tu souris. t'as toujours aimé lui faire des câlins, et t'as toujours aimé qu'il t'en fasse. vous avez toujours été tous les deux. quand tout le monde était contre vous, que votre mère et les deux autres vous engueulaient tous les deux au moment du repas, rien d'autre ne comptait que vous. vous êtes fusionnels et complémentaires à la fois. vous avez toujours tout été l'un pour l'autre. vos cœurs ont toujours battu en rythme, même éloignés. vous êtes des jumeaux. et personne ne prendra jamais la place de l'autre, c'est impossible. puis il parie qu'ils vont l'apprendre avant la fin de l'année, ton secret. alors tu souris, et tu lui serres la main. pari tenu. vous avez toujours fait ça, de ce dont tu te souviens. parier des sommes plus ou moins grosses. et même si au final, vous n'étiez pas capables de payer, ou si vous vous arnaquiez en refilant les billets du monopoly, c'était pas grave. ça entretenait votre lien. et depuis que vous avez recommencé tout ça, tu te sens mieux. c'est comme si on avait rempli un vide qui s'était creusé sans que tu t'en rendes compte. t'as l'impression d'aller mieux. comme quoi les jumeaux ne doivent pas être séparés comme ça, aussi brusquement. puis il t'explique ce qu'ils lui avaient fait, à ce pauvre gars. t'avais pas su leur expliquer, à l'époque, parce que t'avais ton cœur en mille morceaux qui avait momentanément coupé tes cordes vocales. mais ils avaient pas eu besoin que tu leur expliques. ils avaient pas attendu que tu leur dises. tu avais juste dit que c'était de sa faute, et ils étaient allés le voir. et ils l'avaient cogné donc. il le traite de tafiolle, mais tu mets un petit coup dans les côtes de ton frère. « parle pas comme ça. c'est insultant pour les homos. et oublie pas que ta sœur est quand même pas loin d'être lesbienne. »
• tu lui tires la langue, parce que c'est comme ça entre vous. l'ambiance est légère. c'est rare que ce soit aussi dramatique que là. vous êtes du genre à vous tirer la langue, à vous pincer, à vous faire des grimaces, et des mimiques que seul vous pouvez comprendre, à table, quand les deux aînés font leurs vieux moralisateurs. puis tu reprends, en souriant. « du coup, je te présenterai les filles, maintenant que t'es au courant. histoire que tu croies pas qu'elle me pique mon secteur. » t'as pas envie qu'il s'en mêle, mais t'as pas envie de le lui cacher. t'as envie de tout partager avec lui, comme avant. c'est comme avec nino. comme avec les autres. tout est à reconstruire. pendant un an vous vous êtes caché des choses, pendant un an vous vous êtes fait des secrets. tu retrouves enfin pleinement ton frère. ton petit-grand frère. et tu comptes tout lui dire. pas exactement tout. tu comptes pas lui dire les choses trop importantes, trop graves. parce que tu le connais. il est comme toi. si on s'en prend à toi, il serait prêt à tuer. t'as déjà bendo pour ça. tu lui caresses la joue, tout doucement, et tu l'embrasses sur la tempe. t'as toujours tes talons, tu peux toujours le faire. vous êtes des jumeaux et tu trouves ça injuste qu'il soit aussi grand. vraiment. c'est nul. il a les yeux clairs, les cheveux bruns, qui éclaircissent vachement au soleil, mais il est beaucoup plus grand que toi. heureusement, tu as assez de fric pour te payer ces échasses. il est toujours un peu plus grand, bien sûr ; mais pas de beaucoup. et tu en es toujours très satisfaite. « tu paries combien que les gars vont me dire, au moins une fois, avant que je sorte, que je suis habillée comme une pute ? » même si mars était très présent, et plus câlin que son nom ne le suggérait, il était celui qui avait le plus grand franc-parler, loin devant vous deux, petits hypocrites et menteurs. et puis jupiter pouvait être aussi doué quand il s'y mettait.
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Mercure Ethet
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âge : vingt cinq piges.
statut civil : sentiments d'un jour mais il veut continuer à s'éclater. alors il ignore, et il continue de vivre avec cette idée qu'il va peut-être être père.
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job/études : arnaqueur, arnacoeur, mais plus officiellement, une sorte de garde du corp pour les streap-teaseuses.
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. - Page 2 EmptyLun 27 Juin - 2:20

quand elle relève le pari en te serrant la main, tu t'empêche pas de sourire. ça a toujours été comme ça, l'un et l'autre pose le défis, l'argent, et vous verrez bien qui gagnera. c'était elle qui avait pas le fric, un jour, quand vous étiez plus jeunes, et elle avait refilé des billets de monopoly. elle croyait que t'allais pas la cramer, la fourbe, alors que toi, tu tenais toujours tes engagements, niveau fric, avec elle. alors à partir de ce moment là, ça a commencé à devenir plus enfantin que ça ne l'était au début. comme si vous régressiez. puis tu parles du gars, tu dis que c'était une tafiolle, et elle te met un coup de coude dans les côtes, alors tu te tord. c'est qu'elle frappe fort, ta soeur. « parle pas comme ça. c'est insultant pour les homos. et oublie pas que ta sœur est quand même pas loin d'être lesbienne. » tu la regardes, les sourcils haussés. nan, elle t'avais foutu un coup dans les côtes pour ça ? elle abusait là. alors tu lèves les yeux au ciel, tu prends une grande inspiration, et tu lances, comme si c'était évident. « tafiolle, c'est que les connards qui appellent les homos comme ça. tafiolle, c'est un homme qui manque de virilité. ce gars était très sincèrement une tafiolle. j'ai les homos en plus haute estime, dans mon coeur, que l'estime que j'avais de lui à cette époque -et que j'ai de lui maintenant. » tu portes une main sur ton coeur, tu donnes un air dramatique à tes paroles, mais au final, tu te fout de sa gueule en exagérant ainsi tes gestes. oh, bien sûr, c'que tu dis par rapport à ce gars, c'est vrai. pour toi, il manquait de virilité à ce moment. et les homos, tu les respecte plus que lui. mais t'exagères toujours, tu donnes toujours un ton ironique à ce que tu fais, ce que tu dis, c'est comme ça, c'est toi, c'est ton caractère, vénus le sait, vénus le connait. « tu sais à quoi il ressemble, maintenant ? fin, genre, t'imagines un peu ce qu'il a pu devenir ? » t'éclates de rire. « j'suis sûr que s'il savait que t'étais "pas loin d'être lesbienne" comme tu dis, il ferait une de ces têtes. t'sais comme le singe là, qu'à les yeux toujours grands ouvertes et la bouche en rond, t'as vu cette photo ? elle est excellente ! » puis faut dire que vénus est aussi gamine que toi, quand elle s'y met. quand elle tire sa langue rose, tu repenses à la gamine de sept ans qui, quand tu te faisais engueuler par maman, restait derrière et te tirait la langue pour te provoquer et que t'arrêtes d'écouter maman. d'ailleurs, ça marchait, parce que tu voulais lui courir après pour la faire tomber, et maman, bah maman elle sortait la sandale. mais sur le moment, c'était drôle, que v te tire la langue, pour sûr. « du coup, je te présenterai les filles, maintenant que t'es au courant. histoire que tu croies pas qu'elle me pique mon secteur. » t'ouvres grand les yeux, fixe ta soeur sans les cligner, trop surpris. elle venait vraiment de dire qu'elle allait te présenter à des prostituées ? « ah mais, ouais. ouais mais carrément. ouais, j'suis totalement d'accord, faut que j'les connaisse parce que sinon... attention au quiproquos, hein ? ça serait con. puis j'leur ramènerais quelques boîtes de capotes, aussi, t'sais, pour quand les clients en ont pas, ça serait con qu'elles attrapent un truc, tu crois pas ? » tu penses légèrement au physique de ces nanas. attends, j'ai dis légèrement ? j'veux dire que ça occupe toutes tes pensées. tu les imagines blondes, brunes, rousses. sous toutes les coutures, sous tous leurs vêtements -ou leur peu de vêtements- et tu te demande si tu te rendra pas compte que t'en a déjà vu, une ou deux, dans les rues, ou quoi. oh, t'avais jamais utilisé de prostituée. on va dire que t'étais pas un de ces hommes marié à des vieilles peau qui les intéressaient plus au point d'aller voir une meuf plus sexy et plus jeune. et t'iras jamais, maintenant que tu sais que vénus en est une, occasionnellement... t'aurais l'impression de baiser ta soeur. ça ferait assez bizarre. « tu paries combien que les gars vont me dire, au moins une fois, avant que je sorte, que je suis habillée comme une pute ? » ah, elle est comme ça ? elle lance un nouveau pari ? d'accord, pas de soucis, t'en es. « hum, j'sais pas, tout dépens de comment t'es habillé. genre si tu mets la robe noir, là, en dentelle et en voile, hyper serrée et que tu la raccourcis, avec ces talons là et que t'es maquillée avec du rouge à lèvre pétant, j'dirais pas beaucoup, style dix balles, parce c'est trop flagrant. après... si tu fais quelque chose de plus discret, j'dirais plus, style, vingt, trente balles. » tu savais pourquoi elle te demandais ça. parce que les gars se gênaient jamais pour dire ce qu'ils pensaient. t'en avais fait les frais, quand à ton arrivée à biarritz et dans l'appart, tu ramenais une nouvelle nana tous les soirs. d'ailleurs y'en a une qui avait entendu et qui t'avais mis une belle claque. t'as gardé la trace pendant deux jours.
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Vénus Ethet
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MessageSujet: Re: (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide.   (MERCURE) + pétition pour la légalisation du fratricide. - Page 2 EmptyLun 4 Juil - 20:11

• il se plie un peu quand tu lui fous un coup dans les côtes et tu lèves les yeux au ciel. il simule carrément. tu te demandes souvent pourquoi il ne s'est pas lancé dans le foot. ou bien dans le théâtre. au final, ça revient plus ou moins au même, non ? enfin bref. il fait semblant, comme si tu étais une hercules. t'as pas vraiment de force. t'en as plus qu'avant, parce qu'on t'a entraînée, pour te défendre si jamais quelqu'un t'agresse dans la rue, en dehors de tes heures de boulot, ou quand tu as bien précisé les règles -tu fais un point d'honneur à ne jamais te défendre ou bien te venger si tu n'avais pas précisé les règles. en tout cas, pas quand on t'en laisse le temps-, mais t'es pas aussi forte. puis il fait sa drama queen, posant la main sur son cœur et tout, comme s'il jurait, comme si ce n'était que pure vérité, comme s'il était angélique. alors tu lèves de nouveau les yeux au ciel. tu vas finir par te faire un claquage, si ça continue. « ça n'empêche que j'aime pas ce mot. c'est juste hyper insultant, même si tu vises pas les gays ou qui que ce soit. même s'il était fragile. nan. et puis j'veux pas dire, mais tu appartiens au moins un peu à la catégorie des connards, hein. t'es pas un ange. » pas avec les filles en tout cas. parce que tu le connais ton frère. et même si tu ne te souviens pas de cette dispute, tu as de vagues impressions que son attitude te déplaisait. et puis, tu le connais, tu vois bien comment il est quand il te parle de ses conquêtes. il est de ceux qui couchent juste pour un soir, et chez qui il est rare de retrouver deux fois la même fille dans le lit. tu as un tout petit sourire quand il te dit qu'il tient les homos en plus haute estime qu'il ne tenait ce gars. tu essaies de te rappeler pourquoi il t'avait fait pleurer, tu forces les murs de ton esprit, tu les pousses, pour enfin retrouver cette partie mystérieuse. tu n'arrives pas à avoir de flashback assez prenant. mais tu as la sensation fantôme de ses mains caressant ta peau, et il te semble savoir pourquoi. tu te dis qu'il l'aurait en plus basse estime s'il avait su pourquoi tu pleurais. et il l'aurait tout simplement tué. même si tu ne lui as peut-être pas offert ta virginité, après tout, à ce gars, il ne te semble pas l'avoir perdue si tôt. mais le fait qu'il ait pu te toucher de façon assez intime pour finir par te blesser, ça aurait été un motif suffisant pour le tuer, selon tes frères.
• il compare le gars à ce singe, dont la vidéo tourne souvent sur internet, et là, tu ne le rabroues pas, tu ne peux tout simplement pas t'empêcher de rigoler. tu imagines le type -des vagues traits dont tu te souviens- avec ces yeux et cette bouche là. et puis les oreilles aussi, tiens. « nan mais sérieux, ce singe, jcrois qu'il est sous acide, c'est pas possible autrement. » en tout cas, il a les mêmes pupilles qu'un de tes gars, et la comparaison te fait sourire. c'est bien parce que tu es avec ton jumeau, tiens, parce qu'en temps normal, tu ne prends pas le sujet de la drogue aussi légèrement. la preuve, tu essaies de convaincre ledit gars de faire une cure de désintox. tu sais que c'est un vrai problème. mais tu n'as pas la tête à te pencher sur les vrais problèmes. tu as envie de rire avec ton frère. c'est trop précieux, comme moment. tu te sens complète, presque invincible. parce qu'il est là. parce qu'il y a ton double, ta moitié. il sait tout de toi, maintenant. et le reste, de toute façon, tu sais qu'il le comprendra tout seul. tu sais tout de lui aussi. vous repartez sur de bonnes bases, comme avant, comme avant qu'il change de comportement, comme avant votre dispute. mercure et vénus contre le monde entier, et gare à ceux qui tentent de les atteindre. les deux aînés vont encore se plaindre de votre unité trop solidaire. parce que parfois, vous êtes juste dans votre bulle, et personne n'arrive à vous en sortir. vous ignorez les autres ou vous êtes secs avec eux pour qu'ils vous laissent. tu lui dis que tu vas les présenter les filles. t'as pas envie de l'impliquer dans tes histoires et tes ennuis quand tu en as, mais tu préfères qu'il le sache. il est pas du genre à aller voir les prostituées, parce qu'il n'a qu'à faire un clin d'oeil et y a une trentaine de nanas aux pieds de ton frère. puis il parle de leur donner des capotes et tu esquisses un sourire. « t'en fais pas, elles en ont toutes avec elles. j'fais attention à ce genre de choses. autant pour les mst, que pour les grossesses. puis j'ai un médecin qu'est pas très réglo par rapport aux autres toubibs, mais qui est adorable, propre et qui veut bien s'occuper des filles sans nous dénoncer. il dit qu'il se sent plus utile à faire attention à nous, plutôt qu'à écouter la madame de machin lui répéter que si son mioche a de la morve au nez c'est la fin du monde et qu'elle a lu dans une revue qu'il peut en mourir. » vous riez ensemble, et puis tu le lances ce pari, encore un, dont vous fixez les termes. tu lui topes dans la main, pour le sceller. et prise d'une soudaine impulsion, tu grimpes sur son dos. t'as toujours été une crevette, il peut te porter sans se plaindre. il est là. tu es là. le temps des secrets est révolu, et le chapitre s'ouvre sur le renforcement de votre lien. sur la manière dont il te complète et dont, là, perchée sur son dos, tu te sens bien. comme si tu avais tous tes souvenirs. comme si ton métier n'était qu'une partie de plaisir. comme si toutes les choses négatives de ta vie s'estompaient, pour laisser entrer un grand rayon de soleil de ta vie, dont tu profites, à la manière d'un lézard.
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